(#)Sujet: I only call you when it's half past five | Sam 15 Oct - 5:54
I only call you when it's half past five
ft. Clarke Anderson & Clyde R. Van Acker
//OMG Dylan Rieder vient de mourir?!! O_o//
C'était jeudi soir et j'avais décidé d'appeler Clyde pour avoir de ses nouvelles. Ça faisait assez longtemps que nous ne nous étions pas vu, et mon ami proposa d'aller au bar. Il savait bien que je ne pouvais pas dire non à cela! C'était dans nos habitudes de traîner jusqu'aux petites heures du matin dans les différents bar de Miami. Puisqu'il était déjà 23h00, je me préparai rapidement pour aller rejoindre Clyde à la brasserie de la plage. C'était assez relax comme endroit, et c'était donc parfait pour discuter et boire. De là, nous pourrions décider si nous voulions aller ailleurs par la suite.
Pour me rendre jusqu'à la plage, je pris l'autobus, puisque je n'avais pas vraiment d'autres choix. Je n'avais pas le budget pour prendre des taxis constamment, et puis je n'avais pas de voiture. Les joies d'une petite étudiante! C'était dans ce genre de situation qu'on pouvait remarquer la différence d'âge entre Clyde et moi. Ou bien, il était rendu plus loin dans la vie, et plus mature surtout. Moi disons que sur la gestion de mon argent, j'avais encore pas mal de chemin à faire. Bref.
Mon trajet ne prit que 20 minutes heureusement, et lorsque j'arrivai à la brasserie, je me dirigeai directement vers le bar pour me commander une bière. J'écrivis un sms à Clyde pour lui dire que j'étais arrivée et que je l'attendais au bar. À peine une minute plus tard, il arriva à mes côtés et je me retournai lorsqu'il dit mon nom. Tout de suite, je me lançai dans ses bras pour l'enlacer. Super enthousiaste, à la façon d'une petite fille qui vient de recevoir un cadeau. Et oui, j'étais très expressive, et parfois un peu trop intense. Il fallait vivre avec!
- Tu m'as manqué!! T'étais où? Tu hivernais?
Je ris légèrement, puis repris ma place sur mon tabouret. Le videur de la brasserie s'approcha alors de moi, pour me demander mes cartes, pour s'assurer que j'étais majeure. Il ne m'avait rien demandé lorsque j'étais entrée, mais voilà que je n'avais pas passée inaperçue avec mes petits cris enthousiastes de gamine. Zut, je n'avais pas été trop discrète. Mais bon, maintenant je n'avais plus besoin de sortir de fausses cartes, j'étais enfin majeure. Et puis je travaillais moi-même dans un bar. Le videur fut satisfait de mes cartes et alla plus loin. Je regardai Clyde avec un sourire en coin.
- Je t'interdis de rire. Je sais bien que j'ai l'air jeune bon!
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(#)Sujet: Re: I only call you when it's half past five | Sam 29 Oct - 10:50
L'amitié demande beaucoup d'efforts, elle exige surtout de savoir offrir ce que l'on a de plus cher dans la vie : du temps.
Installé sur ton pc, tu recherchais encore un poste. Il était temps de te bouger le cul et de te trouver un job convenable, tu ne pouvais pas passer ta vie à dealer comme tu le faisais depuis des années. Et puis, avec cette agression avec Siobhän, tu ne pouvais pas te permettre de continuer là dedans, Savannah avait tellement eu peur pour toi, que tu voulais essayer de faire des efforts, ne serait-ce que pour elle dans un premier temps, car depuis ton agression, elle était un peu sur le qui-vive, elle t'appelait très souvent, de crainte qu'il ne t'arrive une nouvelle fois quelque chose. De ton côté, tu avais un peu plus de mal à sortir désormais, non pas que tu avais peur, mais la plaie était encore bien fraîche, et dans l'hypothèse où des gars te tomberaient dessus, tu ne serais pas en mesure de te défendre comme il faudrait, donc tu te contentais de moins sortir, notamment le soir, car c'est comme ça que tu t'étais fais agresser par ces hommes là. Alors que tu étais perdu dans tes recherches, ton portable se mit à sonner, et "Minus" était affiché sur ton tel. Oui, c'est ainsi que tu surnommée Clarke, car elle était plus jeune que toi, et faisait plus petite fille que toi. C'était purement affectif, bien entendu. Lorsque tu décrochais, sa voix te fis décrocher un sourire. Elle était toujours enthousiaste et pleine de vie. Au bout d'une bonne quinzaine de minutes au téléphone, tu lui proposais d'aller boire un verre au bar histoire de vous retrouver un peu. Clarke, c'était la jeune fille que t'avais rencontré lors d'une soirée, comme elle faisait petite fille, des mecs s'étaient un peu mit à la faire chier, mais très vite, tu l'avais pris sous ton aile en la faisant passer pour ta petite soeur, c'est d'ailleurs, ainsi que tu la considérais. T'étais plutôt protecteur envers ce petit bout de femme. Par chance, elle acceptait, et toi, ça te permettais de faire une petite pause dans tes recherches, et de te reposer un peu la tête. Ceci dit, étant vêtu d'un simple bas de jogging, tu te changeais afin d'être plus convenable tout de même, connaissant la jeune fille, puis tu quittais ton appart' sur le dos de ton skate. Ah ton skate, tu ne t'en séparais jamais, c'était beaucoup plus économique mais également écologique qu'une voiture, c'est pourquoi, dès que tu pouvais t'en servir pour te rendre d'un point A à un point B tu le faisais. Tu mis une bonne trentaine de minutes avant d'arriver au bar, il faut dire qu'en skate ça mettait plus de temps, mais selon toi, c'était tellement plus agréable, puis ce qu'il faut dire, c'est que sur le chemin, tu avais rapidement fait une petite escale