Mon meilleur ami est le seul qui sait me pardonner mes fautes sans m'aimer moins.

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Voilà quelques jours que Noah m'avait officiellement embauché pour m'occuper de l'administration du garage. Je n'avais aucun diplôme pour ça mais il m'avait apprit rapidement sur le tas ce que j'avais à savoir faire. En soit, ce n'était pas très compliqué et puis j'avais des horaires plutôt cool étant donné que je ne prenais pas très tôt le matin et que je ne finissais pas trop tard le soir. Ca me permettait de déposer Riley à la crèche et de profiter un peu de lui le soir. Les journées passaient plus vite et ça me faisait du bien de voir d'autres personnes, adultes qui plus est. Même si je n'étais pas en contact direct avec les clients, les mécanos étaient déjà une présence sympa.

Cependant, ces derniers jours, Noah et moi ne nous parlions presque pas. Je n'étais plus tant en colère suite à l'arrestation puisque Sebastian m'avait expliqué la situation mais disons que j'étais plutôt triste et déçue. Triste car j'étais toujours dans une impasse et vexée qu'aucun de ces deux hommes ne m'aient appelé lorsqu'ils étaient derrière les barreaux.

Arrivée au boulot, j'entrais dans mon petit bureau après avoir un lancé un bonjour général aux personnes présentes dans le garage sans vraiment regarder qui était là. Je posais mes affaires sur la chaise avant de remarquer une grosse boite de chocolat ainsi qu'une enveloppe posée sur mon bureau. Il y avait également un petit mot de la part de Noah joint à ces cadeaux. Je suis désolé alors tait-toi et accepte  STP! Xo. Ton abruti de meilleur ami. Je fis une petite moue et regarda à l'intérieur du morceau de papier où je découvris de l'argent. Je lâchai un long soupire avant de prendre l'enveloppe et de me rendre dans le garage où résonnait la radio. Mes yeux balayèrent l'ensemble de l'endroit avant que je ne trouve Noah près d'une voiture. Je me dirigeai vers lui et attendit qu'il me remarque pour lui tendre le bout de papier. Tu m'épuises Rodriguez ! J'ai pas besoin de ton argent, je te devais bien ça. Tu m'as accueillis chez toi pendant des mois, tu me donnes du boulot et tu t'occupes de Riley sans rien en retour. Je fis un petit sourire et posa l'enveloppe sur  la caisse qu'il était entrain de bricoler avant de retourner dans mon bureau.

Mon meilleur ami est le seul qui sait me pardonner mes fautes sans m'aimer moins.

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J'avais été près de Noah pour lui rendre l'argent qu'il avait posé sur mon bureau le matin même. Je lui avais expliqué que je lui devais bien ça et j'avais quitté l'atelier en laissant l'enveloppe sur la voiture qu'il était entrain de réparer. Je m'étais mise au travail en laissant la boite de chocolat de côté. Je n'eu pas le temps de commencer que mon meilleur ami rentra dans mon petit bureau d'un air déterminé. Geane Kate McCallister, tu vas prendre cet argent et arrêter de m’emmerder ! J'avais relevé les yeux vers lui et je l'avais regardé se rapproché avec l'argent tout en déblatérant ses arguments. J'avais soupiré avant de me lever et de prendre son fric pour le poser sur mon bureau. T'es chiant ! Dis-je avant de le prendre dans mes bras. Je profitais de ce moment pour aborder le sujet qui me tenait à coeur, en réalité, il s'agissait du vrai fond du problème. T'as déjà été en prison pendant sept ans et je veux pu que ça arrive, je veux pu venir te voir dans une petite pièce gardé par un policier. Mais merci pour Sebastian. Il te le dira sûrement jamais alors je le fais pour lui car je sais qu'il le pense. Il sait que sans toi, il serait certainement plus là. Alors merci. Merci pour lui et merci pour moi. Je fis un petite moue et me détacha de lui avant de lui piquer un bisou sur la joue.

Je fis un beau sourire avant de retourner à ma place pour bosser un peu. Je pris un chocolat et en lança un à mon ami qui attendait toujours debout. Bon excuse moi, mais je dois travailler un peu avant que mon patron vienne me taper sur les doigts. Lançai-je avant de tirer la langue et d'attraper un stylo.

Mon meilleur ami est le seul qui sait me pardonner mes fautes sans m'aimer moins.

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Nous n'avions pas eu besoin de beaucoup parlé avec Noah étant donné que Sebastian m'avait tout raconté. Nous nous étions juste chamaillé quelques instants à savoir qui prendrait l'argent et j'avais finis par abdiquer pour ainsi le prendre dans mes bras. Ces quelques jours de boudage, c'était juste histoire de marquer le coup. Je voulais qu'il pige qu'il avait juste tout intérêt à m’appeler si ça venait à se reproduire, sinon je n'allais pas faire la gueule trois jours mais bien plus longtemps. Une chance que je pouvais au moins compter sur Antoine. J'avais finis par le renvoyer bosser afin que je puisse m'activer à ma tâche également. La journée passa plutôt rapidement et je fus rapidement chez moi.

