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 Funny how alike we are, but history makes it hard to get along. (antyde)

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(#)Sujet: Re: Funny how alike we are, but history makes it hard to get along. (antyde)  |   Dim 5 Fév - 3:09


Funny how alike we are, but history makes it hard to get along.
Clyde & Anteynara
Etre l'ami d'Anteynara était un privilège, une chance. Elle n'était peut-être pas une fille très sympa, la plupart du temps. Elle avait tendance à être désagréable, soit de par son indifférence, ou son agressivité, ou ses remarques remplies de sarcasme. Clairement, il était difficile de passer outre ça, et même en la connaissant bien, ces traits ne disparaissaient jamais complètement. Mais derrière tout ça, au moins, il y avait une fille loyale et dévouée, et pour ses amis, elle était prête à tout. Ils n'étaient pas nombreux. Arielle, Noah, Chanel. Puis sa famille. Elle aurait tué sans hésitation pour eux, et c'est ce qui faillit se passer ce jour-là, avec Clyde. Anteynara avait voulu venger Arielle, se débarrasser du danger, de celui qui pourrait potentiellement revenir s'en prendre à elle, éliminer la menace. Mais clairement, elle avait aussi voulu lui faire payer son crime, lui faire du mal, se venger. Lorsqu'il s'agissait de ceux auxquels elle tenait, elle était capable du pire. Crever les yeux du responsable avec une petite cuillère. Se prendre en selfie avec son cadavre juste pour avoir un souvenir, pour pouvoir regarder la photo avec satisfaction. Elle était clairement capable du pire. Et là, sans se poser de questions, elle expliquait à Clyde que puisque la tache de sang au milieu de son entrepôt ne voulait plus partir, elle avait décidé de repeindre celui-ci entièrement avec le sang des prochains types qu'elle tuerait là-bas. C'était des conneries, bien sûr, elle n'avait pas que ça à faire et au contraire, elle préférait garder l'endroit aussi propre que possible. Mais avec Clyde, elle aimait bien s'amuser à ça, se donner l'air un peu plus horrible qu'elle ne l'était vraiment, tout ça comme ça, l'air de rien, alors qu'une reprise au ukulélé d'une chanson des Backstreet Boys passait à la radio du magasin. Sa phrase prit fin juste au moment où d'autres clients passaient dans leur allée. Un homme en costume, avec un air assez reconnaissable. Banquier, sans doute. Et une gamine qui lui tenait la main et portait un t-shirt rose avec le mot Abracadabra imprimé en paillettes dans le dos, tenant dans l'autre main un dvd Harry Potter et interrogeant son père sur le médicament contre la constipation dont ils avaient besoin pour une tierce personne qu'ils n'avaient pas nommée. Exactement, jolie déco n'est-ce pas, répondit Clyde, avec le même sarcasme. Moins agressif, rentrant mieux dans le jeu d'Anteynara. Peut-être qu'ils passaient progressivement de l'échange de pics à quelque chose de plus... amusant. Ou alors, c'était juste elle qui se divertissait comme elle le pouvait en choisissant ses sauces tomates. Bref, tout ça fut de courte durée, interrompu brutalement par des coups de feu. Ils se bougèrent le cul hors du rayon, évitant de trébucher sur les paniers abandonnés et renversés au sol. Un orang-outan en peluche, des sabres de Jedi et de chevalier, un sachet de confettis éclaté, et des accessoires de pique-nique, entre autres... Ils prirent la fuite vers le fond du magasin, auraient pu se diriger vers la porte au fond du magasin, qui donnait certainement sur les toilettes puisqu'un imbécile s'était éclaté à écrire "pipi" dessus au marker. Mais au lieu de ça, ils arrivèrent dans une petite pièce minuscule, le local électrique, porte refermée derrière eux sans attendre et clé tournée dans la serrure. Ils se retrouvaient donc là, installés à même le sol, à ne rien avoir à faire d'autre qu'attendre. Clyde relançait la discussion, lui parlant d'un cauchemar qu'il avait fait, ce qui la fit sourire. C'était étrange, cette espèce de trêve qu'ils avaient tous les deux, cette chose bizarre qui les avait menés malgré la situation de départ à ne pas s'entretuer, et à s'entendre plus ou moins. N'empèche que... ça lui plaisait bien à Antey, ça l'amusait, et Clyde était de bonne compagnie. Il avait des idées macabres à sa façon et supportait très bien celles d'Anteynara, ça lui suffisait pour le moment. Alors disons que se retrouver enfermée avec lui, ce n'était pas si terrible que ça. Avec quelqu'un d'autre, ça aurait pu être mille fois pire, mais lui au moins, elle avait le pressentiment qu'il aurait être intelligent et faire en sorte que ça se passe bien. Alors, elle évoqua son cauchemar concernant Noah, comme ça elle aurait elle aussi partagé quelque chose en retour. Et après cela un silence s'installa, qui fut brisé par Clyde et un aveu assez peu joyeux. Il avait beau jouer le type dur, elle entendait de suite dans sa voix que c'était un sujet sensible, que c'était loin de le laisser indifférent. Et pourtant, s'il lui avait parlé de ça à elle, ce n'était surement pas pour être rassuré ou quoi, non... son truc à Antey c'était plutôt l'honnêteté brutale. Et elle n'y alla pas de main morte, lui annonçant très simplement qu'effectivement il n'était pas très joyeux, qu'il n'avait rien de bien ou de beau à apporter, et que c'était tout simplement normal qu'une fille comme sa copine décide de se barrer. Qu'il était un boulet, qu'il l'empêchait de vivre, et qu'elle serait mieux sans avoir à le traîner. C'était horrible, mais sincère, au moins. Pas de jolis petits mensonges tendres à souhait pour chercher à lui faire plaisir. Elle ne le jugeait pas, disait simplement la vérité. C'était sans doute la meilleure chose à faire pour elle, ouais. répondit Clyde, parce que visiblement il avait conscience de tout ça. Ce n'était pas une plainte, rien dans ce genre, une simple constatation, mais elle n'était pas idiote non plus. Il le cachait bien, mais ça se voyait que ça lui faisait mal. Il avait sa fierté, Clyde, il était un peu comme elle, et de ça elle s'en était déjà rendu compte la toute première fois. Il n'acceptait pas la faiblesse et refusait d'être vulnérable. Alors il cachait tout bien au fond. C'était clair pour elle. Cette phrase qu'il venait de prononcer, elle l'avait certainement tué un petit peu, mais il s'efforçait de ne pas le laisser paraître. Elle le regarda un moment, peut-être même qu'elle avait un peu envie de le réconforter, ou de faire quelque chose pour... pour l'aider. Mais elle ne savait pas quoi, n'était clairement pas douée pour ça, puis c'était Clyde tout de même. Ils n'étaient pas amis. Elle aurait pu lui tapoter l'épaule en signe de réconfort, mais non, au lieu de ça, elle le fixa encore et finit par lui demander s'il était amoureux. La grande question, qui n'avait jamais vraiment eu de sens pour elle, jusqu'à... récemment. Jusqu'à Noah et ce qui était arrivé lorsqu'ils s'étaient retrouvés tous deux prisonniers d'un trio de malades. C'était peut-être bien la question du type qui avait réveillé tout ça, même si elle refusait de l'admettre, mais c'était comme si avant ça, elle n'aurait jamais pensé à appeler ça comme ça, ou à penser que ça avait quelque chose à voir avec ce genre de sentiments. Si je ne l'étais pas, je ne serai pas avec elle. il répondit très simplement, et ça, ça n'aidait pas du tout Antey. C'était bien Clyde, ça. Ca collait totalement avec l'image qu'elle avait de lui. Un truc bien sec, bien clair, et qui pourtant ne voulait rien dire et ne