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 your heart got me feeling so fine (arisaac)

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(#)Sujet: your heart got me feeling so fine (arisaac)  |   Lun 26 Déc - 0:07
your heart got me feeling so fine
Arielle & Isaac

Miami avait enfilé son manteau blanc en cette période de fêtes. Je trouvais que cela rendait la ville décorée encore plus belle. Le seul inconvénient, c'était le froid qui s'était installé. Je n'aimais pas tellement l'hiver pour ça. Le temps nous forçait à se vêtir plus chaudement, et à être moins à l'aise dirions nous, et c'est tout ce qui me dérangeais. D'ailleurs, avec un temps pareil, j'étais bien moi sous la couette, Arielle dans mes bras. J'aurai voulu ne pas en sortir, parce qu'on ne va pas se mentir mais, toutes les conditions étaient réunies pour être bien et rester là. Il faisait chaud, j'avais à mes côtés la fille la plus belle et la plus attachante qui soit... Que demander de mieux ? Je ne pouvais m'empêcher de la regarder dormir. Elle avait ce visage d'ange qui dégageait une certaine douceur. Et l'envie de lui déposer un baiser sur le bout du nez me titiller tellement que je finis par craquer, mais... Fort heureusement, j'avais réussi à ne pas la réveiller. Comme elle dormait si paisiblement, et que de mon côté, je ne trouvais plus vraiment le sommeil, je me décidais à sortir du lit pour aller nous préparer un bon petit déjeuner. J'emportais mon téléphone portable avec moi pour regarder les nouvelles un peu partout, et je fus surpris de l'heure, il était presque midi et trente. Je prenais le temps de nous préparer un petit déjeuner digne de ce nom qui ressemblait presque à un brunch finalement, mêlant sucré et salé. Je m'approchais alors des fenêtres pour ouvrir les volets et voir la neige tomber à gros flocons. C'est dingue comme cela pouvait rentre la ville aussi belle. C'était magique, et encore plus en cette période de Noël. D'ici, on pouvait facilement voir le fameux marché de Noël qu'avait ouvert récemment le maire de la ville. Arielle et moi avions évoqué à plusieurs reprises l'idée de nous y rendre. C'était quelque chose à voir. Puis rien que d'ici ça éveillait ma curiosité. En plus, il y avait plusieurs petites activités à réaliser, et je savais qu'ils avaient installé également une petite patinoire à l'occasion. Je trouvais que c'était le jour idéal pour s'y rendre, d'autant plus que la neige était parmi nous, c'était encore mieux. Autant je n'aimais pas le froid, autant j'adorais la neige. Je sais que cela pouvait sembler un peu paradoxal mais qui n'aimait pas la neige ? Peut-être les esquimaux qui vivaient dans cet environnement h24, 7 jours sur 7 et 365 par ans. Quoi qu'il en soit, cela me semblait être une bonne idée. Mais je décidais de ne pas évoquer l'idée à Arielle et plutôt de le lui faire la surprise, c'est pourquoi je pris la décision d'aller la réveiller, parce qu'à coup sûr que si je n'allais pas la réveiller, la belle au bois dormant était capable de dormir encore une bonne heure voir plus, qui sait.
