(#)Sujet: Re: This all-encompassing pain is all i know now. (sawyer) | Sam 23 Sep - 3:01
This all-encompassing pain
is all i know now.
Sawyer.
Erwan.
Il aurait du se taire, il aurait du femrer sa gueule comme Sawyer le lui avait demandé. Il détestait désobéir, ce n'était pas son genre. Il avait été bien mieux formé que ça. On lui avait appris tout ça, toujours faire ce que demande le client, sans râler, toujours obéir. Et voilà qu'il ouvrait sa bouche pour parler après avoir reçu pour ordre de se taire. Mais la douleur si violente l'avait retourné. Il en avait perdu les sens pendant un instant, s'était perdu lui-même, avait oublié les lois et les règles et s'était subitement inquiété du plaisir que prenait son client. Erwan souffrait ce soir, d'une façon bien différente des autres nuits, mais si ce type repartait content, satisfait, libéré... alors Erwan pourrait être fier et heureux d'avoir été bon. D'avoir bien fait son travail. Avec les clients, il n'avait pas besoin d'être quelqu'un, il était plutôt comme une marchandise, et on l'utilisait comme on voulait, et son seul et unique but était de faire plaisir. Si ce qui faisait plaisir à Sawyer, c'était ça, alors Erwan était ok. Alors il était d'accord de saigner et souffrir. Ses yeux s'étaient posés sur le jean de son client, sur son entre-jambes, car il voulait voir... et oui. Sawyer bandait, c'était bien visible. C'était presque un soulagement pour Erwan, parce que si ça n'avait pas été le cas, il se serait senti encore plus incapable. Complètement inutile. Et être utile, c'était le plus important, sa priorité, une des raisons de sa présence ici. « Tire la langue. » ordonna Sawyer, ayant avancé vers Erwan. Il ne réagit pas de suite, mais lorsque le bout du couteau commença à se promener sur ses lèvres et autour de sa bouche il se retrouva complètement pétrifié, trop fixé là-dessus pour s'exécuter. « Ouvre moi cette putain d'bouche! » cria le client, et il faisait peur, assez pour qu'Erwan le fasse, malgré sa volonté qui lui disait que rien de bon n'arriverait avec ça. Il tira doucement la langue, comme demandé, tout en se disant que voilà, c'était ça, c'était là. C'était terminé. Il allait lui détruire la langue, la lui couper. Erwan avait envie de lui dire que non, son boss n'accepterait pas ça, parce que c'était nuire directement à sa rentabilité, ça voudrait dire qu'il ne pourrait plus donner de pipes de qualité... et alors, Erwan serait foutu. A la poubelle, boom, fini. Il tira tout de même la langue, avec toutes ces pensées en tête, les yeux un peu vides tout à coup. Sawyer ne perdit pas de temps, lui tint la langue avec une main, et posa le bout du couteau avant de l'enfoncer juste un peu. Assez pour faire mal et pour qu'il sente le sang couler. Un petit gémissement plaintif, presque semblable à un miaulement, s'échappa de la gorge d'Erwan. Il avait tellement peur, s'attendait à tout moment à sentir la douleur affreuse de la lame coupant à travers le muscle et le privant de la moitié de sa langue. « J'espère qu'avec ça tu fermeras enfin ta gueule! » et par on ne sait quel miracle, il fut libéré sur ces mots-là, sa langue blessée mais entière, et c'était tout ce qui comptait. Il la glissa sans perdre une seule seconde à l'intérieur de sa bouche et hocha vivement la tête pour faire signe qu'il avait compris. Oui. Oui oui, il ne dirait plus un seul mot. Son visage était sec, le choc et la peur si présents l'avaient empêché de pleurer, comme si la panique l'avait glacé le temps pendant lequel l'avenir de sa bouche avait été si incertain. Il tremblait toujours terriblement, mais avait cessé de jouer avec son poignet dans l'attache en métal. Au lieu de ça, il commença à passer ses nerfs sur sa langue, jouant avec le bout de peau qui bougeait un peu, se satisfaisant de la douleur et du sang qui s'échappait. Sawyer s'était relevé et éloigné un peu, ses mains étaient tachées de sang et il avait fait en sorte de les essuyer un peu sur son jean. Quant à son érection, elle était toujours bien présente, bien visible, le priant de lui donner un peu de liberté. Erwan n'avait pas trop la notion du temps, mais peut-être que leur moment était bientôt passé, peut-être que pur finir, Sawyer allait sortir sa queue de son jean et se branler au-dessus de son corps blessé et sanguinolent. Ou bien il ferait ça tout seul dans son coin. Erwan s'en fichait, il voulait juste que ça se termine. Il voulait juste dormir.
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(#)Sujet: Re: This all-encompassing pain is all i know now. (sawyer) | Mer 27 Sep - 15:23
sawan
This all-encompassing pain.
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Voir la peur déferler sur son visage me remplissait d'une immense excitation. J'étais déjà bien gonflé et serré dans mon pantalon, mais voir cette peur indescriptible qui dominait ses yeux, son visage et son corps entier crispé me donnait l'envie d'aller me branler dans mon canapé, pensant aux meurtres que j'avais commis dans ma vie, aux attaques sur des personnes qui n'avaient rien demandé auparavant. Monsieur ne voulait fermer sa gueule comme je le lui avais très clairement recommandé de faire plus tôt. Et maintenant que je lui demandais d'ouvrir la bouche, monsieur ne savait plus comment fonctionnait le mécanisme d'une mâchoire. C'était assez comique à voir dans un sens, il savait que je n'allais pas rigoler longtemps et mon souhait le plus cher était de la lui couper sa putain de langue, la lui couper lentement, doucement pour faire perdurer la douleur pour ensuite la lui faire bouffer jusqu'à ce qu'il en vomisse de dégoût. Mais ce n'était pas dans mes plans, là j'allais juste lui lacérer légèrement, mais assez profondément son morceau rempli de muscles, comme pour une prévention. Et après avoir essuyé mon couteau soigneusement avec le drap, je le glisse dans ma poche et m'essuie les mains contre mon jean sombre. « Je reviendrai. Je reviens toujours, jusqu'au jour de ta mort. » Je lâche, d'une voix rauque, sèche. Je soupire longuement en m'étirant, me grattant le paquet gonflé à travers le jean. « Bon, maintenant... branlette! » Je sors de la chambre, sans même le détacher, sans même lui demander s'il allait bien et je refermais la porte derrière moi, saluant le patron d'un signe de main et retourna chez moi, afin de faire disparaître cette excitation qui commençait à être douloureuse à force de l'ignorer.
FIN.
CODAGE PAR AMATIS
This all-encompassing pain is all i know now. (sawyer)