(#)Sujet: What's up mister Callahan? - Declan | Jeu 30 Nov - 22:08
What's up Mr Callahan ?Jaimie x Declan Cela faisait quelques temps que j'y songeais. L'idée m'avait traversé l'esprit il y a plusieurs semaines déjà. Et plus les jours défilaient, plus l'idée mûrissait dans mon esprit. Jusqu'à lors, je n'avais pas imaginé qu'un jour je devrais faire appel à une tiers personne pour m'aider dans ma vie personnelle. Pourtant, j'en était rendue là. C'était indéniable, j'aimais mon mari. Je ferais tout pour lui et pour sauver notre couple. Je ne souhaitais pas le perdre, il était ma moitié, celui a qui j'avais dit oui pour le meilleur comme pour le pire. Le pire... c'était justement ce qui nous arrivait en ce moment. Du moins, c'était ainsi que je le percevais. Cela faisait déjà six ans que nous étions marié, six ans que je ne regrettais rien de notre union. Malheureusement, la flamme s'atrophiait et perdait de son éclat. Jour après jour la situation empirait. Mes sentiments envers Declan n'avait pas changé et ne changeront certainement jamais, je l'avais toujours aimé et ce depuis la toute première fois. Cependant nous nous éloignions l'un de l'autre, doucement, progressivement. Je me sentais impuissante, incapable de me battre face à ce qu'il nous arrivait. Declan n'était pratiquement jamais à la maison, son boulot l'accaparait jour et nuit. Même si de mon côté mon travail m'occupait également énormément, l'absence de mon époux se faisait douloureusement sentir. Il me manquait affreusement. Lorsque venait le soir, c'était seule que je m'endormais dans notre grand lit vide. La chaleur de son corps a mes côtés était si rare qu'elle en devenait irréelle. Je sentais la distance qui nous séparait et qui s'était installée sans que l'on s'en aperçoivent. Cette solitude me pesait et me rongeait, j'avais peur de le perdre un jour. Cette situation était loin de me convenir et cela devait certainement se ressentir dans mon humeur. Je n'étais pas heureuse dans ce mariage en déclin. Au lieu de profiter du peu de temps où Declan était à la maison, je passais mon temps à lui faire des reproches. Il faisait de même, puis s'ensuivaient les disputes a répétitions. Ses absences bien trop nombreuses créaient un vide en moi. J'étais frustrée de ne pas avoir mon mari auprès de moi autant que je le désirais. C'était pour toutes ces raisons que j'avais jugé bon d'appeler un specialiste, le meilleur de la ville. La semaine dernière j'avais pris rendez vous chez un psychothérapeute pour Declan et moi afin que nous discutions à propos de nous, notre couple, et abordions les sujets houleux qui mettaient en péril notre mariage. Enfin, avec mon travail au magazine et les horaires indécentes de Declan, convenir d'un rendez-vous était tout bonnement impossible à fixer. D'autant plus que je n'avais même pas aborder le sujet avec le principal intéressé et que j'appréhendais déjà sa réaction! Faire une thérapie de couple, j'avais moi même mis pas mal de temps à digérer cette idée. Cela signifiait que je n'étais pas en mesure de sauver mon couple par moi meme, cela en mettait un sacré coup à mon ego. Mais après tout, c'était loin d'être une idée désastreuse! Je suis persuadée qu'une thérapie peut être bénéfique pour nous. Le plus difficile allait être à venir. Le défi qu'il me fallait relever : convaincre Declan de m'accompagner. J'avais finalement trouvé un arrangement avec le spécialiste. Je lui avais généreusement proposé de gonfler le montant du chèque si celui-ci acceptait de nous recevoir sans prendre de rendez vous au préalable. Maintenant il fallait trouver le moment de libre où Declan et moi serions disponible ensemble. Pour ma part, cela n'avait pas été bien compliqué. Je dirigeais le magazine de mode que possédait ma mère et qui, un jour, me reviendrait. Je n'avais eu aucune difficulté à m'autoriser une après midi de libre. Cependant, cette demi journée n'avait pas été choisi par pur hasard. Declan était libre lui aussi, du moins il était supposé l'être. En tant que politicien ses horaires étaient variables, j'en étais consciente. Seulement il consacrait tout son temps à sa carrière, tellement que de le voir a la maison relevait presque du miracle.