Evidemment j'étais allé la réveiller en douceur. Je devais admettre que lorsque je m'étais retrouvé face à elle, en plein sommeil, la réveiller m'embêter un peu, mais si je voulais qu'on se rende au marché de Noël, c'était sans doute la meilleure chose à faire, et puis, la connaissant, elle ne m'en voudrait pas pour si peu, et puis, elle avait malgré tout bien dormi bien que nous nous soyons coucher un peu tard, comme à notre habitude. Un sourire s'affichait sur son visage dès son réveil, qui me fis à mon tour réprimer un sourire. Je m'approchais d'elle pour lui déposer un doux baiser sur les lèvres. C'est l'heure la belle au bois dormant, sortais-je d'un air amusé avant de me baisser à sa hauteur et poser mes bras sur le matelas, posant mon menton sur ces dernier pour la regarder. Je crois que quelque chose t'attends dans le salon, repris-je avant de lui offrir un sourire puis de me relever pour la laisser émerger tranquillement et attendre son arrivée dans le salon où tout était disposé sur la table, il ne manquait plus que la jolie demoiselle pour débuter notre petit déjeuner sophistiqué. Visiblement, elle semblait ravie de se retrouver face à cette table remplie de bonnes choses. Ayant toute la journée devant nous, et le marché de Noël ne fermant que très tard, on prenait notre temps pour apprécier notre déjeuner, pour ensuite aller prendre notre douche et se préparer à notre rythme. Impatiente, elle ne cessait de me demander où est-ce que nous pouvions bien aller. C'était du grand Arielle ça, mais ce qu'elle ne savait pas visiblement, c'est que je n'étais pas du genre à lâcher le morceau aussi facilement, même si elle essayait par tous les moyens de me sortir les vers du nez comme on dit. Je m'étais plutôt bien habillé, et avais prit soin de porter le pull que m'avait récemment offert Arielle sans raisons apparentes, et autant dire que j'aimais beaucoup ce pull. En même temps, depuis le temps que nous nous connaissions, elle connaissait plutôt bien mes goûts en matière de vêtements, et pas que d'ailleurs. Elle prit un peu plus de temps à se préparer mais en même temps, ce n'était pas une fille pour rien. C'était bien connu qu'elles mettaient bien plus de temps que nous, mais finalement, on avait beau râlé, mais l'attente en valait le résultat. Un sourire s'affichait sur mes lèvres lorsqu'elle me rejoignait fin prête dans le salon. Je m'approchais d'elle pour l'embrasser, par simple envie. Je suppose que tu es enfin prête, lâchais-je plutôt amusé. Avec tout ça, il était presque seize heure, la moitié de la journée. On se rendait alors à l'endroit tant attendu, le marché de Noël. Il était vraiment immense. Il y avait pleins de belles choses à voir. Il y avait même un stand qui proposait la possibilité de faire des chiens de traîneaux, et étant en adoration pour ses chiens, je regardais Arielle tel un gamin. Je crois qu'un passage s'imposera ici, dis-je en pointant du doigt le stand. Bon alors, tu t'attendais à venir là ou pas du tout ? lui demandais-je curieusement tout en marchant tranquillement, bien qu'il y avait un monde fou. D'ailleurs, lorsque nous arrivions devant la patinoire, il y avait une queue mais tout en parlant, ça allait plutôt vite et nous enfilions rapidement nos patins pour rejoindre la piste. Bon là, je faisais moins le kéké. Je laissais Arielle se rendre la première sur la piste, elle semblait beaucoup plus... à l'aise que moi. T'as pas intérêt à te moquer de moi mais... C'est la première fois que je fais ça, lui avouais-je avant de mettre un premier pied sur la glace et me sentir partir. Fort heureusement pour moi, je me retenais à la rambarde qui m'avais bien aidé à ne pas tomber les fesses les premières sur la glace, mais bon, je me méfiais car à tout moment c'est ce qu'il risquerait de m'arriver. Si je faisais ça, c'était vraiment pour lui faire plaisir parce que je sentais la chute arriver d'un moment à l'autre. Ceci dit, j'avais enfin les deux pieds sur la glace, c'était déjà un grand exploit pour moi. Tu m'expliques comment tu fais pour être aussi habile sur la glace, on dirait que t'as fais ça toute ta vie, lâchais-je en riant légèrement tandis que j'avais l'impression d'être ridicule, mais lorsque je parcourais la piste d'un regard je pouvais être rassuré de voir que je n'étais pas le seul homme nul sur cette glace et qu'il y en avait un qui venait juste de s'étaler les fesses les premières non loin de nous. Je regardais Arielle avant de pouffer de rire. Bah quoi... Je me sens moins seul, rétorquais-je en riant légèrement, avant de la suivre, tout en laissant quand même une main agrippée à la rambarde, sait-on jamais, sur un malentendu que je me sente pousser des ailes et que je finisse par me ramasser, merci mais non merci.  
