mardi 4 octobre, 23h47 ” Jour de repos, enfin, plutôt soirée de libre! Et devinez où je me retrouve? Eh oui, au beau milieu du bar dans lequel je me retrouve! Cette fois-ci, ce n'est pas derrière le comptoir que ma place mais bien parmi la foule qui est venue en nombre. Je suis d'humeur plutôt euphorique, voir très euphorique...Inutile de mentionner que l'alcool y est pour quelque chose. Je suis en générale capable de rester maître de moi même, de ne pas partir dans l'excès, mais cette fois-ci, j'en abuse plus que d'habitude. Il faut dire que je connais pas mal la clientèle, et qu'à force de boire un verre avec l'un puis avec l'autre je me suis vite retrouvée à être bien éméchée. Mais je connais ce bar par coeur, je m'y sens bien, et c'est certainement la raison pour laquelle j'accorde peu d'importance aux conséquences de mes actes. L'ennui, c'est que si pour ma part, j'ai l'impression de ne pas en faire trop, il semblerai que ma fidèle collègue, qui est elle chargée du service, n'a pas le même avis sur la question. Si elle pensait que j'allais écourter rapidement cette soirée, elle constate qu'au contraire je semble vouloir mettre l'ambiance d'avantage, et elle passe son temps à veiller sur moi entre deux clients. Voilà la raison pour laquelle elle passe un coup de fil à James, lui demandant s'il pouvait venir au bar parce que je commençais à devenir ingérable et qu'elle était inquiète pour moi. Dommage pour moi, je suis à l'apogée de la gloire, suite à un pari débile lancé par un de mecs avec lesquels je traîne, je me retrouve à faire le show sur le comptoir, attirant bien évidemment tous les regards sur moi. Je m'éclate, j'ai l'impression de retrouver l'insouciance de mon adolescence, et je peux m'empêcher de rire entre deux mouvements de danse sexy. Pas sûr que mon patron appréciera tout autant si ça vient jusqu'à lui, mais je n'y pense pas vraiment ce soir.

I'm the queeeeeeeeeen of the night! Ou presque! Danser sur un comptoir recouvert d'alcool à certains endroits n'est pas si facile, et je manque régulièrement de perdre l'équilibre. Je pourrais certainement compter sur mon arène qui a pris place près du bar, profitant de la vue que je leur offre. Je perçois cependant un visage qui ne m'est pas inconnu après quelques minutes. James. Si je ne devrais pas être fière qu'il me voit dans cet état, l'alcool me permet de passer outre cette réflexion, et je suis presque autant ravie de le voir ici, peut être il est venu voir mon show lui aussi ... "Jaaaaaames" m'écriais-je avec un sourire des plus amusés. Va t-il être aussi content de me voir dans ces conditions, ca reste à voir... En tout cas d'avantage en ma personne en sachant qu'il peut me voir. Je lui fais finalement signe de me rejoindre en riant. "Allez viens!"lui lançais-je avec une certaine insouciance.”

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Je suis en plein coup de feu, minuit approche et le bar se remplie à vue d’œil. Je suis un peu fatigué ce soir, j’ai passé la journée à la caserne avant de prendre mon poste de –presque- gérant du fifty. C’est bondé de monde. Je suis débordé par les commandes, pas étant pour un mardi soir en fait. Mais la fatigue plus le bruit, tout ça ne me convient pas ce soir. J’ai la tête qui va exploser, j’étouffe ici. La vie de dingue que je mène dernièrement m’empêche de profiter pleinement de Logan, preuve en est encore aujourd’hui, je ne l’ai pas vu. Il a passé la journée en crèche et Aloysia l’a récupéré pour le garder cette nuit. Bon, le côté rassurant c’est qu’il est en sécurité. Il a une vie presque équilibré… Enfin tout ça c’est pour lui, j’essaie de m’en convaincre du mieux que je puisse faire. Une heure passe. Je sens mon portable vibrer dans ma poche arrière de mon jean. C’est bizarre, qui souhaite me passer un coup de fil à cette heure ci ? Ma sœur ? Un problème ? J’observe l’écran de mon appareil et constate un numéro inconnu au bataillon. Je décroche tout de même et me rend dans la salle de pause afin d’être un peu plus au calme. La jeune femme au bout du fil se présente, ou du moins me donne son prénom afin que je mette un visage sur ce prénom. Effectivement, nous avions eu l’occasion de nous croiser à plusieurs reprises. Sarah, je réfléchis un instant avant de comprendre qui elle est. Je ne vois pas pourquoi elle me contacte maintenant… Jusqu’à ce que résonne le prénom d’Elisha à travers le téléphone. Immédiatement je crains le pire. Il lui ai arrivé quelque chose… Mais en réalité ce n’est pas qu’il lui a arrivé quelque chose, mais plutôt ce qu’il pourrait lui arriver si quelqu’un ne l’arrête pas. Oui d’accord, je suis d’accord, mais pourquoi ce quelqu’un doit être moi ? Je serais apparemment la personne à pouvoir la résonner ce soir. Je ne sais pas si j’ai vraiment envie de la voir complètement ivre, mais je décide tout de même de me rendre sur le lieu de rendez-vous. Je ne sais pas encore ce que je vais dire, ce que je vais faire mais j’y vais. J’aviserais au moment venu.
Il faut vraiment que ce soit pour Elisha pour que je veuille mettre un pied dans le bar concurrent. La seule fois où j’y suis allé c’était pour m’excuser et j’ai fini trempé après avoir voulu jouer les plombiers. Je quitte mon poste sans vraiment donner d’explications à mes collègues. Après tout je suis le presque gérant non ? La raison est personnelle, je choisis de partir un point c’est tout.
