Les vacances de Noël se passaient vraiment bien. J'avais accepté d'alelr à New York avec Dani. Je l'avais donc fêté en famille. Oui, en général on imagine plutôt une table de vingt personnes, des enfants, des grands-parents.. Nous n'étions qu'à deux pour cela. Mais c'était un début, je le savais bien. Je savais qu'un jour nous le fêterions avec l'homme de ma soeur, puis peut-être des enfants.. Je commençais à croire que c'était possible. J'étais heureux d'être là à New York avec ma petite soeur, nous vivions des moments qui seraient de bons souvenirs à l'avenir. Mais si tout semblait différent à mes yeux ces derniers temps, c'est parce qu'autre chose se passait en parallèle. Chaque jour, je recevais un snap ou un texto de Sky. Ou alors j'en envoyais un.. j'avoue. On passait parfois des heures à s'en renvoyer l'un et l'autre. J'aimais tellement ça, à chaque fois, j'avais le sourire, et Dani me vânait. Je ne lui révélais pas l'existence de Sky, mais elle devait se douter de quelque chose.. je profitais des moments où ma soeur était au téléphone pour le faire, du coup. Si je ne lui en parlais pas, ce n'était pas par manque de confiance. C'était parce que j'étais persuadé que même si elle ne me l'avait jamais dis clairement, Sky avait quelqu'un dans sa vie. J'avais fais la rencontre de son petit garçon non longtemps avant les vacances, et j'avais supposé qu'il y avait un papa, quelqu'un qu'elle devait aimé. Je n'imaginais pas Sky avoir un enfant avec qui que ce soit d'autre que quelqu'un qu'elle n'aime, quelqu'un avec qui elle ferait sa vie.. je ne sais pas pourquoi. Ce n'est pas pour autant que j'arrêtais de discuter avec elle, car je ne pouvais pas m'en empêcher. Je passais des heures à lui dire tout et n'importe quoi et je ne réfléchissais pas au bout de mon nez. Parfois, je finissais par me dire que j'aurais bien le coup dur un jour, qu'elle me dira qu'elle a quelqu'un parce que je ferais comprendre que.. je la voyais d'une façon particulière. Mais jusque cet instant-là, je profitais. Tant pis si je devais souffrir, elle en valait la peine. Je savais que Dani me dirait que c'est dangereux, que je dois arrêter de lui parler, qu'elle ne voulais pas que j'ai mal. Voilà pourquoi.

Il y a plus d'une semaine déjà, j'étais allé faire ce photoshoot comme je lui avais promis. Déjà pendant cette séance, tout avait été étrange. Sky m'avait aidé à prendre les tenues, et à chaque fois que nous nous regardions, ou alors qu'on venait à se frôler, c'était une véritable source d'électricité en moi. Je n'arrêtais pas de me répéter à quel point elle pouvait être belle, que son rire était beau à entendre, son sourire si beau à voir, sa voix si agréable. Je n'avais pas réfléchi une seconde cet après-midi là, pourtant je sentais bien qu'il me manquait quelque chose.. de plus. Mais je ne lui exigeais rien. Tout ça, c'était dans ma tête, ça le restait. J'avais décidé qu'il en serait ainsi.

Pourtant, nous étions nouvel an ce soir et j'avais horriblement envie de lui faire une surprise et de débarquer. Oui encore une fois je ne réfléchissais pas beaucoup. En même temps, la soirée dans laquelle j'étais m'enchantait à moitié. Mes potes s'amusaient de fou, je rigolais bien mais je ne cessais de penser à elle. Elle était avec sa famille, c'est ce qu'elle me disait dans ses snaps. Je voyais Eliott en vidéo et je le trouvais adorable. Moi, trouver un enfant adorable? D'habitude je déguerpis à peine je vois un humain de moins d'un mètre.. Mais là, ce n'était pas pareil. Bref, je décidais de lui faire une surprise comme je pouvais. Je cherchais juste l'instant juste. Sans qu'elle s'en rende vraiment compte, je lui arrachais de savoir où elle était exactement. Puis, à un moment de la soirée elle se plaignait d'avoir chaud avec tout ça. Je lui suggérais innocemment de sortir prendre l'air. Je m'éclipsais de ma soirée, ayant prévu un bouquet de fleurs et un petit bout de papier dans une petite pochette soigneuse. Je me garais près de l'endroit, histoire qu'elle n'entende pas de voiture et je sortais. J'avais sorti la tenue pour la soirée, c'est vrai. J'avais un costume bleu, blanc avec des petites touches de gris bi-matière et un noeud papillon. Avec les fleurs de lys blanche à la main, dégageant cette odeur que j'adorais, j'arrivais devant la devanture. Je la trouvais de dos, sur son téléphone, ce qui était parfait. bonne année prononçais-je alors de derrière elle, attendant qu'elle se retourne, lui souriant largement. Je m'approchais ensuite d'elle, levant les fleurs comme si elle ne les avait pas vu, et pour lui montrer aussi que c'était pour elle. Nous ne nous étions pas vus à Noël, je lui devais bien ça.

Les vacances à Boston s’étaient terminées un peu plus tôt dans mon cas. Colton et ses enfants étaient toujours et encore chez les parents de ses derniers alors qu’Eliott et moi, avions pris l’avion pour retourner à Miami. J’avais un important contrat photo entre Noël et le jour de l’an dont je ne pouvais pas passer à côté et donc, avec Chanel, nous avions travaillé très fort de sorte de donner le résultat final à la compagnie avant le 31 question de pouvoir passer un réveillon sans stress, sans complication et ainsi avoir un petit moment pour décompresser du boulot car ça avait été beaucoup d’effort mais nous étions très fort du résultat final. Tout ça n’aurait pas pu être possible sans la collaboration de Chad qui avait été le meilleur des modèles qui soit. Je ne savais pas trop combien de fois que j’avais pu le remercier pour sa patience et le fait que j’avais dû le faire revenir au studio pendant une soirée, question de reprendre certains clichés dont je n’étais pas satisfaite. Il s’était montré très compréhensif. Sauf que cette soirée là….

Eh bien disons que j’avais sentis que quelque chose se passait. Peut-être aussi que je n’avais pas eu d’ami gars depuis longtemps que je ne savais plus trop comment interpréter les choses, autant son attitude à mon égard que parfois les comportements et les pensées que je pouvais vis à vis lui. Mais il faut dire que ça avait été spécial, comme si sa manière de me regarder, de me toucher et s’adresser à moi m’électrifisait, me rendait toute chose à l’intérieur et ça, c’était épeurant, ça me foutait la peur bleue car je ne pouvais pas me sentir comme ça en compagnie d’un autre homme que mon propre mari… et pourtant, j’en venais de plus en plus à la conclusion que c’était le cas. Je me disais bien qu’au fond de moi, la meilleure chose à faire était de prendre du recul, de reprendre sur moi en m’éloignant un peu mais c’était plus fort que moi : chaque fois que je voyais son prénom s’afficher sur mon téléphone, je lui répondais dans la minute, comme si chaque mot était d’une importance capitale, bien que la plupart de nos échanges n’étaient que puéril, ça me plaisait.

