Rentrée du week end en Camping, le train train quotidien de la jolie blonde avait repris son cours. Alysse avait prit une grande décision. Elle et Amylia allaient déménager d'ici quelques jours, la jeune femme ayant acheté une grande maison à l'écart de la ville afin de passer des jours paisibles avec sa fille en laissant le passé derrière elles. Il s'était passé trop de chose, trop de chagrin, trop de douleur. Alysse avait réussit à épargner tout cela à sa fille depuis qu'elle l'avait et elle ne savait même pas pour la mort de Wane. Pauvre enfant... elle qui aimait tant Wane.. Pauvre Alysse. Le deuil devait se faire, et le séjour en camping avait aidé la jeune mère à prendre du recul afin de revenir resourcée et les idées claires. Aujourd'hui, elle était déterminée à reprendre une vie normale. Se concentrer sur l'éducation et le bonheur de sa fille et se faire connaître en tant que styliste et mannequin renommée.. C'était son but. Mais malgré tout, Alysse restait Alysse. Et la tristesse et les regrets étaient toujours bien présent. Elle n'avait rien accomplie réellement dans sa vie et son plus grand regret était de ne pas avoir pu dire à Wane combien elle l'aimait. Oui elle l'aimait. Dans un sens, elle l'a toujours aimé. Par le passé elle avait choisit James, qu'elle avait aimé profondément et irrévocablement.. Mais lorsqu'elle avait du choisir, elle avait rejeté Wane non pas parce qu'elle ne l'aimait pas mais parce qu'elle jugeait leur relation néfaste. Mais chaque fois qu'ils s'étaient revus, parlés.. Chaque fois on pouvait sentir cet instinct protecteur, cet instant animal et ce désir qu'il y avait entre eux. De l'électricité.. De l'amour..

Mais aujourd'hui, tout cela était mort, enterré avec lui. Alysse n'avait osé se rendre à l'enterrement, ses responsabilité l'y obligeant à New York et car la douleur était trop accablante. Elle était restée longtemps en plein déni, refusant jusqu'à prononcer son nom et se réveillait la nuit en plein cauchemar, appelant l'homme qu'elle avait si longtemps repoussé. Mais il y avait de cela quelques jours, elle s'était rendue sur sa tombe, un bouquet en main et elle lui avait parlé. Elle s'était effondrée, et se rappelait parfaitement des mots qu'elle lui avait dit : Pourquoi ? Pourquoi ne t'es-tu pas battu..? POurquoi être parti et m'avoir abandonné. J'ai cru qu'on serait assez fort. Assez fort pour affronter tout ça.. Ton passé, mon passé. Qu'on pourrait survivre ensemble et guérir nos blessures. Je pensais que tu serais plus fort. Mais tu as été faible et aujourd'hui tu es partis.. Pourquoi es-tu partie avant que je ne te dise à quel point je t'aime... Ces mots résonnait dorénavant au fond du cœur de la jeune femme, comme un écho. Un souvenirs. Après avoir tant pleurer sur la dale en ivoire, Alysse lui conta ses projets, comme à un vieil ami, comme s'il était toujours là. Elle lui expliqua son projet de déménager et lui parla de sa nouvelle maison. Elle lui parla d'Amylia. Comme elle grandissait vite et comme elle était intelligente pour son âge. Elle ne vit pas le temps passé et ne rentra qu'en fin de journée, pour chercher sa fille à l'école alors qu'elle était venue le voir le matin-même. Elle avait fait son deuil.

Ce soir-là, Alysse avait demandé à Glenn, son frère s'il voulait garder Amy afin qu'elle puisse faire des cartons. Cela serait également un moyen pour eux de se tisser des liens et même s'il fut réticent, il accepta. Ce fut donc ainsi qu'elle se retrouva assise en tailleurs dans son séjour, entouré de bordel, de cartons et d'étiquette de toutes les couleurs. Ce qui n'avait jamais changé et qui définissait parfaitement la belle blonde.. C'était son côté maniaque et organisé. Une couleur pour garder, une pour donner, une pour jeter et l'autre pour.. On sait pas. Sachant qu'Amylia avait prit la décision qu'elle avait droit de véto sur ce que sa mère voulait jeter.. Cela n'allait pas être de la tarte ce déménagement. Elle avait loué la veille une camion, assez gros mais pas trop pour que la maman puisse le conduire sans problème. Elle n'avait pas énormément de meuble mais surtout beaucoup de choses et d'autres qui lui faisait beaucoup de carton. Mais après plusieurs heures de travail.. La majorité de ce qu'elle voulait emmené étaient emballer.. Il ne manquait plus qu'à tout descendre. Ce fut ainsi qu'elle fit plusieurs allée retour entre chez elle et dehors pour mettre le tout dans le coffre du dit camion.. Mais ce qui arriva alors.. Était loin de tout ce qu'elle pouvait imaginé jusqu'alors. Le carton qu'elle venait de descendre se retrouva par terre, à quelques mètres du camion garé devant l'immeuble d'Alysse. Son regard grand ouvert, elle sentit son cœur partir en fumé dans sa poitrine, volant et virevoltant douloureusement dans sa cage thoracique.

