S'il y avait une activité bien jouissive pour Anteynara, c'était buter des fils de pute. Le genre de types dégueulasses qui ne servaient à rien, n'apportaient rien au monde, à part quelques traces de leur dégueulasseté. Elle n'avait pas la prétention de se prendre pour dieu, ou pour une sorte de super-héroïne ou justicière, parce que c'était loin d'être son délire... mais disons que ces gars-là méritaient ce qui leur arrivait, et elle prenait certes plaisir à s'en débarrasser et nettoyer un peu les rues de leur présence. Pour ce genre d'activité, elle pouvait compter sur Emma. Elle, elle avait visiblement une bonne raison de faire tout ça, et c'était tant mieux. Ensemble, elles fonctionnaient très bien. Disons qu'elles étaient deux associées qui avaient une vision commune de l'évolution de leur entreprise. Elles étaient d'accord sur pas mal de choses, arrivaient à s'entendre sur le reste, et ça fonctionnait particulièrement bien pour deux personnes qui n'étaient pas spécialement habituées à fonctionner avec les autres. Anteynara était habituée à la solitude, mais elle avait réalisé qu'avoir une amie dans le coin lorsqu'elle butait quelqu'un, c'était utile, au moins pour faire la conversation une fois que l'autre avait refroidi. Travailler en collaboration solitaire avec la Mort, disons que c'était plutôt silencieux comme job. Pas de grande conversation. Alors bon, puisque tout allait si bien avec Emma, Antey avait de suite accepté ce taf. La jeune femme lui avait transmis tout ce dont elle avait besoin pour planifier le travail, et après quelques jours d'observation et un accord entre elles, elles se retrouvaient dans la voiture d'Antey, devant le garage où travaillait le mec. Elles le voyaient s'affairer dans son garage pourri, ses employés étant déjà rentrés chez eux vu que la journée se finissait. Il n'y avait plus que lui. Comme prévu, Anteynara sortit de la voiture en balançant sur son épaule un grand sac de sport dans lequel elle avait son matériel. Elle avança vers le garage et entra, arrivant en direction du gars qui l'avait remarquée et lui lançait un regard et un énorme sourire. Imbécile avec son air de pur connard. Elle sourit. Il avait l'air content, comme s'il avait trouvé son plan cul de la soirée. Arrivant à quelques mètres de lui, elle le salua, tout en prenant l'air de rien la clé à molette qui se trouvait posée là, puis elle fit un dernier pas et lui claqua un coup de clé bien violent en pleine face. Il tomba, évanoui. C'était presque trop facile. Antey posa la clé sur la table en soupirant un peu, puis fit signe à Emma de venir. Une fois la jeune femme entrée, Antey claqua la porte du garage et ferma, avant d'allumer la lumière. La pièce était plongée dans une lueur jaunâtre, dégueulasse, c'était plutôt idéal. Elle s'attacha les cheveux et observa un peu les lieux pour trouver la solution idéale, avant de simplement sortir des menottes de son sac et lier entre eux les poignets du type. A ces menottes, elle attacha la chaîne qui pendait du plafond et fit remonter celle-ci jusqu'à ce que le gars soit suspendu à quelques centimètres du sol. Le garage était paumé au milieu de nulle part, il n'y aurait personne pour les faire chier ou entendre quoique ce soit. Restait à attendre que le gars se réveille, et si ça n'arrivait pas assez tôt, un seau d'eau ferait l'affaire. « Clope ? » elle proposa à Emma en lui tendant son paquet après s'être elle-même servie. « M&M's ? » fit-elle encore en ouvrant le paquet et le posant entre elles sur une table. Voilà, l'essentiel était en place. Deux minutes plus tard, le type pendu face à elle commença à gesticuler un peu. Ca allait devenir intéressant.

Ouais bon, il y avait ce projet que je caressais depuis un bon moment déjà. Je pourrais dire que j’étais un peu honteuse de tout ça, que ça m'empêchait de dormir le soir mais pas du tout. Et bien que je ne criais pas sur les toits l’acharnement que je pouvais y mettre, il n’en restait pas moins que le travail et l’avancement que le tout avait prit me rendait assez fière de moi-même. Il faut dire aussi que le fait que ces activités soient légèrement, ou même totalement illégales avait tendance à me faire très discrète sur le truc. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui était une journée bien spécial car j’avais enfin mit le doigt sur une information qui me permit de retrouver un des monstres de mon passé. Parce que oui, cette envie de vengeance ne venait pas de nul part. La période de mon adolescence n’avait pas été facile. Entre toutes les rumeurs qui couraient à mon sujet, j’avais bien rapidement appris à mes dépends que les homme peuvent être souvent des gros porcs. Il s’était passé beaucoup de chose dans ma vie qui avait fait en sorte que j’étais celle que j’étais aujourd’hui mais on pouvait dire qu’un évènement en particulier m'avait brisé à tout jamais et ça, c’était bien ça qui m’empêchais de dormir la nuit. Je m’étais donc promis à moi même de reprendre sur moi, de prendre soin de moi et ça impliquait le malheur de certain mais c’était mon seul moyen de rédemption et de guérison. Je portais un malin plaisir à voir ceux qui m’avait brisé souffrir à leur tour et temps et aussi longtemps que je savais qu’il en restait, j’allais continuer mon petit jeu et le plus plaisant dans tout ça était que je n’étais pas seule.

