(#)Sujet: Re: something to propose. | Ven 22 Sep - 5:46
William et Kathelyn.
j'ai juste envie de voir où ça va nous mener.
Wow wow wow!!!! Kathelyn s’était montrée plus que surprenante dans sa proposition de repas. Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle me propose quelque chose d’aussi distingué, surtout qu’elle s’était entêtée à ne pas vanter ses mérites en matière de cuisine mais là, je pouvais dire que je ne la croyais plus du tout! Je m’étais empressée de sortir tout ce que la demoiselle me disait que nous aurions de besoin, allant même jusqu’à lui chercher mon ipad pour qu’elle puisse suivre convenablement la recette. Elle semblait habituée de la faire, un classique pour elle! Je ne pouvais qu’être encore plus intéressée à sa personne et à la suite des choses maintenant! C’est en l’aidant à exécuter le tout que je la questionnai d’ailleurs sur la provenance de ses connaissances parce que clairement, elle n’avait apprit ça par elle même? Si c’était le cas, ça serait vraiment exceptionnelle. Elle se mit à me dire que ça venait de sa mère, que c’était un peu quelque chose d’obligatoire pour l’image d’où elle venait de savoir s’y faire derrière les fourneaux. Je secouai la tête positivement et lorsqu’elle mentionna qu’elle était une parfaite petite femme à marier, je ris. « Ça me surprend pas! » Elle avait l’image de la compagne de vie parfaite quoi! Elle semblait douce, à l’écoute et tout et tout! Kathelyn n’avait en rien l’image de la femme qu’on couchait simplement dans un lit, ça semblait être le genre de femme qu’on voulait épouser. Du moins, c’était l’image qu’elle donnait d’elle à mes yeux. Cette dernière me retourna la question à mon tour. « Mon père était chef cuisinier, il avait son propre restaurant, il était occupé donc il n’avait pas nécessairement le temps de me montrer mais je passais souvent à son resto et j’adorais regarder les cuistos à l’oeuvre. Je vais toujours me souvenir de ce bon vieux Jack, c’était le plus vieux employé de mon père et le meilleur pour faire des burgers! Quand mon père avait le dos tourné, il me faisait tourner les boulettes de viande avec sa grande spatules! C’était le rêve pour petit Willy » déclarais-je, le sourire sur les lèvres en repensant à ces beaux moments.
La belle brunette m’affirma que c’était pas quelque chose très bien vu par chez elle, un homme qui cuisinait mais qu’elle trouvait que c’était une belle qualité. « Eh bien merci » dis-je en croisant son regard pour échanger un petit sourire avec elle. Je prenais ça comme un compliment car ça y ressemblait bien. « Sinon au complexe...comme tu l’appelles… les hommes faisaient quoi exactement? » Ça semblait tellement sexiste, tellement coincé mais en même temps, ça me fascinait car c’était quelque chose de tellement loin de ma réalité. J’osais espérer que ma question ne la dérange pas, c’était pas comme si j’avais posé ça avec un quelconque jugement non plus, j’en parlais comme si c’était tout banal, même si je trouvais que ce ne l’était pas du tout. Je ne pu que rire lorsqu’elle me parla du dessert. « Hey mais c’était déjà prévu ça en plus! Il faut bien que je tente de t’impressionner également ce soir! » déclarais-je en continuant à faire ce que je faisais parce que jusqu’à maintenant, c’était elle qui ne cessait de me surprendre! « Puisqu’on a le ipad avec nous, tu me laisses mettre un peu de musique? Je suis toujours en train d’en mettre, j’espère que ça ne te dérange pas? Ça serait un peu gênant puisque depuis qu'on se connait que j'en mets continuellement hahaha. » J’aimais la musique, je n’en jouait pas mais ça m'accompagnait dès que c’était possible de le faire et puis, je trouvais que ça ajouterait un peu d’ambiance à la préparation du repas. Je m’exécutai donc avant de remettre la page de la recette de la jeune femme pour qu’elle continue à avoir son point de repère. Je jetai un coup d’oeil dans sa direction et je ne pouvais que sourire, à la voir aussi concentrée, elle était magnifique! « Et sinon, tu as fais quoi comme études? Un programme spécial dans une école ou bien tes parents ont préférés te faire l’école à la maison? » Ça avait été le cas dans mes premières années d’école moi, à vrai dire. Ça m’avait aidé car j’avais pu m’avancer et sauter par la suite une année au lycée, ça m’avait toutefois nuit dans mes relations inter-sociales mais je m’étais bien rattrapé depuis le temps. Du moins, j’osais espérer! Ça serait un peu triste de se croire socialement apte et au final, l’être pas du tout!
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(#)Sujet: Re: something to propose. | Sam 23 Sep - 1:36
William et Kathelyn.
j'ai juste envie de voir où ça va nous mener.
J’expliquai que mon don pour la cuisine était venue de ma mère. C’est elle qui m’avait enseigné cela car c’était une qualité qu’une femme devait avoir là où j’habitais. J’aurais pu détester la cuisine pour de mauvaise raison mais je ne l’avais pas fait car cela me rendait utile en quelque sorte. Je lui retournai ma question et William m’expliqua que c’était de son père qu’il tenait sa passion. Celui-ci tenait un restaurant dans lequel il aimait bien aller. Ca devait être chouette de grandir dans un tel environnement. Bizarre qu’il n’est pas choisi de continuer sur les traces de son père et qu’il soit devenu médecin. Mais peut-être que ça en restait qu’une passion et qu’il ne voulait pas en faire un métier. Je le complimentai quelque peu en lui disant que je trouvais que c’était une qualité chez un homme de savoir cuisiner. Il me remercia avant de me questionner sur la vie des hommes au complexe. J’haussai les épaules avec un air détaché. « Ils étaient plutôt à travailler dans les petites usines, les serres agricoles, certains s’engagent dans les ordres même ! Il y a beaucoup de petite entreprises familiales aussi qui se passent de pères en fils comme l’ébénisterie, la mécanique ou la plomberie par exemple. C’est assez varié en fait … » Il serait beaucoup trop long d’expliquer comment fonctionnait notre micro-société et je n’avais pas spécialement envie d’en parler. Si j’en parlais peu c’était parce que je ne voulais pas que les gens en sachent trop de peur que ça leur porte préjudice. Le jeune homme demanda s’il pouvait mettre de la musique. J’hochais la tête avec un sourie. « Tu es chez toi, je t’en prie. » Qui étais-je pour lui interdire de faire quelque chose ? Il mit en route la musique, à un niveau sonore ni trop fort ni trop faible. Je devais avouer que la musique me détendait. Cela pouvait combler les moments de flottement entre deux conversations sans me que cela me gêne plus que ça. J’ajouta les carottes râpées à la préparation du flan et le laissa aux bons soins de mon assistant. Il fallait remuer le tout et les mettre dans de petits moules.
