Always be there for you

Dulce & James

Dulce n’avait depuis quelques jours plus de nouvelles de son meilleur ami James Mayer, qui vivait à Miami et qui lui avait proposé de se voir un de ces quatre à son retour de déplacement, pour profiter de sa venue ici. Miss Bowen, future Brown , en vacances dans les parages, n’avait pas pu refuser, et avait hâte de retrouver l’un de ses bruns préférés, après tant de mois passés sans se voir. Leur vie était telle qu’ils ne retrouvaient malheureusement que peu de temps ensemble, lui ayant quitté NY il y a bien trop longtemps au goût de la jolie brunette, qui pourtant ne perdait pas la moindre occasion de rattraper le temps perdu, et de passer voir son petit filleul préféré. Nombreux étaient les conversations Skype que Logan, elle et James partageaient, mais ça ne suffisait pas à l’avocate pour combler ce manque de leur présence dans sa vie. Elle avait beau être du genre à ne jamais dévoiler ses faiblesses et a toujours faire passer le bien/les envies des autres avant le(s) sien(nes), elle était en train de vivre un si grand tournant dans sa vie, qu’elle ressentait un grand besoin d’aide de la part de cet ami d’enfance qu’elle avait toujours refusé de perdre de vue. Cette amitié qui les liait étant ancienne et unique, elle en prenait soin comme elle le pouvait à des centaines, milliers de kilomètres de lui.


Ce soir-là, cellulaire en main, la demoiselle s’apprêtait à lui envoyer un message pour fixer une date, quand elle reçut d’un numéro inconnu le lien menant à un article de blog qui concernait la population de Miami. Une certaine Nightmare qui semblait tout connaître d’eux ou presque, avait laissé entendre qu’Elisha, la petite-amie de James avait été portée disparue, pour refaire surface il y a quelques jours seulement. Ne sachant pas si la source de cette information était fiable, le cœur battant d’appréhension, sans plus attendre, elle quitta cette bulle de bonheur dans laquelle elle était depuis plus d’une semaine avec son fiancé. Dans tout ce bonheur, égoïste elle n’avait pas pris le temps de se renseigner avant et voilà que la culpabilité la gagnait à un point de non-retour. Comment pouvait-elle avoir manqué cette information ? Quel genre d’amie était-elle pour James, si elle n’était même pas là pour lui. Il devait être malheureux, se sentir coupable….et là était l’un des moments dans sa vie, où il devait avoir le plus besoin d’elle. Elle lui avait plus jeune fait la promesse d’être toujours là pour lui quand il en ressentirait le besoin, et elle comptait bien lui prouver que c’était toujours d’actualité. Le visage blême, le portable posé à ses côtés, elle expliqua à son chéri la raison de son inquiétude, qui comprit son besoin de filer chez lui, la laissant partir sans la moindre résistance. Il n’avait rien à craindre de James, avec qui tout avait toujours été platonique, et avait toute confiance en sa future femme qui disparaissait après avoir cherché l’adresse de son frère de cœur.


Après un détour dans une épicerie de nuit, et un restaurant asiatique, elle arriva chez lui dans les coups de vingt-et-une heures, et frappa à maintes reprises à la porte. Du haut des dix centimètres de talons de ses bottes, la brunette habillée simplement d’un jean un top noir et une chemise en cuir, ne fut que rassurée, quand elle entendit des pas s’approcher. La porte s’ouvrit sur James à qui elle offrit le plus beau des sourires, lui montrant ce qu’elle avait apporté, avant de filer dans ses bras pour une étreinte amicale et tendre. Pas besoin de mots, tout était dit.

 

