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 This all-encompassing pain is all i know now. (sawyer)

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(#)Sujet: This all-encompassing pain is all i know now. (sawyer)  |   Mer 6 Sep - 19:46
 
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Sawyer.
Erwan.
Ca faisait presque deux semaines mais les bleus étaient encore visibles. Les bosses au niveau de son visage avaient disparu, mais la couleur restait vaguement étrange, et comme tous les soirs avant d'aller travailler, il prenait presque une heure pour se préparer, et surtout, couvrir ses marques de fond de teint. C'était vivement recommandé, à vrai dire, pour ne pas faire peur aux clients, pour ne pas les faire fuir et ensuite être puni pour avoir fait perdre des clients à la boîte. Alors Erwan s'était refait un stock de fond de teint, et il faisait ça en s'appliquant, pour que rien ne se remarque. Jusque là, tout s'était bien passé. A part le premier soir. Lorsqu'il était rentré de cette fameuse nuit, il s'était dirigé vers le bureau du boss comme toujours, pou poser sur la table les billets. Le montant exact demandé, rien de plus. Lui seul savait ce qui s'était passé, et à quel point rentrer avec assez d'argent avait été dur. Lui seul savait qu'il avait accepté de se faire baiser par son dernier client pour se faire les cinq dollars qui lui manquaient. Mais ça n'avait pas suffit à le sauver entièrement, parce que vu son état, le boss avait jugé judicieux de l'enfermer le reste de la nuit et la journée suivante dans la minuscule pièce entièrement noire qui se trouvait près des chiottes. Lorsqu'il en sortit, c'était l'heure de se préparer pour bosser le soir-même... Alors non, la soirée ne s'était pas très bien passée. Mais c'était fini maintenant, et Erwan commençait à guérir. Avec le maquillage, c'était difficile de remarquer que quelque chose lui était arrivé. Le travail avait repris, et tout aussi bien qu'avant. Alors c'était une soirée des plus ordinaires qui commençait. Il avait regardé son planning, et il n'avait pas énormément de clients. Des habitués uniquement, des types qu'il ne craignait pas plus que ça. Et visiblement, sa soirée allait se terminer pas trop tard, ce qui était un soulagement. Les premiers clients défilèrent, et ça allait, honnêtement, il allait bien. Ce n'était pas trop dur, Erwan n'avait rien à faire. Le premier élément perturbateur arriva pendant les dix minutes de battement qui avaient toujours lieu, précisément entre son avant-dernier et son dernier client. Une main et une tête passèrent à l'intérieur, et on lui tendit une nouvelle feuille de planning avec un air visiblement désolé. C'était les supposés videurs, ça, ceux qui jouaient à sécuriser les couloirs et à surveiller. Certains restaient de marbre en toutes circonstances, d'autres avaient l'air un peu plus...humains. Erwan regarda le planning, et vit qu'un client de dernière minute s'était rajouté. Un certain Sawyer, et il ne connaissait personne de ce nom-là. Evidemment, ça l'emmerdait, mais le gars avait pris la dernière heure et demie de la nuit, et avec un peu de chance, ça passerait vite. Ce qui l'embêtait plus, c'était qu'il ne le connaissait pas, que c'était suffisant pour le stresser, et surtout... ça aurait du être une soirée facile. Mais il n'avait rien à dire, et il laissa la soirée couler. Le second élément perturbateur, il arriva avec ce dernier client. Dans les dix minutes qu'on lui avait donné, Erwan s'était dépêché de ranger, de nettoyer, de tout remettre en état. Il ne connaissait pas ce gars, ne savait pas de quoi il aurait envie. Avec les clients qu'il connaissait, il savait où étaient les priorités, mais là, il devait s'attendre à tout, et il se surprit donc un peu à courir pour tout mettre en ordre. Puis, il prit un boxer propre après d'être rapidement nettoyé, et l'enfila. Lorsque le client entra et ferma la porte derrière lui, Erwan était encore tourné vers la table de chevet dont il cherchait à fermer le tiroir. Il était dos à la porte, et merde, ça offrait une vue parfaite sur sa peau déchiquetée de cicatrices, c'était génial comme première impression, le type devait se sentir bien accueilli. Erwan se hâta et lorsqu'il parvint à fermer son tiroir la seconde suivante, il se tourna avec un petit sourire sur les lèvres pour regarder le client... qu'il reconnut. Il ne put s'en empêcher, son sourire s'effaça un peu, mais il parvint tout de même à le sauver à la dernière minute. C'était lui, Sawyer. Et là, Erwan ne savait pas à quoi s'attendre. Est-ce qu'il devait avoir peur ? Est-ce que ça allait être horrible ? Ou bien au contraire, est-ce que ce type rempli de haine venait là pour qu'on lui donne un peu d'autre chose ? « Salut » il fit, tentant un sourire timide, mais n'osant pas en montrer trop. Il glissa un peu vers le centre du lit, monta ses pieds dessus pour s'asseoir plus confortablement, regardant Sawyer en attendant qu'il fasse ou dise quelque chose.
