Personne ne s'attend à mourir, il suffit pourtant d'une seule petite chose, d'un seul petit détail pour que vous vous retrouvez confronter à la mort, et tout ce que vous avez alors à faire, c'est attendre. Et l'attente peut parfois être très longue, voire interminable.

Je suis assise sur le sol, tentant de fixer les attaches au premier tableau qui va venir trouver sa place dans ma galerie. C’est un moment particulier, , après plus d'un an d'acharnement, je suis là à peaufiner ce qui va être ma vie prochainement, et même si je n'ai aucune idée de ce qui va se passer pour moi, je prends plaisir à faire tout ça. C'est comme si j'étais entrain de préparer la décoration de Noël, ca donne une certaine excitation inexplicable, ce qui est sûr, c'est que je prends grand plaisir à afficher mes œuvres, qui ne demandent qu'à être vu de tous. La musique de fond vient rythmer cette soirée qui s'annonce tranquille pour le coup. Je n'attends pas de visite, James a quitté la ville pour plusieurs jours, et vu nos derniers messages, il va de soit que nous ne sommes pas en mesure de vouloir se parler de sitôt. Pourtant, la cloche qui est située au haut de la porte d'entrée se fait entendre, laissant bien évidement présager que quelqu'un vient de la passer. Je relève doucement la tête, mes genoux toujours sur le sol. "C'est fermé." dis-je en soupirant. Je suppose que c'est encore quelqu'un qui cherche à faire de la prospection, à me faire souscrire à une assurance.N'empêche qu'il est un peu tard pour ça, la nuit est déjà tombée. Je me trouve dans l'arrière pièce, celle qui va me permettre d'exposer, la place la plus grande de ce local, et il faut traverser un couloir pour arriver dans cette petite pièce, qui servira de hall d'accueil. Aucune voix ne vient à répondre à ma réplique. Et le silence persiste, comme si la personne n'a pas décidé de rebrousser chemin malgré mes mots. Je suppose donc que je dois m'y rendre pour aller à sa rencontre, et en me relevant, je me dis clairement qu'il va falloir que je pense à être plus  raisonnable et fermer cette porte si je ne veux pas être dérangé à chaque instant. Mon corps se relève, mais j'ai à peine le temps de trouver l’équilibre sur mes deux deux pieds, que je me retrouve brusquement plaqué contre le mur, ma tête venant claquer dans un bruit sourd contre ce dernier alors qu'il me faut quelques secondes pour retrouver la réalité après ce coup sans équivoque. Ca fait terriblement mal, et ca m'a d'ailleurs forcé à fermer les yeux, je sens cependant ce corps contre le mien, une main posée contre mes lèvres alors que je croise finalement son regard, ce regard. Et je suis littéralement tétaniser. Ca me parait complètement irréel, je me dis que je dois être simplement en plein cauchemar, comme j'ai pu en faire tant de fois dans lequel il avait un rôle important, LE rôle principal pour dire vrai. La force de sa poigne me fait savoir que non, tout ça n'est pas sorti de mon imagination, c'est vrai, il est là, face à moi depuis tant d'année, et vu le regard qu'il me lance, ce n'est pas pour parler de mes œuvres, il me fait mal, me faisant grimacer par sa gestuelle si violente. Les palpitations de mon cœur sont pleinement justifiés alors qu'il me chuchote un petit "Chut" qui me glace le sang. Les cours de défense que j’ai pu suivre avec Jake ne me sont d'aucune utilité, je suis paralysée, alors que mon téléphone lui a été piétiné sur le sol . Le seul moment où je parviens à avoir cette force de hurler de toute mes forces malgré ses recommandations, se retrouve mis à mal alors qu'il plaque un tissu sur mon visage,, sur ma bouche plus précisément, me faisant bouger la tête de droite à gauche,sans sans parvenir à y échapper, je peine à respirer, je suffoque...

C'est le trou noir. J'ai les yeux fermés, mais j'ai cette douleur qui me rappelle que je suis en vie. Ai-je pourtant envie que ce soit le cas? J'aspire ouvrir les yeux, et me rendre compte que ce n'était qu'un rêve, tellement...J'ai cette odeur forte, comparative à celle d'un solvant, qui pique les yeux sans que je n'ai la force des les ouvrir, je grimace face à la simple souffrance que ça me demande que d'ouvrir les paupières, et je réalise que le soleil s'est sûrement invité à à cette danse alors qu'un de ces rayons éblouis une partie de mon visage, ou peut être s'agit t-il d'un éclairage; je n'en sais rien. Je mets toute la force possible pour parvenir a ouvrir les yeux, a rester éveillée, mais ma vue trouble me donne un tel inconfort; c'est trop dur, plus fort que moi... Et le temps, ce temps qui m’échappe... J'ai clairement perdu la notion de ce dernier. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, à tenter de m'extirper de ce sommeil qui m'a fait replongé tant de fois. Je suis incapable de savoir s'il s'agit de seconde, de minutes, de jours...Je me sens si faible, c'est une bataille face à moi même, et mon corps immobile semble prendre le dessus sur tout. Une voix va cependant parvenir à me ramener au monde réel, une phrase que je ne parviens pas à entendre tout de suite, comme si j'étais totalement déconnectée du monde réel. " Ne t'en fais pas c'est juste les effets du chloroforme" dis-il en riant légèrement. Je parviens à deviner sa silhouette malgré cette vision floue. Il est dos à moi, s'affairant à je ne sais quoi, et le mouvement de mon corps me fait bien évidemment comprendre que j'ai les mains liées dans le dos. Ca me donne un sentiment de panique immense, j'ai juste envie d'hurler, mais le scotch qui me tire la peau m'en empêche. Cette chaise sur laquelle je repose ne m'offre pas beaucoup de possibilité. Il me faudra attendre qu'il quitte la pièce pour avoir la volonté de rester éveillée cette fois-ci. Je constate que je me trouve au beau milieu d'une pièce miteuse, mal éclairée, si ce n'est quand la lumière du jour est présente. Et puis, il y a ce mur, sur lequel mon regard s'est baladé sans répit. Un mur qui rassemble tant de photographie de moi. A New-York, dans le bar dans lequel je travaille depuis mon arrivée à Miami, dans la rue, dans mon appartement, en compagnie de James, chez lui, au chalet avec Jake... Il était là, il a toujours été là à m'observer, me guetter sous toutes les coutures. J'en ai le souffle coupé, ma gorge se noue à cette vision qui me rappelle mes doutes, mes peurs, et je sens ma vue se troubler à nouveau, seulement cette fois-ci, le chlorophorme n'y est pour rien. Comment est-ce possible? Comment a t-il pu rentrer si facilement dans ma vie, connaître chacune de mes habitudes, semblait invisible... C'est troublant. Et je comprends là, par ce biais de simple bout de papier que ce trouble qu'il a pour moi est bien plus dangereux que ce que j'imaginais. Combien de chance ai-je de sortir d'ici, vivante?
J'ai vu un autre jour se lever. La nuit ne m'a pas porté conseil, elle m'a emmené dans les pires endroits possible, me poussant à imaginer le pire, ayant cette envie intense de ne soudainement plus être, de disparaitre, d'arrêter de ressentir tout ça, d'arrêter de penser, de respirer. Je suppose qu'il était encore préférable que je sois inapte à être libre de mes mouvements, sinon, je ne sais de quoi j'aurai été capable si j'avais eu les moyens de mettre fin à cette attente. Elle m'a aussi permis de me rappeler que la vie ce n'est pas ça. Elle ne se résume pas à cette séquestration que je vis, elle inclut toutes les personnes qui me sont chers, et qui pourraient avec un peu de chance réaliser mon absence soudaine.  J'espère juste qu'il ne sera pas trop tard. C'est à ça que je dois m'accrocher pour ne pas perdre espoir. Mais avec James qui se trouve si loin de moi, et avec lequel je suis en froid,qui va s’inquiéter de mon silence? Est ce que Jake sera parvenu a avoir des infos qui le permettront à l'amener à moi? Est ce qu'il aura chercher à me contacter? Est ce que ce silence viendra à attirer l'attention de mon colocataire? Ca me semble tellement injuste.Et puis ces mots que j'ai eu envers James, nos derniers sms seront peut être les dernières phrases que je lui aurai adressé.

Personne ne s'attend à mourir, il suffit pourtant d'une seule petite chose, d'un seul petit détail pour que vous vous retrouvez confronter à la mort, et tout ce que vous avez alors à faire, c'est attendre. Et l'attente peut parfois être très longue, voire interminable.

Installer sur ma chaise de bureau, je fixé l’écran de mon ordinateur depuis maintenant quelques secondes je tapote avec l’aide d’un crayon que j’avais dans les mains mon bureau, j’étais un peu dans mes pensées enfaite je m’inquiéter, sa fait quelque jours que je n’avais pas de nouvelle de Elisha , ni d’appel et encore moins des sms de sa part ce qui lui ressembler pas, j’avais beau lui envoyer au moins huit sms et quinze appel, que ça soit l’un ou l’autre la jeune femme ne m’avais pas répondu, ce genre de silence de sa part n’était pas normal. Au début j’avais pensé qu’elle m’en voulait encore d’avoir eu des paroles blessent lorsque nous nous sommes retrouvées coincer tous les deux dans à l’arrière du bar ou nous avons retrouvé la trace de Andrew et ce malgré que nous nous sommes à moitié expliquées tous les deux. Je lâche le stylo que j’avais dans les mains en le jettent sur mon bureau et attrape une nouvelle fois mon portable qui était poser juste à coter de moi, je l’allume pour voir si Elisha m’aurai envoyer un sms mais rien du tout, je lâche un soupire et balance le portable sur mon bureau en me callant au fond de chaise de bureau en passant une main dans mes cheveux puis sur le visage en cherchent à savoir pourquoi ce soudain silence de la part de la jeune femme, pourquoi elle ne répondais pas quand je lui envoyer un sms ou bien je l’appel.

