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(#)Sujet: I'll fix you.  |   Jeu 13 Juil - 21:44


I'll fix you.
Kathlyn & William

Enfin, je pouvais dire que c’était derrière moi l’histoire de l’examen qu’on avait copié sur moi mais qui m’avait également mit dans la merde, nous laissant tous les deux fautifs alors qu’au fond, je savais très bien que c’était l’autre connard qui avait louché sur ma copie.  Et voilà que ça faisait déjà deux mois complets que j’étais de retour au travail après un bas assez terrible que m’avait forcé à aller dans une maison de restructuration. Disons que l’alcool et moi-même, allait toujours et à jamais rester un combat des plus difficiles.  Bref, j’étais de retour et on m’avait déjà assigné des dossiers assez intéressants. Je venais de passer plusieurs heures en O.R pour une chirurgie cardiaque au niveau du remplacement d’une valve lésée au coeur de mon patient. C’était jamais le genre de chirurgie facile car non seulement elle se faisait à coeur ouvert, et donc… par l’ouverture complète du thorax, mais il fallait d’autant plus stabiliser le coeur avec une pompe artificielle, question de pouvoir travailler plus adéquatement. Il y avait continuellement ce stress, une fois le travail fini et la nouvelle valve artificielle reconstruite, que le patient ne se réveille jamais. C’était une réalité du métier et disons que j’avais d’autant plus peur depuis que j’avais vu la mère de mon ex petite-amie mourir sous mes yeux, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. On pouvait dire qu’on faisait souvent des « miracles »  en médecine mais la défaite faisait partie aussi de notre réalité et il fallait être réellement fort émotionnellement pour pratiquer ce métier. Mais j’aimais ça, c’était motivant… une vraie vocation et je me sentais bien, surtout après plusieurs mois loin de mon scalpel.

Tout s’était bien passé, les signes vitaux étaient bons et mon travail ici était terminé. J’avais une rencontre et une autre opération un peu plus tard mais pour l’instant, je me déplaçait à l’étage supérieur où je devais rencontrer une patiente en trauma. Mon collègue ne pouvant pas prendre le dossier me l’avait refilé. Disons que je me bourrais la tête de travail, question de ne pas penser à autre chose. J’arrivai donc à la secrétaire, prenant le dossier du patient sans le regarder, préférant voir le tout avec elle d’abord. Je me dirigeai donc vers la salle d’attente, ouvrant le dossier pour la première fois dans le but de voir à qui j’avais affaire. « Mademoiselle Parks? » Je relevai la tête vers les gens présents, pas de réponse. Je repris donc... « Je cherche madame Kathlyn Parks. » J’entendis alors une petite voix derrière moi, je fis donc volte face pour tomber avec le plus beau visage que j’avais vu de ma journée. C'était donc elle que je cherchais? OK wow! Je fus saisi quelques secondes avant de reprendre sur moi en me raclant la gorge. « Je suis le docteur Armstrong, c’est moi qui s’occupera de votre dossier aujourd’hui. Le docteur Mills n’était pas disponible, j’espère que ça ne pose pas de problème avec vous? » demandais-je avant de l’inviter à me suivre dans la salle de consultation. Parce que bon, si elle voulait absolument mon collègue, j’allais simplement l’inviter à reprendre rendez-vous.
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Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: I'll fix you.  |   Ven 14 Juil - 1:01
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Kathelyn & William
Depuis ma sortie du complexe, j’avais passé la majeure partie de mon temps avec Lina, la jeune femme qui m’avait aidé à commencer une nouvelle vie. Elle m’avait très vite fait comprendre que je vivais complètement en décalée de la société et que j’aurais pas mal de choses actuelle à rattraper. En plus de cela, elle m’avait un peu démonté la tête, si je peux dire, concernant la société dans laquelle j’avais toujours vécue. Même si je savais déjà que cet environnement n’avait pas été très bénéfique à ma construction identitaire, aux valeurs et croyances auxquelles je croyais, la jeune femme m’avait clairement fait comprendre que c’était beaucoup plus que ce que je pensais. Dieu avait toujours été au centre de ma vie, même si en cachette je croyais également en la science, et avait guidé tout ce que je faisais chaque jour. Dieu avait édicté notre façon de vivre et nous devions la protéger afin de pouvoir avoir accès au paradis. Lorsque je parlais avec Lina, car je ne parlais de ma vie passée avec personne d’autre, et que je lui confiai ne pas être d’accord avec certaine pratique ou façon de faire, et que cela nous vaudrait les foudres du tout-puissant un jour ou l’autre, elle me riait au nez et me conseillé de consulter. Très souvent je l’entendais me dire que j’avais le cerveau retourné. Que j’avais besoin de voir un neurologue pour reconnecter mes neurones. Ou bien encore, que j’avais un cerveau totalement bousillé. A force de m’entendre dire ca, je pensais qu’il me fallait réellement une consultation neurologique et au plus vite. Qui sait les dégâts qu’avait pu avoir mon éducation sur mon cerveau ?