C’était d’ailleurs le cas, au beau milieu d’une fête familiale dans une grande salle louée par ma mère afin de fêter la nouvelle année, c’était au Hilton et c’était une très bonne idée sachant que la plupart des membres de ma famille venait de Londres et n’avait donc nul part où dormir. Minuit était passé et la fête battait son plein mais j’avais chaud et suivant les conseils de mon ami, j’étais sortis à l’extérieur pour regarder un peu mon téléphone. J’envoyai d’ailleurs un SMS à la nounou qui s’occupait des enfants dans une chambre plus haut. Après avoir beaucoup dansé, bébé Eliott était bien fatiguée et vu l’heure, il avait été partit dormir avec cette dernière. J’allais passer le chercher dès le lendemain matin et donc, ça me laissait l'opportunité de pouvoir profiter de la soirée à ma guise mais c’était tellement plus moi de fêter ainsi que ça me faisait étranger, bien que j’étais heureuse de me retrouver en compagnie de ma famille que je n’avais pas vu… pas vu depuis mon mariage en grande partie! Puis, alors que j’étais concentrée sur mes réseaux sociaux, une voix masculine que je reconnaissais bien attira mon attention. Je fis volte face, me retrouvant devant Chad, beau comme un coeur qui s’avançait vers moi après m’avoir souhaité une bonne année. « Maaaaais ?! Quoooi ?! » dis-je en le questionnant du regardant en riant. « Qu’est-ce que tu… qu’est-ce que tu fais ici? Je te croyais avec tes amis! Wow! Quelle belle surprise! » J’étais bien heureuse de le voir et je ne pouvais que sourire. Il s’approcha de plus en plus de moi, me montrant les fleurs qu’il tenait dans ses mains. « Pour moi? En plus de ta présence? Je suis gâtée là! » Je les pris doucement, approchant ces dernières de mon visage pour humer leur bonne odeur avant de relever la tête vers mon ami. « Merci, elles sont magnifiques! » Je me permis de tirer sur sa main pour l’approcher de moi et enrouler mes bras autour de son cou pour le serrer dans mes bras. « Bonne année à toi aussi, je suis contente de te voir. » dis-je à son oreille avant de l’embrasser sur la joue. Je pense que c’était la première fois qu’on avait une telle proximité et pour la peine, je m’étais même pas posée de question mais plus j’y pensais, plus je ne voulais pas rendre les choses gênantes. Je me reculai donc pour retrouver une proximité qui se veut raisonnable. « Tu veux te joindre à la fête un peu? La musique est bonne et je suis certaine que t’es un danseur hors pair! » déclarais-je toute souriante, je n’allais pas le laisser repartir aussi rapidement quand même!

Je ne pensais qu'à la revoir depuis cette soirée où elle m'avait rappelé à l'aide pour ce fameux shooting photo. Je ne pouvais rien lui refuser, faut dire. Je ne savais expliquer pourquoi - enfin si je saurais très bien mais, pas à elle. Toute ma vie, j'ai été celui qui ne comprenait pas qu'on puisse avoir des sentiments pour quelqu'un qui n'est pas de notre famille. Mes parents n'avaient jamais fais grande preuve d'amour, ni ne nous avait enseigné cela. Le seul vrai amour que j'avais jamais connu était ma soeur. Le reste, ce qui va avec le sexe, je n'avais jamais appelé ça de l'amour, c'était simplement du sexe. Pourtant, je voyais ces films, ces couples super glamours là d'Hollywood se tenir par la main, je savais que ça existait mais j'en avais aucune preuve concrète. Je n'avais jamais vraiment aimé quelqu'un. Apprécier, oui peut-être mais jamais je ne m'étais retrouvé face à une femme et m'étais répété des milliers de fois combien elle était belle, combien son rire m'était précieux, jamais je n'avais autant voulu avoir de ses nouvelles, lui parler de tout et de rien - surtout de rien. Tout ça c'était nouveau pour moi et bien que ce soit le cas.. je n'avais pas vraiment peur. En réalité, je pense que depuis ce fameux jour où j'ai vu Eliott, son fils, je sais que tout cela est voué à l'échec. D'une certaine manière évidemment ça me fait mal mais d'un autre.. ça me rassure. Comme si jamais je n'aurais à faire face aux mots pour le lui dire, comme si je garderais ça secret pour moi jusqu'à ma tombe, et ça me complaisait. Je ne voulais pas qu'elle le sache, il y avait plusieurs raisons à ça. Bon déjà je la pensais en couple, bien qu'elle ne me l'ai jamais dis, et c'était déjà l'excellente raison. De deux je n'avais pas envie de me prendre de râteau, parce que déjà que ça ne m'arrive jamais mais si ça arrivait jamais plus on ne me verrait comme ça. Et dernièrement je ne saurais trouver les mots. Je gardais donc tout ce que je ressentais pour moi, sans me préoccuper du reste. Tout ce qui m'importait, c'était de la voir heureuse.

En cette soirée de nouvel an, et pour parvenir à ce but, je décidais de lui faire une surprise. On ne cessait de discuter par sms ou snapchat alors je me disais que ça lui ferais plaisir de me voir en chair et en os. Un bouquet de fleurs à la main et un dessin que je lui avais fais, j'allais retrouver l'endroit où elle était. Je la trouvais de dos, son téléphone en main. Quand elle se retournait après l'appel de ma voix, elle souriait, ce qui appela mon propre sourire instantanément. Mes amis? je m'ennuyais largement, je me suis dis que ça te ferait plaisir que je passe te voir. dis-je alors. Amis amis.. on ne les comptait que sur les doigts d'une main mes amis, là c'était de l'attirail, une soirée banale devant laquelle on ferait wow mais dans laquelle tout le monde est hypocrite. Ce n'était pas tellement pour moi, c'était organisé par la chaîne de télé et je m'en foutais largement. Je m'approchais pour lui tendre tout d'abord mon bouquet qu'elle huma et me remerciait. de rien. Je n'ai pas pu t'offrir de cadeau à Noël alors je me suis dis que c'était bienvenue.. dis-je souriant, la regardant avec ce bouquet. Elle était vraiment belle, me dis-je. Mais vite j'avalais ma salive. Elle me tirait à elle pour me donner une étreinte. Je la serrais tendrement contre moi, une main dans son dos, l'autre près de son cou alors qu'elle me souhaitait bonne année dans l'oreille. Nous n'avions jamais eu tant de proximité et à vrai dire.. ça me faisait du bien. Son baiser sur la joue donnait une pointe finale parfaite à ce câlin avant qu'elle ne se recule à nouveau, laissant mon corps à moitié vide. Mais je n'en montrais rien. En fait le véritable cadeau c'est ça. dis-je lui tendant le bout de papier sur lequel j'avais dessiné son visage. J'avais arraché des milliers de feuille pour arriver là, et encore je n'étais pas satisfait totalement mais.. il fallait bien que je lui donne quelque chose. je dois encore le travailler mais, c'est mon dernier résultat lui dis-je alors qu'elle l'ouvrait.

