Emma & Ulrich

Sex, what else?

Vie de merde, vie de merde… c’est ce que je n’arrêtais pas de me répéter depuis quelques jours! Premièrement, il y avait cette histoire avec Enzo. J’avais interdiction de le voir jusqu’à que l’assistante sociale ne change d’avis. Je devais d’ailleurs la voir le lendemain. Quoi qu’il en soit c’était dur de ne pas le voir du tout. Et j’avais l’impression que cela ne s’arrangerait pas ! Je venais de me faire tirer dessus et ce n’était clairement pas un détail qu’il allait pousser l’assistante sociale à me fournir l’autorisation tant voulue. Avec un peu de chance, elle ne le verrait pas… J’étais vraiment con quand je m’y mettais ! Comme si elle n’allait pas voir mon bras en écharpe ! BIEN SÛR QU’ELLE ALLAIT LE VOIR ET BIEN SÛR QU’ELLE ME POSERAIT DES QUESTIONS ! J’étais foutu ! Elle ne m’autoriserai jamais à le revoir…

Et comme si tout cela ne suffisait pas, je me sentais totalement minable face à ce qui était arrivé à mon patron. Enfin… qu’il se soit fait tiré dessus m’importait peu… Il l’avait probablement cherché… Ce qui me faisait me sentir mal c’est que j’avais été incapable de répliquer alors que c’était mon boulot. J’étais resté là, planté sans pouvoir appuyer sur la gâchette. Je me sentais vraiment minable… Je n’avais qu’une envie aller me souler la gueule, mais après des mois d’abstinence, je savais que ce n’était pas la chose à faire ! Mais que pouvais-je faire ? J’étais un père, sans emploi, sdf, à qui on refusait de laisser son fils. C’est bien ce que je disais : VIE DE MERDE.
 
J’avais bien besoin de me détendre et vu que cela ne pourrait pas passer par l’alcool, j’avais pensé à retrouver Emma. Nous n’étions pas ensemble mais clairement on s’amusait bien. C’était une relation, certes ambigüe, mais sans prise de tête ! On devait se rejoindre à son hôtel ou elle logeait en ce moment. Comme avant d’être des amants, nous étions des amis, j’avais ramené de quoi manger. Rien de bien grandiose, une simple pizza mais cela nous suffisait largement. N’ayant qu’un bras valide et celui-ci portant les pizzas, je toquai à la porte de sa chambre à ma manière, c’est-à-dire avec mon pieds.  

Emma & Ulrich

Sex, what else?

Mon téléphone s’était mit à vibrer, me tirant d’un sommeil plus ou moins profond dû à une nuit un peu trop de folie. Je lâchai un petit râle en me redressant pour regarder l’écran un peu trop lumineux. Un oeil fermé, je jetai un coup d’oeil à la raison qu’il venait de me tirer de mon sommeil en espérant que ça en vaille la peine. Déjà, en voyant le prénom d’Ulrich, il fut à moitié pardonné. Disons que lorsqu’on savait comment s’occuper de moi comme il le faisait, j’étais beaucoup plus indulgente et j’étais apte à laisser mon caractère de merde de côté, surtout que ce dernier proposait qu’on se voit… de quoi m’occuper pendant la soirée. Je lui avais donc proposé de passer quand ça lui chantait et on s’était mis d’accord sur une heure, me laissant pas d’autre choix que de sauter directement sous la douche, question de retrouver un peu de fraîcheur. J’ignorais ce qu’il avait prévu pour nous mais je pouvais très bien savoir comment ça allait se terminer entre nous. Ulrich et moi, on était de bons amis avant tout mais disons qu’on profitait également des avantages de l’attirance physique qu’on avait l’un pour l’autre. On était les deux majeurs, célibataires et plus que consentants de pourquoi se priver?