J’avais alors pris un rendez-vous en cachette, sans en parler à Lina. J’avais emprunté l’ordinateur de ma colocataire pour rechercher le numéro d’un neuro qui avait une bonne notation, à l’hôpital de Miami. J’avais réussis à avoir avec chance un rendez-vous une semaine après mon coup de fil. La secrétaire m’avait dit qu’il venait d’y avoir un désistement et que j’avais appelé au bon moment. J’avais vérifié à plusieurs reprises si j’avais bien tous mes papiers en ordre, puis je m’étais rendue à l’hôpital. Dans la salle d’attente, je m’étais trouvé une place entre une vielle femme âgée qui ne cessait de trembler des mains et un jeune homme au regard alerte, limite effrayant. Je concentrai mon regard sur mon sac à main que j’avais posé sur mes genoux et joua machinalement avec la fermeture éclair. L’attente était quelque chose que j’avais du mal à maitriser. Ne rien faire pendant de longues minutes c’était vraiment dur pour moi. Je pris alors un magazine et le feuilleta. Ne connaissant aucune des personnes citées, je le reposai et me remis à jouer avec la fermeture éclair de mon sac à main. Un homme en blouse entra dans la salle d’attente mais j’étais trop perdue dans mes pensées pour comprendre que l’on m’appela. Ce n’est lorsqu’il fut avancée et qu’il répéta mon nom que je me levai d’un bond et m’approcha de lui.

« Oui c’est moi. » répondis-je simplement.

Il se retourna pour me faire face. J’étais un peu stressée maintenant que nous étions vraiment sur le point de commencer le rendez-vous. J’avais peur qu’il ne me trouve folle et m’enferme dans un asile psychiatrique, ou bien même qu’il me dise que j’avais réellement un problème au cerveau … Peut-être devrais-je renoncer ? Non je ne pouvais pas renoncer, cela me mettrais dans l’embarras de m’être présentée et d’avoir pris la place d’un autre patient pour rien. Il se présenta comme étant le docteur Amstrong, il remplaçait le neuro avec qui j’avais pris rendez-vous. « Ce n’est pas grave. » Je lui adressai un sourire timide et nerveux puis le suivit jusque dans la pièce où il me recevait en consultation. Je pris place devant le bureau en posant mon sac à main sur le sol. Je sentais mes mains un peu moites alors je les posai sur mes genoux. Après un petit raclement de gorge je lui exposai le pourquoi de ma venue.

« Une amie ne cesse de me dire que je dois avoir un problème au cerveau alors j’ai préféré consulter pour être sûr que ce ne soit pas vrai. » Il allait me prendre pour une dingue c’était sûr. Quand j’allais lui exposais ma situation antérieure encore plus ! J’enlevai ma veste à cause d’un petit coup de chaud qui s’emparait de moi. Je souris légèrement un peu gênée. J’espère qu’il ne remarque pas trop mon état d’anxiété. « J’ai vécu dans un environnement très reclus de la société pendant un temps et où l’on m’a appris certaines choses comme étant la seule vraie vérité qu’il puisse exister … » Je le regardai et me dit que si je ne mettais pas les mots correct sur ce qu’avait été ma situation, il serait sans doute plus difficile pour lui de comprendre et de diagnostiquer ce que je pouvais avoir. « De ma naissance à y a six mois, j’ai vécue dans une secte. » Je baissai les yeux. Je détestais employer ce mot. « J'ai peur que ca m'est affecté au niveau neurologique ... » J’avais tous le temps peur que l’on me juge et que l’on se méprenne sur moi, sur celle que j’étais. Je n’étais pas une personne bizarre et complètement folle allier. Enfin je ne le pensais pas. Je savais que son statut de médecin faisait qu’il me traiterais comme n’importe quelle patiente, mais l’homme qu’il était allé inévitablement me juger.
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(#)Sujet: Re: I'll fix you.  |   Lun 17 Juil - 4:32


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Kathlyn & William

J’avais une journée chargée, mais je les aimais comme ça. Dès que mon horaire me le permettait, ça me faisait d’autant plus plaisir d’aider mes collègues. Bon, niveau neuro, c’était pas trop mon domaine mais il n’y avait pas d’intervention à faire, simplement une consultation pour cerner un peu le problème. Si je ne savais pas trop de quoi il s’agissait, je prenais des notes et le médecin allait voir ensuite, c’était aussi simple que ça. J’arrivai donc à la salle d’attente pour annoncer ma patiente, Kathelyn qu’elle s’appelait. Et cette dernière se fit désirer jusqu’à ce que je prononce son prénom de nouveau. C’est une petite voix douce qui me fit tourner, pour ensuite y découvrir un visage tout aussi doux. Il dégageait beaucoup d’assurance et de sagesse. J’étais facilement attendri là! Je me devais de rester professionnel, je m’étais donc présenté à elle, lui faisant part de la situation comme quoi le médecin assigné ne pouvait pas la prendre mais que je le remplaçais, espérons que ça ne lui pose pas de problème… et ça ne semblait pas lui en poser. Parfait! « Bien, alors que je vous invite à me suivre mademoiselle Parks. » lui dis-je, en lui souriant tout doucement. On se rendit jusqu’à la salle #4 où je lui ouvris la porte pour la faire passer d’abord et fermer le tout derrière nous ensuite, question d’avoir le plus d’intimité possible.

