Le lac était calme jusqu’à maintenant, la forêt plongée dans la noirceur et vous… eh bien vous vaquiez à vos occupations. Que ça soit dans votre logement, sur le bord du feu ou même ailleurs, Vous ne vous doutiez pas dans ce qu’il allait arriver et pourtant... TROIS COUP DE FUSIL transforme le calme dans un moment de panique. Tous saisis, vous regardez autour de vous pendant que trois hommes, masqués et armés de fusils de chasses prennent possession des lieux, réclamant tous ce que vous avez : argents, bijoux, bien personnels de valeurs. Ça semblent un peu difficile d'appeler les renforts lorsque le signal téléphone est absent au beau milieu des bois...Attentions à vos fesses car ils ne semblent pas trop aptent à négocier avec vous...

Quelques informations à savoir.

- Un message privé vous a été envoyé pour vous faire part de votre destin vis à vis tout ça. Bien que les indications soient très libres, merci de respecter ce qui a été indiqué.
- Vos anciens sujets ont été tous déplacés dans une section, si vous tenez à les continuer.
- Vous pouvez changer avec un autre joueur de rôle à jouer dans chaque situation (mais les deux personnes doivent être d’accord et au courant du changement )
- Bonne chance à tous!

Je pouvais pas croire que c’était bien vrai. En un instant, l’ambiance du tonnerre s’était transformé en un vrai film d’horreur. Des hommes masqués avaient prit le contrôle des lieux, j’avais vu des gens courir dans tous les sens et même d’autres recevoir des balles. J’avais tenté de m’échapper aussi mais on m’avait foutu un immense coup de fusil de chasse en plein visage. On va s’en dire que ça avait eu le don de m'assommer et rapidement, j’étais devenue une petite prisonnière parmis d’autres autour du feu. Quand je dis d’autres… je faisais référence à Brady, Matt et deux autres personnes que j’ignorais. J’avais le coeur qui battait vite dans ma poitrine et même si je tentais de garder mon calme, j’me demandais vraiment comment on allait faire pour se sortir de ce merdier. On attendit dans le silence pendant un moment, du moins, jusqu’à ce que l’attention de nos tortionnaires soit ailleurs. Brady me demanda alors tout doucement si ça allait, je lui lançai probablement le regard le plus compréhensif de la terre. J’avais le sourcils qui pissait le sang sur mon visage en entier et j’étais attaché, à genoux devant des malades mentaux. Est-ce que ça allait d’après lui? « Non. » chuchotais-je en essayant de tirer sur mes mains attachées dans mon dos mais il n’y avait rien à faire. Du moins, c’est ce que je pensais jusqu’à ce que mon coloc’ s’approcha discrètement de moi pour me détacher. OH BON SANG! Il avait un foutu couteau avec lui! Jamais j’aurais cru qu’un jour que Andrews allait me sauver les fesses.

Il continua son manège ailleurs et comme il se mit à parler plus longuement, je le stoppai en lui faisant de gros yeux. « La ferme, merde! Bouge pas!  » dis-je tout bas à mon coloc’ et au même moment, un des gars se tourna vers nous pendant que les deux autres allaient plus loin. Je le regardai sans dire un mot, faut dire aussi que j’avais un bordel de mal de tête qui m’étoudissait drôlement. « Bon, on va jouer à un jeu tous ensemble les amis et ça s’appelle : dîtes-moi vous avez quoi de bon à m’offrir pour sauver votre peau… celui qui m’offre le moins aura la chance de voir le feu de très près! » Non mais je rêvais là? C’était quoi tout ça bon sang? « Connard! » marmonnais-je en serrant fermement mes poings dans mon dos. « T’as dis quoi Blondinette? » Je fronçai les sourcils, j’avais le don de pas trop savoir comment la fermer quand c’était le temps, surtout lorsque j’étais hors de moi… et c’était pas toujours à mon avantage.« J’ai dis que tu étais un connard. » répondis-je en affrontant son regard pendant que l’homme s’avançait vers moi pour me foutre une immense claque au visage qui me fit tomber le visage au sol. J’essayais de tenir toujours ma corde pour qu’il ne voit pas que je n’étais plus sa prisonnière. Il était armé, c’était pas le temps de faire n’importe quoi. Je sentis son pied se poser contre mes fesses  pour me tenir bien au sol alors qu’il s’adressa aux autres. « Bon déjà Blondie a un sacré cul à offrir. Qui dit mieux? » Et il riait en plus le crétin. Je relevai doucement le regard pour croiser celui de Matt un bref instant… on était dans le merde!