Je ne vivais plus à Miami depuis plusieurs années déjà. En fait, j’étais de retour depuis plus d’une semaine seulement mais j’y étais retourné plusieurs fois au courant des dernières années, ayant encore plusieurs amis et membre de ma famille ici donc de temps à autre, il m’arrivait de voir Ulrich que j’avais rencontré dans le cadre de mon travail. Aussitôt, je l’avais trouvé de mon goût et pour mon plus grand plaisir, ça avait été réciproque. Je venais tout juste de terminer de me préparer un peu qu’on cogna assez fortement à la porte. J’avais un peu sursauté avant de me diriger vers la porte, de regarder dans le petit oeil et de voir mon ami avec une boite à la main. Je tournai la poignée pour faire finalement face à face avec ce dernier. « À peine agressif de cogner à la porte d’une dame ainsi Beckford » dis-je en riant avant de le laisser entrer à l’intérieur de ma chambre. En passant devant moi, je sentis bien vite son parfum qui me donnait envie de simplement le déshabiller sur le champ. Eh oui, les hormones étaient rapidement en hausse lorsque je me trouvais en sa compagnie. « Oh, d’la pizza!!! Si j’oubliais pourquoi je t'appréciais, là… je me souviens. » lâchais-je à la blague en le suivant jusqu’au lit au beau milieu de la pièce. C’était une très bonne idée car je mourrais de faim! « Tu sais clairement comment me prendre par les sentiments. » Je jetai un coup d’oeil à la boite qu’il venait d’ouvrir. Ça sentait bon!!! Je regardai mon ami en m’installant devant lui sur le lit. « Ça va toi? T’as pas l’air à 100% dans ton assiette » J’étais pas du genre à m’en faire généralement pour l’humeur des autres. On peut dire que j’étais assez insensible parfois mais là, c’était Ulrich et quelque part, je l’appréciais bien donc c’était un peu naturel de lui demander ça quoi!

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Venir voir Emma n’était pas juste pour lui parler ou pour regarder un film. On savait tous les deux que se voir impliquait autre chose. 95% du temps cela se finissait par une partie de jambes en l’air. Notre relation fonctionnait comme ça depuis le début ! On s’était rencontré dans le cadre du travail et notre attirance physique nous avait poussé à aller au-delà. Ce qui était bon dans ce genre de relation, c’est qu’il n’y avait aucune exigence entre nous. On se voyait quand on en avait envie et ça s’arrêtait là. J’avais donc proposait à la jeune femme de nous voir et elle avait accepté. Voilà qui me ferait oublier mes soucis, ne serait-ce que le temps d’une soirée.

J’avais donc pris le temps d’aller nous acheter de quoi manger : des pizzas. Simple, mais qui nous satisferait tous les deux. « J’ai une excuse, je suis infirme ! » lâchais-je dans un léger sourire avant de lui montrer les pizzas. « Hey ! » dis-je faussement offusqué face à ses propos. « Puis on s’est tous deux que tu ne m’apprécies pas pour le fait que je ramène de la nourriture, mais bien pour autre chose ! » dis-je dans un clin d’œil avant de m’asseoir sur son lit. « Tu aimes bouffer, c’est pas nouveau ! » riais-je avant de m’allonger, le regard fixé vers le plafond. Apparemment mon mal être était apparent. Je ne serais définitivement pas bon acteur. J’avais déjà parlé à Emma de mes problèmes concernant la garde de mon fils et je n’avais pas l’impression que cela allait s’arranger. « J’ai rendez-vous demain avec l’assistante sociale et … je suis pas sûr que « se prendre une balle à cause du boulot » joue en ma faveur » expliquais-je simplement.

Ce n’était pas le moment de me lamenter sur ma vie. Oui j’accumulais les problèmes en ce moment, mais il y’avait probablement des gens dans de pires situations. J’étais en bonne santé, mis à part mon bras, et Enzo aussi. Je devais voir le positif même si il était infime ! « Bon on la mange cette pizza ! souriais-je en me relevant d’un bon. « Je meurs de faim ! »

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« Mhm, excuse acceptée, pour cette fois, t’as de la chance d’être sexy! » répondis-je à la blague. En effet, il tenait une pizza en plus d’avoir un écharpe autour du bras. Je me demandais d’ailleurs bien ce qui s’était passé cette fois-ci. Disons qu’il avait pas le métier le plus évident, ça pouvait venir de là… ou peut-être aussi que c’était qu’une vilaine chute, va savoir. Je me contentai d'abord de lui faire milles et une éloges concernant la présence d’un succulent repas. Moi qui voulait justement m’appeler un truc, j’étais plus que comblée. Naturellement, je le taquinai un peu en lui disant que c’était bien pour ça que je l’appréciais mais il avait pas tort en disant que c’était plutôt pour autre chose que j’aimais bien passer du temps en sa compagnie. « Et pas que de la nourriture! » ajoutais-je au propos de mon ami comme quoi j’aimais bien bouffer. D’ailleurs, j’avais déjà bien hâte de pouvoir le goûter en entier. Juste sa présence ici avec moi  avait le don de m'exciter.