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(#)Sujet: Re: This all-encompassing pain is all i know now. (sawyer)  |   Jeu 7 Sep - 20:31
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▼▲▼

Depuis mon altercation d'il y a deux semaines avec un certain Erwan que je prenais tant de plaisir à faire souffrir, ma vie n'a pas été si trépidante que ça. Je n'avais pas encore dépenser l'argent que je lui avais voler, ne sachant pas vraiment quoi faire avec. Car bien que je vivais avec le minimum imposé, je n'étais pas un grand dépensier et je savais qu'un jour où l'autre, j'aurai besoin de ces cents dollars pour une raison plus utile. Mais pour une raison qui m'était encore inconnue, depuis ce soir là mon sommeil n'était pas si grand que ça, je me souviens même ne pas avoir fait une nuit entière depuis. Non pas que je regrettais cette agression, loin de là. Quoi que, dès fois il m'arrivait lors de mes sombres pensées, à regretter d'être aller aussi loin, voulant même le revoir pour m'excuser. Mais ma raison revenait très vite à la charge, je pourrais me cogner à avoir de telles pensées si.. humaine. Ce type je ne pouvais pas le voir en peinture, pourtant il ne faisait rien de mal, et encore moins en mon égard. Alors j'étais là, assis dans mon vieux petit canapé autour de ma table dans ma caravane, un cadavre de bouteille de bière posée dessus, le regard dans le vide, songeur. Mais mes yeux dérivaient vers la petite boite en métal où l'argent d'Erwan reposait. Me levant brusquement, je m'emparais du butin, me souvenant mot pour mot de ce qu'Erwan m'avait dit, les dernières paroles avant que je ne le laisse et parte continuer ma soirée. « Tous les soirs sauf le lundi, j'suis au Birdcage. La maison close derrière le bar du même nom. La sonnette du bas. » Je n'allais pas jeter l'argent par la fenêtre et allait même en faire bon usage. Prenant ma vieille chariote, j'arrivais sur les lieux et fus étonné de voir qu'il y avait un planning à respecter, puisque la personne qui me "réservait" venait tout juste d'écrire mon prénom sur une feuille de papier qui semblait être les horaires et noms des gens avec qui ce Erwan allait s'isoler. Prenant la dernière heure tout en patientant dehors à fumer cigarettes sur cigarettes, je montais à l'étage, la pièce où était le jeune homme que j'ouvrais après avoir frappé. Et il était là, dos à moi à quelques mètres entrain de refermer un des tiroirs avec difficulté. Ayant pleine vue sur son dos, mes sourcils se fronçaient et restaient même un long moment posés dessus. Je n'étais pas étonné de voir son sourire se meurtrir une fois qu'il fut retourné, et de mon visage fatigué, il pouvait sans doute distinguer que je n'étais pas au top de ma forme ce soir. Peut-être qu'à travers ça il verrait une forme de pardon et de leste. « Ouais, salut.. » Lançais-je hésitant, enfonçant les mains dans mes poches. Faisant les cents pas, je n'avais pas eu de but précis quand à ma venue ici, je me sentais con de ne pas pouvoir gérer la chose. « Eum, j'suis désolé pour la dernière nuit. » Mais qu'est-ce que je foutais? Pourquoi je m'excusais au juste? Mes paroles s'enchaînaient sans que je ne puisse rien contrôler et je n'étais pas franchement enchanté de ça. Et je ne sais pas si mon étonnement se voyait sur mon visage mais pourtant, j'enchaînais à la suite. « Enfin.. Pour toutes les fois où.. t'sais. » Je m'approchais du lit pour m'y asseoir, juste en face de lui et le regarder dans les yeux. Le pire c'est que je semblais sincère, même moi j'y croyais. Peut-être que j'étais vraiment désolé mais dans tous les cas, je ne gérais absolument rien de ce qui sortait de ma bouche. Soupirant, je décidais donc de laisser agir mon esprit. « T'as l'air d'avoir bien guéri. » Un raclement de gorge, je déviais son regard, tout à coup mal à l'aise.

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(#)Sujet: Re: This all-encompassing pain is all i know now. (sawyer)  |   Ven 8 Sep - 0:10
 
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Sawyer.
Erwan.
Non, clairement, là ce soir, il ne s'attendait pas à voir ce gars-là. Sawyer, c'était donc lui, le mec qui l'avait si salement amoché deux semaines plus tôt, qui avait failli l'envoyer à l'hôpital, si ce n'était la morgue. Il s'appelait Sawyer. Et il était là ce soir, dans la chambre où Erwan accueillait ses clients. Il était le client d'Erwan ce soir. Alors, peut-être bien qu'Erwan avait vu juste, et qu'il avait décidé de céder, de venir se faire du bien avec un mec, parce qu'il avait enfin compris que c'était ça qu'il voulait... Ou alors il était là pour autre chose. Mais quoi, Erwan n'en savait rien. Il avait payé pour entrer dans cette chambre, il devait donc avoir une raison qui en valait la peine. Il n'était pas venu juste pour dire bonjour, ou parler, ou regarder Erwan, non... il devait être là pour obtenir quelque chose. Du sexe, sûrement. Il avait l'air fatigué, un peu, ou du moins, pas aussi vivant que l'autre fois. Erwan le salua avec un doux sourire, cherchant à être neutre, accueillant, comme avec tous les clients et faisant abstraction de leur passé. « Ouais, salut.. » il répondit, l'air maladroit, avant de commencer à tourner en rond, marcher pour rien, faire des aller-retours. C'était bien étrange, mais Erwan préférait a à ce qu'il avait connu d'autre de lui. « Eum, j'suis désolé pour la dernière nuit. Enfin.. Pour toutes les fois où.. t'sais. » ajouta Sawyer, et c'était surprenant, mais ça touchait un peu Erwan. Il n'avait pas la force de lui en vouloir, surtout qu'il était venu s'excuser et qu'il le faisait si sincèrement. Peut-être qu'il n'aimait pas les lundis, qu'il passait toujours de mauvaises journées au travail... et qu'en-dehors de ce jour-là, il était un autre homme ? Là, il était différent, et Erwan aurait presque pu le prendre dans ses bras s'il