Curieux de connaitre le système scolaire dans lequel j’avais été, il me questionna. Je ne me sentais pas trop à l’aise à parler de ça. Je n’avais pas de diplôme alors que lui était chirurgien. Me sentant un peu nulle de devoir lui avouer cela je détournai la conversation légèrement sur le ton de la plaisanterie : « Tu sembles assez curieux de la vie que j’ai pu mener, non ? » Je lui souris gentiment pour qu’il ne se sente pas agressé par mes propos. Je savais que cela intriguais beaucoup les gens et c’est pour ça que je ne révélais souvent pas d’où je venais, transformant la réalité. Je ne voulais pas qu’on s’intéresse à moi pour mon passé atypique. « Pour répondre à ta question, il y avait une école. On n’avait pas de filière. C’était vraiment pour acquérir une culture générale, mais je ne sais pas si ce que j’ai appris est totalement vrai. Je sais que certaines choses ont été certainement censurés de nos manuels et d’autres choses plus appuyées. » Comme les horreurs de la guerre et les différentes révoltes violentes qu’il y avait pu avoir. On nous enseignait à avoir peur du monde extérieur. « On avait aussi beaucoup d’éducation religieuse. C’était quelque chose de très central chez nous. » Et cette éducation religieuse s’était ancrée en moi et était devenue une part de moi dont je ne pourrais jamais me défaire. Même si les propos de nos dirigeants religieux étaient peut-être trop extrêmes quelques fois, ma foi était celle qu’elle était. Une chose qui m’avait frappée en sortant du complexe c’était la place de la religion dans la société. Au complexe tous le monde était croyant mais ici, je trouvais que peu l’était. J’avais alors appris à ne pas me prononcer sur le sujet de la religion, comprenant très vite qu’il était un sujet sensible.
Je me retournai vers les poulets pour continuer la recette. « Tu peux mettre les flans à cuire pendant trente minutes et si tu veux préparer les tomates à ta sauce vas-y. » Je n’avais pas pour habitude de diriger quelqu’un en cuisine ou où que ce soit d’ailleurs et je devais dire que je m’en sortais plutôt bien. J’avais aussi un bon second qui était aussi doué que moi. Je pris mon verre de jus de pomme et le porta à mes lèvres. Travailler au-dessus de la casserole me donnait chaud. Je me reculais de la gazinière pour détacher ma tresse qui me chatouillait le cou et les attacher sur le haut de mon crâne pour ne plus être gênée. Des petits cheveux s’échappèrent de mon chignon mais tant pis. Je vis William détourner le regard quand je relevai la tête vers lui. Je me retournai vers la poêle avec un cœur dans ma poitrine qui battait un peu plus rapidement que la normale. « Tu as des frères et sœurs ? » demandai-je curieuse d’en apprendre davantage sur lui. Je baissai le feu au minimum et laissa le tout cuire doucement. J’en avais finis pour les poulets. Je me lavais les mains au robinet et me les essuya sur un torchon qui trainer sur le plan de travail. Je le regardai terminer l’entrée en l’écoutant me répondre.
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(#)Sujet: Re: something to propose. | Dim 24 Sep - 6:03
William et Kathelyn.
j'ai juste envie de voir où ça va nous mener.
Pendant qu’on continuait à préparer le repas, je ne pouvais que questionner Kathelyn à propos de son passé de la vie qu’elle avait avant. Elle avait abordé le sujet, c’est pourquoi je m’étais permis de la questionner à propos du rôle des hommes à son complexe, puisqu’elle affirmait que faire la cuisine, était surtout un boulot de femmes! J’avais l’impression de revenir aux anciennes vieilles valeurs, c’était assez hallucinant! « Je vois donc, les hommes s’occupent de ramener l’argent à la maison et les femmes se chargent du foyer et des enfants, si je comprends bien? » Je ne disais pas ça sur un ton de reproche, même si je trouvais ça complètement débile comme manière de passer. Ma mère avait toujours eu une très grande carrière, elle avait été la directrice de l’université de Miami pendant très longtemps et je l’admirais pour ça. Je trouvais que la femme, autant que les femmes, avaient le droit de s’épanouir dans une vie professionnelle. Bref, pour me calmer un peu l’intérieur que je voulais cacher à tout prix, je proposai à la jeune femme de mettre de la musique pendant qu’on continuait à cuisiner, chose qu’elle accepta. Je m’exécutai donc avant de continuer à la questionner, mais sur son parcour scolaire. Cette dernière me fit un commentaire qui me surprit assez, m’arrachant toutefois un sourire en coin. Il était vrai que son passé m’intriguait, je ne pouvais pas le caché. « Un peu je l’admet, mais c’est surtout toi qui m’intéresse! » lui répondis-je alors. Je l’avais quand même pas invité ici pour en apprendre plus sur les sectes non plus hein! Bref, elle m’expliqua qu’elle avait réussi une éducation assez générale et très religieuse à la fois. Ça ne me surprit pas vraiment, car bien que j’ignorais comment ça fonctionnait dans ce genre de milieu, c’était quelque chose d’assez évident.