Mais bon, là c’était pas le moment et avant même de penser à manger, je questionnai Ulrich sur son état car à le voir étendu de tout son long sur mon lit, j’avais limite l’impression d’avoir affaire à un petit déprimé en pleine remise en cause de sa propre existence. Comme je m’en étais bien douté, il s’agissait de son fils et des problèmes qui y étaient reliés. « Bah, ça aurait pu être pire genre, te prendre une balle pendant une grosse transaction de drogue. » lâchais-je en haussant les épaules avant de croiser son regard en lâchant un soupire. « Arrête de t’imaginer les pires scénarios. T’es quelqu’un de bien avec des bonnes intentions. Ils vont bien finir par le voir, je peux pas croire qu’ils sont cons à ce point là-bas! » Oui, c’était pas tout rose mais c’était pas un malade incapable de s’occuper de son enfant. Il avait eu ses bas mais justement, il avait réussi à passer à travers tout ça, c’était pas justement un bon exemple de force? Bon, j’étais clairement pa travailleuse sociale, ça devait être foutrement déprimant comme boulot mais n’empêche, j’espérais pour lui que tout se passe bien parce que c’était de la grosse merde tout ça présentement. Mon ami changea le sujet en parlant de pizza, justement, ça sentait tellement bon que j’avais juste hâte de m’en mettre plein la bouche! « Là tu parles! Je meurs de fin aussi, j’ai rien mangé de la journée… » dis-je en prenant une pointe dans ma main. « La nuit a été intense, j’ai dormi pas mal toute la journée.  » expliquais-je à Ulrich avant de prendre une bonne bouchée de ma pizza encore bien chaude. Un vrai délice! Ça faisait un bien fou! « Sinon, tu me racontes ce qui s’est passé exactement pour que le super héro que tu es se retrouve avec une balle dans le bras? C’pas tout le monde qui peut affirmer s’être déjà fait tirer dessus. C’est sexy quelque part, tu vas pouvoir l’utiliser avec les filles! » ajoutais-je en lui faisant un petit clin d’oeil.

Emma & Ulrich

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Je ris à ses paroles. “I know, I know. I think you're sexier than me / Je sais, je sais mais je pense que tu es plus sexy que moi.” Dis-je dans un clin d’œil avant de montrer les pizzas. Et non, je n’étais pas venu les mains vides, même si on savait tous deux que je n’étais pas venu pour un petit repas entre amis. Je plaisantai sur sa tendance à manger beaucoup et la jeune femme me répondis du tac au tac. Il n’y avait pourtant rien de pervers à la base mais la jeune femme avait détournée la chose. Ahlala, sacrée coquine ! « Never satisfied. Luckily I'm here. / Jamais rassasié ! Heureusement que je suis là! » souriais-je. Bon okay, vu de l’extérieur, cela devait faire le mec très imbus de sa personne alors que pas du tout, mais on s’en fichait pas mal.

La jeune femme, perspicace, remarqua que quelque chose n’allait pas. J’étais, d’habitude, d’humeur très joyeuse, mais pas là. En peu de temps, j’avais accumulé beaucoup de choses et j’avais l’impression de me retrouver 3 ans en arrière, le jours où mes parents m’ont mis à la porte. « I have doubts about that ... I have no good argument to help me to recover Enzo. I don’t know what to do/ J’ai des doutes là-dessus… Je n’ai aucun bon argument pour m’aider à récupérer Enzo. Je ne sais plus quoi faire. » soupirais-je. J’essayais tant bien que mal de trouver des arguments qui pourraient jouer en ma faveur mais malheureusement, ils étaient faibles. « Sorry, I didn’t want to bother you with that. Then I'm just here to think about something else! / Désolé, je ne voulais pas t’embêter avec ça. Puis je suis justement là pour penser à autre chose ! » souriais-je. D’abord avec la nourriture puis par la suite avec un « sport » très intéressant.

Elle affirma qu’elle aussi avait faim, mais clairement pas pour les mêmes raisons que moi. Je ris avant qu’elle ne me demande ce qu’il m’était arrivé pour que je sois amoché. Elle m’affirma même que cela m’aiderait avec les filles. C’était bien le dernier de mes soucis ! « Nothing special! I tried to stop the shooter when I was disarmed. I guess I'm not fast enough/ Rien d’extraordinaire. J'ai tenté d'arrêter le tireur alors que j'étais désarmé. Il faut croire que je ne suis pas assez rapide. » soupirais-je. Il n’y avait rien d’héroïque dans ce que j’avais pu faire, bien au contraire ! Même si aux yeux de tous j’avais tiré sur la tireuse, la réalité était tout autre. J’avais juste protéger ma meilleure amie d’une fin en prison. « What about you? What's up? / Et toi alors? Quoi de neuf? » Demandais-je en croquant dans ma pizza.