n'avait pas été un client. Erwan lui adressa un petit sourire doux. Il regarda Sawyer s'approcher et s'asseoir sur le lit en face de lui. Une fois de plus, il ne savait pas ce qui allait se passer, ce que son client attendrait de lui. « T'as l'air d'avoir bien guéri. » il dit, et Erwan comprit que c'était un peu pour meubler, faire distraction, oublier la gêne. « Oui... oui, j'ai encore quelques bleus, mais ça va » il répondit, glissant instinctivement son pouce sur le coin de sa mâchoire qui lui faisait encore mal, là où le bleu verdâtre était encore présent sous le maquillage. Il ne savait pas comment continuer. Ce n'était pas trop son genre d'initier le sexe avec ses clients, lorsqu'eux-mêmes ne montraient rien qui allait dans ce sens-là. Là, par exemple, il se serait senti mal de chercher à pousser Sawyer alors que le jeune client était simplement assis à ne rien demander. « Dis-moi ce que tu veux » il lui souffla finalement. Il ne savait pas si Sawyer était là réellement parce qu'il venait de comprendre qu'il était attiré par les mecs, et qu'il voulait tester. Ou parce qu'il avait passé une mauvaise journée et qu'il voulait oublier de la meilleure des manières. Quoiqu'il en soit, Erwan voulait être parfait pour lui, il avait envie d'être sage et d'offrir un bon souvenir à ce gars. Lui montrer qu'il ne lui en voulait pas, qu'après ses excuses il était pardonné. « Je peux vraiment faire tout ce que tu veux, tout ce qui peut te faire du bien » il ajouta encore d'une voix douce. « J'ai même des jouets et des trucs, dans ce tiroir... et dans l'armoire là. » dit-il en désignant le tiroir où se trouvaient quelques sextoys, et l'armoire dans laquelle une collection de jouets bien plus hard et d'accessoires sado-masochistes. Il voulait que Sawyer soit bien, qu'il trouve son bonheur dans cette pièce, avec lui. C'était important pour Erwan. S'il parvenait à ça, il serait fier. Tout le malheur des soirées précédentes n'aurait pas servi à rien, s'il avait permis qu'un jour Sawyer arrive ici pour trouver son truc. Il glissa plus près de lui, replaça ses jambes pour qu'elles l'encerclent sans le toucher pour autant. Le seul bout de tissu qu'il portait était son boxer, et installé comme ça, il était le seul à être trop innocent pour comprendre que c'était une position sexy, chargée d'invitations. Il adressa un sourire des plus tendres à Sawyer, attendant qu'il se décide.
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(#)Sujet: Re: This all-encompassing pain is all i know now. (sawyer)  |   Ven 8 Sep - 0:42
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En cet instant présent je ne comprenais pas ce qu'il se passait, je ne comprenais pas comment je pouvais m'excuser auprès d'Erwan alors que je savais pertinemment que je ne regrettais pas ce que j'avais fais. Mais mon fin fond d'esprit lui, voulait extérioriser ça, je ne pouvais aller en son encontre. Et rien qu'à m'entendre proférer de telles paroles j'eus l'envie irrévocable de me coller un pain en pleine gueule. Je ne dis pas qu'Erwan méritait ce qu'il lui arrivait mais moi, j'étais heureux, je frôlais l'extase quand je le violentais. Et pas que lui pourtant, tout le monde autour de moi. Et d'ailleurs, la réaction de mon compagnon de chambre m'étonna encore plus. Il avait l'air de me pardonner, de passer à autre chose puisque sa soif de faire plaisir aux autres, de se soumettre aux désirs d'autrui de par son travail revenait à la charge. Il avait l'air content de mes excuses, de ma soumission. Des hurlements se faisaient entendre dans mon fort intérieur, comme des griffes qui me piquaient, me brûlaient les boyaux pour faire exploser ma rage, mais rien n'y faisait. Alors je laissais Erwan m'énumérer ses ustensiles sexuelles. « Tu avais raison la nuit dernière. Je suis revenu. » Je souffle à mon tour, me levant pour aller regarder ce qu'il avait en stock, ce qui pouvait m'intéresser pour cette heure et demi que j'avais payé. Voyant l'armoire où plusieurs objets dont je n'aurai même pas moi pensé l'existence, je touchais du bout des doigts des morceaux de tissus, de cuir et d'autres matières, ainsi que des objets destinés à faire mal uniquement pour le plaisir de chair. Et je compris. Je compris instantanément pourquoi mon esprit voulait se la jouer soumit, pourquoi je devais absolument m'excuser. Alors j'allais m'écouter et continuer. « Un jeu de rôle. » Je murmure, assez fort pour qu'il puisse m'entendre. « Je peux t'attacher et... faire de toi ma chose? » Imitant l'air gêné et timide, je fis semblant de ne pas être à l'aise avec l'idée alors que dans ma tête, tout fusait, tout était en place. Prenant des sangles en cuire que je venais de trouver, je les montrais à Erwan pour avoir son avis sur la question. Est-ce qu'il accepterait d'être attacher et de faire de lui l'être soumit? Je m'efforçais de lui adresser un sourire que je voulais doux et rassurant, tout en m'approchant de lui. « J'ai compris que ce qui m'excitait était de faire du mal aux autres. Je... j'ai compris qu'après toutes ces scènes de violence avec toi, c'était toi qui m'excitait. » Prenant une de ses mains entre les miennes, mon regard insistant sur le sien, je glissais doucement les languettes sur ses poignets. Et voir son air satisfait, limite heureux que je comprenne les choses commençait à m'énerver. Mais il fallait que je prenne sur moi, il fallait que je garde un certain self-control, qu'il ne se sente pas menacé et encore moins en danger. Et même si elle était mise à rude épreuve et très difficile à garder, ma patience vaudrait pour moi, tout l'or du monde rien qu'en cette soirée là.

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(#)Sujet: Re: This all-encompassing pain is all i know now. (sawyer)  |   Ven 8 Sep - 12:41
 
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Sawyer.
Erwan.