Je reprends à nouveau mon portable dans les mains et compose le numéro de Elisha puis je colle mon portable à l’oreille, comme d’habitude sa sonne sans qu’elle décroche mais cette fois ce coup de fil était différent des autres coups de fil que j’avais pu passer ces derniers jours, une voix d’une femme qui n’était pas celle de Elisha m’indiquer que le correspondent que j’essayer de joindre n’était plus joignable.
C'est quoi ce c’est de délire. Murmurai-je en foncent les sourcils en comprenant pas sur le coup ce qui se passer.  Sans plus attendre je me lève de ma chaise je range mon portable dans la poche de jean puis je quitte mon bureau au passage j’attrape ma veste en cuir et me dirigea vers mon 4x4. Une fois dans ma voiture je mets le contact et me décide d’aller chez Elisha histoire de voir si elle était chez elle et honnêtement je commencer à angoisser, quelque chose de trame je le sens je ne suis pas comme d’habitude je me suis pas du tout serein bien au contraire je suis très inquiet pour la jeune femme et j’ai peur oui j’ai peur pour elle, j’espère qu’il lui est rien arriver.

Je démarre donc ma voiture et roule jusqu’à chez elle, Arriver devant son appartement, je freine à grand coup, je descends vite de ma voiture en claquant la portière sans prendre et court devant sa porte comme si des vies en dépendais.ELISHA. Dis-je en frappant comme un dingue à sa porte. Elisha ouvre moi allez. En frappant encore et encore contre cette foutu porte de son appartement mais rien n’avait aucune réponse personne venait m’ouvrir, je me précipite donc vers la fenêtre qui était à coter mais rien n’était allumer à l’intérieur de cet appartement. Merde, ce n’est pas vrai.> Dis-je en passant une main dans mes cheveux en regardent autour de moi comme si j’avais l’impression d’être perdu. Ne perdent pas une minute de plus à rester ici vue qu’il n’y a personne, je descends vite des escaliers et retourne dans ma voiture. J’active mon téléphone portable à ma voiture pour parler librement pendant que je conduis, je décide d’appeler les parents de Elisha pour savoir si elle serait pas sur New York on sait jamais mais ses parents n’avaient pas eu de nouvelles de leur fille depuis pas mal de temps donc elle n’était pas chez eux ensuite j’appelle quelques amies a elle et personne n’a des nouvelles d’elle.

Ma peur grandissait à mesure que personnes savait où elle était maintenant j’ai la sensation que Andrew est pour quelque chose dans la disparition de Elisha. Mais avant vraiment me confirmer cela j’avais un dernier endroit à me rendre à sa galerie. Je démarre ma voiture puis je me rends là-bas. Arriver devant sa galerie je me dirige devant sa porte mais avant je me décide de l’ouvrir la porte était déjà ouverte, je la pousse doucement, je fonce les sourcils et sort mon arme de son étui quelque chose cloche ici. J’ouvre encore un peu la porte en douceur on sait jamais y a peut-être encore des personnes ici puis je m’avance doucement mon arme à la main. Elisha, t’es la ? >Demandai-je tout en m’avançant encore et encore puis je pose mon pied sur quelque chose et au son du bruit c’était du verre, je baisse donc ma tête et effectivement c’était bien du verre, je m’accroupie en regardent sa de plus près puis je lève mon visage puis remarque qu’un cadre était brisé parterre, je me lève et m’avance vers le cadre.

Arriver la hauteur du cadre et remarque un téléphone portable à coter, j’avance mon bras vers le sol puis attrape le téléphone dans les mains en le regardent puis je remarque que c’était celui de Elisha puis je remarque quelque chose d’autre a coter du cadre, un torchon blanc, je le ramasse avec prudence puis lorsque je l’approche de mon visage je sens une sacré odeur  et là j’ouvre la bouche et j’écarquille les yeux quand j’ai reconnu l’odeur sur le torchon Merde Elisha est en danger elle est entre les mains de ce malade il a réussie à l’enlever. Je sors vite mon téléphone de ma poche de mon jean et compose un numéro de téléphone que je connais très bien. Oui c’est moi, retrouve-moi à Miami tout suite. OUI c’est urgent, je m’en fou tu prends le premier vol, il l’a enlevé merde. Dis-je à mon interlocuteur en sortant de la galerie en furie en partant pour le commissariat.      

Personne ne s'attend à mourir, il suffit pourtant d'une seule petite chose, d'un seul petit détail pour que vous vous retrouvez confronter à la mort, et tout ce que vous avez alors à faire, c'est attendre. Et l'attente peut parfois être très longue, voire interminable.

Les bruits de pas se font entendre près de la porte, m'extirpant de mes pensées. Il est là, derrière, j'entends son souffle s'approcher de moi, je sens son odeur. "Bonjour toi..." me lance t-il alors qu'il vient à vérifier l'état de la perfusion qu'il m'a posé  depuis mon arrivée. Les effets secondaires semblent s'être dissipé, je suis désormais bien lucide, et je ne sais pas si c'est mieux. Je réalise la gravité de la situation, et je ne vois pas échappatoire possible. Et il siffle avec une telle légèreté, comme si cette journée était purement ordinaire, agréable, dénuée de sens. Mon regard lui ne le quitte pas d'une seconde. Je suis complètement pétrifiée par cet homme, et cette peur me paralyse si fort que je ne réponds plus de moi. Il est dos à moi, et je pourrais jurer qu'il est entrain de limer la lame d'un couteau, ce bruit strident me fout la chair de poule dans tout le corps, me fait louper quelques respirations au passage,mais est-ce que son comportement n'est pas ce que j'ai le plus à craindre? J'ai la bouche sèche, pâteuse, il faut dire que ca fait près de 4jours que je n'ai rien dans le corps, mais je suppose que la perfusion précédemment installé m'a permis de garder un peu de force. Ce lien qui unie mes mains me fait tellement mal, mais je dois tenter de me concentrer sur autre chose pour l'oublier, sinon je vais devenir complètement folle.

Il faut tout de même préciser que lui et moi avions été ensemble un petit moment avant que les choses ne dérapent, il y a de ça plus de 10 ans. Bon d'accord, il n'avait pas tardé à montrer son vrai visage,à s'en prendre à moi, en me piégeant notamment dans cette maison dans laquelle nous sommes entrés par effraction, me balançant aux flics pour un prétendu vol de bijoux, il a également tenté de me faire tomber pour un meurtre qu'il aurait lui même organisé il y a plus d'un an... mais les bons moments que nous avions passé ensemble ne pouvaient pas être uniquement de la comédie? C'était pas possible de faire semblant à ce point. Mes lèvres tremblent un instant alors que je mets mes idées en ordre dans mon esprit tiraillé. Peut être pourrais-je parvenir à le raisonner "Andrew je.." il ne tarde pas de temps à tourner le regard vers moi, comme si il était surpris finalement que j'ai le culot d'ouvrir la bouche, moi, petite victime que je suis. Moi même je me demande ce qui me prend, mais j'ai combien de chance de m'en sortir vivante de toute façon? Il faut bien que je tente le tout pour le tout. "Je sais à quel point tout ça a du être difficile pour toi mais...mais je sais que dans le fond tu es une bonne personne, j'en suis sûre." Non, enfaite je n'y croyais pas une seconde, cet air sadique qu'il arborait alors que j'étais dans un piteuse état sous ses yeux et que je mourrais sûrement à petit feu s'il ne faisait rien, en était bien la preuve, mais je devais tout de même tenter de le lui faire croire. "Tu crois?" Me demande t-il alors qu'il pivote son corps vers moi, s'appuyant bras croisé contre la table. Je hoche la tête brièvement, avec le peu de force que je peux avoir. "Tu as juste été blessé, mais qui ne le serais pas?" Il hausse les sourcils, restant sérieux et silencieux. Je ne sais pas si je le préférais pas entrain de siffler finalement. J'ai l'impression que chaque mot que je pourrais prononcer pourrait le pousser à utiliser le couteau fraichement aiguisé, sur moi. Il semble être touché par ce que je dis, d'où la raison pour laquelle je me dis que je parviens à le faire faiblir, je dois poursuivre, peut être parviendra t-il a retrouver la raison et me libérer. "Mais c'est pas à moi qui faut t'en prendre, j'y peux rien là dedans...Jacob s'est juste trouvé au mauvais endroit, et..." Il me coupe net "Ferme là!". Il ferme les yeux, comme si il tentait d'oublier une certaine souffrance à l'entente de ce fameux nom. "J'suis vraiment désolé pour ça, mais il ne doit plus en avoir pour longtemps maintenant, il sera un homme libre bientôt..." D'un geste des plus violents il vient à faire tomber tout sur son passage. "FERME TA PUTAIN DE GUEULE!" Je suis sous le choc alors que je le vois prendre sur lui pour s'arrêter là. Mon regard ne le quitte pas alors que j'ai tout bonnement envie de m'effondrer là tout de suite, tant cette violence est prenante, tétanisante. Il se frotte la pointe du couteau sur le front,le corps raidi par lacolère qui l'anime. "Mon frère a été retrouvé pendu dans sa cellule il y a plus d'un an." me lance t-il en relevant le regard vers moi. Et pour moi tout s'écroule. Je comprends donc la gravité des choses. Si l’enfermement de son frère avait été difficile à gérer pour lui, sa perte - par la faute de ma mère- doit être insurmontable. Et que puis-je dire face à ça? Je réalise que ma mère en est la responsable, et que par sa faute, je risque ma vie là tout de suite. Il s'approche vers moi, prenant appui sur les accoudoirs de la chaise. "Et tout ça a cause de ta salope de mère." Je déglutis avec difficulté, mon regard se baladant à travers le sien. Je ne lis plus dans son regard la tristesse, je ne vois que cette haine profonde, ce désir de vengeance. Et il m'observe avec une telle attention, passant un instant ses doigts sur mes cheveux alors que mon corps se crispe. Il sourit finalement, presque tendrement. "Mais on va lui laisser un petit souvenir toi et moi" reprends t-il en se redressant pour allait mettre en route cette caméra qui est sûrement focalisé sur moi depuis le début, et que je n'avais même pas aperçu. Il semble si fier de ce qu'il est entrain de faire, et moi, moi je sens que je viens simplement d'actionner la bombe à retardement, et que d'un moment à l'autre, tout ça sera fini pour de bon. Il s'approche de nouveau, avec une attitude presque de séducteur alors que je donnerais n'importe quoi pour me trouver à l'autre bout de la pièce, pour le répugner. Il laisse échapper un rictus, amusé par mon dégoût, ma peur. Il jubile, je le vois. Il se penche de nouveau vers moi, laissant glisser ses doigts sur ma lèvre alors que je bouge la tête sur la gauche pour tenter d'échapper à ce geste. "Quoi? Tu faisais pas autant ta frigide quand on était ensemble.T'étais même une sacrée cochonne." Mon regard croise le sien, et ces mots parviennent à surmonter cette peur. "Vas te faire foutre" dis-je bien clairement et distinctement, pour qu'il sache combien je pèse mes mots, même si je ne suis pas en mesure de faire la maline. Je sais que je joue avec le diable, mais hors de question de me taire là. Il lâche échapper un rire amusé. "Ahalala...t'es une belle salope, comme ta mère." Ses mains vient à tenter de se glisser sous mon tee shirt alors qu'il opte par le passage du col. J'ai le coeur qui bat si vite, que j'ai l'impression de succomber face à ces gestes obscènes qu'il a envers moi. Et avec un élan d’énergie je parviens à glisser ma bouche sur son bras et le mordre à en perdre la raison. J'y mets tant de force que j'ai l'impression de briser ma mâchoire. Il ne parvient même pas tout de suite à ce défaire de mon emprise alors que je l'entends hurler, mais lorsqu'il y parvient, je ne tarde pas à payer de mon ingratitude. Il me flanque un coup de poing en plein visage, me propulsant directement sur le sol, alors qu'une partie de la chaise semble avoir céder face à la force de la chute. J'ai affreusement mal mais je n'ai pas le temps de récupérer qu'il se glisse par dessus mon corps, s'occupant de venir déboutonner mon jean alors que je hurle de toute mes forces. Je sais que personne ne va m'entendre, je sais que je vais vivre le pire moment de ma vie, mais je refuse de le faire silencieusement. Et lui ca le fait rire d'avantage. Il vient à se pencher d'avantage pour m'embrasser la bouche, glissant dans mon cou alors qu'il se redresse pour déboutonner à son tour son jean, l'air pervers. Et je pleure, du moins j'ai l'impression de pleurer, je ne sens pourtant aucune larme couler sur mes joues, comme si même cette simple petite chose on ne me l'accordait pas. Les mains nouées, je réalise cependant en repliant un peu mes jambes que ces dernières ne sont plus collées à la chaise, que je suis libre de mon corps, ou presque. Je le sens se coller à moi et j’éprouve un tel dégoût que j'aimerai m'enfoncer dans le sol. Il va cependant relever bassin, m'offrant l'occasion de ma vie. Mon genoux vient à claquer sur ses parties intimes avec une telle puissance, le faisant immédiatement tombé à son tour sur le sol. Dans un élan de courage et de rapidité, je parviens à rouler sur moi même et parvenir à me relever, non sans mal. Je franchis cette porte alors que je l'entends hurler de douleur. Et tout se bouscule dans ma tête face à ce couloir qui me donne le vertige, tout tourne, s'agite autour de moi,tout ce que je sais, c'est que j'avance aussi vite que je puisse le faire, les jambes complètement engourdi après toutes heures passées sur une chaise en bois. Je tente de trouver la sortie, mais c'est immense, lugubre, déstabilisant. Si je fonce droit devant moi, j'ai cependant un bras qui vient m'arrêter dans ma course pour me tirer vers une autre pièce. Je tombe des nus, m’attendant à être tombé sur l'un de ses amis qui vient lui prêter main forte, mais une main se glisse sur ma bouche afin de m'empêcher de faire du bruit, de crier alors que je m'efforce à ouvrir les yeux afin de voir le visage de celui qui me tient désormais en otage. Et là, j'ai le coeur qui se soulève face à ce regard bleu que je reconnais sans grande surprise. Il est là, je suis près de lui et je parviens à laisser ce sentiment de sécurité puissant m'envahir. Jake est parvenu à suivre ma trace, et je ne peux être plus reconnaissante. Il parvient à canaliser mes émotions par ce simple échange de regard, alors que je vois que me voir dans cet état le rend complètement fou. Je sais que je peux compter sur lui, il me l'a encore prouvé ce soir. Je hoche de la tête sans plus attendre pour faire comprendre que ça va, que je vais tenter de prendre sur moi pour ne pas risquer de compromettre à nouveau notre vie. Je n'ai qu'une envie c'est me blottir contre lui, vraiment. Mais ce n'est sûrement pas le moment. Il m'observe de haut en bas afin de s'assurer qu'il n'y a pas de problème, et s'empresse de m'ôter cette fichue corde qui me brise les poignets.  