Je ne mets pas longtemps avant d’arriver. C’est pas pour venter mon établissement, mais il y avait plus de monde chez nous  Je passe la porte et immédiatement Sarah m’attrape un peu paniquer je dois dire. << Elle est… >> je ne la laisse pas finir sa phrase que j’ai déjà repérer Elisha. En même temps difficile de ne pas la remarquer. « Oui j’ai vu… » lâchais-je alors que j’abandonne la jeune femme pour m’approcher du comptoir. Mes yeux n’ont pas quitté la belle brune qui se trémousse sur le bar. Un tas de sentiments se mélange à ce moment précis. La jalousie pour tous ces hommes bavant devant celle que j’aime, la tristesse pour ne pas avoir empêcher Elisha d’être dans cet état, de la colère pour l’avoir laissé se mettre dans cet état, de la joie oui parce que malgré tout, je suis là, à l’observer danser. Je ne peux pas dire le contraire, elle est sexy. Je me suis d’ailleurs arrêter une ou deux secondes histoire de pouvoir profiter du spectacle moi aussi, mais je suis vite ramené à la réalité au moment où elle m’aperçoit. J’arrive à entendre mon prénom malgré la musique qui résonne dans la salle. Je regarde la jeune femme qui m’invite à m’approcher un peu plus de sa piste de danse. Je pousse sauvagement tous ses bêtes folles ne pensant qu’à une seule chose en regardant Elisha pour accéder au bar, être au premier rang. Mes yeux se relèvent vers elle. « Viens, je te ramène… » lâchais-je à la belle. Elle manque de s’effondrer une fois de plus à force de slalomer entre les verres et bouteilles posées sur le bar. Ma main arrive après plusieurs tentatives à attraper la sienne, la forçant à baisser la tête vers moi. « Viens, tu vas finir par tomber ! S’il te plait viens, c’est mieux pour toi ! » ajoutais-je avec une voix plutôt élever afin de me faire entendre malgré la musique. Sa réputation allait certainement en prendre un coup avec cette histoire. Je pensais bien entendu à elle... Je ne voulais pas qu’elle se blesse et que cette soirée finisse aux urgences… « S’il te plait, descends. »

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mardi 4 octobre, 23h47 ” Je sais que je suis loin de donner une image positive de moi. Il faut croire qu'avec tout ce qui m'est arivé dernièrement, particulièrement mon arrestation, je cherche à fuir tout sens de responsabilité, connaître mes limites si j'en ai, et je peux prétendre être capable d'en assumer toutes les conséquences, au moins cette fois j'aurai choisi la merde dans laquelle j'ai décidé de me mettre. Bon l'alcool ne m'aide pas forcement à penser à mon emploi que je risquerai de perdre, au contraire, j'ai l'impression de faire fureur et d'apporter une touche d'euphorie dans ce bar qui est un peu comme mon deuxième chez moi. Je partage des verres avec tout le monde, incite tout les gens qui m'entourent à la consommation, apporte ma bonne humeur légendaire. Je me sens bien. On pourrait croire que je perds pied mais en faites c'est bien agréable de me sentir libérée et heureuse, et malheureusement, c'est toujours lorsque je suis enivrée que ca arrive. J'étais loin de me dire que je pouvais cependant inquiéter mes proches. Sarah, ma collègue mais également amie, semble se préoccuper de mon état et a averti James. Elle l'a déjà vu à plusieurs reprises, notamment lorsqu'il passait me prendre à la fin de mes services. A peine est t-il arrivé qu'elle semble soudainement soulagé. Elle va certainement pouvoir arrêter de jouer à la police et remettre ce rôle au jeune homme. Elle s'approche de lui et lui agrippe le bras dans la foule afin qu'il ne fuit pas sans l'avoir vu. Elle veut lui faire savoir ma position, mais James semble avoir rapidement remarqué ma présence qui est plutôt évidente sur le bar. Et alors qu'il s’éloigne déjà d'elle, elle se permet tout de même de lui confier. "J'suis désolée, je savais pas qui appeler d'autre!". Pour ma part, j'offre un spectacle remarquable à la foule, ayant surtout droit à attirer l'attention des hommes qui m'encouragent, verre à la main. La présence de James aurait très bien pu me faire redescendre  en pression, mais c'est tout le contraire. Je suis ravie de le voir ici, comme si j'avais oublier toutes les complications que notre relation avait pu connaître, d'autant plus dernièrement... La dernière fois que nous nous étions vus, nous avions complètement perdu la tête et nous étions à partager un moment des plus intimes en pleine soirée chez des amis. Depuis pas de nouvelle. J'en avais eu envie, mais je m'étais toujours retenue en me demandant ce que j'allais bien pouvoir lui dire, comment justifier mon attitude de l'autre fois, et surtout ce que ça pouvait vouloir dire. Je pense qu'il n'était pas plus prêt que moi à le savoir, puisqu'il me fuit lui aussi depuis ce moment. Etait-ce donc une façon de se dire au revoir une dernière fois? Je ne sais pas, et clairement, je semble me soucier que du présent à cet instant précis.
Le fait qu'il soit là et qu'il puisse me regarder me donne d'avantage confiance en moi alors que je persiste dans mes déhanchements à répétions. Je le vois cependant tenter une approche vers moi alors que ma concentration se résume à quelques secondes. « Viens, je te ramène… » Je ne l'entends pas, ou alors je fais semblant de ne pas l'entendre. Je ne vais quand même pas partir alors que j'amuse et distrais mon public. Je suis à l'apogée de ma gloire!Je tente donc de lui échapper en tentant de me balader sur le peu de place que je trouve sur ce comptoir. Je sens cependant sa main attraper la mienne et je suis forcée de me baisser un instant vers lui et de glisser mon regard dans le sien.« Viens, tu vas finir par tomber ! S’il te plait viens, c’est mieux pour toi ! » Je fronce les sourcils et prends un air de gamine qui tente de gagner du temps "Mais naaaan je m'amuse trop" lançais-je avec une moue afin de le convaincre. Cette dernière s'efface pour laisser place à un sourire victorieux, comme si j'avais l'idée du siècle. "Mais tu peux venir me rejoindre toi....alleeeeez"dis-je un brin provocante, charmeuse alors que ma main tente de tirer sur le haut de sa chemise, lui déboutonnant un bouton au passage.« S’il te plait, descends. » Ajoute t-il alors que le mec qui se trouve à ses côtés estime devoir intervenir. "Laisse la, elle semble vouloir rester, elle fait rien de mal" Rien de bien méchant, mais pas sûr que James change d'avis pour autant. Heureusement pour moi, il ne va pas chercher à créer une bagarre dans ce bar et se contente d'employer rapidement les grands moyens alors que je suis toujours à sa hauteur. Les yeux fermés, je lève le bras pour effectuer des mouvements de danse tout en finissant le verre de Vodka que j'ai récupérer sur le bar, et dont j'ignore la provenance. Je sens cependant une pression au niveau de mes jambes, me sortant de ma rêverie. James vient d'agripper mes jambes et me porte désormais sur son épaule alors que je tente de me débattre entre deux cris. "Mais JAAAAAMES!!" lâchais-je, tête vers le bas alors qu'il a eu l'esprit de récupérer mon verre pour le laisser sur le comptoir. Je tente de vouloir descendre mais retrouve à éclater de rire face à tant d'impuissance de ma part. Ma sortie est plutôt remarquée alors que la foule s'efface sur notre passage. je n'y vois pas grand chose. J'ai la tête presque à l'envers et j'ai l'impression de me retrouver dans une vieille attraction dans laquelle je n'ai aucun contrôle. Le froid de l'extérieur ainsi sur le calme soudain me fait réaliser que nous sommes désormais sorti de cet endroit, et je ne peux m'empêcher de sourire bêtement alors qu'il décide de me reposer sur le sol, veillant à ce que je tienne sur mes jambes quand même avant. Je souffle sur quelques mèches de  cheveux qui se trouvent encore devant mon visage, parvenant à rien du tout par ce geste, je dois d'ailleurs passer ma main qui va les glisser en arrière, me donnant une coiffure des plus négligés. "J'ai passé une super soiréééééée!!!" Dis-je avec un large sourire, perdant l'équilibre sur l'un de mes pieds. "C'était biiien heiiiin?"Demandais-je alors que j'ai l'impression de ressentir les méfaits de l'alcool sur moi encore plus maintenant. Ma vision semble se troubler, je peine à tenir debout en restant immobile. "Ils ont toooooooous aimé mon spectaaaacle! J'étais la reine de la soirée!"lançais alors que mon visage s'est rapproché du sien de façon considérable, lui permettant certainement de profiter de cette odeur d'alcool qui a pris possession de ma bouche. Eh oui, cet état ne nous fait jamais réaliser qu'on peut être super lourd et qu'on est parfois un peu trop proche. Je veux juste m'assurer qu'il m'entende et qu'il confirme mes propos.”