"Impossible.." Souffla-t-elle à elle-même en ne le quittant pas des yeux. Un fantôme. Une vision ? Dormait-elle ? Non ce n'était pas un rêve. Il avança vers elle, sans un mot alors qu'à chaque inspiration elle avait l'impression que le monde allait de nouveau s'écrouler sous ses pieds. Les larmes coulèrent d'elles-mêmes le long de ses joues, et ses mains n'avaient pas bouger, en position comme si elle tenait toujours le carton : "Wa.." Commença-t-elle.. Sans réussir à prononcer son nom : "tu es mort.. " murmura-t-elle comme si elle voulait se convaincre d'une réalité qui à priori était toute autre. Mais il se retrouva bientôt juste en face d'elle et elle n'osa bouger. La poitrine de la jeune femme se soulevait lourdement à chacune de ses inspirations alors qu'il se trouvait assez près pour qu'elle sente sa chaleur.. Son odeur. Les larmes coulèrent davantage sur ses joues alors que son visage se tordit dans un sanglot : "Wa.. Wane ??" Réussit-elle enfin à dire. Elle n'en croyait pas ses yeux.. Était-ce un songe ? Faite que ce ne soit un songe... faite que cela ne puisse être autre chose que la réalité.. Qu'il ne s'agisse que d'un complot et qu'il ne soit pas réellement mort. Il se trouvait en face d'elle et elle tendit une main tremblante, très tremblante en direction de sa joue. Elle stoppa son mouvement juste là, à quelques milimètres de la joue de cet homme qui revenait d'entre les morts. Puis, il vint saisir sa main, qu'il posa de lui-même sur sa joue et elle poussa un soupire, un long et puissant soupire comme si elle se retrouvait trop brutalement en contact avec la réalité.. C'était bien lui.. Il était vivant. Elle se mit à pleurer, à pleurer et sourire en même temps alors qu'elle regardait cette main sur sa joue.

Elle s'avança d'un pas : "Ce.. C'est toi.. C'est bien toi... ?" Renifla-t-elle d'un ton larmoyant, le regard brillant de larme et de bonheur, mêler à l'incompréhension. Elle n'arrivait plus à réfléchir, à pensé. Wane se trouvait là devant elle. Elle posa sa seconde main sur son torse, et sentit son cœur battre dans sa poitrine. Son cœur puissant et battant fortement dans sa poitrine, presque aussi vite que celui de la blonde qui avait le regard perdue, comme si elle essayait de cerner la rationalité de cet instant. Elle le regarda de part en part avant de remonter son regard vers le sien. Et elle ne le quitta plus, regardant son regard, ses yeux bien empli de vie. Il vint caresser sa joue et celle-ci sembla lui insuffler comme un nouveau souffle vitale. Elle sanglota de nouveau, souriant en se lovant dans sa main comme si elle voulait que chaque instant s'ancre un peu plus dans le temps pour qu'il finisse par s'arrêter autour d'eux. Puis, comme pour sceller cet instant et le rendre plus précieux, Alysse monta sur la pointe de ses pieds et saisit Wane à la nuque, venant unir ses lèvres aux siennes dans un baiser qui se voulait comme étant ce dernier baiser qu'elle s'était imaginer lui donné. Sauf qu'il ne s'agissait en rien de leur dernier baiser non... c'était un premier baiser.. Un premier et magnifique baiser. Le premier d'une longue série car aujourd'hui, en elle, elle le ressentait. Jamais plus elle ne le laisserait s'échapper. Elle le sentis la serrer contre elle, fort, comme si il ne voulait lui non plus ne plus jamais la laisse aller nulle part. Après de longue minute, elle s'écarte, riant.. Oui riant d'un bonheur sans nom, sans égale et comme pour signer le début d'une magnifique histoire, elle plongea son regard dans le sien et dit d'une voix claire : "Je t'aime Wane! Je t'aime!" Le regard brillant et empli d'espoir.
 

J'étais de nouveau revenir à mon petit quotidien tranquille. Ma fille était inscrite à la crèche, elle était maintenant entre de bonne main durant la journée où je travaillais. Bien sur j'avais repris la tête de ma propre entreprise. Mes employés avaient été choqué de mon retour d'entre les morts, d'un côté j'avais bien préparé mon coup pour disparaître de la surface de la terre n'est ce pas? Puis on va dire lorsque je suis partit vivre en Irlande quelque temps avec ma fille, je m'appelais Taylor Madden. Mon vrai nom de famille et mon deuxième prénom. Seul les personnes de mon entourage, me connaissant réellement savaient qui je pouvais être. C'est à dire personne. Pourquoi? Il ne reste plus personne de mon entourage, ma soeur avait disparu de la circulation, elle avait finit dans un HP après la mort de sa mère, enfin notre tante. Bref.... Elle ne savait surement pas que j'étais mort ou même vivant. Où j'en étais après tout? Je l'ignore.  

Enfin, ma journée était maintenant fini, j'avais repris quelques dossiers et rencontrer de nouvelles clientes. La clientèle de Miami avait pas changé et le nombre d'agression non plus. J'aimais ça. J'aimais mon métier, je ne vais pas le nié. Je suis très bien ici... Je pense que cette ville, sera pour moi, la ville où je resterais toute ma vie, où ma fille, ma princesse va grandir. Pendant mes moments de travail, je regardais ce que faisais Alysse. Et oui vous savez quoi? Je ne l'ai jamais oublié, jamais supprimé de ma vie. Pourquoi? Parce que je l'aimais depuis tellement longtemps, parce que je veux essayer de la retrouver. Même si je pense qu'une femme aussi belle qu'elle n'a jamais pu attendre. Le nombre d'hommes qui sont sur elle. J'espère juste que James n'a pas remis le grapin sur elle. Ca non je ne le veux pas, je ne le supporterais pas. Je suis partit sans dire un mot, pensant que j'étais mort, j'attendais qu'elle divorce mais je voulais juste faire d'autre chose à un moment, disparaitre pour revenir. Je savais qu'elle devait déménager, mais pourquoi? J'en avais pas plus d'informations. Ca me saoulais, je voulais savoir. Je devais faire un effort.

