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 Pendant un cours de Littérature française et après [Aline]

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(#)Sujet: Re: Pendant un cours de Littérature française et après [Aline]  |   Jeu 1 Juin - 13:11
Pendant un cours de Littérature française
et après
Aline & Alexandre

Son élève semblait sur la même longueur d'ondes que lui, ce qui incitait Alexadnre à prolonger la conversation, à ne pas la fuir même s'il avait prévu d'aller faire du sport. Mais aucune urgence non plus, il n'avait pas de rendez-vous et avait donc le temps mais ne voulait en aucun cas cependant mettre en péril l'avenir scolaire de la jeune femme car qui sait, elle avait peut-être un autre cours après ? Il devait s'en aviser.

- Notre conversation me convient tout à fait mais je ne souhaite pas non plus vous mettre en retard pour votre cours suivant, si vous en avez un. J'ai fini ma journée en ce qui me concerne mais peut-être pas vous ?

Il espérait qu'elle n'allait pas se mettre à croire qu'il voulait là mettre un terme à leur conversation à tous les deux car vraiment loin de là sa pensée. Discuter avec son élève lui plaisait bien et ça le changeait de son quotidien de solitaire auquel il voulait mettre fin petit à petit donc cette conversation à laquelle il ne s'était pas du tout attendue arrivait à point nommé.
Et pour montrer à la jeune femme que ses paroles précédentes n'étaient pas du tout pour la faire partir si elle avait encore du temps devant elle, il décida de la relancer, de lui répondre.

- Oui vous avez raison. Non seulement les Princes sont trop parfaits physiquement mais en plus, n'ont pas grande conversation avec leur Princesse et vice-versa d'ailleurs pour elles avec eux.

Et là, Alexandre se mit d'un coup à rire vraiment de tout coeur, ce qui ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps en fait ! Il se devait cependant d'expliquer à son élève ce qu'il lui avait pris ainsi subitement, ce qu'il fit un instant après, ayant terminé de rire.

- Désolé. J'étais en train de penser que nous étions nous-mêmes justement en train de juger ces chers Princes et Princesses alors que l'instant d'avant, nous parlions du fait que les gens se jugeaient trop facilement entre eux, et cette pensée m'a fait rire.

Quelques instants auparavant, ayant écouté attentivement la jeune femme, il découvrit qu'elle était fiancée.

- Je suis content pour vous, je vous souhaite plein de bonheur dans votre couple alors !

Il disait cela sincèrement vraiment même si son mariage à lui avait été un échec mais cela ne voulait pas dire qu'il ne désespérait pas de rencontrer un jour la bonne personne. Il n'avait que 33 ans après tout, allant sur ses 34, il était donc tout à fait dans les temps.

- Je me suis marié à 18 ans, elle en avait 16. Monnaie courante au Brésil de se marier si jeune voire encore plus jeune pour les filles même parfois!

Voilà que lui aussi se confiait en partie sur sa vie privée, pas son genre du tout mais une confidence en entraînant souvent une autre, la sienne était venue toute seule à la suite de celle de son élève. Il avait en tout cas annoncé à Mademoiselle Morel qu'il s'était marié jeune et qu'il avait vécu au Brésil, voire que c'était même son origine vu qu'il en savait clairement les coutumes locales, au moins celle-ci :  se marier jeune. Et d'ailleurs, à ce propos, son élève allait d'ailleurs certainement penser qu'il était encore marié ? Peu importe ! Il n'allait pas pousser la confidence jusqu'au fait de lui dire qu'il était divorcé quand même, d'autant plus que ça ne regardait pas son élève. Mais si elle regardait à son annulaire gauche, elle pourrait de toute façon voir qu'il n'y avait aucune trace d'alliance en quoi que ce soit et en faire une certaine déduction ou pas.

Sortir, renouer des contacts ? Elle n'avait pas tort, il le savait bien mais ça ne lui était pas si facile que ça, même si petit à petit, il sortait de sa coquille mais il y avait tellement été enfermé durant 7 ans de mariage qu'en sortir ne se ferait pas tout seul.

- Oui ! Je sais....

Il dit cela d'un ton vague, la jeune femme ayant tout à fait raison et ne voyant pas ce qu'il pouvait rajouter d'autre à part le fait que ce n'était pas une chose facile mais il n'avait pas envie de s'étaler sur le sujet car ce serait être amené à parler de son passé et il n'en avait pas envie.

