Ulrich avait réellement ce côté paternelle qui pouvait en faire craquer plus d’une. Je n’avais jamais eu de présence masculine mis à part mon frère jumeau, mais cela ne comptait pas vraiment. Les seules présences paternelles que je réussie à avoir durant mon enfance fût les petits copains de ma mère qui disons le, n’était pas de franc succès. Alors qu’il me proposa de me faire à manger, je me dirigeai vers la salle de bain tout en faisant tomber ma robe sur le sol question d’aguicher Ulrich le plus possible avant mon entré dans la douche. Une fois que l’eau tiède coulait sur ma peau, une fine partie au fond de moi voulait réellement voir la tête du jeune homme ouvrir le rideau de la douche. Après quelques minutes, je perdis espoir et fermai l’eau afin d’enfin sortir de là. Mon manque d’équilibre commençait doucement à partir et ma vision trouble en faisait de même. Signe que je commençais doucement à perdre les effets de l’alcool dans mon sang.

Je sortie finalement, serviette autour de mon corps nu et je me dirigeai vers ma chambre afin d’enfiler une petite nuisette de nuit. Ce que j’avais l’habitude de porter lorsque je m’apprêtais à dormir en faite… Bon il allait sans dire qu’elle était plutôt sexy avec la dentelle qui se trouvait sur le décolleté et cette robe qui m’arrivait au même endroit que ma robe précédente. On ne change pas une recette gagnante. Je me dirigeai finalement vers la cuisine ou déjà, il y avait une odeur de nourriture. Ces à ce moment que je remarquai ma faim immense. Cela faisait un long moment que je n’avais pas mangé quoi que ce soit, ça allait me faire un bien fou. Ulrich était dos à moi, devant la cuisinière. ‘’ L’eau était très bonne, tu as manqué quelque chose. ‘’ Dis-je presque avec l’innocence d’un enfant.

Je posai mes coudes sur le comptoir laissant à la vu ma poitrine dans le décolleté quelque peu plongeant. Non, le jeu de séduction n’allait pas s’arrêter maintenant. Lorsque j’avais quelque chose derrière la tête, je faisais absolument tout pour arriver à mes fins. Que je sois saoule ou non. C’était l’un de mes traits de caractère les plus fort. Cela pouvait parfois jouer en ma faveur ou parfois jouer contre moi malheureusement.

Il m’était difficile de savoir pourquoi j’aimais être cette femme, sans attache et qui aimait draguer tout ce qui bouge. Est-ce un besoin insatiable d’attention ou bien seulement un besoin constant d’amusement et de défis ? Certain dirons que c’était les deux à la fois. J’avais toujours recherché l’aventure, les difficultés afin de rendre ma vie moins ennuyeuse. Je ne voulais terminer comme ma mère, qui avait eu une vie beaucoup trop tranquille et qui avait regrettée amèrement sa jeunesse. Étais-ce si difficile à comprendre que chez moi, tout en moins voulait fuir la routine. J’avais besoin de plus, je désirais avoir une vie unique. Qui sait quand mes jours empruntées ce seront écoulées et qu’il me faudra partir. Peu importe, je ne voulais pas penser trop souvent à ces éventualités et c’était pourquoi je ne m’empêchais de rien.

Quoi qu’il en soit, Ulrich était dans ma cuisine et ce dernier semblait fuir toutes tentatives de séductions. Disons que cela alluma ma flamme d’orgueil et souhaitait vivement remontrer ce défi. Ce propre défi que je me fixais moi-même, je le savais très bien. Étais-je maintenant complètement sobre ? Non, impossible avec toutes les boissons que j’avais ingérées, mais j’étais maintenant très apte à prendre mes décisions et à comprendre les enjeux. Alors qu’il me servit des pâtes dans un bol qu’il avait auparavant placé devant moi, j’avais posé mes coudes sur la table question de lui laisser une vue presque intégrale sur ma poitrine. Son regard dévia subtilement vers ce décolleté plongeant ce qui me fit sourire malicieusement. Étais-je sur la bonne voix afin de gagner à ce petit jeu ? Celui-ci semblait tout de même vouloir continuer d’ériger un mur entre nous. ‘’ Je ne vois pas du tout de quoi tu parles Ulrich ‘’ Dis-je en prenant doucement une bouchée de ces pâtes fraichement servies.

Lui qui était toujours devant moi, j’avançai doucement mon visage vers le sien, tout en gardant le comptoir entre nous. Mes lèvres étaient seulement qu’à quelques centimètres des siennes et mon regard ne quittait nullement le sien. Mon regard se voulait animal, primal même.  Je voulais l’envouter, je voulais qu’il flanche enfin. Bien que tout cela semble être un défi pour moi, je devais dire qu’une partie de moi espérait seulement passer une bonne soirée en sa compagnie. Il était mignon, il était sympa… il me plaisait bien quoi. N’allez pas vous imaginez des trucs ! Je voulais seulement l’avoir dans mon lit, rien de plus…. Et puis, comme me le répétait de nombreuses conquêtes, je n’étais pas une femme à marié. J’étais celle que l’on voulait dans son lit pour une nuit afin de s’y vanter le lendemain matin au bureau.