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Dulce & James

Même si la situation était avait provoquée bien plus de peur que de mal, il était difficile pour moi de garder le sourire e soir alors que je venais de regagner mon appartement vide. C’était une ambiance a bien déprimer seul dans le noir.  Laisser Elisha à l’hôpital avait été difficile. Je me sentais toujours aussi coupable bien qu’elle ait essayé de me rassurer.
Je devais passer à son appartement afin de lui prendre quelques affaires. Quelques petits trucs trainaient chez moi mais elle n’habitait pas là donc le chose vraiment nécessaire était chez elle. Fort heureusement je n’avais pas croisé son colocataire. Je pense que je n’aurais pas réussi à garder mon calme si la situation avait été différente.
Enfin, voilà un sac prêt pour ma petite chérie, me voilà de retour chez moi. Je n’avais pas vraiment le goût à me faire à manger et pour dire vrai, l’appétit n’était pas de mise. Je ne cessais de ruminer dans mon coin le pourquoi du comment. Des milliards de questions s’imposaient à moi sans que je ne puisse y répondre.
Je dépose mes clés sur la table du salon avant de retirer ma veste et de la déposer sur le dossier de la chaise. Je soupire voyant le bordel qu’à laisser Logan avant de partir chez sa mère. Ca fait du bien de retrouver son chez soi même si j’aurai préféré en profiter avec Elisha pour de belles retrouvailles. Mais la vie en a voulu autrement. J’observe l’écran de mon téléphone au cas où. Je finis par le jeter dans le canapé avant de moi aussi m’y laisser tomber.
J’observe le couché de soleil à travers ma fenêtre, affalé. J’étais perdu dans mes pensées, seulement un bruit de tambourinement vient m’y sortir. Je soupire, agacé par ce dérangement. Ce n’est pas vraiment le moment approprié pour venir me rendre visite, je risque de ne pas être de bonne compagnie. Si je ne réponds pas dans un premier temps, la personne ne se laisse pas abattre et continu à s’acharner contre la porte. Je vais donc devoir ouvrir si je ne veux pas avoir de problèmes avec les voisins.  J’étais légèrement débrailler, les premiers boutons de ma chemise étaient retirés.
Je traine un peu les pieds alors que je finis par poser la main sur la poignée pour ouvrir la porte. Quelle surprise je vois là ! Dulce ! Si je n’étais pas prêt à sourire ce soir, elle a réussi à en faire apparaître un sur mes lèvres. J’observe ce qu’elle a apporté et sourit de plus belles. On dirait qu’elle n’a pas oublié nos petites habitudes du passé. La jeune femme ne tarde pas à passer le pas de la porte pour venir partager une étreinte avec moi. Mes bras venant l’enlacer amicalement. « Je suis content de te voir ! Mais qu'est-ce que tu fais là... ? » déclarais-je alors que je me séparer d’elle pour déposer un tendre baiser sur sa joue. « Entre. » dis-je alors que je l’invite à venir dans mon appartement. « Fait pas attention au bordel, je viens de rentrer, j’ai pas eu le temps de ranger… Comment est-ce que t’as trouvé mon adresse ?... » finis-je par lui demander. « Et ton chéri ? Il est pas avec toi ? »
 

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Dulce & James

A l’annonce de la nouvelle, la jolie brune n’avait pu résister de filer à la rescousse de son meilleur ami. Elle avait si peu de chance d’être à ses côtés quand il en avait le plus besoin, que de le savoir seul ou juste avec Logan pour traverser ce moment alors qu’elle était là, lui nouait les entrailles. Elle le connaissait comme si elle l’avait fait, et une petite voix ne cessait de lui crier qu’il allait culpabiliser, se morfondre et zapper de manger. S’il était au plus mal, comme elle se l’imaginait, il avait besoin d’elle plus que jamais aujourd’hui. Elle n’hésita donc pas et après une brève discussion avec son fiancé, elle avait appelé un taxi pour se rendre chez lui. Aucune adresse dans l’annuaire, elle avait donné un petit coup de fil à la mère de son filleul et prétextant l’envie de lui faire une surprise, avait obtenu les informations qu’il lui fallait. Un petit détour plus tard, et voilà que le taxi payé, elle grimpait les marches pour rejoindre son appartement.

Pas même essoufflée, elle sourit en lisant le numéro sur la porte d’entrée. Le 23. Etait-ce une coïncidence ? Peut-être ou pas. En tout cas, elle ne perdait pas le Nord, et se mit à frapper à la porte. Pas de bruit. Il y avait deux solutions : soit il était encore à l’hôpital, soit monsieur ne daignait pas répondre, bien trop affalé, dans son désespoir. Elle comprendrait que ce soit la première option, seulement pour en avoir le cœur net, elle décida de ne pas lâcher l’affaire si aisément. Elle tambourina un peu plus fort, et alors que ses doigts glissaient vers la sonnette, son dernier recours, elle entendit quelqu’un bouger à l’intérieur. Il devait être crispé par tant d’acharnement, mais bien vite il réaliserait que c’était pour le mieux. Elle valait bien le coup après tout. Qui de mieux pour lui remonter le moral, que sa sœur de cœur ? Personne ! Ou peut-être Elisha….mais bon, elle ne pouvait se défaire de l’idée, qu’amoureux ou pas, elle aurait toujours une place importante dans sa vie. Leur amitié avait traversé les âges, les difficultés, elle était puissante….elle ne pouvait donc croire que quelque chose puisse le nuire.