Erwan glissait vers lui, lentement, s'approchant. Il voulait être détendu, doux, malléable. Sawyer s'était excusé, et l'homme qui était là ce soir était un autre. Erwan aurait peut-être du se méfier un peu, et il le savait au fond, mais il avait trop foi en tout ça, croyait si fort que les gens avaient de bonnes intentions. Tout ce qui était arrivé avant, il l'enfermait loin dans le passé, et ce soir, il prenait un nouveau départ avec Sawyer. Surtout, Erwan était quelqu'un qui aimait rendre service, faire plaisir, et si être ici rendait son client heureux, alors il en était content lui aussi. C'était peut-être la première fois qu'il mettait les pieds dans un bordel, la première fois qu'il voyait un homme dans un bordel. Erwan ne voulait qu'une chose : faire en sorte qu'il ressorte de là comblé. C'était son travail, après tout. Alors il s'approcha, tout près de lui sans pour autant lui voler tout son espace, et il lui dit doucement qu'il pouvait faire tout et n'importe quoi, que Sawyer n'avait qu'à demander ou ordonner, qu'il y avait des choses intéressantes dans les placards et tiroirs. « Tu avais raison la nuit dernière. Je suis revenu. » souffla le client, se levant et laissant Erwan au milieu du lit. Et Erwan n'était pas quelqu'un qui tirait un plaisir particulier à avoir raison, il ne jouissait pas des "je te l'avais dit", alors pour seule réponse il adressa un petit sourire timide, un peu gêné, suivant Sawyer du regard. Il le laissa fouiner, découvrir, jouant un peu avec le drap entre le bout de ses doigts. C'était toujours un moment intéressant, de regarder les clients parcourir les lieux pour la première fois. Certains ne cherchaient même pas à savoir ce qu'il y avait au-delà du lit, ils entraient simplement, demandaient une pipe, puis se logeaient en lui jusqu'à en jouir, pour ensuite se rhabiller sans un mot et s'en aller. Mais Sawyer, ça se voyait qu'il était venu trouver quelque chose, alors c'était juste de lui donner tout son temps. Il ouvrit l'armoire qui renfermait tant d'objets, et Erwan continua de le regarder glisser ses doigts sur ceux-ci. C'était fou, la délicatesse qu'il avait soudainement. « Un jeu de rôle. » il murmura, comme en extase devant le cuir, comme s'il venait d'être percuté par ce dont il avait envie. « Je peux t'attacher et... faire de toi ma chose? » il ajouta, et Erwan croisa son regard. Ca avait l'air expérimental pour lui, nouveau. Ca ne l'était pas pour Erwan. Ils étaient nombreux les clients qui avaient voulu l'attacher au lit, pour des raisons diverses et variées qui ne regardaient qu'eux. « Oui, tu peux » il répondit d'une petite voix douce, le visage innocent. Alors, Sawyer revenait vers lui avec des sangles en cuir dans les mains, lui souriant, rassurant. Ce sourire, Erwan le lui rendit, parce que le jeune homme ne paraissait pas sûr, et Erwan voulait vraiment que ça se passe bien pour eux, il ne voulait pas que Sawyer soit gêné. « J'ai compris que ce qui m'excitait était de faire du mal aux autres. Je... j'ai compris qu'après toutes ces scènes de violence avec toi, c'était toi qui m'excitait. » il dit alors, tout en glissant une première sangle autour de son poignet, avec douceur. Erwan le laissa faire, en ne réagissant pas à ce qu'il avait dit, simplement soulagé que le fait d'être là apportait quelque chose à Sawyer. Si c'était lui qui l'excitait, alors sa présence n'était pas une erreur, et Erwan réussirait à lui offrir un bon moment. C'était obligé. Mais à vrai dire, il avait entendu ce genre de chose plusieurs fois, mais venant de ce type-là, Erwan ne pouvait s'empêcher de se poser quelques questions. Il voyait l'autre extrémité de la lanière de cuir se fermer autour d'une des attaches légèrement dissimulées derrière la tête de lit. Sa main droite était attachée, et Sawyer passait à la gauche, lui offrant le même traitement. Pendant un instant, il se disait tout de même qu'il allait se retrouver entièrement à la merci de ce type, et que contrairement à ses autres clients, il savait que Sawyer était capable de beaucoup de choses. Est-ce qu'il devrait avoir peur ? Est-ce que le fait d'être l'origine de son excitation et que la façon dont il exprimait celle-ci était à travers la violence... est-ce que ça voulait dire qu'Erwan devrait avoir peur ? Il n'en savait rien, mais quoiqu'il en soit, Sawyer avait payé, et il était autorisé à faire ce qu'il voudrait, tant que ça ne mettait pas Erwan hors d'état d'utilisation. Il était un client, et Erwan n'avait pas d'autre choix que suivre les instructions. C'était un job facile, vraiment. Ses mains étaient à présent attachées à chaque coin de la tête de lit, et Erwan était couché là, les bras écartés, en étoile, la tête posée sur l'oreiller et ses boucles brunes étalées en-dessous. Les doigts de Sawyer, rugueux, se posaient sur l'élastique de son boxer et sans faire traîner la chose, il le baissa lentement le long de ses jambes et le lui retira, Erwan se retrouvant nu, son sexe reposant sagement contre sa cuisse. Il était bien au-delà de la gêne que pouvait provoquer sa propre nudité, surtout dans cette pièce, où il passait la plupart de son temps exposé ainsi. C'était au tour de ses cheville de se faire cercler de cuir, et d'être liées chacune à un coin du lit. Et voilà. Il tira un peu, tout doucement, sur un de ses poignets. C'était serré, pas au point de couper sa circulation, mais il ne sortirait pas de là, c'était sûr. Il était à la merci de son client, de Sawyer, et malgré les doutes qui commençaient à se pointer, il savait bien que tout ce qu'il avait à faire, c'était suivre les instructions. C'était un job pour idiots, vraiment. Ce serait terriblement simple, une fois de plus, rendu d'autant plus facile par les liens qui le forçaient à ne rien faire d'autre qu'attendre. Et cet argument, celui de la facilité, il l'utilisait si souvent pour faire taire tout ce qui brûlait parfois en lui, comme la peur et l'appréhension. Il n'y parvenait jamais totalement. Il ne se passa rien pendant de longues secondes. « Tu vas me baiser ? » il demanda finalement d'une petite voix. C'était une bonne dose d'impatience, que son client interpréterait comme il voudrait. Il y verrait peut-être de l'envie, une supplication de se faire prendre comme la sage petite pute qu'il était. C'était plutôt de la peur, bien enfouie, mais ces secondes qui coulaient installaient doucement en lui un mauvais sentiment. Il ne voulait pas attendre, il se sentait mal de ne pas savoir ce qui allait arriver, il voulait que ça soit réglé. Il voulait être fixé. Mais il se répéta encore que quoiqu'il arrive, il ne pourrait rien y changer, et ça suffit à calmer un peu ces poussées de peur.