Personne ne s'attend à mourir, il suffit pourtant d'une seule petite chose, d'un seul petit détail pour que vous vous retrouvez confronter à la mort, et tout ce que vous avez alors à faire, c'est attendre. Et l'attente peut parfois être très longue, voire interminable.

Je sais maintenant que le silence d’Elisha depuis plusieurs jours envers mon égard n’était pas du faîte qu’elle m’en voulait pour ce qui s’est passé dans hangar ce soir-là mais du faîte qu’elle a était enlever par Andrew. Comment j’ai pu comprendre qu’elle était entre les mains de ce salopard c’est simple lorsque je me suis rendu à la galerie de la jeune femme et quand j’ai vu son portable fracassé parterre et ce qui m’a mis la puce l’oreille c’est ce torchon qui sentait à plein nez d’une odeur assez forte pour faire endormir plus d’une personne. La colère mélanger a de la peur envahie tout mon corps, je devenais complétement dingue en sachant qu’elle était entre les mains de ce putain de psychopathe et qu’elle était en train de vivre ses jours, ses heures comme un vrai calvaire un enfer. Sans perdre une seule minute je sors rapidement mon téléphone est dans mon état actuel je m’en prends à mon interlocuteur en lui ordonnant de venir rapidement sur Miami puis je rejoins rapidement le poste de police. Le compte à rebours pour retrouver Elisha à commencer, je ferais tout pour la retrouver même à risquer ma vie.

Arriver devant le poste de police je freine à grand coup et sort comme un dingue de ma voiture puis je me mets à courir vers mon bureau, les autres flics qui était dehors me regarder d’un air surpris en comprenant pas mon comportement mais je m’en foutais royalement de ce qu’ils peuvent pensais, la seule chose que j’avais en tête c’était Elisha et rien d’autre. Arrivé dans mon bureau je me précipite sur mon ordinateur pour tenter de localiser Andrew ou même Elisha   parce que je mettrais ma main à couper qu’il la retient quelque part avec lui mais où ? Ça j’allais tout faire pour savoir où il se cacher et quand je l’aurais de mes propres mains je le tuerai, je le jure que je le tuerai. Je tape le nom de Andrew dans ma base de données en recherchent ce qu’il avait bien pu faire ces derniers temps, les recherches que j’avais devant mes yeux était vague. C’est pas vrai. Dis-je en balançant ma tasse de café contre le sol en posent mes mains sur mon visage en essayent de contrôler ma colère parce que je sais que quand on est en colère on n’arrive plus à grand-chose.

J’entends des pas qui arriver dans mon bureau, je dégage mes mains de mon visage et lève mes yeux vers la personne qui venait de rentré dans mon bureau et qui était face à moi, je me lève de ma chaise et m’approche de la personne et l’attrape par le colle de sa chemise. Tu étais censé de le surveiller et m’invertir de ses moindres faits et geste, tu n’as pas fait ton boulot crétin. Dis-je en plaquant Rick contre le mur en le regardent méchamment. "Eh eh Jake calme toi, j’ai voulu t’en parler tout a l’heure au téléphone mais tu ne m’as pas laissé le temps". Rick essayer de me calmer mais c’était peine perdue, j’étais totalement paniqué et l’idée de retrouver Elisha morte me rendais malade. Comment veux-tu que je me calme, il la retient Rick. Dis-je en regardent mon collègue de New York celui qui m’aider pour traquer Andrew. Je me décide enfin de détacher mes mains du col de la chemise de mon collègue puis Rick repris la parole en m’annonçant qu’il savait que Elisha compter énormément pour moi et pendant qu’il était dans l’avion il avait fait tout son possible pour faire davantage des recherches sur Andrew et le localiser, il m’annonce alors qu’il avait retrouver ce qu’il aurait pu pousser Andrew à s’en prendre à Elisha. Rick, on sait déjà pourquoi il s’en prend à Elisha. Lui dis-je en lui fessent comprendre qu’il ne m’apprenait rien de nouveau. "Y a du nouveaux Jake." Me dit-il en me fessent voir ce qu’il y avait marquer sur son ordinateur. Dis-moi ce ne n’est pas vrai. Dis-je en décroissant mes bras en m’approchant davantage de l’ordinateur en me persuadent de croire ce qu’il y avait marquer dessus. Son frère est mort. Dis-je en regardent Rick qui hocher oui de la tête. Très bien je veux tu me recherche la dernière localisation de ce type, la dernière fois qu’il a utilisé sa carte de crédit, la dernière voiture qu’il a conduite. M’adressai-je envers mon collègue qui se met vite au travail quant à moi je fessais aussi des recherches on arrive plus vite à plusieurs. Je te retrouverais Elisha, je te le promets. Dis-je en murmurant tout bas tout en fixant mon écran d’ordinateur.

Après avoir passé des heures à faire des recherches sur Andrew, nous avons trouvé quand il avait utilisé sa carte de crédit dans un magasin de bricolage, mais qu’es qu’il foutait dans ce magasin ? Ce n’était certainement pas pour faire du bricolage, avec Rick nous rendons donc dans ce magasin. Arriver là-bas je questionne la vendeuse et lui montre une photo de Andrew qu’elle avait rapidement reconnu puis elle me dévoile alors qu’il était venu acheter de la corde et un sacré parquet puis je lui demande si elle savait dans quel genre de voiture cet individu était monter. La jeune femme me décrit alors la voiture que Andrew avait un 4x4 noir ça ne m’aider pas énormément puis elle me donna la marque de la voiture, je prends donc mon portable et informe le commissariat de mettre en diffusion le profil de Andrew et la voiture qu’il conduit. Je me remercie la jeune femme puis je retourne au commissariat en compagnie de Rick qui tenter de me rassurer en me dissent qu’on va retrouver Elisha et ce salopard. A peine arriver sur le parking du poste de police qu’on m’informer sur ma radio qu’on avait localisé la voiture que Andrew conduisait avec la même plaque d’immatriculation près d’une maison abandonnée à la sortie de la ville. Sans plus attendre je fais descendre Rick en l’informant de venir avec du renfort et a peine qu’il avait fermé la portière de ma voiture, je conduis comme un dingue vers la maison abandonné ou se trouver surement Elisha.