sur au skate parc histoire de faire deux-trois figures, ah ça c'était ton passe-temps favoris, bon tu n'avais pas non plus fais des figures de fous vis à vis de ta blessure, mais suffisamment pour te faire plaisir. Arriver devant le bar, tu t'arrêtais net puis appuyais sur l'une des extrémités du skate pour que l'autre extrémités te reviennent dans la main. Après ça, tu entrais enfin à l'intérieur, lisant le message que ton amie t'avais envoyé quelques minutes auparavant. Balayant la pièce du regard, ce dernier finit par se poser sur Clarke, tu t'approchais alors d'elle. Mlle Anderson, lâchais-tu d'un air amusé, tandis qu'elle se retournait se jetant dans tes bras. Du grand Clarke! t'exclamais-tu de plus belle en la serrant dans tes bras, avant de te détacher d'elle pour prendre place à ses côtés, en t'amusant à tapoter le bout de tes doigts sur le comptoir. Tu avais pris soin de plaquer ta planche de skate contre le bar à tes pieds pour être sûr que l'on ne te la chipe pas. Tu m'as pris pour un ours pour hiberner ou quoi ? demandais-tu en riant légèrement, avant de reprendre. J'ai eu quelques petits soucis, mais tout est rentré dans l'ordre, répondis-tu à propos de l'incident qu'il s'était passé avec Siobhän. Et toi, comment vas-tu alors ?lui demandais-tu ensuite, tandis qu'un serveur s'approchait de vous pour prendre ta commande, lorsqu'il constatait une bière devant Clarke, il ne put se retenir de lui demander sa carte d'identité afin qu'elle prouve sa majorité et donc le fait de pouvoir consommer de l'alcool légalement. Elle te lançait un regard qui te fis rire. Petit bébé vas! t'exclamais-tu sans pouvoir te retenir de rire de plus belle. Tu n'étais pas à l'abri d'une tape la connaissant, mais il faut dire que au début tu t'étais montré discret de part ce mince sourire sur les lèvres, en revanche, c'est sa réaction qui t'avais amusé. Ca va elle est majeure, puis façon, c'est moi qui la ramène donc elle risque rien, assurais-tu au serveur que tu connaissais de part le fait que tu venais très fréquemment ici, donc tu commençais à bien connaître le personnel. Pour moi ça sera une bière aussi guy ! Tu te tournais ensuite vers la jeune fille toujours aussi amusé. Bon tu me racontes quoi alors ? lâchais-tu à l'attention de cette dernière.
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(#)Sujet: Re: I only call you when it's half past five | Lun 7 Nov - 21:31
I only call you when it's half past five
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Clyde me mentionna qu'il avait eu quelques problèmes, mais que maintenant ça allait. Ça me rendait un peu inquiète du coup. Dans quel genre de situation s'était-il retrouvé? Après tout, je le connaissais, et je savais que parfois, les choses pouvaient dérailler rapidement. C'était la même chose de mon côté en fait. Sauf que je n'étais pas dealeuse, alors je prenais tout de même moins de risques que lui dans une journée normale. J'allais répondre à mon ami, mais on me demanda alors de prouver ma majorité. Au moins, cette fois j'étais majeure pour de vrai. - Petit bébé vas! ...Ça va elle est majeure, puis façon, c'est moi qui la ramène donc elle risque rien, affirma Clyde au serveur. Pour moi ça sera une bière aussi guy !
J'eus un petit sourire en coin, mais je restais perplexe. Il allait me ramener comment? Sur son skate? Bon, il avait sûrement dit cela simplement pour rassurer le serveur. Je n'avais pas nécessairement besoin de son aide pour retourner chez moi, mais Clyde avait l'habitude d'être plutôt protecteur envers moi. Je blâmais cela sur notre différence d'âge, mais aussi sur nos personnalités si différentes l'une de l'autre. Il avait un caractère beaucoup plus posé que moi. Il était "l'adulte" dans la relation. C'était assez drôle en fait. Surtout que, vu son mode de vie, il était plutôt mal placé pour me donner des conseils. Mais je n'avais pas besoin qu'on me remette sur le droit chemin de toute façon.
- Bon tu me racontes quoi alors ?
- Il s'est passé pas mal de choses depuis la dernière fois! J'ai maintenant un emploi comme barmaid.
C'était très récent en fait, mais j'aimais déjà cela. L'entrevue avec le proprio avait été un peu étrange, mais j'avais été assez convaincante pour qu'il engage une petite jeune comme moi. Alexie n'était pas trop heureuse de mon nouveau poste, mais j'étais certaine que si je l'invitais à venir me voir, une soirée que je travaillais, elle verrait que j'étais sérieuse. Je voulais vraiment garder cet emploi, car je ne me voyais pas du tout vendre des vêtements dans une boutique, ou faire quelque chose de genre. Ce n'était pas pour moi! Je n'avais tout simplement pas la patience. - Et puis ma soeur a déménagé, alors je dois me trouver un appartement. C'est assez difficile, vu mon maigre budget!
Il y avait aussi le fait que j'avais attendu à la dernière minute pour commencer à chercher. En même temps, sans emploi je n'aurais pas pu déménagé, alors je trouvais que j'avais bien fait d'attendre un peu. Pour l'instant, je restais chez un ami, sans payer de loyer, alors ça m'allait bien. Mais je ne pourrais rester éternellement, alors j'espérais trouver un appartement rapidement. Je crois que j'avais assez parlé de moi pour le moment. Ce que Clyde m'avait dit un peu plus tôt m'était resté en tête, et je voulais m'assurer qu'il allait bien. Après tout, j'étais là s'il avait besoin de parler.
- Et toi, ça va? Tu as eu des petits soucis? Rien de trop grave j'espère?