Je dois dire que j’étais tout impatient de regagner la tente, on avait bien des choses a terminées. J’avais revêtu rapidement mes vêtements et Elisha aussi et nous voilà en direction de la tente, main dans la main. Je pressais le pas en la tirant par cette dernière, grand sourire sur les lèvres. J’ai l’impression que le retour est super long, mais ce n’est pas grave, je profite de ce trajet pour faire des petites pauses afin l’embrasser a quelques reprises avant de reprendre la route. J’avais senti une présence dernière nous mais ça m’importait peu, je n’avais que d’yeux pour ma belle brune, enfin jusqu’à ce que cette présence nous interpelle. << Y a de beaux petits culs ici. >> J’imagine que ce n’est pas pour moi ce compliment assez déplacé. Ma tête se tourne pour croiser le regard de cet homme. Je ne peux clairement pas laisser faire. « Pardon… ? » dis-je en m’arrêtant net dans ma marche. << T’as très bien entendu. Je pense que tu dois bien t’amuser avec elle… >> Je sens bien la haine me monter, aussi bien qu’Elisha vient tirer sur ma main pour que nous reprenions la route. « Il serait préférable pour toi que tu la ferme… » lâchais-je en soutenant le regard de ce type, inconnu au bataillon. Il osait alors s’approcher de nous et d’un coup de bras rapide voilà qu’il attrapait Elisha par le bassin pour la tirer vers lui, me l’arrachant à la main. << Tu me la prête un peu ? >> Dit-il alors qu’il venait la serrer contre lui pour ne pas qu’elle puisse s’échapper et avec son autre main il venait la passer dans ses cheveux bruns. Je ne pouvais clairement pas rester sans rien faire. Il se prenait pour qui lui ? Je m’approchais alors de lui pour tenter de le séparer d’Elisha. « Lâche là espèce d’enfoiré ! » lâchais-je en essayant de me faufiler entre eux pour s’éparer leur corps. « Je te dis de l’a lâcher ! » ajoutais-je en m’énervant et commençant à le frapper. Seulement il s’avère qu’il n’était pas seul. Je me sentais alors tirer en arrière par le biais de mon teeshirt. Je me sentais soudainement impuissant voyant Elisha se débattre pendant que je me prenais un premier coup dans le visage par son camarade. « Laissez-la ! » M’écriais-je pendant que je tombais au sol et que je prenais un coup de pied dans le ventre. Je sentais alors mes mains se faire attacher dans le dos. Je veux me débattre du mieux que je puisse faire, mais un troisième homme vient aider son ami pour me métriser au sol et me tirer jusqu’au feu de camp, ainsi qu’Elisha qui est toujours avec cet autre type. Je suis littéralement propulsé au sol près d’un groupe de trois personnes dont j’ignore l’identité. Je tente de me redresser pour rester la tête haute et regarder où se trouve Elisha, elle est finalement poussée au sol avec nous. Je découvre aussi que les hommes en question sont armés. Mais qu’est-ce qu’ils nous veulent ? Ça semble être un cauchemar. Mais bon, pas de panique James, nous sommes encore en vie pour le moment. J’observe autour de moi pour essayer de trouver un moyen de nous échapper rapidement avant qu’un d’eux pète un plomb et nous tire comme des lapins, mais avant ça, je croise le regard d’Elisha et tente par ce dernier de la rassurer comme je peux. C’est pas facile mais c’est pour le moment le seul moyen que j’ai. L’un des jeunes homme prit en otage avec nous semble avoir la bougeotte, je l’observe attentivement et je remarque qu’il arrive à se détacher les mains sans trop se faire remarquer. J’espère qu’il va venir à nous pour en faire de même. Je n’entends pas très bien ce qu’il dit à la jeune blonde à côté de lui. Cette dernière vient alors à nous faire passer le petit couteau pour que je puisse arriver à me détacher. Chose faite, je voulais rapidement faire de même avec les poignets d’Elisha mais les types viennent alors à se retourner vers nous. << Bon, on va jouer à un jeu tous ensemble les amis et ça s’appelle : dîtes-moi vous avez quoi de bon à m’offrir pour sauver votre peau… celui qui m’offre le moins aura la chance de voir le feu de très près ! >> J’écoute, sans trop bouger pour le moment, réfléchissant toujours à un plan. << Connard ! >> La blonde lâchait. C’était assez osé. << T’as dis quoi blondinette ? >> Le type s’approche d’elle. << J’ai dis que tu étais un connard >> Clairement elle chercher les ennuis et par sa grande bouche elle va finir par nous faire tuer. Elle se prend une claque en plein visage, je grimace pour elle. Ça ne devait pas être agréable. « Oh c’est bon arrêtez-vous là. » dis-je pour détourner leur attention pour ne pas qu’elle s’en prenne davantage. L’un d’entre eux s’approche alors de moi pour me donner un coup à moi aussi sur ordre du type qui était avec la blonde. << Bon déjà Blondie à un sacré cul à offrir. Qui dit mieux ? >> Je soutiens leur regard à l’un puis à l’autre restant silencieux avant de reprendre la parole « Vous êtes un peu lâche de vous en prendre à une femme.... » venais-je de dire. Je risquais sans doutes de me prendre les foudres de ces fous furieux.

