(#)Sujet: Re: LOGEMENT #8 - LA TENTE DE LUXE | Ven 19 Mai - 22:04
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Elisha & James
Il faut dire que je suis impatient de pouvoir discuter avec elle autant que celle-ci m’effraie car elle pourrait être la dernière et celle qui mettra un terme à notre histoire, qu’il s’agisse d’amitié ou d’amour. Je pense que nous avons largement dépasser le stade d’amis, et je serai juste incapable de la regarder comme tel si le pire arrivait. Je ne sais pas trop quelle sera ma réaction au moment venue, mais je crains le pire et prendre une décision radicale. Je ne souhaite pas être simplement son ami et je pense que j’ai souvent prouver ces dires. C’est pourquoi, avant que tout ceci arrive –oupas- je souhaite profiter de chaque instant qui m’est accorder encore avec elle optant pour le rire et la complicité, c’est le mieux à faire en attendant cette discussion tant redoutée et j’ai l’impression que nous sommes complices plus que jamais en nous envoyant des petites remarques pleines de sous entendues. Je tente aussi de la provoquer par certaines petites répliques qui nous font plutôt rire. Bien que j’étais sérieux concernant son postérieur Il va de soi que l’attirance n’a pas disparue. Elle a toujours été séduisante, charmante et sexy, je ne vais pas le nier. Elle m’a toujours attiré et cette attirance ne cesse de grandir à chaque instant. Je sais me tenir en règle générale mais il faut être franc que parfois c’est plutôt difficile de rester de marbre et encore plus maintenant que je sais que nous allons partager le même lit Mais ce n’est pas vraiment encore le moment. Il s’avère que la belle brune se veut aventurière et souhaite se rendre à un endroit particulier à ses yeux et même si dans un premier temps je fais mine de ne pas m’y intéresser je pense bien tout le contraire. Je la taquine une nouvelle fois. << Beh vas y fais toi plaisir… même si je doute que veuilles embarquer mes plus belles robes… >> Je souris à sa remarque, imaginant cette scène dans ma tête. Mais l’idée de la perdre serait simplement horrible et je préfère rapidement chasser cette image de mon esprit. « Je dois avouer que ce n’est pas les robes que je prendrai en premier. » lui répondis-je. « J’opterai peut-être pour ton parfum pour ne jamais oublier ton odeur ou… l’un de tes bijoux préféré… » avais-je ajouter. Je ne sais pas trop si c’était une remarque plutôt séduisante et charmante ou complètement glauque. Trêve de plaisanterie, je me débrouille pour la faire céder et m’accepter a son excursion cherchant à la faire rire par la même occasion. << Beh moi je pense pas, pas dans ces conditions… tu vas m’entendre râler et après tu te plaindras de ça par la suite. >> Je me mets à dire doucement, choisissant de faire une piqure de rappel. « Je t’ai déjà dit que je te trouvais carrément sexy quand tu râles… souviens toi. » dis-je en croisant son regard. « Et promis, j’éviterai de me plaindre. » finis-je de dire. Je dégaine un tas d’arguments pour qu’elle accepte de me trainer avec elle, totalement sincère dans mes mots ainsi qu’à travers mon regard qui s’est perdu dans le sien l’espace d’un moment. << Très bien, allons-y alors. >> J’ai un sourire jusqu’aux oreilles, comme un enfant ayant fini par avoir ce qu’il voulait après une comédie. « On va où ? » lui demandais-je un brun curieux alors que nous avançons doucement. J’avais clairement une idée, mais avoir sa confirmation me soulagerai. << Tu penses qu’on peut tomber sur des animaux dangereux ? >> Je lâche un rictus. « Beh… » murmurais-je en observant la forêt avant de reposer mes yeux sur la belle. << Non pas que je commence à avoir peur mais bon… >> Je souris presque attendri par sa bouille. « On m’a toujours dit que la petite bête ne mange pas la grosse…. Cela dit, je ne sais pas comment ça se passe si c’est avec une grosse bête. » dis-je en me mettant à rire. « Mais t’inquiète pas, ça devrait se passer… si tu restes près de moi. J’ai déjà fait les scouts…» dis-je en essayant d’être sérieux alors que le noir de la forêt nous tombe dessus. Sachant même pas si le rapport était vraiment crédible.« Et si je me souviens bien, faut surtout bien regarder où l’on met les pieds… éviter les pieds quoi… Tu comprends ? » lui demandais-je en fouillant au plus profond de ma mémoire. Oui parce que j’ai beau ne pas être très habile de mes mains, j’ai quelques connaissances de la nature. Un bruit mystérieux fait son apparition… Je tente de dissimuler mon sursaut et Nous arrivons à porter d’un drôle d’animal, plutôt étrange enfin pas très étrange finalement. « Pas de panique… tu vois ça… c’est je dirais…mmmh un écureuil… roux. » dis-je un brin sérieux essayant très convaincant.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: LOGEMENT #8 - LA TENTE DE LUXE | Ven 19 Mai - 23:53
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Elisha & James
Je crois que si nous en sommes encore là, à se chercher, sans vraiment avoir de discussion posée c'est pour éviter à faire un choix finalement. Je n'ai pas envie d'en faire un, je n'ai pas envie de le perdre, je n'ai pas envie de regretter une fois de plus de le voir s'eloigner de moi. Tout parait logique vu ainsi, et si simple, mais il y a pourtant ces quelques points noirs qui viennent obscurcir le tableau et qui ne sont pas à négliger. Des points sur lesquels je ne serais pas parvenu à passer par le passé, mais qui viennent équilibrer la balance face à l'attachement que j''éprouve pour lui. C'est tellement compliqué d'avoir à lui expliquer ce qu'il se passe au plus profond de moi, je ne veux pas le blesser, mais je me dois d'être sincère, et même si je préférais poursuivre dans l'insouciance cette pseudo relation, il va de soi qu'il va falloir que ca cesse une bonne fois pour toute. Nous ne pouvons pas nous contenter de nous rapprocher uniquement parce que l'envie y est, nous devons nous comporter en adulte et clarifier les choses, notre relation mérite au moins un peu de franchise et de considération. Hors de question de lancer le sujet alors que je m'apprête à partir pour immortaliser un endroit que je n'ai jamais eu l'occasion de découvrir, je sais que si on se lance là dedans, les cris pourraient rapidement nous dépasser, et je ne parviendrais pas à apprécier le moment tant attendu après. Cet échange léger me rappelle combien je tiens à lui et combien son absence me manque au quotidien. James Mayer est un homme qu'il faut avoir dans sa vie, et ca me brise le coeur de savoir qu'il pourrait disparaître de la mienne d'un moment à l'autre. Je lui fais part de mes plans, lui faisant comprendre au passage que je ne suis pas tout à fait disponible pour poursuivre, et les plaisanteries se poursuivent, concernant mon éventuel disparition prématurée. Une tournure assez étrange puisque James a des propos à en laisser plus d'un perplexe. Je n'avais jamais réaliser cette envie de se travestir, mais tout arrive Je souris en voyant la précision qu'il apporte, et lui adresse un sourire attendri, est-ce une façon de me faire savoir que l'odeur de mon parfum lui manque à chaque fois...? "Mon bijou préféré? On ne reprends pas un cadeau qu'on a offert Mayer" dis-je en haussant à deux reprises les sourcils pour qu'il comprenne la subtilité. Il se trouve que le bijou en question est un bracelet qui m'a été offert lors de mon plus beau Noël La question ne se posera pas puisqu'il insiste pour m'accompagner. Je cherche à l'en dissuader, parce que je ne sais pas si l'idée qu'il propose est la meilleure. « Je t’ai déjà dit que je te trouvais carrément sexy quand tu râles… souviens toi. » Je hoche brièvement de la tête. "Tu dis pas toujours ça sur le moment... tu vas prendre sur toi, soupirer, et tu finiras certainement par m'abandonner en chemin, me laissant seule face à l'espèce animale qui se chargera de mes entrailles." Je sursaute de dégout à cette idée. Je dois vraiment être dérangée pour vouloir traverser une partie de la foret alors que je suis complètement apeuré face à la faune. « Et promis, j’éviterai de me plaindre. » Je hoche doucement de la tête, montrant par une légère moue que je demande à voir, pas convaincue. Mais il gagne! Et rapidement, nous démarrons la marche, allant à l'opposé du campement. Je le regarde une dernière fois malgré tout, histoire de pas avoir de regret et garder une bonne image de ce dernier souvenir si je viens à me perdre « On va où ? »Je fronce les sourcils. "A 1km d'ici, à l'ouest. On doit rejoindre un endroit assez mythique mais malheureusement peu connu des habitants, il n'est pas accessible en voiture, c'est l'endroit préféré des photographes, ca offre une vue exceptionnel sur un milieu plutôt désert, et vu que le ciel est dégagé on pourra entièrement profiter de la nuit étoilée et du calme absolu de cet endroit qui est à l'abri de tout". Nous nous retrouvons rapidement à traverser le bois, nous privons régulièrement de ce coucher de soleil. Le craquement des branches sous mes pieds ne m'apportent pas de confiance, j'ai l'impression d'être dans un vieux film et que soudainement j'vais me retrouver suspendu à un arbre par les pieds suite à un piège méticuleusement mise en place par une tribu recluse de toute civilisation Et je veux m'assurer aussi au passage que je ne vais pas faire face à une espèce animale qui ne se limiterait pas à la taille d'un insecte... un serpent par exemple Il semble s'amuser de mon état de nervosité qui s'accentue alors que nous nous sommes clairement entouré que d'arbres.« On m’a toujours dit que la petite bête ne mange pas la grosse…. Cela dit, je ne sais pas comment ça se passe si c’est avec une grosse bête. » Je tourne le regard un instant vers lui, comme si cette blague n'était pas vraiment la bienvenue. "Je suppose qu'elle te préférera, tu dois être bien plus appétissant, puis t'es plus jeune, c'est de la bonne chair fraîche que t'as à offrir" Je souris face à cette remarque. C'est dingue comme je peux être réconfortante moi aussi. Je croise son regard et ne peux m'empêcher de retenir un rire. « Mais t’inquiète pas, ça devrait se passer… si tu restes près de moi. J’ai déjà fait les scouts…» Je fronce les sourcils, et souris, amusé par ce détails que j'ignorais jusqu'à présent... "Toi? les scouts?Genre...vraiment vraiment?" c'était difficilement pensable quand on connaît nos péripéties récentes. James n'est pas vraiment le genre d'homme qu'on embarquerait pour se retrouver sur une île sans feu ni eau, m'enfin j'imagine que sa mission se limitait à vendre des petits gâteaux de porte en porte vêtu de l'uniforme féminin .