lui apportait rien. Elle en venait à se faire quinze mille films sur ce que c'était Clyde et Savannah. Comment ils s'étaient rencontrés, ce qui les avait menés à être... ensemble. Parce que d'après ce qu'il disait, il fallait être amoureux pour être avec quelqu'un, donc ça signifiait qu'il était tombé amoureux avant qu'ils se mettent ensemble tous les deux... Enfin... Elle n'y connaissait pas grand chose, et rationaliser tout ça, elle ne savait pas si c'était bon ou pas. T'es amoureuse toi ? Boom, édition numéro deux de la fameuse question. Elle aurait peut-être du s'y attendre, et pourtant ça la prenait un peu de cours. Elle n'était pas surprise pour autant, mais clairement, la réponse ne s'imposa pas à elle. De toute façon, si elle l'était, il n'y avait pas douze prétendants possibles. C'était Noah, juste lui. Est-ce qu'elle était amoureuse de Noah ? « No / Non » elle lâcha, la réponse type, le truc qui venait naturellement, par réflexe. Et pourtant, elle n'en savait rien, en fait. Elle se posait mille questions, mais jamais à voix haute, et jamais jamais avec quelqu'un d'autre que juste elle-même. Là, c'était une grande première. Clairement, ça se lisait sur son visage qu'elle n'était pas convaincue par ce non, même Clyde devait le voir. Elle était une ado, incertaine de ce qu'elle ressentait et de comment se démerder avec ça. C'était pathétique. « Maybe / Peut-être » elle rectifia après coup, se mordillant la lèvre. Ouais, peut-être qu'elle était amoureuse... amoureuse de Noah. Ca lui faisait bizarre de simplement envisager ça, mais peut-être qu'elle était en train de tomber amoureuse de lui. De Noah. Parce qu'il avait quelque chose de spécial, vraiment, et malgré tous les défauts qu'il pouvait avoir... elle l'aimait vraiment beaucoup, peut-être un peu autrement qu'on aime un simple ami. Ils n'avaient de toute façon jamais été vraiment amis, s'étaient fréquentés vite fait, s'étaient retrouvés dans la merde ensemble, et avaient commencé à s'envoyer en l'air. Mais au final, elle aimait passer du temps avec lui, même sans que ça finisse en partie de jambes en l'air, donc ça voulait bien dire qu'ils étaient un peu amis quand même... Puis elle s'était accrochée, avait continué de le voir et de chercher à passer des moments avec lui alors qu'ils ne faisaient que se prendre la tête, tout ça après deux mois de chasteté forcée, avec ce foutu coma. Elle tenait à lui, ça allait au-delà du sexe. Et pourtant, elle avait l'impression de découvrir tout ça, de vivre un truc inconnu, alors que non, pas du tout. Certes, elle n'avait pas vécu dix histoires d'amour romantiques à en gerber, mais elle n'était pas novice non plus. Elle avait eu quelque chose, avant. Un vrai quelque chose, qui avait compté. « I dunno. I've been in love, once. And this time... it doesn't feel the same / Je sais pas. J'ai été amoureuse, une fois. Et là... bah c'est pas trop pareil » elle expliqua maladroitement. Parler d'elle à Clyde ne la dérangeait pas, alors elle en profitait. Elle alignait mal ses mots, s'exprimait vraiment mal, n'arrivait même pas à faire entendre ce qu'elle avait à dire. Tout ce qu'elle pensait, c'était qu'entre aimer Jay et ce qu'elle avait vis-à-vis de Noah, il n'y avait rien de similaire. « So I don't know / Alors je sais pas » elle ajouta. Est-ce qu'elle pouvait vraiment aller croire qu'elle était amoureuse de Noah, si ça ne ressemblait en rien à sa seule expérience de l'amour ? Ou bien est-ce que c'était normal que ce soit comme ça ? « How did you know you were in love ? / Comment t'as su que t'étais amoureux, toi ? » elle demanda en relevant le visage vers lui, curieuse, intriguée. Ca n'avait rien de malsain et ce n'était pas par envie de creuser dans sa vie personnelle, mais plutôt parce que peut-être que sa réponse pourrait l'aider. C'était la seule raison qu'elle avait, peut-être obtenir le mode d'emploi, la clé de ce merdier.

MAY


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(#)Sujet: Re: Funny how alike we are, but history makes it hard to get along. (antyde)  |   Mer 8 Fév - 19:32
funny how alike we are, but history makes it hard to get along
Anteynara & Clyde

On ne va pas se mentir, cette situation était vraiment étange. Et pourtant, tu commençais à apprécier la compagnie de cette jeune femme. Pas au point d'aller boire un café avec elle, ou passer la soirée en sa compagnie dans un bar, une bière à la main, n'exagérons rien. Mais elle avait de l'humour, à sa façon, et tu aimais bien sa façon d'être, aussi surprenant que cela puisse paraître, surtout quand on connaît les circonstances dans lesquelles vous vous êtes rencontrés. Tu savais pertinemment que t'avais été monté à l'envers, mais là, n'importe qui te prendrais pour un fou, et tu n'osais même pas imaginer ce que Savannah pourrait penser de tout ça. Mais étonnemment, il t'arrivait de te reconnaître en Anteynara. Il est vrai que vous aviez certaines similitudes. Une façon d'être et une façon de parler assez similaires. C'était rare de rencontrer des gens comme toi, et limite ça te faisais peur. La seule véritable différence, c'est que contrairement, à toi, elle avait un mental bien plus fort. Car toi, tu avais tendance à tomber dans la dépression, après malheureusement, c'était ton tempérament à toi. Tout ce que tu avais vécu t'avais rendu plus dur envers les autres, et envers toi-même, car tu avais du mal avec ta propre personne, tu avais une image très négative de toi, mais par contre, tu étais aussi paradoxalement très faible. Alors oui, devant les autres, tu faisais comme si rien ne te touchais, mais en réalité, si, plus que les gens ne pourraient l'imaginer. Seulement, il était absolument hors de questions que quiconque ne perçoive ces faiblesses. Tu faisais tout ce qui était en oeuvre pour que personne ne s'en aperçoive. C'est d'ailleurs pour cette même raison que tu avais tendance à repousser tout ce petit beau monde qui aurait tout donné pour t'aider à te sortir de ce merdier. C'était ta seule façon pour que personne ne sache véritablement comme tu te sens. Il n'y avait que Savannah qui avait réussi à percevoir ce mal-être et qui aurait tout donné pour t'aider, mais au lieu de ça, tu avais réussi à tout mettre en oeuvre pour qu'elle remette en cause votre relation, au point de se demander s'il n'était pas plus judicieux et mieux pour elle de mettre un terme à votre relation. Evidemment, ça avait été comme un coup de massue qui t'avais bien sonné. Tu ne t'attendais pas à ce que Savannah puisse un jour remettre en cause la relation que vous entreteniez. Tu n'aurais même jamais imaginé qu'elle puisse te laisser un jour, et pourtant, c'est ce dont elle t'avait fait part quelques jours auparavant. Et même si cela avait été comme un déclic au point d'essayer de faire certains efforts pour la retenir, malheureusement, elle était décidée à partir pendant quelques temps à New-York. A des kilomètres de toi. Et tu savais pertinemment que ce départ ne sentait pas bon. Ni pour toi, ni pour elle, et encore moins pour votre relation. Tu en avais conscience, mais tu avais aussi également conscience de tout ça, et quelque part, bien que tu lui en veuilles un peu, tu savais que tout était de ta faute. Donc tu ne pouvais pas lui en vouloir. Mais tout ceci te travaillais. Tu y pensais beaucoup, parce que tu savais pertinemment que son départ approchait. Et c'est pour cette raison, que sans même t'en rendre compte tu en avais parlé à Anteynara. Cette phrase s'était échappée d'entre