- messages : 5154 - feat. & crédit : Lindsey Morgan - anniversaire : 01/01/1991 - activité : Seconde de cuisine dans une brasserie - double compte : Lily-Anne & Deagan & Athénaïs
(#)Sujet: Kathelyn Parks | Je préfère mourir debout, que de vivre à genoux ! | Lun 3 Juil - 8:59
Once you have perceived that life is very cruel, the only response is to live with as much humanity, humour and freedom as you can.
Nom ▬ Parks Prénoms ▬ Kathelyn Age ▬ 29 ans Nationalité et origines ▬ Américain, Texas Activité ▬ en recherche d'emploi Situation ▬ Célibataire Orientation ▬ Hétérosexuelle (le contraire m'était interdit) Groupe ▬ THIS IS US ♡
J'aime les documentaires télévisés J'aime les voyages, je rêve d'aller en Europe J'aime le café J'aime les bains moussants J'aime les chats J'aime courir sur le sable J'aime les sports de contact
Kathelyn Parks
Once you have perceived that life is very cruel, the only response is to live with as much humanity, humour and freedom as you can.
Je suis née le 1er janvier 1991 dans une petite bourgade du Texas dont je terrais le nom ici. À l’heure où je vous raconte en partie mon histoire, j’ai 29 ans et plusieurs petits tas de poussières. Je suis née et j’ai vécu toute ma vie dans un grand complexe privatif et indépendant à la société américaine. Personne ne pouvait entrer sans autorisation préalable et il en était de même pour en ressortir. Mais qui voudrait en sortir ? Nous avions tous sous la main : nourriture, électricité, gaz, eau courante, haute technologie, école, dispensaire … Nous ne manquions de rien. Ma famille se composait de deux parents aimants, d’une sœur ainée parfaite, d’un frère ainé un peu trop protecteur et d’une cadette chiante au possible. Comme dans toute famille, je pense, nous avions nos crises de rires ou de larmes. Jusqu’à l’âge de mes quinze ans je ne trouvai rien à dire sur la vie que je menais avec ma famille, mais vint l’adolescence et voilà que je remis en question ma vie et les décisions que prenait mes parents.
JUIN 2006:
« Non ! Je n’en ai marre de cette vie pourrie. J’en ai marre d’être enfermé dans ce stupide complexe ! Les jours se ressemblent et j’ai l’impression de perdre mon temps ! » Hurlai-je du haut de l’escalier à mes parents.
Je claquai ma porte de chambre avec une telle violence que la pile de cd posée sur l’étagère à côté de la porte, tomba dans un grand fracas sur le sol. Je me jetai sur mon lit, le visage dans mon oreiller. De grosses larmes coulaient de chaque côté de mon visage. J’en avais assez de cette vie. Je voulais pouvoir partir en vacances plus loin que le mur de barbelé qui entourait mon chez moi. On frappa doucement à la porte et sans attendre de réponse, celle-ci s’ouvrit. Je reconnu, sans lever ma tête de mon oreiller, les pas de ma mère. Je la sentis s’assoir sur le sol près de moi. Une main se posa sur mes cheveux.
« Ma chérie, je sais que la vie peut sembler compliquée ici, mais un jour tu comprendras que c’est pour ton bien que nous vivons ici. A l’extérieur, le monde n’est pas aussi beau que tu le penses. Il y a beaucoup de violences, de méchancetés. Ici nous sommes entourés d’amour et de paix, ici nous sommes en sécurités. »
Les images que l’on nous diffusait en cours d’histoire ou en cours de géopolitique me revinrent en mémoire. Derrière ces murs se trouvaient la guerre, la famine, la prostitution … des tas de choses que nous ne connaissions pas ici. Je sortis ma tête de mon oreiller, me redressa et regarda ma mère.
« Je sais … » je reniflai doucement « … mais il y a aussi de belles choses à voir. Tous n’est pas que dévastation. »
Ma mère me regarda avec un sourire tendre mêlé avec de la peine. Elle soupira avant d’essuyer les larmes qui coulaient encore le long de mes joues.
« Tu es encore trop jeune pour affronter l’extérieur. Quand tu seras plus grande peut-être, mais saches qu’ici nous avons tous ce qu’il nous faut et plus encore sans doute ! Prions pour ces hommes, ces femmes et ces enfants qui n’ont pas la chance d’avoir notre cadre de vie. »
Ma mère me saisit les mains. Je fermai les yeux et l’écouta réciter une prière aux noms de ces êtres en difficultés qui se trouvaient à l’extérieur de notre complexe. Je n’avais pas le cœur à me joindre à la voix de ma mère. Égoïstement, je ne rêvais seulement qu’à voir le dehors.
01/01/2012:
« JOYEUX ANNIVERSAIRE KATHELYN !!! » s’écrièrent mes amis en cœur.