Aussitôt assis, la jeune femme s’ouvrit à moi à propos de ses problèmes. Je dois bien l’avouer, je fus assez surpris, je ne m’attendais pas à ça… et je doutais que je puisse réellement faire quelque chose pour elle. Je me contentai uniquement de hocher la tête et elle enchaîna en me parlant finalement d’une secte. OH GOD. OK, c’était spécial, mais j’étais soudainement vraiment fasciné aussi. Je me replaçai sur ma chaise, cherchant les bons mots pour qu’elle se sente à l’aise dans tout ça. J’étais pas là pour la juger, au contraire. « Oh, ok je vois. » En fait, ce n’était pas trop avec moi qu’elle allait recevoir une vraie aide. À première vue, je me disais qu’il valait mieux que je la transfère avec un psychologue. Je voulais toutefois pas trop parler trop vite et j’allais l’analyser un peu en lui posant d’abord quelques questions. «  j’ignore exactement dans quel circonstances vous avez grandi mais il est certain que de vivre dans un milieu renfermé et restreint comme vous l’avez été peut avoir certains impacts sur le développement cognitif. » Je jouai un peu avec mon crayon avant de le poser et de prendre ma tablette, question de noter quelques trucs. « Vous avez mentionné qu’une amie vous a dit  que vous devriez avoir des problèmes au cerveau, il s’est passé des événements concrets pour appuyer ses dires? Niveau santé surtout, étourdissement, confusions, problème de sommeil, maux de tête… » J’y allais très large avec mes questions mais c’était pour un peu plus cibler le truc, voilà tout. Et puis… je devais l’avouer, elle avait des lèvres invitantes que je ne pouvais que les regarder de temps à autre lorsqu’elle me parlait… ça et puis, son regard. Gosh, Will… faut te ressaisir… cette fille vivait chez les fous! Ce que je pouvais être bizarre des fois, merde.

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(#)Sujet: Re: I'll fix you.  |   Lun 17 Juil - 22:15
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Kathelyn & William
Je ne pouvais pas reculer. J’avais pris rendez-vous avec un neurologue car je commençais à douter en mes capacités cognitives. Lina ne cessait de me dire que j’avais un problème et je voulais en avoir le cœur net. Cependant, il m’était un peu difficile d’exposer clairement la situation. J’avais essayé d’expliquer au docteur en ne dévoilant pas toute mon histoire, ce que j’avais vécu et pourquoi je venais mais je m’étais rendu compte bien vite que cela ne fonctionnerait pas comme ça. Après un moment d’hésitation tout de même, j’avais employé le mot que je détestais tant utiliser pour décrire dans quel environnement j’avais vécu. Secte. Il parut surpris par ce que je lui disais mais je ne me sentis pas jugé. Je me sentis un peu soulagée. Il semblait réfléchir, peut-être pour chercher une piste de quelque chose à examiner chez moi. Le docteur Armstrong me confia que de vivre comme j’avais vécu pendant presque toute ma vie, avait sans doute laissé des traces impactant sur mon développement cognitif. Je n’aimais pas trop ce qu’il me disait là mais je me contentai de hocher la tête pour montrer que je comprenais ce qu’il me disait. Mes mains commencèrent à jouer nerveusement avec un petit fil de mon t-shirt. Je le regardai poser son crayon et prendre sa tablette avant de me poser quelques questions.

« Non pas particulièrement. Je suis un peu tête en l’air, mais certainement pas plus que d’autres personnes je pense. » Je réfléchis à d’éventuels symptômes qui auraient pu survenir dans ma vie ses derniers mois. Si, il y avait bien quelque chose. C’était tellement devenu habituel que cela ne m’avait pas frappé. « J’ai du mal à m’endormir le soir, mes nuits sont assez courtes et je me réveille au moins deux fois si ce n’est plus. »

Cela avait commencé quand j’avais su que j’allais quitter le complexe et cela s’était intensifié lorsque j’avais commencé à vivre à l’extérieur. Mais je savais à quoi c’était dû, enfin je le pensais. J’avais peur. Peur que l’on me retrouve et que l’on m’enferme à nouveau. Mes sens n’étaient jamais complètement endormis. Le moindre petit bruit pendant mon sommeil me sortait de mes songes et puis mon cerveau se mettait à bouillonner de questions, se remplissait de pensées dirigées vers ma famille avant que la fatigue ne prenne le dessus et me force à me rendormir. Mais ca je ne le dis pas. Je ne voulais pas paraitre faible.

« J’essaye de me beaucoup de sport, tous les jours si possible pour me fatiguer le plus possible, mais ca ne marche pas souvent, en fait presque jamais. Je suis hs le soir mais la nuit je n’arrive pas à dormir d’une traite. Pour le moment je n’ai pas d’activité professionnelle stable alors ce n’est pas bien grave. »

Ce manque de sommeil n’était pas une fatalité en soi. J’arrivais à faire avec. Mais j’avais conscience que si je n’agissais pas sur le problème je ne tiendrais pas longtemps la route et surtout dès lors où je me trouverais un job régulier et à plein temps.

« Vous pensez que j’ai quelque chose de grave ? » demandai-je inquiète.

