Aujourd’hui, je n’avais rien de particulier à faire, c’était assez rare, du coup lorsque ça m’arrivait, je ne savais pas quoi faire de mes journées. Sara était à l’école, Glenn au travail et moi je tourne en rond chez moi. Du coup, en me levant ce matin je décidais d’aller faire un peu de shopping. Enfin j’ai dit un peu et je suis rentrée au final avec cinq sacs pleins à craquer de vêtements et de chaussures. Oopsi. Je m’arrêtais pour manger dans un restaurant, j’avais demandé à une amie de me rejoindre, histoire de ne pas manger seule. J’attendais une heure et toujours personne alors je décidais de commander, maintenant que j’étais là. Arrivé à la fin du repas, je ne me sentais pas très bien, j’avais chaud et j’étais brassée, je me dirigeais alors aux toilettes pour me passer un peu d’eau fraîche sur le visage, les toilettes des femmes étant fermés, je me dirigeais vers ceux des hommes. Ça ne passait pas. J’eu tout juste le temps de me tourner pour entrer dans une cabine et vomir mes tripes ensuite. Gosh, impossible de m’arrêter, quand je pensais avoir fini, ça recommençait. Soudain, j’entendis la porte s’ouvrir, génial, manquait plus que ça. Sauf qu’à ce même moment, je me remettais à vomir. « Hey, ça va ? » demandait une voix masculine derrière moi. J’agitais ma main pour lui dire de partir, c’était pire que gênant de savoir que quelqu’un vous voyait comme ça. Je sentis sa main sur mon épaule. « Je peux faire quelque chose pour toi ? » me demande-t-il ensuite. J’attrapais du papier toilette pour m’essuyer la bouche et restais assise au cas où ça me reprenne. – Pas vraiment non… Répondis-je dans un petit rire gêner. C’est vrai quoi, qu’est-ce qu’il pouvait faire ? A moins qu’il soit médecin. Par contre moi je sais ce que je ferais en sortant d’ici, je demanderais au serveur si leur foutu poisson était frais, parce que ça ne peut être que la nourriture qui me rend malade, ce n’est pas avec plus de 30 degrés que je vais attraper la grippe.

Après avoir mangé, je ne me sentais pas très bien, alors je me dirigeais vers les toilettes pour me rafraichir un peu sauf qu’arriver devant les toilettes des dames, c’était fermé, alors sans me poser plus de questions que ça, je me dirigeais vers ceux des hommes. Personnes. Tant mieux. Je me passais un peu d’eau sur le visage, lorsque soudain l’envie de vomir débarqua, je fonçais dans une cabine et vomissait mes tripes. J’ignorais ce que j’avais, puisque vu le temps qu’il fait, ça ne peut pas être la grippe ou un coup de froid. Quelqu’un entra dans les toilettes, alors j’essayais de me taire le temps que cette personne fasse son affaire, mais ça n’as pas durer longtemps que je recommençais. La personne en question, me demandait si ça allait, et s’il pouvait faire quelque chose, je lui répondis alors que non pas vraiment, à moins qu’il soit médecin. Il quitta les toilettes sans un mot, étrange. Il revint quelques minutes plus tard avec une chaise et une bouteille d’eau, verrouillant la porte des toilettes derrière lui. « Je t’ai pris ça. Mon ex-femme aimait bien l’eau fraîche pour passer ça. » dit-il en m’aidant à m’asseoir sur la chaise avant de me donner la bouteille d’eau. – Merci. Répondis-je avec un mince sourire, je bu une gorgée d’eau et pris les serviettes qu’il me tendait. « Je m’appelles Chris et toi ? » me dit-il. – Daniella. T’es pas obliger de rester, t’as sûrement autre chose à faire que de traîner dans les toilettes. Lui dis-je en riant légèrement. – Et j’devrais m’en sortir, j’ai sûrement attraper un coup de chaud. Ajoutais-je ensuite en haussant doucement les épaules. Il était trop bien habillé pour simplement se promener, il devait probablement travailler ou quelque chose comme ça.

Très franchement ça m’aurait arrangé que je ne croise personne dans les toilettes à ce moment-là, parce que c’est pas super sexy de tomber sur un mec alors qu’on est en train de vomir ses tripes. Mais visiblement ça ne le gênait pas tant que ça, puisqu’il m’apporta une bouteille d’eau ainsi qu’une chaise. Je me présentais à mon tour et lui lançais qu’il n’était pas obligé de rester et qu’il avait sûrement quelque chose de mieux à faire. « Je ne me sens pas obliger ne t’inquiète pas et je n’ai pas grand-chose de prévu, mon déjeuner est terminé, je suis libre comme le vent ! De plus, je suis pas le genre d’homme à laisser une femme qui se sent mal toute seule. » me dit-il. – C’est gentil, mais je devrais m’en sortir. Répondis-je en souriant. « De plus, si tu as vraiment attrapé un coup de chaud, tu vas être remise sur pieds très vite et tu seras débarrassé de moi très vite. Je veux juste m’assurer que tu iras bien quand tu repartiras d’ici. Je m’en voudrais si tu faisais un malaise sans personne pour t’aider. » ajoute-t-il ensuite. Bon c’est pas comme si nous étions que tous les deux dans ce restaurant, si jamais je fais un malaise, je pense que je ne serais pas seule, mais c’est gentil de sa part de se préoccuper de ça. « Sinon dans la vie je suis banquier, d’où le rendez-vous, gros clients à satisfaire, l’ennui total ! Et toi tu es venus pour un dîner particulier ou juste pour le plaisir ? » me demande-t-il ensuite. – Euh… non j’avais un peu de temps à tuer et la flemme de faire à manger alors je me suis arrêter là… Répondis-je alors en souriant.