Sadness. (chris&orel)

Invité

Sadness.

Combien de semaine se sont écoulés. Il n’en est même plus sûr. Le temps est devenu l’épée au-dessus de sa tête. Le temps est devenu nuits sans sommeils. Le temps n’est plus rien à ses yeux. Il n’était pas à l’enterrement. Il ne s’est pas encore rendu sur sa tombe. Mais Orel est plus calme aujourd’hui. Il a repris son travail. Il a repris ses réunions et ses rendez-vous marketing. Il a aussi pris rendez-vous pour pouvoir mettre à bas celui qui a osé tuer Erwan. Il voulait d’abord le retrouver. Le saigner. Le tuer. Le torturer à mort pour le faire payer. Puis il a vu erwan en rêve. Il ne voudrait pas de ça. Il ne voudrait pas qu’il devienne un tueur. Ainsi il a pris la décision de laisser la justice faire son travail et d’user de ses connaissances influentes pour que celui qui a planté ce couteau dans la chair de son aimé passe le reste de sa vie en prison pour son crime. Il se l’ai promis et il ne vit aujourd’hui que dans ce but et pour son travail. Les relations sociales ne sont que matériel et sans grand intérêt. Il ne le fait que pour faire plaisir. Car il ne veut pas redevenir ce con qu’il était par le passé et qui aurait pu être mieux aux yeux des gens qu’il aime. Sa mère par exemple. Elle vit toujours sous son toit. Mais maintenant qu’elle va mieux et qu’elle marche avec sa béquille, elle parle de se trouver un appartement et de trouver un petit travail.

Orel est fier d’elle. Et il sait qu’elle comprend son besoin de solitude. Mais aujourd’hui il doit passer cette étape. Il ne s’était pas encore décidé. Il a repoussé cet instant inévitable jusqu’à ce que sa voiture ne se gare sur le parking du cimetière. Il reste assis sur son siège. Le regard vide. Il porte une chemise parfaitement repassée et un pantalon noir fait sur mesure ainsi qu’une veste de costume noir également. Il retire quelques boutons en inspirant. Il transpire. Il appréhende. Il tremble intérieurement et sa gorge se serre. Mais il doit le faire. Il a payé et organiser une bonne partie des funérailles. Il espère que sa tombe est aussi belle qu’il l’imaginait. Il avance, les mains dans les poches en fumant une cigarette. Il tient dans sa main une fleur, un lys blanc. Il passe le portail et avance dans le sentier avec un nœud dans la gorge. Il inspire profondément... il voit alors au loin, parmi les pierres anciennes, se dessiner la tombe en marbre blanc de son bien aimé.

Il arrive enfin devant. Il voit son nom, sa date de naissance. Les fleurs s’y trouvant et sa photo. Retenant une larme, il se promet de ne pas pleurer. Il garde ça pour le soir, quand personne ne le regarde. Il se penche et pose la fleur sur la tombe en prenant une grande inspiration et enfonce sa main dans la poche de son pantalon en reniflant, ne pouvant malgré tout pas contenir une larme coulant sur sa joue. Il tire sur sa cigarette, il soupire et essuie sa joue quand il entend dans pas dans les graviers. Il tourne le visage, à peine, et juste là, à quelques pas... se trouve cet homme. Quand il est mort, Orel a dû envoyer un message a plusieurs personnes. Je t’aime, désolée. Les mots d’Erwan, ceux qu’il lui a demandé de transmettre. Orel a passé ces mots. Il a déjà rencontré Chris. À la salle de sport. Il n’était pas encore sûr qu’il s’agisse réellement de ce Chris là mais aujourd’hui il en la certitude. Il se détourne, regardant la photo sur le marbre blanc et il sert le point dans sa poche. Il ne la pas vu depuis. Il n’était pas présent à l’enterrement. Il n’en avait pas eu la force. Il était bien trop occupé à pleurer, hurler, regarder dans le vide en revivant sans cesse ce spectacle de sang... Chris arrive à sa hauteur et Orel se décale, gardant sa cigarette à la bouche. Il tourne son visage vers lui... il a mauvaise mine. Il a même carrément une sale gueule. Orel ne sait pas trop quoi dire. Il n'a pas vraiment envie de parler. Il aurait aimé être seul avec Erwan.