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« Bon, j’avais visiblement affaire à un ami déprimé suite à son combat qu’il avait avec les services sociaux pour avoir la garde de son enfant. Je ne savais pas ce que c’était que l’amour d’un parent envers son enfant, j’aspirais pas particulièrement à ce que ça soit le cas éventuellement non plus mais de voir quelqu’un que j’appréciais avoir de la peine et sembler aussi dépassé, eh bien ça venait quand même m’atteindre un tout petit peu. Je détestais me sentir impuissante, j’étais toujours en contrôle moi et là, je pouvais rien faire d’autre que d’essayer d’être positive pour lui. « Attends de voir ce qu’ils ont à te dire. Reste-toi même, ils vont bien voir que t’es un mec bien! Après, si je peux faire quelque chose pour faire passer la balance, dis-le moi. » Que ça soit de faire semblant que je suis sa petite-amie, lui passer un peu de fric ou quoi que ce soit, ça me dérangeait pas du tout. Ma famille avait un très bon nom ici à Miami donc si ça pouvait l’aider un peu, ça me faisait plaisir. Il faut dire que j’avais pas l’habitude d’être aussi gentille gratuitement mais Ulrich était sympa et il méritait d’avoir ce qu’il veut. Ça me faisait rager le nombre de parent de merde qu’il y avait sur terre à garder leur enfant alors que les bonnes personnes avec de bonnes intentions eux, ramait leur vie à se prouver continuellement. Je secouai la tête en avalant ma bouchée de pizza lorsqu’il me dit qu’il ne voulait pas déranger. Ça allait, c’était pas encore assez lourd pour me faire perdre patience. Monsieur affirma qu’il était ici pour se changer les idées d'ailleurs, ce qui me fit sourire. « T’es au bon endroit alors! » J’allais bien m’occuper de lui, une fois le bedon plein.

Je changeai un peu le sujet en le questionnant à propos de sa blessure héroÏque. J’avais haussé les sourcils de surprise lorsqu’il m’avait confié  « Pas assez rapide et un peu con! Tu te pensais dans un film Marvel ou quoi? » demandais-je avec un peu de sarcasme en secouant la tête. « J’espère au moins qu’il y avait une belle demoiselle en détresse en jeu! Comme ça, c’est un mal pour un bien! » ajoutais-je en riant un peu. Parce que bon, aussi bien en rire qu’en pleurer non? Puis, ce fut à son tour de prendre des nouvelles de moi. Je me mit à réfléchir un peu. « Eh bien, ma maison de disque ouvre très bientôt, donc je vais pouvoir reprendre le boulot plus activement. En attendant, je m’amuse… tu sais, comme à l’habitude quoi! » J’étais du genre à aimer sortir, boire et m’amuser et je le cachais pas à personne. J’allais pas commencer à faire semblant d’être quelqu’un que je ne suis pas pour bien paraître. Au final, l'opinion des autres, j’en avais rien à chier. Je terminai ma pointe, faisant passer le tout avec un peu de boisson gazeuse. J’attendis sagement d'Ulrich termine la dernière bouchée de sa pointe, je jugeais qu’on avait assez parler là! « OK, ça suffit viens-là… » Je poussai la boite plus loin pour m’avancer vers lui et embarquer un peu par-dessus lui en venant l’embrasser bien chaudement. « J’ai faim d’autre chose maintenant. » soufflais-je contre ses lèvres avant de plaquer ma bouche contre la sienne, glissant mes mains jusqu’à sa nuque tout en sentant la sienne se glisser le long de mon dos jusqu’à mes fesses.

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J’étais venu ici, retrouver Emma dans le seul but de passer un bon moment. Les problèmes s’accumulaient en ce moment pour moi et je ne pouvais même pas me noyer dans le boulot pour les oublier puisque justement cela faisait partie intégrante du problème. Les deux seuls moyens que je connaissais pour oublier ne serait-ce qu’un peu étaient : l’alcool et le sexe. L’alcool étant rayé de ma liste depuis bien longtemps, il ne me restait plus que le sexe. Et pour cela je savais pertinemment qui appeler : Emma. D’ailleurs, cette dernière compris rapidement que quelque chose me tracassait. J’abordai rapidement le sujet sans m’y étendre. Emma n’avait sûrement pas envie de m’entendre me plaindre. Puis en parler sans arrêt n’était probablement pas la meilleure thérapie. « Ouais je sais que j’ai à me reprocher mais ça reste quand même un stress. » avouais-je alors qu’elle me proposer son aide. « Non, ça va aller mais c’est gentil. » souriais-je.