J'appelle mon assistante pour décaler mes deux derniers rendez vous, je quitte mon bureau rapidement, je rentre chez moi, j'enleve mon costume pour me mettre en jean mais gardant ma chemise blanche sur moi sans cravate. La chaleur était vraiment étouffante aujourd'hui, pas un petit courant d'air. J'appelle la nounou à ma fille pour lui demande de la garder c'était bon. Elle était ok. L'heure tournait, il fallait que j'aille voir Alysse, lui montrer que je suis là, ici, vivant. Je prend ma voiture, puis je me gare non loin de sa maison. Ce quartier, je ne l'ai pas oublié. Je vois un camion de déménagement là... J'attend quelques minutes à la regarder. Quand je l'aperçois mon coeur, ne fait qu'un seul bon. J'étais heureux, la savoir ici, bien en forme. Elle n'a pas changé, toujours aussi belle, délicate ça se voyait. Elle pose un carton, je me déplace de l'ombre pour simplement le bouger. Puis je me remet à l'ombre dans la nuit. Elle arrive et elle est surprise du fait que le carton à bouger. Je la regarde de haut en bas, sans dire un mot, retenant ma respiration, fronçant mon regard. Je m'avance dès lors qu'elle lève les yeux pour comprendre et elle me voit, son regard se pose sur moi. Je me retrouve limite comme mis à nu. Elle n'y croyait pas, elle s'approche de moi en tremblant. Mon coeur battait tellement vite, si seulement elle pouvait le voir, le sentir. Elle approche de sa main sur moi, mais ne l'a pose pas, je lui prend pour la poser sur ma joue. Elle pouvait sentir ma barbe de 3 jours, oui je me rase beaucoup moins. Je me blotti dans sa main en fermant les yeux. Voila j'étais bien là. Elle avait toujours la main aussi douce. Je l'aime beaucoup, je l'aime toujours. Je le savais. Mon prénom a travers ses lèvres, me faisait frissonner. "Alysse... C'est moi." Elle se mit à poser sa main sur mon torse, elle pouvait sentir mes battements qui étaient devenu encore plus fous. Une main se pose sur ses hanches la rapprochant de moi. On se croit un peu dans un film à l'eau de rose. Il y avait toujours un happy end de toute façon n'est ce pas? Des larmes coulèrent le long de sa joue, je les essuie doucement, avec ma main en souriant. Je ne voulais pas qu'elle pleure. Elle ne me pose aucune question elle se rapproche de moi et m'embrasse délicatement. Je ferme les yeux en prolongeant doucement le baiser, ma deuxième main allant dans le bas de son dos, la collant contre lui. Oh oui ça faisait du bien cela.  Ca m'avait manqué. Je le confirme. Elle se recule de moi, et se met à rire. Les nerfs surement. Elle me transmet son rire. Elle dit alors qu'elle m'aime?! QUOI! J'étais surpris, j'ouvris de grand yeux, un sourire se dessine sur mes lèvres. C'est pas possible, j'étais entrain de rêver? "Tu... Alysse... Tu..?? " Je ne savais plus quoi dire? Mais comment elle me rend là? "Je t'aime aussi, je t'aime tellement Alysse... JAMAIS je ne t'ai oublié. Jamais." Je l'embrasse de nouveau en la prenant dans mes bras puis je l'a fais tournoyer. Je ne pouvais plus arrêter de sourire. J'étais si bien. Je ne veux pas la quitter. Elle m'aimais toujours? C'est vrai. "Depuis mon départ, je n'ai jamais arrêté de t'aimer. Jamais." Je souris, la regardant dans les yeux. Mon regard gris, était perdu dans ses yeux marrons. Je n'y croyais plus mes yeux. Je la repose au sol, puis je regarde derrière elle. Il n'y avait pas sa fille qui était là? Et il avait plein de cartons chez elle. Je fronce le regard. Non je ne voulais pas la voir partir. "Tu... Quittes pas la ville hein?" Oui c'était la première question que je lui pose. Même depuis tout ce temps. Je ne voulais plus la quitter. Si elle change réellement de maison, mais qu'elle vienne chez moi. Je l'a veux à moi tout le temps. Non j'ai perdu trop de temps sans elle.
 

Tout semblait tellement irréel. La situation était impossible. Alysse était allée à la tombe de Wane. Elle avait vu son nom gravé avec l'année de sa mort.. Mais pas de date exact. Mais il se trouvait en face d'elle, en cette début de soirée, alors que la nuit tombait sur Miami. Les larmes coulaient sur son visage. Des larmes de choc puis des larmes de joies. Une joie libératrice, une joie immense. Alors qu'elle venait de l'embrasser, le flot d'émotion qu'elle semblait avoir enfouie en elle durant tout ce temps sembla ressortir dans ce seul et même baiser. La bonheur qu'elle ressentait en l'instant était sans égal, sans pareil. Jamais elle ne penserait ressentir un jour pareil soulagement, pareil euphorie.. Pareil amour. Et elle lui dit.. Ces trois mois. Je t'aime. Oui, alors qu'elle croisa le regard de Wane qui l'avait serrer contre elle pour lui rendre ce baiser fiévreux, ce dernier sembla sous le choc devant cette annonce, cette révélation, cette déclaration. Mais alors qu'elle venait de lui dire ces mots, elle fut elle-même surprise de voir comme il lui sembla naturel de le dire. Comme si tout le poids sur son petit corps et son cœur venait de se soulever et de s'envoler pour ne plus la torturer. Il lui dit alors comme il l'aimait aussi avant de l'embrasser pour ensuite la faire tournoyer. Et alors elle se mit à rire, rire aux éclats, rire comme si elle était libre. Libre de quoi ? Libre de tout... Aujourd'hui, ce soir, elle se sentait prête à pardonner et aimer le monde entier. Peut-être le destin avait-il voulu qu'elle renie ses sentiments pour lui si longtemps.. Qu'ils patientent ainsi chacun de leur côté. Pour que les épreuves finissent par les réunis pour de bon. Car une chose était sûr. Elle ne comptait pas le laisser l'échapper encore une fois et à ses dires.. Il en était de même pour lui.