Puis, comme si elle ne voulait pas s’attarder davantage sur le sujet, peut-être parce que ça la mettait mal à l’aise ou ça faisait remonter des souvenirs qu'elle voulait terrer, elle se mit à me parler de la recette et me donna des indications. « À vos ordres chef! » Je fis un petit signe militaire avant de m’exécuter en sifflant l’air de la chanson qui passait. La nouvelle chanson de Sam Smith était un petit plaisir coupable pour moi, je l’admets. Je fus toutefois un peu déconcentré lorsque Kathelyn se replaça les cheveux, j’avais un petit faible pour les cheveux ondulé et voilà qu’elle m’offrait un magnifique spectacle. Ce qui était le plus fascinant, c’est que cette femme ne semblait même pas au courant du pouvoir de sa beauté! Ouf! Je fus un peu prit sur le fait lorsqu’elle me regarda à son tour, je détournai un peu le regard en continuant à siffler mais c’était pas du tout discret mais ça m’amusait bien quelque part. « Non, je suis le seul et l’unique. En voyant qu’ils avaient créé la perfection dès le premier, mes parents se sont dit qu’ils pouvaient s’arrêter là! » dis-je à la blague. « Ma mère est tombée enceinte quelques années après moi mais elle a fait une fausse couche et je crois que ça l’a énormément traumatisée donc elle a décidé d’abandonner le projet. » t je pouvais comprendre car si je me souviens bien, elle avait perdu une petite fille au bout de 4 ou 5 mois environ. J’étais encore trop jeune à l’époque pour m’en souvenir mais elle m’avait déjà raconté les grandes lignes de l’histoire. « Et toi alors? » Parce que bon, j’étais également intrigué de savoir ce qu’il en était pour elle. Nous continuâmes de préparer le repas, de le cuire, pendant que je préparais le dessert qui allait être un super fondant, chocolat et framboise. J’aurais aimé opté pour une mousse ou quelque chose de plus intense mais puisqu’on avait pas beaucoup de temps avant de le manger et qu’une mousse demande un temps de réfrigération trop élevé, j’optais pour ça, en espérant plaire néanmoins à la demoiselle.
C’est après maintes efforts réussies qu’on assembla nos assiettes pour finalement s’installer à la table pour pouvoir manger. Je commençais à avoir le ventre qui grognait d’ailleurs donc c’était bien le temps! On allait avoir le temps de manger pendant que le gâteau cuisait donc tout allait très bien. Je me risquai - pas un très gros risque sachant que ça sentait délicieusement bon - à prendre ma première bouchée en même temps que Kathelyn en face de moi. Mon visage changea aussitôt et je déposai ma fourchette en levant mon pouce. « Ok wow, c’est délicieux et je n’y suis absolument pour rien! T’as tout le mérite! Je te lève d’ailleurs mon verre de jus de pomme! » dis-je en riant avant de venir trinquer ma coupe contre la sienne. Je pris une bonne gorgée en déposant le tout. « Tu sais, c’est vraiment pas à douter… tu ferais une très bonne carrière en cuisine donc si c’est vraiment ce que tu souhaites, je t’encourage vraiment à foncer! » Je disais ça car je le pensais mais j’avais une idée derrière la tête, une idée folle oui… et elle attendait que de voir sa réaction avant d’être dévoilée, si sa réaction à mon commentaire était positive, bien entendu.
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(#)Sujet: Re: something to propose. | Dim 24 Sep - 14:35
William et Kathelyn.
j'ai juste envie de voir où ça va nous mener.
J’expliquai le fonctionnement au complexe, comment étaient réparties les taches au sein du complexe et William résuma très bien la situation avec son commentaire. Je souris timidement au jeune homme en hochant la tête. Mais quand on ne connaissait que ca, comment penser que la situation pouvait être différente ailleurs ? Moi j’avais réussis à croire en un système beaucoup plus égalitaire entre les hommes et les femmes mais pour certains c’était tout simplement utopiques. Ce que je n’avais jamais compris c’était la génération de mes parents qui avaient connu cette égalité et qui avait accepté cette régression dans la place de la femme. J’en avais toujours voulu à ma mère de ne pas s’être battue pour cette cause mais comme elle me le disait souvent, elle était heureuse comme ça. Comment lutter ? Je lui expliquai ensuite l’éducation que j’avais reçu avant de changer de sujet et lui demander s’il avait des frères et sœurs. Je me mis à rire face à sa petite blague prétentieuse. Avec plus de sérieux, il m’expliqua être enfant unique et qu’il avait failli devenir un grand frère mais une fausse couche de sa mère l’avait laissé seul au milieu de ses parents. « Moi, un grand frère et une grande sœur ainsi qu’une sœur plus jeune. J’étais bien entourée, peut-être même un peu trop des fois. C’est pas facile d’avoir un grand-frère protecteur … » Je souris amusée par des souvenirs. Repenser à ma famille me faisait devenir un peu nostalgique alors j’essayais de chasser l’image d’eux assez vite. Je ne voulais pas plomber mon moral et par la même occasion l’ambiance. William se lança dans la confection du dessert. Un fondant au chocolat avec des framboises. Miam ! J’avais hâte à cette partie du diner.
Je m’attelai à mettre la table pendant que mon hôte terminait la cuisine. Quand il eut fini il m’aida et nous passâmes ensuite à table. Les tomates n’avaient pas demandé beaucoup de préparation mais la qualité du fruit rendait cette entrée excellente. Vint ensuite le plat que j’avais proposé et que nous avions préparés ensemble. Nous goutâmes ensemble et le retour sur la cuisine ne se fit pas attendre de la part du jeune homme assis en face de moi. « Arrête, t’as participer alors t’as autant de mérite que moi ! » Je sentais le rouge me montait aux joues. Je ne trouvais pas mon plat si exceptionnel que ça. Je n’avais fait que suivre une recette et pour les flans aux carottes c’était du vite fait que William avait fait. Il fit tinter son verre contre le mien avant de prendre une gorgée. Je piochai quelques morceaux de poulets du bout de ma fourchette pour les manger. J’étais quand même très flattée par les compliments qu’il venait de me faire. Au moins je savais maintenant que Lina ne me disait pas que c’était bon par politesse. Il me souhaita de faire carrière dans la cuisine ce qui me fit sourire. « J’ai un entretien avec la sœur de mon coach bientôt … » Rien que d’en parler ça me mettait la boule au ventre. Je savais que je n’avais rien à perdre et tout à gagner, même Chad me l’avait assuré, mais cela me rendait tout de même nerveuse. C’était quelque chose d’important pour moi. « Elle a besoin de quelqu’un pour sa brasserie et je me suis dit que ce serait pas mal pour acquérir un peu d’expérience dans la restauration. » Même si c’était un petit quelque chose que je pouvais obtenir cela me convenait. Comme je ne cessais de me le répéter, il fallait que je commence quelque part de toute manière pour ensuite être légitime à demander un poste plus grand. « Depuis mon arrivée à Miami j’ai fait des petits boulots ici et là, mais juste pour avoir un peu de sous, pas parce que ça me tenais à cœur. Là c’est important pour moi alors ça me stresse un peu … » Je pris mon verre et bu une gorgée de mon jus de pomme avant de reposer mon verre et de jouer nerveusement avec ma fourchette que j’avais reprise en main. Je ne savais pas trop pourquoi je confiai mes angoisses à William mais ce que je savais c’est que ca me faisait du bien d’en parler. Il faudrait vraiment que je pense à prendre rendez-vous chez un psy sinon j’allais devenir barbante à force de me confier à tout le monde de tout ce qui me tracassait.