Quelques secondes/minutes plus tard la porte s’ouvrit, et elle put voir que sa visite avait eu l’effet escompté sur le beau brun qui immédiatement, avait retrouvé le sourire. Tout comme elle, il lui était impossible de cacher sa joie. A chaque fois qu’ils se retrouvaient, quelle que soit la raison, la présence du second, suffisait à leur remettre du baume au cœur. Et puis ses petites attentions très vites repérées, l’achevèrent. Il semblait se sentir comme plus léger, plus apaisé. Filant dans ses bras pour une étreinte, elle lâcha avec gaieté à ses paroles. « Moi aussi tu sais…Tu m’as manqué. » Ne pas répondre à sa question, n’était pas fait pour le déstabiliser…mais elle avait avant envie d’entrer d’abord pour un peu plus de discrétion. Souriant à son baiser sur sa joue, elle fit quelques pas pour se retrouver dans le hall d’entrée et le laisser fermer la porte, derrière eux, observant dans le détail la vue qui s’offrait à elle sur son appartement tandis que James ne pouvait se retenir de la questionner. « J’ai appris pour Elisha et je ne pouvais me résoudre à te laisser seul pour traverser ce moment… » Elle retira ses escarpins, sans même avoir à se baisser, le suivit et lui tendit le sac et la bouteille pour pouvoir retirer sa veste en cuir. « Ne t’en fais pas pour ça ! Je sais bien comment mon filleul peut se montrer bordélique quand il veut… Je peux t’aider à ranger après si tu veux. » Veste posé sur une chaise, elle se décida de tourner autour du brun pour l’analyser. Son corps ne pouvait lui mentir… Il n’avait pas mangé, elle y voyait quelques traces de son angoisse…bref, elle avait bien fait de se pointer ! « Whaou tant de questions…bon traitons-les dans l’ordre. Je t’ai pas trouvé dans le bottin, j’ai donc contacté ton ex….comme quoi c’est bien d’avoir le numéro de la mère du petit ange dans mon téléphone parfois…et pour Oliver, il est resté à l’hôtel… J’ai pensé que nous retrouver en tête à tête ce soir était peut-être mieux… Alors on se reprend et à table monsieur, avant que ça ne refroidisse ! » Oui, elle ne lui laissait pas le choix ! Elle était là pour lui remonter le moral et veiller sur lui, et cela commençait par s’assurer qu’il mangerait un peu.

 