Elle me proposait de venir se joindre à eux. Sûrement disait-elle ça par politesse, pour ne pas que je m'en aille aussi vite étais-je arrivée. Il y avait toute sa famille là dedans, étais-je prêt pour ça? Puis tout à coup je me secouais doucement la tête, je n'étais qu'un ami à ses yeux. C'est comme ça qu'elle me présenterait, et il n'y a rien à penser d'un simple ami. Je lui fis un petit sourire alors. Je me débrouille pas mal, c'est vrai dis-je alors commentant son idée que je sois un bon danseur. Je prenais sa main comme pour une invitation de danse et je l'emmenais à l'intérieur. allons-y dis-je. Je me retrouvais dans une salle avec un tas d'inconnus auquel j'étais rapidement présenté, car la danse nous attendait. Je souhaitais bonne année à tout ceux que je croisais, avant de faire tourner Sky sur elle-même arrivé sur la piste. t'étais pas prête pour ça, crois-moi. dis-je avant de donner l'élan pour une danse qui pourrait ressembler à un rock mais bon, on faisait un peu n'importe quoi à vrai dire. Je l'attirais tantôt contre moi, ou alors je la faisais tourner, je donnais des élans pour la porter, pour la faire basculer, tout ça dans nos rires partagés. Je ne faisais plus attention à sa famille autour de nous. Faut dire, eux aussi s'amusaient, la musique était bonne, ils ne faisaient probablement pas plus attention à nous. Enfin, c'est ce que je pensais. En premier lieu, je ne pensais qu'au sourire figé sur le visage de Sky, à rien d'autres. D'un coup, la musique passa plus calme et tout en continuant doucement de rire à cause de la dernière danse, je calmais le rythme en l'amenant dans une valse contre moi. je comprends mieux quand tu disais que tu avais chaud dis-je alors avant de rire doucement. J'aimais l'avoir ainsi dans mes bras, c'était apaisant. je suis content d'être passé te voir. ta fête est mille fois mieux que la mienne, bien que la chaîne ait fait pété des milliers. Une fête en famille y'a rien de mieux. dis-je alors regardant autour de nous avant de plonger mon regard dans le sien et de sourire. alors comment tu joues mon niveau de danse madame?Je la regardais encore quand je me rendis compte que... tu n'es pas accompagnée..? dis je avant de ravaler ma saliver. Je ne voulais pas savoir au fond mais.. il fallait bien que je l'accepte.

Je ne fus pas au bout de ma surprise. Non seulement Chad était là, devant moi à me souhaiter une bonne année, mais il tenait des fleurs et en plus de ça, de suite après après lui avoir rendu ses souhaits de la bonne année, il me tendit un papier que je déroulai pour y voir un dessin tout à fait impressionnant et bien rapidement, je me reconnut bien entendu, quoi que le dessin était encore plus beau que mon visage réel, d’après-moi. « Le travailler? Mais non! C’est magnifique!!!! Encore plus que l'original. » dis-je en pointant mon visage en riant. Je jetai un coup d’oeil de nouveau au papier, aux traits… il avait mit beaucoup de travail là-dedans, ce n’était pas seulement un gribouillage de quelques minutes sur le coin d’un bureau, non non. J’étais bien émotive et pour la peine. « Merci, c’est vraiment un beau cadeau. » Et je me promis que j’allais lui rendre la pareille mais ça, je le gardai pour moi car je ne voulais pas qu’il se fasse des attentes et qu’au final, je lui fasse honte en lui montrant un dessin de lui qui ne lui ressemblait pas du tout. Parfois, c’était assez délicat de représenter quelqu’un mais j’avais bien envie d’essayer. Je l’avais photographié, restait plus qu’à le dessiner ou le peindre hein! Je gardais la sculpture à part, disons que ça serait assez intense  de le faire hahah.

Je proposa au jeune homme de se joindre à la fête. Il y avait tellement de gens, tellement d’amis d’amis que quelque part, c’était pas juste exclusif à la famille quoi! Et puis, ça me ferait bien plaisir qu’il accepte de rester un peu avec moi, il ne s’était pas déplacé pour rien et je lui proposai de danser avec moi, question de voir un peu son talent au passage. Quelque chose me disait qu’il savait bien bouger! Ce à quoi il me donna raison d’ailleurs, ce qui m’arracha un sourire de plus. C’était fou à quel point je ne faisais que sourire depuis qu’il était là, devant moi et pourtant, je ne savais pas encore s’il acceptait mon invitation. Du moins, jusqu’à ce qu’il me prenne la main pour entrer à l’intérieur. Sur place, je déposai mes fleurs et mon dessin au même endroit que mon sac à main pour être libre de mes mouvements. En chemin, je le présentai à quelques uns comme étant mon ami - car c’était le cas, non? Mais oui! Puis nous nous frayions un chemin jusqu’à la piste de danse où la musique était plus que entraînante. Je fus vite tourner sur moi-même avant que ce dernier ne m’affirme que je n’étais pas prête à tout ça. « Je suis plus que prête, bien au contraire monsieur Tate. » lâchais-je en bougeant sur le rythme de la musique en le regardant toujours. On se perdit dans une danse endiablé, il me fit tourner, il me soulevait et on était dans notre petite bulle d’amusement. Je fus limite un peu complexé en le voyant se débrouiller aussi bien car je me considérais pas vraiment à la hauteur mais bon! On s’amusait bien et C’était l’important.

On se calma lorsque la musique changea et heureusement, car il faisait déjà bien chaud. « C’est pas reposant les fêtes de famille chez moi. » Chad m’attira contre lui pour se laisser bouger plus doucement parmis plusieurs couples. « Je suis contente aussi! La fête est encore mieux depuis que t’es là! » Mon regard se perdit quelques secondes dans le sien, je pensais bien avoir encore mon petit sourire un peu niais sur le coin de mes lèvres. J’étais un peu perdu dans le bleu de son regard jusqu’à ce qu’il me demande mon opinion sur ses talents de danseur. « Pas mal du tout. Tu fais limite compétition à Eliott pour la peine! » répondis-je avec un petit clin d’oeil avant que justement, il me questionne sur mon accompagnement de la soirée. « Je l’étais… mais il était fatigué donc la nounou prend soin de lui dans une chambre plus haut. » dis-je en faisant référence à mon super fils qui avait été un danseur hors pair pendant la soirée et dont mon ami avait été témoin le temps de quelques snapchat. En tout cas, il avait fait craquer toutes les femmes présentes ici le petit! « Et son remplaçant me plaît bien, surtout qu’il est un très bon danseur. » ajoutais-je en souriant toujours tout en accotant ma tête contre son épaule pour me laisser aller dans ses bras sur le rythme de la musique jusqu’à la toute fin de la chanson où je lui pris la main pour aller vers le bar et lui tendre une coupe de champagne, gratuite, bien entendu. « Tiens, c’est pour toi. » Je levai ma flûte à mon tour. « À 2017 et à toutes les belles choses que cette année pourra nous apporter. » Je cognai mon verre contre le sien en le regardant droit dans les yeux et apporter la coupe à mes lèvres.  

J'étais venu lui faire une surprise en cette soirée de nouvel an. Accompagné d'un bouquet de fleur et d'un dessin que j'avais fais d'elle, je lui souhaitais la bonne année et j'avais droit à une belle étreinte de sa part. J'en profitais, car c'était la première fois et je savais que ça ne saurais pas demain la veille que j'en aurais un autre. plus que l'originale? tu déconnes!c'est pas 10% de ce que tu dégages. lui avouais-je alors. Elle me perturbait d'ailleurs, le fait que je n'arrive pas à retranscrire ce que je voyais en elle quand je la dessinais. Je recommençais, encore et encore sans jamais y parvenir. de rien, je t'en ferais d'autres. lui confiais-je alors avec un petit clin d'oeil.