Anteynara, je l’avais rencontré il y a quelques années. Une fête commune, des connaissances communes aussi, pas toujours de très bonnes et quelques confidences plus tard, on s’était embarqué dans ce projet. Je payais, je pensais et elle… elle exécutait. C’était la meilleure dans son domaine, j’en avais entendu parlé entre les branches et après avoir vu ce dont elle était capable, je compris que c’était en plein d’elle que j’avais de besoin. La voir au travail, la voir faire souffrir et faire vivre l’enfer à ces ordures me remplissait d’une satisfaction sans limite. J’avais proposé à cette dernière une petite virée dans la ville voisine, où je connaissais le lieu où travaillait un homme que j’avais dans la mire depuis longtemps. Et là, je parlais pas d’un plan cul… Quoique le gars avait tout d’un asshole. J’avais laissé Antey prendre les choses en main, la laissant entrer d’abord dans la garage en regardant un peu mes réseaux sociaux. Je répondis à quelques courriels pour le travail, comme si tout était normal puis, au bout de quelques minutes, je sortis à mon tour de la voiture, enfilant mon petit manteau de cuire en me dirigeant à mon tour vers le garage en question. « Beau travail! » la complimentais-je en voyant l’homme pendu par des grandes chaînes, totalement inconscient avec la coulisse de sang sur le bord du front. Un petit rictus se dessina sur mes lèvres en regardant également son sac ouvert dévoilant ainsi divers outils pour l’amusement à venir. Je déposai mon sac sur une petite table en refusant la clope qu’elle m’offrait mais acceptant toutefois une bonne poignée de M&M.

Au bout de quelques minutes seulement, le jeune homme se mit à bouger quelque peu, marmonnant des choses incompréhensibles. « Tiens tiens, la belle au bois dormant. » Je lui lançai le restant de mes M&M un à un dans sa gueule question de le faire revenir avec la réalité plus rapidement. Au bout de quelques secondes, c’est horrifié qu’il nous regarda chacune notre tour en bougeant ses bras très bien attachés, malheureusement pour lui. « Mais qu’est-ce que vous voulez, qui êtes vous? » Je haussai les sourcils, en m’approchant un peu de sa gueule de con. « Tu me reconnais pas Max? Quoique c’est vrai que lorsque tu as eu affaire à moi j’étais face au sol et à moitié consciente. » Ce dernier soutenait mon regard quelques secondes et par son expression, je compris qu’il avait fait le lien de cette fameuse soirée là. Maintenant qu’on avait mit les cartes sur la table, je me tournai vers mon sac à main, jetant un petit coup d’oeil à Anteynara, un petit sourire sur le coin des lèvres. De mon sac, je sortis un vibromasseur que je fis tourner dans ma main pendant que mon amie fit descendre le pantalon du jeune homme. Je le contournai et il se mit à me supplier de pas faire ça. Alors là… c’était foutrement drôle. « Oh crois-moi… c’est pas ce que tu vivras de pire ce soir mon chéri. Je veux que tu saches c’est quoi ton faire mettre à sec et te sentir comme un pauvre moins que rien. » Il avait les jambes assez écartées et c’est pourquoi je ne perdis pas de temps pour lui rentrer dans le cul d’un coup. Naturellement, il se mit à crier de douleur et c’était ce que je préférais. Je retirai le jouet d’un coup pour lui enfoncer de nouveau assez fortement. « C’est tout ce que les ordures comme toi mérites, fils de pute. » Je lui laissai la grosse bite en plastique bien profond dans le cul avant de retourner auprès d’Anteynara pour reprendre quelques M&M qu’elle tenait dans ses mains. « Amuse-toi! » dis-je à cette dernière alors qu'on fixait toutes les deux l'homme en souffrance de l'anus devant nous.