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(#)Sujet: Re: your heart got me feeling so fine (arisaac)  |   Lun 9 Jan - 1:55


Your heart got a story with mine


isaac fitzgerald & arielle bennett


Lorsque je me réveilla, je n'ouvris pas les yeux immédiatement. J'avais envie de profiter de ce moment parfait encore quelques minutes. J'avais envie de sentir son odeur et sa chaleur corporelle avant qu'on ait à bouger tous les deux. Cela faisait quelques mois maintenant qu'Isaac et moi avions franchit le cap d'être '' plus que des amis '' mais qu'étions-nous exactement? Aucune idée. En fait, c'était juste typique de nous de ne pas en parler et de simplement vivre le moment. Et bien c'était exactement ce que je faisais avant d'ouvrir mes yeux. Je les ouvris doucement, me retrouvant face à son torse parce que j'étais plus petite que lui et que je dormais souvent dans les positions les plus bizarre, genre sans oreiller. En voyant qu'il dormait encore, je me permis de re-fermer les yeux à nouveau. Je ne disais jamais non à plus de sommeil. Ça ne me prit pas beaucoup de temps avant de me rendormir.

Lorsque je les ouvris à nouveau un peu plus tard, du moins je pense qu'il était plus tard, il y avait un charmant jeune homme tout près de mon visage. Immédiatement, un sourire se dessina sur mes lèvres. N'étais-ce pas le meilleur des réveils? J'avais de la chance, je trouve, de pouvoir être à ses côtés pratiquement chaque matin. Je devais parfois retourner chez moi et lui laisser son intimité quand même, mais en général on aimait bien dormir ensemble. « Mmh.. Bon matin toi. » marmonnai-je. Je regardai son visage parfait, comme toujours, et je ne pouvais m'empêcher de sourire davantage. Ce garçon n'avait fort probablement pas la moindre idée de l'effet qu'il pouvait me faire. Lorsqu'il mentionna que quelque chose m'attendait au salon, il avait toute mon attention. Je me redressa à moitié dans le lit et haussa un sourcil. « Quelque chose? Genre une surprise? » demandaJi-je, curieuse. Il quitta la pièce tout mystérieux et je ne pris pas de temps à sortir du lit et à enfiler quelque chose pour le rejoindre. Je me retrouvai face à une table remplit de bonnes choses à manger et de café et de jus d'orange. Qu'est-ce qu'il était parfait franchement. Je ne cracherais jamais là-dessus, ça c'était certain. Je le remerciai, bien entendu et pris place à la table. On prit notre temps pour manger bien comme il le fallait, il était tard après tout, on avait pratiquement 2 repas à rattraper.

Isaac mentionna une surprise pour le reste de la journée et ça m'intriguait beaucoup. On commença donc notre préparation et bien entendu, il termina bien avant moi. Je le voyais m'attendre, tout beau dans son nouveau pull, il me donnait bien envie d'être plutôt jolie moi aussi, pour lui du moins. En me préparant, je m'arrêtais à chaque 15 minutes pour aller l'embrasser et lui dire que ça n'allait plus être trop long. Finalement, au bout d'un long - trop long - moment, je sortis de la chambre, prête. « Prête? Mais non finalement je n'aime pas ces vêtements. Donne moi encore un trente minutes. » lui dis-je en riant. Je blaguais, évidemment. J'entoura mes petits bras autour de son corps pour lui rendre son baiser et on quitta son chez lui. La chose que j'allais toujours aimer avec Isaac c'était à quel point on était à l'aise l'un avec l'autre et à quel point notre complicité était géniale. On marchait dehors et on se rendit jusqu'au fameux marché de Noël dont on avait tant parlé lui et moi. Je regardais partout avec un visage d'enfant de 5 ans, c'était tellement beau. Il y avait plein de lumières et de décorations, c'était magnifique. On passa devant les chiens et là, c'est Isaac qui devint l'enfant entre les deux. « Oh wow ouuuuuiiii!! » répondis-je en souriant. « Honnêtement, j'espérais qu'on allait venir ici. » lui dis-je en lui prenant la main.