Rapidement, elle m'invitait à venir danser avec elle. Je pensais à sa famille, ils ne m'avaient pas vu d'Adam ou Eve mais après tout, je n'étais qu'un ami. Ils n'allaient pas se poser plus de questions que cela, je me faisais des idées encore une fois. J'entrais rapidement, accompagné de Sky, après quelques présentations nous n'eûmes pas grand mal pour se mettre dans l'ambiance. Je comprenais pourquoi elle avait eu si chaud. Ah ouai je vois ça, j'aurais dû venir tout de suite, j'aurais lancé le battle à Eliott moi. dis-je alors avant de rire doucement, de la faire tourner une énième fois sur la danse. J'aimais la voir sourire ainsi, l'entendre rire, cette étincelle dans ses yeux. Je souriais de même, bien évidemment. J'osais tout de même une question qui pourrait soulever une réponse qui me ferait mal. Oui, nous passions un bon moment et on peut penser que je ne veux que le gâcher. A vrai dire, je ne fais ça que pour savoir.. Elle ne m'avait jamais rien dit et pourtant sur Instagram, et l'existence même d'Eliott me prouvait me contraire. Pourtant rien y faisait, je n'avais pas de preuves réelles qu'un "lui" existait. Quand je lui parlais d'accompagnateur, après un beau regard échangé, elle me parlait d'Eliott. Oh je suis déçu, j'aurais aimé lui souhaiter une belle année à ce beau gosse. dis-je alors en souriant. Elle me disait ensuite qu'elle appréciait son nouvel accompagnateur. Bon ça va, il n'a pas laissé maman entre de mauvaises mains du coup. dis-je alors tout sourire - peut-être plus qu'auparavant car elle n'avait mentionné aucun autre homme que Eliott dans sa vie. J'aimais ça, en secret, même pour moi-même. Je ne voulais pas m'avouer que j'aimais qu'elle n'en parle pas. Le jour où elle me dirait "j'ai quelqu'un", je savais que ça me détruirait et pourtant.. je voulais lui faire dire et.. elle ne me disait rien.

Elle me prenait la main pour aller au bar, chercher des coupes de champagnes. Je la suivais de bon coeur, évidemment. j'adore ta famille en tout cas, très sympas annonçais-je alors avant de prendre la coupe qu'elle me tendait. Elle me souhaitait une bonne année. Je trinquais avec elle, la regardant dans les yeux, un petit sourire en coin. je te souhaite tout ce que tu désires pour cette année 2017 répondis-je alors, levant légèrement mon verre et le montant simultanément à mes lèvres. très bon commentais-je à propos du champagne. mmh toi tu veux me rendre pompette dis-je la montrant du doigt, riant légèrement. tu sais ce que je fais quand je suis pompette et qu'en plus on est une des premières heures de l'année? dis-je finissant mon verre. j'emmène une magnifique jeune femme danser jusqu'à s'effondrer dis-je prenant sa main et la tirant contre mon torse, entrant dans un faux tango surjoué, dans le seul but de la faire rire. Je la portais doucement dans les airs avant qu'elle ne retombe, nez à nez avec moi. bonne année jolie princesse lui dis-je alors remettant une de ses mèches de cheveux brunes en place. Elle était tellement belle à l'heure qu'il est.. le reflet de la lune passait par la fenêtre avec à la fois les lumières de la salle un peu plus sombres pour danser, c'était magnifique sur son regard. Je la regardais longuement comme ça. Je serrais ses mains, elle tremblait un peu. On dansait depuis un petit moment, elle devait avoir chaud. Je reprenais la danse doucement, la faisant sortir petit à petit. Je continuais la danse au reflet de la lune, là où il faisait bien plus frais. ça va mieux? soufflais-je alors. tu m'as dis que c'était mieux depuis que j'étais là.. je pense que je n'aurais pas pu mieux commencer l'année qu'en dansant là avec toi, c'est évident. je suis vraiment heureux de vivre ces premières heures avec ton sourire. dis-je en caressant sa joue, me rapprochant d'elle naturellement. Je partageais son souffle, louchant parfois sur ses lèvres. Je souriais sans m'arrêter. tu es tellement belle, Sky, tu n'imagines même pas. dis-je dans un murmure un peu comme si j'étais à bout de souffle, je ne respirais plus tellement. Je posais mon front sur le sien, mes lèvres à des millimètres des siennes, entre ouvertes. Je serrais sa main dans la mienne, fermant doucement les yeux, profitant de cette proximité. Non sans peur, j'osais, pensant que je pourrais après ça ne plus jamais la voir. Je posais délicatement, parcelles par parcelles mes lèvres sur les siennes, faisant exploser un artifice, toutes les sensations de mon corps furent décuplés, mais je ne savais pas de quoi serait faite la seconde d'après. Je me forçais de ne pas y penser, tout en me délectant de ce qui pourrait être mon unique baiser volé. C'était tendre, doux, et sauvage à la fois. C'était comme si nous avions attendu des années pour le faire, et qu'enfin nous sautions le pas pour arriver aux portes du Paradis ensemble. Quoiqu'il en soit, je ne regrettais pas mon geste, car j'en avais eu terriblement envie et ça avait été tout naturel.

« Il aurait été content de te voir! Il m’a parlé de toi dernièrement en plus. » Il avait su gagner le coeur de mon fils, et peut-être pas que son coeur à lui. Mais ça, c’était beaucoup trop compliqué pour que je me permettre d’y penser car je savais bien que ça me troublerait beaucoup trop d’arriver à cette évidence. On continua à danser en se parlant, il faut dire que contrairement à plus tôt, c’était plus calme. « Tu auras la chance de le faire très bientôt, je suis certaine. » Je trouvais ça mignon en fait, car il semblait bien aimer mon fils. C’était pas toujours le cas d’ailleurs car généralement, quand on était pas parents, on pouvait apprécier un enfant mais sans plus alors que Chad, eh bien je ne sais pas trop… il avait une manière de faire avec Lolott que je trouvais adorable, voilà tout. « En effet, la maman est plutôt entre bonnes mains, du moins… ça pourrait être pire. » dis-je en levant les yeux au ciel pour rigoler. En fait, c’était parfait… la soirée ne pouvait pas être mieux!

Je décidai de prendre une petite pause à notre danse pour se servir un verre de champagne. « Elle a du bon et du moins bon… mais merci! Je suis contente car plusieurs ici viennent de Londres et ça fait longtemps que je ne les ai pas vu. » Je m’ennuyais de ma vie à Londres mais j’étais tout aussi contente d’être à Miami maintenant. Bien que je n’avais peut-être pas la vie rêvée, j’arrivais néanmoins à trouver mes petits moments de joie et mes petites doses de bonheur à travers les complications et les épreuves. En se souhaitant nos voeux pour 2017, je ne pouvais qu’avoir confiance en cette année pour retrouver ma santé une bonne fois pour toute. Je me battais depuis longtemps maintenant… j’avais assez donné à mes yeux et j’étais épuisée aussi quelque part. Je voulais retrouver ma vie, je voulais reprendre le contrôle de mon corps à 100%. « Quelle mauvaise influence je suis! » dis-je faussement choquée en prenant une autre gorgée de ma coupe pour la terminer. Oups, ça rentrait beaucoup plus facilement que je me serais doutée. Chad décida qu’on allait de nouveau sur la piste de danse et il me faisait bien rire. En fait, je ne faisais que sourire et rire en sa compagnie et ça me faisait tellement de bien. C’était amusant mais je commençais à avoir chaud et mon ami dû bien s’en rendre compte puisqu’on continua à danser jusqu’à l’extérieur où l’air frais me fit un bien fou. « Ça va, merci. » Je lui souris, car c’était bien le cas. Puis, sa petite confession eut l’effet de me faire rougir un peu car il avait une manière de me regarder assez spéciale et intimidante un peu. Disons qu’il était beau comme un dieu que d’avoir un peu de proximité avec lui me rendait toute chose.