Pour ce job avec Emma, elle avait prévu de régler son compte au type à l'intérieur même du garage. Il n'y avait pas d'intérêt à le déplacer ou le traîner jusqu'à son local à elle. Non, elle avait préféré remplir son sac de quelques outils et instruments nécessaires, et pour le reste, elles verraient une fois sur place. Pas besoin d'être terriblement méthodique. le but était de faire souffrir le gars, pas de le faire parler ou de lui arracher des informations. Ca n'avait pas besoin d'être aussi technique, aussi réfléchi. Disons que ce serait... facile. Elle ne mouillait pas en voyant ou faisant souffrir les gens, et lorsqu'elle faisait ça, c'était généralement dans un but. Mais ce type-là, il l'avait cherché et rien que pour apaiser un peu Emma, elle allait s'y donner à coeur joie. Après une attaque de grande facilité, elle avait donc suspendu le gars au plafond par des chaines qu'il avait lui-même installé là... sans se douter qu'elles serviraient un jour à ça. C'était plutôt drôle. Emma vint les rejoindre, et Anteynara ferma la porte. « Beau travail! » complimenta son amie. Antey ne répondit pas et se contenta de lui lancer un regard. Il ne restait plus qu'à attendre et elle s'alluma donc une cigarette et partagea avec sa cliente un paquet de M&M's. « Tiens tiens, la belle au bois dormant. » Le type se réveillait, et Antey regarda Emma lui balancer des M&M's à la gueule. Ca la frustrait un peu, le gaspillage. Surtout qu'elle aimait bien les verts, et qu'une quantité non-négligeable de ceux-là se retrouva par terre après avoir rebondi sur la chair de l'autre con. Tristesse. Elle resta avec son paquet, à grignoter, pendant qu'Emma avait son petit échange avec le gars, et quand la belle blonde vint chercher le plug dans son sac à main, Antey posa les M&M's pour aller vers le gars et lui retirer pantalon et boxer. Elle le sentait se raidir, parce que clairement, ça devait être salement angoissant d'être à sa place. Antey connaissait le mode opératoire d'Emma, depuis le temps, alors elle comptait bien lui laisser son plaisir d'humilier ce type. Anteynara, ce n'était pas trop son délire de jouer avec ces choses-là, même si elle était consciente que ça pouvait facilement briser un homme. Se faire enfoncer un truc fluo dans le cul, comme Emma venait de le faire avec lui. Il hurla, de douleur, de peur, de dégoût, de désespoir... Antey n'en savait rien, elle s'en fichait pas mal. Ses cris se mêlaient au crunch-crunch des noisettes dans sa bouche. Le gars brailla une seconde fois, et visiblement Emma avait décidé de le sodomiser une seconde fois, aussi violemment que possible. Elle revint vers Antey, prit une poignée de M&M's. « Amuse-toi! » qu'elle fit, l'invitant à y mettre du sien. Elle n'avait pas le même style qu'Emma, était moins adepte du up close and personal. Mais elle savait que sa technique rendrait ce gars dingue avant qu'elles aient fini, au point qu'il les supplierait de l'achever. Ou peut-être que ce serait intéressant de ne pas l'emmener aussi loin, histoire qu'il soit encore à les supplier de lui laisser la vie au moment où elles décideraient de le buter. M'enfin, ce serait pour plus tard. Elle laissa à Emma le paquet jaune, et prit une paire de ciseaux dans ses affaires pour s'approcher du gars. Méthodiquement et sans faire attention à lui, elle coupa son t-shirt pour le lui retirer entièrement. Il était maintenant complètement nu. Elle revint près de ses affaires, et sortit de son sac une longue lame plutôt épaisse et solide, de quoi couper à travers le muscle. Revenant vers ce cher Max, elle le voyait tremblant, une coulée de sang traçant un chemin sur l'intérieur de ses cuisses. Il semblait la supplier du regard mais n'osait ouvrir la bouche, peut-être un peu trop fier encore et ne voulant pas brailler une nouvelle fois. Contrairement à Emma, elle n'était pas bavarde. Après avoir planté son regard dans celui du type, elle se concentra sur sa jambe droite, qu'elle prit d'une main pour placer le bout de la lame juste au-dessus de son genou. Si pendant les premières secondes Max chercha à se débattre, la lame l'en dissuada, car un simple petit geste l'amènerait à se mutiler lui-même. Après quelques secondes de tension, Antey enfonça brutalement la lame dans son genou verticalement, pour passer sous sa rotule en détruisant entièrement les ligaments et tendons. Le gars hurlait de douleur, il y avait de quoi... Mais se retrouva vite incapable de se débattre puisque son articulation ne répondait plus. Antey enfonça encore un peu l'objet, puis se démerda pour faire levier et lui arracher à moitié le petit os. De toute façon, il n'aurait plus besoin de sa jambe, qui était désormais handicapée. Elle retira la lame alors qu'il hurlait encore, et attendit un instant que ses cris se taisent. Il pendait là, haletant, paniqué. « J'vais faire la gauche maintenant » elle lui annonça simplement en le regardant, sachant que ce message éveillerait chez lui un sentiment profond de désespoir. La pire des sensations, peut-être. Et elle s'exécuta, handicapant sa seconde jambe de la même façon, puis s'éloigna. Il avait les deux genoux ruinés, inutiles. Mais c'était une bonne chose de commencer par ça, ça le rendrait incapable de se débattre ou de mettre des coups de pieds, si l'envie lui prenait. Antey reposa son outil, et sortit une serviette pour s'essuyer les mains couvertes de sang. « Tu voudras lui couper les couilles et les lui faire bouffer ? » elle demanda à Emma sur un ton très quotidien, en croquant des M&M's. La suggestion fit lâcher un chouinement au mec suspendu plus loin. Il se mit à supplier, à s'excuser, demander pardon. S'il devenait fragile dès maintenant, ça risquait de ne pas être très drôle pour la suite. Antey aimait bien l'évolution, amener les connards de son espèce lentement jusqu'au bord du précipice. Mais bon, elle était sûre qu'il y aurait de quoi faire avec ce porc.

Eh voilà, c’était partie pour une autre victime. Ça faisait un moment que je le cherchais, que je faisais mes recherches. Je m’étais déjà occupée de deux autres de ses amis et après lui, il nous restait encore deux. Max était garagiste maintenant et il vivait à environ 1h de Miami. J’ignorais tous les autres détails de sa vie et personnellement, j’en avais rien à foutre. Il m’avait gâché la mienne dans un certain sens et il avait pas de bol : j’étais très rancunière. J’avais d’ailleurs ma manière bien à moi de le faire, en compagnie de ma bonne amie Anteynara, très talentueuse dans son domaine également. Ensemble, on était efficace et chaque fois, ça me procurait tellement de bien que je savais que c’était la bonne chose à faire. Je voulais lui faire comprendre qu’il était qu’un moins que rien, je voulais qu’il comprenne dans quel état misérable j’avais été pendant que lui il prenait son pied sans mon consentement. Il était un monstre, et j’allais être toute autant monstrueuse à son égard. S’il pensait qu’un plug faisait mal dans les fesses, il ne savait pas encore ce qu’Antey lui réservait. Il allait pleurer et supplier pour quelque chose. À la fin de mon petit numéro, j’invitai la jeune femme à se lancer à son tour. Le mec pleurait déjà, il n’avait encore rien vu!

Je restai appuyé sur la table derrière moi à manger des M&M’S de nouveau. C’est silencieusement, qu’elle sortie de son sac ce dont elle avait de besoin. Chaque fois, elle avait des tactiques différentes mais tout aussi astucieuse. J’étais impressionnée par sa capacité à amener toutes sortes de nouvelles façon de faire souffrir ses victimes. Je devais bien l’avouer toutefois, elle n’y allait pas de main morte à lui mutiler les jambes ainsi. Disons que je n’avais pas envie d’être à la place de ce petit Max moi! Son sadisme n’était même pas comparable au pire film gore que j’avais pu voir. Même qu’à un certain point, je tournai la tête quelque peu, le temps de reprendre sur moi. J’admirais sa capacité à garder son sang froid, à faire la tâche comme si tout était parfaitement normal. Le jeune homme hurlait et elle, elle continuait comme si elle était tout bonnement en train de faire sa lessive. C’est lorsqu’elle revint vers moi, s’essuyant les mains au passage que je regardai le débat devant moi de nouveau. Elle me fit une proposition assez explicite, je me demandais si elle disait ça en le pensant ou bien que c’était simplement pour faire paniquer encore plus Max. Ça fonctionnait en tout cas car il se mit à paniquer de nouveau avant qu’on n’entendent soudainement plus rien.