Isaac et moi allions vers la patinoire tout naturellement. Il y avait une file, mais on discutait et on regardait partout autour de nous donc ça passa super rapidement. Une fois nos patins enfilés, nous nous lancèrent sur la glace. Isaac était complètement hilarant. Il avait du mal à se tenir debout en fait. « Sérieusement? Je ne m'en serais jamais douté. » lui répondis-je très sérieusement pour ne pas le vexer, mais j'avais du mal à me retenir de rire. « Tu t'en sors pas mal, c'est bien. » dis-je ensuite pour le rassurer. Je patinais un peu en reculant en faisant quelques tours. Plus jeune, quand ma mère était encore en vie, elle m'avait inscrite à des cours de patinage artistique et de gymnastique. J'étais une gamine plutôt active quand même! J'avais dû arrêter à son décès, naturellement, mais j'avais gardé quelques habiletés. « Hum disons que j'ai un peu d'expérience. » répondis-je à Isaac en riant. On se moqua - très subtilement - d'un garçon qui tomba sur les fesses et Isaac déclara se sentir moins seul. Je le voyais s'agripper à la rambarde comme s'il s'agissait de sa vie, puis tenta de lui prendre les deux mains pour les mettre dans les miennes. « Tu me fais confiance? » lui demandai-je avec un sourire. Hésitant, mais pas trop, il attrapa mes deux mains. « Bon, premièrement... Tu dois trouver ta stabilité. Met tes pieds droits et ton dos aussi. » le conseillai-je. Une fois que ce fut fait, il semblait déjà un peu plus confiant. Je commença à bouger tranquillement à reculons afin qu'il me suive. « Laisse toi aller, tout va bien. » lui dis-je en le voyant un peu nerveux. « T'es mignon quand t'as la trouille. » déclarai-je en me moquant un peu. J'accélérai un peu et lâcha même une de ses mains. Il devenait de plus en plus doué quand même. Après plusieurs minutes, je l'aida à s'arrêter contre moi, appuyé sur la rambarde. Je glissa mes doigts entre les siens et leva ma tête vers la sienne. « Tu t'es découvert un talent ici je pense... » dis-je en riant légèrement. J'approchai lentement mes lèvre des siennes et y déposa un doux baiser. « Moi je pense qu'avant d'aller faire le traineau à chien, on mérite un chocolat chaud, t'es d'accord? » lui proposai-je.


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(#)Sujet: Re: your heart got me feeling so fine (arisaac)  |   Lun 9 Jan - 18:16
your heart got me feeling so fine
Arielle & Isaac

Voyant le temps qu'il faisait en me réveillant, bien que j'imagine qu'il fasse un froid de canard, je n'avais aucunement envie de passer la journée à la maison. Bien au contraire, j'avais plutôt dans l'idée d'aller me promener un petit peu. Toutefois, avant cela, je me levais, laissant la belle au bois dormant dormir tranquillement, le temps que je prépare le petit déjeuner. J'avais opté pour un petit brunch, vu l'heure qu'il était, ça me semblait être une bonne idée. Par chance, j'avais ce qu'il fallait dans les placards et le frigo. Ainsi, je me mis derrière les fourneaux afin de préparer un petit déjeuner digne de ce nom pour la jolie jeune fille qui se trouvait encore sous la couette. Il y avait un large choix, tant sucré comme salé. J'avais préparé au préalable du café, j'avais éventuellement fait chauffer la bouilloire de sorte que si Arielle préférait du thé, elle aurait la possiblité de prendre du thé, mais également j'avais du lait et du chocolat dans l'hypothèse où elle préférerait cela. J'avais pris soin de tout