La conversation revint à nouveau sur la littérature, sur les livres dont ils parlaient. Il se mit à sourire légèrement après avoir écouté la jeune femme. Décidément, elle arrivait à le dérider un peu dirait-on ! Ça devait lui faire du bien de discuter un peu avec quelqu'un, qui sait il en prendrait peut-être l'habitude et ça se ferait ensuite tout seul ? Comme quand il était jeune et allait plutôt spontanément vers les gens ?

- Attention ! Je ne vous oblige aucunement à lire ce livre hein ? Si ça ne vous dit pas, je ne m'en offusquerai pas.

Il l'avait écouté faire le petit topo du livre "Après toi", qui avait l'air d'être une bien belle histoire également.

- Ca m'a tout l'air d'être quelque chose de très représentatif de notre société à ce que vous me dites de ce fameux livre. Une belle histoire malgré ses rebondissements, ses hauts et ses bas dirait-on ? Me le recommanderiez-vous donc à la lecture ?

Tout d'un coup, il s'avisa que certes, il s'était rappelé le nom de famille de son élève mais quel était son Prénom ? Il n'en avait aucune idée.

- Au fait, votre Prénom, voudriez-vous me le dire ? Je dois vous avouer que de cela, je ne m'en souviens pas, je vois passer tellement d'élèves devant moi.

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(#)Sujet: Re: Pendant un cours de Littérature française et après [Aline]  |   Jeu 1 Juin - 14:44
Pendant un cours de Littérature française
et après
Aline & Alexandre

Elle dessine un sourire sur ses lèvres comme son professeur semble s'inquiéter à l'idée de lui faire manquer son prochain cours. Depuis le temps qu'ils discutent, si elle en avait eut un, la jeune femme serait déjà bien en retard car un regard à sa montre lui fait savoir qu'ils discutent ainsi depuis un bon quart d'heure déjà. Et elle n'a pas vu le temps passer pour sa part, trop occupée à discuter avec son enseignant pour se soucier de la course des aiguilles sur le cadran des horloges.

"- J'ai terminé ma journée, je pensais aller à la patinoire après mais du coup je n'ai pas d'horaire définie, tant que j'y suis avant dix-huit heure pour profiter de la glace avant que la patinoire ne ferme, vers vingt heure." répond la jeune femme, rassurante quand à la situation de ses cours, donnant encore un peu plus d'informations sur elle au passage.

Elle hoche la tête, remarquant à quel point il a raison et comme dans les histories que l'on raconte aux enfants, comme dans les Disney, le prince échange peu de mots avec la princesse. Après tout, Henry s'éprend de Cendrillon au cours d'une valse et on n'entend aucun dialogue entre eux. Ariel est muette au point qu'Eric manque d'en épouser une autre avant de réaliser sa bêtise. Philippe entend sa belle chanter dans la forêt brièvement mais au réveil, pas un mot : juste une danse. Florian éveille sa douce Blanche-Neige d'un baiser d'amour prétendument sincère mais...

"- Les princes sont atroces si l'on retire le côté romantique de certains. J'aime bien notamment la promenade d'Eric et d'Ariel sur le lac. Mais si l'on regarde Blanche-Neige alors là, laissez-moi rire ! Comment peut-on éveiller une princesse avec un baiser d'amour sincère, quand on ne lui a jamais parlé ? Il ne s'agit plus alors que d'une attirance physique, parce que la princesse est jolie et rien de plus. Et c'est ce genre de choses que l'on raconte aux enfants, pour les aider à se construire !? Soit belle et tait-toi ? Non décidément je ne peux pas valider cet adage. J'aime mieux la maladresse d'un Monsieur Darcy, ou le caractère torturé d'un monsieur Rochester." répond la jeune femme, faisant là référence à de la littérature Anglaise avec Orgueil et Préjugés de Jane Austen puis Jane Eyre, de Charlotte Brontë.

La jeune femme s'étonne de l'entendre rire d'un coup, comme ça, sans que cela n'ait été annoncé par une quelconque remarque selon elle. Mais quand il lui explique d'où vient son hilarité, elle a un demi sourire gêné. En même temps il y a un monde entre critiquer un humain et critiquer un personnage fictif. Cela revient, pour le personnage fictif, à une critique constructive dans leur cas, selon la jeune femme.