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L’alcool est souvent le remède à de nombreux problèmes… Il est le seul à ne pas parler et à rendre les choses plus belles, plus euphoriques et à la fin, il fait souvent dormir, ce qui empêche une fois de plus de penser aux raisons pour lesquelles nous avions commencé à siroter le premier verre. L’alcool fait rire, l’alcool peut faire pleurer aussi, l’alcool fait surtout parler. Ça peut avoir du bon, mais aussi de drôles de conséquences. Si j’avais su en décrochant mon téléphone que j’allais être témoin de cette scène, je ne l’aurai pas cru. J’entre dans ce bar, sans vraiment savoir ce que je vais faire, dire. Mais j’y vais, il s’agit d’Elisha. Peu importe ce qu’elle fera, où elle se retrouvera, je veillerais à son bien, du mieux que je puisse faire. C’est comme ça. Notre histoire a été tellement forte, intense que malgré tout, je serais toujours là pour elle. Rien n’y fait, mon amour pour elle triomphera toujours. Son état d’ivresse ne me fait pas peur. Quant-il s’agit de cette femme je serais capable de déplacer des montagnes comme on dit si souvent. Sarah ne met pas longtemps à m’attraper, à croire qu’elle m’attendait avec impatience. Elle semblait effectivement soulagée mais aussi rassuré de savoir que son amie ne tomberait pas sur un sale type pour la raccompagner à son domicile. << J’suis désolée, je savais pas qui appeler d’autre. >> Je lui lâche un sourire qui se veut rassurant. « T’inquiètes, je m’en occupe. » rajoutais-je avant de m’enfoncer dans la foule pour rejoindre la danseuse sexy d’un soir. Je tente la méthode douce, lui proposant gentiment de la raccompagner chez elle. Ca n’a pas l’air de lui faire de l’effet vu qu’elle poursuit son show qui je dois l’admettre est plutôt pas mal dans l’ensemble si on retire le fait qu’elle est sous l’influence de l’alcool et que tous ces mecs assoiffé de sexe lui tourne autours. Ma main attrape la sienne et c’est avec un peu plus de persévérance que je lui propose une nouvelle fois de la raccompagner pour son bien. Oui car il faut l’avouer, elle danse sur le bar où elle travaille. Je crains que son patron apprécie. Bien qu’ayant eu des échos sur ce dernier, il risquerait d’apprécier ce genre de pratique. Je ne suis pas contre non… Mais sans la présence d’Elisha me ferait un grand plaisir. << Mais naaan je m’amuse trop >> Ma main fini par lâcher la sienne vu son instance à vouloir rester. << Mais tu peux venir me rejoindre toi… Alleeeeez >> Gosh, c’est qu’elle arriverait presque à me convaincre avec son sourire ravageur. Non résiste James. Je prends sur moi alors qu’elle tire sur ma chemise lui déboutonnant un bouton par la même occasion. Pour la troisième fois de la soirée, je lui demande de descendre du bar. Je me montre plutôt insistent c’est vrai. Mais je ne partirais pas sans elle ce soir. Hors de question que cette soirée finisse mal. Enfin c’est ce que j’essayais de me convaincre avant qu’un type se mêle à notre conversation. << Laisse la, elle semble vouloir rester, elle fait rien de mal. >> Ouah ! Je serre les dents pour ne pas avoir à me montrer en spectacle pour aussi. Mais comment dire qu’il n’est pas vraiment le moment de me chercher. Je tente de me faire comprendre sans avoir recours à la violence ce soir. « Peut-être mais si toi tu ne dégages pas rapidement pour te rincer l’œil ailleurs, moi je risque de te faire beaucoup de mal ! » lui lançais avec un regard noir. Je pense que le message est passé, vu qu’il s’éloigne un peu baragouinant dans sa moustache. Un de moins. Maintenant il ne reste plus qu’à s’occuper de la principale intéressée qui ne semble pas s’occuper de ce que je viens de lui répéter à plusieurs reprises. Je n’ai donc plus le choix. Quitte à ce qu’elle me vomisse dessus, j’attrape ses jambes. Elle est ma prisonnière à présent. Son corps reposant sur mon épaule je traverse la salle d’un pas déterminé salut au passage Sarah qui a l’air de se sentir beaucoup mieux maintenant qu’Elisha quitte les lieux. Elle me rend au passage les affaires de son amie. Les coups que cette dernière m’adresse ne m’irise même pas les poils. Je suis concentré et résolu à la ramener chez elle en un seul morceau. << Mais JAAAAMES !! >> Je fais la sourde oreille pour ne pas céder et finit pas passer la porte. C’est une fois dehors que je décide de reposer la jeune femme souriante au sol. Mes mains posées sur ses épaules afin de la maintenir debout, je l’observe silencieux bien que j’ai un fin sourire dessiné sur les lèvres. << J’ai passé une super soiréééeeee !! >> Je m’efforce de ne pas rire. « J’ai cru constater oui » lui répondis-je. Son corps bascule de droite à gauche, je suis obligé de venir entourer son bassin avec mes bras pour éviter la chute. << C’était biien heiiiin ? >> Je ne peux retenir un petit rire. Dois-je lui dire la vérité ou lui mentir ? « Oui très bien… Enfin un peu dangereux quand même » confirmais-je à la jeune femme. « Tu aurais pu finir aux urgences… Vas expliquer que tu es tombé d’un comptoir. » lâchais-je un peu moqueur. « Mais t’étais très sexy c’est vrai. » ajoutais-je. J’en profitais un peu c’est vrai, mais après tout, dans cinq minutes elle ne s’en souviendra même plus. << Ils ont toooooous aimé mon spectaaaacle ! J’étais la reine de la soirée ! >> J’acquisse d’un signe de tête plutôt bref vu l’odeur que dégage sa bouche. « Mmh… » Je recule légèrement ma tête après avoir observé avec envie ses lèvres rosées. Une fois de plus elle manque de s’écrouler. « Et que dirais-tu que je te porte jusqu’à la voiture… Histoire que tu sois encore la reine hein ! » demandais-je. Enfin non, je n’attendais pas de confirmation de sa part. J’attrape son corps tout entier pour me rendre à la voiture. Inutile de dire qu’elle ne se fait pas prier. J’ouvre la voiture puis la porte afin de la déposer délicatement côté passager, je prends soin de l’attacher. Je crains qu’elle ne soit pas capable de prendre soin d’elle seule. Je monte à mon tour et prends place derrière le volant. Je prends un instant pour la regarder. J’ai bien fais de venir… Même pour un moment dont elle se souviendra plus demain. Moi je m’en souviendrai, et j’ajouterai ça aux nombreux souvenirs mémorables entre nous.