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(#)Sujet: Re: I only call you when it's half past five | Mer 9 Nov - 21:43
L'amitié demande beaucoup d'efforts, elle exige surtout de savoir offrir ce que l'on a de plus cher dans la vie : du temps.
Tiens, Clarke au téléphone, ça faisait un moment que tu n'avais pas eu de nouvelles d'elle, et c'est visiblement pour cette même raison qu'elle t'avait appelé histoire de prendre de tes nouvelles également. A force de discuter, elle t'avait tout simplement proposer de la rejoindre à votre lieu de rendez-vous habituel, à savoir le petit bar de la plage, un endroit que vous affectionniez tout particulièrement, parce que c'était souvent pour vous rendre ensuite sur la plage et vous incruster dans l'une des nombreuses soirées qu'il pouvait y avoir. Puisque tu la rejoignais, vous raccrochiez très rapidement, et tu prenais quand même le temps de te préparer car à vrai dire, étant chez toi devant le pc, tu n'avais à la base pas prévu de sortir, mais il n'a rien de plus mieux que les imprévus, ce sont souvent dans ces moments là que l'on passe les meilleurs moments. C'est pour cette raison que tu passais par la case salle de bain histoire de te refaire un peu la façade, puis par ta chambre pour enfiler des vêtements un peu plus potable qu'un jogging, et c'est à bord de ton skate que tu te rendais à l'endroit indiqué. Bon, tu t'étais accordé une petite escale au skate parc parce que depuis l'accident avec Siobhän, tu n'avais pas pu y retourner, car il t'était clairement pas possible de faire quoi que ce soit vis à vis de ta blessure, cependant, maintenant que ça allait mieux, tu n'avais pas pu te retenir de faire un petit détour par cet endroit que tu aimais tant, cet endroit où tu passais le plus clair de ton temps. Ca te manquais de ne pas y venir, tes potes d'ici te manquais aussi, tout te manquais en fait, mais malheureusement pour toi, à l'heure où tu t'y rendais, bien qu'il soit éclairé par des lampadaires, il n'y avait pas un chat, au moins, une chose est sûr, tu étais tranquille pour faire tout ce que tu voulais. Seulement, tu ne fis que quelques figures puisque très vite, tu sentis une petite douleur se former au niveau de ton abdomen, c'était un peu la sonnette d'alarme, histoire de te prévenir qu'il était temps d'arrêter les bêtises, il fallait que tu te reposes bien, que tu te ménages et une fois que ça aurait bien cicatrisé tu serais tranquille et tu pourrais reprendre pleinement ta passion. Bon ceci dit, après cette escale, tu rejoignais rapidement la demoiselle qui était déjà postée au comptoir, une bière face à elle. D'ailleurs, étrangement, dès ton arrivée, le serveur lui demandait sa carte d'identité, comme si tu faisais plus vieux qu'elle et qu'il pensait qu'elle l'avait éventuellement dupé. Evidemment, tu ne pus retenir un rire amusé, avant de la taquiner. Il est vrai qu'elle était plus jeune que toi, tu avais un peu la figure du grand frère quand tu te retrouvais à ses côtés. Connaissant le barman, tu le rassurais en quoi, quoi qu'il arrive, tu te chargeais de la raccompagner chez elle. Bon, certes tu étais en skate, mais tu pouvais toujours la raccompagner à pied, histoire d'être sûre qu'elle arriverait à bon port. Oh, super, tu bosses où du coup ? Histoire que je sache où venir te faire un peu chier, si jamais j'ai rien à faire un de ces quatre, lâchais-tu d'un air amusé, avant de sourire, et d'attraper ta consommation qui venait tout juste de t'être donnée, pour y boire quelques gorgées. Une bonne petite bière en ces temps te faisait un bien fou. Elle ajoutait toutefois que sa soeur avait désormais déménagé et que par conséquent elle devait se trouver un appart', mais qu'avec le budget actuel c'était un peu compliqué. T'as cherché un peu ? Mais tu vis où actuellement ? Si tu as besoin d'aide dans tes recherches ou autre, je suis là, lâchais-tu. Tu n'étais pas du genre sociable, mais disons que Clarke, c'était clairement une petite que tu appréciais, elle était un peu comme une petite soeur que tu avais pris sous ton aile, et pour qui tu répondais présent si elle avait besoin de quoi que ce soit. Des amis, tu n'en n'avais pas cinquante, tu pouvais les compter sur les doigts d'une seule et unique main. Il faut dire que tu étais très méfiant, que tu avais du mal à t'ouvrir et surtout laisser quelqu'un entrer dans ta vie, il n'y avait que peu de personnes qui y étaient parvenues. Même si certaines étaient malheureuses parties pour leur raison, il n'en demeure pas moins que tu ne les oubliais et les garder dans un coin de ta tête, comme Autumn, ou Louise, et Siobhän qui avait reprit la poudre d'escampette. Clarke te sortie cependant de tes pensées en te demandant si tout allait bien pour toi, visiblement, elle avait bien retenu que ces derniers temps ça n'avait pas été le top. Tu levais alors légèrement ton tee-shirt pour lui montrer la plaie qui résidait sur ton torse, au niveau de ton nombril. Disons que je ne sais pas qui est l'ordure qui m'a fait ça, mais si je lui mets la main dessus, je pense que je ne tarderais pas à le rendre inapte à faire quoi que ce soit de sa vie, rétorquais-tu avec une telle rancoeur. Si tu voulais attraper cette personne, c'est parce que c'était aussi une personne qui s'en prenait mystérieusement à Siobhän, et tu ne voulais pas qu'il s'en prenne aussi à ton entourage, notamment ta petite amie. Mais t'inquiètes, ça va mieux, je reprends doucement, mais du coup, j'ai décidé de me trouver un petit job plus... légal, lâchais-tu en baissant le son de ta voix lorsque tu prononçais ce mot. Parce que je pense pas que ma copine supporte de me retrouver dans cet état, et puis, je pense qu'il est temps que je mette à stop à toutes ces conneries, ajoutais-tu tel un adulte responsable, une chose qui auparavant te semblait totalement improbable, et puis c'était tellement pas ton genre. Mais il faut dire que ta relation avec Savannah avait franchi un certain cap, et c'est pour cette raison que désormais tu essayais de faire des efforts, tant pour toi, parce que c'était aussi bien pour toi d'avoir une vie plus stable, mais également pour celle avec qui tu partageais désormais ta vie, tu ne pouvais pas te montrer égoïste, et continuer de lui faire vivre cet enfer. Tu terminais ta bière d'une traite, et regardais Clarke d'un air amusé. Bon tu la finis cette bière qu'on s'en commande une autre ? lâchais-tu en riant légèrement.