Mon coeur s'accélèra d’un coup lorsqu’il me complimenta sur ma beauté. J’ouvris la bouche pour laisser sortir un petit : « Merci. » un peu timide car je ne savais plus trop comment me gérer pour la peine. Je pouvais nettement sentir son souffle contre mes lèvres, j’avalai difficilement ma salive, ma respiration était tellement courte et un peu saccadée car quelque part, je luttais mais je savais que ça ne servait à rien. Je devais m’en venir à l’inévitable que j’avais terriblement envie de l’embrasser, j’avais envie de le tirer pour capturer ses lèvres une bonne fois pour toute, pour faire descendre cette tension, cette envie qui grandissait à son égard en moi depuis la première fois que je l’avais croisé dans cette galerie d’art et qu’il m’avait laissé baigné dans son regard océan. Puis, tout doucement, ses lèvres se posèrent sur les miennes, se pressant de plus en plus de quoi me permettre de lui rendre en glissant ma main libre à sa nuque pendant que mon autre s’enroulait autour de la sienne. C’était doux mais tellement agréable à la fois, comme si je pouvais enfin respirer convenablement de nouveau. Ça faisait un bien fou et rapidement notre échange prit un peu plus d’ardeur, de passion. Je me laissais facilement perdre dans ce moment plus que parfait de nouvelle année, à la vue de la lune et cette petite brise nocturne qui venait caresser les parcelles de ma peau non cachées par ma robe. Puis, au bout d’un petit moment, ses lèvres se décollèrent des miennes tout doucement, me laissant encore tout étourdi par l’échange. Un sourire sur les lèvres, mes yeux prirent quelques secondes avant de s’ouvrir de nouveau pour croiser de nouveau son regard. « T’imagines même pas à quel point t’es merveilleux. » Non seulement beau mais drôle et gentil… et tellement attentionné et tellement… wow. Je restai immobile un instant en caressant un peu ses cheveux à l’arrière de sa tête puis, je soupirai. « Mes souliers commencent à me faire mal aux pieds après autant de danse. J’ai une chambre plus haut, tu m’accompagnes le temps que je trouve autre chose à me mettre? » Parce que je me doutais bien qu’il voulait pas m’attendre au beau milieu d’inconnu à l’intérieur et le laisser seul à l’extérieur comme ça, c’était pas très sympa de ma part, non? Monsieur accepta et on se dirigea vers l'ascenseur comme si de rien attendre où on monta en compagnie de d’autres personnes et pourtant, nos regards se croisèrent à quelques reprises et je mentirais si je ne disais pas que j’avais envie de goûter à ses lèvres de nouveau. Comme cette nouvelle année, Chad était un vent de renouveau qui me faisait tellement de bien dans ma vie que je ne pouvais qu’être tellement bien lorsqu’il était là. L'ascenseur annonça l’étage de ma chambre, nous y sortîmes donc et je fouillai dans mon sac à main pour retrouver ma carte magnétique. Parmi mon petit fouilli, je la trouvai finalement pour ouvrir la porte et laisser Chad y entrer d’abord. Il faisait noir mais la fenêtre donnait directement sur la lune plus loin, nous offrant une magnifique vue une fois de plus et éclairant ainsi la chambre quelque peu. Une fois la porte fermée, je m’accotai contre cette dernière pour enlever mes souliers. « Oh wow! le soulagement! T’imagines même pas! » dis-je en riant. Entre ça et enlever son  soutien-gorge à la fin d’une journée, le niveau de satisfaction était le même. « Du coup, je me retrouve encore plus petite par rapport à toi que je l’étais déjà. » dis-je en me redressant sur la pointe des pieds un peu pour gagner en hauteur devant lui. Puis d’un coup, sans que je m’en doute, Chad me souleva d’un coup de quoi me faire gagner quelques pouces d’un coup et me retrouver à sa hauteur dans un éclat de rire. « Ok, tout s’arrange comme ça… et c’est plus facile pour… faire ça. » murmurais-je le restant de ma phrase en venant poser mes lèvres sur les siennes une fois de plus pour retrouver cette grande sensation de bien-être.
 

La soirée était parfaite. Je n'aurais jamais imaginé tout ce qu'il s'y passerait, à vrai dire. J'étais venu la voir sur un coup de tête total, sans réfléchir, accompagné de fleurs et d'un dessin que j'avais fais d'elle (parmi tant d'autres..). Nous nous étions retrouvé au milieu de sa famille entière à danser comme des adolescents, à échanger un verre de champagne, à parler de son fils comme si tout était normal. Au fond de tout cela, je rêvais peut-être. J'étais persuadé qu'elle avait quelqu'un, j'en avais les preuves, toutes les preuves à part une : qu'elle me le dise. Elle ne m'en avait jamais parlé et pourtant je le savais d'une façon ou d'une autre. Je savais que ce que je commençais à ressentir pour cette jeune femme était voué à être jeté à la poubelle. Pourtant, je ressentais cela tellement rarement que je décidais à me laisser aller là dedans, sans retenue envers moi-même. Bien que j'avais envie de plus, je ne forçais rien. J'ai quand même un minimum de respect. Je gardais mes sentiments pour moi, je la regardais pendant des heures, j'aimais en secret la voir rire, parler, raconter tout et n'importe quoi, j'aimais la faire rire plus qu'autre chose, lui faire plaisir, j'aimais la voir heureuse tout simplement. C'est pour cela que j'échangeais ces pas de danse endiablés avec elle, parlant de son fils qui dormait en haut. J'étais plutôt quelqu'un qui a peur des enfants, d'habitude, mais Eliott m'avait conquis. Faut dire, il ressemble beaucoup à sa maman et il est adorable, comment ne pas craquer? J'entretenais une relation vraiment spéciale avec ce petit garçon, j'apprenais à me dire qu'au final, ce n'était pas si effrayant d'avoir des enfants. Sky s'en sortait à merveilles, elle élevait un ange. Si j'avais cette peur-là, et je n'en avais jamais parlé à Sky d'ailleurs, c'était à cause de ma propre éducation - inexistante. Je ne savais pas comment être parents, comment faire. Sky elle, était parfaite dans ce rôle et c'est peut-être une des choses aussi qui me fascine tant chez elle. J'aimais l'entendre me dire que son fils parlait de moi, et surtout qu'elle dise que je prenais soin d'elle, c'était très important pour moi.