"- Mais nous ne critiquons pas pour critiquer, nous mettons des arguments derrière cette critique, nous expliquons pourquoi nous ne les aimons pas, ce que nous leur reprochons. Ce que nous disions tout à l'heure c'est que le monde est prompt à critiquer tout et n'importe quoi, mais sans forcément user d'un quelconque argument. La critique si elle est constructive peut nourrir l'art, selon moi. C'est pour cela que l'on fait des critiques littéraires, des critiques de spectacles, de films..." se justifie Aline.

Comme il parle de son propre mariage, expliquant qu'il s'est marié jeune, à une fille qui l'était encore plus, elle semble surprise, parce qu'elle dirige son regard sur ses mains. Et ses yeux confirment qu'il ne porte pas d'alliance, elle ne se souvenait pas d'en avoir remarqué une. Alors rapidement, elle émet des hypothèses, se demandant si la femme en question est morte. Ou si, plus plausiblement, il a tout bêtement divorcé, comme beaucoup de couples le font aujourd'hui. Parce qu'on divorce au premier petit coup de vent, au lieu de résister. Les anciens savaient communiquer, conserver leur amour. Ce n'est plus le cas des jeunes, mais elle n'est pas la mieux placée pour en parler au vue de la situation que connait sa propre histoire d'amour.

"- Vous ne portez pas d'alliance... Ais-je tord de supposer que vous avez divorcé ?" demande l'étudiante, un brin trop curieuse, ce qui lui arrache un nouveau rosissement des joues.

Elle se mord la lèvre inférieure comme l'homme dit savoir qu'il devrait nouer des relations. Bon, s'il dit le savoir, alors le problème vient peut-être d'une timidité quelconque, qu'un mal à tisser des liens ? Elle ne le connait pas plus que ça après tout, elle sait seulement qu'il est professeur et qu'il a été, ou est toujours, marié. Et qu'il est probablement né, ou a longtemps vécu, au brésil. Mais tout cela mit bout à bout, elle sait encore trop peu de choses sur son professeur.

"- Je compte sur vous pour essayer."

Cela ne la regarde pas et il pourrait le lui faire remarquer, mais cette confidence la touche plus qu'elle ne pourrait le dire. Elle n'imagine pas un instant ce que cela peut faire d'être seul, d'être vraiment tout seul. Et encore, elle ignore qu'il n'a aucun ami, comme il a laissé sous entendre en avoir mais peu. Aline est loin d'imaginer que son enseignant lui a servit un beau mensonge par omission. Mais peut-être est-ce aussi dût au fait qu'elle est trop intrusive, d'un coup, dans l'existence de celui-ci.

"- Non ne vous en faîtes pas j'aurais plaisir à le lire." répond la jeune femme avec un sourire, sachant pertinemment qu'elle le fera en effet. "Je vous le recommande. Avec du chocolat et des mouchoirs, vous verrez, ce ne sera pas du luxe." annonce la jeune femme. Parce que la fin du livre pour sa part l'a faite pleurer, énormément. "Et c'est Aline." répond-elle en souriant, son accent Français chantonnant d'avantage comme elle prononce un nom "de chez elle".

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(#)Sujet: Re: Pendant un cours de Littérature française et après [Aline]  |   Jeu 1 Juin - 19:09
Pendant un cours de Littérature française
et après
Aline & Alexandre

Aline donc puisqu'Alexandre venait d'apprendre qu'elle s'appelait ainsi ou plutôt il l'avait déjà lu sur les partiels et autres mais ne l'avait pas retenu, avait peut-être mal pris son rire à lui si spontané mais qu'il avait expliqué. Car vu ce qu'elle avait dit ensuite et en quoi elle avait tout à fait raison en plus, il semblait qu'elle pouvait avoir mal pris le fait qu'il ait ri d'un coup.

- Oui, vous avez raison en effet ! Critiquer sans argumenter derrière la ou les raisons de la critique est un jugement et est même malsain d'ailleurs, tandis que dire son avis, argumenter sur quelque chose de façon négative ou positive, de façon construite reste somme toute assez logique en soi et apprend à se construire un peu plus même.

Décidément, Alexandre aimait discuter avec cette demoiselle, elle semblait très mature et très posée pour son âge et avait de plus un bel accent français tout comme lui avait encore son accent portugais/brésilien même si ça faisait plus de 6 ans qu'il vivait à Miami désormais.

Il l'écouta dire qu'elle aussi avait terminé sa journée, il ne l'avait donc pas retardé en quoi que ce soit alors, tant mieux ! Car il ne voulait pas être "coupable" d'un retard quelconque en cours pour elle.