Arriver dans ce coin paumé y avait pas un chat juste un grand lac et pas très loin une grande maison abandonnée et juste devant une grosse voiture un 4x4 de couleur noir comme la mienne, je me décide de rouler doucement pour pas que Andrew se doute de quoi ce soit. Arriver près de l’autre voiture je m’arrête et descend de ma voiture en sortant mon arme et le lève doucement je m’avance donc vers la voiture en regardent à l’intérieur et remarque un gilet bleu clair, c’était celui de Elisha puis d’un coup j’entends un cri d’une jeune femme. Elisha. Dis-je en regardent la maison puis je me précipite à l’intérieur de la maison en fessent le moins bruit possible pour attaquer Andrew par surprise. Toujours mon arme à la main je monte les escaliers doucement même en marchant doucement c’est foutu escaliers grincer. Arriver à l’étage j’entends encore les cris de Elisha rien qu’entendre ses cris je devenais complément fou la seule chose que je voulais c’était vite la retrouver de la sortir la et de tuer ce salopard au passage. Je m’avance donc vers les cris de la jeune femme mais d’un coup les cris de son tue et c’est un autre cri que j’entends celui de ce connard, elle a réussi à le blesser puis des bruits de pas se fait entendre, je me cache vite dans une pièce qui était juste à coter. Je laisse la porte un peut entrouverte pour regarde ce qui se passer et savoir qui était dans ce couloir, j’aperçois une silhouette s’approcher un peu plus de ce couloir puis remarque très vite que c’était Elisha et sans plus attendre j’ouvre la porte et attire la jeune femme à l’intérieur de la pièce avec moi en lui mettent ma main sur sa bouche pour pas qu’elle cri et qu’on se fassent remarque par Andrew. Je laisse la jeune femme reprendre ses esprits et lorsque qu’elle remarque que c’était tout simplement moi, je lis dans son regard le soulagement rien qu’en me voyant, je regarde la jeune femme et remarque dans l’état qu’elle était, des marques de coups sur le visage, ses vêtements à moitié déchiré, je devenais de plus en plus fou de rage en voyant l’image que j’avais devant moi.

Je détache rapidement la jeune femme en lui enlèvent la corde qui empêcher de bouger ses mains. Qu’es que ce salopard t’a fait. Dis-je en la regardent à nouveau en posent une main sur sa joue puis j’enlève ma veste en cuir et la met sur la jeune femme qui trembler comme une feuille. Je vais m’occuper de ce type, toi tu restes ici.  Dis-je à la jeune femme qui attrape aussitôt ma main en refusant que je quitte la pièce.                                                            

Personne ne s'attend à mourir, il suffit pourtant d'une seule petite chose, d'un seul petit détail pour que vous vous retrouvez confronter à la mort, et tout ce que vous avez alors à faire, c'est attendre. Et l'attente peut parfois être très longue, voire interminable.

C'est étrange, on pense toujours que la mort va finalement nous prendre au dépourvu, qu'il faudra un petit instant pour que tout bascule, j'ai pourtant l'impression que la mienne se prépare depuis déjà un petit moment. Je ne sais pas si c'est l'enfermement, si me retrouver plongé dans le noir me pousse à voir les choses ainsi, mais j'ai clairement du mal à m'accrocher à l'espoir. C'est vrai, combien de chance il y a t-il pour que ma disparition vienne à sembler étrange? James est à des kilomètres de moi, et notre dernière discussion s'est soldée par une énième dispute, j'imagine donc qu'il va croire que je lui en veux encore, et que je préfère l'ignorer. Jake et moi avons clairement du mal à se comprendre,et une certaine distance persiste parfois entre nous, et William sait que je suis assez autonome pour découcher de façon régulière sans avoir à signaler mes plans. Alors quelles sont mes chances pour que je sorte d'ici franchement? De plus, je manque de force, de plus en plus, et cela ne va pas jouer en ma faveur, ca me donne surtout envie de fermer les paupières et de me laisser aller, d'arrêter tout ça, de cesser de ressentir toute ces choses, toute cette souffrance, toute cette colère, cette détresse. Mais la présence subite de Andrew dans cette pièce va me forcer à être plus éveiller que jamais. Cet homme, que j'ai pourtant côtoyé, embrassé, charmé, est devenu mon adversaire, mon pire ennemi. Il est celui qui a soufflé le chaos sur ma vie depuis près de 10ans. Et pour la première fois depuis ce fameux cambriolage dans lequel il a tenté de me faire porté le chapeau, nous nous retrouvons dans la même pièce. Et mon regard ne peut quitter sa silhouette, comme si d'un moment à l'autre, il pouvait m'anéantir. Il parait si détendu, calme, j'ai du mal à me dire que c'est une personne qui est habité par le mal, mais le fait de me retrouver ici en est pourtant la preuve. J'espère juste qu'il a été dépassé par les événements, et qu'avec un peu de chance, je parviendrais à le ramener à la raison. Je décide donc de prendre la parole, et si dans un premier temps, il semble m'écouter, ne montrant aucun signe d'agressivité, les choses vont rapidement déraper alors que j'ai le malheur de citer le prénom de celui qui est au centre de toute cette histoire, son frère, Jacob, qui a été incarcéré par la faute de ma mère, et qui s'est donc suicidé il y a de ça un an.Que puis-je dire face à ça? Même si je trouvais les mots, je pense pas que ca viendrait à apaiser sa colère, au contraire, il devient subitement violent, incontrôlable, jetant tout sur son passage. Me susurrant ses mots près de mon visage alors que mon visage se tourne tout naturellement à l'opposé du sien. J’éprouve un tel dégoût à sentir ses doigts venir caresser ma joue, à sentir son souffle sur ma peau. Et il jubile, s'apprêtant même à sonner l'heure de la vengeance en voulant laisser une petite trace de nos retrouvailles à ma mère. Il se rapproche à nouveau de moi, me forçant à me montrer nerveuse à l'idée de qu'il compte faire de moi. Et ses mots viennent à finalement me donner une forme de confiance si puissante que je serais capable du pire à mon tour. Je pense avoir compris que c'était lui ou moi cette fois, et que si je voulais sortir de là, il allait falloir que je me débrouille seule. Je viens alors à le regarder dans les yeux pour lui faire savoir que je ne me laisserais pas faire, et ca semble l'exciter encore plus, alors qu'il cherche par tous les moyens à venir toucher ma poitrine. Ca sera l'occasion pour moi de le mordre de toute mes forces au bras, le repoussant sans plus attendre alors qu'il va se venger l'instant d'après en m'infligeant le coup de poing de ma vie. J'ai d'ailleurs du mal à relever les paupières, sonnée par le choc. Je vais pourtant devoir vite reprendre mes esprits puisqu'il vient s'avacher au dessus de moi, profitant de mes mains liées pour bloquer le bas de mon corps avec le sien. Et je hurle, je hurle si fort, espérant que ca parviendrait à l'éloigner de moi. Mais bien sûr que non. Ses mains cherchent alors à déboutonner son jean alors que je tente par tous les moyens de me débattre. Il suffira d'une négligence de sa part pour me laisser une petite ouverture. Mon genoux vient claquer contre son sexe, le faisant tomber direct au sol en hurlant de douleur. Je roule sur moi même, peinant à trouver l'équilibre. Je me sens faible, et je n'ai pas toutes les facultés pour prendre de la vitesse. Mes jambes vascillent à chaque pas alors que je viens peu à peu à trouver un rythme suffisant pour gagner le couloir et accelerer la cadence. Je ne sais pas où je vais, je ne sais même pas où je suis, où se trouve la porte d'entrée, mais j'avance, voulant surtout m'éloigner de ce monstre qui va vite reprendre ses capacités pour ne pas me laisser partir. Une main va cependant me prendre par surprise alors que je n'aurai pas l'occasion de crier ou de pleurer d'avantage puisque ma bouche sera prise en otage. J'ai clairement peur d'ouvrir les yeux, comme si je venais à nouveau de me faire prendre, que je venais de perdre à nouveau. Mais le visage qui se trouve tout près du mien et qui tente de capter mon regard pour parvenir à me calmer n'est autre que celui de Jake. J'ai envie de pleurer de toute mes forces, sentant mes nerfs lâchaient peu à peu. Son côté professionnel le pousse à être méfiant et imperturbable, mais je remarque bien la colère qui l'anime en remarquant mon état physique. Il doit cependant passer outre ça. "Qu’est que ce salopard t’a fait?". Je hoche la tête négativement, mon corps subissant des tremblements régulièrement, impossible de savoir si cela est dû à la peur ou au froid que je ne décèle même pas, tout comme la douleur des coups qu'il m'a infligé, l'adrénaline  certainement. "Je...Je...il faut qu'on parte d'ici" dis-je tout bas, comme si je ne voulais qu'une chose c'est qu'on parte lui et moi, peu importe ce que Andrew deviendrait, je ne veux pas y retourner, et je n'ai surtout pas envie que Jake vienne à se confronter à lui. Je n'accepterai pas de le perdre. Mon regard se balade dans le sien à une vitesse. Il remarque cette angoisse et tente par tous les moyens de l’atténuer en me caressant la joue, alors qu'il se charge de déposer sa veste sur moi. "Je vais m’occuper de ce type, toi tu restes ici." Non,non,non..."dis-je en aggripsant sa main pour l'en empêcher. "Me laisse pas, je t'en supplie" lui demandais-je en l'implorant alors que mes mains viennent à agripper son haut pour m'assurer qu'il n'ira pas. Il comprend certainement que je suis littéralement sous le choc et sans plus attendre, je viens à me blottir contre lui, enlaçant fort sa taille comme pour tenter de prendre des forces pour ce qui pourrait suivre. J'aimerai rester ainsi tellement longtemps. Mais le temps nous manque, et nous en avons certainement déjà trop perdu, alors qu'un mouvement va me faire relever les paupières, ayant le malheur de voir Andrew infliger un coup sur le haut du crâne de Jake avant même que je n'ai le temps d'ouvrir la bouche. Et je hurle en voyant le corps de Jake tomber sur le sol, assommé par ce coup de baton puissant. Mes jambes me lâchent subitement alors que je pose mon front sur ventre de Jake tout en tirant sur son tee shirt, pour le ramener à réalité, sachant que ca me semblait compromis. Les larmes coulent en l'observant inerte. Mais c'est une autre douleur que je vais ressentir alors qu'Andrew vient m'empoigner les cheveux pour me pousser à me relever.. Il me claque fortement sur le mur derrière moi alors que je ferme les yeux , sentant ses mains s’enfonçaient dans ma peau. "Mais lâche-moiiiii" dis-je alors que mon corps claque à nouveau contre ce mur. "Ton petit copain ne sera pas là pour t'aider." Je relève la tête pour lui cracher au visage, récoltant un énième coup au visage. Je me cache de dernier entre les mains, attendant un autre coup de sa part, mais en relevant les paupières, je le vois tourné vers le corps de Jake, et sortir de l'arrière de son jean ce flingue alors que mes yeux s'écarquillent sans plus attendre face à cette scène d'horreur qu'il risque de se dérouler si je n'interviens pas. Une force puissante me pousse à le propulser hors de cette chambre  et claquer son corps contre le mur du couloir, alors qu'il vient à son tour à reprendre le dessus. Nos mains se tiennent mutuellement pour tenter de faire faiblir l'autre, mais la rapidité de la scène va nous amener à chuter dans l'escalier qui se trouve derrière moi, roulant dans ce dernier dans un effet boule. Ma tête semble en avoir pris un coup, j'ai affreusement mal, et le choc de la scène peine d'ailleurs à nous remettre sur pied lui comme moi. Je suis à plat ventre sur le sol, sentant son corps près du mien. Je relève le visage un instant et vois cette arme qu'il a fait tomber avec nous dans sa chute. L’échappatoire tant attendu est là, elle se dresse à moi commence une évidence. Je rampe légèrement afin de l'attraper, mais je le sens tenir ma cheville pour m'empêcher d'avancer alors que lui est parvenu à se remettre debout. Et il rit, la lèvre ensanglantée en venant l'attraper et en la mettant sous mes yeux. "C'est ça que tu voulais?" Il sourit et me tire à nouveau par les cheveux, me soutirant un cri de douleur alors que je me retrouve debout, par manque de choix. Je relève la tête pour remarquer son calibre dirigé tout droit sur mon visage. Il suffit d'une seule seconde pour que j'y reste là, et je pense que cette fois j'ai perdu. Je l'observe, essoufflée, ayant une multitude d'image qui s'offrent à moi alors que je m'apprête à perdre la vie. On dit qu'on voit défiler sa vie devant la mort, c'est bien vrai. Tout y passe en un minimum de temps. "Fin de la partie." dit t-il alors qu'il semble déjà confiant sur cette victoire. Mon regard se balade entre cette arme qu'il pointe vers moi et son regard, me demandant à quel moment il s'apprête à appuyer sur la gachette "Lâche ça!" Cette voix me fait relever le visage pour constater que Jake est entrain de descendre les escaliers et pointe la sienne sur Andrew. Ce dernier, prit de court, vient alors à m’agripper le cou avec son bras pour  m'empêcher de fuir, et glisse son flingue sur ma tempe, souriant pour provoquer le flic. "Vas-y tire..." dit -il en souriant en sa direction. Jake ne baisse pas l'arme pour autant, mais fait preuve d'une certaine hésitation alors que les provocations persistent. Andrew charge d'ailleurs le viseur. "Ahahaha, t'as peur de perdre ta belle hein..." Il rit, caressant mes cheveux juste pour le rendre fou. "Je comprends, elle est si douce, si délicieuse..." ma main tente de desserrer cette étreinte qui m'empêche presque de respirer et de parler. "Tire!" dis-je à l'attention de Jake. Je sais que c'est risqué, que je suis à mon tour sur la sellette, mais c'est le seul moyen que tout ça cesse définitivement. Et Andrew ne le lâche pas du regard, souriant pour le rendre fou "Tic tac, tic tac..." lui lance t-il. "Tire Jake..." lui implorais-je une dernière fois.