Après un verre de champagne et nous être échangé une bonne année, je la tirais à nouveau sur la piste de danse. Je ne pouvais me lasser de plonger mon regard dans le sien, de la regarder encore et toujours. J'avais l'impression d'être dans un autre espace-temps. Je sentais qu'elle avait chaud à nouveau alors je l'emmenais dehors, qu'on prenne l'air tous les deux un peu. La petite brise faisait du bien. Elle n'était pas froide, elle était agréable. Les étoiles brillaient, la lune était bien blanche, tout était parfait. Je la regardais, à la lumière naturelle. Je la trouvais tellement belle.. Je ne pouvais pas ne pas le lui dire. Je me le criais tellement dans l'esprit qu'il m'était impossible de le garder pour moi. Elle semblait gênée, elle rougissait. C'était adorable. Je m'approchais sans vraiment m'en rendre compte, ses lèvres m'appelaient. Je finissais par l'embrasser. Au début c'était tendre, hésitant. Je ne savais pas si elle y répondrait mais vite elle le faisait et ça devenait plus fou. Sa main derrière ma tête rendait la chose plus touchante, plus profonde. Mon coeur s'emballait, je la serrais tendrement contre moi avant que nos lèvres ne se séparent dans un souffle. Elle souriait, et moi aussi. Nous restions là, front contre front. merveilleux? seulement ça? plaisantais-je alors. Je me sentais.. comme libéré de quelque chose que j'avais au fond de moi qui explosait dans les airs. Ca faisait tellement de bien.. c'était fou. Mon coeur battait à des milles à l'heure. ça faisait tellement du bien qu'à l'instant présent j'avais envie de le hurler à la Terre entière. Elle finissait par me dire qu'elle voulait enlever ses chaussures, elle devait avoir mal c'est vrai. Elle m'invitait à la suivre. C'est vrai que de rester là seul au milieu de gens que je ne connaissais pas.. je préférais la suivre. allons-y soufflais-je alors prenant sa main et la suivant vers l'ascenseur. On sortait de là à son étage, elle cherchait dans son sac - un peu le fouilli c'est vrai - sa carte. Elle ouvrait la porte et me laissait passer. Elle était vachement belle, sa chambre. Elle avait une vue incroyable. Je beuguais un peu dessus avant que sa voix ne me fasse sortir de ça. Je me tournais vers elle, en souriant, la voyant pieds nus. je porte pas souvent de talons en général mais je comprends dis-je alors en riant doucement, m'approchant d'elle comme un aimant. Elle fit une réflexion sur notre nouvelle différence de taille par rapport à avec ses chaussures, ce qui eu encore le don de me faire rire. t'es qu'un tout petit bout de toute façon dis-je avant de la porter doucement, qu'elle fasse la même taille que moi, comparé à ce qu'elle faisait en se mettant sur la pointe des pieds. c'est mieux là soufflais-je tout près de son visage, en souriant. Elle répondit la même chose, profitant pour poser à nouveau ses lèvres contre les miennes. Je profitais de ce baiser volé, offrant une jolie danse à ses lèvres, puis la faisant doucement tourner, toujours nos lèvres scellées. Je l'amenais contre la porte, toute proche, pour avoir un meilleur appui. Ses jambes entourèrent mes hanches et je pouvais lier mes doigts aux siens, relevant son bras contre la porte, approfondissant notre baiser de manière plus.. sauvage. Mon autre main la maintenait contre moi. Une once de désirs montait en moi, face à la femme que j'aime en secret depuis un certain temps, qui est là avec moi, avec qui je partage un baiser passionné, qui fait tant battre mon coeur. Cette once de désir me hantait d'un coup, prenant possession de mon corps, transformant peu à peu encore une fois notre baiser. Mais son corps aussi entrait dans cette harmonie, comme s'ils se répondaient. Ma main liée à la sienne s'y séparait alors pour aller se nicher dans ses cheveux, mes lèvres se séparèrent des siennes pour se nicher dans son cou, sur son épaule. Ce corps que j'ai dessiné, dont j'ai rêvé était là face à moi et je voulais lui rendre tout le bien que je lui portais. La main dans ses cheveux allèrent contre une de ses jambes nues dûe à sa robe, que je remontais doucement sur sa cuisse, la caressant tendrement, reprenant le baiser là où il était. Je me déplaçais pour doucement la laisser tomber sur le lit dans la même position, moi au dessus d'elle, sans quitter ses lèvres. tu es tellement belle soufflais-je alors, lui révélant une des raisons pour lesquelles j'avais tant envie d'elle là tout de suite. Je continuais alors mes caresses sur sa cuisse, avant d'aller attraper sa fesse fermement, de la serrer contre moi de cette manière-là. C'était à la fois des gestes tendres mais sauvage, qui liait l'amour que je lui portais et l'envie que j'avais d'elle. Je l'embrassais follement avant de la regarder dans les yeux tendrement, la ramenant buste contre moi, assise d'un côté et je glissais la fermeture de sa robe dans son dos. Je caressais peu à peu la peau que je dévoilais, j'allais déposer des baisers sur ses épaules dénudées et faisait glisser totalement sa jolie robe pour la découvrir en sous-vêtement. J'allais la rattraper par la hanche pour la couvrir à nouveau de baiser, sur sa peau dénudée. Je passais ma main avant d'y déposer mes lèvres. Ses épaules, son dos, ses bras, puis je glissais sous son soutien gorge que j'enlevais pour pouvoir y déposer des baisers fous. Elle était tellement belle que j'en perdais la tête. Je la laissais déboutonner ma chemise, la regardant dans les yeux tandis que ma main se fit un chemin et caressa au dessus du tissu du bas un sexe visiblement humide déjà. Je la regardais, presque nue, alors qu'elle retirait ma chemise. tu peux même pas imaginer comme tu es magnifique soufflais-je alors, sentant qu'elle était un peu fébrile face à cet acte, je voulais la rassurer. Je voulais qu'elle soit heureuse, jusqu'au bout.

Et même si j’avais voulu reprendre le contrôle de mon corps, de mon coeur… c’était impossible. Aussitôt qu’il osait poser ses yeux sur moi, qu’il me regardait avec son sourire en coin, qu’il s’adressait à moi, j’avais les papillons dans le ventre, les étoiles dans les yeux et la joie plein l’âme. Et puis, il m’avait embrassé. Il avait décidé de faire ça… ou bien on l’avait décidé… sans vraiment y penser à dire vrai. Ça avait été naturel, sans demander, sans permission juste… le désir, l’envie qui avait prit le dessus sur tout et c’était des moments comme ça qui manquait à ma vie : de la spontanéité sans penser à autre chose, sans penser à rien en fait, juste agir et se dire que peu importe ce qui se passera ensuite, ce qui importe réellement c’est de profiter du moment présent, de le vivre et de ressentir pleinement tout le bonheur qu’il apporte comme si c’était le tout dernier. « Non tu es tout, voilà. » chuchotais-je en plissant un peu le nez. Merveilleux n’avait été qu’un qualificatif parmi tant d’autre mais qui le représentait néanmoins très bien, bien que le fait d’affirmer qu’il était un tout, ça me plaisir aussi beaucoup. Au moins là il pouvait comprendre qu’il était beaucoup plus que rien à mes yeux.