« Et si je me souviens bien, faut surtout bien regarder où l’on met les pieds… éviter les pieds quoi… Tu comprends ? » Je plisse les yeux alors que j'observe mes pieds sans plus attendre. "Évitez les pieds de qui?!" Je pouffe de rire, cette discussion n'a ni queue ni tête, n'empêche que ça m'empêche de penser que la nuit commence par tomber. Même si le manque de lumière commence à se faire de plus en plus ressentir. "Bon Robinson Crusoé, t'as prévu de quoi nous éclairer?" Je l'observe, ayant remarquer son manque d'implication quand nous sommes partis. Il ne semble pas s'être encombré, contrairement à moi. Je cherche d'ailleurs la lampe de poche en glissant mon sac sur l'avant de mon corps, et viens donc éclairer le sol qui se dresse sous nos yeux et qui est recouvert de feuillage et branche, entre autre. Okay, de quoi nous faire tomber. Déjà que je tente de marcher à certains endroits plutôt que d'autre mais j'avais sous estimé la pénibilité de marcher dans ce contexte. Un bruit se fait entendre alors qu'instinctivement mon regard croise le sien, ouvrant grand les yeux face à la panique qui pourrait rapidement prendre place.« Pas de panique… tu vois ça… c’est je dirais…mmmh un écureuil… roux. » Je l'éclaire, et soupire doucement. "Quel sens de l'observation" . Oui j'ai besoin de taquiner pour me détendre, c'est extrêmement nécessaire là. J'ai l'impression que quelque chose va débarquer d'un moment à l'autre sur nous. " Je jette un coup d'oeil au plan dans ma poche. Mon Gps me manque tellement dans un moment pareil. Je relève la tête finalement. "Okay normalement ca devrait être un peu plus à gauche..." Dis-je alors que je suis un peu en avance par rapport à James. "Tu traînes des pieds Mayer...tu devrais pensé à...AAAH" Je manque de tomber et me rattrape de justesse à une sorte d'arbuste sur mon passage. J'entends un rire derrière moi et me tourne pour jeter un regard digne de la grande Elisha Parker. "T'sais quoi, tu devrais passer devant, histoire de moins faire le malin deux secondes." Je le laisse passer donc, le poussant par l'épaule au passage.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: LOGEMENT #8 - LA TENTE DE LUXE | Dim 21 Mai - 0:31
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Elisha & James
Le fait de retourner Elisha est plutôt une bonne nouvelle en soit du moins c'est la première idée que j'ai en apprenant qu'elle va en plus de Ca se retrouver à devoir partager la même tente que moi. Cependant la deuxième pensée va vers la discussion que nous devons avoir et celle-ci a une possibilité de mettre fin à notre histoire et cette simple idée le tort déjà le ventre. Il est bien trop difficile de penser devoir me passer de sa présence, de son sourire, de sa voix et sa bonne humeur. J'en ai des frissons dans le dos. Je ne peux pas, c'est bien trop dur de la voir sortir de ma vie mais si ça décision est celle-là, je devrai faire ce geste douloureux et cette fois de façon définitive. Pas d'amitié possible, ce serait trop compliquer de la côtoyer alors que je ressens tous ces sentiments si forts à son égard. Enfin tout ceci n'est pas encore pour toute suite et je dirai même que le plus tard possible sera le mieux. Je n'ai pas envie de vivre Ça alors laissons place à la bonne humeur et la joie. C'est principalement notre point fort. S'il y a bien une chose qui n'a pas changé malgré nos désaccords c'est bien notre complicité. Ça laisse montrer que nous sommes parfaitement sur la même longueur d'ondes enfin en oubliant le côté de l'engagement. Je la taquine, elle me taquine, je la chercher et elle me trouve. Cette ambiance est amusante et apaisante dans cette tente. << Mon bijou préféré ? On ne reprend pas un cadeau qu'on a offert Mayer >> Je lui souris tendrement démontrant bien que son message était passé. Apparemment son bijou préféré serait le bracelet que je lui ai offert lors de notre premier et unique Noël ensemble. Une soirée magnifique et inoubliable pour le coup. Elle reste pour moi mon plus beau Noël sans oublié que mon plus beau cadeau c'est elle. Je ne cesserai de dire que notre relation est quelque chose de très très précieux à mes yeux et quelle ma apporter je pense une certaine force et maturité. À l'heure d'aujourd'hui je me sens grandit, important aux yeux de quelqu'un même s'il faut admettre qu'elle n'est pas du genre démonstrative enfin je ne regrette rien de tout ça et j'imagine que je me battrai jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'elle me dise droit dans les yeux qu'il n'y a plus rien entre nous, qu'il n'y a plus rien à espérer et encore c'est pas certain que je lâche prise immédiatement. C'est vrai, il se passe vraiment quelque chose de fort entre nous qu'il est impossible d'en dire le contraire. Celui qui ose dire le contraire n’a vraisemblablement jamais connu l’amour, le vrai. « Oui c’est vrai tu as raison, tu pourras pas dire que je ne te fais pas de cadeaux comme ça » lui répondis-je après m’avoir rapidement fait quelques morceaux de cette soirée en tête. Très rapidement le sujet tourne autour de son départ précipité. Hors de question que je passe cette soirée sans elle et je dois dire que pour se faire, je vais tenter le tout pour le tout. << Tu dis pas toujours ça sur le moment… tu vas prendre sur toi, soupirer, et tu finiras certainement par m’abandonner en chemin me laissant seule face à l’espèce animale qui se chargera de mes entrailles. >> Je ris en l’observant, son dégout est presque… aguichant. « C’est vrai que l’idée de t’abandonner à ton propre sort serait tentant si tu me prends pour ton punchingball durant le voyage » lâchais-je pour la taquiner. Qu’on se le dise, si je joue a ce point l’incruste ce n’est pas pour l’abandonner en court de route, autant rester sous la couette ou autour du feu si c’est pour faire ça. Je promets par la suite la sagesse et mon comportement irréprochable avant de lui demander la destination de notre expédition. << A 1 km d’ici, à l’ouest. On doit rejoindre un endroit assez mythique mais malheureusement peu connu des habitants, il n’est pas accessible en voiture, c’est l’endroit préféré des photographes, ca offre une vue exceptionnel sur un milieu plutôt désert, et vu que le ciel est dégagé on pourra entièrement profiter de la nuit étoilée et du calme absolu de cet endroit qui est à l’abri de tout. >> C’est vrai que j’avais déjà une idée bien précise de cet endroit mais je l’écoutais quand même attentivement parler de ce lieu qui semblait la faire rêver, ca en était touchant, raison de plus pour que je sois là. J’ai hâte de voir sa réaction en découvrant ce petit bout de paradis. Nous n’avons désormais plus que la forêt en guise de vue. << Je supporte qu’elle te préférera, tu dois être bien plus appétissant, puis t’es plus jeune, c’est de la bonne chair fraîche que t’as à offrir. >> J’arque un sourcil en riant. « Ouais c’est vrai, MAIS justement, t’as déjà plus profiter de la vie que moi… tu devrais pouvoir te sacrifier pour que je puisse profiter de mes jeunes années encore. » lui répondis-je complètement taquin. Je lui relève une petite anecdote à mon sujet, concernant un morceau de ma vie d’enfant. << Toi ? les scouts ? Genre… vraiment vraiment ? >> elle se moque de moi j’ai l’impression pas vrai ? « Beh oui moi, c’est pas crédible ? » lui demandais-je sans attendre de réponse de sa part. « Bon, j’étais plus souvent assigné à rester au camp que d’aller en expédition, MAIS, j’ai quelques… euh… souvenirs quoi. » avais-je ajouter. Bon j’étais sérieux, mais vraiment, seulement comme à mon habitude, je suis déstabilisé, et je gaffe, m’emballe et ma bouche parle sans réfléchir. A peine ais-je dis cette phrase que je me rends compte de la bêtise que je viens de dire. << Evitez les pieds de qui ?! >> Elle se moque ENCORE, elle va me le payer « Mais non pas tes pieds, j’ai dit pièges, écoutes un peu. » tentais-je de me rattraper en lui mettant la faute sur le dos. C’est petit, mais qui ne tente rien n’a rien. << Bon Robinson Crusoé, t’as prévu de quoi éclairer ? >> Je ris en tournant légèrement la tête vers elle. « J’ai dit qu’il me restait des souvenirs, pas que j’étais un aventurier de fou. » m’auto détruirais-je. Je vois bien son manque de coordination avec son sac sur elle. Je décide de me la jouer gentleman pour la première fois de la soirée. « Vas-y donne-moi ça va. » lui dis-je en attrapant son sac et de passer une bretelle sur mon épaule. Nous faisons enfin une rencontre, et quelle rencontre, un écureuil. << Quel sens de l’observation >> J’hausse les épaules en soupirant doucement. « Merci de le faire remarquer. » dis-je en souriant avant que nous reprenions la route. La marche ralentis alors qu’elle prend le temps de regarder son plan, pendant ce temps, je tente de distinguer les différents bruits qui chantent dans la forêt. << Okay normalement ça devrait être un peu plus à gauche. >> Je lui fais a peu près confiance, elle ne peut qu’être meilleure que moi dans l’orientation, du moins, je pense qu’elle ne puisse faire pire que moi. « Si tu le dis… Moi j’aurai dit encore plus à gauche… » lui fis-je quand même remarquer alors que je suis un peu dernière elle. Comment dire, j’observe la vue << Tu traînes des pieds Mayer… tu devrais pensé à AAAh >> SILENCE Je relève finalement la tête et ne peut m’empêcher de rire quand je vois finalement qu’elle se rattrape. Franchement, dommage que les yeux ne prennent pas de photos, parce que là, c’était le dossier des temps. « Finalement j’avais raison, attention aux pieds Parker !! » répliquais-je en me moquant un peu. << T’sais quoi, tu devrais passer devant, histoire de moins faire la malin deux secondes. >> Je ris alors que je la dépasse « Hééé » lâchais-je alors que je viens de sentir sa main pousser mon épaule. Etant donné que je n’avais rien pour m’éclairer, je décide de lui prendre la lampe de poche qu’elle a entre les mains. « T’es prête à voir un vrai… Faon. » dis-je alors que je lui fais signe de rester silencieuse et d’approcher pour observer avec moi ce petit animal accompagné d’un cerf. « Tu vois, je suis un vrai guide forestier. » dis-je tout doucement alors que Le calme était revenu entre nous jusqu’à ce que le bruit d’un hurlement de loup se fait entendre, si près de nous que les deux animaux prennent la fuite. « Si j’étais nous… on devrait poursuivre avant de vraiment se faire bouffer. » lâchais-je en riant avant de lui prendre la main pour que nous poursuivions. Voilà que nous arrivons dans un endroit plutôt feuilli, pleins de branches, de feuilles. Nous tombons par la suite sur un tronc d’arbre nous empêchant de poursuivre. « Bon… » Je commence l’escalader, et finis par lui tendre la main pour qu’elle s’y agripper pour passer, et comment dire, c’est très drôle…
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: LOGEMENT #8 - LA TENTE DE LUXE | Dim 21 Mai - 23:05
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Elisha & James