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(#)Sujet: Re: something to propose. | Mer 27 Sep - 5:05
William et Kathelyn.
j'ai juste envie de voir où ça va nous mener.
Je ne pouvais m’imaginer réellement que ce que c’était que de vivre dans un endroit, dans un petit monde créé de manière tellement centré sur une réalité bien précise. Être reculé des autres et penser que c’était ça… la vraie vie! Je ne pouvais que trouver Kathelyn courageuse d’avoir eu l’audace de se sortir de tout ça et j’osais vraiment espérer pour elle que cette nouvelle vie qui s’offrait à elle saurait lui faire réaliser que ce n’était pas ça la vraie vie, ce qu’elle avait pu vivre autrefois. Je me retins toutefois de tout commentaire car mon but ce soir n’était pas de la rendre mal à l’aise, bien au contraire. Je voulais justement apprendre à la connaître et la rendre à l’aise avec moi. J’espérais que ça soit possible! Cette dernière me questionna à propos de mes possibles frères et soeurs mais je lui appris que j’étais le seul et l’unique de mes parents, mais ce n’était pas à défaut d’avoir essayé. J’avais été le seul à bien vouloir rester accroché. Je lui retournai alors sa question et je compris qu’elle venait d’une très grande famille. C’était rare maintenant les familles de 4 enfants. Les gens préféraient à en avoir moins et se concentrer sur la carrière et certains autres projets. « J’imagine oui! J’aurais probablement pas été le genre de grand frère trop protecteur aussi je crois! » dis-je en souriant. « C’est dans ma nature de vouloir à tout prix protéger tout le monde, j’imagine que c’est une belle qualité en médecine! » Parce que bon, j’étais payé justement à aider et sauver des vies. C’était toujours très difficile toutefois de devoir prendre sur soi lorsqu’on faisait tout pour sauver quelqu’un et que cette personne ne parvenait toutefois pas à sortir de la lumière. Je devenais toujour très émotif et je savais que c’était quelque chose que je devais travailler encore beaucoup. J’aurais aimé lui demander si elle était toujours en contact avec eux mais quelque chose me disait que ça pourrait peut-être faire remonter trop d’émotion car c’était peut-être pas le cas et je voulais éviter ça. Peut-être allions-nous ravoir ce sujet à un autre moment… un peu plus opportun.
C’était maintenant le temps de s’installer à la table pour déguster le succulent repas pensé par la charmante demoiselle devant moi. Naturellement, les mérites lui revenait mais humble comme elle était, elle rectifia que j’avais tout autant de quoi être fier qu’elle. « Je n’ai fais que suivre tes indications mais d’accord, si tu le dis alors on peut dire qu’on fait une très bonne équipe culinaire! » Et je ne pouvais que lui dire qu’elle devait vraiment se lancer dans le domaine si c’était quelque chose qui l'intéressait vraiment car elle avait clairement les compétences pour le faire. Je fus très surpris lorsqu’elle me mentionna qu’elle avait justement un entretien d’emploi dans le domaine. Bon, c’était un peu déconcertant sachant ce que j’avais à lui dire par la suite. « Ah bon? » demandais-je pour avoir plus d’explication. Il s’agissait donc d’un poste dans une brasserie. « Et tu ferais quoi? Tu serais serveuse? Cuisinière? » Je fis une bouchée de mon repas en l’écoutant me dire qu’elle était stressée car contrairement à tout ce qu’elle avait fait dernièrement, c’était quelque chose qui lui tenait à coeur. « La nervosité c’est un bon signe il faut juste savoir bien s’en servir! J’espère que tu sais ce que tu vaux car il y a de quoi! Tu dois arriver là-bas en te disant à toi-même qu’elle a plus besoin de toi que toi d’elle! La confiance joue pour beaucoup dans les entrevues! Il faut pas non plus en faire trop, reste toi même et elle tombera sous ton charme… je sais de quoi je parle. » Je lui fis un petit sourire qui voulait en dire un peu plus qu’elle pouvait le penser. Je déposai ma fourchette pour faire passer le repas avec une petite gorgée de jus de pomme. « Tu sais que je t’ai parlé du restaurant de mon père tout à l’heure? Eh bien après son décès, il y a deux ans, ma mère a mit l’endroit à vendre. C’est une famille d’asiatique qui a reprit le truc pour faire un buffet tout moche et vraiment pas top. Et dernièrement, j’ai vu qu’il vendait aussi, ils ont dû faire faillite. J’ai donc fais une offre sur l’endroit il y a quelques jours à peine et j’attends de voir si ça été accepté. J’ai le projet d’avoir mon propre resto depuis longtemps mais j’ai jamais fais le saut et maintenant que c’est l’ancien endroit de mon père, j’ai vu ça comme un signe! » lui avouais-je. Elle était la première personne à qui j’en parlais car je ne voulais pas me faire de fausse joie mais voilà, j’avais envie d’y croire et j’avais envie de me dire que c’était possible. « C’est certain qu’avec l’hôpital, je n’aurai pas autant de temps que je le voudrais à mettre dedans et j’aurais besoin de quelqu’un pour m’aider à gérer tout ça. À confectionner les menus, s’occuper du personnel, bref… un gérant ou bien une gérante de l’endroit… » Je soutenai son regard quelques secondes. « Est-ce que tu te verrais, tout bonnement, dans ce genre de poste? On parle pour parler là! » dis-je en lâchant un petit rire.
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(#)Sujet: Re: something to propose. | Dim 1 Oct - 2:11
William et Kathelyn.
j'ai juste envie de voir où ça va nous mener.