disposer sur la table, puis je me rendais dans la chambre pour la réveiller tranquillement. Malgré l'heure tardive, nous avions la journée devant nous, c'est pour cette raison que nous en profitions pour déjeuner longuement et se laissait le temps de se préparer. J'avais tout de même informer Arielle que je lui réservais une petite surprise, parce que bon, je la connais la blondinette, si je ne lui avais pas dis ça, elle aurait prit encore plus de temps pour se préparer, donc je préférais lui donner une motivation d'être plus rapide pour voir plus vite la surprise. J'espérais que cela lui plairait, mais là où je comptais l'amener, j'étais sûr que ça lui ferait plaisir puisque nous en avions déjà longuement parlé. Nous ne nous étions tout simplement pas penchés sur le jour où nous irions. Et bien spontanément j'avais décidé que ça serait aujourd'hui, comme nous n'avions rien à faire, et puis malgré les quelques flocons de neige, ça rendrait l’événement encore plus féerique. Evidemment, le premier de nous deux à être prêt, c'était bien évidemment moi, rien de bien étonnant. Je ne comprenais pas comment elle faisait pour mettre autant de temps. Pourtant, ce n'était pas faute d'avoir essayé de la comprendre, mais entre nous, ce n'était pas du tout évident, ainsi, j'avais vite abandonné l'idée d'essayer de comprendre une fille. On sait tous combien les filles sont pire qu'un casse-tête chinois. On dirait pas comme ça, et pourtant. Du coup, en attendant, je l'attendais dans le salon, j'étais debout, face à la grande baie vitrée, à admirer la neige, quand soudain, sa petite voix me sortie de mes pensées, et lorsque je me retournais pour lui demander si elle était prête. Tout en s'approchant de moi, sourire aux lèvres, elle finit par m'avouer ne pas aimer les vêtements qu'elle avait choisi, je baissais donc la tête d'un air totalement désespéré, mais en réalité, c'était une farce de la demoiselle. Je passais alors l'arrière de ma main sur mon front en soupirant Ouf, j'ai eu peur. Je ris légèrement, avant de la serrer contre moi, souriant contre ses lèvres. Quand le baiser prit fin, il était temps pour nous de mettre les voiles au marché de Noël. Il y avait pas mal de monde, mais étant donné que nous étions dimanche, il fallait s'y attendre. Arielle quant à elle semblait ravie de cette petite surprise. On aurait dit une enfant. Elle était vraiment mignonne. D'ailleurs, je ne pus me retenir de passer mon bras autour de son cou pour l'attirer vers moi et lui déposer un baiser sur la tempe. Comme ça. Uniquement parce que j'en avais envie. C'était devenue une habitude entre nous. Et j'y avais pris goût. J'aimais pouvoir spontanément l'embrasser, sans me poser de question. J'aimais cette relation qui s'était construite depuis notre séjour au Mexique. Elle était quelque peu différente d'avant. Dirions-nous qu'on y avait ajouté des petits plus à la façon dont nous avions de nous comporter auparavant. Mais je me sentais bien comme ça. J'aimais pouvoir me sentir libre avec elle. Pouvoir l'avoir que pour moi par moment. On avait jamais vraiment parlé de tout ça, et personnellement, je n'en ressentais pas nécessairement le besoin. C'était simple, et c'était parfait ainsi. Je suis ravi que ça te fasse plaisir, lançais-je  à l'attention de cette dernière avant de me séparer d'elle. Toutefois elle attrapait ma main, et je liais nos doigts, nous dirigeant tout droit vers la patinoire.