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Dulce & James

Du plus vieux que je me souvienne, Dulce a toujours été là pour moi. Elle a été un soutien sans même savoir à de nombreuses reprises. Elle a été ma confidente au moment où j’en avait le plus besoin. Elle ne m’a jamais jugé, enfin je crois. Elle a toujours su tendre l’oreille quand l’envie folle me prenait de m’ouvrir. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle a été la seule à savoir que mes sentiments pour Elisha étaient déjà là à l’époque de la fac. Elle a également été l’une des seules à être au courant pour la naissance de Logan alors que je l’avais caché à ma famille entière. Je pense, enfin non j’en suis clairement persuadé, je pourrai toujours compter sur elle et je crois que c’est pour ça que nous n’avons jamais sauté le pas de l’amitié, voulant la préservé au maximum. Toute la tendresse que j’éprouve pour elle n’est vraiment sans arrières pensées et ça ne l’a jamais été. Je peux prétendre qu’elle soit la seule à me connaître par cœur.
Ce soir j’aurai besoin d’elle plus que tout mais elle certainement déjà quitté la ville. Elle était de passage pas vrai ? Je n’avais pas été là au bon moment et ça me rend triste de ne pas avoir pu profiter d’elle. Bon, je ne serai pas la meilleure compagnie de toute manière, c’est certainement mieux pour elle.
Je n’ai pas faim, clairement pas. Toute cette journée m’a retourné l’estomac. A croire que je veux me priver de manger pour me punir ou bien parce que je sais qu’Elisha ne va pas bénéficier d’un repas 4 étoiles… J’en sais rien. Le subconscient nous joue des tours improbables parfois.
La sonnette retendit dans mon appartement, je me demande bien qui peut venir me déranger à cette heure-ci. Je suis agacé de devoir rendre des comptes a quelqu’un. Si dans un premier temps je cherche à éviter d’ouvrir la porte, l’insistance va me faire changer d’avis. Mon sourire apparaît alors que je vois Dulce devant moi. Je suis soulagée et je lâche un long soupire heureux de la voir. Elle avait le don de me soulager, de m’enlever une épine du pied rien qu’en la voyant. Son sourire, sa bonne humeur, sa joie de vivre sont vraiment communicatives et ça fait du bien au moral ! J’avais besoin de ça pour ne plus broyer du noir.
Instinctivement je la bombarde de questions après avoir pris le temps de la serrer dans mes bras. Ça fait tellement longtemps que je n’en ai pas eu l’occasion. Ça me fait du bien de l’a savoir près de moi au moins pour la soirée. << Moi aussi tu sais… Tu m’as manqué. >> Je souris avant de relâcher cette étreinte. Mes lèvres se déposent sur sa joue longuement pour lui montrer le bonheur que j’ai toute suite. Nous entrons finalement dans l’appartement. Hors de questions qu’elle quitte les lieux toute suite. Dulce n’avait encore jamais eu l’occasion de visiter l’appartement. C’était le bon jour… enfin presque c’était un peu la pagaille. << J’ai appris pour Elisha et je ne pouvais me résoudre à te laisser seul pour traverser ce moment… >> Je ne peux m’empêcher de lui sourire tendrement. « T’es la meilleure… » lâchais-je en la regardant. « Mais t’aurais pas dû… » Je m’en voulais de l’empêcher de passer une bonne soirée avec son chéri. Je réceptionne notre repas de ce soir pour les poser sur la table basse du salon. << Ne t’en fais pas pour ça ! Je sais bien comment mon filleul peut se montrer bordélique quand il veut… Je peux t’aider à ranger après si tu veux >> Je fronce les sourcils en bougeant la tête de gauche à droite. «Ca va pas la tête, hors de question ! Tu ne vas pas passer la soirée à ranger alors qu’on a des milliers de choses à se raconter ! » déclarais-je à la jeune femme. Elle est très en beauté, elle n’a pas perdu de son charme et ça me fait sourire. Je l’ai vu grandir et devenir la femme qu’elle est aujourd’hui. Toutes mes questions la font rire. J’attends des réponses de pieds ferme. << Whaou tant de questions…bon traitons-les dans l’ordre. Je t’ai pas trouvé dans le bottin, j’ai donc contacté ton ex….comme quoi c’est bien d’avoir le numéro de la mère du petit ange dans mon téléphone parfois…et pour Oliver, il est resté à l’hôtel… J’ai pensé que nous retrouver en tête à tête ce soir était peut-être mieux… Alors on se reprend et à table monsieur, avant que ça ne refroidisse ! >> Je laisse échapper un petit rire. « Woh étonnant que Joy ait donné mon adresse… » C’est vrai, Joy et moi n’étions toujours pas en très bon terme et c’était normal, je l’avais quitté pour Elisha qui était sa meilleure amie. Dulce m’informe aussi que son petit ami est resté à hôtel. « J’avoue que je suis très content de t’avoir pour moi tout seul ce soir ! » dis-je en venant passer mon bras autour de son cou et de déposer un baiser contre son front. Je nous dirige vers le canapé où nous allons pouvoir déguster ce délicieux repas. « Je vois que tu n’as pas oublié mon plat préféré asiatique. » déclarais-je en ouvrant les boites du traiteur. Je regarde par la suite la bouteille de vin. « Je vais chercher de quoi ouvrir, installe-toi. » lui dis-je avant de disparaître pour me rendre dans la cuisine afin de prendre un tire-bouchon pour revenir vers la jeune femme. Je m’assois à même le sol pour me retrouver face à elle. Je relève le regard dans celui de la jeune femme. « Merci d’être là…. »

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Dulce & James

S’il y avait bien une qualité que l’on reconnaissait chez Dulce, c’était son empathie. La jolie brune avait toujours eu à cœur d’aider les plus démunis, de prendre soin des siens, de veiller au bonheur de ses proches, et quand l’un d’eux connaissait un coup dur, elle faisait tout ce qui était en son possible pour s’assurer d’être là pour lui. De lui remonter le moral. Et si elle le faisait ce n’était certainement pas pour quelques remerciements ou se sentir bien dans ses bottes, mais bien car rien ne lui apportait plus de joie que de savoir les personnes qu’elle aime heureuses. Des vrais amis, à qui elle confierait sa vie, il n’y en avait pas des milliers et l’un d’eux avait besoin d’elle ce soir. Sa place était donc auprès de lui, et c’est pour cette raison, que sans plus attendre, elle se rendit chez son meilleur ami et père de son filleul James. Pour toutes ces fois où il avait connu des bas, sans elle, elle filait avec pour seul plan en tête lui rendre le sourire. Et il fallait avouer que le connaissant par cœur, comme une sœur connait son frère, elle savait sans nulle doute ce qu’il aimait et ce qui lui ferait donc plaisir, en plus de recevoir la squatteuse qu’elle serait pour une soirée. Nourriture asiatique et une bonne bouteille de vin. Rien de mieux pour bien manger et accepter de faire rentrer une petite puce comme elle. Et oui, elle n’avait pas oublié. Et visiblement, quand il ouvrit la porte, elle eut la réaction qu’elle escomptait, un sourire se glissant sur ce visage encore marqué de la peur qu’il avait eu pour sa petite-amie. Pauvre James. Savoir sa chérie portait disparue, et à l’hôpital désormais, avait dû lui retourner l’estomac, et elle se doutait bien, qu’elle lui serait d’un réconfort sans faille.