Je partageais un délicieux moment dans la douche avec James avant ce malheureux événement, j'aurai certainement dû préférer y rester lorsque l'on connait la suite . Nous tentions de regagner notre tente afin de poursuivre un moment plus intime et profiter surtout du confort que celle-ci pouvait nous offrir. Après tout nous avions été privilégié, c'était tout naturel de mettre à profit ce petit endroit de paradis. Malheureusement, le trajet ne se passe pas comme je l'avais imaginé, même si nous sommes dans cette pseudo bulle, il y a quelques parasites qui m'empêche de profiter pleinement de lui. << Y a de beaux petits culs ici. >> Je détourne le regard pour observer cet homme non loin de nous. Si en temps normal je suis plutôt du genre à foncer dedans, là je me contiens, ne prenant pas la peine de relever une remarque si stupide. Ce n'est pas du goût de James qui prend ca bien plus à coeur. « Pardon… ? » Je me pince les lèvres nerveusement. << T’as très bien entendu. Je pense que tu dois bien t’amuser avec elle… >> Et je vois très bien le regard de James changer, à un tel point que je lui tire sur la main afin de l'inciter à adopter le même comportement d'indifférence. A quoi bon répondre à ce genre d'attaque? Ce n'est que pour provoquer finalement. « Il serait préférable pour toi que tu la ferme… » Et là si la colère monte de mon côté, c'est plutôt face à la stupidité soudaine de James, qui non seulement fou en l'air notre moment, mais qui risque de finir en apothéose si cet échange se poursuit. "Mais arrête!" Lançais-je à James afin de lui faire savoir que je perdais patience. << Tu me la prête un peu ? >> Je n'ai pas le temps de réagir que je me retrouve collé contre lui. "Wohwow! Toi tu vas me lâcher tout de suite." Okay, je ne faisais probablement pas peur, mais je comptais pas en rester là face à un petit fauteur de trouble. Ma main vient arrêter son geste pour me caresser les cheveux, quel dégoût je ressentais soudainement. Ni une ni deux James vient à ma rescousse afin d'interrompre ce moment gênant. « Lâche là espèce d’enfoiré ! » Lance t-il en lui infligeant les premiers coups alors que machinalement je me baissais et plissais les yeux, comme si je m'apprêtais à en recevoir un au passage. Si les coups eurent l'effet escompté, nous n'avions pas imaginé qu'il ne serait pas seul et que nous serions pris à parti. J'aimerai avoir la force de pouvoir crier, de me vider les poumons de toute mes forces pour alerter d'autres personnes aux alentours, mais je n'y parviens pas. J'ai l'impression qu'on m'a retiré mes cordes vocales, et les seules choses qui sortent de ma bouche sont des bruits exprimant l'effort à tenter de me débattre. Je suis à bout de force, et c'est sans grande difficulté qu'ils viennent me ligoter les mains. Je me dis qu'en me laissant faire, j'aurais peut être plus de chance d'être épargner. Et puis, je dois tenter de me rassurer, James est embarqué avec moi. Je croise son regard alors que je suis désormais assise sur le sol, découvrant d'autres victimes qui nous accompagnent, j'ai le cœur qui va exploser, parallèlement, je semble ne plus avoir la moindre énergie, ne serait-ce que pour redresser la tête correctement. Je prends sur moi, et je me montre plutôt silencieuse alors que je ressens une gros soulagement en voyant que l'homme est parvenu à se détacher. Il aurait pu partir, mais il est resté Il délibère l'instant d'après la jeune femme qui refile ensuite , "l'arme?" pour nous détacher. Je n'ai malheureusement pas la chance d'être libéré de ce lien qui me fait terriblement mal aux poignets. Et l'espoir de courir précipitamment s'envole. J'observe la femme qui se retrouve mise à mal sur le sol et ma mâchoire se serre. Jusqu'où seront t-ils prêt à aller. « Vous êtes un peu lâche de vous en prendre à une femme.... » Je soupire, il veut servir de punchingball, c'est quoi le truc là? "Ça sert réellement à rien ce que vous faites? Vous voulez vous donner en spectacle?! Prenez une bière et chantez nous du Whitney Houston" Okay, je retrouve ma capacité à râler, c'est déjà ça.