tes lèvres. Sans même que tu ne puisses la retenir. Ce n'était pas forcément la personne à qui tu pensais te confier, d'autant plus que ce n'était pas ton style, loin de là. Mais peut-être que dans le fond, tu savais que c'était la meilleure personne à qui en parler, car elle serait la plus objective. C'était le genre de personne honnête, qui n'avait pas sa langue dans sa poche, qui saurait te dire ce qu'elle pensait. Et effectivement, elle n'avait pas mâché ses mots. Mais tout ce qu'elle te disait, tu savais pertinemment qu'elle avait raison. Le pire dans tout ça, c'est que tu en avais conscience, que tu savais tout ça, mais malgré tout, tu n'arrivais pas à savoir quoi faire pour t'arranger, pour rendre heureuse Savannah comme elle méritait de l'être. Peut-être que cette pause vous permettrez de faire le point, surtout toi. Enfin, tu avais vraiment du mal avec ce terme là. Parce que pour toi, les pauses dans un couple, c'était juste pour se voiler la face. Tu n'avais pas envie que cela se termine, mais malheureusement, tu savais que la fin était proche. Mais tu ne laissais rien paraître, pas-même après ce que Anteynara venait de te dire. Tu t'interdisais qu'elle puisse percevoir quoi que ce soit, c'est pour cette raison que tu étais bref dans tes réponses, et froid. Ton visage était totalement fermer, et bien qu'elle t'observe, car oui, tu sentais son regard essayer de déceler quelque chose, tu serrais la mâchoire, et gardais un visage assez stricte. Tu ne voulais pas qu'elle puisse percevoir tes faiblesses, car tu savais qu'elle saurait en jouer, et l'utiliser à bon escient. Tu ne la connaissais peut-être pas tant que ça, mais tu avais réussi à cerner quelque peu le personnage. Etonnemment, et malgré ça, Anteynara semblait curieuse, et intéressée au point de te demander si tu étais amoureux d'elle. Chose que tu avais mis bien du temps à admettre. Tu t'étais longuement voilé la face. Refoulant ces sentiments que tu pouvais éprouver à son égard. Tu ne voulais tout simplement pas lui infliger ton mal-être. Parce que tu savais que tu ne saurais pas tenir une relation, et pourtant, maintenant, ça faisait un petit bout de temps que vous étiez ensembles, que tu avais réussi à la retenir auprès de toi. Alors tu répondis positivement à Anteynara. Tu ne pouvais pas le nier, désormais. Tu étais véritablement fou amoureux d'elle. Comme elle l'était de toi, malgré tout. Et curieusement, tu retournais la question à la jeune femme, parce que dans le fond, tu ne savais rien d'elle. Peut-être que cela pourrait te permettre de savoir si elle était en couple ou non, si elle avait un coeur ou non, car jusque là, elle avait su te montrer la facette la plus dure d'elle qui soit. Alors, peut-être qu'elle n'était pas aussi dure qu'elle le prétendait. Sa réponse était toute aussi courte et brève que toi. Mais, tu ne semblais pas totalement convaincu par ce "non". Tu fronçais les sourcils, l'interrogeant du regard du genre "t'es sûre de toi ?". Mais tu n'eus pas vraiment la nécessité de lui demander, puisqu'elle se reprit par un simple "peut-être". Maybe ? Why ? It's complicated ? (peut-être ? pourquoi ? c'est compliqué ?) Ca semblait si surprenant, et ça pouvait l'être, surtout quand tu connaissais qu'une facette de la demoiselle. Tu avais du mal à l'imaginer amoureuse. Mais ça, c'était uniquement parce que tu avais cette image froide et repoussante, sans coeur, d'elle dans son entrepôt, à te torturer, sans laisser paraître une quelconque expression. Comme si ce qu'elle avait pu te faire l'indifférait, ne lui faisait strictement rien. Alors que tu savais pertinemment, que tu ne serais pas capable de torturer une personne de manière si injustifiée. Peut-être que si effectivement on venait à toucher Savannah, là tu serais capable du pire. De torturer une personne pour la faire souffrir autant qu'elle aurait pu faire souffrir Savannah. Autant, sans conviction, sans être sûr de quoi que ce soit, tu ne pourrais pas. Puis, même si tu étais de nature bagarreur, ce n'était pas dans ton tempérament de faire ce genre de chose. D'ailleurs, d'un regard extérieur, si tu l'avais croisé avant de la voir pour la première fois dans cet entrepôt, comme aujourd'hui, tu n'aurais jamais pu imaginer qu'elle puisse être tueuse à gage, et que son passe-temps favoris soit de torturer ses victimes jusqu'à en venir à bout. What do you mean ? (comment ça ?) Ca t'intriguais d'en apprendre plus sur elle, sur ce qu'elle ressentait actuellement. Et puis, tu avais clairement l'impression de te voir en elle. Elle était tout aussi handicapée de la parole que toi. Le genre de fille qui ne sait pas aligner trois mots correctement quand il s'agit de parler de sentiments. On dirait ton double au féminin. Et bien, on était pas dans la merde. A ce rythme là, vous alliez finir en discours de sourd. Et puis, il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre. C'était drôle. En fait, limite, la situation était drôle. Deux handicapés de la parole, bloqués dans un petit local électrique, suite à un bracage dans une épicerie, à se raconter leurs pauvres petits malheurs. Anteynara essayait de son côté de comprendre si elle était vraiment amoureuse de cette personne ou non, en te demandant comment tu t'en étais rendu compte. I don't know. I felt it. I didn't want to admit it, cause i knew i could never make her happy. Then, this guy showed up, her so called best friend. Yeah, right... He came back for her. I got a message from Nightmare, she told me about him. About his intentions. That did it. The fear of losing her. (Je sais pas. Je le sentais. Mais je voulais pas l'admettre, parce que je savais que je ne la rendrais jamais heureuse. Puis y'a eu l'arrivée de ce mec, son soit disant meilleur ami. Tu parles ouais, il voulait tout simplement la reconquérir. Puis j'ai reçu un message de Nightmare, elle m'a parlé de lui, et de ses intentions. Et là, j'ai réalisé. Ca a été le déclic. La peur de la perdre.) En réalité, tu n'avais jamais vraiment parlé de tout ça à quiconque. Pas-même tes amies les plus proches comme Clarke ou Lyhanna. Mais tu réalisais combien Erwan avait raison. Il était définitivement beaucoup plus simple de se confier aux inconnus plutôt qu'à ses proches. La preuve en est que tu étais entrain de parler de ça avec une personne que tu ne connaissais que depuis peu, et surtout avec qui les débuts avaient été plutôt chaotiques. Mais tu sentais que tu pouvais en parler ouvertement avec elle. Qu'elle ne te jugerait pas. Puis tu avais la sensation qu'elle cherchait peut-être à ce que tu l'égayes un peu. Sauf que bon, tu n'étais pas le genre de personne à qui il fallait se référer quand il s'agissait de ce genre de choses. Any i'm not goot at giving advice. Especially when it's about keeping people close. I'm more like the "how to lose the people you love" manual. (enfin, je ne suis pas très bon pour donner des conseils. Spécialement quand il s'agit de garder quelqu'un près de soi. Moi je suis plutôt le mode d'emploi "comment perdre ceux qu'on aime.) lâchais-tu avec ironie, mais c'était tout à fait ça. Tu savais exactement quoi faire, comment agir, quoi dire pour perdre tes proches, en revanche, pour les garder près de toi, tu étais tellement plus maladroit, et tellement moins doué. Ainsi, tu ne voulais pas lui donner de faux espoirs, qu'elle pense que tu allais lui donner des conseils, alors qu'en réalité, tu ne savais pas toi-même quoi faire pour y parvenir, à garder Savannah à tes côtés.