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mardi 4 octobre, 23h47 ” L'alcool nous donne aussi parfois une plus haute estime de nous même. J'ai l'impression pour une fois de ne pas m'apitoyer sur mon sort, de ne pas être envahi par le doute ou même ce sentiment de peur. Ca me donne d'avantage confiance en moi, ca rebooste mon égo, même si ces effets se limiteront à quelques heures, et qu'au réveil, je redeviendrais Elisha Parker, la nana incapable de mener à bien sa vie, et en plus avec une tête horrible! L'heure n'en est pas là, je suis d'humeur festive, et mon attitude délurée le montre clairement. Je plais, je ris, je danse, c'est tout ce dont j'avais besoin ce soir. Je m'amuse cependant un peu trop puisque je semble inquiéter la serveuse. Elle doit certainement percevoir iun danger que je suis incapable de détecter. Je ne vois pas ce qui pourrait être soudainement dramatique, à part qu'on me kidnappe pour me violer ou encore une chute qui entrainerait une blessure sans conséquent. Quoiqu'il en soit, la récréation semble terminée. L'agent Mayer est venu mettre fin à mon spectacle. Je suis extrêmement ravi de voir que malgré notre séparation, il garde toujours un oeil sur moi. C'est vrai, nos rapports sont compliqués....non...DÉFINITIVEMENT compliqué, mais malgré tout ce que je peux lui faire vivre, je vois qu'il est toujours à mes côtés. Ce qui prouve une fois de plus qu'il mérite bien mieux que le déchet que je suis devenue depuis notre rupture. Je joue un peu les gamines en tentant de slalomer à travers les verres, mais je sais surtout que James Mayer arrive toujours à ses fins quand il veut quelque chose, et j'ai bien peur que ca ne suffira pas pour lui échapper, il me raccompagnera, que je veuille ou non. Je cherche donc à le convaincre de rester pour profiter avec moi. Il a besoin lui aussi de faire la fête et de se détendre, même si pour ça j'utilise une arme normalement interdite entre deux ex comme nous : La séduction. Mes mains tentent de le déshabiller et surtout de le faire rire, afin qu'il suive mon délire et qu'il passe un moment mémorable sur ce bar. Mais il résiste, à ma grande déception. Je détourne un instant l'attention alors qu'il échange avec un homme. Je ne sais pas si c'est volontaire de ma part ou non, j'estime peut être que c'est l'occasion pour moi pour tenter de m’échapper une fois de plus pendant que Mayer échange avec un de mes admirateurs d'un soir. Je vois cependant sur le visage de James une émotion qui ne m'est pas si inconnu. Il ne doit clairement pas apprécier de voir un mec tentait de me garder sur ce comptoir. La pause fût de courte durée, je sens mon corps basculer sans que je m'y attende. J'ai l'impression que l'envie de vomir fait d'ailleurs son apparition, me menaçant d'un moment à l'autre. Voilà la raison pour laquelle je cherche à me débattre. Mais même si j'ai l'impression d'avoir une force surhumaine, James ne bouge pas d'un pouce, ce qui provoque chez moi un rire insensé et incontrôlable. Je me frotte donc le visage, espérant que je parviendrais à me contenir et que ces nausées ne seront bientôt qu'un lointain souvenir. L'air frais se fait sentir, je ne parviens pas a savoir si ca aggrave mon état ou non. Il me dépose finalement par terre, alors que ses mains viennent maintenir mes épaules, s'assurant que je suis apte à tenir debout seule. Et je souris en constatant que cette rue tangue affreusement.« J’ai cru constater oui » Je laisse échapper un rire et reprends comme une gamine de 15 ans. "Et t'as vu comment ils regardaiiiiient tous!? On aurait dis qu'ils avaient tous envie de venir danser avec moi" confiais dans un murmure qui finalement n'en était pas un étant donné ma voix persistante. Il laisse échapper un rire que je ne qualifierai pas de moquerie mais juste de confirmation à mes propos, j'étais clairement au top.« Oui très bien… Enfin un peu dangereux quand même ...Tu aurais pu finir aux urgences… Vas expliquer que tu es tombé d’un comptoir. » Je fronce les sourcils, comme s'il venait de tenir des propos incohérent soudainement. "Naaaaan, mon podium!"rectifiais-je sans plus attendre en levant le doigt.« Mais t’étais très sexy c’est vrai. » Je remonte les épaules en me mordillant la lèvre, souriant triomphante. C'est exactement ce que je me disais, mais le fait que quelqu'un de si clairvoyant que James le confirme me conforte dans cette idée. Je continue cependant de vanter mes exploits auprès de cet homme qui aura toujours une place particulière pour moi.« Et que dirais-tu que je te porte jusqu’à la voiture… Histoire que tu sois encore la reine hein ! » Je fais mine de réfléchir mais cette réflexion est interrompue alors que la décision semble être déjà prise. Mon corps se relâche cette fois sur le sien, je ne cherche pas à me débattre mais à profiter de cette inactivité, j'ai bien trop donné ce soir, j'ai besoin de repos. Puis ca me permet de pouvoir profiter de cette odeur qu'il dégage et qui m'est si familière. Je me retrouve rapidement sur le siège côté passager et ferme les yeux un instant alors qu'il fait le tour de la voiture. Je pose brusquement ma main sur sa torse, réalisant quelque chose d'horrible. "T'as oublié Logan dans le bar!" ”

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C’est drôle de se retrouver dans ce bar… Enfin drôle non pas vraiment surtout la raison pour laquelle je suis là. Elisha, complètement pompette. En arrivant je découvre le show qu’elle offre aux hommes autour d’elle. En voyant cette scène j’aurai pu fuir en pensant qu’en fait elle n’a pas besoin de moi, qu’elle va bien et que son amie c’est trompé sur la personne qui devait la raccompagner ce soir. Ce n’est certainement pas moi qu’elle veut voir je pense. Mais je connais cette dernière, je sais que c’est bien se faire voir, pour s’amuser, pour cacher quelque chose de bien plus sérieux qu’une simple cuite. Ce n’est pas compliqué de voir que ce n’est qu’une apparence et que le vrai problème est bien plus profond, bien plus difficile à cerner, mais pas pour moi. C’est pour cette raison que je suis encore là à essayer de la faire descendre de ce comptoir afin qu’elle évite une chute idiote qui la mènerait tout droit aux urgences. Si je reste ce n’est clairement pas pour la regarder se faire draguer par tous les mecs à ses pieds, ça non, je préfère m’éviter cette torture, alors si je reste c’est que ce soit moi qui soit celui qui la ramène chez elle ce soir.  Moi dans ce bar, il est hors de question qu’un autre se charge de cette chance. Même si la vie à décider encore une fois de nous mettre des bâtons dans les roues afin de nous empêcher d’être ensemble, je reste là pour elle, et ça, ça ne changera jamais. Je l’ai aimé si fort et je l’aime encore si fort que je ne parviens pas à l’oublier, à passer à autre chose. C’est encore trop difficile, j’ai beau me plonger dans le travail pour éviter de penser aux belles choses qu’on aurait pu faire ensemble, je n’arrive pas à passer outre le fait que nous aurions du pouvoir les vivre. Alors même si ça me tord le cœur de la voir dans cet état, de voir qu’elle profite de la vie sans se poser de questions, je suis là. Là pour elle car le peu de moment passer à ces côtés est précieux à mes yeux. Alors je sais que demain elle ne s’en souviendra certainement plus vu la dose de liquide qu’elle a ingéré, mais peu m’importe, moi je m’en souviendrais.