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(#)Sujet: Re: I only call you when it's half past five | Jeu 17 Nov - 5:44
I only call you when it's half past five
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Clyde me demanda où je travaillais, et je l'informai sur le club dans lequel j'étais nouvellement barmaid. Alexie n'approuvait pas trop. En fait, elle avait un problème avec le proprio. Personnellement, je pouvais le gérer. C'était clairement un pervers et un séducteur, mais je savais jouer son jeu, tout en instaurant mes limites. Et puis, niveau business, je le trouvais assez réglo. Je n'avais pas à me plaindre de mon patron, et puis j'aimais bien le club et mes collègues.
- T'as cherché un peu ? Mais tu vis où actuellement ? Si tu as besoin d'aide dans tes recherches ou autre, je suis là.
- Et bien si tu veux m'aider à faire des visites d'appartements, je ne dis pas non! C'est pénible! J'en ai vraiment marre de visiter des logements miteux! Mais bon, pour l'instant je reste chez un ami alors ça va.
Je changeai alors de sujet pour revenir sur ce qu'il m'avait dit tout à l'heure. Il avait eu des ennuies, et ça m'inquiétait un peu. Après tout, il était dealer alors il n'était pas rare qu'il fréquentait des gens assez dangereux. Mon ami leva alors son t-shirt pour me montrer la plaie qu'il avait près de son nombril. Woh!! Je devais dire que je ne m'attendais pas à cela. C'était grave tout de même! Comment c'était arrivé?! Tout de suite, je le jetai un regard inquiet. Il devait m'expliquer davantage, parce que je n'aimais pas ce que je voyais.
- Disons que je ne sais pas qui est l'ordure qui m'a fait ça, mais si je lui mets la main dessus, je pense que je ne tarderais pas à le rendre inapte à faire quoi que ce soit de sa vie. Mais t'inquiètes, ça va mieux, je reprends doucement, mais du coup, j'ai décidé de me trouver un petit job plus... légal. Parce que je pense pas que ma copine supporte de me retrouver dans cet état, et puis, je pense qu'il est temps que je mette à stop à toutes ces conneries. - Tu m'étonnes! Je comprend qu'elle ne supporte pas! Wow! J'en reviens pas de ce qui t'es arrivé.
D'ailleurs, il ne savait pas qui lui avait fait cela, alors je n'osais pas imaginé la situation exacte dans laquelle cela s'était produit. Et puis c'était normal que sa copine ne supportait pas. Moi même, j'avais de la difficulté à digéré ce qu'il venait de m'apprendre, et je ne passais pas tout mes jours avec lui. Clyde fit alors une remarque sur ma bière, que je n'avais toujours pas finie. Je lui fis un signe de la main pour lui dire d'attendre une minute. Je terminai alors ma bière d'un trait, puis reposai la bouteille vide d'un coup sur le bar, d'un air triomphant.
- Et voilà monsieur! On peut maintenant commander une autre bière.
Je ne comptais pas revenir chez moi à jeun de toute façon. Et malgré ma petite taille, je tolérais bien l'alcool. Mon ami, qui avait souvent été mon partenaire de beuverie, savait que je résistais bien. Nos bière arrivâmes bien vite et je cognai ma bouteille à celle de Clyde, comme pour dire "Santé!". Je pris une gorgée, en pensant à tout ce que mon ami venait de m'apprendre. J'imagine que ça annonçait beaucoup de changements dans sa vie. Il voulait arrêter de faire des conneries.
- Clyde Van Acker qui veut faire un métier légal. Et bien! J'aurai tout entendu! dis-je en riant. Non mais pour vrai, tu as une idée de ce que tu voudrais faire?
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(#)Sujet: Re: I only call you when it's half past five | Mar 22 Nov - 22:52
L'amitié demande beaucoup d'efforts, elle exige surtout de savoir offrir ce que l'on a de plus cher dans la vie : du temps.