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(#)Sujet: Re: Funny how alike we are, but history makes it hard to get along. (antyde)  |   Jeu 9 Fév - 18:57


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Clyde & Anteynara
Ils furent interrompus par des coups de feu, le tout se superposant à cette version des Backstreet Boys au ukulélé qui résonnait depuis quelques minutes dans le magasin. Anteynara ne chercha pas à comprendre, et Clyde non plus, d'ailleurs. Tous deux se baissèrent et se mirent à courir vers le fond. Là, elle recroisa rapidement le banquier et sa gamine atteinte de constipation, avec son t-shirt Abracadabra et Harry Potter sous le bras. Ils se précipitaient vers le fond eux aussi, mais poursuivaient vers les chiottes, une porte encore plus loin, où un imbécile avait tagué "pipi". Antey et Clyde, ils trouvèrent refuge dans le local électrique. Une pièce minuscule et pas très accueillante, électrifiée de partout, assez sombre, et qui les forçait clairement à rester l'un à côté de l'autre sans bouger. Mais c'était déjà pas mal, et la porte en métal était plutôt rassurante. Peut-être que pendant cinq petites secondes, elle s'en voulut de n'avoir rien fait, d'être allée directement se cacher, parce qu'il y avait des gosses là-dehors, comme en témoignaient les jouets renversés... la peluche d'orang-outan, le sabre de chevalier, et celui de Jedi. Mais bon, tant pis. Puis tout irait probablement très bien, juste le temps qu'il y ait un accord entre la police et les psychopathes qui avaient dérangé son début de soirée. Lorsqu'elle sortit son téléphone pour se rendre sur internet et regarder l'actualité, elle se retrouva sans le vouloir sur facebook, dernière application utilisée, avec en premier plan les selfies d'une fille qu'elle connaissait à peine, en plein pique-nique, une cuillère en bouche. Passionnant. De toute façon, son expédition sur le net ne dura pas, puisqu'elle arriva rapidement à la conclusion qu'ils étaient condamnés à attendre ici un petit moment. Les négociations prendraient quinze siècles, et eux, ils auraient le temps de s'entretuer un bon milliard de fois, parce que de toute façon c'était la seule chose qu'il leur restait pour s'occuper. Enfin, il y en avait d'autres, en théorie. Mais non, non, clairement pas. Finalement, de toute façon, au lieu de ça, ils partaient dans les confessions, un sujet que lança Anteynara et peut-être qu'elle aurait du s'en passer, en fait. Quoique. Clyde lui racontait des choses intéressantes, et elle l'écoutait attentivement lorsqu'il lui parlait de ses problèmes. Ce n'était pas malsain, elle n'était pas là à tendre l'oreille par envie de savourer ses souffrances ou pour se délecter du fait qu'il soit mal dans sa peau et dans sa vie et dans tout le reste aussi. En fait, ça partait presque d'une bonne intention. Disons que si elle avait pu l'aider, le conseiller, lui dire des choses encourageantes, elle n'aurait sans doute fait. Seulement, il s'agissait de Clyde, et pour le coup, il avait totalement raison dans le jugement qu'il portait sur lui-même. Une fille comme Savannah, avec un type comme lui, ça n'avait aucun sens. Il s'était même fait du mal tout seul en s'imaginant que ça marcherait. Il devait être masochiste, probablement. Elle comprenait totalement que ça se finisse mal, cette histoire. Clyde n'apportait rien de bon, et elle ne se fit pas prier pour le lui dire. Bon, elle ne lui apprenait rien, vu le dégoût qu'il semblait avoir pour lui-même, mais tout de même, elle s'exprima sur le sujet. La discussion dévia un peu lorsqu'elle lui demanda s'il était amoureux d'elle, parce que ça l'intéressait, ce truc, ce concept. Antey, elle avait aimé une fois. Puis il était mort, elle s'était retrouvée seule, et voilà, plus rien, plus personne, juste quelques corps parfois, souvent, suivant les périodes. Elle se fit piéger à sa propre question, car Clyde la lui retourna. Et pourtant, ça ne la gêna pas tant que ça, elle qui, aurait-elle été d'humeur plus mauvaise, l'aurait envoyé chier sans ménagement. Au contraire. Elle resta silencieuse un moment, parce qu'évidemment, la réponse ne lui venait pas de suite. Un Non d'abord, instinctivement. Sauf que, ça semblait un peu indécis, et faux aussi. C'était les pensées de Noah qui lui revenaient sans cesse, sans même qu'elle ne cherche à les convoquer, juste Noah qui se pointait à l'improviste dans son esprit. Et de toute façon, il n'y avait pas de grand mystère dans tout ça, parce que si elle était amoureuse, c'était de lui. Elle se rattrapa avec un "peut-être", mais Clyde ne semblait pas satisfait. Maybe ? Why ? It's complicated ? (peut-être ? pourquoi ? c'est compliqué ?) il demanda. Et comment expliquer ? Elle était indécise, ne savait ni ce qu'elle pensait vraiment ni ce qu'elle voulait. Puis elle ne se retrouvait pas, ne se reconnaissait pas, parfois. Elle perdait un peu ses repères, c'était déstabilisant. Elle continua, poursuivit dans ses explications, sembla s'enfoncer encore plus parce qu'elle n'avait rien à dire d'intelligent. Juste comparer ce qui lui arrivait avec son histoire avec Jay, et réaliser qu'il n'y avait rien qui se ressemblait, que c'était deux trucs totalement différents. Puis, elle n'arrivait de toute façon pas à s'exprimer, ce qui floutait encore plus ce qu'elle essayait de raconter. What do you mean ? (comment ça ?) Evidemment, il ne l'aidait pas. Elle soupira, un peu fatiguée d'avoir à essayer de parler de ça, parce que ça l'agaçait vraiment, d'avoir des choses à dire mais dene pas savoir comment ni même de quoi il s'agissait, en fait. « I don't know / Je sais pas » elle répéta encore, insistant un peu pour qu'il comprenne bien. « It just doesn't make sense. / Ca a juste pas de sens » elle marmonna, pour mettre fin à cette conversation idiote. C'était peut-être complètement stupide d'essayer de chercher du sens et de la logique là-dedans, "l'amour" et tout ce qui va avec, mais pourtant, c'était bien ce qu'elle était en train de faire. Et bien qu'elle ait voulu couper cours à la conversation et cesser de parler de ses possibles sentiments pour Noah, elle y revenait de suite, incapable de passer à autre chose avant d'avoir demandé l'ai de rien à Clyde comment il avait su, lui, qu'il était amoureux. I don't know. I felt it. I didn't want to admit it, cause i knew i could never make her happy. Then, this guy showed up, her so called best friend. Yeah, right... He came back for her. I got a message from Nightmare, she told me about him. About his intentions. That did it. The fear of losing her. (Je sais pas. Je le sentais. Mais je voulais pas l'admettre, parce que je savais que je ne la rendrais jamais heureuse. Puis y'a eu l'arrivée de ce mec, son soit disant meilleur ami. Tu parles ouais, il voulait tout simplement la reconquérir. Puis j'ai reçu un message de Nightmare, elle m'a parlé de lui, et de ses intentions. Et là, j'ai réalisé. Ca a été le déclic. La peur de la perdre.) Oh, il le "sentait". Ca n'aidait pas Anteynara, ni ça, ni le reste de sa petite aventure émotive mêlant jalousie et bloggeuse perverse. Elle fit une moue, parce que c'était gentil de sa part de répondre à la question, mais son petit blabla avait été particulièrement inutile. Puis, de toute façon, elle n'avait rien en commun avec lui de ce côté-là. Lui, au moins, il avait plus ou moins compris les choses, contrairement à elle qui aurait bien aimé un