Ils s'éloignèrent d'un pas et Wane balaya son regard sur le sol où le carton se trouvait et vers le camion également. L'inquiétude vint se lire dans ses yeux alors qu'il demanda à Alysse si elle quittait la ville. Celle-ci rie alors en secouant négativement la tête, d'un air touchant, venant caresser la joue de l'homme en face d'elle, touchant sa barbe de quelques jours en plongeant ses yeux vert aux nuances de mile dans les siens (oui ils sont pas marron mais vert mais bon ) : "Non, je déménage c'est tout. J'avais besoin d'un nouveau départ.." Après sa mort. Mais même aujourd'hui qu'il était en face d'elle, elle se sentait plus prête que jamais à partir de cet appartement. Elle ne voulait pas lui parler de ce type qui s'était pointé pour lui vendre une arme qui n'était pas pour elle. Depuis ce jour, elle avait décidé de partir. Les deux protagonistes se baissèrent pour ramasser le contenu du carton au sol. Heureusement il ne s'agissait de rien de très fragile, ou de précieux. Wane le pris à la place de la jeune blonde et alors qu'ils marchèrent jusqu'au camion, elle ne réussissait pas à détacher ses yeux de lui.. Comme si la peur que tout cela ne soit qu'un rêve demeurait encore présente, quelque part : "J'ai trouvé une maison dans un coin plus isoler et familiale de la ville, avec une école beaucoup plus agréable pour Amylia.. Un grande maison, avec un jardin et même une piscine. Avec l'aide de mon père et mes économies.. J'ai réussis à m'offrir cette petite merveille.. Bon c'est une très vieille maison avec beaucoup de travaux à faire, autant dire une affaire. Mais... elle m'a taper dans l'œil." Il posa le carton dans le camion et ferma la portière. La jeune femme prit la clef dans sa poche et naturellement, elle vint de nouveau poser ses lèvres sur les siennes.. Délicatement.. Comme si elle se sentait encore plus rassurer, encore plus heureuse à chaque baiser.

Elle jeta un regard vers le camion et sortis alors les clefs de sa poche, lui tendant : "Tu veux la voir ….?" demanda-t-elle dans un souffle, à moitié excitée par la situation, à moitié euphorique.. Elle se sentait poussé des ailes. Elle lui fit un grand sourire en lui donnant les clefs. Autant qu'il conduise. Elle le laissa un court instant pour monter à son appartement en plein chantier. Elle enfila rapidement un pull en maille fine beaucoup trop grand, blanc. Elle portait un short en jean simple et un débardeur bordeaux en dessous et une paire de tennis beige. Elle ferma à clef en prenant son sac et vint rejoindre Wane dans le camion. Tout allait si vite. En montant dans le camion, son cœur manqua un battement lorsqu'elle le vit à côté d'elle. Oui, elle avait eut peur là-haut.. Qu'en revenant il ne soit de nouveau plus là. Aura-t-elle dorénavant toujours autant peur de le perdre. Peut-être.. Peut-être pas. Ils se regardèrent un instant avant qu'elle ne se penche de nouveau, en même temps que lui. Sentant sa main forte passer dans ses cheveux blonds pour venir de nouveau saisir leurs lèvres dans un baiser passionné, chaud et tendre. Il démarra alors, et elle lui expliqua le chemin. Oui en effet, elle n'avait pas préciser qu'il s'agissait d'un quartier un peu beaucoup à l'écart du centre ville.. À un quart d'heure de l'école mais à l'écart tout de même, ils mirent vingt bonne minute avant d'arriver. Durant le trajet, la musique passant à la radio, Alysse n'osa dire un mot, voulant profiter de cet instant pour le regarder, contentrer sur la route. Il lui lança quelques regards parfoit avec un sourire au coin des lèvres. Elle lui rendit son sourire à chaque fois. Le regard de la maman était brillant, lumineux.. Elle se sentait merveilleusement bien.

Lorsqu'ils arrivèrent enfin, elle sourit en voyant sa maison. De l'extérieur, on ne voyait pas réellement les travaux à effectuer, mais en réalité, elle n'était simplement pas aux normes au niveau de l'électricité et de l'isolation.. D'où son prix généreux. Mais rien de dangereux en somme.. Il y avait également des travaux de peinture et de décoration... mais elle s'en sortirait avec le temps.. Il était indéniable que la demeure avait un charme. Des larges escaliers menaient jusqu'à une terrasse devant la maison où pouvait se placer un rocking chair et où était déjà installer un banc à bascule, accrocher au plafond avec des chaînes. Les fenêtres étaient style ancienne mais géante avec des grands carreaux. Devant la porte, Alysse jeta un regard impatient à Wane et lorsqu'ils entrèrent elle avança en ouvrant les bras pour lui souhaiter la bienvenue, allumant la lumière qui étaient assez faible de par son âge ancien. Elle se tourna alors vers Wane en commençant à le faire visité. En passant la porte, on entrait dans une sorte de grande entrée, donnant sur un magnifique escalier et un couloir, avant sur la gauche, un arc ouvrant sur une grande pièce de vie et une cuisine aménager à rénover : "Ici, je ferais une buanderie et là, une salle de jeu pour Amy, ho et tu verrais le jardin et sublime ! Moi qui ai toujours voulu jardiner. Ho et..." Elle passa sa main dans ses cheveux, posant sa main sur la rampe de l'escalier, ses paupières se fermant plus lourdement en plongeant ses yeux dans les siens : "tu.. Veux voir là-haut..?" Son coeur se mit à battre à une vitesse folle, sa respiration se faisant plus lourde. Avec Wane en face d'elle, dans sa nouvelle maison.. Elle y voyait un futur et des chemins fabuleux.