Je ne fais pas la maline ce soir, même si je n'ai rien réellement à me reprocher, on ne peut pas dire que mon comportement soit exemplaire, bon, en même temps James doit y être habitué maintenant. Je ne suis pas madame tout le monde, je peux être très surprenante, et mon problème de communication ne lui a pas échappé depuis le temps que l'on se connaît. Ca ne veut pas dire que je me fous complètement de lui, que la nuit dernière a été une simple façon de se dire au revoir, ou encore de s'amuser, non, c'est juste que j'ai besoin de réfléchir pour savoir ce que ça représentait pour moi même. Je n'avais pas vraiment eu beaucoup de temps à moi dernièrement, mais en plus j'avais tendance à tourner en rond dans cette réflexion alors... J'imagine que cet instant va nous permettre de mettre les choses au clair, ce qu'il doit attendre depuis un moment. Il ne m'attaque pas dès le départ, et heureusement pour nous, ca ne sera pas constructif si je sens des reproches dès le départ. C'est plutôt tout l'inverse. Je retrouve ce duo de choc que nous formons lorsque nous sommes ensemble. A peine me rejoint t-il que les chamailleries commencent, donnant un air bon enfant à cet échange. Je pense que je redeviens clairement une vraie gosse en sa compagnie. Et dieu sait à quel point j'aime être cette fille grâce à lui. Ma mort est même évoqué au sein de cette tente, suscitant des échanges assez bizarre, moi je parle de ma mère, lui des choses qu'il aimerait récupérer. Ca m'amuse, d'autant plus lorsqu'il évoque tout les objets féminins qu'il aimerait récupérer chez moi. J'aurai peut être plutôt pensé qu'il aurait voulu hériter de la TV du salon, ou encore ma tablette, mais non Il veut donc récupérer mon bijou preferé ou encore mon parfum, et je retrouve là le grand sentimental qu'il est. Je souris doucement, un brin attendri alors que je lui fais remarquer que le bijou en question m'accompagnera dans ma tombe. Il ne semble pas déçu tant que ça, au contraire, il semble apprécier apprendre que malgré notre rupture, j'ai gardé ce bijou qui a encore plus d'importance que tout ceux que j'ai pu porter auparavant. « Oui c’est vrai tu as raison, tu pourras pas dire que je ne te fais pas de cadeaux comme ça » Je lui souris en retour, je pense qu'il n'a pas idée de ce qu'il a pu m'apporter depuis que l'on s'est retrouvé, ce bijou n'en est qu'un détail, disons juste que ca reste le seul point matériel que je peux garder avec moi et qui me rappelle tous les bons souvenirs que nous avons partager ensemble, celui qui me rappelle de ne pas oublier, jamais. Mais pas le temps de se lancer là dedans, j'ai à faire. La nuit va tomber, et déjà que traverser les bois dans le noir ne me rassure pas, si je pouvais éviter de subir ça au moins pour l'aller. James veut m'accompagner, et je me dois de replacer les choses dans leur contexte. S'il peut être un véritable gentleman, parfois, il n'empêche qu'il reste celui qui me rappelle quotidiennement mes erreurs, mes maladresses et j'en passe. Je sais à quel point je peux être désagréable et incontrôlable lorsque j'ai peur, et je n'ai pas envie qu'il m'abandonne en cours de route alors que je me serais perdue. Je l'entends rire et ne peux retenir un sourire amusé. Preuve en est, il se moque déjà. « C’est vrai que l’idée de t’abandonner à ton propre sort serait tentant si tu me prends pour ton punchingball durant le voyage » J'hausse les épaules. "Bon, admettons que je te fais la promesse de ne pas te frapper..."... Et nous voilà partis pour de nouvelles aventures, moi ressemblant à dora exploratrice, et lui, à un touriste avec pour seul objet de survie une bouteille d'eau...la fin est proche. Les autorités se moqueront bien de nous si nous venions à être retrouvé quelques jours plus tard, inertes . Je lui apporte certaines précisions concernant cet endroit. Okay, je m'emballe peut être un peu même. Si je ne suis pas très démonstrative ou que je me montre ému en temps normal, dès qu'il s'agit de parler de quelque chose qui me passionne j'en deviens un peu trop bavarde. Je parle de ça avec un tel engouement que je ne remarquerai même pas si l'autre venait à lâcher prise en cours de route. L'idée que l'un de nous puisse être sacrifié est alors raconté. Et bien chez nous c'est chacun pour sa peau Je me rassure en imaginant que James sera preferé, il y a plus de quoi manger . « Ouais c’est vrai, MAIS justement, t’as déjà plus profiter de la vie que moi… tu devrais pouvoir te sacrifier pour que je puisse profiter de mes jeunes années encore. » Je grimace, ça ça fait mal! "Okay, à partir de maintenant, appelle moi maman!" Je lui dis ça sérieusement, vexée mais je réalise le ridicule de ce que je viens de dire et laisse échapper un éclat de rire. Comment voulez vous qu'on ressorte de la vivant, nous épuisons toute notre énergie dans nos paroles qui nous permettent cependant de faire le vide, et d'apprécier cette balade. Et ca ne se calme pas alors qu'il me fait part d'un souvenir qui doit être, très, mais trèèèès lointain. James, scout. Ca parait complètement improbable, et je demande d'ailleurs de confirmer ce que je pense avoir cru comprendre.« Beh oui moi, c’est pas crédible ? » Je tente de garder mon sérieux et de dissimuler ce sourire qui ne cesse de vouloir naître. "Si" dis-je d'une voix plutôt légère et incertaine, qui montre clairement que ma bouche et mon esprit ne sont pas en accord pour le coup. « Bon, j’étais plus souvent assigné à rester au camp que d’aller en expédition, MAIS, j’ai quelques… euh… souvenirs quoi. » Je hoche de la tête, me concentrant devant moi pour éviter de me concentrer là dessus et de me mettre à rire, moqueuse. "Ouais..comme apprendre à se soulager dans les bois, ou encore faire chauffer une boite de conserve sans micro-onde..?"Je souris finalement, profitant du fait que je lui tourne le dos. Et voilà que je me fais disputer alors que c'est lui qui dit n'importe quoi « Mais non pas tes pieds, j’ai dit pièges, écoutes un peu. » Je fronce les sourcils et me tourne vers lui pour lui lancer un regard noir. "Si t'articulais, on arriverai peut être à communiquer normalement je te signale!". La nuit commence peu à peu à tomber, et je me dois donc d'éclairer, ayant bien évidemment compris que je serais la seule à pouvoir le faire. « J’ai dit qu’il me restait des souvenirs, pas que j’étais un aventurier de fou. » Je lâche un soupire. "Ouais enfin là, c'est la base!" . Il prend tout de même les devants en me soulageant de mon sac, je suis donc à l'avant à éclairer, principalement mes pieds que les siens Et j'essaie de nous guider, tant bien que mal. je m'en sors mieux avec des plans de route quand même. « Si tu le dis… Moi j’aurai dit encore plus à gauche… » Je fronce les sourcils, hochant négativement de la tête. "Mais nan... Si on va plus à gauche, on va revenir sur le campement." Je poursuis donc dans mon sens et manque de tomber. Ce qui ne laisse pas indifférent mon compagnon d'excursion. Gentleman sur les bords. Je me suis fais peur, et je me suis quand même quelques branches au passage, donc je suis déjà un peu sur les nerfs. « Finalement j’avais raison, attention aux pieds Parker !! » Se moque t-il. Je lui lance un regard noir. "Tu veux l'un d'eux sur ton minois Mayer?" rageais-je en replaçant mes cheveux au passage. Puis zut, il a qu'à passer devant. Au moins si je tombe, ca passera inaperçu. A defaut d'être en condition pour lui envoyer un bon coup de chaussure au visage, j'opte pour un poing dans le bras, bon okay j'avais dis pas frapper, mais... c'est mérité! Il me prend la lampe, non pas pour avancer, mais pour s'accorder quelques minutes à contempler les animaux qui traînent. Et même si en temps normal je suis admirative de ce que la nature a à m'offrir, là j'ai un peu de mal à détendre. Je sais qu'il y a pas que des bambi dans les forêts malheureusement.« Tu vois, je suis un vrai guide forestier. » Je hoche la tête. " C'est incroyable, tu devrais finir par t'installer ici même, c'est une perte pour eux." me moquais-je en en rajoutant des tonnes. Un cri de loup se fait entendre, me glaçant le sang au passage.« Si j’étais nous… on devrait poursuivre avant de vraiment se faire bouffer. » Je fais les gros yeux à James. J'avais pas pensé aux loups tiens... Je lui attrape la main et tente d'avance au plus vite avant qu'on ne se retrouve bloquer face à cet arbre. James prends les devants, commençant à l'escalader. Et il me tend la main pour que j'en fasse de même. "Tu crois vraiment que j'vais escalader ça toi?" Demandais-je, sur le ton de l'ironie. Et je le vois insister, alors que je râle une fois de plus. "Non mais non! J'vais finir par me ramasser, j'peux pas faire ça! Oublie.." Et pourtant, je me retrouve l'instant d'après à monter cet arbre, non pas sans quelques jurons au passage. Nous retrouvons le sol les secondes d'après, et j'entends un bruit qui me fait tirer sur la main de James afin de se baisser. Je suis accroupi face à lui, le doigt devant mes lèvres, avec des gros yeux. Oui, il y a quelque chose juste derrière, j'ai entendu les bruits du feuillage, et je pense que la fin est proche. James semble prendre à la légère ça et je lui tape sur la main pour lui demander le silence, on va se faire bouffer comme deux lapins de six semaines vu comme c'est parti. Je tend l'oreille, et murmure, le coeur battant. "Okay, à 3, on court! Un....deux....Trois..." Et nous voilà nous redresser rapidement comme deux abrutis, à peine ai-je eu le temps de mettre un pied devant l'autre, que l'un d'eux se retrouve bloqué par une racine ou je ne sais quoi, je perds équilibre, et tombe les fesses dans un arbuste, qui ralentit ma chute, mais qui me fait découvrir qu'il y a un plan d'eau juste derrière. Je me retrouve une bonne partie du corps mouillé, tentant de reprendre mes esprits, et comprendre ce qui m'arrive alors que j'entends James revenir sur ses pas, ayant eu l'occasion de constater que la grosse bête en question n'était qu'un écureuil une fois de plus. Je me passe les mains sur le visage, réalisant que ce n'est pas vraiment de l'eau claire et qu'une bonne partie de mon visage aura eu la chance de bénéficier d'un soin spéciale "boue". Le corps de James parvient à se hisser, et je le menace sans plus attendre. "J'entends un seul rire sur tes lèvres, un seul sourire et t'es un homme mort!" Et j'étais sérieuse en plus! J'étais clairement principalement trempé, et je devais être minable en plus de ça. Il me tend la main, et sans que ce soit volontaire - enfin je crois - je le fais perdre l'équilibre, et faire un plongeon à son tour, tête la première. J'ouvre grand la bouche, soudainement, c'est bien plus drôle quand même. Et j'éclate finalement de rire, me mettant les mains devants le visage pour tenter de me calmer, et d'éviter de nous faire remarquer. En vain... "J'suis désolée!" Parviens à dire entre deux souffles "J'te jure j'y suis pour rien!"