guide, là maintenant tout de suite. Anyway i'm not good at giving advice. Especially when it's about keeping people close. I'm more like the "how to lose the people you love" manual. (enfin, je ne suis pas très bon pour donner des conseils. Spécialement quand il s'agit de garder quelqu'un près de soi. Moi je suis plutôt le mode d'emploi "comment perdre ceux qu'on aime.) C'était bourré de sarcasme, parce qu'il préférait jouer ainsi, en sourire et se moquer, faire semblant de ne pas être touché. Enfin, elle connaissait bien le sarcasme, savait tous ses codes, et là, ça voulait bien dire qu'il prenait un détour, passait par un chemin de substitution pour éviter de plonger dans ce qui faisait vraiment trop mal et de s'y heurter de plein fouet. Elle ne souriait pas avec lui sur ce coup-là, un peu trop perdue dans ses pensées encore et l'autre imbécile qui la hantait. « I see / Je vois » elle répondit, l'air absent. Quelle idée d'essayer de chercher la solution auprès de lui, un échec humain par excellence. Elle n'était pas comme ça, elle, pas désespérée ou fragile comme lui. Elle avait de la volonté et de la détermination, un peu trop même, de l'énergie à revendre et de quoi faire brûler ardemment son corps tout entier. Elle n'était pas molle, à moitié morte, un cadavre en décomposition qui savait encore se mouvoir et articuler certains mots, malgré son état de détérioration. Clyde ne pouvait pas l'aider. Il ne pouvait même pas s'aider lui-même alors comment pourrait-il faire quoique ce soit pour les autres ? Mais en y repensant, elle non plus elle n'avait pas vraiment géré pour garder les gens auprès d'elle. Elle aussi était plutôt douée pour perdre tout le monde, entre ses parents et Jay. Peut-être qu'elle était comme lui, au final, destinée à perdre tout le monde. Ca voudrait dire perdre Noah. Ca la rendait malade rien que d'y penser, nauséeuse pour être exacte. Ca lui donnait envie de hurler. « You think if there's a chance I might lose him, I'd better just... give up ? Before I get stuck. / Tu penses que si j'ai des chances de le perdre, je ferais mieux de juste... laisser tomber ? Avant de m'accrocher. » elle demanda subitement, sortant de ses pensées. C'était complexe, et il y avait une chance sur deux qu'elle n'écoute même pas ce qu'il lui dirait. Parce que Noah, il était spécial, et il la mettait dans des états assez incroyables, comme si une cascade de confettis venaient agiter ses entrailles, comme un vol de papillons dans son ventre, parfois. Et tout ce qu'elle faisait, c'était tellement mieux avec lui. Les soirées avec lui, c'était mieux, la bouffe avec lui, c'était meilleur, le sexe avec lui, c'était ce qu'il se faisait de plus jouissif. A tel point qu'elle ne voyait plus trop d'intérêt à voir d'autres mecs, en fait. Elle réalisait ça assez subitement, là, maintenant, et se rendait compte que les autres, elle les avait mis de côté. Elle avait cessé d'avoir besoin et envie d'eux. Clairement, elle était loin d'avoir fait voeu de chasteté, mais par rapport à Noah, les autres types étaient un peu... fades. « The only real boyfriend I've had, he's dead / Le seul vrai mec que j'ai eu, il est mort » elle reprit, sans pathos, parce que la mort de Jay, elle était lointaine à présent, une plaie à peu près cicatrisée. Puis de toute façon, même si elle ne l'avait pas été, Anteynara savait se détacher, c'était sa force première. « Not sure what that says about me / J'sais pas ce que ça dit sur moi... » Peut-être qu'elle était maudite en amour, ou maudite tout court. Ou qu'elle faisait tout simplement un job trop dangereux, menait une vie qui ne promettait aucun avenir. Peut-être que d'ici un an, elle serait morte, et Noah aussi d'ailleurs. Son histoire à elle, c'était le genre d'histoire où tout le monde crève à la fin. Prématurément. Son histoire avec Jay, elle n'en parlait pas, et si quelques personnes étaient au courant, elle n'était pas entrée dans les détails, ni à propos de ce qui s'était passé exactement, ni au sujet de ce qu'elle avait fait pour se venger du meurtrier. Peut-être que ça voulait sortir, que c'était quelque chose dont elle devait se débarrasser, et là, elle avait presque envie de tout cracher à Clyde. Après tout, il savait de quoi elle était capable, plus ou moins, et elle n'avait pas peur de son jugement. Et elle était presque motivée pour tout raconter, expliquer comment ça avait été, eux deux, et comment ça s'était fini, dans un bain de sang qui avait fini par recouvrir tout l'appartement. « D'you ever kill someone ? / T'as déjà tué ? » elle lui demanda subitement, une question invasive, qui n'avait visiblement aucun lien avec ce dont ils parlaient jusque là. Dans sa tête à elle, ça avait du sens, c'était histoire de jauger le truc, d'évaluer, de savoir aussi plus précisément à qui elle avait affaire.

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(#)Sujet: Re: Funny how alike we are, but history makes it hard to get along. (antyde)  |   Mer 22 Fév - 18:42
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Anteynara & Clyde

Et vous voilà, de nouveaux dans un local, rien que tous les deux. Cette fois-ci, ce n'est pas Anteynara qui t'as foutu dans un local pour te torturer, non là, si vous vous retrouvez dans ce local, c'est dans le but de vous protéger à tous les deux. Des coups de feux ont retenti dans toute l'épicerie. Fort heureusement, personne ne vous a vu vous réfugier là. Façon, vous vous êtes enfermés à clés. Vous ne risquez probablement rien. Enfin... Vous devriez toutefois faire attention, car vous n'êtes pas dans un simple petit local à poubelles ou un local de nettoyage. Non, vous, vous ne faites pas les choses à moitié. Il y avait plusieurs petits locaux, et au lieu d'en choisir un pas trop risqué, vous, vous vous retrouvez dans celui où on y retrouve tous les compteurs électriques. Pour peu que l'un d'entre vous viennent à accidentellement toucher les compteurs, et hop, en un rien de temps, le local ressemble à une rotisserie. Ca serait bien dommage de tenter de se sauver pour au final finir grillé. Quoi qu'il en soit cette proximité entre vous, était visiblement parvenue à apaiser les tensions. C'est comme si vous aviez oublié tout ce qu'il vous était arrivé auparavant, et que vous appreniez à mutuellement faire connaissance. Evidemment que ça te faisais bizarre, mais, la discussion vous venez naturellement, au point d'en venir à vous confier l'un à l'autre. Enfin. Tu avais commencé, et comme tu ne connaissais rien d'elle, tu lui avais demandé si elle, était amoureuse. Et c'est de là que démarrait une conversation autour d'un domaine dans lequel tu n'étais pas du tout habile. L'amour. Qu'est-ce que tu pouvais dire de ça toi ? T'étais complètement nul dans ce domaine. Savannah. C'était ta première véritable petite amie. Celle dont tu étais véritablement tombé amoureux. Mais voilà que même en étant amoureux, tu n'étais pas capable de la garder. Pour preuve, elle t'avais récemment annoncé qu'elle comptait partir à New-York, à savoir, à des kilomètres et des kilomètre de toi. Et tu n'avais personne à qui en parler. Parce que, tu n'étais pas du genre à parler de ce que tu pouvais ressentir aux autres. Et puis, tu savais pertinemment que tout ceci était de ta faute, tu étais le seul fautif. Alors bon. De plus, tu n'étais pas du genre à montrer tes faiblesses, et même là, lorsque tu venais de lâcher clairement à la jeune femme