Je n'aime personne. Je ne m'aime déjà pas alors comment voulez-vous que j'aime quelqu'un? Je n'ai pas d'amis, c'est aussi simple que ça. Même si j'ai deux trois personnes autour de moi et qu'ils se considèrent assez proche de moi pour m'appeler "ami", ce n'est pas mon cas. Je ne ressens pas les choses comme les autres, chez moi il n'y a ni amour, ni amitié. Ca ne fait pas parti de mon vocabulaire et encore moins de ma vie. Beaucoup me jugent sur ça, me disent que je n'ai aucun sentiments, que je suis pire qu'un bloc de glace. Et je leurs réponds d'aller se faire foutre. C'est aussi simple que ça.
Vu mon séjour de cinq ans dans un hôpital psychiatrique, j'ai été forcé d'arrêter mes études à mes quinze ans. Puis en m'enfuyant de mon pays j'ai travaillé pendant deux ans mais j'ai été viré ensuite. Alors je vis dans ma caravane, c'est pas le grand confort mais je m'y plais bien, j'ai mon espace à moi, je n'emmerde personne et surtout, personne ne vient m'emmerder. En d'autres mots, pour la faire court, je suis qu'un chômeur qui vit des aides pour faire chier la société.
Comme légèrement rappelé en haut, mon séjour à l'hôpital psychiatrique a été l'événement le plus marquant et traumatisant de toute ma vie. Car au lieu de me "guérir" comme ils aimaient tant le dire, ils ont empiré mon état. Je suis pire qu'une bonbonne de gaz à côté d'une flamme, prêt à exploser, mais au moment où les gens s'y attendent le moins. Ils m'ont torturés là bas, m'ont fais vivre les pires horreurs, des choses qui m'ont fais carrément bader, moi. Cinq ans dans une chambre pas plus grande qu'un placard à balai. Cinq ans à subir des expériences soit disant médicale pour accélérer ma guérison. Alors qu'ils m'ont tout simplement brûlé le cerveau. C'est que c'est pas des tendres les russes.
Je m'appelai Stanislav Moskov, j'ai changé de nom à mon arrivée en Amérique. Malgré le fait que j'emmerde clairement la population mondiale et intergalactique, j'aime -de temps en temps- être une oreille attentive. Généralement ça ne dur pas plus de trente minutes car après ça me gonfle et j'envoie cette personne voir ailleurs. J'aime la violence, le sang, la torture.
Faire du mal aux gens qui ne le méritent pas forcément me rempli d'une joie incommensurable. Je suis loin d'avoir les mains blanche. Je suis principalement rentré dans un HP par du fait que j'ai laissé mon ex petite amie pour morte avec plusieurs os de cassés. Mais je crois que s'ils savent que j'ai tué un homme à mains nues, juste en écrasant à plusieurs reprises son crâne contre un rocher pour ensuite jeter son corps du haut de la falaise, je serai bon pour finir mes jours dans une petite chambre barricadée. Durant sa jeunesse, il a frappé plusieurs fois sa soeur, histoire de s'entraîner pour sa vie d'adulte. Et il tient un mépris certain pour ses parents. Bien que je ne ressens pas de sentiments spécial, à chaque fois que j'explose et que jen fait baver aux autres de part ma violence, quelques heures ou quelques jours après je ressens comme un certain remord. J'en fait de gros cauchemars, il m'arrive même de me réveiller avec des larmes aux yeux lorsque les images de mes meurtres ou bagarres violentes ou agressions me reviennent en tête. Mais évidemment, ça ne reste jamais bien longtemps dans mon esprit. Mes troubles reprennent vite le dessus.