Alors une fois de retour chez moi, c'était avec impatience que j'attendais qu'il rentre. J'espérais qu'il vienne, qu'il n'appel pas pour prévenir qu'il resterait tard au travail encore une fois. Finalement, après une attente qui parut interminable, j'entendis une voiture se garer dans l'allée. Je jetais un coup d'oeil furtif à travers la baie vitrée du salon et reconnu sa voiture. Mon corps se détendit aussitôt. J'avais été anxieuse a l'idée qu'il ne rentre pas. Sans attendre plus longtemps, je me précipitai vers la porte d'entrée afin d'accueillir mon homme du mieux possible. Il fallait bien préparer le terrain pour lui annoncer le programme qui nous attendait. J'ouvris la porte avant même qu'il atteigne le perron, le regard pétillant et plein de malice.
- Declan! Bienvenue à la maison! m'enthousiasmais-je pleine d'entrain et arborant mon plus beau sourire. Maintenant qu'il était là, je n'allais pas le laisser filer aussi facilement!
(#)Sujet: Re: What's up mister Callahan? - Declan | Dim 3 Déc - 14:45
Une très belle journée à la Mairie de ma chère ville préférée venait de s’achever. J’avais obtenu le contrat du siècle, celui que je convoitais depuis un petit moment et bien sûr ils ont conclu l’affaire avec moi. J’étais le meilleur pour ça et le maire le savait. Beaucoup de chasseurs de têtes ont voulu me faire changer de partie politique mais leurs offres n’étaient jamais aussi intéressantes que celle de la ville de Miami . Et puis j’avais mes habitudes ici, je ne me voyais pas changer. J’avais fait ma place et j’étais le maitre des lieux. J’avançais dans mes couloirs donnant des ordres à certains et charmant quelques-unes, je passais devant le petit bureau de ma collaboratrice préférée, enfin je n’en avais qu’une à ma connaissance. Je lui ai adressé un léger sourire avant de continuer ma route en reprenant mon air de boss. Enfin à mon aise dans mon bureau j’ai senti mon portable vibrer dans la poche de mon costume, c’était un message de mon ami Aaron. Un autre sourire venait de se dessiner sur mes lèvres. Il me proposait de passer le début de soirée dans un bar qu'on connaissait bien. Je me levais de mon fauteuil en cuir noir, je rêvassais comme un idiot et j’avais oublié encore une nouvelle fois ma femme. J’étais en retard, ça m’arrivait régulièrement. J’avais du mal avec le fait d’arriver à l’heure, tout le monde le savait. Même au boulot mais c’était plus fort que moi, dans ma nature tout simplement et les gens s’en accommodaient. Mais pas ma magnifique et diablesse épouse. J’entrais dans ce superbe bar, j’adorais passer du temps avec Aaron, la soirée allait sûrement être aussi bien que la journée. Je remarquais les regards insistants de trois femmes non loin, je m’extasiais d’avoir cet effet. Mais l’heure n’était pas à la drague, je me devais de rentrer chez moi ce soir. En prenant place près de lui, je lui annonçais déjà la couleur. "Je ne prends qu'un verre. Je dois rentrer voir ma femme ce soir." Il fallait que j'arrête mes conneries, elle m'attendait et pour une fois je devais assurer. Mon ami a rigolé car j'avais souvent dit ce genre de phrase avant de finir la nuit avec d'autres femmes. Mais cette fois ci c'était vraiment sérieux.
21 heures passées, je quittais enfin cet endroit pour rentrer chez moi, laissant Aaron en charmante compagnie. Je roulais avec une boule au ventre. Je savais déjà que Jaimie serait là. Nous ne faisions que nous croiser depuis quelques mois, notre intimité n'existait même plus comme nos moments d'avant. Ma femme me manquait c'était certain. Mais je m'éloignais de plus en plus d'elle. Je ne me suis pas précipité une fois garé dans l'allée de notre belle demeure. Je me voyais déjà à acquiescer des reproches. Mais c'est une blonde souriante qui m'accueillait alors que je n'étais même pas encore à l'intérieur. "Quel accueil..." J'entrais en tirant sur ma cravate afin de me libérer un peu. Je passais près d'elle sans lui montrer la moindre affection, j'étais minable mais je n'arrivais pas à faire semblant. J'avais tout fait pour avoir Jaimie, allant jusqu'à blesser mon meilleur ami, mais j'étais entrain de tout faire foirer. "Tu as passé une bonne journée ?" Mon ton était amical histoire de détendre l’atmosphère, je prenais place dans mon fauteuil préféré.