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(#)Sujet: Re: This all-encompassing pain is all i know now. (sawyer)  |   Sam 9 Sep - 0:01
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Je découvrais tous les différents objets que pouvait détenir Erwan, y'en avait quand même un paquet et je savais pas vraiment ce que je pourrais faire avec, dans la liste des sex toys, à par lui engouffrer deux-trois jouets dans l'fion je savais pas si ça allait me satisfaire à moi. C'était bien trop doux. Alors je découvrais une armoire pleine, c'était comme si j'arrivais dans un magasin de jouets, mes yeux pétillais et les idées fusèrent. Alors je décidais de me retourner, jouant la carte de l'homme pas très assuré en lui demandant si je pouvais faire de lui ma chose, qu'en toutes raisons, c'était lui qui m'excitait. Alors qu'en réalité, je pouvais littéralement bander rien qu'en voyant une personne souffrir de par ma personne. Alors il acceptait, et moi, je commençais à l'attacher, d'abord ses poignets, les rattachant à l'objets adéquat contre le mur, derrière la tête de lit. Et sans lui demander l'autorisation, je glissais son boxer et le jetais par terre à quelques mètres du lit, voyant son sexe reposer contre sa cuisse. Honnêtement, voir un phallus n'était vraiment pas la chose qui me donnait envie, alors j'évitais de le regarder, ayant soudain une grande envie de la lui couper avec un couteau rouillé et de la lui faire manger. Une fois les chevilles attachées à leurs tours, Erwan me demanda alors si je comptais le baiser. Un rire mauvais sortit de ma bouche sans que je ne pu le contrôler. « Bien sûr que non, quelle question. » Revenant sur mes pas, je regardais s'il y avait bien un objet particulier parmi ces choix qui pourrait m'intéresser. Voyant un fouet, je le prit entre mes doigts, l'air un peu dubitatif. Il avait sûrement l'habitude de rencontrer des hommes qui aimaient dominer, aux tendances sadomaso, le fouet était d'un clicher fou. J'haussais alors les épaules, sans vraiment savoir ce que j'allais faire et me retournais vers Erwan, fouet à la main. « J't'ai dis que ça m'excitait de faire du mal aux gens. » Visage fermé, je m'approchais du lit en levant mon bras droit et claqua violemment le martinet contre sa poitrine. Le bruit m'étonna légèrement, je ne pensais pas que ça serait aussi violent que ça. Mais trop peu recherché pour moi. Le retapant une seconde fois pour être sûr de ne pas regretter mon choix, je jetais le martinet au fond de l'armoire, sans ménagement. Je voyais un petit objet, tout fin. C'était un manche avec à l'extrémité comme des petites aiguilles, une roulette avec attachés dessus des sortes de pics.
Ne comprenant pas réellement l'utilité, je le montrais à Erwan, ne me souciant pas s'il allait bien ou non. « ça sert à quoi ça? » Je questionne tout bêtement, en posant un doigt dessus, le retirant à la seconde suivante. « Oh mais ça pique bien cette merde! » Et pour me montrer un peu plus l'utilité de cet objet que je n'avais jamais vu auparavant, je faisais rouler les aiguilles sur le flan gauche d'Erwan, appuyant de plus en plus fort jusqu'à voir des toutes fines gouttelettes de sang sortir des petits trous que cet objets avait causé sur sa peau. Souriant, beaucoup plus satisfait que précédemment, je m'amusais à zigzaguer le long de son torse, laissant derrière une multitude de gouttelettes d'hémoglobine.

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(#)Sujet: Re: This all-encompassing pain is all i know now. (sawyer)  |   Sam 9 Sep - 12:10
 
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Sawyer.
Erwan.