Le lendemain, je fus plutôt surprise de ne pas voir Noah au garage, ni le surlendemain.. ni même le reste de la semaine à vrai dire. Je lui avais envoyé un message histoire de prendre de ses nouvelles car il ne manquait jamais le boulot même lorsqu'il était malade. Et pourtant.. car visiblement c'est l'argument qu'il semblait arboré. C'était un peu le genre de truc qu'il me balançait un peu à toutes les sauces quand il avait des problèmes et qu'il ne voulait pas m’inquiéter. N'avait-il pas encore comprit que j'avais saisis son petit jeu ? Contrairement à d'habitude, je n'avais pas pris la peine de me déplacer jusqu'à chez lui et j'avais laissé passer le week-end en espérant tout de même bien le trouvé à son poste lundi matin.

J'étais arrivée en avance en ce début de semaine, je savais que mon meilleur ami arrivait toujours plus tôt que tout le monde pour recevoir ses commandes et surtout histoire de voir le boulot qui les attendaient. Sur ce coup, j'étais plutôt contente de moi. Il était là et je savais que j'avais une bonne heure avant d'être déranger par les autres mécanos, seulement, il ne travaillait pas. Il était accôté à une table avec une tasse de je-ne-sais-quoi à la main. Il semblait perdu dans ses pensées et j'étais sûre que quelque chose le turlupinait. J'avançais vers lui, mon sac sur l'épaule, le jeune homme affichant toujours ce regard indescriptible. Il ne semblait pas capter ce qui se passait dans le monde réel. Je fis volontairement tombé mon sac sur la table dans un écho qui sonna comme un fracas ce qui le fit finalement sursauter. Allô la Lune, ici la Terre. C'est ta gastro qui te met dans cet état ? Non attend, pour ne pas venir au boulot, tu devais sûrement avoir chopper la mononucléose... c'est ça de coller sa bouche n'importe où. J'avais fais un petit sourire en coin tout en plissant des yeux, une main sur la hanche. C'était typiquement le genre d'attitude que j'adoptais quand je savais qu'il me cachait quelque chose. Je ne savais pas encore vraiment quoi, mais ça ne saurait tarder.

Mon meilleur ami est le seul qui sait me pardonner mes fautes sans m'aimer moins.

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Je m'étais levé plus tôt en espérant trouvé Noah au garage en allant bosser ce matin-là. J'avais eu de la chance puisqu'il avait finalement décidé de revenir travailler. Seulement il semblait complètement ailleurs, à tel point qu'il ne m'avait même pas vu arriver. Je le fis sursauter en lâchant mon sac bruyamment avant de prendre la parole. Il ne sembla pas comprendre que j'attendais des explications puisqu'il reprit la parole pour me demander s'il n'y avait pas de messages pour lui. J'avais froncé les sourcils en secouant la tête négativement tout en le suivant à travers la pièce. Il était sérieux ? Merci en tout cas d'avoir gérer pendant mon absence, j'espère que les gars n'ont pas été trop lourd avec toi. Lança-t-il en souriant légèrement. Noah.. Je m'étais arrêter pour le regarder continué son manège. Noah ! M'exclamai-je plus fort, les bras tendus sur la petite table sans le quitter des yeux. Qu'est-ce t'as foutu ? Demandai-je sans bouger de l'endroit où je me tenais.

Mon meilleur ami est le seul qui sait me pardonner mes fautes sans m'aimer moins.

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Tout bien réfléchie, je n'avais pas envie de me prendre la tête avec Noah qui visiblement continuait à faire sa tête de mûle. Dans un dernier élan de motivation, je lui avais demandé plutôt brusquement de me dire ce qu'il se passait pour qu'il soit ainsi. Celui-ci se retourna donc, certainement agacé de m'avoir après son cul. Mais rien… J’t’ai dit que j’étais malade, j’avais de la fièvre et j’ai quasiment pas dormi et puis le retour de Riley aussi, à chaque fois qu’on s’voit on arrête pas de s’engueuler, j’suis fatigué c’est tout… et j’pense que c’qui est arriver à Rincon et bien ça n’as pas aidé… Il avait soupiré, mais n'avait pas fait demi-tour pour autant. Je m'étais rapproché une main sur la hanche. Il m'avait évoqué plusieurs arguments mais le seul que j'avais retenu était Riley. Elle qui m'avait pourtant assuré ne plus jamais lui faire de mal, n'avait visiblement pas la même définition que moi. Riley tu dis ? Demandai-je avant de finalement croiser les bras sur ma poitrine. Je crois que je vais aller lui rendre une petite visite ! Non parce qu'apparemment elle a pas comprit ce que je voulais dire quand je lui ai dis qu'elle aurait affaire à moi si elle recommençait ses conneries. Je n'étais pas une nana violente mais disons qu'à force de me chercher, on finissait toujours par me trouver. Et si le jeune homme était honnête avec moi, et que c'était vraiment ça qui le mettait dans cet état, c'est qu'elle avait dû agir de manière à le rendre ainsi et il lui en fallait beaucoup. Je pris mon sac que j'avais fais tombé sur la table quelques instants plus tôt, prête à quitter le garage pour une visite surprise.