Certain diront de moi que j’ai très peu d’estime pour ma personne. Que seule une femme qui n’avait pas totalement confiance en elle couchait à gauche et à droite sans rechercher plus dans la vie. Je ne savais pas si c’était le cas pour ma part ou si j’aimais seulement bien m’amuser avant de devoir me caser… Me caser… est-ce que cela allait être possible un jour ? Je ne croyais pas vraiment. Quel homme désirait d’une alcoolique, volage et complètement disjonctée femme comme mère de leurs enfants ? Aucun, sans exception. C’est donc pourquoi je ne me casais pas, jamais. Alors, aurais-je une basse estime de ma personne ? Oui, sans aucun doute. Comment être confiante alors que sans arrêt, des gens me mentent, me disent que je gâche ma vie ou bien m’enferme dans un centre de désintox ? Quoi qu’il en soit, maintenant n’était pas le moment d’y penser.

J’étais toujours avec Ulrich dans ma cuisine, avec un bol de pâte devant moi. Le jeune homme semblait vouloir que je cesse mes tentatives de drague, mais je n’en avais pas envie. J’aimais bien l’ambigüité que pouvait y avoir une relation entre un homme et une femme. Je devais l’avouer, je créais souvent cette même ambigüité sans que l’homme en question ne fasse quoi que ce soit. Il me précisa une seconde fois qu’il ne serait pas sage de continuer dans cette voie par peur de me perdre en tant qu’amie. Je soupirai légèrement. ‘’ Cesse de trop réfléchir Ulrich, détend-toi ‘’ Alors que mes lèvres s’étaient rapprochées des siennes en ne quittant toujours pas son regard, ce dernier baissa ces yeux vers mes lèvres signe que j’allais sans doute bientôt gagner cette guerre. Sans plus attendre, il me précisa que je le faisais réellement chier en jouant de la sorte avec lui avant de déposer pour la première fois ses lèvres sur les miennes. Je prolongeai fougueusement ce baiser avant de me décoller quelques peu. Le comptoir nous séparait toujours et j’en avais assez d’y aller discrètement, nous avions perdu bien assez de temps.

Avec un second sourire malicieux sur mes lèvres, je contournai le comptoir gracieusement tout de laissant tomber ma nuisette sur le sol me retrouvant maintenant nu comme un vers devant Ulrich. Je n’avais jamais eu honte de mon corps et ce n’était pas hier la vieille que cela allait commencer. Je marchai d’un pas sensuelle vers lui et rend devant, je plaquai de nouveau mes lèvres sur les siennes sans même lui crier gare. Maintenant, il n’y avait même plus d’ambigüité, tout était très clair concernant mes envies et mes désirs.

Ulrich Beckford a écrit:

"A choisir, je préfère la fille sympa à la trainée... "

Je n'étais pas le genre de mec à me caser, du moins pas depuis Nina, la mère d'Enzo. J'avais perdu confiance en la gente féminine ou en moi, allez savoir.Puis avec mon boulot ce n'était clairement pas possible.Puis il y avait Enzo aussi. Accepter l'enfant d'un conjoint devait déjà être dur à la base, alors accepter l'enfant sourd d'un conjoint? je ne préférais même pas imaginer. Alors oui, j'avais bien quelques aventures mais toujours avec des filles que j'étais sûr de ne pas recroiser. En aucun cas avec une amie et Amber était une amie... Le problème c'est qu'elle ne comptais pas s'arrêter tant que je n'aurais pas cédé à la tentation. Et la tentation était bien grande. Bien trop grande pour que je puisse y résister. J'avais bien tenté de lutter mais... c'était peine perdue...

Alors j'avais cédé... Mes lèvres s'étaient retrouvés sur les siennes sans que je puisse le contrôler... Non en réalité j'aurais probablement pu le contrôler, je n'en juste pas envie. Elle ne s'était pas fait priée pour répondre à mon baiser avec fougue. La jeune femme se décolla de moi et je crus un instant qu'elle avait changé d'avis. Ca aurait été plus simple... Elle n'en fit rien, bien au contraire. La température monta d'un cran quand elle laissa glisser sa robe le long de son corps. Non ce n'était certainement pas pour stopper. Ses lèvres se posèrent bien vite sur les miennes. Trop même pour que je puisse admirer convenablement la vue.

La fougue était bien là et mes mains descendirent bien rapidement le long de sa poitrine, aux de ses reins, pour se retrouver finalement sous ses fesses. Je la soulevai pour l'installer sur le comptoir, que j'avais bien vite débarrasser d'un coup de bras. Je collai mon corps au sien sans lâcher une seconde ses lèvres qui me semblaient totalement à mon goût. Alors qu'elle attrapait les pans de mon tee-shirt, je me séparai d'elle pour l'aider dans sa tâche. Et mon tee-shirt se retrouva au même endroit que la nuisette de la jeune femme. "Je continue à penser que c'est une connerie..." Néanmoins je ne l'arrêtai pas. Mes lèvres se perdirent dans son cou, ce qui paru la satisfaire. "Je pense que ton lit serait plus satisfaisant." dis-je avant de reprendre instantanément ses lèvres.