En détaillant son visage, ses lèvres, son torse, son corps, ses yeux.. Elle ne commençait à sentir l'air se remplir d'une atmosphère plus électrique. Comme si le manque et la frustration de ces derniers mois venaient d'envahir les lieux en un instant.
 

Je ne m'attendais pas à finir la devant chez elle. Ca me rappelait tellement de doux souvenirs, comme des douloureux. Je n'avais jamais oublié Alysse et tout ce qu'on avait pu vivre, les moments de haut et bas. Il y a 2 ans quand je l'ai rencontré j'avais directement eu le coup de foudre pour elle. Seulement ma cliente mais elle était différente, je voyais un potentielle de femme qui allait être rapidement soumise à moi. Hors je m'étais trompé elle avait son petit caractère, elle l'avait juste perdu après son viol. Elle l'avait retrouvé mais elle avait surtout abandonné l'idée qu'on ai une relation. Je lui en ai toujours voulu d'avoir essayer de sortir avec James. Dans l'histoire j'étais je pense, celui qui avait le plus de sentiments pour Alysse. James était peut-être posé mais il l'a fait souffrir, elle était tellement mal, tellement au fond du ravin... J'étais toujours la pour la faire remonter. Certes il y a maintenant quelque mois on avait essayé de crée une histoire mais encore une fois, de nouveau bâtons dans les roues. Elle s'était marié avec un parfait inconnu qui se moquait entièrement d'elle. Je devais attendre avant d'être avec elle mais voila j'avais préféré moi disparaitre. J'avais dissimuler ma mort, j'en étais fier, j'ai pu faire ce que je devais faire, déjà pour retrouver ma fille, ma douce petite princesse. Ca commencé par la mort de mon ex femme. Une brune en moins dans ce monde, même si elle était blonde à la base mais elle ne voulait plus le redevenir. Très bien, elle a eu le droit à son sort, et son dernier souffle ses yeux planté dans les miens qui me suppliaient d'arrêter. Mais ma haine était plus forte que tout. Bref, elle était maintenant devant moi, les yeux pleins de questionnement je le savais, je savais lire en elle. Je l'aime, je le sais, mon coeur se mit à battre de mille feu. Je la serrais dans mes bras, contre moi. Je la pose au sol. J'avais moi même des questions. Je lui demande qu'est ce que c'était tout ces cartons, elle me dit alors que c'était parce qu'elle déménageait, ma plus grande peur. Elle quitte la ville? Quoi maintenant que je reviens? Je fronce le regard mais elle continue de développé, elle avait besoin d'un nouveau départ. Je lui prend le carton qu'elle avait dans ses bras. C'était surement lourd depuis tout à l'heure quand même ou même pire des choses sont surement brisé dedans. Je ne sais pas ce que contient ce carton mais il n'était pas si lourd que ça. Surement des petites babioles. On va directement jusqu'au camion pour le poser à l'arrière, Alysse lui explique du coup pourquoi elle avait ce choix et où était sa nouvelle maison. Elle avait l'air toute excité de la décrire. C'était dingue, elle était heureuse en faite de reprendre ce nouveau départ. J'aimais la voir comme ça, mon regard se pose dans le sien quand elle me demande si je voulais la voir. "Oh oui bien sur, je te suis vasy." Je souris et la elle me lance les clefs du camion. Je les attrape au vol en rigolant. Je démarre du coup le camion en la regardant s"asseoir près de moi. "Euh.. Ta fille est pas là?" Elle me manque cette petite Amy, c'était vraiment une petite fille tout timide quand je l'avais quitté, je me demande si elle avait changé. Je le pense. En tout cas la transformation d'Alysse depuis qu'elle l'a retrouvé est juste magnifique.  Elle lui dit qu'elle n'était pas ici, je l'a regarde.. La voir habillé comme cela ne me dérange pas du tout. Elle était au plus simple, tout aussi merveilleuse. Je me penche et elle aussi, ma main vient se glisser dans son cou pour l'embrasser délicatement. Je prolonge, et elle aussi ce baiser tendre. Comment j'ai pu faire pour être aussi loin d'elle aussi longtemps? Je démarre par la suite en suivant ses indications. J'avais ma main posé sur la sienne en la caressant. Je ne suis pas ce genre de mec qui roule vite avec un camion. Puis elle me dit qu'on était arrivé. Je me gare dans le quartier.

Je sors du camion, en regardant autour de moi sans dire un mot. Je suis souvent comme ça, j'inspecte souvent tout. C'était un beau quartier, très calme, la maison elle? Vraiment belle, elle donnait envie oui pour une vie de famille. JE la suis et j'entre à l'intérieur. Oh oui ça il y avait des travaux. C'était pas du tout le style d'Alysse, je comprend mieux maintenant. Je l'écoute en la regardant tout en souriant. Ca faisait plaisir à voir comment elle était, comment elle agissait. Une vraie enfant. "Respire respire, t'as vraiment eu une magnifique coup de coeur pour ici. Je te vois, t'es heureuse entre ses murs." Je souris, quand elle revient vers moi. Elle sautait limite partout. Elle voulait me faire visiter encore plus la maison? Je souris, j'étais surpris. J'hoche la tête. "Vasy.. Je te suis ma belle." Je lui fais un clin d'oeil, en m'approchant des marches derrière elle. Elle se met à monter les marches, mon regard sur pose sur quoi? Simplement sur les fesses de la jeune femme. Elles étaient belle dans ce pantalon, ça m'attirait encore plus. Bon après je n'avais jamais couché avec elle, donc c'était un fantasme. On arrive à l'étage et elle va directement me montrer l'immense dressing qu'elle avait près de sa chambre, puis elle me montre la chambre d'Amy qui était très grande, une chambre d'amis simple proche d'une salle de douche et toilettes, ensuite on arrive dans la sienne. "WOW!" Je fais le tour, c'était une grande suite parentale, certes à refaire... Mais il y avait tout, la salle de bain, l'accès au dressing  pouvait s'y faire, une grande vue sur la ville. J'ouvre la fenêtre pour regarder le grnad jardin en contre bas. "T'as de quoi faire une piscine la dans ce jardin non? C'est piscinable?" Je me retourne, et je l'a vois à l'entrée de la chambre, contre le cadre de la porte. Je m'approche d'elle en lui prenant la main doucement. "Je te vois tellement dans cette maison avec ta petite." Je souris. Et peut-être que moi aussi je m'y voyais après tout, je vais passer du temps avec elle ici. Surtout si on est ensemble. Bon je ne lui avais pas tout dis sur moi, il va falloir qu'on se pose pour que je lui parle de ma fille. Je fronce le regard, mon regard dans celui d'Alysse. "Tu ne dis plus rien? Qu'est ce que t'as?" Ma main était posé sur sa hanche, la rapprochant contre moi.
 