Personne ne s'attend à mourir, il suffit pourtant d'une seule petite chose, d'un seul petit détail pour que vous vous retrouvez confronter à la mort, et tout ce que vous avez alors à faire, c'est attendre. Et l'attente peut parfois être très longue, voire interminable.

Le fait de savoir que Andrew détenait Elisha en otage me rendais complétement fou, je n’étais plus moi-même je perdais tout contrôle je pouvais tout foutre en l’air sur mon passage d’ailleurs je m’en était pris à mon collègue parce que je lui en voulais énormément de ne pas m’avoir avertie les faits et gestes de Andrew et je m’en voulais également de ne pas avoir su protéger au mieux Elisha , au lieu de la garder auprès de moi je l’avais pousser à s’éloigner de moi et Andrew avait surement agis à ce moment-là en pensent que Elisha était davantage plus vulnérable sans ma protection. S’il lui arrive quoi ce soit je ne m’en remettrais pas je me refuse de la perdre il est hors de question que ce type gagne contre la mère de Elisha en tuant la jeune femme. Mon collègue m’avait rapidement calmé en me fessent comprendre que d’être fou de rage n’aiderait pas à retrouver Elisha et que les heures et les minutes était vraiment compter et plus on perdait du temps et plus les chances de retrouver Elisha vivante était mince, je devais absolument prendre surement moi et me contrôler s’énerver ne servira à rien je devais garder le contrôle de moi-même je le devais pour Elisha.

Avec Rick nous avons fouiller sans relâche pendant des heures à fouiller, faires des recherches dans tous les coins de la ville à la recherche de Andrew et de Elisha nous avons rien lâcher tant que je n’avais pas d’indice pour retrouver ou pouvais se retrouver Andrew et à force de persévérer et ne rien lâcher nous avons trouvé ou Andrew avait utilisé sa carte de crédit pour la dernière fois, un espoir de retrouver Elisha à temps m’envahie tout un coup. Nous nous rendons rapidement la station-service ou Andrew c’est rendu pour la dernière fois avec sa carte de crédit, nous avons rapidement interroger la vendeuse qui avait très coopérative avec nous en nous donnant le genre de voiture dans la quel Andrew était monté. J’avais signalé la voiture de Andrew et j’avais formellement demander qu’on me prévienne moi en priorité. Nous remercions la vendeuse de nous avoir aider puis nous repartions avec mon collègue au poste de police et j’espérer que durant le trajet qu’on me dise qu’on avait retrouvé le véhicule.

Bingo à peine arriver sur le parking du commissariat l’un des agents de police m’informe par radio qu’on avait localiser la voiture de Andrew en dehors de la ville près d’une maison abandonner et sans plus attendre j’avais laissé planter mon collègue sur le parking du commissariat puis partie direction vers cette maison abandonner le coup je n’avais pas réfléchir sur le faite que n’avais rien pour me protéger contre Andrew juste mon arme mais je m’en foutais ce qui m’apporter à ce moment précise c’est Elisha c’est tout ce qui compter pour moi. Je m’étais rapidement rendu sur les lieux en grillant quelques stops et quelques feux mais heureusement je n’avais pas provoqué d’accident le principal c’est que je suis devant cette maison abandonné et que je devais sortie Elisha de là.

Je fais rapidement le tour de l’extérieur de la maison en passant près de la voiture rapidement j’entends des cris qui provienne à l’intérieur de la maison, sans attendre je rends rapidement à l’intérieur de la maison sans pour autant me faire repérer je devais rester prudent pour pas que Elisha cours davantage de risque pas ma faute. Arriver au premier étage je me colle contre le mur en levant mon arme doucement puis j’avance ma tête tout en douceur vers le coin du couloir voir si y avait quelqu’un dans ce couloir et apparemment il n’y avait personne, je me décide alors de sortie de mon coin en m’avançant doucement toujours mon arme braquer devant moi. Je m’aventure donc dans ce grand couloir à chaque pas que je fessais le plancher grincer et j’avais peur que à cause de sa je me fasse remarquer trop tôt et que je ne puisse pas avoir Andrew par surprise.

Je continuer d’avancer en espèrent retrouver Elisha le plus rapidement possible mais des bruits de pas de faire entendre dans ce couloir je n’avais donc pas le choix de me cacher dans l’une des pièces qui s’offre à moi que j’avais autour de moi, j’ouvre donc la première porte que j’avais sous la main celle de droit, je rentre rapidement à l’intérieur de la pièce en laissant un peu la porte ouverte pour que je puisse voir ce qui se passe dans ce couloir et qui c’est si c’est Andrew je pourrais mieux l’avoir en l’attaquant par surprise. Mais ce n’était pas Andrew qui défiler dans ce couloir mais Elisha et sans plus attendre j’ouvre rapidement la porte en attrapant rapidement la main de la jeune femme et l’attire avec moi à l’intérieur de la pièce en prenant soin de fermer la porte puis je mets aussitôt une main sur sa bouche pour pas qu’elle puisse nous faire repérer en criant. Je calme rapidement la jeune femme en lui fessent comprendre que ce n’était que moi et qu’elle n’avait plus rien à craindre. Soulager de la savoir avec moi et surtout vivante mais fou de rage en voyant dans l’état dans lequel ce salopard l’avais mis la seule chose que je voulais faire c’était tout simplement le tué. Après avoir tenté de rassurer la jeune femme qu’elle n’avait plus rien à craindre je me décide d’aller m’occuper personnellement de Andrew mais la jeune femme m’avait empêché de l’affronter elle ne voulait pas que la laisse seule, elle me supplier tout en s’agrippant à moi elle refuser que je bouge de là.

Tout naturellement je l’entoure de mes bras, je voulais qu’elle se sente en sécurité dans mes bras, je voulais qu’elle sache qu’elle était protégée et que je ferais tout mon possible pour la sortie de la mais je voulais qu’elle sache que j’étais soulager de la savoir dans mes bras et sans me rendre compte je lui déposer un bisou sur son front en caressent ses cheveux pour tenter de l’apaiser. Toujours dans les bras l’un de l’autre la jeune femme me dit tout bas qu’on devait sortir de là j’étais d’accord avec elle là-dessus je devais d’abord la sortir de là avant de m’occuper de Andrew. Je vais te sortir d’ici mais pas un bruit d’accord ? Dis-je en plongeant mon regard dans celui de la jeune femme puis je lui attrape sa main dans la mienne prêt à quitter cette foutu baraque.
Lorsque je me suis retournée pour ouvrir la porte et sortie de la, je fais face à Andrew complétement fou de colère et sans que je puisse avoir le temps de prendre mon arme dans mon étui, le jeune homme me donne un grand coup de bâton, je lâche soudainement la main de Elisha en regardent la jeune femme puis je me laisse rapidement tomber parterre en perdent connaissance parce ce coup qu’il m’avais donné du sang couler au niveau de mon crâne. La jeune femme tenter de me réveiller mais sans succès j’étais toujours inconscient, j’étais incapable de me réveiller la jeune femme devais se débrouiller toute seule. J’étais rester inconscient pendant une bonne vingtaine de minutes, j’ouvre difficile les yeux, ma tête me fessais horriblement mal. En restent allonger quelque minute sur le sol, je me relève avec un peu de difficulté. Aie. Murmurai-je en posent une main sur ma tête puis j’aperçois du sang sur ma main mais je reprends vite mes esprits en regardent autour de moi Elisha n’était plus la Andrew non plus. Merde Elisha. Je me lève rapidement mais je n’aurais pas dû un vertige s’empare de moi je me colle rapidement contre le mur pour calmer ce vertige puis je sors rapidement de la pièce à la recherche de Elisha et de Andrew.