Notre repas était divin. Je me délectais de chaque bouchée que je pouvais manger. Nous nous étions mutuellement félicités pour le travail que nous avions fait ensemble ce soir. Même si j’avais donné l’idée des recettes du plat principal, William avait mis les mains à la pâte et avait le droit à des honneurs également. Au détour de la conversation je plaçai le faite que j’avais un entretien pour travailler dans une brasserie, celle de la sœur de Chad. « Je ne sais pas, je prendrais ce qu’elle voudra bien m’offrir. En cuisine ce serait l’idéal quand même. » Je lui confiai ensuite mes craintes et mes angoisses concernant cet entretien qui représentait quand même un sacré enjeu. Il me rassura en me disant que la nervosité était bon signe et qu’il fallait juste que je m’en serve de manière positive. Cela semblait quand beaucoup plus simple à dire qu’à faire. Il glissa une flatterie l’air de rien qui me fit légèrement rougir. Je pris rapidement mon verre pour le boire d’une traite. « Merci … » répondis-je timidement. C’était complètement nul comme réponse que j’aurais peut-être dû me taire ça aurait été pareil. Bien heureusement pour moi William enchaina avec autre chose. Il me parla de restaurant que son père tenait et qui avait été repris par une famille asiatique qui faisait faillite, une occasion pour lui de racheter le lieu pour le relancer. « Oh c’est vraiment chouette comme idée, mais ca ne vas pas être trop prenant avec ton travail ? » Je ne connaissais pas le taux horaire d’un médecin en hôpital mais ce ne devait pas être de tout repos. La gérance d’un restaurant n’était pas forcément simple surtout en lancement alors je me demandais si ça n’allait pas faire beaucoup.
Il reconnut qu’il aurait besoin d’une seconde main pour l’aider, j’acquiesçai d’un hochement de tête alors que ses yeux vinrent rencontrer les miens. Quelques secondes de silence s’installèrent avant qu’il ne reprenne la parole pour me proposer un job. Il se mit à rire certainement pour que cela semble moins sérieux qu’il n’y paraissait. J’étais un peu décontenancé devant sa proposition que je ne su pas comment réagir immédiatement. Et puis, nerveusement, je me mis à rire. « Moi ? Mais pourquoi ? » Je me sentais flattée par la proposition qu’il venait de me faire mais en même temps je restais bien surprise. « On ne se connait pas vraiment et ce que tu me proposes là c’est pas rien. J’ai pas d’expérience dans le domaine alors c’est peut-être prendre un risque non ? » Je préférais être honnête avec lui. Même si c’était une occasion énorme qu’il venait de m’apporter là, je ne voulais pas que son projet tombe à l’eau par ma faute. Jusqu’à présent je n’avais jamais mis les pieds dans une cuisine de restaurant qu’en tant que cliente et je ne savais même pas ce que c’était que de répondre à des commandes. Savoir cuisiner ne faisait pas tout. « A l’heure actuel je ne peux pas te répondre oui, mais je ne veux pas te répondre non également. Quand ton projet sera en route on en reparlera mais d’ici là, je vais essayer de me trouver un simple poste en cuisine sous les ordres de quelqu’un d’autre. » Je souris au jeune homme qui avait entendu ma réponse. J’espérais que mes propos lui conviennent en tout cas et que je ne l’avais pas blessé en refusant pour le moment son offre. Je mangeai mon dernier morceau de poulet pour ne pas faire de gaspillage puis je reposai mes couverts dans mon assiette. « Et puis je ne peux pas accepter sans avoir gouter à ton dessert … » Je me mis à rire doucement alors que William se levait de table pour nous débarrasser.
« Occupe-toi de ton gâteau, je vais enlever ça. » Je posais ma main sur la sienne pour stopper son geste. Je n’aimais pas rester assise à regarder les gens s’afférait devant moi. Je pris les assiettes et les couverts, en faisant attention de laisser les petites cuillères, puis déposa le tout dans le lave-vaisselle. J’essayai de ranger de façon à ce que l’on puisse ensuite ranger le plus de choses possible. Je ramassais les différents ustensiles qui trainaient sur le plan de travail et les mis avec le reste de la vaisselle sale. Une fois cela fait, je me rassis à table où je me permis de nous remplir nos verres tandis que de belles assiettes dressées prenaient place devant nous. « Ça m’a l’air drôlement appétissant ce que tu as fait. » Je pris ma petite cuillère et ne me fis pas prier pour gouter le dessert qui se présentait à moi. Son fondant était merveilleusement fondant et l’harmonie entre le chocolat et les framboises était parfait. « J’adore. Vraiment j’adore. Je crois que j’ai jamais mangé d’aussi bon. Il faudra que tu me donnes la recette, ou bien je viendrais t’en réclamer à l’occasion ! » Je repris une autre cuillérée que je mangeai avec délectation. « Avouons-le on fait une bonne équipe ? » Je me mis à rire. Ce diner avait été vraiment réussis du début à la fin.
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(#)Sujet: Re: something to propose. | Mar 3 Oct - 23:14
William et Kathelyn.
j'ai juste envie de voir où ça va nous mener.
La discussion sur le peut-être, futur emploi, espérons-le, de Kathelyn entraina ensuite le sujet de mon projet que j’avais en tête depuis un moment. Celui d’avoir mon propre resto et il se trouvait que l’ancien local où était autrefois celui de mon père venait tout juste d’être à vendre. Je n’avais pas hésité une seule seconde avant de faire une offre d’achat, j’espérais beaucoup que ça soit accepté pour qu’ensuite, je commence à penser à tout ça. La jeune femme avait toutefois raison, c’était beaucoup pour moi, en plus de mon métier premier à l'hôpital d’avoir ça sur les épaules. J’avais du temps, mais pas extrêmement non plus. Je devais chercher un ou une associée pour m’aider dans tout ça. Indirectement, je demandai à Kathelyn si c’était quelque chose qui pourrait éventuellement l'intéresser. Naturellement, sa surprise se fit voir et aussitôt, son humilité apparu. « Tu me demande vraiment ça à moi? Ma vie entière repose sur des risques et puis, je trouve que c’est un beau risque à prendre si tu te sens capable d’en faire de même! » J’étais sérieux, bon, j’étais d’avance ma proposition et c’était rempli d’insécurité mais comme je lui avais dis : on faisait que parler pour parler. Fidèle à elle même, elle ne semblait pas très confiance dans tout ça mais j’osais espérer qu’elle arrive à reprendre sur elle. Je voyais déjà qu’elle était capable de faire beaucoup, fallait juste qu’elle arrive à le voir elle aussi et qu’elle se laisse la chance de pouvoir le faire. « T’es passionnée, tu t’y connais et tu sembles quelqu’un droite qui fait bien ce qu’elle entreprend. En plus de ça, t’es douée… qu’est-ce que tu pourrais demander de mieux? C’est pas un pacte avec le diable que je te propose là… c’est un boulot et si ça nous convient pas au final, on verra en temps et lieux! » dis-je en souriant en voulant dire que rien n’était définitif non plus. J’apportai mon jus à mes lèvres en l’écoutant me répondre que ce n’était pas oui, mais ce n’était pas non non plus. Je trouvais sa réponse très mature et réfléchie d’ailleurs. « Non je comprends, et je trouve ça chouette aussi! Va prendre de l’expérience ailleurs et au bon moment, tu reviendras encore meilleure pour mon resto! » Je lui fis un large sourire moqueur, j’allais tenir mon bout… car je voyais une ouverture quand même. Je savais que j’allais être capable de la convaincre. Mais en attendant, c’était encore trop tôt pour nager dans ces eaux là!