Il était attaché sur ce lit, et il ne pouvait pas dire que c'était la première fois que ça arrivait. Non, clairement pas. Mais avec Sawyer, malgré toute sa bonne volonté, il avait l'horrible impression qu'il pourrait arriver n'importe quoi. Que ce gars était capable de beaucoup trop de choses. Et vaguement, Erwan se surprit à souhaiter qu'il ait peut-être jeté son dévolu sur quelqu'un d'autre, parce que ça lui aurait évité ces incertitudes, ces doutes, ces questionnements... cette attente, alors qu'il ne se passait rien pendant quelques secondes. Il finit par lui demander s'il allait le baiser. Droit au but, histoire d'être fixé, et peut-être de l'encourager à s'y mettre, lui faire comprendre qu'il avait assez attendu. Son client lâcha un rire. « Bien sûr que non, quelle question. » Et dans l'esprit d'Erwan se forma un petit "oh" qu'il n'exprima pas. Il était confus, pour le coup. Sawyer avait payé cher pour être là, et il n'allait pas coucher avec lui ? C'était presque incompréhensible. Tous ceux qui venaient ici le faisaient pour ça, s'envoyer en l'air. Sawyer était retourné près de l'armoire, et même en tournant la tête, dans la position dans laquelle il était, Erwan ne le voyait que vaguement du coin de l'oeil. Pas assez pour voir ce qu'il trafiquait. Mais il le vit revenir avec un fouet. « J't'ai dis que ça m'excitait de faire du mal aux gens. » il dit, et Erwan n'eut pas tellement le temps d'analyser ses propos, ou son expression, ou quoique ce soit. Il sursauta en entendant le bruit du cuir contre sa peau, et ce ne fut que la seconde suivante que la douleur s'enregistra en lui. Il réprima une petite grimace. C'était quelque chose qu'il connaissait, alors peut-être qu'il s'en sortirait très bien. Et comme avec les clients habituels, il résistait un peu et essayait de ne pas montrer la douleur dès le début, parce que ça n'excitait personne de voir ce genre de choses dès le premier contact. Il sursauta à nouveau au second coup, la brûlure bien vive sur sa peau. Mais ça ne semblait pas amuser Sawyer, et il s'en alla pour retourner près de l'armoire. Erwan poussa un petit souffle inaudible, comme pour évacuer, pour se rassurer. « ça sert à quoi ça? » il entendit alors, et tourna la tête vers Sawyer pour voir de quoi il parlait, et vit son client glisser son doigt sur les pics qui ornaient une roulette. « Oh mais ça pique bien cette merde! » il lança, se répondant un peu à lui-même, et venant vers Erwan pour commencer à faire rouler ça sur ses côtes. Bon, il estimait qu'il en avait trouvé l'utilité tout seul, comme un grand, et qu'Erwan n'avait pas besoin de prendre la parole. C'était gênant, et d'ailleurs, cet objet-là, il y avait eu affaire assez rarement. La sensation était juste... désagréable. Jusqu'à devenir une douleur, car Sawyer s'était mis à appuyer plus fort, vraiment fort. Le visage d'Erwan avait fini par se contracter un peu, en une grimace, alors qu'il sentait les pics s'enfoncer. Et il ne voyait pas ce qui se passait alors il était incapable de dire à quel point, mais un tout petit gémissement passa la barrière de ses lèvres. Visiblement, ça avait du amuser Sawyer, ça, parce qu'il posa l'objet sur son torse, et commença à dessiner. Erwan voyait bien ce qui se passait maintenant, il voyait surtout du sang sur sa peau, les aiguilles qui entraient et sortaient, qui tiraient un peu sur sa chair pour forcer la sortie. Les petits gémissements d'un chiot battu étaient les seuls sons qui sortaient de sa bouche, même s'il essayait fort de ne faire aucun bruit, de peur de s'attirer des ennuis. Ses lèvres tremblaient malgré tout, son visage s'était couvert de sueur, et des larmes montaient lentement dans ses yeux, sans encore couler sur ses joues. Il était perdu, et Sawyer semblait ravi. Il ne comprenait pas trop quel était le but, et la seule comparaison qu'il pouvait faire, c'était avec Leo. Mais Leo, quand il l'attachait et le faisait saigner, c'était pour lui apprendre les choses, ou parce qu'il n'avait pas été sage. C'était parce qu'il attendait quelque chose de la part d'Erwan. Des excuses, des supplications, des faveurs, de la compréhension... quelque chose. Là, avec Sawyer, il ne savait pas ce qu'il devait faire. Il était attaché fermement, alors peut-être qu'il voulait qu'Erwan parle, qu'il ait une certaine réaction ? Mais en même temps, il souriait et avait l'air absorbé par ce qu'il faisait. Ca avait l'air de le rendre heureux. Il souffla, tremblant, cherchant sa phrase. Il aurait peut-être du attendre des ordres, quelque chose, mais il commençait à paniquer, et s'il posait la question, peut-être que tout s'éclairerait avec la réponse, et que ça pourrait le soulager un peu. « Je comprends pas ce que je dois faire » il dit, doucement. Il voulait juste que ce soit clair, que Sawyer lui donne ses ordres et ses instructions, pour qu'Erwan puisse être satisfaisant, pour pouvoir lui faire passer un bon moment, et que son client soit comblé, et que tout aille bien. C'était tout ce qu'il voulait.