Je regardai le médecin avec un peu d’inquiétude. Je savais que je n’étais pas folle, mais j’avais regardé assez d’épisode d’esprit criminels depuis ma sortie du complexe, pour savoir que les fous ne se pensaient jamais fou jusqu’à ce qu’on les arrête et les internes.
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(#)Sujet: Re: I'll fix you.  |   Sam 29 Juil - 5:48


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Kathlyn & William

C’était assez spécial de se retrouver devant une jeune femme comme mademoiselle Parks. Non pas parce qu’elle était tout simplement magnifique mais bien parce qu’au fur et à mesure de la conversation, elle m’avait fait part qu’elle avait grandit pendant la majorité de sa vie, jusqu’à tout dernièrement, dans une secte. Disons qu’on ne croisait pas ce genre de personne à chaque jour! Son amie lui disait donc qu’elle avait probablement des problèmes au cerveau. La jeune femme devait avoir prit ses paroles trop au sérieux mais tant qu’à être présent ici, et d’avoir un rendez-vous alloué à cette dernière, je lui posai quand même quelques questions sur son état de santé. Elle affirmait être parfois tête en l’air mais sans pour autant sortir de la moyenne, elle mentionna cependant des troubles de sommeil. Je hochai positivement de la tête. « Ce qui est parfaitement normal. Vous êtes en grand changement d’environnement. Des changements aussi drastiques peuvent avoir ce genre d’impact! » Il était certain que si son trouble de sommeil devait plus important, il ne serait peut-être pas mal de demander des médicaments pour l’aider à dormir ou du moins, contrôler son sommeil. Ce n’était cependant pas avec moi qu’elle allait avoir ça aujourd’hui et Kathlyn ne semblait pas se plaindre réellement du problème donc ça ne semblait pas être si terrible.

Elle enchaîna ensuite en m’expliquant qu’elle tentait de faire du sport le plus qu’elle pouvait. Elle me semblait être bien en forme, bien en santé, chose que je notai à son dossier en fermant ensuite ce dernier. J’avais tout ce que je voulais entendre. Cette dernière, inquiète. me demanda si elle avait quelque chose de grave. J’eus un petit sourire en coin en secouant négativement de la tête. « Non, du moins, clairement pas d’un point de vue chirurgical. » Il fallait pas oublier qu’elle était en trauma ici, c’était pour les opérations aux cerveaux et les complications qui pouvait avoir un impact considérable sur sa santé. Je ne disais pas qu’il fallait prendre son cas à la légère mais il valait mieux pour elle qu’elle cherche de l’aide ailleurs,  à un endroit plus approprié à son “problème”. « Par contre, ce que je peux faire pour vous, et ce que je vous conseillerais peut-être pour trouver les ressources nécessaires à rebâtir votre nouvelle vie, c’est de vous transférer en psychologie… nous avons de bons spécialistes ici même à l’hôpital. Il suffit que je donne votre dossier à la secrétaire et elle vous rappelera pour un rendez-vous. Je crois que c’est quelque chose qui pourrait vous faire du bien. » J’ouvris et fermai mon stylo à quelques reprises en regardant la jeune femme. « Est-ce que ça peut vous intéresser? » Après tout, ce n’était pas obligatoire, elle n’était pas un cas d’asile non plus! Simplement, parler avec quelqu’un de ce qu’elle avait vécu autrefois allait probablement l’aider à trouver de nouveaux repaires… de construire elle-même ensuite son propre environnement et ce, de manière plus saine.



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(#)Sujet: Re: I'll fix you.  |   Lun 31 Juil - 14:29
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Kathelyn & William
Le médecin qui me faisait face me posait quelques questions concernant mon état de santé. Les informations relatives à cela été noté de sa main sur la tablette qu’il tenait. Je lui fis part de mes problèmes de sommeil que j’avais depuis quelques temps. Il me rassura un peu en me disant que c’était dû au changement d’environnement et que ce n’était pas bien grave. De mon propre point de vue, je ne trouvais pas cela très grave, simplement gênant cela le deviendrais encore plus lorsque j’aurais un job. Pour essayer de palier à mes problèmes de sommeil, j’essayais de faire autant de sport que possible. Je me disais que plus je serais fatiguée, plus je dormirais. Mais ça ne marchait pas tellement. En tout cas, ça me faisait du bien d’aller à la salle et savoir que j’étais de plus en plus capable de me défendre en cas d’agression me rassurait. Même si le docteur Armstrong n’avait pas l’air inquiet pour ma santé, je lui demandais si j’avais tout de même quelque chose de grave. Les paroles de Lina me restaient en tête et j’vais réellement peur que cette secte ne m’est retournée et abimé le cerveau. Il secoua la tête négativement et me répondit qu’au niveau chirurgical je n’avais rien. Je me détendis quelque peu en poussant un petit soupir de soulagement. « Ca me rassure … » lui dis-je avec un petit sourire. Le docteur enchaina tout de même en me conseillant de transférer mon dossier en psychologie. Je me redressai sur ma chaise écoutant les recommandations dont il me faisait part. Apparemment même si je n’avais rien de grave, il me conseillait tout de même de consulter un psychologue si je comprenais bien. Son regard se posa sur moi et me demanda si cela pouvait m’intéresser. Je n’en savais rien. Mes mains jouèrent nerveusement avec le bas de mon t-shirt. Sans doute avait-il raison, cela me ferait du bien d’être suivie par quelqu’un, quelqu’un de neutre à qui je pourrais me confier. Peut-être que cela résoudrait mes problèmes de sommeil ? Je ne sais pas combien de temps je réfléchis, peut-être une dizaine de secondes, mais le docteur me laissa le temps de prendre une décision sans me brusquer. J’appréciais la bienveillance qu’il faisait preuve à mon égard. Je passais une main dans mes cheveux machinalement, relevant une mèche imaginaire qui semblait tomber sur mon visage. « Je veux bien que vous transmettiez mon dossier. Ça ne peut pas me faire de mal ? » Ma question était plus une façon pour moi de me rassurer sur mon choix et t’entendre de la bouche d’un professionnel que je prenais la bonne décision. Et puis si je ne me sentais pas à l’aise avec les séances avec le psy je pourrais toujours stopper les choses. Je me sentais capable de faire face seule à ce que je traversais mais je savais également qu’un peu d’aide ne serait pas de trop.
 