Alysse n'en revenait toujours pas et profitait de chaque secondes comme si à tout moment Wane pouvait s'effacer comme dans un rêve. Elle avait chaque instant peur de ne plus le voir en se retournant, alors qu'elle grimpait les escaliers avec son amour derrière elle. Mais chaque fois qu'elle croisait son regard.. Elle se sentait libérer d'un poids immense. Aurait-elle toujours, dorénavant, cette peur horrible de le perdre ? Peut-être que dans un sens oui et dans l'autre non. Au même titre qu'elle ressentait toujours, quelque part au fond d'elle, cette crainte d'être de nouveau séparer de sa fille. Tout cela semblait si loin derrière elle aujourd'hui.. l'époque où elle vivait sans sa fille, se demandant chaque jour comment elle allait et si elle vivait dans une famille aimante.. l'époque où on l'appela pour lui dire que son père était à Miami pour l'accident de voiture de sa petite-fille.. cette époque si lointaine aujourd'hui. La petite Amylia n'avait que 7 ans à l'époque et aujourd'hui, voilà qu'elle s'approchait lentement de ses 9 ans.. le temps passait si vite. Et elle voulait vivre sa vie à fond sans revenir en arrière et en ne reproduisant plus les erreurs de son passé.

En lui faisant visité tout l'étage, Alysse était toute excitée, imaginant déjà comme sa maison sera magnifique une fois totalement rénové à son image. Il n'y avait pas tant de gros travaux que cela, juste quelques détails pour que tout soit aux normes et surtout.. quelques changements au niveau des goûts de la jeune mère.. puis elle devait également sécurisé les lieux pour la venue de sa filleule Anastasia, qu'elle ne voyait que trop peu souvent. C'est alors qu'ils arrivèrent à la chambre parentale, celle d'Alysse en gros. Elle entra dans la pièce et lui fit visiter alors qu'il avança vers la fenêtre pour regarder le jardin presque plongé dans l'obscurité. A sa remarque, la jeune femme se mit à rire et hocha la tête en répondant : « Oui oui, c'est prévu. C'est ''piscinable'' » elle s'approcha de lui et passant ses mains sur ses hanches pour l'enlacer : « même si ce mot ne veut absolument rien dire du tout » ajouta-t-elle en gloussant un peu. Puis elle posa sa tête un instant sur son torse, écoutant son cœur battre.. l'entendre battre ainsi lui procurait une sensation de détente et de réconfort qu'elle n'avait pas eut depuis longtemps. Puis elle releva la tête, l'écoutant lui dire comme elle sera bien ici avec sa fille et elle resta un instant silencieuse, un sourire sur les lèvres, le regard doux et observant le visage de Wane sans pouvoir se lasser.

Elle remonta ses mains autour du coup du jeune homme alors qu'il posa ses mains sur ses hanches, lui demandant ce qu'elle avait. Oui elle était plutôt silencieuse en réalité.. elle pensait et plus elle pensait, plus tout cela semblait évident : « et si.. tu t'y voyais toi aussi dans cette maison.. ? » le visage de Wane se fronça légèrement d'incompréhension alors qu'elle recula de quelques pas, souriant toujours et radieuse, comme si elle venait d'avoir un éclat génie : « Mais oui.. enfin.. écoute c'est pas évident ? Ce matin encore je croyais que tu étais mort, je pensais devoir encore une fois tourner une page de ma vie et oublier la douleur en me voilant la face, comme si j'essayais de me convaincre moi-même que je ne vivrais plus de catastrophe. Mais en te voyant ainsi en vie.. je me dis que OUI en effet, la fin des galères, c'est là maintenant tout de suite. Et je n'en suis que plus convaincu que lorsque je te regarde et lorsque je te touche et que je t'embrasse. Je ne veux plus perdre un seule seconde, une seule minute, un seul jour sans profité de chaque instant de bonheur qui m'est offert.. » la blonde se rapprocha de lui en parlant, caressant sa barbe et montant sur la pointe de ses pieds pour coller son front au sien : « Viens vivre ici toi aussi.. que cette maison soit notre maison.. tu veux bien ? »

Alysse posa de nouveau ses pieds à plat sur le sol et plongea ses yeux clairs dans ceux de Wane avec une lueur particulière dans son iris. Elle s'y voyait tellement, elle et Wane vivant ici, préparant la maison et faisant les travaux à l'intérieur. Manger le soir ensemble... se blottir l'un contre l'eau devant la télé avec un feu de cheminer dans le séjour pendant que Amylia dormirait dans sa chambre.. le rêve. Comment refuser..?
 