UPDATE!!!!

Ils sembleraient que le GROUPE 2 est en bien mauvais état autour du feu. Eh oui, les petits prisonniers ne semblent pas avoir leur langue dans leur poche. Est-ce réellement un bon choix de provoquer ainsi des hommes armés? Vous risquez de le regretter amèrement. Vous avez de la chance quand même, deux de vous, Emma et Brady sont détachés, j’imagine que vous devriez compter sur eux, s’ils se décident à faire quelque chose éventuellement...Surtout que vous n’avez qu’un seul homme avec vous maintenant….

Ou bien il y a le GROUPE 4 dans la forêt, cachés parmis la nature à essayer de trouver un plan tout en essayant de garder en vie la belle Joe. Vous semblez être les seuls à pouvoir potentiellement sauver tout le monde. J’espère qu’un plan est en train de se mettre en place. Vous avez pensé à l’effet de surprise? Il faut agir vite car il semble qu’un des hommes a entendu du bruit et se dirige doucement vers vous. C’est le temps de mieux se cacher ou bien… d’attaquer discrètement sans attirer l'attention des deux autres connards?  

En parlant d’attaque, le GROUPE 1 semble être en plein plan pour y passer aussi. Disons que c’est les vrais feux de l’amour là-dedans mais pas le temps de jouer les amourettes, on a une dame en détresse et un fou furieux qui veut vous exploser la cervelle. D’ailleurs, faite attention car ce dernier a réussi à casser une fenêtre et s’amuse à tirer à l’intérieur du chalet… oups!

Présentement, les seuls qui ne sont pas en danger semblent être le GROUPE 3 qui sont pris avec un autre problème : celui d’essayer de ne pas couler… il semble être trop tard les petits!!!  vous venez au secours des autres ou vous nagez plus loin pour sauver votre peau comme des lâches? Mhm… décision difficile!


Pssst : Si des personnes vous font attendre, vous pouvez toujours aller les réveiller en MP ou bien... continuer à RP, ils se réveilleront peut-être un jour. Sinon, tant pis pour eux.

