Christian adorait volé en hélicoptère, pour lui le sentiment de liberté était bien plus important que dans un avion, et il y avait aussi la vue qui était plus imposante. Certes, l'endroit était moins confortable et en aurait fait fuir plus d'un, mais cela allait très bien avec son esprit plus rebelle. Il marcha vers la demoiselle dans l'intention de lui montrer l'endroit où il irait demain. Près de la mer, où ils risquaient bien de finir entièrement mouillé, outre que les plus beaux paysages doivent très souvent se mériter. « Tu es bien plus sage que moi apparemment, même si tu es plus jeune. » Pourtant, avec internet et quelques personnes qui travaillaient pour nous, rien de plus simple que de s'organiser quand nous voyagions, preuve qu'elle n'avait pas dû le faire bien souvent. « Je n’ai pas du tout pensé à me renseigner sur ce que nous pourrions faire … » En gentil-homme, il allait donc gérer la situation et il sourit à la toute belle demoiselle.

''- Ne t'en fait pas, tu t'amuseras éternellement avec moi, de jour comme de nuit.''

Sauf le matin, qui eux se fait pour dormir. N'est-ce pas ? Le matin on dort ? Please, bien qu'il faudrait aussi penser à se lever dès le soleil, pour profiter du lever de ce dernier qui était aussi magnifique prêt de l'océan. D'ailleurs, il regarda le lointain, mais rester debout semblait faire peur à Lily-Anne et il viendra s'installer prêt d'elle.« Tu ne veux pas t’assoir ça me rassurerait. » Par contre, il ne s'était pas attendu qu'elle dépose sa main contre lui, et ne le relâche plus. Elle semblait si tendu. Était-ce l'hélicoptère qui lui faisait peur de la sorte ? Les yeux du Watts se posèrent sur elle, doux et tendre. Il souhaitait qu'elle se confie à lui. « J’appréhende un peu … » De quoi pouvait-elle avoir peur ? Il ne comptait pas la manger toute crue. Elle n'avait pas à s'en faire pour sa vie. Peut-être a-t-elle peur d'être juger ? Il faut avouer que la voilà dans une situation fort délicate, ce qui risquait vraiment d'alimenter les magasines Peoples. « Je me demande comment ce sera … je veux dire nous deux … C’est quand même un peu bizarre tu trouves pas ? » Lui qui ne la connaissait pas, cela était moins difficile à vivre, mais d'un autre côté, si elle était amoureuse de son oncle ou d'un autre homme, oui, elle avait toute les raisons du monde de s'en faire.

''- Je ne vois pas en quoi cela est seulement bizarre pour nous deux. Plein de gens se marient par obligation, soit même que de jeune femme sont vendus à leur mari. Certaines finissent même très heureuse, je pense donc qu'il faut seulement se donner du temps et apprendre à se connaître l'un l'autre avant de s'en faire avec tout ça. Si ça fonctionne bien entre nous, alors pourquoi résister. Peut-être allons-nous vraiment tomber amoureux... pour ma part, je ferai toujours tout pour te satisfaire et si quelque chose te déplait, il suffira que tu me le dises.''

À croire que tout les Watts étaient d'une gentillesse infini, où alors il vous joue fort bien la comédie et le voilà qui viendra ajuster votre ceinture de sécurité car leur point atterrissage était juste en dessous d'eux.

''- Si tu as trop peur, tu peux me serrer la taille''

Christian avait sous-entendu que le mariage pourrait tourner vers quelque chose de bien plus sérieux. Il faut avouer qu'on ne sait jamais ce que la vie pouvait nous réserver et il n'aimait pas se mettre certaines barrières. On verra bien où la relation nous emménerai mais ne broyons pas du noir avant d'avoir même pu essayer de draguer la jeune dame. « J’ai hâte d’arriver ! Cette robe est magnifique mais je suis vraiment impatiente de l’enlever ! » Un doux sourire malicieux se glissa sur les lèvres de l'homme.

''- Et si tu le souhaites, je me ferai le plus grand plaisir du monde a t'aider à l'enlever.''