que ta petite amie allait te quitter, tu n'avais laissé aucun semblant d'émotion transparaître. Tu ne voulais pas que Anteynara puisse lire sur ton visage un semblant de tristesse, bien qu'à l'intérieur tu sois meurtri par le départ de ta chère et tendre. Par chance, tu étais parvenu à changer de sujet, et à retourner la situation pour que l'on ne parle plus de toi, mais que l'on parle d'elle. Tout simplement parce que c'était un sujet sensible que de parler de Savannah. De son côté, Anteynara semblait être autant handicapée que toi quand il s'agissait de parler de ses propres sentiments. Elle-même ne savait pas si ce qu'elle ressentait pour cet homme était de l'amour ou non. On aurait dit toi finalement. Et le plus drôle dans tout ça, c'est qu'elle essayait de chercher des réponses auprès de toi, comme si tu lui serais d'une grande aide. Ca ne risquait pas. C'est pour cette raison que tu préférais être honnête avec elle, jusqu'au bout, en lui expliquant que tu n'étais pas capable de garder ta petite amie auprès de toi, alors tu ne pourrais pas l'aider à comprendre ses sentiments, à savoir si oui ou non elle était amoureuse. Toi, ça avait plutôt été la jalousie envers cet Aaron qui t'avais fait réaliser que tu étais amoureux de Savannah, et que tu ne voulais pas qu'elle te file entre les doigts. Elle semblait tellement perdue. Vraiment, t'avais l'impression de te reconnaître en elle, dans sa façon de réagir, de ne pas savoir mettre des mots sur ce qu'elle ressentait, de ne pas savoir quoi faire vis à vis de cet homme. Même si vous étiez différents, car vous n'aviez surement pas vécu la même chose, les mêmes merdes. Il n'en demeure pas moins que malgré vos différences, on y retrouvait certaines similitudes. J'sais pas. Tu tiens à ce mec ? Tu te vois lâcher l'affaire ? Ne plus le voir quand t'en as envie ? Mettre une croix sur ce type, le bannir de ta vie ? C'était sans doute beaucoup trop de questions pour cette dernière. Et bien qu'elle ne soit pas obligée de répondre à toutes, peut-être que le fait de réfléchir à toutes ces questions, elle réaliserait rapidement que non, ce n'était pas possible de baisser les bras, ou qu'au contraire, elle n'avait pas tant besoin de cet homme qu'elle pourrait l'imaginer. Toi de ton côté, tu ne pouvais pas trop l'aiguiller, parce que tu savais pertinemment que si Savannah n'avait pas autant persisté, tu aurais baissé les bras. Mais ça, c'était uniquement parce que toi, t'étais un abruti. T'avais le don de te priver du soupçon de bonheur qui s'offrait à toi. Alors bon, à ton sens, la seule chose que tu pourrais lui dire c'est abandonne, casses toi avant de souffrir. Mais bon, ça, ça n'appartenait qu'à toi. Et étant donné que tu ne savais rien d'elle, tu ne pouvais pas trop la ... Conseiller. Wah. Ce mot sonnait tellement mal quand on parlait de toi. Comme si t'étais à-même de pouvoir conseiller quiconque sur n'importe quoi. Déjà que t'avais toi-même du mal à gérer ta vie, tes sentiments et tout le tralala, alors, tu n'étais surement pas capable de conseiller quiconque. Elle en vint alors à parler de son ex petit ami. Ah... Comparé à toi, elle avait eu quelqu'un dans sa vie auparavant. Toi, tu n'avais jamais eu de véritable petite amie. Mais, visiblement, elle aussi savait ce que c'était de perdre un être cher. Toi, personne n'était mort. Mais toutes les personnes que tu avais aimé sincèrement t'avais abandonné tôt ou tard. Tu savais donc ce que c'était de perdre quelqu'un. Ta mère. Ta soeur. Ta meilleure amie, et visiblement maintenant ta petite amie. Tu étais habitué à la perte d'un proche. Même si ce n'était pas une mort, tu savais pertinemment que ta mère faisait tout ce qui était en son pouvoir pour ne pas avoir à croiser ta route. J'ai perdu pratiquement tous mes proches, ils sont pas morts, mais c'est tout comme tu sais. Tu crois que ça en dit long sur moi aussi ? En fait, quand on y repensait. Votre relation avait débuté sur un malentendu, et même si tant l'un que l'autre vous auriez du mal à l'admettre, vous vus ressembliez sur beaucoup de choses. Peut-être que justement cette ressemblance pourrait la rassurer. Ou pas... En fait finalement pas. Bon, quoi qu'il en soit, c'était trop tard. C'était sorti, tu ne pouvais pas faire machine arrière. En même temps, c'était du grand Clyde, le genre de mec hyper maladroit, qui met les deux pieds dans le plat, ça te ressemblais tellement. Et soudainement, elle te posait une question, qui sortait de nul part. Le genre de question qui n'avait aucun rapport avec le sujet de conversation actuel. Mais... Tout aussi... étrange dirions-nous. D'où lui venait cette question. En soit, et volontairement, cela ne t'étais jamais arrivé. Non, jamais. Pourquoi ? Ca t'intriguais ouais qu'elle te demande ça, comme ça, subitement, et soudainement. J'ai une tête de tueur ? demandais-tu, arquant un sourcil interrogateur. Peut-être que c'était pour cette raison qu'elle t'avais posé la question. Tu allais finir par savoir pourquoi elle t'avais demandé ça.n'empêche que si vraiment tu avais une tête de tueur, tu étais son opposé. Elle ne faisait pas du tout tueuse à gage, et pourtant elle l'était, et toi, tu avais la tête à l'emploi, et tu ne pratiquais pas.
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(#)Sujet: Re: Funny how alike we are, but history makes it hard to get along. (antyde)  |   Dim 26 Fév - 18:47


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Clyde & Anteynara
Elle était vraiment une merde pour s'exprimer, pour expliquer les choses. Peut-être qu'elle cherchait à faire parler Clyde, à avoir une conversation avec lui qui l'aiderait à y voir plus clair, mais elle était simplement incapable de mettre en mots ce qu'elle avait dans la tête, et peut-être bien que tout ça était déjà voué à l'échec. Mais son problème ne s'arrêtait même pas à la communication, parce qu'en plus de ça, elle ne savait pas non plus ce qu'elle ressentait vraiment, ce qu'elle voulait, ce qui était la meilleure chose à faire. Elle ne savait pas non plus pourquoi elle cherchait de l'aide et des conseils de la part de Clyde, puisqu'il était l'échec personnifié. Vraiment. Rien ne semblait lui réussir, alors c'était sans doute idiot de demander son avis à ce gars-là. Mais puisqu'elle l'avait sous la main, autant s'en servir, puis elle ne suivrait sans doute aucune de ses indications. Pourtant, elle en venait à poser des questions assez explicites, et bien précises, au sujet de Noah. Elle lui avait parlé de ce qu'elle ressentait plus ou moins, ce qui était plutôt inédit. S'était ouverte, ou presque, et avait fini par lui poser une question, et pas la plus anodine. Une question importante. Sur le coup, ça lui semblait important, mais en y repensant, elle savait très bien que les conseils de Clyde ne lui serviraient à rien, puisqu'au final elle ne prendrait rien en compte de ce qu'il lui dirait, et choisirait de se fier simplement et uniquement à son instinct à elle. Elle n'écoutait l'avis de personne, de toute façon, mais bon, peut-être qu'il aurait quelque chose d'intelligent à sortir sur le sujet. Elle ne savait pas à quoi s'attendre. Peut-être même que sa réponse l'aiderait à s'orienter elle-même, à répondre à ses propres questions sans pour autant écouter ce qu'il aurait à dire. J'sais pas. Tu tiens à ce mec ? Tu te vois lâcher l'affaire ? Ne plus le voir quand t'en as envie ? Mettre une croix sur ce type, le