Je fronçai alors les sourcils en m’approchant tout doucement de lui. Je le tapotai du bout du doigt avant de me tourner vers elle « J’crois qu’il répond plus. » La douleur et la peur l’avait probablement fait perdre connaissance. Je me décollai de la table en regardant le sang couler au sol abondamment. « J’reviens dans 10 secondes, essaye de le réveiller en attendant! » Parce que bon, on pouvait se mettre d’accord que c’était beaucoup plus intéressant lorsque la victime était consciente. Je me sentais un peu faiblir c’est pourquoi j’attrapai mon sac à main pour me diriger à l’extérieur, l’air frais faisais du bien mais ce n’était pas particulièrement pour ça que je m’y rendais. Je posai mon sac sur le capot de la voiture puis je sortis mon sachet de cocaïne pour me faire une bonne grande ligne, apportant l'excédent en haut de mes gencives. Depuis le camping que j’étais constamment en train de m’engourdir l’esprit, j’avais du mal à vivre avec certaines choses et aussi con que ça pouvait sembler, je me disais que si je revivais l’évènement, je veux dire : de tuer quelqu’un… peut-être que ça allait faire en sorte que ça me traumatise moins? C’était con de penser ainsi mais j’avais tout tenté donc pourquoi pas. Je rangeai le tout pour retourner à la rencontre d’Antey qui était en train de foutre des claques dans le gueule du mec qui reprenait un plus conscience avec la réalité. Généralement, je ne prenais pas les devants dans ce qu’elle avait à faire. Je faisais mon truc discours et ensuite, je regardais mais cette fois-ci, j’avais envie de plus. Je m’approchai doucement d’elle. « Ça te dérange si je me joins à toi cette fois? » J’allais quand même la payer au bout du compte, fallait pas en douter… mais j’avais besoin de me défouler et je sentais que c’était le meilleur moment pour le faire.

Le truc des genoux, semi-arrachage de la rotule, tout ça, c'était une bonne technique. Ca faisait mal, c'était utile pour elle, et c'était salement traumatisant pour la victime. Evidemment, Emma et Anteynara savaient que ce pauvre gars ne sortirait pas de là vivant, et que par conséquent, ses jambes ne lui serviraient plus. Mais lui, il devait avoir l'espoir de s'en tirer, et là actuellement, avec les deux genoux niqués, il devait surtout se dire que plus jamais il ne marcherait. Imaginer un futur en fauteuil roulant, ou amputé des jambes peut-être... si ça s'infectait. Mais bon, ça n'arriverait pas. Dans quelques heures tout au plus, il serait mort. Du coup, c'était une technique intéressante. Un peu délicate, car il fallait faire attention à ne pas défoncer une artère sur le passage, sinon, ça devenait vite chiant. Mais Anteynara avait assez de pratique pour assurer. Malgré tout, le niveau de sang qui pissait était plutôt conséquent. Une fois les deux jambes mutilées, elle revint vers son amie et se nettoya les mains pour piocher dans le paquet de M&M's, avant de demander à Emma si elle comptait lui arracher les couilles et les lui servir en plat de consistance. Antey trouvait l'idée plutôt sympa, même si c'était plus pour faire flipper Max ici présent. D'ailleurs ce sale con se mettait à supplier et geindre, ce qui était assez amusant à vrai dire. Si l'idée de lui couper les couilles était mise en application, il faudrait faire ça vers la fin, car c'était le genre de chose qui risquait vraiment de le tuer par hémorragie. Puis, quelques secondes plus tard, le silence. « J’crois qu’il répond plus. » lança Emma après s'être approchée du gros porc. Oh non. Les hommes avaient tendance à devenir de vrais fragile. Elle était déçue, et d'ailleurs, ça s'appliquait pour une grande partie des derniers jobs qu'elle avait eus. Tous à supplier si vite, sans la moindre fierté. C'était pathétique. Bref. « J’reviens dans 10 secondes, essaye de le réveiller en attendant! » déclara la bombe sexuelle qui l'accompagnait, avant de sortir avec son sac à main. Antey regarda le bout de viande pendant quelques secondes, et décida de venir vers lui pour lui verser un tiers de sa bouteille d'eau sur la tête. Il ouvrit un peu les yeux, gémit, et elle lui colla une, deux, trois claques. Une quatrième parce que c'était drôle de l'humilier ainsi. Emma revint à ce moment là. Avec ce genre de bâtards, Anteynara aimait bien être créative, moins méthodique que lorsqu'il y avait un enjeu. Elle pouvait faire n'importe quoi, puisqu'il n'y avait rien  obtenir de la part de ... Max. Un nom de chien. Ca lui allait bien, et c'était source d'inspiration. « Ça te dérange si je me joins à toi cette fois? » lui demanda sa cliente, et c'était un peu surprenant, mais pas bien dérangeant. Habituellement, Emma aimait regarder, tirait du plaisir dans ce genre de spectacle, mais laissait Anteynara se salir les mains en bonne professionnelle. Aujourd'hui, il semblait que quelque chose avait changé. Anteynara ne savait pas si c'était parce que ce mec-là avait quelque chose de particulier, ou si c'était lié à Emma uniquement et seulement. Peut-être qu'elle avait envie d'essayer, de voir ce que la violence pouvait lui apporter. Antey lui adressa un sourire qui voulait surtout dire qu'elle avait un tas d'idées en tête. Elle prit un petit couteau bien aiguisé et s'approcha à nouveau du type. « Max. C'est un vrai nom de clébard ça » elle commenta avant d'empoigner son menton pour le soulever, et de commencer à tracer des lettres dans la peau de son cou. Les coupures étaient superficielles, et les trois lettres furent tracées rapidement. MAX. Elle sourit. « Si t'es un bon chien-chien, on sera gentilles » Un mensonge, très probablement. Elle détacha ses poignets et il tomba au sol, dans son propre sang, en gémissant. « Allez. Avance. A quatre pattes »  elle indiqua alors qu'il tentait de se traîner sur ses bras simplement. Il ne bougea pas, certainement incapable de marcher sur ses genoux ruinés. Elle se redressa avant de prendre un chalumeau sur un des plans de travail. Parfait, Maxou avait laissé ça là avec toute sa sympathie, elle allait en profiter. Elle l'alluma avant de commencer à lui brûler légèrement les côtes, le faisant hurler de douleur. Elle descendit sur son ventre, s'arrêta juste au-dessus de son sexe en plantant son regard dans le sien, amusée, son autre main ayant saisi ses cheveux pour orienter sa tête vers elle. Elle descendit et évita de justesse sa bite pendante, passant sur l'intérieur de la cuisse... la peau si tendre et fine. Il hurlait à s'en arracher les cordes vocales. Puis elle s'arrêta et tendit l'appareil à Emma. « Allez ! » elle lui lança encore, avec une petite tape sur la fesse, poussant encore l'humiliation alors qu'il chialait et se traînait, essayant d'avancer sur ses mains et ses genoux... ou plutôt le moignon de son fémur qui ressortait de plus en plus, la chair le révélant. « Il a besoin d'encouragement j'crois » elle lança à Emma avec un sourire amusé, désignant d'un haussement de sourcil le chalumeau qu'elle lui avait filé.