J’avais vingt-et-un an aujourd’hui. Je devrais m’en réjouir. Je devenais adulte. J’avais des responsabilités à honorer. Cependant, ce n’était pas le cas. Un sourire faussement joyeux s’affichait sur mes lèvres. Je détestais avoir vingt et un an. La fête bâtit son plein tout au long de la journée jusqu’à tard dans la soirée. En tant que bonne hôte je fus aux petits soins de chacun sans aucun répit. Quand tous furent partis, je me sentis comme libérée d’un poids énorme. Alors que je rangeais les tables où avaient trônées la nourriture durant des heures, une main vint se poser sur ma hanche droite pour enlacer ma taille. Des lèvres se posèrent sur ma joue, doucement et tendrement.
« Bon anniversaire Kate. »
Je laissai glisser sur mes lèvres un sourire sincère cette fois-ci. Le jeune homme qui se tenait devant moi m’avait redonné le sourire et réchauffer le cœur avec, pourtant, les mêmes mots que les autres. Il me tendit une petite boite que je saisis avec précaution. Je l’ouvris doucement et lorsque je découvris ce qu’il y avait à l’intérieur mon sourire s’effaça. Je fus prise de panique mais ne le montra pas au jeune homme.
« Je suis désolé, j’ai entendu tes parents et je me suis dit qu’il fallait que je sois le premier. Peut-être que cela sera un sacrifice minime par rapport à ce que eux veulent pour toi … »
Il n’avait pas tort, mais je ne voulais pas de cette vie. Je voulais vivre ma vie comme je l’entendais, mais apparemment je n’échapperais pas à mes obligations. Je refermai la boite et la posa sur la table. Ma tête ne se releva pas vers le jeune homme lorsque je lui priai de quitter les lieux. « Je t’appellerais demain. »
Je savais que je devais fuir ce complexe avant que celui-ci ne détruise celle que j’étais, celle que je voulais être ainsi que tous mes rêves et toutes mes aspirations. D’un geste brutal de la main je renversai la table qui se trouvait auprès de moi et éclata en sanglot sur la pelouse de ma maison.
DECEMBRE 2016:
« Tu n’es pas heureuse, je le vois bien. » me dit-il.
Je levai la tête de la panière de linge que j’étais entrain de plier pour le regarder avec surprise. Il était accolé à l’embrasure de la porte, les bras croisés sur sa poitrine et le visage triste. Je lâchai un long soupir et me leva du lit pour aller me poster face à lui.
« Nous en avons déjà parlé. Tous va bien. »
Je passai une main sur sa joue avec un faible sourire, un peu forcé. Il arrêta mon geste et garda ma main dans la sienne. Je sentis ses yeux pleins de tristesse me fendre le cœur. Je savais que je ne le rendais pas heureux en le laissant paraitre malheureuse, alors je m’efforçais du mieux que je pouvais, paraitre heureuse. Mais il me connaissait trop bien et il n’était pas dupe.
« Tu dois partir. » Mes yeux s’écarquillèrent de surprise. Je ne comprenais pas ce qu’il me disait là. « Tu dois aller vivre ta vie à l’extérieur … »
Je retirai ma main de la sienne et m’éloignai d’un pas. Je sentis de la colère m’envahir. Je ne comprenais pas pourquoi il me disait cela alors qu’il savait que c’était un sujet sensible. Il mit une main dans sa poche arrière de son jean et en ressortis une fine enveloppe qu’il me tendit. D’un geste vif je l’attrapai et l’ouvrit. Deux billets se trouvaient à l’intérieur. Un de bus et l’autre de train.
« Je t’ai ouvert un compte dans une autre banque. Tu as assez d’argent pour te trouver un logement et pour vivre quelques mois. Tu dois partir avant de te détruire. »
Je voyais dans ses yeux que ce qu’il disait le déchirait. Je ne pouvais pas rater l’occasion en or qui se présentait à moi même si je me sentais un peu coupable pour la peine que je lui faisais.
« Tu es sûr ? » demandai-je encore surprise par son geste.
« Oui. Une voiture t’attendra à la station-service à l’extérieur de l’enceinte mardi. Tu profiteras de la grande messe pour partir, il y aura peu de surveillance. Je dirais aux autres que tu te sentais mal et que tu es resté au lit mais que tu prieras assidument quand même. »
Je sautai au cou du jeune homme et l’enlaça avec force. Ce qu’il venait de m’offrir était énorme. Il m’avait offert ma liberté et pour cela je lui serais à jamais redevable.
30/12/2016:
Comme promis, il m’avait laissé seule à la maison. Il était parti à la grande messe après m’avoir dit discrètement adieu. Je savais qu’il y avait peu de chances que je le revois un jour et cela ne me laissait pas indifférente. Je le remerciai plusieurs fois, même si je savais que ce n’était rien comparé à ce qu’il me donnait la possibilité de faire. Une fois seule, j’attendis silencieusement dans ma chambre que le clocher sonne le début de la messe. Après m’être assurée qu’aucun retardataire ne croiserait mon chemin, je sortis de la maison dans la nuit noire. Je n’avais pris que le strict minimum d’affaires dans un sac à dos. De toute façon je n’avais pas grand-chose. Je couru aussi vite que je pu au niveau la porte principale. J’attendis que l’un des gardes détourne le regard pour m’échapper. Je sentis mon cœur se mettre à battre à tout rompre dans ma poitrine.