- Du patinage ? Voilà bien un sport que je n'ai encore jamais pratiqué, j'ai trop peur de me retrouver les 4 fers en l'air sur la glace, voire de faire craquer la glace sous ma masse corporelle.

Il sourit de ce qu'il venait de dire, ne disant pas du tout par là qu'il était gros mais vu qu'il était musclé, sa masse corporelle était malgré tout beaucoup plus importante que celle de certains autres, comme celle d'Aline par exemple, bien plus mince.

- Et pour en revenir aux Princes et aux Princesses, ils sont en effet bien trop parfaits mais ne discutent pas entre eux il est vrai, ils ne se connaissent pas au fond mais ça nous a tous et toutes fait rêver un certain temps, plus ou moins longtemps selon les personnes et ça fait rêver encore les enfants d'aujourd'hui. Ce sont malgré tout de belles histoires même si elles ne sont pas du tout réalistes.

Aline avait parlé ensuite de deux autres bouquins qu'Alexandre n'avait pas lu mais qu'il connaissait de nom, de réputation. Certes, il aimait lire et se devait d'être au courant de l'actualité littéraire en tant que Prof de Littérature à la fac mais il ne pouvait pas non plus tout lire.

- Je vous avoue ne pas avoir lu ces deux bouquins dont vous parlez mais j'en ai entendu parler.

Et mince ! Il avait abordé un sujet important privé en parlant de son mariage et voilà que son élève demandait maintenant des précisions sur tout ça, ce qui était normal en soi, mais qui gênait malgré tout un peu Alexandre, non pas par timidité mais par habitude prise de ne pas trop parler de lui et avec qui de toute façon le ferait-il en plus ?

- Divorcé oui ! Après 7 ans de calvaire. Un mariage bien compliqué ! Et vous, sans indiscrétion, depuis quand êtes-vous avec votre petit ami ? Le mariage en vue ou pas encore ?

Il espérait que cette fois Aline n'allait pas demander encore plus de détails car là, il risquerait d'être vraiment gêné. Il se voyait mal se confier à son élève sur sa vie privée de façon plus détaillée.

Et reparlant du livre qu'elle-même lui avait conseillé de lire, il répondit donc à la jeune femme.

- Du chocolat ? Des mouchoirs ? Je veux bien mais dans ce cas, il faudra que je fasse un footing après avoir fini de lire à chaque fois pour vite éliminer toutes ces calories que fournit cette excellente denrée sucrée. Quant aux mouchoirs, je ne me pense pas sensible à ce point-là mais qui sait ?

En disant tout ça, il était mi-sérieux, mi-plaisantin mais il ne sourit cependant pas.


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(#)Sujet: Re: Pendant un cours de Littérature française et après [Aline]  |   Ven 2 Juin - 1:42
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"- On se casse toujours la figure quand on commence avec le patinage artistique mais vous savez, dans une patinoire, la glace est suffisamment épaisse pour que votre masse musculaire ne puisse pas la fissurer !"

Elle a un petit rire en révélant cela, amusée parce que ce n'est pas le premier qui confie avoir ce genre de peur, alors que les glaces des patinoires sont bien plus épaisses que la couche hivernale qui gèlerait un lac, évidemment. N'importe qui peut se rendre à la patinoire, la glace résistera sans aucun problème. La jeune fille a vu des hommes plus lourd que celui-ci et moins muscler se rendre, en patins sur la glace. Et elle a résisté.

"- Si vous voulez un jour essayer, je me ferai un plaisir de vous aider, de vous montrer les bases du patinage."
reprend la jeune femme aimablement.

Après tout sans être spécialement professeur de patinage la jeune femme s'y connait assez dans sa discipline pour donner les bases à un débutant, qu'importe que ses parents ne soient pas d'accord avec sa passion ou ses rêves d'en faire un métier, rêve qu'ils avaient détruits faute de lui offrir suffisamment de cours, non pas pour des raisons financières mais pour avoir eut l'esprit trop fermé sur les sports. Ses parents ne seraient probablement pas d'accord pour qu'elle enseigne cette pratique à un professeur mais à Miami, elle se sent tout à fait libre. Libre comme on oiseau auquel on vient d'ouvrir sa cage.

"- Probablement. Je sais que quand j'étais encore une toute petite fille, j'étais folle amoureuse, enfin... si l'on peut dire cela comme ça évidemment parce que bon, on ne peut pas non plus parler d'amour je pense... Mais bon, je craquais vraiment sur le prince Eric." avoue la jeune femme avec un petit rire.