Je me demande pourquoi on avait pas réussis à parler de nos sentiments avant? Après tout j'ai toujours été attiré par elle depuis que je l'ai rencontré la première fois. On avait sentit en nous quelques choses d'électrique et c'est toujours présent, toujours là. Ca se développe même. Regardez moi je suis maintenant devant elle et là même dans sa nouvelle maison qu'elle me fait visiter comme si j'allais débarqué du jour au lendemain ici. Peut-être après tout. C'était ça aussi que je pensais en regardant toutes les pièces. Je m'y projeté bien ici, bon il faudra de l'argent, beaucoup d'argent pour la refaire à neuf et suivant nos gouts. attendez pourquoi je dis "nos gouts" je n'avais pas encore décider de venir habiter avec elle. On venait de se retrouver, mais j'avais déjà plus envie de la perdre. Ca m'avait fait du mal quand j'avais su qu'elle s'était marié à l'aveugle pour un jeu bidon et que le mec s'en foutait totalement d'elle alors que moi j'étais là toujours. Ok entre deux, j'avais essayé d'avoir une relation, essayé de l'oublier. J'avais eu une femme, un fille même, mon bébé. Mais ça n'avait pas fonctionner car je parlais toujours avec Alysse, j'avais encore nos anciens mails, nos anciens SMS quand on se chauffait. J'avais toujours en tête cette blonde, je revoyais toujours son regard quand elle était arrivé dans mon bureau. Elle était si mal, si fragile et j'avais envie de l'a prendre sous mon aile. Aujourd'hui Alysse était une femme battante, toujours, et surtout depuis qu'elle a retrouvé sa fille. Amy lui donne tout le bonheur qu'elle désire, je le ressens je le sais surtout. Je connais la jeune femme depuis tant d'année aussi. Il faut se le dire. 2 ans ça commence à compter. Je monte à l'étage en la suivant puis je regarde l'extérieur via le balcon de la chambre. Oui je m'imagine encore plus ici dans notre chambre, notre grande chambre avec ce balcon où on pourrait prendre nos petits déjeuner tranquillement avec les enfants qui court partout, les filles dans leurs chambres. Ah oui, il faut que je parle de ce léger petit détail qui est ma fille. Je lui demande si on pouvait installé une piscine, le terrain étant assez grand pour cela. Elle hoche la tête en me disant que oui. Mais que le mot ne voulait rien dire. "Peut-être mais tu m'as compris quand même." Oh oui on se comprenait toujours même un peu trop des fois. Je caresse son dos alors qu'elle était contre moi, ses bras enrouler autour de ma taille. Je l'embrasse sur le front doucement, tendrement. Oui cette maison est la notre c'est sur. Mon coeur battait si vite, j'étais si heureux de la retrouver, de l'avoir dans mes bras contre moi. Plus jamais je partirais, plus jamais je ne ferais le con pour ne pas la perdre. Elle est la seule qui peut me changer, la seule en qui j'ai confiance.

Alysse se mit sur la pointe des pieds et toujours mes joues, ma barbe ne quittant pas mon regard. J'avais aussi mes yeux plongé dans les siens mais au moment où j'allais l'embrasser elle se mit à faire un monologue devant moi. Je fronce le regard en l'écoutant. Pourquoi est-ce qu'elle lit dans mes pensées? Pourquoi c'était comme ça? Comment, qu'est ce qui nous lie autant? L'amour? Oui c'est sur. Mais il y a plus encore. "Alysse écoute, j'ai pensé refaire ma vie, essayer d'effacer mon passé mais j'ai pas réussis, je voulais le mieux pour toi et pour Amylia, c'est normal. Je tiens énormément à vous deux, même beaucoup plus que je le pensais. Est-ce normal de se dire quand tu avais retrouvé ta fille "Ok elles sont ma famille, et je voudrais être le père qu'Amylia n'ai jamais eu réellement. Lui donné tout mon amour et rendre heureuse sa maman". Le nombre de fois que je me le suis dis. Quand je suis revenu... La, que je t'ai vu depuis plusieurs fois, je voulais juste te retrouver car avec toi je suis entièrement bien. Je veux participer à tout ça, à tes fins de galère, te rendre heureuse. Regarde moi ce sourire que tu as depuis que je suis là." Je souris puis elle se rapproche de moi et dans un soupire elle me demande la rejoindre ici, de vivre avec elle. Je souris en regardant autour de moi. "Arrête de lire dans mes pensées aussi!" Je rigole et j'hoche la tête. "Bien sur que je viens vivre avec toi! Cette maison c'est entièrement la notre oui. Déjà je me vois totalement ici avec toi et ta fille... Et.." Je me gratte alors les cheveux derrière la tête. Voila il fallait que j'en parle. "Alysse.. Je.. Voila. Tu sais mon ex femme, Autumn, elle s'est barré en gardant mon bébé, ma fille... Et ba.. J'ai la garde de ma fille. " Je ne voulais pas en dire plus, je l'a regarde dans les yeux ne sachant pas comment elle allait réagir à ça.  Je sors mon portable pour montrer mon fond d'écran, et on voit dans mes bras une adorable petite fille blonde de 1 ans et demi bientôt qui sourit avec ses cheveux bouclés. "Je te présente Hailey. Mon bébé." Je souris, j'étais un père comblé avec elle et j'espère vraiment qu'Alysse puisse aussi l'accueillir et l'aimer comme sa propre fille.
 

Lorsque la jeune femme finit sa phrase, Wane lui répondit des mots qui firent battre le cœur de la maman dans sa poitrine. Elle était empli d'amour. Empli d'euphorie et ne pouvait espérer plus... quoique si. Elle lui demanda de venir vivre ici. Avec elle. Elle ignorait sa réponse mais la connaissait en même temps. Car il ne pouvait y avoir d'autre avenir possible pour elle, sa fille et lui.. quand alors il se mit à rire en lui disant de cesser de lire dans ses pensées, elle sut. Il finit par donner sa réponse et elle se sentit davantage flotter dans l'air.. comme si leur amour et eux étaient enveloppés d'une bulle invisible et indestructible. Cependant son regard changea il parla de sa femme et de sa fille. Cette nouvelle fut une surprise et un choc pour Alysse qui ouvrit de grands yeux en découvrant la photo d'une petite fille sur le portable de Wane. Sa petite fille...