N’importe qui pourrait me trouver complètement tarée d’agir ainsi, d’avoir mit sur plan ce plan de vengeance complètement extrême. Emmanuelle Wood, rancunière au point de faire tuer la bande de connard de première qui avait osé la baiser à tour de rôle comme si elle était qu’un pauvre trou à disposition… eh bien oui! J’avais longtemps essayé de passer par-dessus cette histoire, de me dire que j’étais plus forte que ces souvenirs qui me hantaient mais j’avais fini par me résigner à me dire qu’il fallait absolument que je fasse quelque chose pour me sentir mieux avec tout ça. Oui, quand j’avais approchée Anteynara au début et qu’on s’était déplacées pour s’en prendre au premier gars que j’avais retrouvé. j’étais dans l’ignorance totale à savoir si c’était réellement ça que j’avais besoin : de le voir souffrir physiquement autant que j’avais souffert et ce, de toute les façons possibles. Puis en la voyant à l’oeuvre, et en ressentant ce bien être à le voir si vulnérable, j’avais compris que le sadisme d’Anteynara était mon remède bien à moi. Chaque fois elle m’impressionnant, elle arrivait avec des idées différentes de faire. C’était jamais redondant, un nouveau film d’horreur, un nouveau scénario à chaque victime. Bien entendu, ça m’y plaisais mais parfois, j’avais besoin de m’aider avec un peu de poudre magique. Comme cette fois avec Max. Il faut dire aussi que dernièrement, ça n’allait pas non plus avec ce qui s’était passé à ce camping, j’oubliais pas et ça rajoutait un démon à ma conscience. En revenant près de la jeune femme et de notre victime qui reprenait peu à peu conscience suite au dommage fait à ses jambes, je demandai  cette dernière si je pouvais me joindre à elle cette fois. Je ne savais pas trop pourquoi… mais j’avais cette envie. J’étais peut-être en train de complètement perdre la tête aussi. Antey me répondit d’un petit sourire avant de prendre un couteau et de continuer à travailler. Les bras croisés contre mon ventre, je la regardai continuer à meurtrir son corps à l’aide du bout de son couteau. Je me disais qu’à la quantité de sang qui sortait de son corps, il n’en restait plus longtemps au jeune homme. Je n’avais toutefois encore rien vu lorsqu’elle prit l'initiative de lui détacher les poignets, le faisant tomber au sol, dans son propre sang. Elle se mit à le traiter comme un chien, une vraie humiliation qui ne pouvait que me faire sourire. La torture continua avec du feu cette fois, demandant encore et encore à Max de continuer à avancer. Il faiblissait à vu d’oeil et c’était tant mieux pour lui, il devait bien sentir qu’il n’avait plus beaucoup de chance de s’en sortir à partir de maintenant.

Ce fut ensuite à mon tour d’avoir le chalumeau et aux paroles de mon associée, je m’avançais pour passer la flamme dans son dos puis, jusqu’à ses cheveux qui partirent aussitôt en feu. « Tiens, une belle petite coupe pour un bon chien-chien! » Je me passai la langue doucement sur les lèvres en me demandant ce que je pouvais bien faire maintenant. « Vous êt… êtes deux din..dingues. » articula le connard, bien difficilement en s’arrêtant d’avancer, relevant la tête bien faiblement vers moi.  « Tu veux voir à quel point je suis DINGUE???? JE PENSE QUE OUI MOI! » Je donnai le chalumeau à Antey pour reprendre le couteau qu’elle avait utilisé plus tôt. En revenant vers une des sources de mes cauchemars, je posai mon pied contre son dos pour le faire s’écraser au sol. « T’es qu’un enculé de merde qui mérite de pourrir en enfer, si moi je suis dingue, toi t’es le pire taré qu’il existe et c'est de ta faute!!!! Tout est de ta faute!!!!!! J’espère que où que tu serras, tu te feras enculer à mainte reprise par la fourche du diable en personne. » J’avais dis tout ça, à bout de souffle, enfonçant le couteau dans son dos à une vitesse force. Je n’arrêtais pas de le poignarder, sentant son corps mourir sous mes coups de couteau mais ne m’arrêtant pas une seule seconde. J’avais l’impression de sortir le mauvais que j’avais en moi, d'extérioriser réellement toute la rage en moi. C’est lorsque mon bras commença à me faire mal à force des mouvements répétitifs que je m’arrêtai, courant après ma respiration en regardant la carcasse à peine reconnaissable de Max. On ne pouvait qu’entendre ma respiration haletante à travers la pièce et c’est après quelques secondes à ne rien dire que je soupirai : « Désolée, j’pense que je viens de l’achever. » dis-je en me redressant, essuyant mon nez du revers de ma main.  Bon en même temps, c’était moi qui la payait au final hein! Je me disais qu’elle n’allait pas prendre le tout personnel si j’avais moi-même terminé le truc. Ça lui faisait moins de boulot et le même nombre d’argent dans ses poches. Et puis, même si elle était vexée, insultée ou peu importe, il était trop tard… on pouvait pas le ramener à la vie. Je laissai le couteau tombé au sol pour attraper un chiffon taché d’huile plus loin et m’enlever grossièrement le sang sur mes mains. « On devrait foutre le feu à l’endroit d’après toi? Avec l’huile et l’essence qu’il y a ici, ça ferait un beau gros feu de joie pour fêter un connard de moi sur terre. »