Il me dit que mon dossier serait donc remis à la secrétaire qui se chargerait de me rappeler pour que l’on convienne d’un premier rendez-vous avec un psychologue de l’hôpital. Après m’avoir demandé si j’avais des questions que nous n’avions pas abordés le docteur mit fin à notre rendez-vous. Je lui serrais chaleureusement la main. « Merci docteur. » Le merci n’était pas seulement pour m’avoir reçu en consultation, mais également pour ne pas m’avoir mis dans l’embarras en me jugeant sur mon passé et en faussant ses jugement de médecin par rapport à ce qu’il savait de moi. « Passer une bonne journée. » Je sortis de son bureau à la fois rassurée et à la fois angoissée. Rassurée parce que finalement je n’avais rien de grave contrairement à toutes les remarques qu’avait pu me faire mon amie, mais angoissée par la thérapie que j’allais devoir entreprendre.
 
Je sortis de l’hôpital et rejoignis l’arrêt de bus qui se trouvait prêt de l’entrée. Je vis sur le panneau d’affichage des horaires qu’en raison d’une manifestation en ville, le bus risquait d’avoir du retard. Je soupirais et m’assis sur le banc, sac à main sur mes genoux. Comme le bus se faisait attendre, je décidais de mettre des écouteurs dans mes oreilles pour écouter la radio sur mon téléphone. Au bout d’une heure d’attente, le panneau d’affichage électronique informa que le bus ne passerait définitivement plus jusqu’à demain matin. Les gens autour de moi râlèrent. Je fus pris d’un peu de panique car je ne savais absolument pas comment faire pour rentrer chez moi depuis l’hôpital. Je ne pouvais pas prendre un taxi, je n’avais pas assez d’argent pour cela et ca risquait de me couter une petite fortune. J’essayais d’appeler Lina mais sans succès. Mon portable n’ayant pas internet, je ne pouvais même pas essayer d’utiliser le GPS qui était dessus. Je regardais la carte des lignes de bus afin d’en trouver un qui puisse me ramener à la maison. Je ne comprenais rien. Je ne savais même pas dans quel sens aller. Je tentais à nouveau de joindre Lina mais en vain. Bon il fallait que je prenne une décision. Je regardai à nouveau le plan de bus et pris la décision de regagner un autre arrêt en espérant que le bus passerait là-bas. Je regardais autour de moi avant de prendre la route.
 
Je marchais depuis quelques minutes, sans vraiment être trop sûre de prendre la bonne direction, quand une voiture s’arrêta à ma hauteur. Je décidai de l’ignorer alors que mon cœur se serrer dans ma poitrine. Une voix m’interpella par mon nom de famille. Je fis semblant de ne pas entendre et pressa le pas. Si cela avait été quelqu’un que je connaissais mon prénom aurait été utilisé et j’aurais reconnu la voix, là ce ne fut pas le cas. J’avais envie de me retourner pour voir à qui appartenait la voiture et la voix, mais je me ravisai en me disant que c’était peut-être eux qui m’avaient retrouvée. J’entendis la voiture s’avancer vers moi à nouveau comme je l’avais distancée de quelques mètres. Le cœur battant je me retournait pour faire face à l’homme qui m’interpellait à nouveau. Je reconnu le docteur Armstrong et je me détendis un peu. J’étais tout de même surprise.
 
« Excusez-moi ! J’ai oublié quelque chose à l’hôpital ? » Demandais-je.
 

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(#)Sujet: Re: I'll fix you.  |   Dim 6 Aoû - 3:35


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Kathlyn & William

Plus de parlait à ma patiente, plus j’en vins à la conclusion que je ne pouvais malheureusement rien pour elle. Du moins, c’était une bonne nouvelle pour elle en soi et la seule chose que je pouvais faire, c’était la transférer à un psychologue. Car oui, elle devait être ébranlée dans cette nouvelle vie après avoir vécue isolée pendant tellement longtemps. Elle ne m’en avait pas parlé plus en profondeur mais la vie dans une secte, ça ne devait pas être très représentatif de la “vraie vie”. Je lui proposai donc mon idée, tout doucement, ne voulant pas la froisser avec mes conseils. Après tout, je ne voulais pas qu’il pense que je la croyais folle, j’étais uniquement là pour lui offrir tous les outils dont elle avait droit et dont je trouvais pertinent pour sa situation. La jeune femme était d’abord soulagée que je lui confirme qu’elle n’avait rien pour ensuite me donner son accord pour transférer son dossier. La jeune femme faisait preuve de beaucoup de signes de grande nervosité et voilà qu’elle me demanda si ça allait lui faire mal. Je secouai immédiatement la tête. « Que du bien, je vous assure! » dis-je, ajouté d’un petit sourire comme pour lui montrer qu’elle n’avait rien à craindre. Personne n’allait la toucher, juste l’écouter, la conseiller. Elle semblait en avoir bien de besoin. Elle avait l’air tellement fragile, tellement sensible qu’on avait seulement envie de la prendre dans nos bras et lui dire que tout allait bien, que la vie, la vraie… était tellement mieux que tout ce qu’elle avait probablement traversé.