Bière en main, tu écoutais attentivement ton amie qui t'informais que désormais elle avait un pas d'avance sur toi, à savoir un petit boulot qui semblait visiblement lui plaire. Elle travaillait en tant que serveuse dans l'un des bars les plus prisés de Miami. Tu étais vraiment content pour elle car elle méritait clairement d'avoir un job qui lui plaise et qui lui rapporte suffisamment. De plus, elle semblait vraiment satisfaite de son statut donc c'était encore mieux. Toutefois, alors que tout semblait aller bien pour elle, il fallait bien qu'il y ait un mais, et là, le problème c'était clairement le logement. Il s'avère que sa soeur avait déménagé et donc par conséquent, la demoiselle se retrouvait à vivre chez un ami en l'attente de trouver un logement. Heureusement pour elle, elle avait quelqu'un qui l'avait recueilli. Cependant, ton instant protecteur envers la demoiselle voulait que tu lui proposes ton aide dans l'hypothèse où elle en aurait besoin dans ses recherches. Etant en pleine recherche de boulot, tu pouvais bien jeter un coup d'oeil aux appartements à louer et éventuellement aller avec elle lors des visites histoire de t'assurer qu'elle se trouverait un bon petit logement, en bon état et dans des prix abordables. Car on ne va pas se mentir, serveuse n'est pas non plus le job où l'on gagne le plus d'argent. Quoi qu'il en soit, Clarke semblait ravie que tu veuilles lui apporter ton aide. Et puis, faire des visites d'appartements, c'est toujours mieux accompagné que seul, ne serait-ce que pour des conseils ou autre. Surtout qu'à l'écouter, jusque là elle avait passé son temps à visiter des appartements dans de piteux états. Tu as une visite prochainement ? Si oui, tu peux compter sur moi, je serai de la partie, lâchais-tu d'un ton amical. Seulement voilà, elle finit par rapidement changer de sujet, pire que les gosses celle là. Cependant, tu aurais préféré qu'elle passe outre ton aparté de toute à l'heure, mais visiblement, elle avait bien retenu ce que tu lui avais dis, et l'avait gardé dans un petit coin de sa tête histoire de le ressortir à un moment ou à un autre. Avant de prendre la parole, tu levais ton tee-shirt pour lui montrer la plaie. Elle avait de la chance, cela faisait désormais quelques jours que l'incident c'était produit, et donc la plaie était beaucoup plus jolie qu'au début, d'ailleurs, maintenant tu avais le droit de la laisser à l'air libre, il n'était plus utile de la comprimer derrière un pansement qui risquerait de la faire infecter plus qu'autre chose à ce stade de la guérison. Evidemment et sans grande surprise, la jeune fille à tes côtés semblait surprise, et ne s'attendait surement pas à ce genre de chose. Tu lui expliquais alors brièvement ce qui t'étais arrivé, en même temps, difficile de pouvoir lui dire quand toi-même tu ne sais pas qui est à l'origine de tout ça. Ca va, c'est rien, j'en ai vu des bien pires quand j'étais à New-York ! t'exclames-tu. Et puis, dans le monde de la drogue, on sait pertinemment ce que l'on encourt, ajoutais-tu en toute objectivité. Au moins, une chose est sûre, tu savais pertinemment ce que tu risquais en vivant dans ce monde là. Mais pour Savannah, tu avais décidé d'essayer de te prendre en main et de te trouver un petit job histoire de gagner légalement de l'argent. Il faut dire que si tu continuais sur cette lancée, tu allais finir par perdre la vie ou qui sait peut être qu'un jour, on déciderait de s'en prendre à Savannah, comme ces types s'en sont prit à toi directement pour toucher Siobhän, car ils savaient pertinemment que s'ils te touchaient, cela toucherait immédiatement Siobhän. Et que pour atteindre une personne, il suffit tout simplement de s'en prendre à son entourage, et ça, tu ne voulais pas prendre le risque que cela arrive. C'est pourquoi, pour la préserver, et préserver votre relation, tu décidais de faire attention. A la remarque de Clarke, tu tapais du poing sur le comptoir, attirant l'attention d'un des serveurs lui faisant signe de te ramener deux bières, chose qu'il fit en un rien de temps. Clarke revint cependant sur le fait que tu avais décidé de te chercher un boulot plus légal. Il est vrai que lorsque l'on te connaît vraiment, t'imaginer faire quelque chose de lgal semble tout simplement inimaginable. Et ouais, moi-même je ne me reconnais pas, lâchais-tu en riant légèrement, avant de boire une bonne grosse gorgée de ta bière. Tu sais, depuis l'âge de seize ans, et encore, si j'ai pas commencé un peu avant, je deale, alors je t'avouerais avoir du mal à avoir une quelconque idée de quoi faire. J'ai aucun diplôme, et de nos jours c'est dur de trouver un job sans diplôme. Puis à part dealer, je suis incapable de faire quoi que ce soit. Enfin... Je crois que j'ai du mal à me voir faire autre chose en fait. Dans le fond, je crois que j'aime ce que je fais même si c'est dangereux, même si c'est risqué, même si du jour au lendemain je peux finir derrière les barreaux, c'est un peu ce qui constitue ce que je suis aujourd'hui. Dans le fond, j'aime ce goût du risque, alors, je pense que je vais avoir du mal à quitter ce domaine. Au moins, tu étais honnête avec ton amie, et avec toi-même. Tu savais pertinemment que ça serait difficile pour toi de lâcher ce milieu quand on sait que tu le fréquentes depuis des années et des années.
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(#)Sujet: Re: I only call you when it's half past five | Mer 7 Déc - 4:18
I only call you when it's half past five
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- Ça va, c'est rien, j'en ai vu des bien pires quand j'étais à New-York! Et puis, dans le monde de la drogue, on sait pertinemment ce que l'on encourt.
Oui évidemment, dans son milieu ça devait être fréquent de se faire poignarder. N'empêche, je n'aimais pas trop voir que ça lui était arrivé. C'était tout de même grave, même si ce n'était pas rare. Au moins, je savais qu'il avait quelqu'un pour prendre soin de lui. Et puis si jamais il avait un problème, il savait qu'il pouvait toujours m'appeler. Je ne pouvais pas vraiment terroriser des dealers, mais je pouvais être utile dans d'autres situations. Parfois du moins. Je mentionnai à mon ami que ça allait être étrange qu'il ait un emploi légal.
- Et ouais, moi-même je ne me reconnais pas. Tu sais, depuis l'âge de seize ans, et encore, si j'ai pas commencé un peu avant, je deale, alors je t'avouerais avoir du mal à avoir une quelconque idée de quoi faire. J'ai aucun diplôme, et de nos jours c'est dur de trouver un job sans diplôme. Puis à part dealer, je suis incapable de faire quoi que ce soit. Enfin... Je crois que j'ai du mal à me voir faire autre chose en fait. Dans le fond, je crois que j'aime ce que je fais même si c'est dangereux, même si c'est risqué, même si du jour au lendemain je peux finir derrière les barreaux, c'est un peu ce qui constitue ce que je suis aujourd'hui. Dans le fond, j'aime ce goût du risque, alors, je pense que je vais avoir du mal à quitter ce domaine.