Après tout, cela avait toujours été l'obligation de l'époux de retirer la robe de mariage de sa femme. On n'allait pas blasphémer les traditions, après tout, nous étions un bon croyant. Surtout qu'il la regardait comme un lion prêt à bondir sur sa petite lionne. Pour le moment, il allait redevoir rester tranquille et soutiendra plutôt sa femme pendant les secousses de l'hélicoptère. Il ne voulait pas qu'elle se blesse  ou ait peur quand l'appareil se posa dans une dernière secousse. La porte de l'hélicoptère leur furent ouverte et il descendit le premier pour aider la dame qui avait cette robe qui l'empêchait de bien se mouvoir. Il lui offrit un tendre sourire, tout en lui faisant sentir sa force virile pendant qu'elle déposa ces petits pieds sur le sol de l'Irlande. « J’avais entendu dire que l’Irlande était un pays pluvieux, mais apparemment ce n’est pas le cas ! » On dirait plutôt qu'aujourd'hui était notre petit jour de chance, mais cela ne risquait pas de durée, dommage quand on sait que ce n'est pas aujourd'hui qu'on profiterait de la météo. Il avait certain projet qui allait sûrement les garder bien occupé à l'intérieur de cet hôtel. D'ailleurs, une limousine les attendait et Christian prit le bras de sa douce mariée pour la conduire jusqu'au véhicule. On la fit entrer en premier avant de la suivre. Lui était habitué à ce genre de lieu et visiblement Lily-Anne a déjà trouver le bar. On haussa un petit sourcil, surprit par le geste. On dirait bien que madame était très ouverte. « Tu veux du champagne ?  A notre nouvelle vie de jeunes mariés ? »Il ne pourra même pas le refuser comme la flûte lui fut offerte et presque mise dans les mains. Il rit avant de porter le petit toast avec elle.

''- À notre mariage.''

En quelques minutes, ils furent emmener vers le bâtiment puis on leur ouvrit la porte. Encore une fois, on sort le premier pour venir aider la jeune mariée à sortir. Une fois dehors, il viendra d'abord déposer un tendre baiser sur sa joue, une main descendit très lentement dans le bas du dos de Lily-Anne. Les doigts se montrèrent ferme et bien présent, sans pour autant qu'ils en soient désagréable. Ils démontraient juste leur présence. L'index dessina de petite cercle pendant qu'il la guidait vers l'entrée. Il se voulait présent et réconfortant, car il pouvait aisément comprendre que Lily-Anne pourrait se retrouver intimidé ou même perdu dans ce processus d'aller vers une chambre avec un homme qu'elle ne connaissait pas. Le mieux qu'il pouvait faire était de prendre les choses en main et la laisser décompresser ou bien stresser dans son mutisme.

Christian se présenta à l'entrée, où on viendra lui reprendre deux cartes d'hôtel et leur souhaitez les félicitations d'usage pour leur mariage. Christian les remercia, avant de prendre Lily-Anne par la taille. Aller, on doit bien soulever la mariée et l'emmener nous-même vers la chambre. D'ailleurs, il lui glissa les cartes sur le ventre avant de se diriger vers la chambre. Punaise, soulever une demoiselle de la sorte n'était pas aisé et il espérait que la chambre ne sera pas trop loin. Un peu de sueur lui apparut sur le côté des tempes, mais il n'allait pas faiblir dans cette tradition, et surtout ne pas échapper la mariée. Il aurait l'air bien fin, si cela était le cas. Par chance, il eut le temps de se rendre à la porte.

''- Accepteriez-vous de nous ouvrir madame Cooper Watts ?''

On entendit qu'elle se dépêche un peu de le faire et on entra dans la pièce. Une chambre richement décoré, tout de velours et de satin les enveloppait. Un lit a baldequin trônait dans la pièce, qui semblait valoir des milliers de dollar. Christian laissa les hommes de bagage entrée puis ressortir et de son talon, il referma la porte sur le lieu aux lumières douces et tamisés. D'ailleurs, Christian s'approcha du lit, où on leur avait laissé un doux message. Il avait sur le lit écrit Happy Wedding et avait au centre de la couette, deux magnifiques colonnes qui se faisaient face.

Christian déposa la demoiselle sur ces pieds, mais il garda le contact avec celle-ci, la collant très doucement à son torse pour venir lui murmurer prêt de l'oreille.

''- Alors, ma très chère femme, comment voulez-vous que tout se déroule ce soir ? Dois-je bien me comporter ou souhaitez-vous que je m'adonne à mes devoirs conjugales.''

On leva la main pour lui caresser les lèvres avec une douceur infinie. Il ne voulait pas la forcer à quoi que ce soit. Après tout, peut-être n'arrivait-elle qu'à le voir que comme le neveu de son oncle et non pas comme son époux et mari. Nous allions lui laisser tout le temps dont elle aurait besoin.


Le lit : http://luxiabooking.com/uploads/luxiabooking-offre-lune-de-miel-dans-un-hotel-luxe-maroc0.jpg