Autant vous dire qu'il y avait beaucoup de monde. Pourtant, on avait une patinoire à Miami, mais elle était couverte, contrairement à celle-ci qui était plein-air. C'était sans doute pour cette raison qu'elle était autant convoitée. Et à ma plus grande surprise, elle était vraiment spacieuse. Je m'attendais à une petite patinoire de rien du tout, mais en réalité, le maire avait mit le paquet pour nous surprendre cette année. Bon, je devais avouer que si je m'étais rendu là, c'était uniquement pour les beaux yeux d'Arielle. Car entre nous, j'en avais fais quand je devais avoir 14/15 ans, et autant vous dire que ça va avait été une véritable catastrophe. J'avais fini sur les gradins à regarder les copains faire. On ne va pas se mentir, j'étais une brêle, j'avais du mal à tenir sur la glace. Ce n'était pas stable, et puis l'inconvénient, c'est qu'évidemment il y avait des pros en la matière, et ces derniers ne faisaient pas attention aux débutants comme moi, passant à nos côtés à vive allure, et pouf le derrière sur la glace. C'était enfin à nous, nous enfilions nos patins et voilà que le moment tant redouté faisait son apparition. Je grimaçais en posant le premier pied, puis je me montrais hésitant avant d'y mettre le deuxième, parce que je savais qu'une fois sur la glace, je ne pourrais pas faire machine arrière. J'avais l'air tellement bête. J'espérais que personne que je ne connaisse ne débarque de nul part, parce qu'alors là, c'était le foutage de gueule assuré. D'ailleurs, même Arielle se fichait ouvertement de moi, comme ça, sans retenu. Non mais tu crois vraiment que j'ai pas compris que tu te moquais de moi ? Traîtresse ! m'exclamais-je avant de rigoler, tout en restant aggriper à la rambarde au risque de finir le cul par terre, comme la majorité des mecs. Disons que les filles étaient quand même beaucoup plus habile que nous en la matière. Lorsque je regardais Arielle, je trouvais cela tellement si simple, mais je savais pertinemment que si je me laissais pousser des ailes, ne serait-ce qu'en lâchant les mains, j'allais rapidement finir à terre. Et ça serait la loose de tomber face à Arielle. Déjà que j'étais d'un ridicule, mais alors si je tombais, je perdrais toute crédibilité, et la connaissant, cette histoire me poursuivrais toute ma vie. Ca se voit, tu en as fait plus jeune ? demandais-je curieusement, intéressé, mais également dans le but de me changer les idées, peut-être que si je faisais la discussion, j'allais oublier que j'étais sur la glace, et patiner serait plus simple ? Non non, ne pensez pas que je vais lâcher les mains aussi facilement... Eh... Eh merde. Arielle se rapprochait de moi, posant ses mains sur les miennes. Ca s'était une invitation à lâcher la rembarde, et ça sentait pas bon du tout cette affaire. Puis elle me lança une phrase. Evidemment que je lui faisais confiance, bien qu'à mon sens ce soit une mauvaise idée. Au pire, on tombera tous les deux, c'est pas grave, lâchais-je en riant légèrement. Mais je lui faisais quand même confiance, et lui donnais une main, puis l'autre. Bon, j'avais je serrais un peu ses mains, mais elle l'avait bien cherché. Elle se plaçait alors devant moi, pour me donner quelques conseils, et je devais avouer que je les appliquais aussitôt qu'ils étaient sortis de sa bouche. Bon déjà, je me sentais... Un peu mieux, mais je dis bien un peu, ne nous enflammons pas. Elle se mit alors à reculer, et là, panique, mes jambes se mirent à trembler, comme si j'allais tomber. J'avais tendance à me pencher en avant, erreur fatale. C'est alors que je me remémorais ce qu'elle venait de me dire, les pieds et le dos droit. J'appliquais rapidement, puis la regardais. Elle était mon point de repère, si je la regardais elle, cela me permettrais de rester droit peut-être. Puis elle était belle Arielle. Son sourire. Son regard. La douceur des traits de son visage. Je la suivais. Tellement focalisé sur la jeune fille qui se trouvait face à moi, j'en oubliais presque où j'étais. Ce n'était pas plus mal finalement. Je parvenais à me décontracter, et tranquillement, je la suivais, avançant un pied, puis l'autre, sans faire de trop grandes enjambées, des petites suffisaient. Arrêtes de te moquer de moi comme ça, lâchais-je en faisant la moue, avant de lui offrir un sourire amusé. C'est pas parce que tu assures, que tu es censé te moquer comme ça. Puis j'ai pas la trouille d'abord. Disons que je voudrais pas me casser quelque chose, ça serait dommage pour les fêtes de Noël. Ouais alors ça Isaac, c'était la pire excuse que tu ais pu trouver. Franchement, c'était nul. Zéro. Naze. Bouuuh, tu devrais avoir honte de toi. Ceci étant dit, grâce à Arielle, je commençais à trouver une certaine stabilité. Bon j'étais loin d'aller me taper une course avec elle, mais disons que j'avançais à mon rythme. Je n'étais pas non plus prêt à lâcher ses mains. Une peut-être, mais pas les deux, oh là, chaque chose en son temps.