Soulagement. Bonheur. Elle le vit se détendre l’espace d’un instant, et à peine eut-il réalisé que ce soir il ne broierait pas du noir tout seul, qu’elle se précipita dans ses bras pour le saluer. Cela faisait tellement longtemps, qu’elle tenta inconsciemment, de le garder auprès d’elle le plus longtemps possible, avant de relâcher sa prise pour l’observer sourire aux lèvres. Il n’avait pas changé. Dieu que cela lui faisait du bien de le retrouver, après tout ce temps passé à ne communiquer par le biais de la nouvelle technologie. Elle avait un peu l’impression de retrouver son pilier. Et ce sentiment semblait partagé. Il lui était bien impossible de cacher sa joie et c’est après un baiser sur la joue, qu’elle pénétra dans cet appartement qu’elle n’avait jamais vraiment visité. Bon, elle avait eu le droit à un petit tour virtuel, mais cela n’avait pas le même goût qui entrer pour la première fois. Il était un peu plus grand que ce qu’elle l’imaginait. Pas même la porte refermée, qu’assaillie de questions, elle prit le temps de lui répondre en les traitant l’une après l’autre. Ainsi, elle expliqua brièvement la raison de sa venue et à ses réponses, elle sourit avant d’hocher négativement de son minois angélique. « Oh, arrêtes de dire des bêtises ! Les rôles seraient inversés, tu te serais précipité à NY, pour veiller à ce que je ne dépérisse pas…Ma place est auprès de toi, alors oui oui, je le devais….et Oliver le comprend parfaitement. » Il était un homme fantastique, compréhensible et qui était tombé amoureux de cette jolie brune qui se considérait être la femme la plus chanceuse au monde. Et son grand cœur l’ayant séduit, il ne pouvait refuser qu’elle vole au secours d’un de ses proches. Car oui, c’était aussi ça d’avoir Dulce comme fiancée. Alors qu’il ne s’en veuille pas trop, cela ne servirait pas à grand-chose. Lui proposant son aide pour ranger l’appartement un peu en désordre, elle voulait lui apporter un soutien sans faille, et cela pouvait passer par l’aider dans les tâches quotidiennes, le temps qu’Elisha soit sortie de l’hôpital et qu’il ait mis un peu d’ordre dans sa vie. La sentence ne tarda pas à tomber, et elle ne fut pas surprise par la réponse de James qui préférait profiter de sa soirée à rattraper le temps perdu plutôt que de faire le ménage…. C’était un bon choix qu’elle accepta tout sourire « Comme tu le sens mon grand ! » Elle le gratifia d’un clin d’œil, évoquant par la suite son ex, et à sa surprise elle haussa les épaules. A croire que rien ne lui résistait ! Ni les affaires les plus délicates au boulot, ni la mère de son filleul qui au fond, malgré le froid entre eux, devait l’apprécier plus que ce qu’ils n’auraient pu l’imaginer. Il ne lui avait après tout fallu que deux courtes minutes à batailler avant d’obtenir une réponse de sa part ! Un temps record, dont elle pouvait être très fière. Le naturel revenant au galop entre eux, elle lui expliqua que ce soir ils seraient tous seuls et répondit à sa remarque : « J’espère bien car ça m’attristerait que ce ne soit pas le cas…. Avec tout ce qu’on a vécu, quand même ! Une soirée en tête-à-tête ne peut que nous rappeler le bon vieux temps ! » Bon d’accord, c’était une boutade, et elle ne lui en aurait pas voulu une seule seconde, mais elle aimait bien le taquiner, alors elle en profitait un peu.