Inspirée par le joli prénom du gars, elle avait décidé de jouer à un petit jeu avec lui. Max était un nom de chien, et c'était donc ainsi qu'elle allait traiter le bout de viande qu'elle avait devant elle. Avec une petite lame, elle grave les trois lettres de son prénom dans le cou du type, histoire que comme toute bête qui se respecte, il se balade avec un collier déclinant son identité. Puis, elle détacha ses poignets et le laissa tomber comme une merde dans son propre sang. Ses jambes inutiles traînaient derrière lui, c'était assez grotesque, et dans la flaque de sang il semblait incapable d'vanacer sans glisser. Elle lui ordonna de faire des pas à quatre pattes, et prit un chalumeau pour lui brûler quelques centimètres carré de chair, histoire de le motiver. Les côtes, puis le ventre, la cuisse. Il chialait comme un petit bébé et c'était... pas jouissif, non, parce que faire tout ça n'était pas spécialement excitant pour elle. Mais ça lui faisait bien plaisir tout de même de se dire qu'elle était en train de régler son compte à un sale fils de pute qui avait pensé que c'était une bonne idée de poser ses mains dégueulasses sur une fille qui ne lui avait pas dit oui. Elle comptait vraiment faire de son mieux avec cette ordure, rien que pour qu'Emma soit un tant soit peu apaisée. D'ailleurs, elle tendit à son amie le chalumeau une fois que Max eut compris qu'il ferait mieux d'obéir. C'était amusant, de le voir se traîner, essayer d'avancer alors que clairement il n'en était pas capable. Ses os claquaient parterre, sa peau glissait doucement sur le sol en laissant des traces de sang. Elle s'adressa ensuite à Emma pour lui faire comprendre qu'elle pouvait elle aussi s'éclater un peu avec le chalumeau, ce qu'elle fit sans hésiter, brûlant le dos et les cheveux de Max. Ce cher Max, qui se sentit obligé de faire une remarque. Dingues, non vraiment, Anteynara ne s'estimait pas dingue. Elle était très bien dans sa tête. Emma... elle n'en savait rien concernant Emma. Mais en tous cas, la jeune femme n'apprécia pas la remarque. « Tu veux voir à quel point je suis DINGUE???? JE PENSE QUE OUI MOI! » Et avec ça, le chalumeau fut oublié au profit du couteau. Max était affalé parterre comme la grosse merde qu'il était, et Emma lui balançait une tirade impressionnante. Pendant ce temps, Antey avait remis à sa place le chalumeau et observait la scène tranquillement en grignotant ses M&M's. Le passage au sujet de la fourche du diable était particulièrement inspirant, et elle émit un petit rire. Après ça, Emma se mit à poignarder ce très cher Max, abattant le couteau sur son corps à maintes reprises. Au bout d'un moment, il ne ressemblait plus vraiment à un humain, et c'était plutôt certain qu'il était mort. Mais elle continuait et Anteynara la laissa, puisque visiblement, elle avait besoin de se vider d'un peu de rage et de haine. Autant qu'elle le fasse maintenant. C'était assez sain comme thérapie, aux yeux d'Antey. Et finalement, elle cessa pour reprendre son souffle. M'enfin, tout ça était particulièrement excitant. Elle était bien contente d'avoir connu Emma. « Désolée, j’pense que je viens de l’achever. » qu'elle lança, la tirant de ses pensées. Anteynara lui répondit d'un regard qui voulait dire "oui effectivement" parce que clairement, avec la gueule qu'il avait, elle lui souhaitait bien d'être mort. Elle regarda la jeune femme s'éloigner un peu pour s'essuyer les mains, et décida du coup de sortir de son sac des lingettes désinfectantes. Elle en passa à Emma pour qu'elle retire de sa peau les microbes que pouvait bien contenir le sang de l'autre porc, et se nettoya elle-même avec quelques lingettes. « On devrait foutre le feu à l’endroit d’après toi? Avec l’huile et l’essence qu’il y a ici, ça ferait un beau gros feu de joie pour fêter un connard de moi sur terre. » Effectivement, il y avait une bonne raison de fêter. « Mmh mmh » elle approuva. Elle avait ramené quelques sachets de coke qu'elle disperserait sur les lieux, histoire qu'on pense que c'était une histoire de deal qui avait mal tourné. Avec un type comme ça, les flics ne poseraient pas d'autres questions. Ses yeux remontèrent jusqu'à Emma, attrapant son regard, et en la voyant là elle ne pouvait s'empêcher de la trouver vraiment à son goût. C'était peut-être l'excitation de tout ça, et le spectacle auquel elle venait d'assister qui ne l'avait clairement pas laissée indifférente. Après l'avoir fixée un moment, elle fit quelques pas vers elle lentement. « T'es pas mal talentueuse, tu pourrais penser à te reconvertir » Ca l'excitait particulièrement, de s'être trouvée une amie à son niveau, après avoir passé des années seule ou avec des incompétents. Puis, Emma était vraiment bien foutue, et sexy. Mais après ce qui venait d'arriver, Anteynara la trouvait vraiment à son goût. Elle avait légèrement envie de la bouffer et une fois arrivée face à elle, sa gourmandise n'avait fait qu'augmenter. « Je suis toute mouillée » elle lui lança avec un très vague sourire en coin, haussant un sourcil. Elle était maintenant toute proche d'Emma, son visage à quelques centimètres, mais elle n'allait pas se jeter sur elle... ça n'aurait pas été très respectueux.