Sa réflexion sur le fait qu’elle était indécise en rapport avec le fait qu’elle n’avait pas encore goûté mon dessert me fit bien rire. « Oh eh bien, ça peut s'arranger immédiatement ça! Bien que tu me fais stresser un peu là… disons que t’as mise la barre bien haute avec le repas! » dis-je en me levant, comme pour ramasser les assiettes. Immédiatement, ma compagne de la soirée m’arrêta en posant sa main sur la mienne pour me faire signe de m’occuper de mon gâteau, qu’elle s’occupait de desservir la table. « Je vais quand même pas te laisser faire ça toute seule! » Elle touchait encore ma main et moi, avec cette petite proximité, c’était son corps au complet que j’avais envie de toucher. Je me ras suite à ses paroles en attrapant toutefois nos deux assiettes, je pouvais au moins faire ça! Kath s’occupa de ramasser le reste pour m’attendre ensuite sagement à la table. J’arrivai par la suite avec le gâteau chocolat et framboise que j’avais préparé. À première vue, tout semblait bien fait. Ça aurait été vachement dommage de le brûler, mon orgueil en aurait prit un coup, disons-le. Heureusement, tout était sous contrôle et le goût était en plein ce que je voulais. La jolie brunette devant moi semblait bien appréciée la chose, même qu’elle me fit un commentaire qui ne pouvait que me faire sourire une fois de plus. « Oh bah tiens, j’te donnerai pas la recette non, comme ça… je voulais pouvoir profiter de ta présence quand ton petit bec sucré viendra m’en réclamé! » dis-je, bien fièrement! Je trouvais que c’était un assez bon plan ouais, bien que ça serait chouette qu’elle revienne ici pour me voir, principalement! « La meilleure des équipes! » dis-je en soulevant ma main pour qu’elle tape dedans. « Alors je dis que la prochaine fois, je m’occupe du repas, et tu fais le dessert, t’en dis quoi? J’vais commencer dès ce soir à faire des recherches pour essayer de battre la merveille de ce soir! » déclarais-je en riant.On continua à manger et honnêtement, vers la fin de mon assiette, c’était surtout par gourmandise car j’étais bien rempli! « On va prendre l’air pour faire passer ça un peu? La plage est tout près! » Ce fut un oui de sa part, le soleil était couché mais la lune offrait toujours un paysage magnifique lorsqu’elle plombait sur l’eau. On quitta mon appartement pour descendre par l’escalier arrière et à peine quelques minutes plus tard, on avait les deux pieds dans le sable. J’adorais ça être ici! « Dis-moi, qu’est-ce que tu préfères de Miami depuis que t’es ici? » Sa main frôlait la mienne à quelques reprises pendant qu’on se baladait mais mise à part me toucher le dessus de la main plus tôt, elle ne m’avait pas encore donné assez de feux verts pour que je tente un pareil contact mais je ne perdais pas espoir héhé.
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(#)Sujet: Re: something to propose. | Jeu 5 Oct - 0:07
William et Kathelyn.
j'ai juste envie de voir où ça va nous mener.
Une fois le plat de résistance bien au fond de nos estomacs, je réclamai à mon second de cuisine de me présenter son dessert. Tandis qu’il dressait les assiettes je débarrassai la table afin que nous ayons de la place pour déguster ce fondant au chocolat framboise préparé avec soin par William. Une fois en bouche ce gâteau me parut tout simplement exquis et je ne me privai pas de flatter le jeune homme. Il m’avait assez flattée tout au long du repas pour que je lui rende la pareille. Je n’avais pas de job à lui offrir personnellement mais au moins mes paroles étaient sincères. D’ailleurs, en parlant de l’offre qu’il m’avait faite, ma réponse avait eu l’air de convenir à l’ambitieux médecin, cuisinier car il ne se vexa. Au contraire celui-ci me fit bien comprendre qu’il était prêt à attendre que je sois prête à regagner ses rangs … Je lui demandais de me laisser sa recette mais il préféra que je repasse pour lui en demander directement, un moyen de se revoir sous-entendait-il peut-être. Je lui souris pas mécontente de sa réponse car j’étais persuadé que je ne le réussirais certainement pas aussi bien. Je dis alors que nous faisions une bonne équipe. Il m’offrit sa main pour que je tape dedans ce que je fis amusée. Je laissai échapper un petit rire avant de reprendre une bouchée de ce succulent gâteau. « Mon talent ne peut être égaler. » plaisantai-je alors qu’il disait qu’il essaierait de me battre à un autre diner. « Il va falloir que tu t’entraines dur. » Je terminai mon dessert avec un sourire au lèvre, en jetant quelques coup d’œil à William. Alors que je reposai ma cuillère dans mon assiette et que je portai mon verre à ma bouche, celui-ci me proposa d’aller marcher un peu sur la plage. J’étais surprise par sa proposition, mais agréablement devais-je avouer. « Avec plaisir ! Faire quelques pas nous aidera à digérer cet excellent festin. » J’avais bien mangé et faire quelques pas avant de rentrer chez moi ne ferait pas de mal.