- Mmmh, alors il te faut un emploi avec du risque... Cascadeur? Ou bien dompteur de lions? dis-je en riant.
Bon, je n'étais pas du tout sérieuse, mais j'avoue que moi aussi j'avais du mal à voir Clyde dans un autre domaine que celui dans lequel il était en ce moment. Mais il ne fallait pas que ça l'arrête! Il allait bien trouver quelque chose, j'en étais certaine. Et puis ce n'était pas tous les emplois qui nécessitaient un diplôme. Peut-être qu'il pouvait être vendeur ou représentant? C'était un peu ça être dealer non? Représentant d'une substance illégale.
- Non mais sérieusement, je suis certaine que tu vas trouver quelque chose qui va te plaire. Laisse toi du temps.
Parce que trouver un emploi, ou un appartement, j'avais dû passer par là. Et ce n'était pas toujours évident. Ça prenait du temps et surtout de la patience. Je pris une gorgée de ma bière. J'étais heureuse de me retrouver avec mon ami. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu, et puis si je ne l'avais pas appelé, je n'aurais peut-être jamais su qu'il était blessé. Clyde n'était pas du genre à lancer cette bombe par sms. Je jetai un coup d'oeil à la table de billard dans un coin de la brasserie. Tiens tiens, ça me donnait une petite idée.
- Tu veux aller jouer au billard? Le perdant paie les prochaines bières?
Je n'étais pas si douée, mais j'avais peut-être une chance de gagner, qui sait? Clyde accepta et, notre bière en main, nous allâmes vers la table de billard. Je mis un dollars dans la fente à cet effet afin de libérer les boules, pour que l'on puisse jouer. Clyde était allé chercher les queues de billard. Je mis une éternité à placer les boules comme il le faut, dans le petit triangle. Je connaissais vraiment seulement le minimum du jeu et j'étais une débutante, mais on allait s'amuser. Avant de commencer à jouer, je m'arrêtai un instant, relevant les yeux vers mon ami.
- Attend, avec ta blessure c'est pas dangereux de jouer? demandai-je comme si c'était un sport extrême.
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(#)Sujet: Re: I only call you when it's half past five | Jeu 8 Déc - 22:11
L'amitié demande beaucoup d'efforts, elle exige surtout de savoir offrir ce que l'on a de plus cher dans la vie : du temps.
Comme cela faisait un petit moment que vous ne vous étiez pas vus, et que vous ne vous étiez pas parlés, Clarke n'était absolument pas au courant de ce qu'il avait pu t'arriver ce soir-là avec Siobhän. Ainsi, quand elle revint sur le sujet, tu t'étais simplement contenté de lever ton tee-shirt afin qu'elle prenne connaissance de la plaie sur ton torse qui voulait en dire long. Toutefois, tu n'étais pas du genre à parler en profondeur de ce qu'il pouvait se passer dans ta vie. Tu restais toujours très simple, très bref, laissant ton interlocuteur dans le flou total. Mais l'avantage c'est que comme la demoiselle te connaissait, elle ne prenait pas la peine de te demander en détail ce qu'il t'était arrivé, car elle savait pertinemment que tu détournerais le sujet à ta manière. Puis Clarke, ce n'était pas le genre de fille à te soudoyer pour obtenir une quelconque information. Résultat, tu te contentais juste de lui dire que cette plaie comparée aux autres marques sur ton corps, ce n'était rien. En effet, tu en avais vu des vertes et des pas mûres quand tu étais à New-York, alors bon. Même si ce n'était pas forcément agréable, la douleur tu connaissais, tu savais ce que c'était et encore, ça allait beaucoup mieux qu'au début où la douleur était constante, qu'importe les mouvements, la douleur te rappelait à l'ordre te faisant constamment grimacer. Mais désormais c'était parfois douloureux, mais c'était beaucoup plus supportable. D'ailleurs connaissant parfaitement les risques que tu encourais à dealer comme tu le faisais, tu venais d'informer ton amie que tu t'apprêtais à changer de voix, et ainsi trouver un boulot plus raisonnable et plus légal surtout. Mais en réalité, tu te confis à ton amie. Elle t'avait toujours connu ainsi, c'est pour cette raison que elle comme toi, ce changement de situation l'étonnait. Toi-même cela te surprenait de vouloir changer. Comme si ça allait t'apporter quelque chose de plus. Puis dans le fond, tout ce que tu venais de lui avouer, tu le pensais réellement. T'étais bon à rien, à part dealer. Même si c'était risqué, même si t'avais souvent fini avec des contusions, bah t'aimais ça le goût du risque. Clarke se mit alors à t'aider à trouver un métier à risque, elle te proposait cascadeur, ou dompteur, et évidemment ces deux propositions te firent particulièrement rire. Ceci étant dit, c'était plein de bonne volonté. Mais bien sûr, suis-je bête, pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt, lâchais-tu avant de joindre ton rire au sien. En revanche, elle restait persuadée que tu finirais par trouver quelque chose de plus stable. De ton côté, tu avais du mal à y croire. Tout tes précédents jobs, tu n'avais jamais réussi à les tenir, soit tu n'étais pas assez assidu, soit tu t'y étais rendu totalement défoncé, ou alors tu avais manqué de respect à tes collègues ou à tes supérieurs ne supportant pas de te faire diriger, donc tu savais combien ça allait être difficile de trouver quelque chose. Pourtant, ce n'était pas faute de chercher, mais tu ne trouvais pas. Et puis sans qualifications, qu'est-ce que tu voulais bien pouvoir faire à part barman ou caissier chez macdo, sauf que ça, ce n'était même pas envisageable. Ouais, on verra bien, au pire, je finirai peut être par devenir ton collègue en tant que barman, rétorquais-tu en riant légèrement, avant de vous commander deux nouvelles bières pour poursuivre votre petite soirée. C'est alors qu'une fois les verres servis la petite brunette te proposait une partie de billard. Comme au bon vieux temps, rétorquais-tu dans un premier temps, avant qu'elle n'impose ses propres conditions. Attends toi à perdre Anderson, repris-tu d'un air amusé quand il s'agissait de bière, tu n'étais pas là pour rigoler. Et puis, tu savais qu'elle s'en sortait plutôt bien, outre quand il s'agissait d'installer les boules dans le triangle, là c'était autre chose, puisque quand tu étais parti chercher les queues de billard, elle était entrain d'installer la table, et à ton retour, elle finissait tout juste. Et bah, t'en as mit du temps, lançais-tu amusé avant d'attraper la petite gomme bleue pour bien rapper le bout de la queue de billard, pour ensuite la donner à Clarke et en faire de même avec la tienne. Avant qu'elle ne te reprenne quand au fait que tu sois blessé. Non mais tu as vraiment cru que ça allait m'arrêter ça ? Avoues que tu dis ça uniquement parce que tu veux que je paie les bières, repris-tu en riant légèrement. Vas-y je te laisse commencer, lançais-tu amusé avant d'attraper ton verre pour boire quelques gorgées, et la regarder faire.