Après plusieurs tentatives et une bagarre évitée et une tentative de déshabillage, j’arrive à faire descendre la jeune femme de sa piste de danse. Elle tente de se débattre mais rien n’y fait je ne changerais pas d’avis. Cette fois ci la fête est terminée pour elle. J’aurai aimé pouvoir profiter avec elle mais j’ai bien peur que ça n’arrangera pas nos rapports actuels. D’ailleurs quels sont réellement nos rapports actuels ? Que sommes-nous aujourd’hui ? Depuis notre dernière rencontre nous n’avons pas chercher à nous recontacter… Est-ce par peur de voir la réalité en face ? Je ne sais pas vraiment. J’ai eu envie miles fois de la voir ou de lui envoyer un message mais finalement la raison avait pris le dessus sur ce que voulait vraiment mon cœur. C’était certainement la meilleure solution pour nous deux. C’est ce que je m’efforce de croire parce que pour moi c’était une torture de ne pas avoir de nouvelle de cette femme pendant plusieurs jours ou même semaine. Nous arrivons avec quelques minutes à sortir de ce bar nous laissant l’opportunité de sentir l’air frais s’abattre sur nous. J’ose espérer que cette fraicheur va lui remettre un peu les idées en place alors que je la remets debout face à moi. Il est facilement remarquable qu’elle a du mal à tenir droite. Je me charge donc de faire attention à ce qu’elle ne tombe pas. Avec ce rapprochement nous partageons un rire ensemble. Ça m’avait manqué, incroyablement manqué. Son sourire, son rire sont comme des bouffés d’oxygène que j’avais besoin, me redonnait un coup de fouet surprenant. Elle se vente sans cesse de ses exploits de ce soir. Je suis en quelque sorte obligé d’approuvé que son spectacle était très très sexy. J’ai ai d’ailleurs profité quelque instants avant de me rappeler à l’ordre pour ne pas céder à la tentation et au charme qu’elle dégage. << Et t’as vu comment ils regardaaiiiient tous !? On aurait dit qu’ils avaient tous envie de venir danser avec moi >> Je ne peux m’empêcher de rire face à ce comportement. « Oui j’ai vu, j’ai regardé aussi… un peu. » confiais-je. « Je pense qu’ils avaient surtout tous envie de te raccompagner oui. » dis-je avant d’ajouter que ça aurait pu mal finir. << Naaan, mon podium ! >> Une fois de plus je ne peux retenir un rire mi moqueur mi attendris. « Oui ton podium si tu veux. » Trêve de plaisanterie, il est temps de quitter les lieux et vu son état il est préférable que je la porte pour rejoindre ma voiture. J’aime me prendre pour le sauveur et le prince charmant en portant Elisha tel une princesse. Je savoure chaque seconde de ce rapprochement. Même si elle dégage une odeur d’alcool plus qu’une odeur attirante, le fait d’avoir son corps si proche du mien me fait tellement de bien. Une fois Elisha déposé dans la voiture, je contourne cette dernière l’observant à travers la vitre pour prendre place au volant. La jeune femme à l’air d’être exténué par ces exploits de ce soir. Je pensais qu’elle s’était déjà endormie jusqu’à ce qu’elle se précipite pour plaquer sa main contre moi << T’as oublié Logan dans le bar ! >> J’éclate de rire soudainement. « Je suis touché que tu te souviennes du prénom de mon fils mais je crains qu’il n’aurait pas apprécié ton spectacle lui. » lui dis-je doucement. « C’est gentil de t’en inquiété mais il n’est pas dans ce bar mais chez ma sœur. » ajoutais-je à la conversation. Je claque brusquement mes mains l’une contre l’autre « Bon je te ramène dans ton château ma reine ! » lâchais-je alors que ma main vient se glisser sur la cuisse doucement en souriant. Je me plonge un instant dans ses grands yeux avant de me réveiller en secouant la tête nerveusement et me concentre alors sur la route. Je ne tarde pas à démarrer la voiture, je m’exerce à faire les quelques contrôles avant de rouler en direction de sa demeure.

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mardi 4 octobre, 23h47 ” On ne peut pas dire que me retrouver dans cet état soit quelque chose de "normal", et bien heureusement d'ailleurs! Même si je n'ai pas toujours la bonne attitude, il va de soi que je tâche toujours de me montrer responsable. Je suis arrivée à un âge ou malheureusement j'ai décidé de prendre ma vie en main, et me conduire en tant qu'adulte implique un minimum de responsabilité. Cependant, ce soir échappe à la règle encore plus qu'à l'habitude. Je vais pas dire que je suis ingérable, je ne suis pas au point de me retrouver dans une ruelle sombre à partager de la drogue avec un mec qui en profiterait pendant ce temps pour me tripoter. J'ai juste le cœur à la fête, et que ca fait du bien d'abandonner tous ces problèmes et de ne penser à rien qu'à cette envie de m'amuser. J'ai l'impression de retrouver mes jeunes années (bon d'accord, je ne suis pas si vieille) et en plus de ça, je fais ca dans un cadre qui inspire la confiance. Ce bar c'est un peu comme un deuxième chez moi, c'est certainement la raison pour laquelle mes extras d'un soir sont un peu plus facile à pratiquer. Même si malheureusement ca pourrait me coûter ma place...ou au contraire m'offrir une belle promotion si j'accepte de distraire les mâles de cette salle comme ça de façon régulière. Ce que je n'avais pas prévu, c'est l'arrivée de James sur les lieux. Je suis dans tellement déconnecté de ce qui m'entoure que ne me vient pas à l'esprit l'idée qu'il ait pu être mis au courant de mes exploits de danseuse. Peut être était t-il là tout simplement parce que je lui manque, au dépit de tout ce que je peux lui faire subir. Et quel sentiment rassurant et agréable, alors oui, je préfère croire en cette hypothèse puisque j'ai décidé d'être positive ce soir. L'ennui, c'est que même cette idée se dissout rapidement alors qu'il cherche à tout prix à me ramener à bon port vivante. Je tente de lui échapper, même si pour ça, je dois slalomer entre les verres sur le comptoir. Si je reste subtile dans cette fuite improvisé, James ne tarde pas à employer les grands moyens, laissant la parole de côté pour en préférer les actes. Je me retrouve tête vers le bas, les pieds dans le vide à tenter de l'en dissuader. Trop tard, je me retrouve dehors et ma rancune a été rapidement oublié alors que mes pieds reposent de nouveau sur le sol. C'est le moment de parler de mon show de la soirée, et j'espère de tout court convaincre James que je suis réellement douée pour ça, même s'il n'a pas trop eu l'occasion de le constater plus longuement au vue de l'engouement qu'il y avait autour de moi. Je sais que James n'est pas forcément la meilleure personne pour venter cette forme d'irresponsabilité dont j'ai fais preuve. Je suis cependant ravie de voir qu'il est réceptif et ne peut s'empêcher de sourire en écoutant mes propos, preuve qu'il a dû s'amuser lui aussi dans tout ça. « Oui j’ai vu, j’ai regardé aussi… un peu. » Je souris plus largement, abordant un faux air surpris attendris face à cette révélation. "C'est vrai?" Je m'en étais douté, mais l'entendre c'est encore plus agréable.