Arriver en haut des escaliers, je sors mon arme de mon étui en levant doucement mon arme devant moi puis descend doucement des marches de cet escalier, en arrivant au milieu des escaliers j’aperçois Andrew entrain de menacer Elisha avec son arme. Lâche ça tout suite Andrew. Dis-je en menaçant le jeune homme avec mon arme braquer sur lui. Le jeune homme se retourne rapidement vers moi en prenant Elisha en otage et commença à me provoquer en s’en prenant une nouvelle fois à Elisha pour me rendre fou et sa marcher. Une nouvelle fois la colère s’empare de moi je ne supporter pas qu’il la touche c’était plus fort moi. Lâche là. Dis-je en me montrant menaçant envers ce type mais sa lui ne fessait rien du tout bien au contraire il prenait davantage du plaisir à me provoquer. Rapidement mon regard se tourne vers Elisha qui me supplier de tirer mais je ne pouvais pas, j’étais tétaniser par la peur de la blesser également-il été hors de question de cela mais la jeune femme insister pour que je tire, je regarde une nouvelle fois la jeune femme dans les yeux et sans plus attendre je combats ma peur puis je braque une nouvelle fois mon arme vers Andrew puis avant que je tire je pose une question à Elisha. Tu me fais confiance ? La jeune femme me fit un oui de la tête puis s’en plus attendre je tire en direction de Andrew la balle atterrie sur la tête de Andrew qui fait sortir un peu de sang de son crâne et qui éclabousse le visage de Elisha avec son sang. La jeune femme est rapidement libérée de son emprise lorsqu’il se laisse tomber parterre après lui avoir tiré dessus. Quant à moi je regarde le jeune homme tomber à terre sans ressentir de remords de lui avoir tiré dessus puis mon regard vira vers celui de la jeune femme puis je me laisse tomber à terre à genoux encore sonner du coup qu’il m’avait donné.                      
               
                                                         

Personne ne s'attend à mourir, il suffit pourtant d'une seule petite chose, d'un seul petit détail pour que vous vous retrouvez confronter à la mort, et tout ce que vous avez alors à faire, c'est attendre. Et l'attente peut parfois être très longue, voire interminable.

J'étais en plein cauchemar, réellement. J'avais imaginé à mainte reprise le jour où je viendrais à croiser de nouveau Andrew, j'avais pensé à toute les situations possibles, toute, sauf celle-ci... Je suis à bout de force, physiquement, parce que je n'ai pas les ressources nécessaires pour prétendre à mon bien être, mais surtout mentalement. Je n'ai jamais eu de pensée aussi sombre, jamais je n'ai autant eu l'impression de côtoyer la mort de si près. Chaque battement de cœur me semble une véritable bénédiction, chaque souffle est apprécié comme s'il s'agissait du dernier...Je passe par tous les états d'esprit possible. Je m'accroche de toute mes forces aux choses qui me tiennent à cœur, ou à ces personnes auxquelles je tiens tant. J'ai besoin de ça, j'ai besoin de ne pas oublier. Parce que j'ai l'impression que si je m’arrêtais soudainement d'y penser, la douleur serait si intense qu'elle me pousserait à abandonner, et que je ferais en sorte que tout ça s'arrête. Alors oui, personne n'est jamais mort en le souhaitant si fort, mais j'ai cet homme qui se trouve de l'autre côté de la pièce, et qui se ferait un malin plaisir de me réduire en miette si je le lui demandais. Ce dernier choisi d'ailleurs son moment pour faire son entrée. Et je suis tiraillée entre l'idée de lui cracher au visage ou de tenter de le sauver. Il faut croire que je suis assez naïve pour croire au happy end... Mais son regard semble si vide que je sens déjà que c'est perdu d'avance. Je suis sortie avec cet homme, j'ai partagé des rires, de la tendresse, et voilà ce qu'il en reste. C'est comme si il ne s'était rien passé, que les brefs moments positifs partagés en compagnie de l'autre s'étaient volatilisé pour laisser place à une colère puissante. Je sais en le confrontant là qu'il n'a jamais éprouvé quoi que ce soit à mon égard, j'ai juste été le pion pour faire avancer l'histoire dès le départ, ca n'a été qu'une sorte de jeu. Ca me parait tout bonnement incroyable, mais me trouver dans cette pièce, les mains liées par une corde qui empêcherait presque la circulation du sang dans mon cœur en est bien la preuve. Je choisis pourtant de le faire flancher avec mes paroles. L'indifférence va vite laisser place à une colère dévastatrice. Et je pense que je viens tout simplement d'ôter la goupille de sécurité de la grenade qui s'abat sur moi. Tout n'est qu'une question de temps. Ce temps me paraît pourtant si long, si interminable. Je sens ses mains sur moi, je sens son regard sadique croiser le mien, et je me dégoûte d'être là. Mes propos sont cependant venir me sauver la vie, littéralement, même si ça va provoquer un coup des plus violents que je n'ai jamais reçu, il va surtout me permettre de me libérer de cette chaise qui est clairement un fardeau si on souhaite soudainement songer à une quelconque évasion. Avant ça, je vais tenter d'échapper à ses gestes obscènes qu'il a envers moi alors qu'il prend déjà l'initiative de déboutonner son jean. Je vais parvenir par me libérer de son emprise pour tenter de le fuir. Je ne sais pas où je suis, je ne sais pas où je vais. J'ai été amené ici alors que j'étais encore dans un état comateux, je ne me souviens de rien, j'espère juste que la voie que je vais prendre ne sera pas une sorte de chemin sans issue. Je suis cependant stoppé dans ma course. Si je sens des larmes de panique me prendre de court, parce que j'ai surtout l'impression qu'on vient de m'enlever définitivement la chance de ma vie, apercevoir Jake va me soutirer le sentiment le plus fort que j'ai plus éprouvé ces derniers jours. Il vient m'enlacer, et je suis de nouveau prise d'émotion face à cette étreinte, j'ai juste envie de me perdre dans ses bras pour en oublier la cruauté qu'il y a encore autour de nous. Le temps nous est compté, et nous l'avons sûrement sous estimé en nous accordant ce moment de trêve tous les deux, puisque Andrew vient à nous prendre au dépourvu. Il cogne Jake avec une telle force que j'en hurle sans plus attendre en me laissant tomber sur le sol. Je suis incapable de savoir si il respire encore, si ce coup lui aura été fatal, mais le pire scénario se dresse dans mon esprit. Il est mort, et s'il ne l'est pas, il le deviendra, tout comme moi, puisque Andrew a désormais libre chemin sur moi. Mais le voir à tenter de mettre un point final à la vie de Jake va faire jaillir une puissance que j'avais clairement mis en berne dernièrement.Je le pousse si fort que ça me soutire un cri de rage qui témoigne de toute la force que j'y mets. Les coups fusent de tous les coins, tout se déroule à une vitesse folle, un peu trop vite même. Cela va nous pousser à une chute dans les escaliers qui va clairement nous assommer l'un comme l'autre. Je vais cependant m’efforcer de reprendre mes esprits au plus vite, parce que c'est désormais la seule échappatoire qu'il me reste. Et j'ai cette arme qui brille sous mes yeux tel un bijou, cette dernière est un véritable cadeau du ciel que je dois saisir. Je ne vais cependant pas avoir la chance de la toucher qu'Andrew me serait passer devant, brisant mes rêves à tout jamais. Je vais me retrouver debout, ayant les jambes qui flageolent face aux derniers événements. Ca y est, nous y sommes. J'ai cette arme braqué sur moi, et je profite des derniers événements de ma vie. J'ai tellement de regret là tout de suite. Je n'ai pas envie de mourir, j'ai envie de vivre, vraiment. J'ai besoin de dire à mes proches combien je les aime, je ne veux pas partir ainsi, telle une voleuse, c'est si injuste. Il y a tant de chose que j'aurai aimé dire avant de partir. La voix de Jake va cependant nous prendre de court, Andrew, comme moi. Je n'ai pas le temps de réagir que Andrew à le réflexe de m'agripper le cou pour assurer sa survie. J’ai ma vision qui se trouble face à la pression qu'il exerce parfois sur mon cou. Il provoque Jake dans un même temps, par des propos, mais aussi par des gestes.J'ai deux armes pointées en ma direction, et mes chances de passer au travers les balles sont nulles. Je supplie pourtant Jake de tirer. Parce que si ca n'assurera pas ma vie, ca lui permettra de s'en sortir, et il doit s'en sortir! Il doit l'abattre, il doit le faire payer, peu importe si ca veut dire me sacrifier, c'est ce qu'il y a de mieux à faire, sinon, nous y resterons probablement tous les deux. Nos voix à tous les trois résonnent dans cette pièce vide. Et j'ai presque du ma à rester consciente alors que j'ai l'impression que je vais m'écrouler d'un moment à l'autre. Jake doit tirer, vraiment. "Tu me fais confiance ? " Je me contente de faire un clignement des yeux pour lui faire parvenir ma réponse, ma gorge me tiraille trop pour que je parvienne à sortir un seul mot là tout de suite. Je n'y arrive plus. Et j'entends ce bruit sourd, alors qu'instinctivement mes yeux se ferment. Je me demande si je suis touchée, je n'en sais rien. J'ai l'impression de n'entendre que les battements de mon coeur et ce sifflement horrible en fond. Mais la chute d'Andrew va provoquer la mienne. Je tombe sur le sol par sa faute , il me faut un temps avant de réaliser que Jake vient tout simplement de l'achever. Je tourne d'ailleurs le visage à côté de moi pour voir ce corps inerte près de moi. Son regard est d’ailleurs tourné vers moi, mais je sais très bien qu'il est mort. Je le fixe, la bouche légèrement entrouverte. Je suis soulagée, tellement, mais d'un autre côté, j'ai encore du mal à réaliser, tout s'est passé si vite. "Va brûler en enfer" murmurais-je à l'encontre dans cet homme qui vient de perdre la vie. Je tente de reprendre mes esprits en m’efforçant à calmer cette fichue respiration. Et ma nuque trouve la force de se relever pour voir Jake un peu plus loin, qui lui aussi peine à se remettre de ce coup. Je me lève en grimaçant, ayant l'impression que mon énergie me fait d'autant plus défaut et me laisse tomber à ses côtés tout en venant l'enlacer. Je le serre certainement trop fort, mais j'ai besoin de ça pour m'assurer que c'est bien vrai. "Merci" lançais-je en murmurant dans le creux de son cou. Il doit le savoir, je ne sais pas ce qu'il va advenir mais il m'a sauvé la vie, et les mots ne seront jamais assez fort pour ça. Je relève le visage, venant doucement caresser sa joue comme pour tenter de le garder avec moi. Il ne doit pas perdre conscience, pas après le coup qu'il a reçu. Le silence est presque incroyable quand on sait que deux minutes c'était l’apocalypse. Mai sil sera de courte durée alors qu'un gros bruit ainsi que des cris d'hommes se font entendre. Les renforts nous rejoignent, et c'est clairement impressionant.
               