Chanel

Sadness.

Chris vivait comme un zombie. Depuis la mort d’Erwan il vivait comme un automate, se levant quand son chien venait le supplier de le sortir et se couchant quand la fatigue se faisait trop puissante. Il n’avait le goût de rien, dormait 3h par jour dans un sommeil agité peuplé d’affreux cauchemars tous avec Erwan en acteur principal. Bien souvent s'était un inconnu vêtu tout de noir, tel un spectre, qui torturais Erwan avant de le tuer. Si seulement il savait qui exactement lui avait fait du mal il pourrait se venger. Il lui réglerait son compte doucement, le torturant longuement pour qu’il sente bien chaque parcelle de son corps souffrir. Il avait des idées sombres et avait même déjà pensées à rejoindre l’amour de sa vie. Malheureusement, il se devait de rester en vie, ne serais-ce que pour sa sœur et sa filleule! Toutes les deux comptaient sur lui alors il tenait bon même s’il n'était plus à présent que le reflet de lui même. Aujourd'hui il décida d’aller voir Erwan dans sa dernière demeure. Il passa chercher ses fleurs préférées puis pris la direction du cimetière à pied. N'étant plus en force de conduire, il avait oublier pour un moment se mode de déplacement prenant les transports en commun beaucoup plus sûr ou se rendant dans les lieux à pieds. Il lui fallu un long moment pour y aller, toujours comme un zombie, traînant les pieds et manquant de trébucher à plusieurs reprises. Il ouvrit la porte du cimetière et se laissa aller comme un robot jusqu'à la dernière demeure d’Erwan. Quand il l'a vit, il se rendit compte qu’il n'était pas seul. Se trouvent sur place le fameux Orel de la salle de sport. Il essaya alors de se remémorer sa tête à l’enterrement en vint. « ‘Lut » lui dit-il doucement avant de poser les fleurs sur la tombe et de déposer un baiser sur cette dernière « ´Jour Erwan, j'espère que ça va aujourd'hui» dit-il comme si le jeune homme pouvait l’entendre d'où il était et qu’il pouvait lui répondre ! Décidément rien ne tournait rond dans sa tête. Il sorti une cigarette de son paquet et l’alluma a grande peine. « T’ai pas vue à l’enterrement » engage-t-il la conversation tant bien que mal.

Invité

Sadness.

C’est la première fois qu’il vient depuis... Il se fout bien de ce qu’on peut lui dire. Il a été là... il était là quand il est parti. C’était un adieu suffisant. Assez suffisant pour ne pas en rajouter une couche. Une main dans la poche de son pantalon noir, il fume sa cigarette en sentant Chris à côté de lui. Il ne sait pas quoi dire et pour dire vrai... il ne veut rien dire. Il pensait même être seul. Il ne sait pas si les messages qu’il a envoyé ce sont vraiment envoyer. En fait... il n'a même pas souvenir de l’avoir fait. Trop déchiré par la tristesse et devenu fou sur l’instant. Il se rappelle quand la police est entrée... quand les ambulanciers ont voulu prendre le corps. Il s’est accroché à lui. Il a hurlé. Il a pleuré. Il ne voulait pas qu’on lui enlève. Il a regardé alors son corps disparaître à ses yeux. Son visage... les yeux fermés... la mort. On l’a retenu, on l’a maintenu contre le mur pour qu’ils ne retiennent pas les ambulanciers qui l’ont emmené. Il a hurlé... il a voulu frapper les flics pour ne pas être arrivés à temps. Mais il n’en a pas eu la force.