Ils rient, parlent littérature, se confiant au passage à la grand surprise de la jeune femme qui n'aurait pas pensé parler si ouvertement de sa vie avec un de ses professeurs, qui lui est parfaitement inconnu. La demoiselle se gratte légèrement la tête sous l'effet de la gêne assez régulièrement, comme pour masquer son trouble, mais malgré tout l'homme apprend pas mal de choses sur elle, au fur et à mesure que la conversation avance et il le lui rend bien à vrai dire.

"- Il faudra tacher de corriger cela si le cœur vous en dis car ces livres sont excellents !"

La jeune femme ne lui donne pas un ordre évidemment, loin de là. C'est plutôt un conseil qu'elle donne à son interlocuteur. Parce que selon elle ces livres valent le détour, qu'ils sont de réels chefs d'œuvres de la littérature anglaise et qu'ils méritent de ce fait d'être lut. Mais la conversation migre encore sur les affaires de cœur, deux sujets qui les passionnent et elle en vient à supposer que son interlocuteur, qui dit avoir été marié, est aujourd'hui divorcé, après avoir semble-t-il vécut un véritable calvaire, qu'elle ne comprend pas.

"- Comment... Je veux dire si l'on épouse une personne de nos jours c'est que nous l'aimons, n'est-ce pas ? Alors comment... Comment le relation pourrait-elle être si nocive dès le départ ? J'avoue ne pas comprendre monsieur, avoir du mal à vous suivre." répond honnêtement la jeune femme. "Nous sommes ensemble depuis trois ans, fiancé depuis un peu moins de deux ans." reprend-t-elle pour répondre à la question qu'il lui pose, curieux d'en apprendre davantage sur sa relation.

Elle rit comme l'homme se plaint de devoir faire du sport pour éliminer le chocolat qu'il aura manger s'il suit son bon conseil mais elle sourit plus encore quand l'homme dit ne pas se croire sensible au point de pleurer pour un film, pas au point d'avoir besoin de mouchoirs. Elle n'est pour sa part pas de cet avis.

"- Ce livre ferait pleurer n'importe qui méfiez-vous. Mais il doit absolument être lu et l'adaptation au cinéma n'est vraiment pas laide à regarder non plus !" indique-t-elle. "Du coup vous aimez le sport ? Ou ce n'est pour vous qu'un moyen de perdre les kilos chocolat ?"


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J'ai été distraite mais le voilà ^^
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(#)Sujet: Re: Pendant un cours de Littérature française et après [Aline]  |   Ven 2 Juin - 10:14
[HJ: T'inquète, aucun souci]

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Aline & Alexandre

Ce n'était pas du tout le genre d'Alexandre de se confier ainsi comme il le faisait et encore moins avec une élève mais une fois n'est pas coutume comme on dit et puis il devait s'avouer que ça lui faisait du bien de parler un peu avec quelqu'un, de ne pas se la jouer en solitaire encore une fois car si son élève n'était pas venu lui parler à la base du bouquin qu'il lui avait recommandé, il serait à la salle de sport en train de s'entraîner en solo. Et bien que le sport soit l'une de ses passions, il concevait malgré tout qu'il n'y avait pas non plus que cela dans la vie, bien que sa vie se résume majoritairement à cela en dehors de son boulot depuis quelques années, ce qui était déjà nettement bien mieux cela dit que juste son boulot durant tout son mariage.

Le patinage ? Ce que disait Aline en réponse à leur conversation là-dessus n'était pas pour rassurer du tout Alexandre, pour le convaincre d'en faire. Et quand elle lui proposa pourquoi pas un jour, de lui apprendre les bases de ce sport, ce fut d'un ton peu convaincu et peu convaincant qu'il répondit, mais aucunement dirigé en quoi que ce soit contre la jeune fille.

- Mouais ! On verra !

Actuellement, il ne se sentait pas prêt à commencer dans ce sport mais qui sait ? Sportif comme il l'était, il s'y mettrait peut-être un jour, vu que tenter de nouvelles disciplines sportives, de nouvelles sensations, le tentait parfois.

Le beau brun eut un petit sourire quand son élève lui dit qu'elle avait craqué d'une certaine façon sur le Prince Eric quand elle était plus jeune.

- Il est vrai qu'il est assez mignon mais pour ma part, je préférais Belle voyez-vous ! Et en plus, quasiment toujours un livre à la main. Allez savoir ! C'est peut-être indirectement de là qu'est né ma passion pour la littérature !

