Je lui proposait de rentrer, de décamper de cet endroit là pour aller fêter nos retrouvailles dans mon lit, ou dans le sien. Peut importais en fait, tout ce dont j'avais envie était de passer la nuit à caresser les courbes de son corps, les embrasser.. Elle acceptait, me demandant si je préférait aller chez elle ou chez moi. Je n'eu pas le temps de me pencher d'avantages sur la question qu'elle proposait une autre option, son bureau. Elle venait d'ouvrir le bouton de mon jean et je ne pu réprimer un petit sourire amusé au coin des lèvres. « Mhmh, proposition intéressante. » Lançais-je, je regardait vite fait autour de nous et constatait avec plaisir que l'endroit était vide mis à part nous deux. Je m'empressait alors je glisser de nouveau mes mains sous la robe de ma petite amie et agrippait sa petite culotte que je fit doucement glisser le long de ses jambes. Pendant ce temps, ma bouche avait rapidement retrouver le chemin de la sienne et ma langue jouait avec la sienne un jeu langoureux. Je caressait ensuite ses cuisses et remontait mes mains sur son chemisier que je déboutonnait sans pour autant lâcher ses lèvres. Je brûlait de désire à son égare, je ne pouvait pas me faire patient dans mes gestes. Se seront des retrouvailles fougueuses. Mon souffle se faisait de plus en plus court alors que je ne cessait le baiser, je venait de terminer de déboutonner sa chemise et connaissait assez bien son corps pour la lui retirer, la faisant glisser sur ses épaules. Je me détachais le temps de venir retirer mon propre haut et c'est à cet instant que j'ouvrit les yeux. Mon regard détaillait ce corps que je ne connaissait que trop bien, mais à la vue de marques sur sa peau je me raidis et fronçait les sourcils. Shay tentais de continuer nos échanges mais je la stoppait en posant mes mains sur ses épaules et reculait d'un pas. « C'est quoi ce bordel ? » Demandais-je, d'une voix anormalement calme. J'examinais ces tâches, ses bleus tout frais sur ses bras, sur sa poitrine.. D'abord, je sentis la colère monter en moi, parce que j'allais défoncer l'enfoirer qui avait oser lever la main sur l'amour de ma vie. Puis, en me concentrant sur l'emplacement de ses marques, je me rendit compte que ses derniers se trouvaient sur des endroits plus ou moins intimes de sa personne. Mon expression faciale changea alors du tout au tout, il m'était arriver de marquer son corps parfois sans le faire exprès. Il y avait des moments ou notre vie sexuelle pouvait se montrer très intense, une partie de Shay aimait une certaine violence dans nos rapports. Mais je n'étais pas super fan de ça et je ne faisait que m'excuser les jours suivant quand je la marquais de la sorte, pourtant il n'y avait là rien de comparable. Ceux qu'elle portait aujourd'hui étaient beaucoup plus nombreux et beaucoup plus gros. Je la repoussait de nouveau, faisant en sorte qu'elle ne me touche plus et la dévisageait sans comprendre. « Shayling, c'est quoi ça ..? Qu'est-ce que tu a foutu .. ? »

Je déglutis, mes pensées partaient dans tout les sens. J'avais conscience désormais que ses marques sur son corps étaient ceux que laissait une partie de baise. Une partie de baise visiblement bestiale, et oui j'étais fortement arraché hier mais pas au point de ne pas me souvenir avoir sauter ma propre nana. Alors tout ce mit à partir en vrille dans mon esprit, je plaquais mes mains sur ma tête comme pour tenter de garder mes esprits et l'écoutait m'expliquer qu'elle c'était réveillée comme ça se matin sans le moindre souvenir de la veille. Mais le pire fut quand elle ajoutais avoir penser qu'on c'était réconcilié la veille, elle et moi savions très bien ce que voulait dire le mot réconciliation. Je me stoppait de faire les cent pas pour la fusiller du regard. « Donc tu t'es fait sauter hier soir et tu pensais que c'était moi ?? » Le fait qu'elle ait des pertes de mémoire c'était une chose mais ça ne me surprenait pas tant que ça. J'étais au courant de sa condition depuis un moment, mais son alter ego n'avait jamais été aussi loin que l'infidélité. J'étais hors de moi de nouveau, j'avais envie de tout démolir sur mon passage mais surtout je la regardait avec dégoût en imaginant ce qu'un autre mec avait pu lui faire. Ca me mettais la rage mais avant tout ça me dégoûtais. Shayling avait toujours été ma princesse, ma beauté, mon trésor et j'étais fière