La fraicheur de l’hiver, bien que moins rude certainement qu’ailleurs, me frappai au visage mais je ne lâchai pas ma course effrénée tant que je ne fus pas arrivée à la station essence. Il m’avait dit qu’une voiture m’attendrait. Mon regard se balada un peu partout mais je ne vis aucune voiture. La station-service était éteinte et personne ne se trouvait à des centaines de kilomètres à la ronde. Soudain un bruit de moteur se fit entendre au loin. Je crus voir des phares derrières les collines. Oui c’était bien ca. Une voiture arrivait à vitesse moyenne vers moi. Quelques minutes plus tard celle-ci s’arrêta à ma hauteur et une jeune femme descendit du véhicule pour me serrer dans ses bras. L’étreinte avec cette inconnue me surpris.
« Je suis Kathelyn, mais Kate je préfère. » me présentai-je poliment même si elle devait savoir qui j’étais.
Nous montâmes en voiture après avoir échangés quelques mots. Elle était un peu plus bavarde que moi et j’étais contente qu’elle ne fasse pas attention aux réponses courtes que je lui donnai. Lorsque la voiture s’éloigna de la station-service, la nostalgie m’emporta. Je laissai une grande part de moi, mais pour mieux me construire ailleurs … La jeune femme qui s’appelait Lina, était une écrivaine qui étudiait de près la vie de gens comme moi. Elle m’interrogea avec curiosité et sans gêne. Cela ne m’offusqua pas car je savais que mon mode de vie si secret et mystérieux devait en intéressait plus d’un. Cependant, je n’étais pas prête à parler sur ce que j’avais vécu et comment je l’avais vécu. Elle m’hébergea chez elle pendant quelques mois qui s’allongèrent toujours plus. Je pense pouvoir dire qu’au fil du temps une amitié est née.
AUJOURD'HUI:
Au mois d’avril nous sommes toutes deux parties à Miami pour voir du pays et décompresser un peu. La vie nous a semblé tellement agréable que nous avons décidé de nous y installer définitivement et officiellement ensemble. Je pense que j’avais besoin de vivre avec quelqu’un, de me savoir en sécurité et de pouvoir compter sur quelqu’un. Et Lina était une femme agréable avec qui j’étais prête à partager ma vie et une amitié forte.
Pseudo/prénom ▬ Patam/Tamara Age ▬ 24ans Pays ▬ FRANCE Comment as-tu connu le forum ? ▬ de source sûres As-tu envoyé tes deux secrets à Nightmare ? ▬ ici (c'est obligatoire). Fréquence de connexion ▬ Autant que je pourraisTon avis sur LMLYD ? ▬ :pleease: Si tu es un scénario, colle-nous le lien ici ▬ ici.
(#)Sujet: Re: Kathelyn Parks | Je préfère mourir debout, que de vivre à genoux ! | Lun 3 Juil - 13:33
Kathelyn.
Bienvenue parmi nous !
Une petite protégée en quête de liberté hâte de voir comment tu t'en sors dans le monde réel
Je t'annonce que tu es maintenant validé(e)! Alors bienvenue officiellement dans la superbe famille de Love Me Like You Do. Là où il y a des tonnes de fou-rires, de la complicité à l’état pur, des tas de rebondissements et juste assez d’inceste pour être encore socialement acceptable. Sans blague, c’est une joie de pouvoir te compter parmi nous et nous espérons sincèrement que tu sauras trouver ton petit bonheur ici, car nous t’aimons déjà beaucoup. Maintenant, tu es apte à faire tes demandes mais aussi que tes liens et tes topics. Si ce n’est pas déjà fait, il serait bien d’aller jeter un petit coup d’œil aux règles du forum afin que tout soit bien compris. N’hésite pas non plus à participer aux jeux ou à l'événement en vigueur. Il nous fera plaisir de te compter parmi nous et de pouvoir s’amuser avec toi. Nous avons également la chatbox et pleins de jeux flood super amusants! Si tu as des questions, n’hésite pas communiquer avec le staff, ils sont souvent là… presque 24/24. (L’avantage d’avoir des français et des québecois, héhé!) Alors voilà, c’est tout. Viens faire chauffer ton clavier en notre compagnie maintenant.
Kathelyn Parks
G-star
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(#)Sujet: Re: Kathelyn Parks | Je préfère mourir debout, que de vivre à genoux ! | Lun 3 Juil - 13:35
Merci Nightmare et surtout ne m'embête pas trop, je découvre la vie réelle soit indulgente
Alexie R. Wilson
i'm a sexy pnj
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(#)Sujet: Re: Kathelyn Parks | Je préfère mourir debout, que de vivre à genoux ! | Lun 3 Juil - 15:55
Rebienvenue bella
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Kathelyn Parks | Je préfère mourir debout, que de vivre à genoux ! | Mar 4 Juil - 13:05
Rebienvenue, en espérant que ce renouveau t'inspire plus!
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(#)Sujet: Re: Kathelyn Parks | Je préfère mourir debout, que de vivre à genoux ! |
Kathelyn Parks | Je préfère mourir debout, que de vivre à genoux !