Un peu saoul et drogué, j'avais voulu festoyer autour du gros feu de camp. J'avais même apporté ma guitare pour pouvoir y jouer quelques notes et faire chanter le groupe qui était déjà là. Le tout n'avait pas duré bien longtemps. Sans que je comprenne ce qui se passait, j'avais une arme à feu braquée contre ma tempe. J'arrêtai net et levai mes mains. C'était quoi cette folie ? L'idée de jouer les héros et de lui voler son arme me traversa l'esprit, mais puisqu'ils étaient plusieurs à faire partie de ce scénario, je n'avais pas beaucoup de chances de m'en sortir. Plusieurs personnes couraient dans tous les sens et des balles volaient un peu partout. C'était quoi ce délire ? Je me retrouvai rapidement cloué au sol, victime d'un coup à la tête et on m'attacha les pieds et les mains. C'était vraiment très serré. Le ravisseur me remercia pour ma belle guitare. "Va te faire foutre!" lançai-je tout bonnement. Apparemment, c'était pour nous faire les poches que ces enfoirés étaient là. Emma ne se trouvait pas très loin de moi. Bien sûr, elle provoqua, Mais pourquoi elle pouvait pas la fermer au bon moment celle-là ? L'un des hommes armés semblait vouloir s'en prendre à celle-ci. Je vins pour répondre, mais un autre gars le fit à ma place.

« Vous êtes un peu lâche de vous en prendre à une femme.... »

Sauf qu'Emma était loin d'être une femme ordinaire. Je savais bien qu'elle était capable de se défendre. Seulement là, avec les armes à feu... c'était chaud. Je ne savais pas trop pourquoi les gens voulaient marchander avec ses gars là, mais quelque chose me disait que ça ne donnait à rien. Je tentais de défaire mes liens, mais en vain.

- Ma guitare vaut plus de 4000$... vous l'avez pris... c'est bon, laissez-nous tranquille maintenant, on faisait que festoyer nous !

Ça me faisait carrément chier, ouais, mais si c'était assez pour les faire partir, ça faisait mon bonheur.

C’était impossible pour moi de me la fermer, surtout quand on me provoquait ainsi. Je savais bien que je n’étais pas en mesure de dire quoi que ce soit mais ça avait été plus fort que moi et je m’étais ramassé un bon gros coup au visage. Naturellement, ça fit réagir les autres pendant que je reprenais mes esprits au sol. L’avantage était que Brady et moi, nous étions libres de nos mouvements, il fallait juste attendre le bon temps pour agir correctement. Naturellement, tout le monde reçu les foudres de notre bourreau, autant mon ex, mon coloc’ que les deux autres jeunes gens à nos côtés qui semblait être un couple. « C’est beaucoup plus amusant de vous faire chialer comme des petits bébés et vous voir souffrir. » répondit l’homme  l’autre femme qui venait de lui proposer de se détendre. Puis, Matt mentionna sa guitare volée en disant que c’était un bon prix d’échange mais ce n’était pas assez, même que Brady ajouta qu’il pouvait donner un bon montant d’argent qui se trouvait dans la poche arrière de son jeans.

Pendant ce temps, je m’étais tout doucement relevée, gardant mes mains dans mon dos tout en tenant la corde pour pas qu’on remarque que je n’étais plus attachée. Puis, dans un bref moment de vulnérabilité de la part de notre adversaire, Brady s’était levé, comme s’il se prenait pour le héro de la situation pour essayer de contrôler l’arme de chasse de l’homme. Mais il était con ou quoi? Il se trouvait devant lui donc suffisait que le con aligne bien son arme et il recevait une balle en plein dans le ventre. Dans un élan de panique et voulant lui venait en aide, je m’étais également redressé, étant dos à moi, je pris la corde dans mes mains pour la glisser autour de ses jambes et faire tomber le malade mental au sol et sauver mon coloc, écrasant par le fait même la guitare de Matt (Oups, pardon) mais bon, il allait être en vie, du moins, j’espérais. Je m’empressai pour me pencher afin d’attraper l’arme libre, maintenant au sol à mes pieds pour pointer immédiatement l’homme couché au sol qui semblait avoir mal au bras dû à sa chute. « Espèce de connard de merde.» dis-je, encore dans l'adrénaline du moment. J’arrivais pas à croire que ça avait fonctionné pour vrai. L’homme toujours au sol, je fis signe à Brady de s’éloigner un peu. Je commençais à trembler, mais j’étais tellement en colère contre la situation, contre ce qui se passait que je voyais noir, littéralement. Puis, sans plus y penser, je pesai sur la gâchette. La balle quitta le fusil de chasse tellement rapidement que mon épaule en subit un coup vers l’arrière. Pourtant, je restai figé devant le cadavre de l’homme, la tête éclatée par l’impact de la balle en plein dans sa tête. Le sang avait volé partout sur le couple juste à ses côtés qui semblaient tout aussi en état de choc que moi.  Je me mit aussitôt à trembler en regardant la situation, échappant l’arme au sol en ne bougeant plus du tout. Naturellement, le bruit avait attiré les autres connards, il fallait en profiter pour se sauver avant qu’il ne soit trop tard mais j’étais incapable de faire un seul pas et les larmes avaient remplis mes yeux. Je devais me ressaisir mais c’était impossible, je venais de tuer un homme de mes propres mains MERDE. « Je.. euh… je… je » Je beugais littéralement là.