                                                         

Personne ne s'attend à mourir, il suffit pourtant d'une seule petite chose, d'un seul petit détail pour que vous vous retrouvez confronter à la mort, et tout ce que vous avez alors à faire, c'est attendre. Et l'attente peut parfois être très longue, voire interminable.

J’ai enfin localisé Andrew et Elisha, cette ordure la retenait dans une maison hors de la ville et sans plus attendre je foncer comme un fou en direction de cette maison et j’espère de tout mon cœur qu’il n’était pas trop tard pour Elisha parce que je sais une chose que si je découvre Elisha morte, je deviendrais incontrôlable et je trinquerai Andrew jusqu’à je le retrouve je le ferais tellement souffrir avant de le tuer je vengerai Elisha. Mais je me m’étais pas en tête qu’elle était morte il était hors de question qu’elle le soit pour moi elle était toujours vivante je le sentais au fond de moi. J’arrive rapidement sur les lieux avant de rentrer dans la maison je jette un coup d’œil vers la voiture c’était bien celle que la vendeuse nous avait décrire à Rick et moi puis je rentre dans la maison rapidement, la seule chose que j’avais en tête actuellement c’était de sortir Elisha de la et je m’en fou si je dois y rester tant qu’elle s’en sort c’est le principal, ma principale préoccupation c’est elle.

J’étais rapidement monter à l’étage, je m’approcher vers le couloir puis vers le bruit que j’entendais qui était au fond du couloir, arme braquer devant moi je m’avance d’un pas rapide vers cette porte au bout du couloir je suis sûr que Elisha est dans cette pièce accompagner de ce type, plus je m’avancer vers cette porte plus ma respiration s’accélère, la peur et la colère monter en moi comme une flèche. J’étais presque dans ce couloir qui me mener vers cette porte au fond lorsque j’entendis des pas arriver dans ma direction, je me dépêche donc de rentrer dans la première pièce qui me tomber sous la main pour m’y planquer on ne s’est jamais si c’est Andrew, je ne voulais pas risquer davantage la vie de Elisha et puis je préféré lui tomber dessus pas surprise comme ça il aura moins de chance de s’en sortir.

Ce n’est pas Andrew qui se balade dans les couloirs mais Elisha, dieu merci elle est vivante et sans plus attendre et sans perdre une minute de plus je l’attire l’enferment dans la pièce avec moi en prenant soin qu’Andrew ne nous repaire pas. Je lâche ma main une fois que j’étais sûr que la jeune femme soit aperçu que c’était moi qui était à ses coter puis nous nous tombons dans les bras l’un de l’autre soulager de nous voir, j’étais soulager qu’elle soit la en face de moi, ma peur était partie lorsque j’ai posé mes yeux sur elle et lorsque je l’es tenu dans mes bras mais rapidement la colère refait surfassent lorsque je remarque des marques de coups sur son visage et sur l’ensemble de son corps, ses vêtements à moitié déchiré, comment cet ordure a pu la toucher, lui faire du mal la seule chose que je voulais s’était de tuer ce type mais la jeune femme m’en empêche elle refuser que je la quitte, elle voulait que je reste auprès d’elle et je comprenais elle se sentait sans doute en sécurité à ma présence. Je la prends à nouveau dans mes bras en lui déposent un bisou sur son front et lui caressent les cheveux tout en la rassurant.

Mais nos retrouvailles sont de courte durée, Andrew nous avait repérer et sans que je puisse faire quoi ce soit et sans que je m’y attente il me donna un sacré coup au visage avec son grand bâton en bois, décidément il aime bien me frapper avec des trucks lourd ou pointu celui-là à chaque fois je n’y échappe pas. Je tombe à terre inconscient à cause de ce violent coup qu’il ma donner et une nouvelle fois Elisha se retrouver face à lui sans défense étant donné qu’étais dans les vapes. Quelques secondes plus tard je me réveille dans cette pièce avec un horrible mal de crâne, j’essaye de me relever j’y arrive mais avec beaucoup de peine, je passe une main sur ma tête puis j’aperçois du sang sur mes mains il n’est pas aller en douceur en me donnant ce coup. Je remarque rapidement que j’étais seul dans cette pièce, il n’y avait plus de Elisha ni de Andrew.

J’entends rapidement des bruits de voix, des choses qui se cassent qui provenait d’en bas, je me précipite rapidement au rez de chaussée en sortant mon arme de son étui, ma tête me fait horriblement mal mais je ne m’en préoccupe pas la seule chose qui me préoccupe c’est Elisha. Je descends des escaliers en pointent mon arme vers Andrew, lorsque je vois Andrew qui prend Elisha en otage mon cœur fait un bond et j’ai à nouveau cette peur qui m’envahie, ce n’est pas le moment de perdre les pédales. Je commence donc à être menaçant envers ce type mais rien n’y fessait au contraire il jouer aussi à ce jeu mais y avait une différence pour moi ce n’était pas un jeu je le menacer vraiment, je le regarder avec toute la haine que j’avais en moi la seule personne que j’avais regardé avec ce regard là c’était mon père le soir ou j’avais voulu le tuer. A cet instant précis la seule chose que je voulais c’était de tuer ce type mais y avait un frein pour que je puisse aller jusqu’au bout et ce frein c’est Elisha, il était hors de question que je tire tant qu’il aura Elisha avec lui mais je sais qu’il ne la lâchera pas. Un sourire de satisfaction se dessine sur son visage, il pensées qu’il avait gagné, qu’il avait pris le dessus mais c’était hors de question qu’il gagne, il était hors de question qu’il s’en sorte encore une fois.

Je lance donc un regard vers la jeune femme qui me supplie de l’abattre et sans plus attendre je pointe bien mon arme vers le haut de la tête de Andrew puis je tire, un bruit de balle se fait résonner dans cette pièce puis la balle vient se loger dans le crane de Andrew qui tomba aussitôt à terre en amenant Elisha avec lui étant donné qu’il la tenait au moment où j’avais tiré. C’est fini je l’ai enfin tué la jeune femme était enfin libre de son emprise, libre de vivre sa vie sans avoir la peur que Andrew la pourchasse sans arrêt j’ai mis fin à son cauchemar en tuant son agresseur. Et sur le poids tu coup que j’avais reçu je m’effondre à terre à genoux, je fus rejoins rapidement par la jeune femme qui m’entoure de ses bras en me serrent contre elle puis elle me murmura un merci. Tu croyais que j’allais te laisser tomber ? Lui répliquai-je avec un petit rire puis je pose mon menton sur son épaule, même si nos rapports n’était pas au beau fixe, jamais je ne l’aurais laissé, si elle savait à quel point elle compte pour moi.

Nous restons pas seuls très longtemps un autre bouquant se fait entendre à l’entrée de la maison, la porte de l’entrée de la maison tombe à terre plusieurs hommes en uniforme fit leur entrée en braquant leur arme un peu partout en criant de ne plus bouger puis je vois Rick qui fait son apparition en s’approchant de nous en nous demandent si on aller bien tous les deux puis il remarque rapidement le cadavre de Andrew en plein milieu de ce foutoir. Venait par ici, elle a besoin de soins. Dis-je à l’encontre des secours qui venait tout juste d’arriver.      
 
               
                                                         

Personne ne s'attend à mourir, il suffit pourtant d'une seule petite chose, d'un seul petit détail pour que vous vous retrouvez confronter à la mort, et tout ce que vous avez alors à faire, c'est attendre. Et l'attente peut parfois être très longue, voire interminable.