Je me raclai la gorge pour enchaîner. « Je transfèrai donc aussitôt votre dossier immédiatement et on vous rappelera pour un rendez-vous. Avez-vous des questions ou quoi que ce soit pour moi? » Genre… si j’suis célibataire? pensais-je avant de soupirer, n’importe quoi William! Je me levai donc pour lui serrer la main pendant qu’elle me remerciai. « C’est un plaisir mademoiselle Sparks. » Après tout, c’était mon boulot. « À vous aussi, une très belle journée! » lui répondis-je ensuite en la regardant passer la porte du bureau. MAIS POURQUOI EST-CE QU’IL FALLAIT QUE JE TOMBE SUR DES AUSSI BELLES FEMMES AU TRAVAIL? Je ne pouvais tout simplement pas leur demander leur numéro de téléphone ni même les inviter à sortir. C’était trop pas professionnel. Bon, j’avais leur numéro au dossier mais… ça faisait complètement psychopathe de m’en servir. Avec tout ça, il me reste à peine plus d’une heure de travail. Je continuai donc ma journée en étant néanmoins un peu triste de ne peut-être jamais revoir cette fille. J’me disais que je pourrais très bien regarder les rendez-vous de psychologie pour voir quand allait être le sien et m’arranger pour passer tout bonnement près d’elle et la saluer? Ok… je devais vraiment me changer les idées moi! J’avais une consultation post-opératoire avec un client et je fus bien heureux que sa greffe de foie se soit merveilleusement bien passé. À la fin de mon quart de travail, je retournai aux vestiaires pour enfiler une tenue civile et hop, je quittai droit vers mon appartement. Je venais toutefois à peine de faire quelques mètres avec ma voiture que je reconnu un petit bout de femme marcher sur le bord de la rue, sans trop d’assurance. Je ralentis donc tout doucement. « Mademoiselle Sparks? » dis-je après avoir descendu ma fenêtre. Cette dernière se mit à avancer plus rapidement, je fronçai les sourcils en me disant qu’elle ne devait pas m’entendre avec les écouteurs. Je la suivis donc doucement avec ma voiture en répétant la même chose… bon, elle me fuyait peut-être. « Kathelyn, ça va? » me risquais-je ensuite avant qu’elle ne se tourne finalement vers moi. Je vis bien dans son regard qu’elle ne pensait pas tomber sur moi. Elle pensait peut-être à un espèce de pervers. Oups, je me sentis aussitôt mal. « À l’hôpital non... mais j’ai l’impression que toi, t’as perdu ton chemin. » Ouais, je me permettais de la tutoyer comme elle venait de le faire. « Je suis désolé, je voulais pas te faire peur… est-ce que ça va? T’as besoin que je te raccompagne quelque part? »




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(#)Sujet: Re: I'll fix you.  |   Mer 9 Aoû - 16:35
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Kathelyn & William
Au complexe je n’avais pas besoin de véhicule pour me déplacer d’un endroit à l’autre. Le complexe était grand mais tout pouvait se faire à pieds assez facilement. De ce fait, je n’avais pas mon permis de conduire. Ne pas passer le permis de conduire, je l’avais compris en sortant de ce que j’avais mon chez-moi, permettait à nos dirigeants de pouvoir nous contrôler. En effet, comme nous nous situions en plein désert du Texas, sans voiture nous pouvions difficilement nous échapper. Et comme je n’avais pas de permis donc pas de voiture, je devais toujours me débrouiller pour me déplacer avec les transports en communs. Mais, évidemment, les transports en commun étaient beaucoup moins fiables que son propre véhicule personnel et j’en fis les frais. Le bus que j’attendais devant l’hôpital et qui devait me ramener jusqu’à chez moi n’avait pas l’intention de passer. Après un moment de réflexion, je me décidai à prendre un bus un peu plus loin de façon à me rapprocher de chez moi. Alors que je marchai, écouteurs dans les oreilles, j’entendis une voiture à ma hauteur et une voix qui m’interpella. Je ne m’arrêtai pas tout d’abord puis au deuxième appel si. Je vis le docteur que j’avais consulté un peu plus tôt auparavant. Surprise je lui demandai si je n’avais pas oublié quelque chose dans la salle d’examen. Cela me surpris car il me répondit par un tutoiement familier ce qui me mit un peu plus sur la réserve que je ne l’étais déjà. Je n’aimais pas employer le vouvoiement mais il était un médecin que j’avais consulté et il se permettait de me tutoyer, cela me faisait bizarre. J’enlevai mes écouteurs sans lui répondre. Il continua en s’excusant de m’avoir fait peur et me demanda si j’avais besoin d’être raccompagnée quelque part.