Il plaisantait en disant cela et sourit à nouveau. Décidément, depuis qu'il était en train de discuter avec la jeune femme, ça lui arrivait assez souvent de sourire, voire de rire. Quant à elle, elle était aussi assez souriante, cela était "contagieux" pourrait-on dire ! Et il l'avait vu à plusieurs reprises avoir les joues rosissant un peu comme par timidité ou ce genre-là mais il n'en avait pas rajouté une couche pour la faire rougir encore plus. Pas son genre de taquiner ainsi et encore moins quand il ne connaissait pas la personne.

Alex ne trouva rien d'autre à rajouter sur les livres que lui avait recommandé Aline, il allait cependant dire qu'il se mettrait à les lire peut-être un jour, juste histoire de conclure le sujet mais il n'en eut pas le temps car après un court silence, son élève continua sur le sujet de son mariage passé. Il trouvait qu'elle se montrait bien curieuse sur ce coup-là et ça commençait vraiment d'embêter Alexandre et cela pour deux raisons : car ça touchait à sa vie privée dont il n'aimait pas parler et de plus, s'il rabrouait la jeune femme même si c'était pas de façon méchante, ce n'était pas ainsi qu'il allait partir d'un bon pied dans son retour dans la société.

- Sauf quand c'est un mariage de raison !

Il venait de dire cela en levant les yeux au ciel, Rolling Eyes comme pour rajouter un effet supplémentaire à ce qu'il venait de dire. Le Professeur se demanda si cette fois, Aline allait avoir suffisamment d'explications sur cet aspect de sa vie privée à lui même s'il se rendait malgré tout compte que lui en parler n'était pas si difficile que cela en fait mais pourquoi donc dans ce cas ? Aucune idée ! Mais il se sentait à l'aise avec elle malgré leur différence d'âge !

- Je vous souhaite de continuer de vivre une belle histoire avec lui alors !

Et continuant ensuite de parler du livre qu'elle lui conseillait, il l'écouta avant de lui répondre

- Bon d'accord ! Je prendrai la boîte de mouchoirs à côté de moi en le lisant alors !

Il sourit à nouveau au vu de ce qu'avait répondu Aline sur le chocolat, les calories et le sport.

- Non ! Le sport est ma passion depuis tout petit ! Ca a commencé par le surf aux abords des plages de Rio puis petit à petit, pour d'autres sports. Et pendant plusieurs années où je n'ai pas fait de sport, j'ai pu me rendre compte que ça m'avait énormément manqué, que j'avais besoin de cela, sans compter le fait qu'en plus, j'avais aussi pris du poids en ayant arrêté d'un coup. Reprendre l'activité sportive quand j'ai pu m'a comblé. Et vous, des passions à part la lecture et le patinage ?

Décidément, encore des confidences à venir apparemment ! Etrange quand même leur conversation à tous les deux ! Si on avait dit à Alex qu'un jour, il se confierait ainsi à une élève, tout en causant également de manière plus ou moins philosophique, il ne l'aurait jamais cru.


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(#)Sujet: Re: Pendant un cours de Littérature française et après [Aline]  |   Ven 2 Juin - 15:03
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Si la jeune femme voulait lui faire essayer le patinage on dirait bien que c'est un peu raté. Ou ça l'est dans l'immédiat parce qu'il ne semble pas très emballé. Mais peut-être qu'un jour… et en même temps peu lui importe. Quand on y pense, la demoiselle n'a aucun intérêt particulier à ce que l'homme se lance dans le patinage après tout. Hormis sa générosité naturelle. Et l'envie de venir en aide à son prochain parce qu'elle n'aime pas voir les autres être mal. Ce refus qu'il lui fait elle ne le prend pas personnellement, ne le prend pas mal. Il ne refuse pas parce que c'est elle qui le propose après tout. Il refuse simplement parce que ce sport ne lui dit pas grand-chose. Ou parce qu'il a peur de se couvrir de ridicule en tombant. Il n'est pas le seul à nourrir ce genre de peurs. Elle est assez générale chez les adultes qui se lancent dans cette discipline sportive.

“- Comme vous voulez.”

Et en même temps même si la jeune femme respecte le choix de son professeur, elle ressent une certaine déception facilement perceptible sur son visage. Parce qu'elle adore ce sport elle-même et prend plaisir à le faire découvrir. À voir de nouvelles personnes y porter de l'intérêt. Alors sur son visage trop expressif il peut voir cette émotion qu'il lui provoque. Mais elle passe rapidement comme la jeune femme se ressaisit pour lui sourire.