Après un bon bout de temps à patiner, où je me sentais de plus en plus à l'aise sur la glace, Arielle m'entraînais avec elle contre la rembarde pour que nous nous arrêtions. Et autant dire que je trouvais cela être une bonne idée. Ce n'est pas que, mais ces patins me faisaient un mal de chien. La jolie blonde se retrouvait le dos contre la rembarde, quant à moi, je me retrouvais collé contre elle, et ce n'était pas pour me déplaire. Je la regardais, le sourire aux lèvres. Dieu ce que j'avais l'air bête de la regarder avec ce sourire ébahi sur les lèvres, et ses yeux qui pétillent. Mais c'était comme ça que je la regardais tout le temps. A ses côtés, je me sentais si bien, si heureux, je ne saurai réellement décrire comment je me sens à ses côtés, mais c'était une sensation de bien être. Avec elle, je savais que je pouvais être moi-même, sans retenu, je n'avais pas honte. Bon ok, j'avais eu un peu honte taleur parce que clairement, j'avais perdu toute crédibilité, genre Isaac qui a peur de tomber quoi, allô. Où va le monde. Mais bon, en y repensant, je me mis à sourire bêtement, parce que je m'y revoyais, je devais être tellement drôle à voir. Heureusement qu'elle ne m'avait pas prit en vidéo, quelle honte. Un ta... Quoi ? Non je comprends pas vraiment, repris-je en laissant échapper quelques éclats de rire. Non vraiment, le patinage, c'est vraiment pas fait pour moi, je leur laisse à eux, ajoutais-je en donnant un coup de tête en direction de plusieurs personnes qui semblaient tellement à l'aise sur la glace, au point de sauter, patiner à vive allure, tourner sur soi-même sur un seul pied en mode flamand rose. Bref, j'étais littéralement incapable de faire ça moi. Arielle s'emparait de mes lèvres pour m'offrir un baiser auquel je répondis tendrement, avant qu'elle ne me propose d'aller boire quelque chose de chaud pour se réchauffer. Je suis entièrement d'accord avec toi, lâchais-je avant de déposer un baiser sur son petit nez tout rouge du au froid qu'il faisait. Bouh, t'as le nez tout froid, dis-je en riant légèrement, avant de quitter la glace pour remettre nos chaussures. Et bah, je me sens bien mieux dans ma petite paire de Stan Smith, l'informais-je en riant de plus belle avant de passer mon bras autour de son cou, et de marcher en direction d'un petit cabanon qui proposait plusieurs boissons chaudes. On prenait tout deux un bon chocolat chaud, puis on prenait quelques minutes pour s'asseoir avec à nos côtés un chauffage de terrasse. Ca faisait grand bien. Eh je me disais. Comme je sais que tu n'as rien de spécial de prévu le 24 au soir, je me disais que... On pourrait peut-être éventuellement faire un petit quelque chose tous les deux ? Enfin, si vraiment tu ne fais rien avec ton père et ton frère, lançais-je dans un premier temps. Je le fais le 25 avec ma famille, le 24 au soir, on a rien de prévu, et le chalet familial est disponible, donc si ça te tentes, lui proposais-je alors. Il est vrai que nous, en famille, c'était plutôt le 25. Le 24 au soir, il nous arrivait, quand aucun d'entre nous n'avait quelque chose de prévu, de faire un petit repas dinatoire, avec des petits fours, rien de bien gastronomique, juste un petit quelque chose pour marquer le coup. Mais généralement, le grand repas de Noël avec la famille, c'était plutôt le 25, et cette année, on le faisait le soir en plus, parce que le 24 ma soeur n'était pas disponible, elle le faisait avec sa belle-famille, et du coup, mes parents avaient organisé cela le 25 au soir. Du coup, n'ayant rien de prévu en soit pour la veille de Noël, j'imaginais que si Arielle était disponible, autant le faire ensembles. Puis je devais avouer que... J'avais envie de passer du temps avec elle, puis Noël, ça avait quelque chose de magique, de féerique.
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