Même si je ne voulais pas penser à mes problèmes, mon bras me les rappeler sans arrêt et d’ailleurs Emma se questionner à ce sujet. Je lui expliquai rapidement en lui passant une nouvelle fois les détails. « Ouais, mais j’avais oublié mon costume de super héros et je me suis révélé au grand jour. Bref un vrai désastre ! » plaisantais-je alors qu’elle me demandai si me prendre une balle en avait valu la peine. « Pas vraiment. C’était pour mon patron, enfin y’avait ma meilleure amie. Elle est très jolie mais ça reste ma meilleure amie. J’en ai pas profité quoi ! La prochaine fois. » dis-je dans un léger rire avant de prendre de ses nouvelles. On avait largement assez parlé de moi pour la soirée ! Elle n’était jamais sérieuse bien longtemps et ce soir, elle ne manqua pas à la règle. Je ris avant de prendre la parole « Tu ramènes toujours tout au cul, c’est fou ça ! Et après on dit que les mecs sont plus pervers que les filles. Moi je dis que c’est faux. Tu en es la preuve incarnée ! » souriais-je.

Je terminai alors mon morceau de pizza et alors que j’allais me resservir je me retrouvai avec Emma à califourchon sur moi. « Hum, ça me va aussi… » souriais-je en répondant à son baiser. La pizza attendrait un peu.  Mes mains ou du moins ma main vide se fraya rapidement un chemin jusqu’aux fesses de la jeune femme pour coller cette dernière un peu plus à moi. Nos baisers s’intensifièrent et mes mains se faufilèrent sous son tee-shirt avant que je le lui retire. « Bien mieux comme ça ! » dis-je en déposant des baisers dans son cou.

Emma & Ulrich

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«« Oh… ta meilleure-amie sexy hein? Au cas où la prochaine fois te tente pas finalement, tu me feras signe. J’ai peut-être pas eu de bal dans le bras, mais je peux lui montrer que c’est chouette aussi avec une fille! » blaguais-je avec lui. C’était chouette avec Ulrich car il n’y avait pas de jalousie et il n’y avait pas de gêne non plus. Il savait très bien que j’étais assez ouverte sur ma sexualité et que ça soit un homme ou une femme… tant que je trouvais la personne attirante, je me posais pas plus de question. Et puis j’avais pour dire qu’avec quelques verres dans le corps, n’importe quelle fille avait des tendances lesbiennes et j’en profitais souvent! Même que des fois ces coquines me rappelaient, après tout… est-ce qu’il y avait quelque chose de mieux que se faire faire un cunnilingus par une autre femme? Je ne pensais pas! On savait comment ça fonctionnait entre nous! Bref, c’était pas trop le temps de s’aventurer là-dedans! Mon ami me demandait ce que je faisais de mes journées et je lui cachai pas que je profitai des bonnes choses. Son commentaire concernant le sexe me fit éclater de rire. Il avait pas tort, j’allais pas argumenter là-dessus. « On dit souvent que je suis pas née dans le bon corps! Et puis, le sexe c’est la meilleure chose au monde, je vais pas m’en cacher! » dis-je en riant avec lui. Eh ouais, j’étais des fois féminine, des fois complètement garçon manqué… c’était moi. j’allais pas changer non plus. S’il y avait bien une qualité qu’on pouvait tous se mettre d’accord à me donner, c’était bien le fait que je m'assumais amplement. J’avais pas peur de dire ce que je pensais, quitte à choquer les gens autour de moi. Je n’avais pas de place dans mon entourage pour des coincés du cul de toute façon. Je pouvais comprendre que j’étais assez intense dans ma façon de vivre ma vie et je m’attendais pas à ce que ça soit le cas de tout le monde non plus mais je demandais juste qu’on respecte  mes choix.