Je ne parviens pas à savoir si je suis en plein cauchemar ou s'il s'agit de la réalité. Qui pourrait se réveiller un jour en se disant qu'ils vont passer le moment le plus obscure de la vie, qu'ils vont ressentir toute cette violence, ressentir tant de haine, d'agressivité de rancœur..Il a fallu que je me retrouve assise au beau milieu de cette pièce pour que je mesure la gravité des choses. Ce n'était pas un jeu, ce n'était pas une façon de riposter, c'était un véritable mise à mort. Je croise son regard et je sens toutes tes choses....Si je ressens toute cette haine pour lui, face à ce regard noir, ses gestes déplacés, j'ai pourtant un sentiment de pitié immense qui m'envahis. Je parviens à comprendre ce qu'il a pu ressentir face à la perte de son frère, je ne vais pas dire que ca justifie ses actes, mais ma mère a eu un tel impact de sa destinée, elle lui a privé de la seule bouffée d'air frais qu'il avait, son frère. Elle n'a pas uniquement gâcher la vie de ce petit délinquant minable non, elle a rendu le monde tout simplement invivable sans cet être qui partageait son sang, elle lui a enlevé la seule chose qui le poussait à rester en vie. Peut être que Andrew savait déjà les risques de s'en prendre à moi, peut être que je n'étais qu'une sorte de cadeau qu'il laissé à ma mère, une femme brisée, avec des souvenirs plus horribles les uns que les autres. Peut être qu'il avait attendu justement qu'une arme soit pointée sur lui, qu'il puisse avoir l'impression de s'être battu jusqu’au bout pour venger son frère, qu'il puisse mourir avec cette certitude qu'il avait gagné. Je ne veux pas de cette issue, je n'ai jamais voulu de ça. Si je ne suis pas toujours une femme adorable, je n'en reste pas moins une femme avec un coeur, bien souvent absent c'est vrai, mais qui refuse de priver un homme de sa vie. Qui a le droit de décider qui doit vivre ou mourir? Je sais pourtant que je ne vais pas avoir beaucoup de possibilité alors que je viens de dévaler ses escaliers. L'intervention de Jake n'aura pas suffit à me sauver, et j'ai bien peur que cette fois il n'y ait plus d'autre alternative, ca sera lui ou moi. C'est tragique, ca l'est d'autant plus lorsque je sens la vie m'échapper. J'ai ce chargeur figé sur moi, et je suppose que les souffles d'effort que je laisse échapper sont les derniers de ma vie. J'ai perdu. C'est dur à avaler, mais ma vie va s'arrêter là, dans les pires conditions. Et j'ai l'impression que le temps s'est arrêté l'ombre d'un instant, comme si on venait d'appuyer sur le bouton "pause" de ma vie pour me faire réaliser que c'est là, c'est maintenant, c'est ici, que tout s'arrête. La voix de Jake est cependant un véritable miracle. Il est parvenu à reprendre ses esprits pour nous retrouver, et il me laisse peut être une chance de plus de m'en sortir. Je suis pourtant en mauvaise posture, j'ai cette pression sur mon corps, cette arme braquée sur moi. Je ne parviens presque plus à respirer tant son bras resserre ma nuque. Et dans un esprit de survie, je demande à Jake de tirer, je ne réfléchis plus à l'idée que Andrew doive s'en sortir, il n'y a pas de possibilité supplémentaire. C'est lui ou moi...et je ne suis pas prête à partir, pas maintenant. Je décide de vivre. Je sais pourtant que le coup que pourrait laisser échapper Jake risquerait de me toucher, que je sois la première à me retrouver inerte sur le sol, mais il doit le faire, qu'importe le prix, il faut que ca cesse, une bonne fois pour toute. Le bruit de la balle me fait fermer les yeux par réflexe les yeux, comme si j'avais été la cible de cet homme qui me connait si bien. Je prends un instant avant de réaliser que je n'ai pas été touché, mais que c'est bel et bien Andrew qui git désormais à mes côtés, le regard perdu dans la vide à tout jamais. Je lui adresse les derniers mots en guise d'aurevoir, des mots que je pèse, parce qu'il m'a fait souffrir, même si je ne suis pas satisfaite de cette issue dramatique. Je reprends vite mes esprits pour rejoindre Jake, qui a certainement la tête en vrac. Et je le remercie. Il vient de me sauver la vie, il en est le seul responsable. "Tu croyais que j’allais te laisser tomber ? " je souris doucement, venant coller mon visage contre le sien, ne le lâchant pas une seconde, profitant de cette étreinte pour lui faire savoir combien je suis heureuse qu'il soit là." Nan...mais je pensais que tu ne me retrouverais jamais à temps" dis-je doucement. Et il est vrai que ma disparition aurait pu passer inaperçue, les chances n'étaient de mon côté, puisque tout s'était déroulé à la galerie que personne ne côtoie encore, et que James et moi étions fâchés donc sans nouvelle l'un de l'autre. Le débarquement des forces de l'autre me fait sursauter. C'est impressionnant, les cris me filent des frissons dans tout le corps tant ca parait brusque et irréel. "Venait par ici, elle a besoin de soins. " deux hommes viennent rapidement à mon encontre alors que j'hoche négativement de la tête pour m'en défaire. "Non, non, ca va..." je pense surtout que je ne veux pas qu'on m'approche, qu'on me touche. Il me relève tout de même, alors que Jake se relève dans un même temps. Je croise son regard, et je lui fais part à travers ce dernier de mon désemparement. "Me laisse pas s'te plait." l'implorais-je, perdue. je savais que ces hommes ne me feraient pas de mal, mais j'avais surtout besoin qu'il soit là lui, auprès de moi. "On doit vous emmenez à l'hopital madame..."
               
                                                         

Personne ne s'attend à mourir, il suffit pourtant d'une seule petite chose, d'un seul petit détail pour que vous vous retrouvez confronter à la mort, et tout ce que vous avez alors à faire, c'est attendre. Et l'attente peut parfois être très longue, voire interminable.

Ma vue était trouble, je voyais à peine ce qui m’entourait dans cette pièce c’est comme si j’avais un voile devant mes yeux, je me relève doucement je reste assis quelques secondes en ferment les yeux en passant une main sur l’endroit de ma tête ou Andrew m’avait frappé, il n’a pas été en douceur ce petit con m’avait pas loupé j’avais du sang qui couler du coter gauche de ma tête. J’ouvre doucement les yeux comme si j’avais peur que ça soit douloureux mais finalement j’avais réussi à bien ouvrir les yeux bien sûr un mal de crâne fait rapidement surface j’avais comme la sensation d’entendre des cloches sonner dans ma tête tellement qu’elle était lourde. Je reprends rapidement mes esprits puis je m’aperçois très vite que j’étais tout seul dans cette pièce il n’y avait plus de Elisha ni de Andrew alors que y a peu de temps j’avais eu la jeune femme dans mes bras rassurer de la voir en vie puis Andrew est d’arriver dans la pièce est tout c’est enchainer. La peur m’envahie une nouvelle fois, j’ai perdu une nouvelle fois la jeune femme, la peur de la retrouver morte envahie tout mon être, nan je refuse qu’elle meure, ce n’est pas son heure pas maintenant, elle ne mérite pas de mourir mais cependant y en a un qui le mérite et c’est Andrew.

A cet instant précis je ressens une immense haine envers cet homme qui menacer la vie d’une personne qui m’est chère à mes yeux , l’une des personne qui compte énormément pour ça, la seule chose que je voulais c’était de la tuer c’est tout ce qu’il mérité, je n’avais aucune pitié pour lui, d’accord il a perdu son frère son seul pilier dans cette vie étant donné que tous les deux avait perdu leurs parents très jeunes qu’ils avaient aucunes famille à part eux deux et que la mère de Elisha lui priver de la seule famille qui lui rester dans ce monde mais ce n’est pas une raison pour s’en prendre à une personne qui n’a rien avoir avec les erreurs de sa mère, il n’avait pas le droit de faire payer à Elisha les erreurs de sa mère. Il savait qu’en s’en prenant à Elisha il se condamnés d’office parce qu’il est clair que je ne le laisserais pas s’en sortirait comme ça.

Un énorme bruit se fait entendre au rez de chaussée, des cris se fait entendre également je sors rapidement de la pièce ou je me retrouvais et me dirigeai rapidement au rez de chaussée je devais faire vite si je voulais sortir Elisha de là, j’avais encore une chance de la sortir de la et cette fois je louperais pas cette chance de vraiment la sortir de la et d’affronter Andrew une bonne fois pour toute. Mon arme braquer sur le jeune homme qui tenait Elisha par le cou limite il était en train de l’étrangler, le fait de me voir fou de rage l’amuse, plus je lui montrais que j’étais en rogne plus il prenait un malin plaisir à torturé la jeune femme sous mes yeux. J’aurais pu tirer depuis longtemps vers Andrew mais quelque chose m’empêcher de tirer et ce quelque chose c’est Elisha, j’avais peur de lui tirer dessus de louper ma cible que ça soit elle qui reçoit la balle et non Andrew mais la jeune femme avait beaucoup insisté pour que je tiré, elle m’avait même supplié de le faire, ça me tue de la voir comme ça à me supplier et sans plus attendre je fais ce que la jeune femme m’avait demandé de faire, j’ai tiré sur le jeune homme.

J’ai réussi à la sauver, à la libérer de cet individu qui avait menacer sa vie depuis tous ces années, elle était enfin libre de ce type, elle était libre de continuer sa vie sans avoir la peur de quand cet individu aller foutre sa vie en l’air. Une sensation de soulagement m’envahie en voyant que la jeune femme était vivante et qu’elle se tenait devant moi, j’étais soulager de savoir que je ne l’avais pas touché avec ma balle, j’étais également soulager et satisfait de voir que Andrew était allongé sur le sol j’avais vaincu la menace qui pesait sur la vie de Elisha. Avec toute cette pression que j’avais ressentie et ma tête qui me fessait horriblement mal je m’étais laisser tomber en genoux à terre, je fus rapidement rejoins pas la jeune femme qui m’enlace si fort, je l’entoure de mes bras pour lui la rassurer et lui faire comprendre que tout ce cauchemar était bel et bien fini, qu’elle était libre et que j’étais bien là avec elle. La jeune femme me remercia de l’avoir sauvé en restent toujours dans mes bras comme si elle avait peur que je m’en aille que je la laisse, elle n’avait pas à me remercier c’était normal pour moi de l’avoir sauvé, c’était mon devoir de la sauver c’était à moi de la sauver et personne d’autre. Pour détendre un peut l’atmosphère je commencer à taquiner la jeune femme sur le fait qu’elle croyait que j’allais la laisser tomber. Impossible, j’ai tout fait pour te retrouver à temps Elisha, mon instinct me disais que quelque chose n’allait pas. Dis-je en gardent mon visage coller contre le sien en posent une main sur son bras. Et sans plus attendre les renforts était arriver, un peu tard mais ils était là, les personnes du médicale s’approcher rapidement de nous deux, j’avais aussitôt demander qui s’occupe d’abord d’Elisha mais la jeune femme refuser qu’on la touche, la seule personne qui pouvait la toucher était moi mais elle avait besoin de soins elle devait aller à l’hôpital, je me lève doucement avec l’aide de la jeune femme qui n’avait pas quitter mes bras, la jeune femme posa rapidement son regard vers moi apeuré et m’avait supplié de pas la laisser. Je prends la couverte que l’ambulancier me tendis puis je mets la couverture autour de la jeune femme et l’entoure de mes bras. Il est hors de question que je te lâche, on va aller à l’hôpital ensemble. M’adresse à la jeune femme en plongeant mon regard dans le sien pour la rassurer.