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(#)Sujet: Re: This all-encompassing pain is all i know now. (sawyer)  |   Lun 18 Sep - 23:10
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Cette petite roulette aiguillée faisait bien son effet, je voyais les petites traces de sang suivre les différents dessins que je formais sur son torse. Ca devait piquer, mais rien de bien méchant, il s'en remettra, il n'aura pas le choix de toute façon. Je l'avais plutôt bien attaché et j'avais prévenu son boss que j'aimais les trucs un peu sado, histoire qu'il ne s'inquiète pas s'il cri comme un porc à l'abattoir. Je savais que pour ce soir, j'allais être tranquille, pouvant lui faire ce que je désirais, histoire de me sentir mieux. Alors que ma main continue son ascension toujours bien enfoncée dans sa peau, je m'arrêtais net lorsque Erwan me demande ce qu'il devait faire. Je le regarde, mon visage commençant à changer d'air à chaque secondes de passées. Je fronce mes sourcils, un air de folie dans mon regard. « La ferme. J'veux que tu ferme ta gueule. » Et ce fut les seules paroles prononcées. Je plantais la roulette sur la cuisse de ma victime, assez proche de son pénis pour qu'il comprenne bien qu'en réalité, je n'étais pas venu ici pour m'excuser, pour me rabaisser à tourner cette foutue page de tous ces mois passés à le tabasser. À être son bourreau. Et puis être désolé de quoi, sérieusement? Tout ce que je pouvais faire, que ce soit bien ou mal était dans ma nature, je n'allais sûrement pas m'excuser d'être qui j'étais et encore moins de fracasser la tronche d'une pute. Quitte à payer, je ne le lâcherai jamais ce gamin. Il était mon souffre douleur et il le restera jusqu'à ce qu'une personne assez censée d'esprit ne me tire une balle dans la tête ou que je réussisse à mettre fin à mes jours. Je voulais simplement qu'il soit traumatisé, qu'il ait peur de sortir, de faire face à moi, de se faire tuer par ma propre main. J'en mourrais d'envie à certains moments, mais je ne pouvais me rendre à ça, sachant que je le regretterai lorsque je n'aurai plus, mes lundis soirs, mon exutoire. Laissant la roulette aiguillée dans la cuisse de ma victime, je fouillais dans les poches de mon jean, à la recherche de quelque chose qui pourrait m'aider ou non. Une fois trouvé, je sortais l'objet qu'était un couteau laguiole en bois, ancien que j'avais volé à mon père avant de me faire enfermer à l'hôpital psychiatrique en Russie à mes quinze ans. J'ai toujours trouvé une cachette dans l'établissement pour ne pas qu'on me le prenne. J'avais eu beaucoup de chance d'ailleurs. Et ce couteau me tenait à coeur, je l'avais toujours sur moi et je minimisais son utilisation. Il était toujours bien aiguisé, la lame brillante, pas une trace de rouille ou de rayure. Je l'ouvrais pour l'inspecter, oubliant même Erwan posé sur le lit. Un son que je pensais être d'étonnement de sa part me fit revenir sur terre. Je tournais ma tête vers lui, un sourire sadique sur mes lèvres, toujours cette lueur folle dans mes yeux. Je la glissais légèrement sur son visage de sa pommette à son menton, laissant un fin fil de sang couler. Il n'aurait pas de cicatrice avec ça, cette entaille était tellement fine que dans deux jours maximum elle ne se verra plus. Par contre, je ne promettais rien pour le reste de son corps. Dessinant une croix sur son pectoraux en appuyant fort, je voyais l'écoulement de ce liquide rouge et chaud tandis que mes mains, elles, étaient froide par l'excitation. Et un grand S au niveau de son flan. Puis autour de son téton pour piquer à l'intérieur de son nombril fortement, pas assez pour que le couteau ne transperce sa peau, mais assez pour que ce soit douloureux. Et plus ça allait, plus ma lame descendait vers ses parties génitales. Cette partie était très sensible, un mauvais coup, une mauvaise caresse pourrait faire mal à la personne. Alors je retournais le couteau, ayant la lame contre la paume de ma main, le manche venant s'entrechoquer contre ses testicules, violemment, avec force. Mes yeux, eux, ne quittent pas un seul instant son visage, voulant ancrer son air dans ma tête.

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(#)Sujet: Re: This all-encompassing pain is all i know now. (sawyer)  |   Mer 20 Sep - 21:10
 
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Sawyer.
Erwan.
« La ferme. J'veux que tu ferme ta gueule. » Ce n'était pas la réponse qu'il attendait. Pas du tout. Erwan était paumé, attaché là et incapable de bouger, mais il ne devait pas parler non plus, il semblait. Alors qu'est-ce que ça voulait dire ? Son client, Sawyer, était en train de faire rouler ces aiguilles sur sa peau, dans sa peau, et même si la douleur n'était pas la pire qu'il ait connue, ça faisait mal, et Erwan commençait à avoir peur, réalisant qu'il était attaché et qu'il pourrait arriver n'importe quoi... Sawyer ne voulait rien de sa part, pas de gestes, pas de mots, alors il devait simplement... subir ? Erwan ferma les yeux, très fort, peut-être pour se donner un peu de courage, se concentrer et se forcer à passer au-dessus parce qu'il n'avait pas d'autre choix. Il ne voulait pas pleurer, alors il ravala sa peur et ouvrit les yeux, et il vit son client avec l'objet à la main. Quelques secondes plus tard, il le vit lever cette main, et les aiguilles transpercèrent sa peau, au niveau du haut de la cuisse, près de son sexe, près de son tatouage. Un cri faillit sortir de sa bouche, mais les mots résonnaient fort : cette commande de fermer sa gueule. Il ne voulait pas aggraver son cas. Surtout pas. Son visage se contracta sous la douleur et il mordit fort sa lèvre, son regard levé vers le plafond. Et le temps qu'il revienne sur Terre, Sawyer s'était éloigné. La douleur persistait, accentuée par le poids de l'objet fixé à sa chair. Ses yeux se posèrent sur son client, se demandant si c'était fini, s'il allait partir et le laisser comme ça, où s'il allait faire autre chose que le baiser. S'il allait se branler, s'il allait lui grimper dessus et foutre sa queue dans sa bouche et lui venir dans la gorge ou sur le corps, parce qu'il disait ne pas vouloir le baiser, mais il devait bien y avoir une raison... quelque chose. Mais Sawyer sortit un petit objet de sa poche, l'ouvrit. C'était un couteau, et Erwan laissa échapper un petit gémissement, avant de refermer sa bouche rapidement. Il devait fermer sa