« Je pense qu’ils avaient surtout tous envie de te raccompagner oui. » Je grimace, comme si cette idée me semblait pas vraiment possible, bien sûr que non, tout le monde sait que nous vivons dans le monde des bisounours dans lequel tout le monde nous respecte et désire notre bien. Quoiqu'il en soit, la récréation est finie! James me porte jusqu'à la voiture afin de me raccompagner chez moi. Je ne veux pas me plaindre du peu d'effort que j'ai à fournir, c'est a dire m'accrocher à son cou, puisque si j'étais dans une forme olympique il y a quelques secondes, il semblerait que je sois désormais dans la seconde phase qui s'appelle la fatigue. Je prends place côté conducteur, et mon regard se perd sur le tableau de bord en attendant que James vient à son tour d'installer. Une idée me vient cependant à l'esprit : Logan! Si James est venu me voir, c'est qu'il avait sa soirée de libre, et s'il avait sa soirée de libre, il avait surtout Logan à garder, ca semblait logique. James éclate de rire alors que je le regarde perplexe. Comment pouvait t-il rire alors que son enfant qui n'était pas plus haut que deux pommes se trouvait dans ce lieu réservé pour le coup aux adultes.« Je suis touché que tu te souviennes du prénom de mon fils mais je crains qu’il n’aurait pas apprécié ton spectacle lui. » Je fronce les sourcils, faussement outré par une telle hypothèse. "Tout le monde aurait apprécié mon spectacle!" rectifiais-je.« C’est gentil de t’en inquiété mais il n’est pas dans ce bar mais chez ma sœur. » Je fronce les sourcils, comme si ca demandait une grande réflexion et comprends finalement "Oh, tu avais donc ta soirée pour toi seul, et tu as eu envie de venir me voir."lançais-je avant qu'un fin sourire ne vienne illuminer mon visage angélique.« Bon je te ramène dans ton château ma reine ! » Je penche la tête en arrière pour boire ses paroles, satisfaite. Cet état d'ivresse est tellement parfait que je devrais être sous perfusion de Vodka tous les jours! Je sens sa main venir se placer sur ma cuisse, mais n'y accorde pas plus d'importance que ça. On peut pas dire que je sois très réceptive face aux détails ce soir. Arrivés devant chez moi, nous sortons de la voiture, James est forcé de constater que la rapidité ne fait pas parti de mon vocabulaire ce soir. Et à priori, l'équilibre non plus puisque je dois me tenir à la voiture pour la contourner. Nous nous retrouvant devant la porte d'entrée de mon appartement, et je suis complètement absorbé par mon sac qui est censé contenir les clés de cette dernière. Ouais, normalement.... Je passe une main dans les cheveux qui gène ma fouille minutieuse. "J'ai pas mes clés..." J'aimerai pouvoir plaisanter sur le sujet mais ca semble évident ”

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Je ne sais pas ce qu’il me fait le plus plaisir dans cette histoire. Le fait d’avoir été la seule option pour raisonné Elisha ou le fait de la voir enfin depuis des semaines. Dans les deux cas, les deux choix me conviennent, en même temps l’un ne va pas s’en l’autre. Suis-je vraiment la seule personne à contacter ? Non pas que ça ne me fasse pas plaisir d’être là, mais son amie Sarah doit bien être au courant de nos rapports on ne peut plus compliqués et pourtant… Pourtant je suis là. J’aurai très bien pu ne pas accepter après tout, je ne suis plus son petit ami, rien ne m’oblige à prendre soin d’elle. Certes, mais je ne peux faire autrement. Je suis attiré comme un aimant, je ne peux pas me voiler la face plus longtemps en me disant que tout va bien, qu’elle ne me manque pas, que la plage est tournée. Tout ça c’est faux. J’ai lutté pendant des semaines pour ne pas lui passer un coup de fil ou de ne pas passer la voir tout simplement pour éclaircir la situation, mais là je ne peux plus me battre contre mes sentiments. C’est l’une des raisons pour laquelle je suis là, l’autre est que cette femme si précieuse à mes yeux est en quelque sorte en danger enfin assez pour que ça inquiète son amie. Je me bats un peu contre sa volonté de vouloir rester à se trémousser sur le bar, mais je suis plus têtu qu’elle ce soir. En réalité, elle ne peut pas rivaliser à mes bras quand je l’attrape et c’est sous les yeux dévastés deux jeunes hommes affamés que nous quittons la salle. Je ne peux qu’arborer un sourire de vainqueur, c’est tout de même toi qui part avec la plus belle femme de la soirée. Bon ok, je triche un peu vu que je ne lui laisse pas le choix mais il faut avouer que cette dernière ne se débat pas vraiment. Peut-être est-elle contente de repartir avec moi finalement ? N’est-ce pas une supercherie finalement pour m’attirer dans ses filets ?  Quoi qu’il en soit, cette journée fini bien mieux qu’elle n’avait commencer car je suis auprès de celle dont j’ai toujours voulu être.
Arrivés à l’extérieur, j’écoute attentivement ces paroles, un brin moqueur mais un brin attendri. A tel point que je lui avoue avoir moi aussi observer son spectacle le temps d’une minute. << C’est vrai ? >> J’hausse les épaules timidement alors que je lui souris. « Bien sûr que c’est vrai. Je ne peux pas faire autrement que de te regarder quand tu es dans les parages, tu le sais bien. » lui confiais-je alors que ma main vient se poser rapidement sur sa joue avant de revenir se placer sur son épaule pour éviter une chute.  Même si je sais que tous ne sont pas comme ça, ce soir, j’ai le sentiment que tous ces hommes présents n’avaient qu’une seule idée en tête et je crains que ce ne soit pas la plus charmante et romantique qu’il soit, et je lui fais savoir indirectement. Donc raison de plus pour que ce soit moi qui la raccompagne chez elle. D’une, je ne chercherai pas à profiter d’elle et de deux, je la connais et je sais comment elle fonctionne et pour finir je me sentirai bien plus rassurer une fois qu’elle sera au fond de son lit. Aussitôt pensé, aussitôt fait, je porte la demoiselle jusqu’à la voiture en profitant pour humer l’odeur de ces cheveux qui eux ne sont pas imbibés d’alcool. Ses bras autour de mon cou et sa tête poser contre moi… Je ne peux exprimer le bien que cela me procure à cet instant précis. J’en avais tant besoin. Nous partageons une discussion qui aurait pu être très sérieuse si l’alcool n’avait pas été au rendez-vous, mais étant donné que ce n’est pas le cas, cette dernière est on ne peut plus drôle. Logan fait son apparition dans l’esprit de la jeune femme. Cette petite attention aurait pu être si touchante mais là sur le coup, elle est absolument hilarante.  << Tout le monde aurait apprécié mon spectacle ! >> Je ris une nouvelle fois. « Oui certainement, il a du sang Mayer, il ne peut qu’aimer c’est vrai ! » lui confirmais-je avant de lui avouer que mon fils était en réalité chez Aloysia plutôt que dans le bar où nous nous trouvions quelques minutes auparavant. << Oh, tu avais donc ta soirée pour toi seul, et tu as eu envie de venir me voir. >> Je souris brièvement en plongeant mon regard dans le sien qui reste plutôt évasif. « Oui c’est exactement ça. Tu me manquais. » lui dis-je. Même si la raison pour laquelle j’étais venue n’était pas la bonne, il n’en restait pas moins qu’elle me manquait énormément. Avant que la conversation ne tourne dans le mélodrame, il est temps de prendre la route, c’est pourquoi je lui suggère de retrouver son propre château. Le chemin se fait dans le calme, à croire que l’alcool lui fait défaut à présent. La fatigue montre le bout de son nez.