Puis, ce fut le proposition de se rendre jusqu’à ma chambre. Sans arrières pensées d’abord, seulement l’envie profonde de faire taire la douleur de mes pieds, de change mes souliers de princesse et possiblement, les trinquer contre une bonne paire de converses mais rendu à cette heure, je pouvais bien me permettre un peu de relâchement non? De toute façon, l’ensemble de ma famille avait l’esprit trop embrouillé par les bulles pour se rendre compte que je n’étais plus aussi coquettement habillée qu’au début de notre belle soirée. Après tout, on était en 2017 maintenant, vivement les folies. Toutefois, mes folies - si je peux les appeler ainsi - n’en restait pas qu’à un semble mauvais agencement vestimentaire. Aussitôt que mes escarpins eurent quitté mes pieds et que mes pieds, eurent quitté le sol pour s’enrouler autour du corps tant apprécié de Chad, je cru perdre une fois de plus ce contrôle qui m’avait quitté plus tôt lors de notre tout premier baiser. Sauf que celui-ci, ce dernier… il avait un arrière goût de quelque chose différent. Quelque chose de différent, oui… mais de vivifiant à la fois. « C’est vraiment mieux maintenant, oui. » dis-je lorsque mes lèvres quittèrent les siennes, l’espace d’un bref instant. Il avait parlé des souliers mais moi je parlais de tout ça… de lui là, avec moi.

Mon dos rencontra sauvagement le mur alors que mon corps lui, faisant connaissance plus intimement avec le sien, se collant tout contre lui, profitant du moment pour l’embrasser de nouveau, brisant au passage la barrière de ses dents avec ma langue pour danser avec elle tout doucement, tout naturellement. Je pouvais sentir ses mains à la fois me caresser mais découvrir en même temps mon corps dans son entier. J’avais des frissons qui s'électrocutaient du bout de mes orteils à la racine de mes cheveux. Et je le réclamait de plus en plus, le plaisir grandissait tellement que j’en voulais plus et comme si mes pensées avaient rejointes les siennes, Chad me deplaça tout doucement vers le lit pour m’y poser en prenant place au dessus de moi.J’étais belle, qu’il me disait… et incapable de répondre, la gorge me serra, je l’attirai de nouveau vers moi pour plaquer plus fortement ses lèvres contre les miennes, glissant ma main à sa nuque. Ses lèvres se perdirent un peu plus bas, au niveau de ma cuisse, agrippant mes fesses au passage. Ma respiration s’était considérablement accélérée alors qu’il revint vers mon visage pour me retirer ma robe. J’étais réceptive à chacun de ses gestes, chacuns de ses mouvements comme si sur le coup, c’était ce que je voulais le plus au monde. Ce fut ensuite le tour de mon soutien-gorge, lui dévoilant ma poitrine qu’il s’empressa d’embrasser, incapable d’en faire autrement, un petit gémissement s’échappa des mes lèvres. Le bien que je pouvais ressentir était indescriptible.

Prenant un peu sur moi, j’entrepris de le départir de sa chemise pour la retirer et m’offrir le plus beau des spectacles. Mes mains se glissèrent vers son corps parfait. On se regarda dans les yeux un instant, on avait même pas besoin de parler, nos corps parlaient d’eux même. Je me sentais un peu comme dans un rêve, comme si tout ça n’était pas réellement vrai, un complet décrochage avec la réalité et pour la peine, je voulais continuer de m’y perdre, de profiter et de rêver. Je ne pouvais cacher mon excitation et Chad en fut bien témoin lorsque sa main rejoignit ma petite culotte pour me caresser par-dessus le tissu. Impossible de garder mon sang froid, je me mordis la lèvre, mon bassin s’étant tout tout doucement soulevé pour se frotter contre sa main, pour réclamer encore plus. Pendant ce temps, j’avais continué en détachant le bouton de son pantalon pour finalement le faire descendre du mieux que je le pouvais , nous retrouvant ainsi à égalité. Sans gêne, ma main s’était frayé un chemin jusqu’à l’intérieur de son sous-vêtement pour caresser son membre déjà bien ferme, déjà bien prêt à cette éventualité plus que réelle. Je ne pouvais que me répéter que je le voulais en moi, je voulais terriblement faire qu’un avec lui et je me reconnaissais à peine de réagir ainsi, d’être tellement prise par un moment pareil. « Tu me fait complètement perdre la tête. » soufflais-je à son oreille alors qu’il descendait ma culotte pour avoir un meilleur accès à mon intimité. Et c’est à l’aide de ses doigts qu’il commença des vas-et-viens en moi. Il avait à peine commencé que j’avais l’impression d’être sur le point de l’orgasme. J’avais gémis, ou du moins, soupirer très fortement alors qu’il s’activait de plus en plus en moi, faisant soulever ma tête un peu ma tête vers l'arrière. Puis, n’en pouvant plus, je pris son visage à deux mains pour venir l’embrasser à pleine bouche et ensuite glisser mes mains jusqu’à son dos, l’attirant encore plus contre moi pour lui faire pleinement comprendre que je le voulais… maintenant et complètement.
 

Mon corps contre le sien, on exécutait une danse que nous seuls étions capable de faire. Notre baiser s'était transformé, nous laissant déshabillés l'un devant l'autre à présent. Nos corps s'appelaient, se frottaient. Nos mains se baladaient contre l'autre pour apprendre à connaître les détails, à les apprécier un peu plus. Elle était tellement belle, à la lumière des étoiles et de la lune. Ses cheveux avaient pris de la liberté, ça lui donnait un côté libéré qui lui allait magnifiquement bien. J'aimais énormément la voir ainsi, et l'entendre ainsi. Elle laissait échapper des râles, sa respiration était forte, sa tête basculait en arrière alors que je déposais des baisers sur sa peau, que je caressais son sexe. Je la satisfaisais, à tout point de vue. Je continuais un peu, laissant mon envie d'elle grandir, mon envie d'être en elle. Je repensais à nos rires, à nos échanges de regards, à nos conversations téléphoniques, à mes dessins. Je repensais à toutes ces fois où je l'avais admiré en secret, de loin ou à côté d'elle. Les fois où j'avais pu apprécier un rayon de soleil dans ses cheveux, son parfum qui émanait avec le vent, sa peau de porcelaine sous mes joues quand je lui disais au revoir. Son parfum était dans mes narines, en effet, il m'enivrait sans limite à présent. Je repensais à tout ça, ce qui me donnait encore plus envie d'elle.

Je sentais qu'il ne s'agissait pas de sexe, car je ressentais un truc incroyable que je n'avais jamais vraiment ressenti, ou du moins je ne m'en souvenais pas. Je m'en souviendrais, d'ailleurs. Je me sentais comme kidnappé par Sky, comme si elle pouvait faire n'importe quoi de moi. Pour autant, j'avais le contrôle pour lui faire plaisir un maximum, car la voir gémir était bien trop agréable pour passer à côté. C'est lorsqu'elle vint prendre mon visage entre ses mains, qu'elle le rapprocha d'elle en m'embrassant follement que je compris qu'elle avait tant envie de moi que j'avais envie d'elle. Je passais une main dans ses cheveux, répondant à son baiser incroyable. Je retirais ce qu'il me restait sur moi, attrapant un préservatif que j'enfilais avant de la regarder dans les yeux et de la pénétrer doucement. J'étais plus concentré et plus enivré que jamais. Je la regardais se tordre de désir, alors que je donnais des coups de reins. D'abord, c'était tendre. On se regardait, on se touchait et on communiquait comme cela. Je voulais lui faire ressentir ce que j'avais pour elle. Je voulais lui faire l'amour en lui faisant d'abord ressentir comme elle pouvait m'apaiser.. mais il y avait aussi la partie où elle me rendait dingue. Alors, petit à petit, j'accentuais mes va et vient, les rendant plus rapides et profonds. Parfois, je donnais un coup pour rester en elle, profondément lors de plusieurs secondes. Je la voyais gémir, j'aimais ça. Une fesse dans une main et l'autre sous une de ses cuisses, je la maintenais pour un angle parfait. Puis je venais l'embrasser follement, lui mordre le lobe de l'oreille, l'embrasser dans le cou. Ses mains dans mon dos me rendaient fous. Être en elle me rendait fou. retourne toi soufflais-je alors, sortant d'elle pour la laisser se mettre dos à moi et je la reprenais de cette manière, mon torse contre son dos, ses fesses à vue, je liais mes mains aux siennes, mon souffle contre son oreille. Je continuais des va et vient plutôt sauvages, l'entendant aimer ça. Doucement, je lâchais une de ses mains pour passer doucement sous elle sans m'arrêter, caresser un téton, son ventre, puis me frayant un chemin vers son clitoris pour jouer avec tout en la prenant ainsi, voulant l'entendre encore et encore. Elle se retournait à nouveau et assis l'un devant l'autre, je la regardais dans les yeux en continuant les va et vient, l'embrassant ensuite comme un fou, tenant ses cheveux et ses fesses. J'avais oublié tout le reste, je ne pensais qu'à elle, qu'à ce que l'on faisait. Je lui faisais l'amour comme j'avais toujours voulu le faire.