gueule, c'était la demande. Il était terrifié maintenant, et Sawyer était planté à côté du lit et glissait le bout de la lame sur son visage. Erwan se pinçait les lèvres en regardant son bourreau dans les yeux. Et le couteau allait s'amuser sur son torse, plus fort cette fois-ci, il sentait le sang. Erwan paniquait, sa respiration s'accélérait, il essayait de disparaître, s'enfoncer dans le lit pour se cacher, bien que c'était impossible, et voilà que Sawyer attaquait ses côtes, son flanc. Il gémit encore et une larme coula, malgré ses efforts. Il ne savait pas quoi faire, il voulait à tout prix arriver  s'isoler comme il le faisait si souvent, s'enfermer dans sa petite bulle et ne pas avoir à souffrir tout ça. Mais son cerveau semblait s'y opposer, le voulant hypervigilant, comme s'il pouvait y faire quoique ce soit... La lame continuait à tracer des dessins sur son corps et dans sa peau, et Erwan avait tellement peur de se retrouver à nouveau couvert de cicatrices, de n'être plus que bon à jeter. Qu'on finisse par lui dire qu'il n'était plus assez bien, que son corps était devenu trop laid même pour ce métier, et là, il n'aurait plus rien, rien du tout. Non, avant de penser à ça, il valait mieux rester concentré sur le présent. Sur le couteau qui glissait tout en bas de son ventre, vers son sexe, et il avait terriblement peur. Il en tremblait, ses cuisses inconfortablement écartées puisque ses pieds étaient attachés aux coins du lit, son sexe exposé ainsi. Il était terrifié. La douleur fut violente, différente de ce qu'il aurait imaginé, mais brutale et il se mit à pleurer sans plus se poser de questions, lâcha un sanglot en se tordant de douleur, essayant de se replier sur lui-même mais en étant empêché par les liens. Les attaches qui cerclaient ses poignets et ses chevilles s'y serraient, au point de faire mal, de laisser une trace, d'arracher un peu de peau avec le frottement. Il ne réalisait pas, c'était une petite douleur qu'il s'était provoquée lui-même, pour faire diversion, oublier le mal terrible qui s'emparait de ses parties génitales. Il lui fallut un moment pour se calmer, pour se remettre, et son poignet droit qui brûlait tout particulièrement, Erwan décida de continuer à tirer dessus un peu, de faire en sorte que le cuir taillade un peu sa peau et continue de frotter sur la blessure. Ca piquait, ça faisait mal, mais c'était rassurant. Une petite part de contrôle qu'il avait encore. Il regarda Sawyer, se demanda s'il allait encore faire ça, continuer, si ça lui allait ainsi, si ça le contentait. Erwan continuait de jouer avec son poignet, un geste invisible qui n'était qu'entre lui et le cuir, et ça l'aidait à se camer, à respirer à nouveau normalement, ou presque. Il regarda Sawyer, essaya de voir entre ses jambes, se demandant s'il bandait ou pas. Ca aurait été bien que ce soit le cas. Erwan tourna la tête sur le côté pour essuyer ses larmes sur son biceps, son épaule, enfin... la partie de son bras qui se trouvait juste là. Il remonta les yeux vers son client. « Ca te plait ? » il demanda d'une petite voix, avant de se rappeler qu'il devait fermer sa gueule. Mais la question était venue trop spontanément, sans la moindre insolence, mais par pur souci de bien faire, de prendre soin de ses clients, de s'assurer que le service leur convenait. Et comme Sawyer n'était pas très clair, Erwan était perdu, et il voulait simplement être sûr. Si tout le reste était horrible à vivre, il voulait au moins savoir que son client prenait son pied, et que ce n'était pas pour rien.
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(#)Sujet: Re: This all-encompassing pain is all i know now. (sawyer)  |   Ven 22 Sep - 18:09
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Ces coulées de sang me rappelaient à quel point j'aimais tant faire souffrir les autres. J'avais probablement un gros problème, mon père a du avoir de gros grumeaux dans la semence pour pouvoir avoir créer un homme comme moi. Ils ont du louper la recette c'était pas possible autrement. Et le pire dans tout ça, c'est qu'après avoir frappé dans la paire de couilles de ce cher Erwan à coup de manche de couteau, je me sentais effroyablement excité à la vu de sa peine, ses larmes coulaient abondamment, il essayait tant bien que mal de se tortiller dans tous les sens, je ressentais sa douleur car cette zone était sûrement la pire de toutes pour les hommes,  ça faisait horriblement mal et ce coup violent me provoqua même la trique. Oh ouais je bandais carrément et même Erwan s'en rendait compte. Et un sourire sadique s'afficha sur mes lèvres. Mais je n'allais surement pas le violer ou le baiser juste pour faire passer la gaule évidente. Ça m'arrivait souvent d'être autant excité par une âme en peine. Mais l'idée même de pouvoir baiser un homme me dégoûtait. Alors je continuais mon petit train train en le piquant vivement, le coupant à certains endroits où le sang coulait abondamment. Sa voix à Erwan raisonnait dans ma tête que je pensais vraiment qu'il n'avait pas prononcé cette phrase. Je me lève, pour lui faire face, m'approchant de son visage d'un air mauvais. « Tire la langue. » J'approche le couteau de sa bouche, le regard fou dérivant entre ses yeux et ses lèvres, attendant impatiemment qu'il fasse ce que je lui demandais de faire. « Ouvre moi cette putain d'bouche! » Je hurle, et il s'exécute. Il n'y avait pas de mots pour définir à quel point j'avais envie de lui lacérer la langue petit par petit pour enfin la lui couper, ou même l'arracher avec mes dents. Mais encore une fois, je me retiens. Par je ne sais quelle force d'ailleurs, mais je plantais le bout du couteau sur sa langue humide, la tenant avec mon autre main, lui faisant une petite ouverture pas très profonde mais assez pour que ça lui fasse mal. « J'espère qu'avec ça tu fermeras enfin ta gueule! » C'était un avertissement, lui montrer qu'encore une parole et je pourrais réellement la lui couper et la lui faire bouffer même. Mes mains pleine de sang à cause de ses multiples coupures et du au sang qui avait coulé le long de sa langue jusqu'à mes doigts, je les essuyais sur mon jean sombre. Bon point pour moi, ça ne se voyait pas tant que ça. Je ne savais pas comment ils m'accueilleront lorsque je redescendrais quand mon heure sera terminée, avec plein de sang sur les mains et le pantalon.

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