Son bras passé autour de son cou, ils retrouvaient leurs bonnes vieilles habitudes, et elle le suivit dans le salon, où elle prit place sur le canapé. « Impossible d’oublier… avec tout ce qu’on a mangé par le passé…. C’est ancré dans mon esprit à tout jamais. » Un rire s’échappa de ses lèvres, et elle rajouta : « Et puis comment prétendre au poste de meilleure amie, si je ne te connais pas par cœur… no way ! ». Ils avaient grandi ensemble et même s’il est vrai que la vie les avait parfois séparés, cela ne voulait certainement pas dire, qu’elle avait oublié tout ce qu’il lui plaisait ou tout ce qu’il avait bien pu lui confier. Profitant de sa courte absence pour sortir les différents plats qu’elle avait achetés, elle ouvrit d’abord les boites contenant nems, et entrées vietnamiennes, avant qu’il ne la rejoigne un tire-bouchon en main, pour prendre place face à elle. « Ne me remercie pas. C’est avec plaisir que je suis là.»Elle se mit dans le coin du canapé, elle tapota la place vide à ses côtés. « Viens t’asseoir près de moi, il y a assez de place pour deux ou trois, ou au moins prends un coussin, tu seras plus à l’aise » finit-elle en lui tendant un coussin. « Bon et si pendant l’entrée, tu me mettais au parfum des dernières nouvelles, concernant le boulot et Logan ? » Elle le laissa ouvrir la bouteille et servir deux verres, avant de piocher un nem dans une boite et de lui tendre cette dernière. La sauce ouverte, elle trempa le nem après l’avoir enroulé dans une feuille de salade avec une feuille de menthe, avant de le porter à ses lèvres ! « Humm ! » C’était un véritable délice. « c’est super bon….mais nous devons trinquer ! » Elle déposa sur une serviette en papier, le nem enveloppé, pour prendre son verre et porter un toast : « A nos retrouvailles, et une amitié incapable de se ternir ! » puis elle porta à ses lèvres pour en boire une gorgée avant de reprendre sa dégustation.

 

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Dulce & James

Voire mon amie de touours me donnait clairement du baume au cœur. Si nous étions plutôt très proches dans le passé il est vrai que depuis quelques mois voire quelques années nous n’étions plus autant en contact…physique je dirais. La distance devenait un peu plus lourde surtout depuis la naissance de Logan. Je ne me voyais pas traverser les états avec un petit en bas âge, c’est souvent de l’ordre d’un déménagement lorsqu’on doit voyager avec un enfant et je dois dire que pour un ou deux jours c’était décourageant.
Alors c’est vrai que la voir passer le pas de ma porte me fait énormément plaisir. J’avais besoin de ça pour me remonter un peu le moral ce soir. Ce n’est pas moi qui était blessé, je pouvais m’estimé heureux mais ce sentiment de culpabilité me rongeait un peu plus chaque minute. Ruminer dans mon coin était un passe-temps incontournable chez moi même si à première vue ce n’est pas quelque chose que je montrais aux autres.
J’étais surpris dans un premier temps de retrouve Dulce étant donné qu’elle n’était que de passage à Miami. Mais il faut croire qu’elle sait ce qui est bon pour moi et ce dont j’ai besoin. A croire qu’elle me connaît par cœur. Es questions fusent sur sa venue. Je ne m’y attendais vraiment pas. C’est un réel plaisir, même si j’affirme qu’elle n’aurait pas du gâché une soirée pour moi. Je suis rapidement remit à l’ordre. << Oh, arrêtes de dire des bêtises ! Les rôles seraient inversés, tu te serais précipité à NY, pour veiller à ce que je ne dépérisse pas…Ma place est auprès de toi, alors oui oui, je le devais…et Oliver le comprend parfaitement. >> J’hausse les épaules. « C’est vrai, je n’aurai pas hésité ! » affirmais-je en lui souriant avant d’apporter un petit plus à ma remarque. « Chouette ! Faudrait que je le rencontre enfin ce jeune homme ! » Oui avec je n’avais même pas encore rencontrer son futur époux, je n’étais finalement pas digne d’un ami pour le coup ! Il était pas question que mon amie se mette à faire le ménage alors que nous n’avions que peu de temps pour nous. << Comme tu le sens mon grand ! >> Je ne peux m’empêcher de rire. Elle a toujours eu ce surnom à mon sujet… et il m’a toujours dérangé. « Arrête ! Je te rappel que t’es plus vieille que moi ! » déclarais-je en plaisantant. Je venais de lancer les hostilités.
Quelques minutes après nous prenions possession des lieux, affirmant que nous allions passer la soirée que tous les deux, comme avant. << J’espère bien car ça m’attristerait que ce ne soit pas le cas…. Avec tout ce qu’on a vécu, quand même ! Une soirée en tête-à-tête ne peut que nous rappeler le bon vieux temps ! >> Je lui souris avant que nous nous installions sur la table basse pour manger. Je ne gêne pas pour lui faire une remarque concernant ce repas d’exception. << Impossible d’oublier… avec tout ce qu’on a mangé par le passé…. C’est ancré dans mon esprit à tout jamais >> hahah je ris avec elle sans plus tarder << Et puis comment prétendre au poste de meilleure amie, si je ne te connais pas par cœur… no way ! >> Là pour le coup elle voyait juste. « Oui c’est vrai que tu restes sur le podium haut la main. » déclarais-je en lui souriant tendrement. Je retourne finalement à la cuisine afin de trouver quelque chose pour ouvrir la bouteille généreusement amenée par mon amie. << Ne me remercie pas. C’est avec plaisir que je suis là. >> Je ne peux m’empêcher de lui sourire de nouveau. C’est vraiment une femme généreuse et pleine de tendresse pour les autres, ça doit être pour ça qu’elle est mon amie. << Viens t’asseoir près de moi, il y a assez de place pour deux ou trois, ou au moins prends un coussin, tu seras plus à l’aise >> Je réceptionne le coussin pour le glisser sous mes fesses en riant. « Arrête de me materner, je suis grand tu sais maintenant, je fais pipi tout seul » dis-je amusé. Je nous serre un verre de vin. << Bon et si pendant l’entrée, tu me mettais au parfum des dernières nouvelles, concernant le boulot et Logan ? >> Je dépose la bouteille sur le sol juste à côté de moi afin de dégager un peu de place sur la table. « Beh Logan est chez sa mère comme tu as pu le deviner, il a grandi tu vas pas le reconnaître ! » dis-je fièrement en pensant à mon fils. « Je crois que j’ai une photo que Joy m’a envoyé il y a deux jours, il a fait le sapin de noël chez elle » dis-je à mon amie en sortant mn téléphone de ma poche afin de lui montrer la photo en question. « Il parle super bien maintenant, enfin pour son âge quoi. » dis-je en regardant moi aussi la photo de mon fils. « Et puis moi… beh je gère toujours le bar comme je t’avais dit puis j’ai décidé de m’engager chez les pompiers. » terminais-je par dire en attendant sa réaction.
Dulce avait commencer à manger pendant que je lui racontais mon histoire.
<< C’est super bon… mais nous devons trinquer. >> Je lève mon verre sans plus attendre pour le cogner au sien. << A nos retrouvailles, et une amitié incapable de se ternir ! >> Je lui souris en la regardant dans les yeux. « J’espère ! » déclarais-je avant de boire une gorgée à mon tour. « Et toi… raconte-moi les derniers potins de NY …. ? »
 