Nous nous levâmes de table pour sortir de l’appartement et rejoindre la plage qui était au pied de l’immeuble. Je n’avais pas pris de veste car il faisait encore doux. Le climat de Miami était vraiment chouette pour ça. J’ôtais mes chaussures pour marcher plus confortablement sur le sable. Je détestais que des grains de sables ne se coincent entre mes orteils. William mena la marche mais également la conversation. « Je sais pas … Je crois pas que j’ai quelque chose que j’apprécie plus qu’une autre. Je n’ai pas connu grand-chose en dehors de ma vie d’avant et Miami alors tout me semble facilement merveilleux ici. » Il m’était difficile de répondre à sa question. J’avais vu tant de choses dans cette ville, tant de choses que je n’avais pas l’habitude de voir que je m’émerveillai facilement pour peu. « Mais si je devais vraiment choisir quelque chose … l’hôtel Hilton et la mer. » Je souris au jeune homme. Oui les deux choses n’avaient aucun lien mais c’était ce qui m’avait le plus marqué ou frappé je ne savais pas trop comment dire ça. J’expliqua ma proposition en développant mon choix. « La mer simplement parce que je ne l’avais jamais eu auparavant. » Je m’arrêtai, me tournai vers l’océan et pointa mon doigt vers l’horizon. « Quand tu dis que derrière cette petite ligne il y a un bout de terre, ca fait rêver … C’est magnifique de pouvoir regarder cette étendue d’eau, avec les étoiles qui se reflètent ainsi que la lune. Je trouve ça apaisant. Pour le Hilton, c’est juste que ce bâtiment tellement imposant m’a toujours impressionné. Je me dis que les gens qui doivent dormir là-bas sont sacrément riches quand même ! Jamais je pourrais m’offrir qu’un petit-déjeuner là-bas, enfin pas pour le moment du moins. » Pas avec les petits boulots que je collectionnais ici et là et qui couvrait à peine la moitié du loyer que je partageai avec Lina. Peut-être un jour quand j’aurais une grande carrière de cuisinière qui sait ? Pour le moment je ne pouvais qu’en rêvait, au moins ca ne coutait rien du tout. « Y a surement des choses bien plus chouette, mes réponses sont peut-être un peu ridicules. » ajoutai-je en le regardant. Je devais paraitre futile de trouver magnifique un hôtel et la mer … Peut-être aurais-je du me taire ? Au pire il se moquerait de moi, tant pis, mais j’en doutais un peu car jusque-là il avait été très gentil avec moi. Gentil et drôle. C’était agréable de passer du temps avec lui. Je repris la marche pour m’avancer près de la mer afin de laisser les petites vagues nous caressaient les pieds à chaque petite remontée sur la plage. « Et toi ? Qu’est-ce que tu aimes le plus à Miami ? Depuis le temps que tu habites ici je pense que tu as du faire le tour de la ville plus d’une fois non ? » Je tournai mon visage vers lui pour le regarder me répondre. J’étais très intéressée de savoir ce qui lui plaisait en ville, ce qu’il trouvait le plus agréable. Peut-être cela me donnerait une idée de visite à faire.
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(#)Sujet: Re: something to propose. | Dim 8 Oct - 6:09
William et Kathelyn.
j'ai juste envie de voir où ça va nous mener.
« Wow, ça c’est de la confiance! » déclarais-je, surpris en riant avec elle à ses paroles. « Je commence l’entrainement dès demain et si j’apprends rapidement, d’ici quelques jours tu auras ton invitation! » En fait, j’avais déjà ma petite idée de ce que j’allais préparer mais j’aimais bien lui faire genre, que je lui arrivais pas à la cheville. Je la trouvais sexy à se vanter ainsi en fait. Quoi qu’il en soit, on s’occupa de libérer la table du dessert et je proposai ensuite d’aller à l’extérieur, question de profiter de l’air pour nous faire digérer un peu. Ma proposition fut accepté et nous quittâmes l’appartement pour sortir par la porte arrière qui menait très rapidement sur la plage. L’endroit était désert et ça nous permettait de pouvoir continuer la conversation tout doucement, en sentant le sable encore tiède de la journée chaude entre nos orteils. Parce qu’il était quand même pas question de se promener avec des chaussures, un plan pour en avoir plein à l’intérieur! Ouach! Je tenais donc mes souliers dans ma main droite et ma main gauche elle, avait envie de se lier à celle de la jeune femme mais elle restait bien calme, pour l’instant.
Pour continuer à apprendre à se connaître un peu, et sachant qu’elle était nouvelle en ville, depuis quelques mois à peine, j’étais curieux de savoir ce qu’elle aimait tout particulièrement ici. Ça ne semblait pas être une question facile mais il finit par me répondre l’Hôtel Hilton ainsi que la mer, bien entendu. On avait les plus belles plages ici, mais l’hôtel, je trouvais sa réponse bien adorable. Elle me donnait envie de l’inviter dès maintenant à aller prendre le petit déjeuner en fait. Je me contentai plutôt de continuer sur le sujet de la mer parce qu’elle avait dit m’avait interpellée, même que je trouvais ça beau car je partageais son avis là-dessus. « Non je trouve pas ça ridicule du tout! J’imagine que tu n’as jamais surfer alors… si tu aimes à ce point la mer, tu dois absolument essayer! J’adore ça et je m’engage même à te donner un cours privé si tu veux! » dis-je en lui souriant. « Sinon, j’ai un bateau aussi, si tu veux y aller plus tranquillou! » Tant d’activité et je trouvais ça particulièrement chouette d’avoir l’opportunité de pouvoir faire beaucoup de chose! Du moins, si elle me permettait de lui faire découvrir tout ça! Naturellement, ma question me fut retourné et je savais déjà quoi lui répondre. « Définitivement mon lit et les toilettes du centre commercial. » Je la regardai avant de rire avec elle. « Non, en fait c’est la mer, moi aussi et puis j’ai cet endroit, cette falaise que j’aime beaucoup et qui donne une vue magnifique sur la ville! Après, j’aime aussi m’éloigner un peu en forêt et passer du temps à mon chalet! » Je n’y allais pas souvent, même que Nate en profitait plus souvent mais bon, j’aimais bien avoir l’opportunité d’y aller quand le temps me le permettait!