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(#)Sujet: Re: I only call you when it's half past five | Jeu 29 Déc - 4:15
I only call you when it's half past five
ft. Clarke Anderson & Clyde R. Van Acker
//Petit post sorry! Je ne voulais pas te faire attendre encore plus longtemps! Je me reprend au prochain. //
- Comme au bon vieux temps. Attends toi à perdre Anderson.
Je lui fis une grimace. Ce que j'aimais avec Clyde, c'est qu'il ne me laisserait pas gagner parce que j'étais une fille, ou une autre connerie du genre. Ça allait être une vraie compétition. Quoi que, dans mes souvenirs mon ami était meilleur que moi au billard. J'installai donc les boules sur la table, et Clyde fit une remarque comme quoi ça m'avait pris assez longtemps. Je ne pouvais m'en empêcher, j'étais perfectionniste! Il me tendit ma queue de billard. Je fis alors remarquer à mon ami qu'il était blessé. Je ne voulais pas qu'il se fasse du mal en jouant.
- Non mais tu as vraiment cru que ça allait m'arrêter ça ? Avoues que tu dis ça uniquement parce que tu veux que je paie les bières. Vas-y je te laisse commencer
- Hey! Je me soucis vraiment de toi. J'ai pas le droit d'être une bonne amie de temps en temps? répliquai-je avec un sourire.
Je me plaçai ensuite pour casser. Cela s'avéra pas si mal. Je fis entrer une boule et je pus donc jouer à nouveau. La partie se déroula plutôt bien. Je gagnai de justesse, et je fis même une petite danse sur place pour souligner ma victoire. Nous décidâmes toutefois de faire 3 parties, et c'est Clyde qui remporta notre deux de trois. Ce n'était pas bien grave, en fait j'étais bien contente d'avoir réussi à gagner une des trois parties. Et puis de toute façon, c'était à mon tour de payer. Nous retournâmes donc au bar et je nous commandai chacun une bière.
- Tu en as parlé à ta copine que tu voulais changer d'emploi? Elle a dit quoi?
J'imagine qu'elle devait en être soulagée. Être dealer c'était un métier dangereux et puis ça ne devait pas être bien rassurant pour elle. Personnellement, je savais que Clyde était capable de se défendre, mais il y avait aussi des gens bien plus dangereux que lui dans son domaine. Sa blessure le prouvait. Je savais que mon ami n'était pas celui qui aimait le plus se confier, mais j'aimais bien prendre de ses nouvelles lorsque nous étions ensemble. Et puis nous pouvions nous dire n'importe quoi, il n'y avait aucune gêne entre nous.
- Tu sais quoi? Si tu es capable de garder ta copine, tu es capable de te trouver un emploi plus traditionnel. L'un va avec l'autre, non? Tu vois, moi j'ai l'emploi, il ne me reste qu'à trouver l'amour! dis-je en riant.
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(#)Sujet: Re: I only call you when it's half past five | Jeu 29 Déc - 11:59
L'amitié demande beaucoup d'efforts, elle exige surtout de savoir offrir ce que l'on a de plus cher dans la vie : du temps.