“- Ah oui c'est une très belle princesse je suis d'accord. Mais je préférais la petite sirène. C'est la première princesse qui ne rêvait pas d'amour. Elle est tombée amoureuse de son prince car il était humain selon moi. Ce qui l'intéressait n'était pas l'amour mais l'humanité.” explique la demoiselle avec un sourire. “Mais je suis d'accord pour dire que Belle est aussi une excellente princesse et vous aviez bien raison d'avoir un faible pour elle.” répond la jeune femme en souriant.

Comme ils abordent le sujet du mariage elle se montre on ne peut plus curieuse à ce sujet parce qu'elle ne comprend pas comment l'homme peut parler de calvaire alors que selon elle, de nos jours dans les pays comme les États-Unis ou ceux d'Europe, on choisit de se marier, on tombe amoureux, les gens ne nous imposent plus l'amour. Mais en réalité, elle se cache les yeux sur une réalité qui touche encore quelques personnes et elle se décompose quand il parle d'un mariage de raison, comme un mariage arrangé. Elle ne pose plus de questions, mais se crispe un peu quand il lui souhaite une belle histoire avec Gabriel. Elle baisse la tête mais ne dit rien, parce qu'elle ne sait plus vraiment où ils en sont tout les deux, ni si ça vaux vraiment la peine de poursuivre. Lui ne fait plus d'efforts et elle-même s'essouffle.

"- Oui cela vaux mieux ! Vous verrez que cette histoire est vraiment poignante !" indique la jeune femme pour changer de sujet.

Et pour ne plus parler d'amour ou d'histoires romantiques, elle choisit d'aborder le sujet du sport puisque tout deux semblent visiblement portés sur la question.

"- Je comprend ce que vous voulez dire. J'aime beaucoup... l'écriture." avoue la jeune femme qui voudrait pouvoir publier un roman. "Mais mes parents pensent que le métier d'auteur n'est pas assez sûr. J'aime bien l'équitation aussi. La cuisine. Les voyages !" explique-t-elle.

Comme le temps passe, elle remarque qu'ils discutent depuis un bon moment, mais n'a pas envie de mettre un terme à la conversation, alors qu'elle lui est plaisante. Mais elle doit tout de même partir pour la patinoire si elle veut avoir le temps de pratiquer.

"- Excusez-moi mais... si je ne vais pas à la patinoire maintenant je n'aurais plus suffisamment de temps... Je ne veux pas cependant que vous pensiez que je me désintéresse de notre discussion... Peut-être pourriez-vous m'accompagner jusque là pour que nous puissions continuer ?" propose timidement la jeune femme.



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(#)Sujet: Re: Pendant un cours de Littérature française et après [Aline]  |   Ven 2 Juin - 15:27
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Aline & Alexandre

En refusant au moins pour le moment d'apprendre à patiner suite à l'invitation de son élève pour cela, Alexandre sentit qu'elle en était un peu déçue, un peu offusquée mais cela ne dura qu'un temps vu qu'elle continua ensuite la discussion et Alexandre l'écouta donc à nouveau parler de Belle et de la Petite Sirène. Décidément ! Quelle drôle de conversations ils avaient tous les deux. Enfin elle ne paraissait pas drôle du tout à Alexandre et visiblement pas à Aline non plus mais vu d'un autre regard, ça aurait pu vraiment paraître bizarre très certainement, qu'un élève discute ainsi avec son Professeur de ce genre de sujets.

- Oui Belle est très belle et porte bien son nom.

Tout en disant cela, il se surprit à regarder plus en détail son interlocutrice qui, devait-il s'avouer, était vraiment très mignonne aussi. Mais il ne la détailla pas non plus des pieds à la tête durant des secondes entières, loin de là. Son observation ne fut que brève et discrète.

- Bonne analyse pour la petite Sirène dites donc, je n'y avais jamais songé en fait ! Mais il est vrai qu'on peut en effet se poser la question.

Et ouf, Alexandre voit que son élève en a désormais fini avec ses questions sur le mariage, sur son mariage si raté, un vrai flop et cela rassure le trentenaire d'ailleurs, car cette situation commençait à le mettre vraiment mal à l'aise même s'il n'en montrait rien.

Peu de temps après, la jeune femme s'excusa du fait qu'elle devait partir à la patinoire si elle voulait avoir encore la chance de s'entraîner un peu avant la fermeture.