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: LOGEMENT #8 - LA TENTE DE LUXE | Lun 22 Mai - 11:19
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Elisha & James
La bonne humeur est de mise malgré le fait que ce soir, ou cette nuit des sujets vont être exposés. Nous devons régler nos comptes. Il est temps de mettre un terme à toute ces histoires et ces incertitudes, je ne peux plus continuer ainsi. Après chaque rapprochements une dispute a suivie durant tous ces mois mais là c’est différent, nous avons même passé un superbe moment… alors pourquoi ce silence depuis quelques jours ? C’est la seule question que je me pose. Je ne veux plus avoir l’impression d’être pris pour un abruti, je ne veux plus ressentir cette peur de ne plus avoir de nouvelles après un énième rapprochement… ça non, c’est pourquoi il faut que nous mettions les points sur les i et ce même si ça doit nous éloigner définitivement, chose que je suis incapable d’imaginer pour le moment. A vrai dire je ne sais pas si je pourrai en arriver là, la sortir de ma vie définitivement maintenant qu’elle a pris tant d’importance, mais il sera sûrement préférable pour moi et pour m’aider à avancer. Et qui c’est, peut-être que j’en arriverais à quitter la ville avec Logan et pourquoi pas Aloysia et sa fille… Enfin la chose n’est pas encore faite, mais l’idée n’est pas à mettre de côté. On rigole et ça fait du bien, ça me rappel à quel point j’aime passer du temps avec elle, la taquiner est mon occupation préférée et j’aime pouvoir la faire rire par des absurdités à dormir debout. Comme à chaque fois, nous pouvons passer du rire au sérieux en un claquement de doigts. Le calme est réapparu alors que le sujet du noël est évoqué laissant une douceur planer au-dessus de nous. C’est assez bizarre comme sensation, je ne pensais pas qu’elle y tenait à ce point, ce simple petit bijou. Je n’ai jamais fait attention au fait qu’elle le porte encore. Tu me diras, le cadre est toujours accroché dans mon salon et ce ballon si cher à mes yeux est toujours posé sur le meuble laissant bien a vu les inscriptions qui sont dessus. Passons, ce n’est pas le moment de se lancer dans les beaux souvenirs que nous avons en commun, du moins c’est ce que fait dire son départ précipité pour une aventure. Je m’y incruste sans gêne. Je ne vais pas lui laisser l’occasion de fuir et de ne pas revenir pour que l’on discute Et puis, si on peut rajouter ce souvenir à notre casseroles je ne suis pas contre. Je suis persuadé que l’on va bien s’amuser (oupas) << Bon, admettons que je te fais la promesse de ne pas te frapper… >> Je ne peux m’empêcher de rire à ses propos. « Ça c’est un argument qui en vaut la peine ! » dis-je en la montrant du doigt. « Je… j’essaierai de ne pas t’abandonner dans ce cas. » m’amusais-je. A peine somme nous partis que je souris, en fait, sa dégaine fait très aventurière et c’est très drôle. Elle semble être vraiment déterminée et avance d’un pas ferme. C’est presque sexy tout ça. Nous nous chamaillons à propos de notre âge et de cette légère différence qui finira peut-être par ce voir quand je devrai lui changer ces couches << Okay, à partir de maintenant, appelle moi maman ! >> J’écarquille légèrement les yeux. Je ne savais pas qu’elle aimerait que quelqu’un l’appelle maman, une envie de maternité lui passerait pas la tête ? étrange quand on sait sa peur de l’engagement. « Compte sur moi » lui lançais-je en haussant les sourcils à plusieurs reprises avant de rire aux éclats. On en vient rapidement à parler d’un souvenir, enfin d’un moment plutôt désagréable de mon enfance, j’ai dû faire les scouts, oui c’est vraiment vrai mais Elisha semble ne pas me croire ou du moins l’idée de me voir en uniforme ne peut que la faire rire. << Si >> Je déchiffre rapidement son manque de sérieux. Je ne peux pas lui en vouloir, si j’étais elle, je me moquerais de moi sans hésiter. << Ouais… Comme apprendre à se soulager dans les bois, ou encore faire chauffer une boite de conserve sans micro-ondes ... ? >> Je fais mine de réfléchir. « Vas-y moque toi, mais je pourrais bien te surprendre par mes talents… » lui dis-je me moquant presque de moi. Un petit quiproquo fait son apparition nous mettant enfin en désaccord, ce qui est plutôt drôle. Elle avance toujours devant moi en se retournant de temps en temps. Ça va lui jouer des tours tout ça. << Si t’articulais, on arriverait peut-être à communiquer normalement je te signale ! >> Je soupire faisant semblant d’être agacer par ces propos. « Regarde devant toi, y a un arbre. » lui dis-je en tendant la main devant moi, or ce n’est pas vrai, c’était simplement pour lui faire porter son attention sur autre chose que sur ma mauvaise articulation. C’est vrai que pour un soi-disant scout, je n’ai absolument rien pris comme matériel. << Ouais enfin là, c’est la base ! >> Je ri parce que là, faut avouer qu’elle n’avait pas tort. « Bon, tu y as pensé toi, faut bien que tu serves à quelque chose, je vais pas faire tout le boulot quand même. » Dis-je une nouvelle fois pour la taquiner. Rien de bien méchant alors que je lui prends son sac pour qu’elle ait plus de facilité à regarder son plan. Je ne peux m’empêcher de lui faire une remarque sur son orientation. << Mais nan… si on va plus à gauche, on va revenir sur le campement. >> Je rigole en voyant ses nerfs commencer à s’émoustiller. « Très bien madame, très bien, allons-nous perdre alors. » lui lançais-je. Je m’amuse à la chercher du regard de temps en temps ce qui lui faut une perte d’équilibre dont je ne peux m’empêcher de me moquer. <> Je la provoque légèrement en passant devant, marchant en marche arrière pour lui faire face. « Essaie seulement de lever la jambe jusque-là princesse » lui dis-je avant de me retourner pour presser le pas, je ne voudrais pas qu’elle me mette KO quand même. C’est assez drôle, mais je suis rapidement arrêté pour contempler deux animaux de la forêt. << C’est incroyable, tu devrais finir par t’installer ici même, c’est une perte pour eux. >> Je tourne légèrement la tête « Tu serais malheureuse sans moi, alors juste pour ça, je préféré les priver de mois » lui dis-je largement exagérant. Nous sommes forcés de presser le pas alors qu’un loup semble ne pas être très loin, enfin une meute je pense, il est rare qu’un loup soit seul. Un obstacle fait son apparition et je me moque déjà, imaginant Elisha devoir escalader tout ça. Je passe devant et une fois dessus je tente de l’aider. << Tu crois vraiment que j’vais escalader ça toi ? >> Je soupire en l’incitant à attraper ma main rapidement. « Soit ça, soit je te laisse en guise de repas au loup. » lui dis-je en secouant ma main pour qu’elle la saisisse. << Non mais non ! J’vais finir par me ramasser, j’peux pas faire ça ! Oublie… >> Je me redresse, la regardant de haut faisant sa tête de cochon. « Bon d’accord, je te laisse alors, j’ai une vie à poursuivre moi, jeunot que je suis. » ajoutais-je en riant avant de me repencher vers elle. « Allez dépêche-toi. » tentais-je d’être autoritaire. Elle se décide enfin à monter, en un rien de temps nous avons passé le tronc. « Tu vois, ce n’était pas si compliqué, il suffit d’avoir un homme fort avec toi » me lançais-je des fleurs en riant. J’étais plutôt décontracté à présent jusqu'à ce que ma main soit tirée vers le sol me poussant à me mettre accroupi en face d’Elisha. J’ai bien envie de rire aux éclats à ce moment tant cette situation est hilarante mais je suis rapidement rappelé à l’ordre par la belle qui me tape sur la main. Je semble la prendre à peu près au sérieux désormais. << Okay, à 3, on court ! Un.. deux…trois… >> Pouf nous voilà à courir en pleine forêt, tentant d’esquiver les branches et tous les petits obstacles qui se dressent devant nous. Faux départ pour Elisha, alors que je l’entends s’écrouler alors que moi j’ai mis les voiles. Je finis par me retourner et ne la voyant plus faire demi-tour à sa recherche. C’est d’ailleurs peut-être suicidaire, elle s’est peut-être faite attraper par un ours… Je la cherche et fini par mettre la main dessus, et je retrousse mes lèvres pour éviter de rire, mais l’envie est si forte qu’il est difficile de résister. << J’entends un seul rire sur tes lèvres, un seul sourire et t’es un homme mort ! >> Pff le truc à ne pas dire, j’éclate de rire sans plus attendre alors que je suis généreux en lui offrant mon aide avec ma main. Mais je semble un peu distrait par cette scène qu’elle en profite pour tirer un peu sur ma main pour me faire subir le même sort qu’elle. Traite, j’en ai partout. Je me redresse lui faisant face avec ma tronche pleine de boue certainement. A l’aide du revers de ma main je tente de me dégager le plus possible mon visage. << J’suis désolée ! >> Le simple regard que je lui lance est suffisamment indicatif. << J’te jure j’y suis pour rien ! >> Je roule presque des yeux. « Si j’avais su, je t’aurais laissé dans la gueule du loup » lui lançais-je un brin sérieux, enfin c’est une parade. Etant un peu plus dans la boue que la jeune femme, j’attrape son bras pour la tirer vers moi afin qu’elle se retrouve encore plus sale. Je viens alors passer ma main pleine de boue sur son beau visage de façon grossière. « Alors, on fait moins la maline là… » lui dis-je alors qu’elle se débat. « Allez râle pas, il paraît que c’est bon pour la peau » lui dis-je en étant bien insistant sur certaines parties de son visage. La nuit tombe de plus en plus et nous sommes dans un sale état. La bataille de boue touche à sa fin et nous voilà repartie à l’aventure. J’espère que nous avons tout vécu et que le reste du voyage se fera plus sérieusement, ce qui n’est pas gagner vu nos antécédents de catastrophes