bannir de ta vie ? Okay, ça faisait beaucoup de questions tout ça, et elle était encore plus confuse tout à coup. Elle fronça les sourcils en le regardant droit dans les yeux un moment, avant de tourner la tête pour se recaler contre le mur, gardant la même expression faciale qui lui donnait l'air de vraiment être en train de se creuser la tête. Bannir Noah de sa vie, elle ne voulait pas, clairement. Il était devenu un ami, et elle n'avait pas envie de s'en détacher, tout simplement. Anteynara était quelqu'un qui suivait ses envies sans vraiment réfléchir au reste, aux conséquences possibles, à ce qui arriverait ensuite. Elle ne se forçait pas à faire des choses qui ne lui faisaient pas envie. C'était une partie de son caractère qui s'était développé beaucoup ces dernières années, en gagnant en indépendance, lorsqu'elle se retrouva seule après la mort de Jay. Elle avait du apprendre à se démerder sans personne, mais avait aussi décidé de ne plus rien faire pour les autres sans en avoir envie elle-même. Et elle était bien heureuse d'en être arrivée là, parce que c'était jouissif et elle était parvenue à la meilleure version d'elle-même, vraiment. Lorsqu'elle se comparait aux filles qu'elle avait été par le passé, elle n'avait aucun regret sur le chemin parcouru depuis. Se passer de Noah n'était pas ce qu'elle voulait, au contraire. « Nan » fit-elle premièrement, sûre d'elle. « Nan, j'ai pas envie de tirer un trait sur lui. Pas du tout » répondit-elle à Clyde, fixant les câbles électriques face à elle. Mais malgré ça, cette décision soudaine et qui lui donnait l'air d'être certaine de son choix, elle ouvrit quand même à nouveau la bouche pour avouer à Clyde que son tout premier petit ami, et son seul, en fait, était mort. Le seul, ou du moins le seul pour lequel elle ait réellement ressenti quelque chose. Sa relation avec Jay avait été particulière, mais c'était ce qu'elle pouvait le mieux rapprocher de l'idée qu'elle avait de l'amour. Même si c'était... beaucoup de fioritures et d'apparence, comme s'ils se cachaient derrière tout ça. Avec Noah, il n'y avait pas de belles robes, de diamants, d'oeuvres d'art de valeurs inestimables, de grands hôtels et de restaurants de luxe, de déclarations et de piédestal. Avec lui, c'était juste simple, brutal, franc. Peut-être parce qu'elle avait pris cinq ans de plus et qu'elle avait gagné en confiance, ou alors parce qu'ils n'avaient pas besoin de tout ça. De toute façon il n'y avait rien de comparable entre Noah et Jay. Et pourtant, elle semblait encore penser d'une certaine façon que la mort de Jay avait quelque chose à voir avec elle, qu'elle portait malheur, ou une connerie du genre. Alors que le type qui l'avait tué en avait simplement après lui pour des histoires qui ne concernaient pas Anteynara. Mais pourtant... elle continuait de s'imaginer que peut-être que les gens qui l'entouraient étaient destinés à ne pas faire long feu. J'ai perdu pratiquement tous mes proches, ils sont pas morts, mais c'est tout comme tu sais. Tu crois que ça en dit long sur moi aussi ? Ca la fit rire. Bizarrement. Ou pas, d'ailleurs. Ca la fit rire, et coller ses mains sur sa bouche pour ne pas qu'on l'entende de l'extérieur. Elle ne savait même pas pourquoi exactement elle se marrait, la situation probablement, le fait qu'ils étaient tous les deux deux ratés. Des cas désespérés. « Ah bah les miens sont tous morts, c'est rassurant comparé à toi. Ils se sont pas barrés d'eux-mêmes parce qu'ils en avaient marre de moi ou quelque chose » Ca sortait du coeur, avec une spontanéité dingue et un sourire sur les lèvres, un reste de son éclat de rire. Elle n'avait même pas calculé le côté blessant et purement dégueulasse de ce qu'elle venait de lui dire. Ca n'avait pas été son intention, d'être méchante, et elle ne remarqua même pas que sa phrase pouvait passer comme un réel coup de poignard en plein ventre. Elle resta silencieuse un moment après ça, concentrée à nouveau dans son histoire et se battant un peu avec ses pensées. Elle en revenait à Jay, à ce bordel sans nom. Elle y repensait souvent, pour quelqu'un qui était passé à autre chose, mais tout compte fait, c'était ces évènements là qui l'avaient réellement forgée. C'était à ce moment là que la bascule s'était opérée, le changement vers celle qu'elle était devenue ensuite. Le moment où elle s'était fait un premier ennemi, une première cible, et qu'elle avait retrouvé ce type, l'avait suivi et observé, puis l'avait mis en pièces jusqu'à ce que mort s'en suive. Elle aurait bien raconté tout ça à Clyde, mais avant, elle voulait tâter le terrain un peu, et elle lui demanda alors s'il avait déjà tué. Une question lancée si facilement, comme si elle lui demandait quel était son dessert préféré. Non, jamais. Pourquoi ? Nul. Elle haussa les épaules en faisant une moue, l'air de dire "juste comme ça pour faire la conversation". J'ai une tête de tueur ? C'était un peu con comme question. Si les tueurs avaient des têtes de tueurs, son métier serait mis en danger. Puis, ça ne voulait rien dire, une tête de tueur. Ca n'existait même pas. Tout ce que ça lui évoquait, c'était les quelques imbéciles misogynes qu'elle avait croisés dans sa vie et qui l'avaient sous-estimmée parce qu'elle ne semblait pas capable d'ôter la vie. Tous des idiots. « Nan t'as la tête d'un type qui veut rien dans la vie. J'dis juste qu'un peu d'action te ferait p't-être du bien » elle répondit en haussant les épaules, avant de se tourner à nouveau vers lui. « J'ai découpé un type en morceaux. J'lui ai fait pareil que c'qu'il a fait à mon ex. J'ai commencé aux petites articulations avec un sécateur, puis la scie électrique pour les os plus gros comme les bras et les jambes, tu vois. » elle expliqua, cliniquement, comme une recette de cuisine, marquant de son index sur le corps de Clyde les endroits où elle avait coupé l'autre type, à titre purement informatif. « J'le referai plus, parce que c'est crade et salissant, beaucoup d'effort pour rien, vraiment... Mais c'est purifiant comme une séance de yoga, surtout quand c'est pour une bonne raison. T'y mets toute ton énergie, ça te vide, c'est épuisant, mais clairement, quand j'avais fini, je savais que j'avais fait une bonne action » Il allait peut-être la prendre pour une cinglée, et si c'était le cas, ce serait parce qu'il était incapable de comprendre. Peut-être qu'il était trop indifférent à tout. « Ce gars, c'était une ordure... Si un jour tu hais vraiment quelqu'un, tu comprendras, t'y repenseras, j'te jure » Elle était vraiment convaincue, parce que même si de base, elle n'était pas une fille purement violente, elle savait très bien régler les choses de manière radicale, repérer les vrais sales types qui n'étaient capables de rien de bien, et les finir comme ils le méritaient. Peut-être que si Clyde était un peu plus décidé, un peu plus volontaire, un peu moins lâche, il arriverait à quelque chose dans la vie. Elle disait ça pour lui, vraiment. Un moment passa encore, jusqu'à ce qu'elle entende des bruits à l'extérieur, tendant l'oreille. Visiblement, ça allait se finir bientôt, elle entendait les flics au mégaphone, les types étaient a priori en train de se rendre. Ils allaient pouvoir se tirer d'ici, ce qui était un soulagement... même si au final, Clyde était plutôt de bonne compagnie. Disons qu'ils s'étaient bien amusés, alors que ce moment aurait pu être un pur calvaire.