Quand c'était à mon tour de jouir, je sortais doucement d'elle, me débarrassant su préservatif je vins la prendre dans mes bras, encore haletante. Je regardais dans le vide, sans plus pouvoir penser.

Ça allait au delà de bien des choses, au-delà de ce que j’avais majoritairement vécu auparavant. Je me laissais complètement aller, je perdais tout sens avec la réalité pour me transporter dans cette bulle de désir et de passion dans les bras de Chad, profitant de ses caresses, de ses baisers que je lui rendais en retour sans me poser de question, en agissant simplement pour combler l’envie que j’avais de lui depuis longtemps déjà. Entre nous, tout était fluide, naturel, voir même magique. Tout s’enchainait à une vitesse folle et rapidement, on se retrouva nus tous les deux à profiter du corps de l’autre plus en profondeur : les baisers étaient plus passionnés, les caresses plus explicites. J’avais chaud à l'extrême, j’avais le coeur comme un tambour dans ma poitrine mais surtout, j’étais terriblement excitée par Chad et je lui fis d’ailleurs part à quel point il me faisait perdre la tête parce que c’était bien le cas : je perdais complètement la tête, même peut-être un peu trop en ne pensant même pas aux conséquences de ce qu’on faisait parce que oui, tout ça n’allait pas venir sans conséquence.

Mais c’était pas le temps d’y penser. En fait, ça ne me passa même pas par la tête. Bien au contraire, mon corps en entier le réclamait, j’en voulais plus et répondant à merveille à la proposition de mon corps contre le sien, Chad enfila rapidement un préservatif pour se fondre en moi. J’arrêtai de respirer l’espace d’un moment, d’appréhension probablement avant que mon corps ne se relâche complètement, laissant mon bassin aller à la rencontre du sien pour faire grimper le plaisir considérablement. Mes mains se perdirent d’abord à son dos pour glisser jusqu’à ses fesses bien musclées qui se soulevait en même temps que ses vas-et-vient en moi qui augmentaient en puissance de plus en plus. La boule de  chaleur qui se logeait dans mon ventre se mit à réchauffer mon corps au complet. Je ne pouvais que échapper quelques gémissements pour lui faire comprendre à quel point c’était bon, à quel point je voulais qu’il continue. Nos respirations augmentaient considérablement avant qu’il couple le tout en venant d’abord m’embrasser sur les lèvres pour finalement glisser ses baisers jusqu’à mon cou.

Je fus surprise lorsqu’il me demanda de me tourner. N’ayant pas particulièrement l’habitude, je me retournai néanmoins car je lui faisais confiance et je savais que le jeune homme savait parfaitement ce qu’il faisait. Je fus agréablement enchantée par cette nouvelle position qui me fit ressentir des sensations à la fois si différente mais tellement satisfaisantes. Ses mains un peu partout sur mon corps, c’était comme si Chad me possédait et j’étais complètement sienne. En sentant ses doigts venir caresser mon bouton de plaisir, ce fut le comble du bonheur. « Oh mon dieu, continue. » soufflais-je, haletante en me mordant la lèvre inférieure. Il était parfait, il semblait comment s’occuper d’une femme, comment bien s’occuper de moi, en tout cas. Je me retournai pour lui faire face, prenant place au dessus lui pour avoir un peu le contrôle de la suite. Il me pénétra entièrement et mon bassin se mouvait de plus en plus rapidement, le contact de nos corps et nos respirations profondes servaient de fond sonore mais bien rapidement, nos gémissements s’en mêlèrent et je sentis mon corps en entier se raidir me faisant - un peu trop - crier de plaisir avant de se relâcher complètement, me laissant totalement satisfaite de mon orgasme et ça semblait être le cas de mon partenaire également. Chad se retira de moi, revenant après avoir jeté le préservatif pour se coller. Nous restâmes silencieux un moment, ne ressentant pas le besoin de parler tellement on était bien. C’était comme si je ne voulais pas que ce moment se termine. J’avais fermé les yeux, posant ma tête contre lui, contre son torse pour entendre son coeur battre fort, autant que le mien à vrai dire. « C’était parfait, tu es parfait. » chuchotais-je en venant déposer un baiser sur sa peau bien chaude au meilleur parfum qui soit.

Puis, nous tombâmes endormis ainsi, l’un contre l’autre après un moment haut en émotion. C’est le lendemain matin que je me réveillai, un draps recouvrant simplement la moitié de mon corps toujours nue. Je regardai le plafond un moment avec un mal de crâne horrible en repensant à tout le champagne que j’avais pu boire la veille. Puis, je tournai la tête doucement vers Chad qui dormait encore à poings fermés. Je le regardai un bon moment, profitant de sa beauté puis revenant enfin à la réalité qui me frappa de plein fouet. Je me redressai dans le lit, les deux main sur mon visage tout en restant immobile un moment. Non, c’était pas vrai… je… j’avais pas envie d’assumer, je ne voulais  pas regretter ce qui venait de se passer mais je ne pouvais pas faire autrement que de me sentir mal. Chad en était pour rien là-dedans, c’était moi la coupable.. c’était moi qui s’était laissé aller là-dedans alors que j’étais mariée, que j’étais dans une relation. Et pourtant, j’étais incapable de vouloir m’enlever de la tête la nuit passée tellement elle avait été magnifique. C’est tout doucement que je parvins à m’habiller de nouveau en ne réveillant pas mon ami qui dormait à poings fermés. Je me contentai de prendre une feuille et de lui laisser une note à ses côtés, sur mon oreiller, là où j'aurais aimé me réveiller sans soucis près de lui. Où il méritait qu'une femme libre, sans problème pour lui le soit.

« Ne m’en veux pas, Eliott s’est réveillé très tôt et je ne voulais pas te réveiller. Tu avais l’air de si bien dormir. La nuit dernière était inoubliable. Je t’appelle ce soir.

Bisous.
Sky. »

Je déposai un baiser sur épaule avant de prendre mon sac à main et quitter la chambre. Je passai prendre mon fils, et c'était un départ de l'hôtel. Je me contentai d'être à fond dans mon rôle de maman, question de ne pas penser à autre chose, pour le moment.