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: LOGEMENT #8 - LA TENTE DE LUXE | Mar 23 Mai - 19:46
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Je ne sais pas réellement si le fait que nous en soyons arrivé là est volontaire ou non. J'ai l'impression qu'aucun de nous ne cherche à prendre les choses en main, nous préférons nous laisser guider, profiter de l'instant, suivre notre instinct sans se soucier des conséquences que ca peut avoir. On essaye pourtant d'adopter la bonne conduite, mais en fait, c'est surtout l'instant présent qui rattrape tout le reste. Nous sommes bientôt séparés depuis un an, et j'ai l'impression que cette relation est toujours en dents de scie, que rien n'a réellement changé. Nous sommes ensemble sans l'être. Nous nous rapprochons pour nous déchirer l'instant d'après. Il est un peu difficile de savoir à quoi s'attendre avec nous, je ne sais clairement pas ce qui mettra fin à tout ça, j'ai l'impression que nous fuyons les discussions, nous tournons en rond. Peut être avons nous tout simplement peur d'aller de l'avant, parce que nous savons ce que nous avons à perdre. Aussi imparfaite soit cette relation, elle reste un élément essentiel à ma vie. Ça serait peut être exagéré de dire que ma vie se résume à ça, mais c'est mon moteur, c'est ce qui m'a permis de gagner en maturité, d'avancer; de devenir une femme responsable et quelqu'un en phase avec elle-même. Je ne vais pas dire que ca m'a transformé en petite femme parfaite, parce que non, c'est loin d'être le cas, au contraire, je reste quelqu'un d'assez insaisissable sur le plan amoureux. Il l'a certainement compris, et cela doit certainement lui poser problème. Mais là tout de suite, j'ai d'autre projet. Je n'avais pas prévu qu'il ferait parti du voyage mais dès que je l'ai croisé, j'ai vite compris qu'il ne me laisserait pas partir si facilement. Va savoir si c'est pour me protéger, ou tout simplement pour profiter d'un moment avec moi, peut être même les deux qui sait. Je tente de l'en dissuader, mais je manque vite d'argument quand même. « Ça c’est un argument qui en vaut la peine ! » répondit t-il alors que j’évoque une certaine promesse concernant une non violence, que je ne respecterai pas, malheureusement. Je lui adresse un large sourire. « Je… j’essaierai de ne pas t’abandonner dans ce cas. » Mouais, essayer me paraît pas suffisant, mais je suppose que je vais devoir m'en contenter. "Bien.." Et nous voilà, nous baladant comme deux idiots à l'écart du groupe. Faut vraiment que ca me tienne à coeur pour que j'en vienne à délaisser un instant la soirée. J'ai l'air d'une aventurière en bois, disons que j'ai appris depuis mon passage à Miami qu'il valait mieux prévenir que guérir, je ne suis jamais à l'abri du moindre pépin, alors autant voyager chargé, même si ça pèse d'avantage sur le dos. Le sujet de l’appât du moment est évoqué, et clairement, c'est du grand n'importe quoi. On dirait deux adolescents qui se chamaillent, même si j'espère que si un malheur venait à arriver, je m'en sortirais quand même avant lui Il se moque de mon vieil âge, rappelons qu'il est tout jeune à côté La seule réplique que je trouve et qui a été dite sans vraiment pensé à l'arrière sens n'est autre que la volonté qu'il m'appelle maman. Je veux surtout le provoquer, lui faire savoir qu'il reste plus jeune quand même. Si m remarque l'interpelle, sa réponse ne va pas rester sans réaction de ma part. « Compte sur moi » Qu'est ce qui est le plus bizarre, que je veux qu'il m'appelle ainsi, ou le fait qu'il fantasme en ce moment même sur sa mère? Je tourne le visage vers lui, perplexe et éclate finalement de rire en hochant négativement de la tête. Et j'en apprends donc un peu plus sur lui, et sur un souvenir de son passé qui me laisse un peu pensive, et peu sérieuse. Même si James est doué dans beaucoup de chose, il n'a pas vraiment le profil du monsieur qui n'a peur de rien et qui sait tout faire. « Vas-y moque toi, mais je pourrais bien te surprendre par mes talents… » Je souris amusé et reprends, taquine à souhait. " Tu vas parvenir à allumer un feu avec une allumette sans te brûler les doigts?" Okay, j'abusais, mais c'était de bonne guerre, le nombre de fois où j'avais été la malheureuse victime de ses accusations. Je me moque de lui, une fois de plus - il faut bien que je me distrais pour que le trajet passe plus vite- et rapidement, il s'en prend à moi, certainement vexé de constater que j'ai raison. Il n'a cependant tort, il faudrait mieux que je regarde devant moi. Son manque d'investissement dans notre duo ne fait aucun doute « Bon, tu y as pensé toi, faut bien que tu serves à quelque chose, je vais pas faire tout le boulot quand même. » J'hausse les sourcils. "Ah bon...Et t'as fais quoi jusqu'à présent? J'ai bien peur que nous nous perdons peu à peu, et nous sommes d'ailleurs rapidement en désaccord sur la direction à prendre. Mais têtue comme je suis, il sait très bien que j'en ferai qu'à ma tête et me laisse prendre les rennes. Trop préoccupé, j'en finis par oublier sa fameuse règle, regarder les pieds...et manque de trébucher. Je sens un certain regret à l'idée que je n'ai pas complètement chuté. Il se moque, et la promesse de non violence n'est plus alors que je décide même d'opter pour la tactique de force. « Essaie seulement de lever la jambe jusque-là princesse » J'hausse les sourcils, un semblant de sourire sur les lèvres. "Me tente pas..." Il n'en a pas peut être pas pris connaissance, mais j'ai suivi des cours de self défense ces derniers moi . Et voilà qu'il me prend Logan, me désignant deux animaux de la forêt, c'est effectivement bien mignon, mais on sûrement mieux à faire quand même. « Tu serais malheureuse sans moi, alors juste pour ça, je préféré les priver de mois » Je reprends la marche doucement "Quelle tragédie...ils ne survivront pas." Un cri de loup se fait entendre, ce qui me fait frissonner clairement. Nous pressons le pas, mais un obstacle vient se dresser devant notre chemin, et à priori, je préfère encore servir de repas que de vouloir m’écorcher mon joli minois en escaladant cet arbre. Il me taquine, me rendant hésitante quand à la décision que je dois prendre et fini par céder, lâchant un long soupire pour m'encourager dans cet effort insurmontable.« Tu vois, ce n’était pas si compliqué, il suffit d’avoir un homme fort avec toi » Je plisse les yeux en l'observant, je me demande comment il parvient encore à enfiler ses chaussures avec de telles chevilles. Je n'ai pas le temps de répondre que j'entends un bruit à proximité de nous. Mon premier réflexe est de me baisser, invitant James a en faire de même. Il ne me prend pas au sérieux, ce qui lui vaut une main sur la bouche pour le faire taire alors que je donne les ordre pour ce qui va suivre, non non je ne suis pas directive du tout . Malheureusement, les choses ne se passent pas comme prévu, et dès le départ, je me retrouve piégé dans je ne sais quoi, ce qui me vaut une belle chute dans un sorte de fossé qui recueille de l'eau, plutôt boueuse pour le coup. Ca ne doit pas déposé les trente centimètres de profondeur, il n'empêche que j'en suis principalement recouverte. Et je sais d'avance que je vais prendre cher...D'ailleurs les pas de James se font entendre. Il semble surpris et avant même qu'il n'est le temps de réaliser je le mets en garde immédiatement. En bon gentleman qu'il est il me tend une main que je saisis, un peu trop, et ce qui le fait tomber à son tour. Là c'est plus drôle. « Si j’avais su, je t’aurais laissé dans la gueule du loup » Je hausse les épaules, sourire mesquin sur les lèvres. "T'aurai jamais réussi à me laisser seule ici..." Il m'attrape le bras, et alors que je me retrouver à prioi sur les genoux, je me retrouve presque allongée sur lui, ayant la chance de profiter d'un masque intégral du visage alors que je ferme la bouche et les yeux en étouffant un rire, c'est clairement pas dans un moment pareil qu'il faut ouvrir la bouche. Il ne me laisse pas de répit alors que je tente de le repousser comme je peux. Je me détache de lui, reprenant rapidement un grand souffle. "Traitre! T'as vraiment aucune limite". Je me relève et profite de la bouteille d'eau de mon camarade pour me rincer le visage. Et nous repartons, trainant un peu des pieds, mais pas vraiment par rapport à nos efforts. ca épuise de dire et faire des conneries mine de rien. Je soupire et ralenti de plus en plus la cadence. "Okay j'en ai marre là....j'ai l'impression qu'on tourne en rond." Dis-je en m'arrêtant. C'est vraiment l'impression que j'ai, nous sommes déjà par là dans mes souvenirs. Et je me vois pas poursuivre si c'est pour faire le même parcours. "J'abandonne.."dis-je en me laissant tomber sur le sol, prenant place sur un tronc d'arbre. Je m'en veux à moi même réellement. " Quelle stupide idée" repris-je en me frottant le visage
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: LOGEMENT #8 - LA TENTE DE LUXE | Mar 23 Mai - 21:20