« C’est pas grave … Non, ca va, je vais prendre le bus qui est … » J’hésitai un instant en regardant devant moi puis de mon doigt je pointai une direction « … quelque part par là. L’autre ligne est interrompue. »

Je lui offris un timide sourire polie et pris mes écouteurs dans mes mains. J’allais les remettre à mes oreilles en m’apprêtant à saluer le docteur Armstrong, quand soudain un grondement au loin se fit entendre. Je fronçais les sourcils légèrement. L’orage. Je n’avais même pas fait attention au temps changeant. Le ciel était devenu gris et cela semblait annoncer de la pluie.

« Je devrais y aller si je ne veux pas être mouillée en rentrant chez moi. »

J’allais laisser le docteur et sa voiture lorsqu’il insista pour me ramener jusqu’à chez moi. Je regardai discrètement le ciel qui s’assombrissait un peu plus. J’avais bien envie de dire oui car, de un je ne savais pas quel bus prendre et de deux je ne voulais pas être mouillée, mais Lina m’avait toujours dit de ne pas monter dans la voiture de n’importe qui. J’hésitais. C’était un médecin et il n’avait pas l’air méchant après-tout … « Je ne veux pas vous faire faire un détour … » Il insista et j’acceptai alors d’un sourire. J’ouvris la portière et grimpa dans sa voiture. « Merci, c’est gentil. » dis-je en attachant ma ceinture de sécurité. Je posai mon sac à main sur entre mes jambes par terre et puis posai mes mains sur mes cuisses. Cela me faisait un peu bizarre de grimper dans la voiture de mon médecin, même si je ne l’avais vu qu’une seule fois … Je ne savais pas trop quoi dire pour lancer un sujet de conversation. Je ne le connaissais pas et je n’allais certainement jamais le revoir, enfin sauf s’il s’avérait que j’ai par la suite une tumeur au cerveau ou je ne sais quoi, donc je ne voyais pas pourquoi j’irais m’immiscer dans sa vie privée. Je lui donnai mon adresse pour qu’il sache où aller et puis me tu. Je n’aimais pas les blancs mais je n’étais pas très douée non plus pour les interrompre. Je tournai ma tête distraitement vers le paysage qui défilait sur ma droite.


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(#)Sujet: Re: I'll fix you.  |   Ven 18 Aoû - 20:51


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Il faut dire que je n’avais jamais pensé tomber sur Kathlyn Sparks, la jeune femme qui m’avait dit avoir des problèmes de cerveau plus tôt dans la journée. En plus d’être non seulement magnifique, elle avait un petit je-ne-sais-quoi qui m’intriguais énormément. C’était peut-être son histoire exceptionnelle d’avoir vécu dans une milieu de vie assez hors norme ou bien un petit truc qu’elle dégageait, j’étais incapable de mettre le doigt dessus présentement! Bref, cette dernière semblait un peu peu perdu, longeant le boulevard d’un pas pressé. Elle avait dépassé l’arrêt d’autobus devant l’hôpital depuis un petit moment et je ne pu que m’arrêter pour lui demander si tout allait bien. Après tout, c’était la moindre des choses. Ça prit plusieurs tentatives avant qu’elle ne se tourne véritablement vers moi. Disons que ça pouvait faire un peu prédateur sexuel, je l’admet. Je lui proposai aussitôt de la raccompagner puisque la pauvre, semblait un peu perdu. Aussitôt, elle refusa ce qui me surprit quand même un peu. « L’autre arrêt est encore dans un bon 15 minutes à pieds, je t’avertis. » Mais ça, à la voir, elle ne le savait pas. Quelque chose me disait qu’elle avait comme plan de juste marcher jusqu’à ce qu’elle puisse tomber sur de quoi la ramener chez elle. Je ne voulais pas me faire trop insistant donc je me contentai de lui rendre le charmant sourire qu’elle m’offrit. Elle semblait bien motiver à ne pas embarquer dans ma voiture et faire sa femme indépendante. Du moins, je cru percevoir un peu d’hésitation de sa part lorsque le ciel se mit à grogner, ouep… il annonçait des fortes averses et c’était qu’une question de temps. « J’espère que tu as mis tes souliers de courses car c’est une question de temps avant que ça se mettent à tomber. » répondis-je au fait qu’elle voulait se dépêcher. « T’es certaine? Ça me dérange vraiment pas tu sais… »

Elle se mit à regarder le ciel avant de me faire part du fait qu’elle ne voulait pas me faire faire de détour. Je lui confirmai que c’était trois fois rien que de toute manière, je n’avais strictement rien  à faire de ma soirée donc ce n’était pas comme si j’étais attendu quelque part. Finalement, la jeune femme se résigna à entrer dans ma voiture en me remerciant, ce à quoi je lui répondis que ça me faisait réellement plaisir. Je préférais l’avoir avec moi, m’assurer qu’elle soit chez elle en sécurité que de me demander toute le restant de la journée si elle s’était finalement rendu à destination. J’attendis qu’elle boucle sa ceinture et je repris le chemin. « Si tu veux changer la musique, c’est à ta guise. » lui dis-je en souriant dans sa direction. Elle en écoutait, de la musique? Je veux dire… dans certaines sectes ça pouvait être très contrôlé car souvent, des chansons pouvaient transmettrent des messages allant à l’encontre de leurs manières de penser. La pluie se mit à tomber vraiment fort, j’en augmentait la vitesse de mes essuie glace. « Je crois que t’es beaucoup mieux au sec qu’à marcher sous cette pluie finalement! » Même si elle avait l’air mal à l’aise d’être ici… je trouvais ça un peu dommage, disons que je n’avais pas l’habitude de tomber sur des gens de nature aussi timide. Je faisais des efforts pour qu’elle se sente à l’aise aussi. Limite, on aurait pu croire qu’elle avait peur de moi ou je sais pas trop. Il y avait peut-être une raison derrière tout ça, elle était peut-être traumatisé des hommes? Va savoir. « T’as toujours vécu à Miami ou bien t’es déménagée depuis peu? »