Ce n’est clairement pas le genre de choses auxquelles je m’attendais en venant ici pour le week-end. Il avait pourtant si bien commencé avec mes retrouvailles avec Elisha… Bon il faut bien quelques péripéties dans une histoire d’amour par vrai ? Tout c’était passé si rapidement. Je ne l’avais pas vu venir. Je vivais quelque chose de merveilleux et d’intense et l’instant d’après j’étais dans un véritable cauchemar, attaché comme un lapin, les mains dans le dos. Impuissant. C’est un sentiment si difficile à gérer. Ne rien pouvoir faire, c’est frustrant. Mais puis-je dire que nous sommes au moins en vie ? Pour l’instant devrais-je dire. Tout le monde se rebelle, un peu plus la jeune femme blonde qui est avec nous. Elle semble vouloir amener l’attention sur elle et je pense que le message a été reçu par les jeunes armés qui clairement s’en prennent à elle. C’est bien pour ça que je tente enfin je dis bien je tente de les dissuader d’arrêter là. C’était bien évidemment cause perdu, mais qui ne tente rien n’a rien. Je suis témoin de la scène, sans pouvoir rien faire. Je regarde de temps en temps Elisha, imaginant que peut-être ce serait la dernière fois que je pourrai voir son beau visage ou pouvoir plonger mon regard dans ses grands yeux qui en ce moment reflètent la peur certainement. Je soupire, baladant mon regard un peu autour de moi, cherchant une solution pour pouvoir nous sauver. Ça semble peu réalisable avec ces armes pointées sur nous mais bon.
Une fois de plus, la jeune blonde et son acolyte se montrent très bavard et agités. Tout se passe si rapidement. << Espèce de connard de merde >> Mes yeux s’ouvrent comme des billes et je commence à relâcher la pression, voyant qu’elle est en possession de l’arme désormais. C’est déjà une meilleure fin pour tous, seulement mes yeux se ferment un quart de seconde le temps du bruit sourd avant de s’écarquiller lorsque je comprends ce qu’il vient de se passer. Le sang a giclé sur mes vêtements. Sans plus attendre le jeune homme me lance le couteau afin de me libérer les mains. Je gigote un peu pour faciliter le travail avant de me focaliser sur Elisha. A vrai dire, je ne fais pas encore trop attention au cadavre qui est étendu face à nous. Il est préférable de faire vite maintenant. « Ca va ? » demandais-je à la belle brune. Oui ce n’était certainement pas le cas, mais elle n’était pas blessée. « Allez, vite, faut y aller. » dis-je en l’aidant à se relever. << Je…euh…je… je >> bégayait la jeune blonde. Ma tête se tourne en sa direction et j’affronte enfin le corps étendu au sol. J’avale difficilement ma salive, ça me rappel bizarrement un moment particulier de ma vie. Je prends une grande inspiration pour ne pas paraître déstabilisé. « Qu’est-ce que vous voulez faire ? » demandais-je un peu dans la précipitation. Je ne savais pas trop comment réagir face à la jeune femme paralysée. Je proposerai bien volontiers ma voiture pour partir loin de là…