de pouvoir dire avoir été le premier et le seul mec qu'elle ait eu en elle. Désormais je n'étais plus le seul, désormais toutes ses belles paroles à me répété qu'elle était une fille bien et qu'elle ne voulait que moi sonnaient faux. Je sais, ça semble idiot venant d'un mec lui-même infidèle mais moi je n'étais qu'une petite merde. Qu'un connard de base, qu'un putain d'abruti, elle elle méritait mieux. Elle était plus intelligente que ça, plus haut que ça. C'était comme si la belle toile blanche que représentait Shay à mes yeux était d'un coup d'un seul recouvert d'une épaisse tâche disgracieuse. Elle avait donner son corps à un autre, consciente ou non elle l'avait fait. Pourtant, je tentais de garder mon calme et reposait les yeux sur elle avec toute la volonté du monde. « T'étais droguée ? » S'il te plaît dit oui. S'il te plaît dit moi que t'étais inconsciente et qu'on a profiter de toi, s'il te plaît ne me dit pas que t'a pris ton pied avec ce fils de pute. « C'est le petit bâtard qui te sert de patron, hein ?! » Et j'élevait la voix, envoyant valser au passage sa chaise de bureau qui termina sa chute dans le mur. « S'il te plaît dit moi que t'a pas fait ça Shayling. Dis moi que t'a pas fait ça. » Répétais-je presque suppliant les yeux humides. Un mélange de tristesse et de rage. De la rage parce que j'avais envie d'enterrer l'enfoiré capable de profiter d'elle de la sorte, de la tristesse parce que je n'étais pas sûre de pouvoir un jour lui pardonner ça. Expliquez ça par l'abandon de mes parents ou un truc dans le genre, mais Shay avait toujours été la seule personne que je n'aurait jamais cru capable de me trahir, de m'abandonner, et elle venait de me prouver le contraire.

"Evidemment ! Tu es et tu as toujours été le seul." Ses paroles résonnaient dans ma tête et quant bien même je voulait les croire, je n'y arrivait pas. Je n'y arrivait plus. J'en avais les preuves sous les yeux, un autre avait poser ses mains sur elle et elle l'avait laisser. Un autre avait utiliser son corps pour assouvir ses envies salaces d'après ses bleues et elle avait aimer. J'avais le don ou la malchance de m'énerver en quart de tour et généralement quand je le faisait ça partait loin. J'avais une colère terrible et ce depuis l'adolescence, Shayling le savait mieux que personne puisqu'elle était la seule à pouvoir me calmer quand j'entrais dans une rage pareille. Seulement ce soir, elle ne pourrait pas. Elle ne parviendrait pas à me calmer parce que poser les yeux sur elle revenait désormais du miracle. Je n'arrivait plus à la regarder, je n'en avait plus envie. Je n'avait plus non plus envie de la toucher alors que la seconde précédente j'avais comme seul désir de lui déchirer ses vêtements et lui faire l'amour sauvagement sur son foutu bureau ! Maintenant j'étais dégoûté, au bout de moi. Tout se mélangeait dans ma tête, j'en venait à me dire que ce n'était peut être pas la première fois. Elle m'expliquais que sa folle de seconde personnalité prenait souvent le dessus en ce moment et je m'imaginais le paquet de trucs tordu que cette dingue là avait pu faire. J'étais bien placer pour savoir que Jennessa était une adepte du sexe à l'extrême. Quelques fois quand Shayling et moi étions en pleine action c'est Jennessa qui prenait le contrôle et nos parties de jambes en l'air en général douces devenaient sauvages. Jennessa avait ce côté violent, avec elle c'était de la baise pure et dure. Je pouvait facilement déceler une personnalité de l'autre et même si parfois ça avait été difficile à gérer, je l'avait accepter et je faisait avec. Mais désormais si elle se mettais à coucher avec d'autres je savait que je ne le supporterait pas. « Ca te fait peur ?! » M'exclamais-je en la fusillant du regard. « Alors écoute moi bien... » Je m'approchais d'elle, les yeux remplis de rage et pointait mon index en sa direction. « Dis à ta petite Jennessa que si elle s'avise encore de se faire baiser par un autre gars, là elle aura des raisons d'avoir peur. Et toi aussi. » J'avais encore les yeux humides parce que mon coeur en avait pris un coup. Mais ça, je ne lui montrerais pas. Je la regardait de haut en bas et soupirait, puis détournais les yeux pour faire volte-face et prendre la direction de la sortie. « Appel moi quand t'aura retrouver la mémoire, et oublie pour ce week end. » Lançais-je sans même la regarder.