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Cette situation est assez désarmante tellement désarmante que je ne sais pas comment agir. S’il faut que je fasse le gros dur ignorant, le mec rendre dedans ou tout simplement moi. Je pense finalement que laisser les choses faire est la meilleure solution pour nous. Je veux pouvoir profiter de chaque instant qu’il m’est offert avec elle, on ne sait pas comment cette soirée se terminera, alors autant la rentre joyeuse avant de parler des choses qui fâchent. Il y a tant de sentiments pourtant qui fusent pendant nos échanges. Il y a une certaine provocation séduction mais surtout de la bonne humeur et la taquinerie est clairement mise en valeur jusqu’à notre départ en vadrouille et… elle poursuit encore et encore. La légèreté se fait ressentir et c’est agréable, vraiment. Un tas de sujets absurdes sont exposés, comme lequel de nous deux allait finir en pâté pour loup ou encore notre différence d’âge FLAGRANTE C’est assez drôle comme ambiance alors que je décide d’avouer un souvenir de moi en tant que scout, ouais je sais, vu mes antécédents je ne suis pas crédible dans ce rôle et pourtant c’est vrai. Ce n’est pas le meilleur souvenir de mon enfance mais j’ai bien fait rire la galerie à l’époque. Elle se moque littéralement de moi, a cœur ouvert, bon c’est mérité, j’ai souvent fait de même concernant ces talents. << Tu vas parvenir à allumer un feu avec une allumette sans te brûler les doigts ? >> Je tente de ne pas rire pour répondre. « Sans allumette même » lâchais-je avant de rire. Ouais d’accord James, pas crédible du tout. C’est vrai, c’est une bonne guerre, c’est bonne enfant. Je la taquine sans plus attendre comme si je voulais me venger de ses moqueries précédentes. << Ah bon… et t’as quoi jusqu’à présente ? >> Elle me tend clairement une perche que je suis obligé d’attraper. « Beh…. comment dire...» je rigole avant même de pouvoir poursuivre ma phrase. « Je te supporte, c’est pas rien » finis-je par rire aux éclats. C’était petit je l’avoue. « Et aussi… » Dis-je en lui montrant ma petite bouteille d’eau. « J’ai de l’eau. » ajoutais-je en souriant à la jeune femme. Je suis témoin d’une presque chute de sa part et bon en tant que bon taquin, je me moque un peu ce qui semble l’agacer légèrement, je la provoque en passant devant elle. << Me tente pas… >> Je tourne la tête pour la regarder. « T’as peur avoues… » poursuivais-je sourire aux lèvres avant de m’arrêter pour contempler les animaux. Son regard me fait comprendre qu’on a autre chose à faire et abrège ma petite pause. << Quelle tragédie… ils ne survivront pas. >> Je soupire légèrement à sa remarque avant que nous reprenions le court de nos péripéties et ce plutôt rapidement parce qu’un hurlement nous fait presser le pas. On a bien rigoler sur le fait de se faire bouffer tout cru mais je ne suis pas près a ce que ça arrive réellement. Alors GO ! Nous avions prit un bon rythme de marche jusqu’à ce qu’un obstacle vienne se hisser en travers de notre route. Après quelques minutes a tenter de convaincre Elisha de monter à ce tronc nous nous retrouvons presque à quatre pattes parce que madame prétexte avoir entendu un bruit. Mmh mmh la forêt grouille de bruits en tout genre m’enfin, je suis le mouvement peu sérieux et le contacte de sa main sur ma bouche me fait rapidement descendre. Elle fait presque peur la maman La suite des évènements en certainement la chute la plus mémorable, mais malheureusement je n’ai pas eu la chance de la voir étant donné qu’elle se trouvait dernière moi, mais je peux à présent constater les dégâts et c’est plutôt drôle, oui c’était jusqu’à ce qu’elle use de sa force pour ma faire tomber moi aussi. Je bougonne dans mon coin comme à mon habitude. << T’aurai jamais réussi à me laisser seule ici… >> Elle me cherche la petite « vieille » Ni une ni deux je souhaite lui en faire voir de toutes les couleurs, enfin surtout marron alors que je viens la tirer vers moi pour lui faire gouter un peu plus à la boue. Elle finit par réussir à se dégager de mon emprise. << Traitre ! T’as vraiment aucune limite ! >> Je ri sans plus attendre avant de me relever moi aussi, avec un peu plus de mal, mes vêtements semblent être un peu plus lourds qu’avant la chute. Je récupère un peu d’eau pour me rincer le visage moi aussi. Il ne faut désormais plus qu’on se perde, parce que nous n’avons même plus d’eau potable. La route commence à se faire longue et la patience d’Elisha semble avoir atteint ces limites alors que je sens qu’elle ralentie peu à peu le pas. << Okay j’en ai marre là… j’ai l’impression qu’on tourne en rond. >> Elle s’arrête, moi aussi et fait un quart de tour sur moi-même afin de lui faire face. « Allez, j’suis sûr qu’on est pas loin. » lui dis-je pour tenter de la remotiver. << J’abandonne. >> Je grimace alors que je sens dans son regard un réel ras le bol. Je m’approche de la belle qui vient de s’asseoir sur un tronc. << Quelle stupide idée. >> Je soupire et m’installe à ses côtés la regardant se frotter le visage. « Mais non c’est pas une stupide idée… tu as raison en fait, c’est un endroit magnifique. » lâchais-je à la jeune femme qui me regarde avec des yeux en manque de compréhension. « Beh oui… je me suis renseigné sur ce qu’il y avait à faire dans le coin quand j’ai su que tu allais être présente… » ajoutais-je avant de lui prendre la main pour la forcer à se lever. « Maintenant, tu mets ta fierté de côté et tu me laisser faire sortir le scout qui sommeille en moi. » dis-je en riant avant de lui voler un petit baiser sur la joue pour lui redonner courage et nous ne mettons pas longtemps à atteindre ce fameux lieux dont rêve tous les photographes, mais pour rendre le moment encore plus magique, avant d’y arriver j’avais placer mes mains sur les yeux d’Elisha. « Tadam » dis-je alors que j’ouvre mes mains au même moment. Je lui laisse quelque instants pour contempler les lieux avant de reprendre la parole. « J’ai préparé un petit quelque chose là-bas… Je me suis dit que c’était l’occasion qu’on discute toi et moi… C’est bien plus sympa avec une telle vue pas vraie ? » demandais-je alors que lui tend la main espérant qu’elle la saisisse.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: LOGEMENT #8 - LA TENTE DE LUXE | Mer 24 Mai - 12:03
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Tout semble si simple lorsque nous sommes proche l'un de l'autre, comme si la réalité nous rattrapait, que peu importe nos efforts nous en viendront toujours à ce point important qui est notre complicité, que toute l'affection que nous vouons à l'autre dépasse la raison, et que même si on sait que ca n'avancera à rien, ou alors que ca compliquerait les choses choses, nous sommes obligé de laisser libre cours à tout ça. C'est une fois que ces instants prennent fin que la réalité reprend le dessus. Cette relation peut paraître insensé, malsaine, je pense simplement que c'est justement parce que notre relation est vraie et sincère que nous ne parvenons pas à tourner une page définitivement. C'est ce qui aura permis de nous sauver jusqu'à présent. Mais j'imagine que ce soir mettra certainement un terme à ces incertitudes, fini le temps où nous laissions libre à nos pulsions. Ca a prit fin depuis bien longtemps, et cette dernière soirée que nous avions passé ensemble a relancé la machine, à nous de savoir s'il est temps de l'arrêter pour de bon ou la laisser faire son chemin toute seule. J'ai été surprise de la retenue dont il a fait part. J'ai tout de même laissé traîner son appel, je m'attendais à avoir un serment, ou au moins une petite remarque pour faire comprendre le message. Mais non, il joue le mec détaché, il se montre même plutôt proche pour quelqu'un qui doit avoir des choses à me reprocher.Quoiqu'il en soit, ca détend rapidement l'atmosphère et me permet de profiter de sa présence. Et d'ailleurs, après avoir cherché à lui faire abandonner l'idée de me suivre durant mon petit périple, je finis par céder. Et je ne regrette pas. Les échanges sont bon enfant, nous nous taquinons, comme d'habitude, et je dois dire que ca m'amuse beaucoup. Son expérience de scout me permet de pouvoir me moquer encore plus, je dois dire qu'il me tend une sacré perche. « Sans allumette même » Je l'observe et partage un rire avec lui. "Quel talent!" me moquais-je. Et voilà que ca se retourne contre moi. « Beh…. comment dire... Je te supporte, c’est pas rien » Je le fusille du regard. "Je t'ai pas demandé de venir imposteur." lui lancais-je, vexée. C'est l’hôpital qui se fout de la charité là.« Et aussi…. J’ai de l’eau. » je hausse les sourcils. "Hourra, tu nous sauves là, avec ces 45 degrés on manque de peu la déshydratation extrême là. Et il poursuit, se moquant de mon semblant de chute.