Avec tout ça, on avait continué notre chemin mais on décida de faire demi tour. Disons que la plage était à perte de vue, et avec la noirceur, valait mieux ne pas trop s’éloigner non plus. Alors qu’on était tranquillement en train de retourner au chalet, Kathelyn se prit le pied dans un truc au sol, dans le sable et passa tout près de perdre l’équilibre et tomber au sol. Heureusement, je la rattrapai par les hanches à la dernière seconde. « Oh lala! Ça va? » la questionnais-je aussitôt alors qu’elle reprenait place sur ses pieds. « C’est dangereux les vieux châteaux de sable de la journée! » me moquais-je alors qu’elle remplaçait une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Je la trouvais tellement magnifique que pendant ce moment moment, j’eus un déclic total avec la réalité. Je me sentais attiré vers elle et j’avais envie de l’embrasser, pour ne pas faire changement de l’habitude. Une de mes main étant toujours à sa taille, je me penchai un peu vers elle comme pour tenter quelque chose mais HOP, cette dernière tourna la tête et mes lèvres se posèrent tout doucement contre sa joue. Je ne pu que rire en me reculant. « Okkkk… » Je me grattai un peu la nuque, mal à l’aise… mais je ne voulais pas qu’elle le soit donc j’ajoutai : « T’as la joue très douce, je peux pas dire le contraire, c’est ça que tu voulais me montrer hein? » dis-je en riant de nouveau. « Allez, je m’occupe de te ramener chez toi, je voudrais pas que Lina commence à avoir une mauvaise image de moi! » ajoutais-je, en lui faisant un clin d’oeil. Je lui donnai mon bras pour l’aider à retrouver l’équilibre pour remettre ses souliers puis, nous entrâmes à l’intérieur, question de ramasser son sac et aller ensuite jusqu’à ma voiture. Mine de rien, il était déjà dépassé minuit! Le temps avait filé vraiment rapidement. On continua à parler de tout et de rien et j’étais heureux, le fait que j’avais tenté de peut-être, l’embrasser, ne faisait pas trop de froid et malheureusement, on arriva un peu trop rapidement chez elle Je devais l’avouer, j’étais un peu triste de la quitter. « Oh merde, déjà, tu penseras à ça en déménageant, d’être un peu plus loin de chez moi pour rendre le trajet plus long! » Je souris en stationnant la voiture, me tournant un peu plus vers elle parce que bon, c’était le temps des aurevoirs « Merci d’avoir accepté de passer la soirée avec moi, c’était vraiment amusant et j’espère qu’on va pouvoir remettre ça! »
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Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: something to propose. | Dim 8 Oct - 20:00
William et Kathelyn.
j'ai juste envie de voir où ça va nous mener.
Après un diner au top de la perfection, mon hôte me proposa de sortir se promener sur la plage histoire digérer ce que nous avions mangé. Cela me fit du bien de marcher sur le sable à la lumière de la lune. Il n’y avait personne et un grand calme régnait. Je pouvais entendre les vagues aller et revenir sur la plage, me chatouillant les pieds par instant. William me demanda ce que je préférais à Miami depuis que j’y avais mis les pieds. Après un temps de réflexion je lui expliquai que c’était la mer et le Hilton. Il me rassura en me disant qu’il ne trouvait pas ma réponse ridicule, allant jusqu’à me proposer de faire du surf ou du bateau. Je le regardai un instant et un sourire s’afficha sur mes lèvres. « Je ne suis jamais monté sur une planche ni même sur un bateau. Pourquoi pas un jour, à l’occasion … » Je détournai mon regard du jeune homme pour lui retourner la question. Celui-ci répondit naturellement son lit et les toilettes publiques du centre commercial. Je le regardai un court instant avant de comprendre qu’il plaisanta. Mon rire se joignis au sien. « Ton lit ça aurait pu, mais les toilettes du centre commercial c’est un peu extrême. » Avec plus de sérieux il m’expliqua aimait la mer tout comme moi, surtout un coin de la falaise qui possédait une vue sur la ville qui, à croire ses mots, était magnifique. Mais il appréciait aussi se rendre à son chalet dans la forêt pour s’éloigner de la vile de temps à autre. Je me retournai pour marcher en arrière en regardant William et lui parler. « C’est vrai que la ville peut parfois être oppresssssss … Waouh ! » Je manquai de m’étaler par terre en me prenant les pieds dans un objet inconnu présents dans le sable. Heureusement pour moi on me rattrapa et je gardai un peu de dignité. Les bras de William s’enroulèrent autour de ma taille pour me retenir pendant qu’il s’inquiétait de moi. « Ca va, ca va … Merci. » Je lui souris faiblement alors qu’il plaisanta sur la dangerosité de châteaux de sables présents sur la plage. Mes yeux rencontrèrent les siens et pendant un instant quelque chose se passa. Quelque chose que je ne pus expliquer, quelque chose en moi que je n’arrivais pas vraiment pas à identifier. A cet instant même, je sentis la tête de William se pencher vers moi. OMG. Il n’allait pas faire ce à quoi je pensais ? Je sentis mon cœur se mettre à batte à tout rompre dans ma poitrine. Instinctivement, je détournai la tête et les lèvres du jeune homme se posèrent sur ma joue. Merde.
Le rouge me monta aux joues alors qu’il se mettait à rire sans doute gêné par ce qu’il venait de se passer. J’ouvris la bouche mais ne sut pas quoi dire. Je baissai alors les yeux en me reculant légèrement. Il essaya de dédramatiser la situation avec un peu d’humour. « Oui … » répondis-je simplement la gorge et l’estomac noués. Il commença à se faire tard alors William proposa que l’on rentre afin qu’il garde une bonne image auprès de Lina. Je me mis à rire doucement toujours aussi tendue. « C’est pas ma mère, elle a rien à me dire. » Nous primes la direction de l’appartement afin de récupérer mon sac de sport. Je me sentais un peu coupable d’avoir détourner la tête alors qu’il cherchait à m’embrasser, mais je n’étais clairement pas prête et préparée à ce qu’il agisse de la sorte avec moi. J’espérais ne pas l’avoir vexé et que mon comportement n’affecte pas ce qu’il y avait entre nous jusque-là. Une fois mes affaires récupérées, William me raccompagna jusqu’à chez moi avec sa voiture. J’étais heureuse que la discussion continuait malgré le petit malaise qu’il y avait eu sur la plage. Je regrettais vraiment et peut-être faudrait-il que j’en parle avec lui, un jour, peut-être, pas maintenant. J’avais besoin d’un débriefing avec Lina pour l’instant. Le trajet me parut beaucoup plus court qu’à l’aller et c’était bien triste et William me fit remarquer qu’il faudrait que je pense à déménager un peu plus loin de son domicile. Je souris amusée par ses propos. « Mais ca voudrait dire que si je dois prendre le bus je mettrais plus longtemps aussi. » Je le regardai quelques secondes tandis qu’il coupait le contact le temps de se dire au revoir. Il me dit qu’il avait passé une agréable soirée et qu’il espérait que l’on puisse remettre ca plus tard. Sans m’en rendre compte mon sourire s’élargie un peu plus. J’étais contente de l’entendre dire ca, car je m’inquiétais que mon esquive au baiser ait changés les choses. « Tu m’as promis de me battre à la cuisine, alors j’attends de voir ca. Merci, pour tout, c’était vraiment chouette. » Je déposai une bise sur la joue de William avant de descendre de la voiture, mon sac de sport en main. Je le saluai d’un petit signe de main avant de rentrer dans l’immeuble et de disparaitre du champ de vision du jeune homme.