Code by Sleepy

Je le tenais désormais entre mes griffes. Il avait enfin succombé à mes avances et il fallait dire qu’il m’avait bien donné du fil à retorde… quoi que. C’est que j’avais souvent l’habitude de n’avoir à faire aucun effort pour arriver à mes fins mais là… Quoi qu’il en soit, mes lèvres étaient maintenant collées sur celles d’Ulrich et mon corps était maintenant complètement à découvert. Il ne restait que les vêtements du jeune homme qui était une barrière entre nos deux corps. Justement, j’attrapai le bas de son T-Shirt et Ulrich se décolla quelque peu de moi afin de me donner la chance de le lui retiré. Pendant cette pause, le jeune homme murmura quelques paroles inutiles. Je le regardai droit dans les yeux. ‘’ Je suis persuadé que ce n’en est pas une ‘’ Puis, ses lèvres furent de retour, mais cette fois-ci, elles parcoururent mon cou. Je sentie quelques frissons franchir ma colonne vertébrale ce qui me fit pencher la tête vers l’arrière. ‘’ Bien plus satisfaisant. ‘’ Dis-je concernant mon lit.

Je posai alors mes pieds sur le sol et lui pris la main afin de l’entrainer vers ma chambre. Lui qui n’était pas venu très souvent, il ne se souvenait sans doute pas de l’endroit ou elle se trouvait. Je poussai alors la porte et rendu devant mon lit, je posai de nouveau mes lèvres sur celles du jeune homme. Il ne me suffit qu’une simple poussé pour que ce dernier ne se renverse sur le dessus de mes draps. Je me plaçai alors au dessus de lui tout en laissant parcourir mes lèvres dans son cou à mon tour. Étais-je du genre à prendre les devant ? Regardez-moi, vous voyez bien que je ne suis pas du genre à faire l’étoile à attendre que le mec ait finit ses trucs tout de même !

Jamais je n’aurais pensé qu’un jour, Ulrich et moi allions franchir cette ligne mince qu’était l’amitié entre un homme et une femme. Après tout, il ne semblait pas du tout avoir le même caractère que moi. Pourtant, le voici dans mon lit contre toute attente. Quoi qu’il en soit, je me redressé le dos question de le regarder droit dans les yeux en souriant toujours autant malicieusement.

J’étais bien heureuse d’avoir fait un peu de ménage avant que mes amies soient venues chez moi. Il n’y avait rien d’étrange qui ne trainait sur les planchers et cela relevait d’un miracle. Je ne pouvais pas dire que j’étais la femme la plus organisée et femme de ménage dans tout Miami. Heureusement pour Ulrich, ce soir tout était à sa place et très propre. J’avais donc mené Ulrich jusqu’à ma chambre sans aucune gêne. J’étais complètement nu et lui, il ne lui restait que son jeans.

Sans une minute à perdre, j’avais poussé le jeune homme sur mon lit afin de prendre les devant comme je le faisais si souvent avec les hommes. J’aimais les surprendre de la sorte, surtout lorsque la surprise se faisait voir dans leur regard. Je me relevai pendant quelques instants afin de poser mon regard dans celui d’Ulrich. Sans plus attendre, ce dernier se releva question de poser ses lèvres dans mon cou, rapprochant à la fois mon corps nu du sien. Lorsque ses lèvres vint titiller ma poitrine, je cabrai légèrement mon dos afin de lui donner le plus d’espace possible. Lorsqu’il revint sur mes lèvres, je poussai le jeune homme sur le dos encore une fois et mes doigts se dirigèrent vers son jeans afin de lui déboutonner et le lui retirer. Il était encore beaucoup trop habiller pour moi ce n’était pas très juste.

Une fois fait, je retournai par-dessus lui question de poursuivre notre échange de baisers enflammés. Je sentais en lui une certaine bataille entre le mal et le bien et je devais dire que cela me plaisait grandement. Il ne me connaissait pas encore pour dire qu’une soirée dans mon lit allait gâcher toute amitié qu’il y avait entre nous. De plus, il était clair que bel homme comme lui n’allait pas échapper à mes envies tout de même. Quoi qu’il en soit, je plaçai à côté de lui afin de lui donner la chance d’être à son tour dominateur, car oui, j’aimais bien aussi lorsque les hommes étaient virils et animal avec moi. Chaque femme a son côté dominé et j’assumais pleinement le mien. Bien que certain mettrait la faute sur l’alcool, je ne pouvais plus dire que son effet me brouillait toujours l’esprit. J’étais tout à fait consciente de se que nous faisions et je n’en avais aucunement honte.