« T’as peur avoues… » Je le suis donc, gardant quelques distances malgré tout. "T'as pas idée..." J'aurai peut être du décliner son invitation à s'incruster finalement. Ces efforts pour atteindre cet endroit me pèse, mais en plus je me retrouve à subir ses remarques. Pas le temps de me plaindre d'avantage, des bruits assez effrayant nous forcent à presser le pas pour quitter au plus vite cet endroit. Je suis assez paniqué et je reste à l'affût du moindre bruit, qui ne servira qu'à me faire paniquer d'avantage au final. Après avoir franchi l'obstacle, sans quelques difficultés, je fais remarquer à James un bruit provenant d'un buisson un peu plus loin. S'il ne me prend pas au sérieux, mon attitude va clairement le faire redescendre. Je suis pas dingue, je sais ce que j'ai entendu. Je prends donc les choses en main en lui donnant les consignes à suivre par la suite. Malheureusement, les choses ne vont pas aller à mon avantage puisque mes premiers pas précipité me font chuter un peu plus bas. James me rejoint l'instant d'après, pouvant profiter à son tour de cette mini pataugeoire improvisé. Et pour se venger, il m'attrape le visage pour me le badigeonner de boue. Il me prend vraiment pour son copain de fratrie et ne fait preuve d'aucune retenue quand même. Je sors de là, épuisée, sale, et démotivée. Et plus on avance, plus j'ai l'impression de me perdre. Si je tenais bon jusqu'à présent, là, ma patience touche à sa fin. « Allez, j’suis sûr qu’on est pas loin. » Je soupire. "Tu parles, ca va faire une heure qu'on marche, à la base, on aurait du y arriver depuis trente minute." Bon d'accord, on s'est un peu égaré en cours de route avec nos distractions passagères. Malgré sa volonté de me motiver pour finir le voyage, je baisse les bras et fini par me poser. Oui, j'ai besoin d'une pause là. Il s'approche de moi alors que je n'ose pas croiser son regard. J'imagine déjà qu'il va vouloir me taquiner face à la perdante que je suis. Il prend place à mes côtés. « Mais non c’est pas une stupide idée… tu as raison en fait, c’est un endroit magnifique. » Je fronce les sourcils, interloqué et tourne finalement mon visage vers le sien. « Beh oui… je me suis renseigné sur ce qu’il y avait à faire dans le coin quand j’ai su que tu allais être présente… » D'accord...mais... ca reste assez étrange tout ça. "Et tu te doutais que je voudrais venir ici?" Okay, il me connaissait, mais à ce point, ca serait assez perturbant quand même. Donc lui a déjà eu la chance de voir cet endroit, et malgré ça on parait paumé à ce moment même. « Maintenant, tu mets ta fierté de côté et tu me laisser faire sortir le scout qui sommeille en moi. » Me lance t-il alors qu'il m'aide à me relever. Je souris légèrement, appréciant son aide. Il dépose un baiser sur ma joue, devinant certainement l'état d'esprit découragé dont je fais encore preuve. Nous franchissons encore plusieurs mètres avant qu'il ne glisse ses mains devant mes yeux, m'empêchant de découvrir immédiatement l'endroit alors que j'avance doucement pour éviter une troisième chute on dit toujours jamais deux sans trois à priori.« Tadam » Il me libère de son emprise, me laissant découvrir un endroit sauvage, calme, assez rocheux alors que le soleil va bientôt faire sa disparition complète. Le genre d'endroit qui donne envie de se poser, d'arrêter le temps pour contempler la magie du paysage. J'en ai le souffle couplé alors qu'un sourire satisfait vient finalement se hisser sur mes lèvres. Mis à part les bruits récurrents qui proviennent des bois à proximité, le calme est roi ici, c'est désarmant. Je croise le regard de James alors qu'il vient briser ce silence. « J’ai préparé un petit quelque chose là-bas… Je me suis dit que c’était l’occasion qu’on discute toi et moi… C’est bien plus sympa avec une telle vue pas vraie ? » Je fais un signe de la tête, comprenant que rie n'était un hasard finalement. Bien évidemment qu'il avait envie de discuter et mettre les choses au point avec moi. Si je suis ravie d'être là, je dois dire maintenant que j’éprouve une certaine appréhension à l'idée d'aborder une discussion avec lui. Je ne suis pas sûr de vouloir en arriver là, et c'est certainement la raison pour laquelle jusqu'à présent j'ai fuis. Je le sais ça, même si je ne me m'avouais pas, c'est évident. J'essayais de repousser ce moment. J'ai donc bien peur que ce parfait paysage soit le témoin d'un changement radical, que ce soit dans le bon ou mauvais sens. J'espère juste que je ne l’assimilerai pas à un regret, un endroit qui me rappellerait de mauvais souvenirs. Après une petite hésitation, ma main vient se glisser dans la sienne. Madame confiance n'est plus. Si j'ai fais ma maline jusqu'à présent; il semblerait que je sois tout à coup un peu moins grande gueule.
Emi Burton
Invité
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(#)Sujet: Re: LOGEMENT #8 - LA TENTE DE LUXE | Mer 24 Mai - 13:51
I remember everything
Elisha & James
C’est tellement drôle comme aventure, nous voilà parti tous les deux dans les bois pour une destination plus ou moins inconnue. Les différents obstacles nous rapproches non par le côté physique mais bien la par la chamaillerie. Nous ne cessons de nous taquiner, à savoir qui aura le dernier mot ou la remarque la plus déplacée. Un véritable match de tennis, on se revoit la balle toujours un peu plus fort, c’est amusant et ça nous permet de nous retrouver sans penser à ce que la vie va nous offrir comme avenir. J’apprécie passer un moment comme celui-ci avec Elisha. Même si nous avions eu de nombreux moments de complicité, rare sont ceux qui ont eu lieux sans remarque désobligeantes dernièrement. Il y avait toujours quelque chose comme de la rancœur, de la tristesse ou quoi qui nous poussait par faire éclater une dispute. Même si une discussion doit bel et bien avoir lieu je n’ai pas envie de tout gâcher, il faut pouvoir parler calmement, c’est ma décision. Pas de cris, seulement des mots simples et définitifs. Les sujets défilent tous hilarants les uns des autres. Celui de mon passé de scout reste un peu plus sur la table. << Quel talent ! >> Je souris fier, même si je sais que si l’on me mettait à l’épreuve, même avec une allumette je n’y arriverait pas. « A qui le dis-tu. » lâchais-je en guise réponse. Je la taquine une fois de plus, la provoque du regard. << Je t’ai pas demandé de venir imposteur. >> Je ris légèrement. « Fallait bien que je t’aide à traverser ce bois. » dis-je doucement. « Et moi aussi j’ai envie de voir ce beau paysage. » ajoutais-je avant de préciser mon apport d’eau. << Hourra, tu nous sauves là, avec ces 45 degrés on manque de peu la déshydratation extrême là. >> Elle se moque un peu de moi, mais c’est une bonne guerre. « Tu crois pas si bien dire demoiselle ! C’est important de boire beaucoup d’eau en cas de forte chaleur. » lui baragouinais-je. On se chamaille encore et encore « C’est que le début d’accord d’accord » Ok. << T’as pas idées… >> Je comprends par le son de sa voix qu’elle commence a être agacer par la route qui se fait un peu longue. De plus qu’il nous arrive une fois de plus une ou deux bricoles et la seconde est mémorable ! A noter dans les annales. Nous nous retrouvons tous les deux ( moi à cause d’Elisha) le cul dans la boue. Je me venge avec les moyens du bord et faut avouer que je n’y vais pas de mains mortes mais bon elle m’a chercher. Je semble avoir gagner la partie cette fois-ci. Je souris complètement serein après mettre rincer rapidement le visage. La route commence a être davantage super longue et le ralentissement d’Elisha me le fait comprendre. Il semblerait que nous n’ayons pas vraiment prit le même chemin que moi précédemment. Elle râle, désespérée je pense et moi je tente de la dissuader de reprendre la route. << Tu parles, ca va faire une heure qu’on marche, à la base, on aurait du y arriver depuis trente minutes. >> Bon techniquement c’est vrai mais nous avons un peu trainer la patte. « Ce serait dommage d’abandonner si proche du but. » Lui dis-je pour la motiver avant d’avouer avoir déjà été sur les lieux. Je lui explique rapidement le pourquoi du comment. Elle s’interroge surement. << Et tu te doutais que je voudrais venir ici ? >> J’hausse légèrement les épaules. « Oui et disons plutôt que j’espérais que tu veuilles y aller. » dis-je d’une voix calme. Après l’avoir remotivée ou pas, nous pressons le pas afin de pouvoir tout de même voir le coucher de soleil. Ce serait bête d’arriver là-bas alors qu’il fait nuit noire. Je tente de lui faire un effet de surprise en plaquant mes mains sur ses yeux. Elle profite un instant de ce moment magique et magnifique il faut l’avouer. Je respire grandement en l’observant, elle avait les yeux d’un enfant éblouie par un jouet ou quelque chose dans le genre. C’était presque attendrissant. Je m’en voulais presque de devoir couper court à ce moment. Mais le fait d’être arrivés ici, signait aussi le début de notre discussion inévitable. Je l’incite à me suivre un peu plus loin où j’ai installé de quoi nous asseoir par terre et de quoi manger et boire. J’espère juste que les animaux n’ont pas fait leur repas avant nous. Ce serait la cerise sur le gâteau là. Elle hésite je le vois bien à travers son regard mais elle finit par accepter en glissant sa main dans la mienne. Je ne sais pas si je deviens anxieux ou impatient. Je m’installe sur cette petite couverture que j’ai trouvé dans la tente l’incitant à venir à mes côtés. Je souhaite détendre un peu l’atmosphère pour qu’elle se tente à l’aise tout de même. Mon but n’est pas de lui gâcher ce souvenir. « Bon, tu m’excuseras mais je n’ai pas fait dans la haute gastronomie ce soir. » lui dis-je en lui montrant les sandwichs commander au bar du campement. « Mais je pense qu’on ne devrait pas mourir de faim » précisais-je un sourire en coin de bouche. « Je pense que tu sais de quoi je voudrais qu’on parle tous les deux… ? » lui demandais-je sans vraiment attendre de réponse de sa part. « Je… enfin j’aimerai savoir ce qu’il se passe dans tête nous concernant. » lui dis-je dans un premier temps. « Je sais que c’était tendu entre nous pendant ces derniers mois… mais l’autre soir… enfin je sais que t’as ressenti pareil que moi, c’était pas insignifiant… c’’était différent. Je pensais que ça avait changer quelque chose… et pourtant j’ai pas eu de nouvelles depuis… » finis-je par lui dire. « Ou on en est ? » finis-je par demander les yeux dans les yeux.