Je gare enfin la voiture sur le bord de la route, juste devant chez elle, histoire qu’elle n’ait pas beaucoup de marche pour arriver à sa porte, mais apparemment c’est déjà trop quand on voit la dégaine elle a pour marcher. C’est très drôle. Ça donne un côté de légèreté à nos « retrouvailles ». Ça évite les discours et les longues discussions. Ma bonne action se termine presque. Elle est arrivé à bon port et je crains de ne pas avoir ma place dans son appartement désormais.  SAUF si la vie en décidait autrement. Parfois le destin a du bon… Il va me permettre de passer un peu plus de temps avec la belle. << J’ai pas mes clés… >> Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer à ce moment précis mais j’opte pour la joie et laisse donc un rictus sortir de ma bouche. « Fallait le dire si tu voulais venir chez moi. T’as pas besoin d’excuses hein. » lâchais-je pour la taquiner. Bien sûr ce n’était pas très drôle d’avoir perdu ces clés, mais je pense surtout que son amie Sarah lui avait confisqué en lui prenant ses clés de voiture. Il n’y avait rien d’inquiétant là toute suite. Alors oui peut-être que j’aurai pu proposer de la ramener au bar pour les récupérer mais non je n’en avais pas envie. Je joue les égoïstes ce soir pour la garder près de moi encore un peu. Je souris alors tendrement et tend ma main à la jeune femme qui opte pour une moue des plus adorables. « Tu viens ? » demandais-je doucement.

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mardi 4 octobre, 23h47 ” James devait certainement s'attendre à tout sauf à ça en débarquant dans le bar. Je ne vais pas dire que ce soit si étonnant, ou encore qu'il n'y ait jamais eu le droit de m'apercevoir dans cet état, disons que ça remonte maintenant à plusieurs années et qu'à mon "âge", avec le train de vie que j'avais, les problèmes, personne n'aurait pu croire que je me détendrais à ce point. Mais je ne regrette pas! Même si demain je n'aurai certainement pas le même discours, je n'avais pas ris autant depuis bien longtemps, et nul doute que l'alcool y soit pour quelque chose. Puis j'avais aussi l'impression de tenir plutôt bien après tous les verres que je m'étais enfilée, je me voyais juste comme une femme un peu pompette, mais je suppose qu'on a tendance à dédramatiser les choses et à sous estimé le pouvoir que ce liquide peut avoir sur notre personne. Encore heureux, même si je suis du genre à ne pas avoir trop de limite en général, me retrouver sur un bar à danser est loin de faire partie de mes habitudes, surtout en sachant que ça pourrait me coûter ma place en tant que barmaid, seule chose qui me reste désormais. L'heure n'est cependant pas à la réflexion, et malgré la bonne volonté de James à tenter de me faire descendre de là, je fais clairement des miennes. Je veux juste prolonger ce moment d'euphorie et de liberté, même si ca inclus devoir supporter des regards plus pervers que fanatique face à moi, je n'en tiens pas compte, dans ma version des choses, ces hommes sont juste en admiration devant moi, et ils ne me feraient rien de mal, pas même du rentre dedans si je venais à faire savoir que je n'étais pas intéressé. Je n'aurai pas l'occasion d'y faire face de toute façon puisque James a prit les devants pour m'emmener dehors afin de me raccompagner.

« Bien sûr que c’est vrai. Je ne peux pas faire autrement que de te regarder quand tu es dans les parages, tu le sais bien. » Mon regard se perd un instant dans le sien alors que je plisse les yeux. Je m'attendais à tout à ca, après tout ce qu'on avait vécu, la logique des choses aurait voulu qu'il m'envoie balader sans me faire des compliments, on ne peut pas dire que je mérite autant de sympathie de sa part." Mais je pensais que cette donne avait changé avec tout ce..." mon genoux fléchis m'empêchant de finir ma phrase, ce qui n'est pas plus mal. je ne suis certainement pas en état pour avoir une discussion avec lui maintenant. Comme on dit, l'alcool fait parler, mais si l'alcool peut parfois nous faire avouer la vérité, il est loin de rendre nos propos toujours justes et condensés de nuances. Je me retrouve rapidement - grâce à lui- à bord de son véhicule. Ce calme me projette dans une toute autre ambiance et je finis par me calmer un instant avant qu'une idée me vienne à l'esprit. Je le vois éclater de rire et lui fais des gros yeux, comme pour réprimander ce manque d'esprit alors que je lui annonce que son fils se trouve parmi la foule mais je suis rapidement mise à la page. Il ne l'accompagnait pas. Voilà qui me rassure et me permet de m'allonger de nouveau de tout mon long le long du dossier.« Oui certainement, il a du sang Mayer, il ne peut qu’aimer c’est vrai ! » je fais mine de réfléchir et rectifie, amusée. "J'suis pas vraiment sûr que ca aurait été du goût d'Aloysia!" Un rire s'échappe de ma bouche sans que je puisse le contenir. Si mes rapports avec Aloysia n'ont pas toujours été au beau fixe, la rupture que j'ai dû provoqué avec son frère a dû certainement redorer cette image de garce qu'elle avait de moi. En gros, elle doit me détester de nouveau!.« Oui c’est exactement ça. Tu me manquais. » Je souris victorieuse face à ses mots. C'est exactement ce que je voulais entendre. L'heure des retrouvailles touche cependant à sa fin alors que nous arrivons devant la porte d'entrée de mon appartement. Je prends un bien long moment à observer dans ce petit sac pour en venir à une conclusion déroutante. Je n'ai pas mes clés! C'est généralement le genre de chose qui fait paniquer, mais je parais plutôt calme face à cette nouvelle, je me contente de me pincer les lèvres, comme si j'avais simplement oublié d’éteindre une lumière en partant. « Fallait le dire si tu voulais venir chez moi. T’as pas besoin d’excuses hein. » Je le regarde et ne peux retenir un leger rire à cette remarque. "Bien sûr que non, et si j'avais voulu venir chez toi, je me serais contenter de te dire de m'y emmener tout simplement". Je n'étais pas vraiment du genre à y aller par quatre chemin en tant normal, alors imaginez un peu avec cet état d'ivresse... Venir jusqu'au pas de ma porte m'avait demandé un effort considérable, et je sais que je vais devoir encore attendre un petit peu avant de pouvoir m'affaler quelque part. Je fais une moue triste et découragé alors que James me tend la main pour m'encourager.« Tu viens ? » Je patiente quelques secondes et viens glisser ma main dans la sienne. "J'suis sûr que c'est toi qui me les ai prise pour passer du temps avec moi" lançais-je en descendant les quelques marches de façon plutôt dangereuse. ”

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On dit souvent qu’un moment, un seul peut bouleversé le court de nos vies, c’est peut-être. Et si c’était ce coup de téléphone de Sarah ? Et si c’était écrit que je devais me rendre dans ce bar concurrent pour aller à la rencontre d’Elisha ? Et si c’était mon rôle de ce soir d’être à ces côtés ? Je crois en l’avenir et en mon destin et si je devais me retrouver là maintenant, c’est que c’était écrit. J’y crois, je crois encore en nous, je ne peux faire autrement et la voir sourire comme elle le fait sur ce bar me conforte dans cette idée malgré le fait que je ne sois plus dans sa vie depuis des semaines. J’ai essayé, j’ai vraiment essayé, de toutes mes forces à passer à autre chose, à oublier en me plongeant dans le travail mais tout me rappelle quelques choses, un mot, un objet, une pièce, un moment tout me ramène à cette femme. J’ai même l’impression certains soirs alors que je suis affalé dans le canapé, entendre son rire à mes côtés ou encore sentir l’odeur de son parfum trôner dans l’appartement. Je suis accro, il n’y a pas d’autres mots pour définir ce sentiment. J’ai sans cesse enfin de lui écrire, d’aller à sa rencontre pour lui dire une dernière fois tout ce que j’ai sur le cœur, tout ce que je ressens vraiment au plus profond de moi, laisser mon cœur aller sans aucunes retenues. Mais je ne le fais pas, pour elle. Pour ne pas avoir à la perdre encore plus qu’elle ne m’échappe déjà.