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(#)Sujet: Re: I'll fix you.  |   Sam 19 Aoû - 16:15
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Kathelyn & William
J’avais finalement accepté la proposition du médecin que j’avais consulté plus tôt, proposition de me raccompagner jusque chz moi avec sa voiture. En effet, le temps se gâtant et Lina ne répondant pas à mes appels, j’avais mis mes inquiétudes et les recommandations de mon amie de côté. Je ne savais pas comment rentrer et l’orage menaçait de tremper avant d’arriver chez moi. Dans la voiture, le docteur Armstrong m’autorisa à changer la radio si je le souhaitais. Même si l’envie aurait été présente je ne me serais pas permise. Je secouai alors négativement la tête en répondant. « C’est très bien, merci. » Depuis ma sortie du complexe, j’avais pris comme habitude d’écouter un peu de tout, sans pour autant avoir un genre musical plus préféré que d’autre. Au complexe, nous avions une radio locale et interne qui ne diffusait que des cantiques religieux et de temps à autres des musiques plus contemporaines mais toujours avec des messages religieux. Nous étions sans cesse baignés dans la religion, pour que nous ne nous égarions pas sur des chemins nocifs à notre vie et à notre âme. La musique, était donc quelque chose que j’avais redécouvert en arrivant dans à l’extérieur et cela ne me déplaisait pas tous ce large panel de chansons qui pouvait s’offrir à moi. Les messages étaient bien plus différents que ceux que j’avais l’habitude d’écouter en temps normal mais cela ne me dérangeait pas, au contraire.
 
La pluie se mit à s’intensifier à l’extérieur de la voiture. Finalement, heureusement que j’avais accepté la proposition du docteur. Enfin, je n’étais pas encore arrivé chez moi saine et sauve mais je sentais que je pouvais faire confiance à mon conducteur. Celui-ci commenta le faite que j’avais bien fait de monter en voiture avec lui. J’esquissais un sourire en tournant la tête vers lui.
 
« Oui, merci beaucoup encore de m’avoir proposé de me ramener, j’aurais finis tremper sinon, je pense. »
 
Je pris mon portable et envoya un message à Lina pour lui dire que l’on me ramenait à la maison. Quand elle verrait mes appels en absence je savais qu’elle s’inquiéterait alors autant dissiper ses inquiétudes d’avance. Le docteur ouvrit la conversation sur ma vie personnelle en me demandant si j’avais toujours vécue à Miami. Je secouai instinctivement la tête même si celui-ci ne pouvait le voir.
 
« Non. Avec ma famille j’habitais dans au Texas, dans un petit coin perdu à l’écart de tous. Je suis arrivée à Miami il y a six mois avec une amie. C’est elle qui m’a aidé à sortir du complexe dans lequel j’étais depuis toujours et qui me disait que j’avais surement un problème au cerveau … » Je souris un peu, amusée par ces propos qui m’avaient envoyés consulter mon conducteur. Finalement j’avais peut-être trop pris au premier degré tous ce qu’elle m’avait dit. « C’est une très belle ville. C’est intéressant de voir la diversité qu’il y a ici. »
 
Lina et moi étions venus simplement passés des vacances dans un premier temps et puis au fil du temps nous étions tombés sous son charme et avions décidées d’emménager ici. Je n’avais pas de travail ni d’attaches et Lina était écrivain, donc il avait été facile de prendre une décision.
 
« Et vous ? » Demandai-je. « Vous avez fait vos études ici et puis vous avez trouvés un poste à l’hôpital ou bien vous avez vu un peu d’autres endroit avant cela ? »
 
Soudain cela me fit un peu bizarre de ne vouvoyer ce médecin alors que lui me tutoyer et que la conversation n’avait plus rien de professionnel. Après tout, comme il m’avait dit de consulter un psychologue, il n’était plus vraiment mon médecin. Une chanson à la radio que je connaissais passa jute après une courte pub. Je détournai ma tête vers le bas-côté de la route où commençait à s’accumuler de l’eau.
 
« Je ne connais même pas ton prénom. » lâchai-je simplement.
 
Ma tête se tourna à nouveau vers l’homme et lorsque je croisai son regard je lui offris un petit sourire. Il me donna son prénom et j’acquiesçai d’un léger signe de tête avec un autre sourire. Lorsque je croisai ses yeux noisette je sentis mon cœur faire un petit bond dans ma poitrine. Je regardai la route en face de moi et fixa mon attention sur la musique qui passait.
 
« Despacito, Quiero respirar tu cuello despacito … » chantai-je faiblement entrainée par la chanson, oubliant un instant que deux oreilles pouvaient m’entendre.
 
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