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(#)Sujet: Re: Funny how alike we are, but history makes it hard to get along. (antyde)  |   Mer 15 Mar - 19:51
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Anteynara & Clyde

Toi, Clyde Ruben Van Acker, parler d'amour, c'était complètement insencé. Comme si tu étais capable de conseiller quiconque en la matière, alors que toi-même, tu étais littéralement perdu. C'était vraiment du grand n'importe quoi. En même temps, la situation était du grand n'importe, votre relation était du grand n'importe quoi. Peut-être que dans le fond, c'était toi qui était du grand n'importe quoi. Ca serait fort possible te connaissant. Quoi qu'il en soit, bien que tu ne sois pas de bons conseils, tu écoutais Anteynara, comme si elle aussi avait besoin de se confier sur ce qu'il se passait en ce moment dans sa vie. Il semblerait que contre toutes attentes, cette fille ait un coeur. Et oui, elle était surprenante en tout point. Elle aussi était capable d'aimer. Elle n'était visiblement pas la fille que tu pensais qu'elle puisse être. Et vos rapports avaient changé, en comparaison avec la première fois où vous vous étiez rencontrés. Tu te surprenais toi-même à l'écouter, et essayais tant bien que mal de l'aider à s'y retrouver dans ce qu'elle pouvait réellement ressentir vis à vis de cet homme. Elle semblait tout aussi perdue que toi que lors de vos débuts avec Savannah. Comme quoi, vous aviez presque plus de choses en commun que de différences. Et c'était assez étrange d'ailleurs de voir combien il y avait de similitudes entre vous, que ça en faisait presque peur. Mais toutefois, elle t'avait écouté, et bien qu'elle ne t'ai pas été d'une grand aide, de ton côté, tu essayais de l'égayer un peu, parce que finalement tu avais déjà été dans la même situation. Alors, tu lui posais plusieurs questions, peut-être que cela lui permettrait d'en savoir un peu plus sur l'origine de ses sentiments, sur ce qu'elle ressentait vraiment. Au moins, tes questions étaient simples, direct et précises. Là au moins, cela lui permettrait clairement de faire le point sur ce qu'elle pouvait ressentir pour cet homme. Etait-elle prête à mettre une croix dessus ? Visiblement, et au vue de sa réaction, cela ne semblait pas être possible, ça voulait en dire long. Peut-être que finalement elle était comme toi, qu'elle avait du mal à admettre la vérité. Peut-être qu'elle n'était pas du genre à s'ouvrir. Et tu pouvais entièrement le comprendre étant donné que tu étais comme ça. Pour percer ta carapace, c'était un véritable enfer, et Savannah pourrait en témoigner. Mais voilà qu'elle répondit par un "non". C'était aussi simple que ça. Il semblerait qu'elle ne soit pas capable de tirer un trait sur ce mec. Ce qui voulait tout dire finalement. Ce qui était drôle dans tout ça, c'est que tu avais clairement l'impression de te reconnaître en elle. Dans sa façon de s'exprimer, elle était aussi froide, et clair que tu ne l'étais. Les grands discours, ce n'était pas ton genre, toi c'était plutôt "ok. cool. bien." ni plus ni moins que des mots. Tu détestais les grands discours, ça servait à rien dans le fond. Autant être clair, net et précis, plutôt que partir dans des tirades sans fin. Et puis de toutes les façons, parler n'avait jamais été quelque chose qui te passionnais. Moins tu parlais, mieux tu te sentais. Puis façon, tu n'as jamais rien à dire, tu ne sais jamais quoi dire, tu n'as que très peu de conversation. S'il on veut converser avec toi, il faut espérer que ton interlocuteur soit un minimum bavard, parce que tu n'es pas du genre à lancer une conversation. Sauf là, c'est toi qui avait parlé de Savannah, mais parce que ça te pesais. Autrement, tu ne l'aurais pas fais. Puis tu savais que contrairement aux autres, Anteynara, elle n'irait pas te caresser dans les sens du poil. S'il fallait te dire que tu étais con, elle ne passerait pas par quatre chemins, et toi tu étais pareil avec elle, finalement. Ouais, t'es amoureuse quoi. Tu lâchais ça, comme ça. Naturellement. En même temps, si cela la travaillait autant, et qu'elle t'en avait parlé, ce n'était pas pour rien, c'est parce qu'elle avait besoin d'en parler, et parce que dans le fond, elle tenait bien plus à cet homme qu'elle ne voulait en concevoir. Soudainement, elle décidait de s'ouvrir un peu plus à toi en te parlant de son ex petit ami qui été décédé. Ah, contrairement à toi, elle avait un point d'avance, elle s'y connaissait en matière d'histoire d'amour. Alors que toi, tu ne t'y connaissais pas du tout, Savannah était ta première petite amie, avant elle, tu n'avais eu que des flirts comme ça, rien de plus, tu ne savais pas ce que c'était d'aimer avant de l'avoir rencontré. Mais Anteynara elle semblait savoir ce que s'était finalement, même si là elle semblait perdue, peut-être parce que tout simplement qu'elle ne ressentait pas la même chose pour Noah qu'elle avait ressenti pour son ex. Et puis, les histoires étaient surement différentes. Ceci étant dit, même si de ton côté tes proches n'étaient pas morts, tu savais ce que c'était la perte de quelqu'un. Tout le monde s'était éloigné de toi, et même ta propre petite amie avait décidé d'en faire de même. C'était pourtant ton seul espoir, la seule personne en qui tu avais eu confiance, et finalement, elle aussi voulait prendre la poudre d'escampette. Effectivement, tu as plus de chance que moi, dans ton malheur. Tu haussais les épaules. Et c'est bien vrai. Au moins, ses proches n'avaient pas essayé de la fuir, de s'éloigner d'elle, contrairement à toi. Ta mère ne voulait plus te voir, ou du moins, elle faisait tout pour ne pas avoir à croiser ta route. Ta soeur, tu ignorais ce qu'elle était devenue. Siobhän elle était repartie aussi vite qu'elle n'était ré-apparue, et maintenant ta petite amie, qui prenait l'avion d'ici peu pour New-York, pour partir à des kilomètres de toi. Si ce n'était pas de la malchance. Peut-être que même si Anteynara était dure comme elle avait pu se le montrer avec toi au tout début, peut-être que contrairement à toi, elle avait quelque chose d'attachant. Peut-être qu'envers ses proches, elle savait être douce et attentionnée. Quoi qu'il en soit et fort heureusement, elle parvenait à changer de sujet, passant du coq à l'âne comme on dit, puisqu'elle en venait à te demander si tu avais déjà tué. Tu arquais un sourcil interrogateur. Te demandant pourquoi elle te posait ce genre de question. Ce n'était pas anodin. Et puis, ce n'était pas le genre de question que l'on posait de cette manière. Elle avait demandé ça avec un tel naturel. Comme si, si tu lui répondais que oui, ça lui semblerait tout à fait normal. Ainsi, tu lui demandais toutefois si tu avais la tête d'un tueur, peut-être que c'était le cas finalement. Elle marquait un point quand elle te répondait que t'avais la tête d'un mec qui ne voulait rien de la vie. Elle avait raison, elle avait vu juste. Ouais enfin, je n'irai pas jusqu'à tuer pour mettre de l'action dans ma vie. Ca te rappelais des choses de parler de ça. Tu aurais préféré changer de sujet pour pouvoir oublier. Mais c'était trop tard, à croire que parler de torture et de mort était son passe-temps favori. De plus, elle te racontait ça avec un tel sérieux et une telle précision. En te montrant comment elle avait pu faire, pointant son index sur chaque partie de ton corps qu'elle avait pu découper du mec. C'était ... Dégueulasse, et ça te rappelais un peu la fois où elle t'avait pendu dans son entrepôt et qu'elle s'était occupée de ton cas. C'est bon, ça me rappelle vaguement quelque chose. Je te rappelle que tu t'es fort bien exercée sur moi. Tu ris. Nerveusement. Alors, tu entends des bruits venir de l'extérieur. Comme si c'était enfin la fin, l'arrivée de la délivrance. Que vous alliez enfin pouvoir sortir de là-dedans. Tout ce que tu espérais c'est que tout ce qui avait été dit dans ce local resterait dans le local. Je crois que le dernier épisode de confession intime est sur le point de prendre fin. Une nouvelle fois tu ris, face à la stupidité que tu viens de sortir. C'est tellement toi finalement. Ouais, parfois, il t'arrive d'être fun, mais je dis bien parfois. C'est un peu le genre de truc qui arrive tous les trente six du mois, ce qui veut dire, quasiment jamais. Tout ce qui est dans ce local, reste dans ce local, deal ? Tu la regardes, croisant son regard, et soutenant ce dernier. Mais si elle est vraiment comme toi, elle ne serait surement pas fière que tu ailles raconter à tout le monde ce qu'elle a pu te confier là.
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