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Dulce & James

Dulce avait beau savoir que parfois la vie éloigne les gens, elle n’en tenait jamais rigueur à ses proches, comprenant totalement qu’ils n’aient souvent pas d’autres choix que de partir, ou guère ensuite la possibilité de monter la voir plus souvent. Quand elle aimait quelqu’un, qu’elle l’avait fait entrer dans sa vie, c’était inconditionnellement .Logan et James, en étaient la preuve vivante. Ayant grandi avec le père, elle avait espéré que jamais rien ne vienne les séparer, et même tous ces mois, quelque fois années sans se voir, n’avait su ternir leur amitié. Et ce soir, une fois de plus, se voulant être là pour son ami lors d’une période compliquée de sa vie, la brune avait mis en pause ses vacances pour courir à sa rescousse, sans la moindre hésitation. Elle serait là pour lui remonter le moral quoi qu’il lui en coûte. Et elle devait l’avouer, le voir lui ferait aussi le plus grand bien. Elle avait tant de choses à lui raconter : Wayne et l’entreprise, Oliver et sa demande en fiançailles. En peu de temps sa vie avait été bouleversée, et si ce soir elle était là pour lui accorder un soutien sans faille, elle avait le sentiment que lui aussi lui accorderait un peu de ses conseils sur quel tournant choisir pour sa vie.

Là face à ce frère de cœur, retrouvant immédiatement la proximité/complicité qui les liait, la jolie brune qui avait pensé à tout pour lui redonner le sourire, avait filé dans ses bras pour le saluer, avant de répondre à chacune de ses questions, tout sourire aux lèvres. Elle lui expliqua donc brièvement les raisons de sa venue, mais aussi comment elle était arrivée jusqu’ici. Quand il s’inquiéta que pour lui elle mette sa soirée entre parenthèse, elle ne put s’empêcher de le réprimander. Elle en avait la certitude, le brun aurait agi de la même façon si elle avait été dans son cas, et n’avait donc pas hésité une seule seconde à voler à son secours comme l’aurait fait une grande sœur. Propos très vite confirmés qui lui valurent un grand sourire, alors qu’elle répondait. « Je le savais bien. J’ai moi aussi hâte que tu le rencontres, et au plus vite j’espère…Car il me rend heureuse plus que quiconque et que tu es comme ma famille… » Une vérité énoncée sans le moindre mal, avant qu’elle ne propose son aide pour mettre un peu d’ordre dans cet appartement, qui fut refusée par son ami qui ne voulait pas l’encombrer de cette tâche, ayant beaucoup de choses à rattraper. C’était son choix et elle lui fit savoir qu’elle le respecterait en utilisant un surnom qui lui était familier et qui lui vola un petit rire. Un vrai baume au cœur cette brunette. En moins de 5 minutes chrono, elle avait réussi à faire rire son meilleur ami, le faire sourire….Et elle pouvait le lire sur son visage, il était cent fois plus détendu qu’avant son arrivée. Rien à redire, elle était vraiment fière d’elle. En tout cas, quand il lui rappela qu’elle était l’ainée, elle ne put retenir une petite tape qui finit sur son bras, tandis qu’elle affichait une mine outrée. « James ! Ce n’est pas une phrase que l’on sort à une femme ! Et encore moins à sa meilleure amie !Et pour info, laisse-moi te rappeler que nous avons juste quelques moi d’écart vilain ! »  Les bras croisés qu’une courte seconde, elle fit mine de bouder, mais toute cette comédie ne tarda pas à s’effondrer. C’était bon de le revoir taquin et de bonne humeur.