Bien qu’ils soient présents en permanence dans mon esprit, ce soir c’est place à la responsabilité. Il est temps que ce show cesse pour son bien. Je le pense et apparemment son amie aussi vu l’état de panique elle était au téléphone. Je pense et je sais qu’elle est persuadée que je suis le seul à pouvoir mettre un terme à ce comportement certes agréable à regarder mais dangereux et irresponsable au vu de son job. Alors bien sûr je pourrai me fiche de tout ça et laisser la jeune femme se débrouiller avec Elisha. C’est vrai, après tout ce qu’il s’est passé entre nous, est-ce bien ma place d’être là ? Je sais pas, le destin nous le dira, mais je suis là à ses pieds afin de la faire descendre de ce comptoir avant qu’un de ces males affamé ne fasse une syncope ou ne glisse sur sa propre bave. Cela dit, ce serait très drôle mais je n’ai pas envie non plus de finir au commissariat pour faire une déposition ou encore devoir pratiquer les premiers secours sur un homme qui n’aurait pas manqué l’occasion de sauter sur Elisha. Oui ce n’est pas très professionnel… Je ne suis peut-être plus l’homme qui partage sa vie, mais je sais qu’elle est la femme qui partagera ma vie donc je ne compte pas céder ma place au premier venu. Après un combat acharné contre Elisha, je finis par gagner en lui attrapant les jambes. Elle finir sa route pour aller dehors installée sur mon épaule, tête en bas. Non pas que je voulais tenter le vomi sur ma veste mais c’était la meilleure façon pour ne pas qu’elle se débatte trop.
Une fois dehors, la jeune femme ne cesse de vanter ses exploits de ce soir. Je ne vais pas dire que ça me plais qu’elle m’explique que tous bavaient devant elle… Inutile de le préciser j’avais remarqué et pour dire vrai, moi aussi. Même si le sujet principal est plutôt léger vu les conditions dans lesquelles elle me parle, mais je tente malgré tout de glisser quelques compliments à son égard qu’elle finit par remarqué laissant planer une minutes un silence entre nous avant que sa voix ne résonne une nouvelle fois dans la vie. << Mais je pensais que cette donne avait changé avec tout ce… >> Je fléchis les genoux pour la rattraper et lui éviter une chute exceptionnelle. Changé avec tout ce qu’il s’est passé entre nous ? Oui aurait dû se passer comme ça… Mais mon cœur n’a pas envie de changer de cible… Je la trouve belle, sexy, attachante, charmante, incroyable… Je pourrais passer des heures à lui expliquer ce qui me plait chez elle mais encore une fois, tout ça reste en moi et tente de me concentrer sur son bien être ce soir. C’est pourquoi je l’accompagne à ma voiture en lui offrant une nouvelle fois mes bras mais cette fois ci avec plus de confort que précédemment. Il ne nous tarde pas à partager un moment de complicité dans le véhicule qui a été souvent témoin de notre histoire, qui a d’ailleurs été le premier à faire en sorte que nos chemins se recroisent. Logan entre dans la conversation alors que je ris à ces dires. Je ne suis pas assez irresponsable pour amener mon petit garçon dans un lieu interdit aux mineurs. << J’suis pas vraiment sûr que ça aurait été du goût d’Aloysia ! >> J’hausse les sourcils en la regardant faisant mine de réfléchir. « J’suis sûr qu’avec tout ce que tu as donné ce soir, tu aurais pu la faire changer de bord ! » répliquais-je en riant. Je crains qu’en réalité cette histoire n’aurait fait que remonter ma sœur contre Elisha. Nous n’avons pas vraiment discuté de ma séparation avec cette dernière et je ne compte pas m’étaler sur le sujet mais je reste persuadé que du coup, l’image d’Elisha n’a pas pris de la valeur à ses yeux. J’en suis d’ailleurs très triste. Je finis la conversation sur une note positive en lui avouant qu’effectivement j’étais venue à sa rencontre parce qu’elle me manquait trop. Indirectement c’est la vérité, je ne comprends même pas pourquoi je ne l’ai pas fait avant vu que l’envie était présente. Peut-être avais-je peur ? Peut-être était-ce trop près de notre dernière rencontre et qu’il aurait fallu discuter de ce qu’il c’était passé entre nous l’autre soir… Je pense que c’est évident, mais que les seules personnes ne voulant pas se l’avouer c’est nous-même.
Voilà que nous nous retrouvons devant son appartement. Je suis prêt à lui dire au revoir bien que ça me rend déjà triste. Mais la soirée risque de se prolonger pour mon plus grand bonheur alors que la jeune femme semble être paniqué de na pas avoir ses clés dans son sac. Un signe ? Il n’y a pas de doutes cette fois-ci.  Pour une fois que la vie ne nous empêche pas d’être ensemble, je ne vais pas cracher dessus. Je tente de la détendre en optant pour un brin d’humour afin de dédramatiser la situation. << Bien sûr que non, et si j’avais voulu venir chez toi, je me serais contenter de te dire de m’y emmener tout simplement. >> Je souris face à tant de franchise de sa part. Je ne le prends pas mal, bien au contraire. « Tu n’osais peut-être pas. » lâchais-je alors que je lui offre un clin d’œil. Il va de soi qu’elle va me répondre du tac au tac après ceci mais sa petite moue si adorable me fait immédiatement craquer. Comment faire autrement en même temps ? Sa main se glisse dans la mienne alors que je souris à mon tour victorieux ! << J’suis sûr que c’est toi qui me les a prises pour passer du temps avec moi ! >> Je lâche un petit rire alors que je l’aide de mon mieux pour descendre les quelques marches pour retrouver ma voiture.  « Peut-être bien que oui, peut-être bien qu’non. Mais tu ne le sauras jamais Parker. » lâchais-je alors que j’aborde un comportement enfantin tant je suis heureux de pouvoir prolonger la soirée. Mes lèvres embrassent rapidement sa main qui est dans la mienne alors que je referme la porte côté passager où elle vient de s’installer. Je ne souhaite pas être trop lourd et trop collant c’est pour cela que le voyage entre son appartement et le mien se faire dans un calme absolu, lui permettant aussi de récupérer un peu de forces pour marcher et monter quelques marches ensuite.  Je finis par glisser la clé dans la serrure et ouvre la porte lui laissant l’opportunité de voir un appartement plutôt ranger pour une fois, pas de jouets qui traînent, pas de fringues au sol. « Je ne te propose pas un verre d’alcool hein, mais est-ce que tu veux un verre d’eau ? » lui proposais-je alors. « Ou alors tu préfères aller te coucher toute suite ? Ou prendre un bain peut-être ? » lui demandais-je ensuite après avoir retiré mes chaussures et avoir ôter ma veste. « Comme tu veux… » terminais-je par dire en lui souriant tendrement. Son doux visage et ses petits yeux commençaient à montrer des signes de fatigues inévitables mais elle restait si belle tout de même à mes yeux et c’est tout ce qui importait.

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