Tiens jouer au billard, cela faisait un moment que cela ne t'étais pas arrivé, d'ailleurs, il semblerait presque que la dernière fois que tu ai joué une partie, c'était une fois de plus en compagnie de Clarke. C'était un peu votre truc ça quand vous vous retrouviez au bar, une petite partie voir deux ou trois s'imposaient. Puis tu aimais bien jouer avec elle car elle s'en sortait plutôt pas mal et tu savais que si elle gagnait, ce n'étai pas parce que tu l'avais laissé gagné, mais parce qu'elle était plutôt douée en la matière. Ainsi, pendant qu'elle était entrain d'installer minutieusement les boules dans le triangle, de ton côté tu étais retourné au comptoir afin d'aller chercher deux queues de billard pour pouvoir jouer tranquillement avec chacun la sienne. En revenant, tu ne pus te retenir de la taquiner un peu, du grand Clyde finalement quant au fait qu'elle avait mit aussi longtemps à installer la table que toi à aller chercher les queues de billard. Ceci étant dit, alors que vous vous apprêtiez à commencer la partie, ton amie se souvint soudainement de ta blessure au torse. Comme si cette blessure allait t'arrêter de vivre alors que pas plus tard que toute à l'heure tu étais sur ta planche de skate à silloner les rues pour venir jusqu'ici. Sa réaction te fis rire, parce que tu avais toujours considéré Clarke comme une très bonne amie malgré vos quelques âges d'écart. Et puis n'oublions pas que c'était une fille, et on sait tous que les filles sont de ce genre là, à se faire du mauvais sang pour tout et pour rien à la fois. Mais tu considérais que tout ceci n'était pas bien grave, et qu'il y avait bien pire dans la vie, et puis si tu avais été capable de faire du skate, alors tu serais capable d'enchaîner une partie ou deux, cela ne te faisais pas peur. Et puis tu savais ce que tu faisais. Mais si, mais puisque je te dis que tout va bien, c'est que tu vas bien, don't worry, lâchais-tu en soutenant son regard pour lui faire comprendre que vraiment, ça allait. Et puis, ta plaie allait désormais mieux. Suite a une hémorragie, tu avais été pris en charge par des médecins compétents qui t'avais recousu comme il fallait. Désormais, tu étais en pleine cicatrisation. Tu ressentais bien que ça allait mieux, alors évidemment, il t'arrivait parfois d'avoir des pics de douleur spontané, mais ce n'était rien de comparable à ce que tu avais pu ressentir au tout début. Donc maintenant qu'elle semblait rassurée, en bon gentleman, tu la laissais casser la première afin de débuter la partie. Ainsi, cette dernière était plutôt serrée puisque Clarke n'était pas du genre à se laisser faire, et avait un certain esprit de compétition ce qui donnait un enjeu encore plus intéressant à la partie. Avec elle l'avantage, c'est que tu pouvais jouer comme d'habitude, à ta façon, sans retenue. Pas besoin de la laisser gagner puisqu'elle savait très bien gagner toute seule. Grâce à son envie et sa détermination. Et c'est ainsi que malgré la partie serrée, c'est à Clarke que revenait la première victoire, mais autant dire que tu n'étais pas du genre à te laisser faire et à perdre aussi facilement, ainsi, tu demandais une revanche, au court de laquelle tu gagnais étant ex æquo. Alors, vous enchaîniez une troisième partie pour trancher, et c'est ainsi que tu marquais deux victoires face à une pour Clarke. Tu sais ce qu'il te reste à faire, lançais-tu de manière amusée, avant de prendre les queues de billard et de vous dirigez vers le bar où elle payait sa tournée. Tandis que tu rendais les queues, Clarke commandait vos boissons afin d'être tranquille. Une nouvelles fois, tu optais pour une bière pour pas changer. T'étais un peu un adepte des bières toi. Mmh pas vraiment à vrai dire, enfin, je lui ai dis que j'allais essayer de me reprendre en main, mais c'est pas évident. J'ai envoyé quelques candidatures spontané, puis balancé des CV de-ci de-là, mais comment veux-tu que l'on te prenne quand tu n'as aucune expérience particulière. Et c'était bien vrai tu n'avais aucune expérience en quoi que ce soit. Et le seul job que tu avais eu quelques mois auparavant, tu avais été viré parce que tu n'étais pas assez assidu, et que tu étais déjà venu complètement défoncé. Pourtant, ton patron t'avais laissé une chance, mais tu n'avais pas réussi à saisir cette chance. Et puis, la seule chose que tu connaissais, c'était la production et la vente de produits illicites, ah ça tu t'y connaissais bien. Mais c'était pas utile à la vie quotidienne. Et ça serait mal vu que d'ajouter ce genre de chose à ton CV qui était plutôt léger. Détrompes toi tu sais. Je n'en suis pas capable, j'essais juste. Mais je dirais surtout que j'ai la chance d'avoir une fille comme Savannah à mes côtés, qui m'aime comme je suis, et qui s'accroche malgré tout. Tu sais à sa place, par moment, je baisserais les bras, confiais-tu à ton amie, avant de boire quelques gorgées de ta bière. Et ça tu lui avais souvent dit à Savannah. Tu lui avais souvent conseillé de te laisser, contre ton gré bien sûr, parce que tu savais qu'elle méritait mieux qu'un type comme toi. Ce n'était pas la première ni la dernière fois que tu le dirais. A ton sens, tu ne méritais pas une fille aussi bien à tes côtés. Tu avais du mal à la garder près de toi, et c'est justement parce qu'elle était persévérante, et déterminée que ça marchait entre vous. Enfin, il y avait souvent des hauts et des bas, parce que tu avais peu d'estime pour toi-même, donc c'était parfois compliqué. Ca te faisais bizarre de parler de tout cela avec quelqu'un. Toi qui n'était pas du genre à confier quoi que ce soit. A aimer parler de toi, ou de ce que tu pouvais penser. Tu étais très renfermé sur tes sentiments et tes émotions. Tu restais assez vague dans ce que tu pouvais dire malgré tout. Non mais ça c'est parce que les type sont nazes. Ils ne savent pas ce qu'ils ratent. T'es une fille bien. Je suis sûr que tu finiras par tomber sur le bon, lâchais-tu d'un ton rassurant. Puis tu sais, des fois, il vaut mieux être seul que mal accompagné, ajoutais-tu afin d'appuyer tes paroles précédentes. Et c'était bien vrai. Toi tu avais la chance d'être bien accompagné. Mais tout le monde n'avait pas cette chance. Alors il est vrai que parfois, il était plus judicieux de n'avoir personne, plutôt que de vivre l'enfer avec ne personne qui ne nous convenait pas. Ca te tentes de sortir fumer ne clope ? demandais-tu à cette dernière ressentant soudainement l'envie d'aller prendre l'air. Surement parce que la discussion devenait un peu trop sérieuse à ton goût, et que tu n'aimais pas ce genre de chose.
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