En parlant de choix, je décidai qu’il n’était plus le temps de se morfondre en mangeant de la pizza mais bien d’opter pour un truc un peu plus intéressant et… actif? J’avais repoussé un peu la boite en ne me gênant pas pour prendre place sur mon ami, lui faisant clairement comprendre mes intentions pour la suite des choses. « Contente que ça te va alors! » chuchotais-je avant de l’embrasser de nouveau. Sa main apte se glissa dans mon dos jusqu’à mes fesses dans le but de m’approcher encore plus de lui. J’aimais cette proximité, ça laissait place à mon imagination pour réaliser bien des choses avec lui. Ulrich entreprit de me retirer mon t-shirt, je l’aidai en le lançant un peu plus loin avant que ses lèvres ne se glisse à mon cou, me faisant aussitôt fermer les yeux et balancer un peu la tête sur le côté, lui donnant pleinement accès. Je n’étais pas du genre très douce, très affectueuse mais avec Ulrich c’était différent, il arrivait à me faire ressentir des choses que je ne ressentais pas dans des rapports un peu plus… conventionnels, disons. Ce fut mon tour de lui enlever ton t-shirt, reprenant ses mots en glissant le bout de mes doigts sur son torse nu. « Ouais… bien mieux comme ça. » Je lui souris en l’embrassant de nouveau sur les lèvres, le laissant tomber à la renverse sur le dos et m’étendre de tout mon long sur son corps afin de faire parcourir ma bouche un peu partout. Ulrich était craquant et j’avais envie de le dévorer en entier! J’embrassai le bas de son ventre, détachant au passage son pantalon pour le descendre un peu et me donner accès à son sexe déjà bien dressé, il était vraiment sexy! « Je vais te changer les idées comme il se doit moi. » dis-je en commençant à lui faire des vas-et-viens avec ma main avant d’y glisser d’abord ma langue, puis mes lèvres dans le but de le faire grogner de plaisir que pour moi.

Emma & Ulrich

Sex, what else?

La protection rapprochée signifiait que la personne que l’on protégeait était en danger de mort. Ca avait été le cas avec Wane. C’était la première fois que je me prenais une balle dans l’espoir de sauver quelqu’un. Enfin… on ne pouvait pas totalement dire que j’avais fait correctement mon job puisque mon patron était toujours entre la vie et la mort. Autant dire que j’étais probablement le pire garde du corps au monde ! Je riais à la blague de la jeune femme avant de lui répondre « T’es pas assez membré entre les jambes pour elle, si tu vois ce que je veux dire ! » blaguais-je à mon tour. Cela me faisait un bien fou de parler d’autre chose et surtout de rire de choses aussi futiles. J’oubliais un instant tous mes problèmes.

Quand on regardait Emma la première fois, on pouvait se dire que c’était une chouette fille ; et elle l’était. On pouvait aussi se dire qu’elle avait une tête d’ange mais … seulement la tête ! Elle menait une vie plus que débridée et elle devait être la femme la plus libérée que je connaisse ! « La meilleure chose au monde, carrément ?! … Bon okay ça doit bien faire partie du top 3 mais y’a pas que le sexe dans la vie tu sais ? » riais-je. L’homme qui dit ça à la femme, c’était le monde à l’envers !! C’était plutôt sympa de parler avec elle, car il n’y avait aucune prise de tête. Elle parlait librement sans se soucier de ce que pouvait penser les gens autour d’elle.

La pizza finie, ou plutôt le morceau de pizza fini, on passa à une toute autre activité. L’activité pour laquelle j’étais venu ici au départ. Elle se plaça alors à califourchon sur moi alors que nos mains se caressaient mutuellement. Le plus délicat fut de retirer ma chemise ! Maudit bras ! Je savais que j’aurais dû prendre les calmants avant de venir ! Son haut retrouva rapidement le mien sur le sol. Avant même que je puisse reprendre possession de ses lèvres, je me retrouvai totalement à sa merci, allongée sur le lit. Fidèle à elle-même, elle prenait les choses en main ou plutôt entre ses lèvres. Il n’y avait pas à dire Emma était vraiment douée niveau sexe ! « Je n’en doute pas. » Appliquée à la tâche, elle ne tarda pas à me faire grogner de plaisir. Après quelques minutes, je renversai la tendance pour me calmer un peu mais pour aussi lui rendre la monnaie de sa pièce ! A l’aide de ma main valide, je lui retirai ses derniers vêtements. Allongée sur le lit, j’allais me placer au-dessus d’elle pour prendre possession de ses lèvres quelques instants avant de descendre mes baisers le long de son corps. D’abord m’attardant à ses seins longuement avant de descendre plus bas, toujours plus bas. Mes lèvres parcoururent son ventre avant d’arriver sur son sexe luisant de désir.