Eh voilà, je m’étais laissé emporter dans une haine sans bon sens. Ça m’arrivait souvent de perdre le contrôle, le nombre de fois où j’envoyais promener la planète entière ou même où j’avais décidé de foutre mon poing dans la gueule de personne qui m’avait simplement dit un truc de travers. Fallait pas oublié non plus quand j’avais défoncé la fenêtre de la voiture de Seb parce qu’il m’avait fait chier alors dans le fond, je l’avais cherché. Mais là, il faut dire que c’était extrême, j’avais commencé à crier toute sorte de chose en transperçant le dos de Max à plusieurs reprises, le churcutant au point où il ne ressemblait plus à grand chose. C’est sur le coup de ma violence, accumulé à toute la souffrance qu’il avait eu plus tôt que son coeur lâcha finalement, complétant ainsi la raison pour laquelle on s’était déplacés ici, Anteynara et moi. En me redressant, je m’étais brièvement excusé à cette dernière d’ailleurs, d’avoir terminé son travail avant qu’elle ne puisse le faire d’elle-même. J’osais qu’elle allait pas m’arracher les jambes à moi aussi pour si peu. Et puis, c’était pas comme si la situation n’allait pas se reproduire : il restait encore quelques noms sur la liste des gens à qui je voulais faire payer cette fameuse soirée. J’avais laissé le couteau par terre, m’essuyant les mains avec les lingettes que la jeune femme m’avait donné, c’était beaucoup plus efficace ainsi. Je proposai alors qu’on fasse brûler les lieux, ça me semblait être la meilleure idée pour effacer le plus de preuve possible de ce qui s’était passé ici. J’osais pas trop regarder l’ampleur des dégâts d’ailleurs, déjà qu’il y avait du sang littéralement partout au sol, c’était même surprenant que le corps humain en renferme autant.

Mon accompagnatrice de la soirée fut assez vague sur sa réponse à me proposition, préférant me faire un compliment sur mon talent de torture, chose qui me fit lâcher un petit rire. « Mhm, je crois pas…je vais laisser ça aux professionnelles comme toi. » Parce que qui sait, j’avais peut-être agit sur l’effet du moment et dans très peu de temps, j’allais commencer à regretter mes gestes et continuer à divaguer comme je le faisais depuis le camping, à m’imaginer n’importe quoi, à ne pas pouvoir dormir sans être complètement saoule ou défoncée. J’avais sérieusement l’impression d’être en train de devenir dingue dernièrement et le fait que je vienne de tuer un homme de mes propres mains n’arrangeait pas cette opinion que j’avais de moi, bien au contraire. Antey s’était tout doucement approché de moi, n’arrêtant pas avant d’établir une bonne proximité etre nous, proximité qui devait de plus en plus intéressante d’ailleurs. Il fallait bien se le dire : cette femme était foutrement sexy en plus d’avoir cette assurance qui était vachement attirante. Le fait qu’elle puisse s’intéresser aux femmes ne m’avait pas traversé l’esprit, avant qu’elle ne me déclare, sans gêne du tout qu’elle était mouillée. Mes sourcils se levèrent en même temps que les siens, soutenant son regard sans bouger une seule seconde, passant simplement le bout de ma langue doucement contre mes lèvres. Ce qu’elle venait de me dire me laissait pas du tout indifférente. « Ça serait dommage de garder ça juste pour toi! » répondis-je, doucement en baissant un peu mon regard, la matant de bas en haut avant de replonger mon regard dans le sien. Soudainement, j’avais envie de glisser mes mains sur son corps et de le faire mouiller pour quelque chose, ça en devenait une obsession, j’en oubliais même tout ce que j’avais autour de moi. N’étant naturellement pas du genre à me retenir lorsqu’une envie comme ça me prenait, ce ne fut pas l’exception, je rompis la proximité que nous avions toutes les deux pour venir capturer ses lèvres bien charnues et glisser mes mains à l’intérieur de son t-shirt pour lui retirer rapidement. Je reculai son corps jusqu’au mur derrière nous, ne la ménageant pas du tout en plaquant son dos contre ce dernier, elle  était excitante et je pouvais dire que moi aussi là, j’étais bien mouillée.