- Ha oui ! Pas de souci ne vous en faites pas, je comprends tout à fait ! Je ne vous ai que trop accaparé.

Il venait de dire cela avec un léger sourire pour montrer qu'il n'était pas du tout vexé du fait qu'elle doive partir.

- Je vais en profiter pour aller un peu à la salle de musculation en ce qui me concerne. Mais dites-moi, j'y songe ! Vous êtes à pied ? Si oui, voudriez-vous que je vous accompagne à la patinoire ? Comme vous voulez ! Ça ne me dérange pas en tout cas sinon je ne vous le proposerais pas. Et ça pourrait nous permettre de continuer un peu notre conversation qui vu d'un autre œil que le nôtre pourrait paraître complètement inattendue.

En attendant la réponse de la jeune femme, Alexandre prit ses affaires sur son bureau vu qu'il avait fini de les ranger il y a un moment déjà, et s'apprêta à quitter la salle de cours, accompagné ou pas de son élève, elle était vraiment libre de choisir si elle voulait qu'il l'accompagne jusqu'à la patinoire ou pas, enfin si elle devait s'y rendre à pied.

Alexandre se rendait en tout cas compte que parler lui avait fait du bien, et ça le motivait encore plus pour faire un retour en société petit à petit et être moins introverti même s'il savait très bien que tous les gens n'étaient pas aussi intéressants que la jeune femme pour discuter, tout comme lui ne le serait aps pour tout le monde non plus.

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(#)Sujet: Re: Pendant un cours de Littérature française et après [Aline]  |   Ven 2 Juin - 17:03
[quote="Aline E. Morel"]
Pendant un cours de littérature française
et après
Aline & Alexandre

La belle Aline espère qu'il n'a pas remarqué la déception qui a été la sienne, quand l'homme a refusé de la laisser lui apprendre à patiner, en tout cas pour le moment. Ce qui le lui fait croire, c'est que l'homme n'a fait aucun commentaire à ce sujet, alors elle a bon espoir qu'il ne se rende compte de rien. Mais peut-être a-t-il simplement la politesse de ne pas relever cet état de fait pour ne pas gêner la jeune femme, elle ne saurait pas le définir.

Elle sourit comme il parle de la belle et la bête, encore mais ne dit rien et ne dit rien non plus quand il la félicite pour l'analyse qu'elle fait sur la petite sirène et qui ne fait jamais vraiment l'unanimité. Chaque fois que la jeune femme défend sa princesse préféré, on lui dit que c'est une écervelée comme les autres et que la plus intelligente, dans les anciennes princesse, c'est Belle. Parce qu'elle lit, qu'elle se sacrifie pour son père et blablabla. La demoiselle n'est pas d'accord, elle pense surtout que personne n'a cherché à creuser, découvrir la vérité, sur la belle Ariel. Tout simplement, les gens se sont arrêtés au fait qu'elle se mari à la fin et voilà. Mais Belle aussi, non ?

"- Oh ce n'est pas le fait que vous m'accapariez, notre discussion était très plaisante vraiment et je n'ai même pas vu le temps passer !" protestes la jeune femme en craignant que l'homme n'interprète mal ses propos. "J'ai eut beaucoup de plaisir à tenir cette conversation dont les sujets ont été aussi passionnants que divers !" assure la jeune femme. "C'est très agréable, je dois l'admettre, de pouvoir échanger sur son point de vu sans craindre de ne pas être compris, de ne pas être écouté. Aussi discuter avec vous était vraiment agréable et j'ai aimé pouvoir discuter sans craindre que vous ne m'opposiez un avis trop farouche. Les gens n'écoutent pas toujours les autres, restant dans leur avis sans s'ouvrir."

Elle sourit comme le professeur propose de la conduire en voiture à la patinoire. Il est vrai qu'elle se déplace à pied ou par les transports en commun la plupart du temps mais comme il est tard et que c'est gentiment proposé, elle peut accepter sans mal son invitation. Après tout, elle ne fait de mal à personne en acceptant et dans son esprit c'est tellement innocent qu'elle ne se rend pas compte que d'autres pourraient trouver cela inconvenant. Alors elle accepte et lui emboite le pas, pour atteindre la voiture de l'homme sur le parking. Elle monte coté passager et il la dépose bientôt devant la patinoire. Avec un sourire, elle quitte le véhicule en le remerciant, rougissant un peu, puis elle disparait dans la bâtisse, le laissant vaquer à ses occupations.


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