Amenée par son ami dans le salon, elle ne tarda pas à s’installer, lui laissant les paquets sur la table basse. Et après s’être confortablement assise sur le sofa, elle commença à tout déballer, comme si elle était chez elle. Quelques plaisanteries partagées plus tard, réclamant de droit sa place dans le top de ses amis/amies, elle fut ravie de voir que malgré tout ce temps passé loin d’elle, leur relation n’avait pas changé. « Number one représente »  Ca ne lui ressemblait tellement pas d’avoir la grosse tête, qu’elle ne put retenir un nouveau rire. Quand il revint à elle, avec un tire-bouchon pour ouvrir la bouteille de vin, elle l’observa avec tendresse, remarquant bien que sa petite visite avait l’effet escompté sur ce cœur qui se sentait coupable. Pour une soirée, il oublierait les drames de sa vie, elle s’en faisait la promesse silencieuse. Face à elle, assis par terre, elle lui envoya un coussin comme il ne voulait pas venir s’asseoir près d’elle pour qu’il soit un peu plus à l’aise et à sa remarque elle sourit et rétorqua de plus belle. « Je suis la plus vieille tu te rappelles ? J’ai donc le droit de te materner si j’ai envie…. Nah ! » Elle lui tira la langue et ajouta en le regardant servir deux verres. « Dixit le gars qui il y a quelques minutes demandait que j’arrête de l’appeler mon grand ! » Mon dieu que c’était agréable que de rire avec lui sur tout et rien à la fois. Décidant de passer à un sujet plus sérieux, elle l’invita à se confier sur sa vie et sur son fils, et l’écouta avec attention. Elle prit en main le téléphone émerveillée devant la photographie et totalement attendrie et soupira se proposant : « Toujours aussi beau que son père ! C’est vrai qu’il est bien grand mon petit-ange. J’ai trop hâte de le prendre en bras et de m’en occuper… Dis, avec tout ce que vous allez devoir affronter avec Elisha…comme je vais rester un peu plus longtemps sur Miami, je peux m’en occuper si tu veux, il peut passer une journée ou deux avec sa marraine préférée et son futur tonton Ollie ? Comme ça, tu pourras t’occuper de ta belle, sans avoir à tout gérer ? » Elle se tue l’écoutant parler de lui avant de reprendre. « Ca marche bien ? Tu as une clientèle fidèle ? » Elle marqua une courte pause qu’elle ponctua d’un sourire puis ajouta : « Toi et ton besoin de servir la communauté. Les pompiers. C’est un métier risqué mais qui te va comme un gant. Tu sais James, je m’en ferai toujours pour toi, alors tu as intérêt à t’assurer que quelle que soit la mission tu nous reviendras toujours en un seul morceau. Je ne supporterai pas que ce ne soit pas le cas. »

La faim faisant gronder son ventre,  elle commença à goûter un met, avant de lever son verre pour trinquer, son regard dans le sien, puis en but une gorgée. Verre posée, entre deux bouchées, elle lui répondit. «  Tout va bien. Clark et Janet (deux amis de lycée) ont eu leur deuxième enfant.  Annabeth vient d’emménager avec son nouveau copain, mes parents en sont enchantés, ils avaient tellement peur qu’elle ne se case jamais. Je suis toujours aussi entourée et au boulot tout ce passe très bien. J’enchaîne les cas les plus complexes et je gagne presque la totalité des procès. Ça me prend énormément de temps c’est vrai, mais j’aime tellement ça que je ne le vois pas passer….Voilà en gros les dernières nouvelles de NYC. Même si disons qu’ici , les potins sont plus croustillants. » Elle prit un dernier croc de son entrée pour goûter un peu à la seconde, tout entre eux avait toujours été dans le partage et relança la conversation : «  Bon alors, vous en êtes où avec Miss Parker ?Après tout ce temps à avoir le béguin pour elle, j’ai besoin d’un topo moi ! »