Donc il est enfin là. Il fait face à la tombe en marbre blanc qu’il a soigneusement choisi. Blanc... d’une pureté à l’égal de son âme sœur. Le cœur lourd, l’âme perdue et dans un chao total il ne voulait pas que quelqu’un débarque. Mais le ne pouvait pas prévoir ce genre de chose après tout. Chacun est libre d’aller et venir comme il veut. Par contre... il ne voulait pas revoir Chris. Ce type... il ne le sent pas. Il se dit que s’il a retrouvé Erwan dans cet état... à l’hôpital et qu’aujourd’hui il est mort... peut-être que ce Chris en est en partie responsable. A-t-il su rendre heureux Erwan lorsqu’il n’a pas pu le faire ? Il en doute franchement... sinon ils n’en seraient pas là aujourd’hui. Il prend la parole, sa voix est faible et il articule à peine. Orel jette un coup d’œil rapide vers lui. Son visage est fermé et il tire sur sa cigarette une nouvelle. Sans expression, il souffle la fumée à sa dernière phrase : “non, je n’y étais pas” il répond simplement. Il n’a pas a s’étaler sur les raisons de son absence devant ce parfait inconnu. Il s’en fou de son avis d’ailleurs.

“T’as une sale gueule” il dit simplement. Quoiqu’il a une sale gueule lui aussi. Il écrase sa cigarette avec son pied et récupère son mégot qu’il va mettre dans une poubelle à deux pas avant de revenir, marchant jusqu’à Chris, lui faisant presque face : “C’était donc toi Chris” précise-t-il en gardant ses mains dans ses poches. Le mec dont lui avait parler Erwan. Cet ami qui avait été agressé et qui était présent au retour de Léo. Ce type qui n’a pas su le protéger non plus. À croire que personne n’était assez bien pour cet ange. Il sort une autre cigarette et l’allume. Il jette un regard à la tombe, sans pouvoir rester trop longtemps fixé dessus et sur la photo d’Erwan. Aucune larme ne transperce son regard même si on voit son regard épuisé et rouge. Ses cheveux sont décoiffé et sa barbe pousse. Il soupire de nouveau sa fumée.

Chanel

Sadness.

Être ici, devant cette tombe, le ramenais trop dans la réalité. S’il avait été seul, il serait tomber a terre, suppliant Erwan de revenir même s’il savait que s’était une chose totalement impossible. A la place, il soufra en silence. Sentant encore la douleur de son cœur déchirer. Tout son être n’était que douleur depuis sa disparition. Il était à bout, totalement déchirer de tous les côtés. Son esprit et son corps n’étaient que des coquilles vides. Mais il ne pouvait pas laisser paraitre devant des gens, question d’éthique. A la place, il essaya d’entamer une conversation mais n’eut qu’une simple réponse. Il tira sur sa cigarette, seul chose qui permettait de le maintenir debout en ce moment. Orel lui fit alors une remarque qui le fit sourire. Oui il avait une sale gueule. S’était comme ça depuis qu’il avait apprit la mort de son amour. « Ouep… T’as pas m’leur mine ! » Il regarda le jeune homme et s’aperçu qu’il avait une aussi sale tête que lui. Il devait beaucoup tenir à lui, ce qui lui rappela quelques phrases d’Erwan. Orel affirma ensuite quelque chose qui finit de lui rappeler pourquoi se no lui disait autre chose qu’à la salle de sport. « Et toi tu es Orel, l’amour de sa vie. » Voilà donc pourquoi Erwan ne répondait plus à ses sms. Parce qu’il était passé à autre chose. Il avait retrouvé celui qu’il avait tant aimer et était retourner avec. Il sourit alors, heureux qu’Erwan n’ai pas finit sa vie tout seul mais avec quelqu’un qu’il aimait plus que tout.

» I need the darkness, the sweetness, the sadness, the weakness, oh I need this ♦ Charlotte G. Evans
» OREL - TEXTO
» scénario d'Orel
» Hello darling [Orel & Violette]
» Dive into the unknown ∞ Orel

Sadness. (chris&orel)

Sadness. (chris&orel)

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