Relevant ses yeux clairs vers lui, pour croiser son regard, Alysse ne sut d'abord pas comment réagir. Devait-elle être heureuse... être choqué.. elle essayait de comprendre. Si sa femme était partie avec la petite, comment se faisait-il qu'il en avait aujourd'hui la garde.. sachant qu'il avait été en prison ? Tout cela n'avait aucun sens.. puis alors, juste en une fraction de seconde elle comprit. Elle comprit ce qu'il était arrivé et son visage se déforma pour être impassible. Peut-être se trompait-elle mais.. elle savait que non dans le fond. Elle regarda autour d'elle, assimilant toutes ces informations et prit une profonde inspiration avant de se dire que tout cela était derrière eux. Quand il était avec elle, Wane avait toujours été un autre homme. Un homme profondément bon.. un homme qu'il devait être pour le restant de ces jours et qu'elle voulait aimer chaque seconde du reste de sa vie.

Alysse sourit à Wane avec douceur et amour et releva sa main pour caresser sa joue, glissant son pouce sur sa barbe de plusieurs jours : « Elle est magnifique chéri. Et... » elle lui prit la main et le fit sortir de la chambre d'un pas dynamique pour ouvrir une porte juste en face de la futur chambre d'Amylia. C'était une petite pièce encore bonne pour quelques travaux avec un mur incliner qui définissait une partie des combles : « On pourrait faire sa chambre ici, juste en face de celle de Amy.. comme ça elles joueront ensemble.. » elle vint alors se mettre en face de lui, encerclant ses hanches avec ses bras et déposa un baiser sur ses lèvres : « Comme deux vrais sœurs. » elle sourit en murmurant ses mots et monta sur la pointe de ses pieds, l'embrassant en fermant délicatement ses yeux. Ses mains vinrent entouré la nuque du jeune homme tandis que son baiser se fit plus passionné : « Je t'aime Wane. » ils allaient être si heureux ensemble.. chez eux.
 

Mon monde avait enfin trouvé une raison de tourner quand j'étais devant elle. Je n'en doutais pas qu'elle allait me montrer sa nouvelle maison et où je pourrais entièrement me visualisé avec elle. Je sais que j'étais venu devant chez elle à la base pour la retrouver, l'avoir à moi, contre moi. Qu'elle soit mienne. Je n'ai jamais oublié ce que je ressentais pour elle, jamais. J'ai toujours eu des sentiments depuis le début. J'avais du les mettre de côté pendant un moment pour être avec mon ex femme. Je pensais que tout ça été fini, mais non. Alysse était toujours dans ma tête et aujourd'hui encore plus. Les baisers échanger, nos moments de câlins, son rire, son sourire, ses yeux. tout m'avait manqué et aujourd'hui je les avais retrouver. Avec elle, j'étais différent, je ne sais pas pourquoi mais c'était comme ça. Je voulais être un homme entièrement bon. Je le savais que je l'étais. Après tout, je l'ai toujours été, on m'a rendu mauvais avec ma rancoeur enfermé en moi. D'ailleurs je lui avoue quoi? Que oui j'ai tué mon ex femme... Il fallait que je m'en débarrasse pour être tranquille et retrouver ma fille, avoir la garde seulement moi. De toute façon j'aurais jamais pu avoir la garde après mes semaines voir des mois passé en prison et à l'hôpital. Ils n'ont pas eu le choix, ils ont vu que j'étais un très bon père. Tant mieux. J'en étais fier. Alysse était surprise, je le voyais dans ses yeux mais je pense qu'à partir de maintenant elle ne veut pas y penser. Elle ne veut pas revenir en arrière et elle veut aller de l'avant. Elle me parle comme si elle voulait que ma fille, soit la sienne. Enfin non je ne rêve pas c'était cela qu'elle voulait.

Je me retourne pour aller voir la petite chambre qu'elle me montre, sous les toits juste en face de celle de sa fille et non loin de la notre. Je souris en la regardant, oh oui ici je vois très bien ma fille, je vois ses jouets un peu partout, son lit dan un coin et elle qui joue avec Amy en rigolant. Moi assis dans le lit entrain de lui lire une histoire, Alysse qui nous regarde par la porte. Pourquoi dans cette maison je pouvais autant voir mon avenir avec ma fille, Amy et Alysse? C'était quoi le but? Je ne sais pas, c'était bizarre mais j'aimais cela. "Oui c'est parfait!" Je me retourne en souriant alors qu'elle se met devant moi, sa main dans ma barbe. Je souris ne la quittant pas des yeux. Oui j'étais revenu en vie, oui j'étais revenu pour elle, pour nous. Maintenant ici et pour toujours, c'est chez moi, chez nous, elle est à moi, nous sommes à nous. Elle se met sur la pointe des pieds dès lors qu'elle entoure ma nuque de ses bras et m'embrasse avec passion, montrant son amour à travers celui là. Je prolonge de la même façon en souriant entendant cette phrase. Ces mots que je souhaite toujours entendre venant d'elle. MA vie entière tourne autour d'une femme maintenant. Son nom? Alysse Harper. "Je t'aime aussi Alysse. Je t'aime." Je l'a prend alors dans mes bras en l'embrassant d'autant plus passionnément. Je sais à partir de maintenant où la nuit allait se passer et de quelle manière elle allait finir. Nos retrouvailles. Notre amour. Faisons qu'un! On part dans notre "futur" chambre, un matelas était parterre. Je l'a pose me mettant sur elle. Et voila. La suite, pas besoin de dessin pour savoir ce qu'il va se passer....