Le garage était crade, avec ce corps tout déformé qui gisait là au milieu de ce bordel. Emma l'avait planté tellement de fois qu'il ne ressemblait plus trop à un être humain, c'était assez comique et à la fois un peu écoeurant. Emma proposa de tout faire flamber, et c'était une excellente idée. Il y avait assez d'essence dans le bâtiment pour faire exploser tout ça. Se nettoyant les mains, elle regardait Emma en pensant à tout ça. Elles avaient du temps, personne n'allait venir les déranger avant un long moment, et il n'était donc pas nécessaire de se presser. Au lieu de ça, elle fit un compliment à sa cliente, quant à ses capacités en matière de tuerie. Elle rit. « Mhm, je crois pas…je vais laisser ça aux professionnelles comme toi. » Antey pencha un peu la tête, approuvant plus ou moins. C'était vrai que tout ça demandait une certaine technique et une bonne maîtrise de certaines choses. Les jobs pour Emma n'étaient jamais bien compliqués, les cibles n'étant ni des criminels sur-entraînés, ni des gens importants entourés de leur service de sécurité. Des mecs simples, accessibles, sans importance. Mais voilà, clairement, le plus excitant dans tout ça, c'était plutôt sa cliente. Elle l'avait trouvée canon le premier jour, et ce n'était pas quelque chose qui avait changé en cours de route. D'ailleurs, ce qui venait d'arriver, et se retrouver les deux seules personnes vivantes dans cette pièce, victorieuses et partiellement tachées de sang et de sueur, elle trouvait ça bizarrement excitant, et elle n'hésita pas à le lui faire savoir très explicitement, s'étant approchée d'elle. Elles échangèrent un regard, Emma soutenant bien le sien, et gosh c'était plaisant. « Ça serait dommage de garder ça juste pour toi! » Ca faisait du bien, ce genre d'attitude, après avoir fréquenté quelques mous pendant ces derniers mois. Emma avait du caractère et prenait ce qu'elle voulait quand elle le voulait. Alors après cet échange de regards relativement long, elles décidèrent que c'était suffisant pour passer à la suite, et ce fut la belle blonde qui fit le premier pas, se jetant sur Antey pour attraper ses lèvres. Elle répondit au baiser, ouvrant la bouche pour que leurs langues se mêlent, et tandis qu'Emma glissait ses mains sous son t-shirt et le lui retirait, elle laissa tomber le vêtement et alla foutre ses mains sur le cul de la jeune femme, glissant dans son dos et sous l'élastique de son jean. En quelques secondes, elle se retrouva plaquée brutalement contre le mur, ce qui lui arracha un petit rire. Putain, c'était bon d'être avec quelqu'un qui savait prendre les choses en main. Après avoir agrippé un peu son cul, elle revint devant pour défaire sa braguette et baisser le jean juste assez afin de foutre ses doigts au-dessus du petit string que portait Emma, se mettant à la caresser sans quitter ses lèvres. Lorsqu'elle en eut marre de rester collée là à ce foutu mur, elle poussa Emma pour la tourner d'un coup, et inverser leurs positions, puis remettre sa main au-dessus de son sexe et reprendre ses caresses. « J'ai hâte de te goûter la chatte » elle lui annonça tout simplement, effleurant ses lèvres du bout de ses dents, avant de descendre sur son corps encore vêtu, jusqu'à être à genoux devant elle, et baissant son jean par la même occasion. Face à son sous-vêtement, elle joua encore un peu avec elle et décida sans tarder de baisser son string pour attaquer de sa langue son intimité.

J’avoue, j’admet, c’était un drôle de moment pour se donner envie mutuellement l’une l’autre. Va savoir pourquoi, la situation venait d’allumer quelque chose en moi. J’étais encore sous l’adrénaline et les avances d’Anteynara ne me laissèrent pas du tout indifférente, même que je la regardai en lui laissant bien comprendre que je désirais aussi plus de mon côté. Je ne la savais pas bisexuelle et là, je pouvais bien dire que j’étais agréablement surprise. En un rien de temps, on se retrouva l’une contre l’autre à s’embrasser, à se toucher et à faire grimper encore plus la pression. Elle m’empoignait le cul fermement pendant que sa langue venait à la rencontre de la mienne et que mon corps se collait bien contre le sien. La jeune femme semblait apprécier la férocité et ça ne pouvait que me plaire d’avantage, surtout lorsqu’elle prit l'initiative de défaire mon jeans et d’y insérer ses doigts. Je me laissai aller à ses caresses, me retrouvant sans même le réaliser, à mon tour, contre le mur à me faire dire des saletés franchement excitantes. « J’ai hâte que tu me la bouffe. » répondis-je, tac au tac, pas de gêne, juste du désir. J’allais pas passer par quatre chemin et faire les petites timides non plus. C’était pas moi, elle avait une bouche beaucoup trop sexy que pour avoir juste envie de le regarder, je voulais la sentir, un peu partout. Et maintenant que j’y avais assez goûté avec ma bouche, je voulais la sentir sur mon sexe déjà bien mouillé par les caresses qu’elle me faisait. Heureusement, elle ne tourna pas en rond bien longtemps puisqu’il ne fallut que ses paroles avant de le retrouver à genoux devant mon pantalon et ma petite culotte à mes chevilles. Sa bouche s’occupa de bien prendre en bouche mon sexe, laissant un petit soupir sortir d’être mes lèvres pendant que ma main tenait fermement ses cheveux. « Putain, t’es bonne. » soufflais-je, la laissant titiller mon clitoris comme une vraie pro. Il n’y avait pas à dire : c’était foutument meilleur de se faire bouffer par une femme que par un homme. C’était peut-être parce qu’on savait clairement comment ça fonctionnait en bas, va savoir mais Antey, elle savait comment faire gémir et ça ne tarda pas à arriver dans mon cas. À bout de souffle, je la tirai vers le haut pour l’embrasser de nouveau pour gouter à mon propre nectar pendant que je la reculai, détachant son soutien gorge pour voir sa belle poitrine bien saillante. Elle avait de belles boules que j’avais juste envie d’y foutre mon visage. Je m’occupai par la suite de son jeans, arrivant tout juste devant une voiture qui nous bloqua un chemin, je décidai d'utiliser cette obstacle dans notre moment de plaisir. Je poussai assez brusquement Antey contre le capot de cette dernière, me penchant un peu par-dessus elle pour lécher et mordiller ses seins pendant que ma main se frayait un chemin jusqu’à sa petite culotte que je descendis également. Ma bouche descendit peu à peu le long de son ventre, laissant ma langue longer ce dernier jusqu’à son sexe. Antey était sexy, elle dégageait de la sensualité à souhait et elle m’excitait terriblement. Je me penchai alors, soulevant un peu sa job de sorte de la tenir sur mon épaule et me donner ainsi, libre accès à son intimité que je ne tardai pas à m’occuper. .