Emi Burton
Invité
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(#)Sujet: Re: LOGEMENT #8 - LA TENTE DE LUXE | Jeu 25 Mai - 0:44
I remember everything
Elisha & James
Nous pourrons donc ajouter ce périple à nos souvenirs communs. On ne peut pas dire qu'on manque de cela, on a un sacré palmarès, et dans des situations les plus improbables les unes que les autres. Panne de voiture, inondation, problème de plomberie,... et même si j'ai clairement parfois envie de l'étrangler, de le réduire à néant face à certaine provocation, il reste toujours la personne que je veux à mes côtés dans un tel moment. Tout se passe mieux quand il est là, tout est dédramatisé. Et j'en apprends toujours plus à son sujet, comme son passé de scout. Bizarrement, à l’évocation de ce sujet, une image me vient soudainement en tête. Je parviens à m'en faire une idée précise, avec l'uniforme et tout, c'est déstabilisant. C'est plutôt lors des activités que ça devient un peu plus difficile de visualiser. James n'est pas vraiment reconnu pour être l'homme à tout faire, bien qu'il y a des choses dans lesquelles il s'en sort à merveille, que ce soit avec un ballon de basket entre les mains, la cuisine, ...ou même les femmes Enfin en tout cas avec moi, on peut dire qu'il est habile de ses mains . Bref, revenons en au sujet de base, sa capacité folle à allumer un feu avec une allumette. « A qui le dis-tu. » Je souris amusé en hochant négativement de la tête. A deux nous devrions penser à vivre reclus dans la foret, il construirait une cabane, et moi je me chargerai de chasser les animaux à mains nues,la vie de rêve. Ou pas. Il se comporte l'instant d'après comme le dernier des idiots, me considérant comme un fardeau. Ca c'est dur! Okay, il est parvenu à me vexer là quand même. « Fallait bien que je t’aide à traverser ce bois. » Je baisse les yeux tout en continuant d'avancer. "Je sais m'en sortir sans toi... j'ai pris l'habitude maintenant." BAM! Revers de la médaille. J'espère qu'il sera aussi vexé que moi . « Et moi aussi j’ai envie de voir ce beau paysage. » Je fais une moue " Pour ça on était pas obligé de faire le voyage en même temps et ensemble." fis-je remarquer. Et puis, Tom Sawyer semble voyager léger. Même s'il pense être le sauveur de la situation avec son unique bouteille.« Tu crois pas si bien dire demoiselle ! C’est important de boire beaucoup d’eau en cas de forte chaleur. » je hausse les épaules. "Ouais, c'est vraiment la chose essentielle qu'il nous faut là." Si la balade commence clairement par me taper sur le système, les paroles de James n'arrangent pas vraiment les choses. Je commence à manquer de patience, et c'est d'ailleurs lui qui en subit les conséquences. Bien fait pour lui, il a voulu m'accompagner, il assume, j'avais prévenu Ce que nous avions pas prévu, c'était une baignade improvisé. Comme si trajet n'était pas assez pénible, il fallait désormais subir l'humiliation de revenir tâché et grincheux. Enfin, James le vit plutôt bien, il y a de quoi, il m'a clairement mit une raclé en tentant de me faire avaler de la boue, il doit se sentir soulage pour le calvaire que je lui fais vivre depuis tout ces mois. Si je prends ça sur le ton de la plaisanterie, je me retrouve rapidement hanté par mes vieux démons. J'en ai marre, et là je vais pas me contenter de le faire comprendre. Après plusieurs mètres, je décide de jeter l'éponge, regrettant sans plus atteindre cette lubie d'avoir toujours des idées plus loufoques les unes que les autres. Je montre un autre visage, plus défaitiste, plus fermé. Mais je me dis que je perds mon temps alors que j'aurai très bien pu passer ce temps avec tout le monde autour du feu. « Ce serait dommage d’abandonner si proche du but. » Je laisse échapper un souffle moqueur. "Tu parles, on finira par l'atteindre avant la fin de la nuit si ca continue." La remarque qu'il me confie l'instant d'après parvient à me redonner espoir et courage. Je reste quand même surprise. Pourquoi lui a t-il déjà été? Etait-ce simplement un plan qu'il avait pensé « Oui et disons plutôt que j’espérais que tu veuilles y aller. » Je penche légèrement la tête, la bouche un peu entrouverte, en fait, je ne sais pas comment prendre les choses. Il avait donc tout calculé, et ce, même lorsqu'il me laissait entendre qu'il me laissait partir. Ca me donne une sensation étrange. Ai-je encore autant d'importance pour lui pour qu'il en vienne à me laisser faire parti de sa vie ainsi? Et je me laisse donc guider, parvenant à faire les derniers mètres avec un peu moins de lassitude. Il veut que la surprise soit au complet alors que nous atteignons l'endroit. Ca me coupe le souffle. La nature se dresse devant nous sous son meilleur portrait, et j'ai l'impression d'être réellement insignifiante dans un moment pareil. je me laisse enivré par ce sentiment fort qui me fait frissonner et m'inspire. Et je sors pourtant de cette bulle en sentant le regard de James posé sur moi. C'est étrange, je me sens presque vulnérable et je suis limite gêné qu'il me voit ainsi. Mais ca ne va être qu'un détail, puisqu'il a prévu la suite des événements. Et surtout une discussion...la discussion. Je n'ai pas envie d'y aller. je sais très bien que je vais devoir me montrer bavarde parce qu'il doit avoir de nombreuse question pour moi, et je suis pas sûr d'être dans le bon état d'esprit pour y répondre. J'ai peur, et l'endroit se fait oublier alors que j'essaie de me projeter dans cette discussion qui ne serait tarder. Je saisis sa main, parce que je n'ai d'autre choix que de l'affronter maintenant. Il a été malin en fait Il sait que je ne peux pas me défiler dans un endroit pareil. Je deviens soudainement assez timide alors que je m'installe, appréciant cependant cet endroit qu'il a mis en place pour l'occasion. Je sais qu'il ne veut pas que je sois tendu, mais comment peut t-il en être autrement réellement? « Bon, tu m’excuseras mais je n’ai pas fait dans la haute gastronomie ce soir. » Je souris doucement en glissant une mèche de cheveux - ou ce qu'il en reste avec la boue- derrière mon oreille. « Mais je pense qu’on ne devrait pas mourir de faim » Je souris plus largement, pour dire vrai, je ne sais même plus si j'ai envie de manger dans un moment pareil. J'ai un tel noeud dans la gorge que j'ai du mal à vouloir sauter sur mon sandwich que j'observe tout de même avec attention. « Je pense que tu sais de quoi je voudrais qu’on parle tous les deux… ? » Mon regard prend un certain temps avant de croiser le sien, comme s'il était devenu dangereux « Je… enfin j’aimerai savoir ce qu’il se passe dans tête nous concernant. » Veut t-il vraiment savoir? « Je sais que c’était tendu entre nous pendant ces derniers mois… mais l’autre soir… enfin je sais que t’as ressenti pareil que moi, c’était pas insignifiant… c’’était différent. Je pensais que ça avait changer quelque chose… et pourtant j’ai pas eu de nouvelles depuis… » Je souffle doucement, cherchant à cacher une certaine nervosité qui ne fait qu'accroitre en moi. « Ou on en est ? » Je m’éclaircis la voix après quelques secondes de silence. "Je.. j'ai... c'est..." Non... stop! Je finis par me glisser sur mes genoux pour lui faire face, comme si j'avais besoin que ça se passe dans mon conditions. Je ne suis pas à l'aise pour parler de ça tout en mangeant un sandwich. On est pas entrain de parler de la soirée à laquelle on pourrait aller ensemble là. On est entrain d'évoquer une relation qui dure depuis presque un an et demi, une relation qui a peut être connu des hauts et des bas, mais qui a toujours été d'une certaine façon. jamais nous n'avons baissé les bras, je ne peux clairement pas évoquer ça comme si c'était rien, cette relation défini clairement ma vie. Mes mains viennent saisir les siennes, comme si j'avais besoin de ce contact pour me mettre en confiance, pour être dans un réel échange. Mes sourcils viennent se froncer. "Je sais que j'ai clairement un comportement étrange... je suis insaisissable la moitié du temps même" dis-je en lâchant un rire nerveux, j'ai clairement besoin de me détendre, mais je sais assumer ce qu'il en est, je sais que si c'est autant le foutoir c'est de ma faute.. "J'ai passé près d'un an à te repousser, à te séduire, à me remettre en question... C'est une année qui a été compliqué pour moi. Elle l'est devenue pour toi par ma faute. Mais ca n'a jamais, JAMAIS rien enlevé à ce que je ressens pour toi James". Dis-je en fixant mon regard dans le sien." Je n'ai jamais regretté quoique ce soit, et tu n'imagines pas le nombre de fois où j'ai eu envie de composer ton numéro, de venir me blottir contre toi parce que j'avais besoin de tes bras, de t'embrasser alors que tu m'adressais un simple sourire. Cette séparation n'a jamais remis en doute l'amour que j'ai pour toi...mais..." je soupire doucement. "Mais on est à l'opposé l'un de l'autre. Tu veux une relation sérieuse, une famille sur laquelle te reposer, et moi j'ai juste besoin de toi." Je me pince les lèvres, ne sachant pas s'il parvenait à comprendre où je voulais en venir. "Tu as Logan, et du peu que j'ai pu le côtoyer, c'est vraiment un enfant en or...mais il a besoin de quelqu'un qui voudra de lui, qui l'acceptera comme si c'était son propre fils... Comment veux tu qu'il en soit ainsi alors que je ne veux pas de ça? Alors oui, ça ne posera pas de problème dans un premier temps, mais il y aura forcement un jour où nous nous retrouverons une fois de plus pour un petit dejeuné tous les trois, un jour où nous aurons certainement envie de vivre sous le même toit, et ce jour là je devrais t'accepter...avec Logan. Et je ne suis pas sûr de pouvoir y arriver..." je sais que ca peut le blesser. On parle pas d'un ours en peluche mais de son fils tout de même. " il y a eu des événements dans ma vie qui ont fait que jamais je n'accepterai de donner la vie, d’élever un enfant, de l'aimer... j'ai été une fille délaissée par une mère et un père qui ont clairement oublié leur rôle de parent. Je ne me suis pas toujours senti aimée, pas toujours épaulé. J'ai eu l'impression d'évoluer, seule...hors de question que Logan évolue avec cette sensation de ne pas être accepté pour ce qu'il est par ma faute. Je ne veux pas qu'il grandisse pour finir comme moi, perdu, instable sur le plan sentimental, ayant l'impression qu'on va l'abandonner, et de vouer une haine inconsidérable pour les deux personnes qui ont partagé une bonne partie de sa vie."