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 It's not Okay

 :: sujets et autres
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(#)Sujet: It's not Okay  |   Jeu 11 Jan - 23:26
it's not okay
EXORDIUM.
Cela fait presque trois semaines que s'est déroulé le moment le plus traumatisant de ma vie. Trois semaines que je tente de remonter la pente. Il y a des moments avec, et des moments sans. Je reste cependant plutôt impassible d'apparence, comme si tout ca m'était presque indifférent maintenant, que plus rien ne me touche,mais ceux qui me connaissent, savent que tout ca cache surtout une peur du lâcher prise, de montrer ce qui se passe au plus profond de moi, de perdre le contrôle, tout simplement. Je m'applique à déclarer avec acharnement que je vais bien, mais clairement ca semble censé uniquement pour ma propre personne. J'ai l'impression que tout le monde veut me voir chuter, abandonner cette bataille, et ça me pousse parfois à m'isoler un peu de tous. Mon psy est le premier en tête de liste. Je lui ai demandé il y a peu l'autorisation d'arrêter ces séances de suivi, estimant que j'allais mieux et que ce n'était plus nécessaire, pour lui comme pour moi. Mais il n'est pas de cet avis. Et malgré le sourire que je lui ai adressé pour appuyer ma soi disant bonne volonté à m'en sortir, il m'a fait savoir que je n'étais pas encore prête, et que j'avais encore du chemin à parcourir avant de pouvoir prétendre aller bien. Je ne suis plus que l'ombre de moi même, je ne vis pas, je survis. Et il y a tout ces gens qui m'entourent, qui subissent cela, comme James...Une partie de moi aimerait tellement redevenir celle qu'il a aimé, la Elisha drôle et surprenante, et l'autre partie a l'impression que celle-ci ne reviendra jamais....
J'ai dormi à l'appartement cette nuit, autant dire que ca faisait longtemps que je n'y avais pas mis un pied, j'ai passé pas mal de temps dans celui de James, voulant m'assurer d'une présence certaine à mes côtés pour m'endormir. J'ai été confronté à ces moments du quotidien en famille, avec Logan et lui, moment que je redoutais tant par le passé, et preuve que je ne suis plus que je ne suis plus moi même, ces derniers ne m'effraient plus, ils m'indifférent. J'ai été là à les observer, me demandant ce que je faisais ici, parvenant à me convaincre que c'est peut être moi qui aurait du y rester. Heureusement, le temps a laissé place a des pensées plus positives, a des moments qui me passent à me battre, et c'est face à un message que m'a laissé James ce matin que je me décide à me reprendre en main une fois, a faire encore et toujours plus d'effort, parce que malgré que ma vie me semble vide de sens, il est clairement la raison pour laquelle je tente de me battre à chaque fois, et son soutien m'est d'une grande aide, même si parfois il doit en douter. Je finis donc par l'appeler, et sans réponse de sa part, je lui laisse un message, il doit certainement être près de vingt heure. "Salut. Tu dois certainement  être encore au bar...Je voulais juste te dire que je vais faire un petit saut à la galerie et je viendrais chez toi après ça..." dis-je en replacant une meche de cheveux derrière mon oreille alors que j'ai toujours ce reflexe de me balader dans la pièce lorsque je suis au téléphone. "...Ca m'a fait bizarre de m'endormir sans toi" avouais-je avec un fin sourire, comme si cette simple pensée était déjà presque un explois pour moi dans un moment pareil. "J'espère que tu  ne tardera pas trop....Bye" dis-je en raccrochant.

J'ouvre la porte qui était bien évidemment fermée à clé, et je suis presque satisfaite de retrouver cet endroit. Je n'y ai pas mis les pieds depuis mon agression, j'appréhendais un peu de retrouver cet endroit où tout à commencé, et je me convaincs en m'avançant que c'est finalement pas grand chose. Ca reste ma galerie. Mon regard se balade partout dans la pièce, comme si je la redécouvrais. Rien ne laisse entrevoir ce qu'il s'est passé il y a de ça plusieurs semaines, non, bien au contraire. James a sûrement pris le temps de tout ramasser pour ne pas me laisser l'occasion de le faire. Et mes oeuvres ont été stocké un peu partout. Certaines sont entassées sur le sol, d'autres déjà accrochées sur le mur. J'apprécie cette attention et je réalise une fois de plus à quel point j'ai de la chance de l'avoir dans ma vie. Mon regard va pourtant se perdre un instant sur une trace présente sur le mur blanc et le sourire bienveillant qui régnait sur mes lèvres va rapidement s'estomper pour laisser place à un visage fermé et angoissé. Le regard dans le vide, j'ai tous ces flashback de mon enlèvement qui me reviennent.  C'est fort, puissant, prenant, à un tel point que je sens ma mâchoire se resserrer l'instant d'après. Mon corps se raidi alors que je semble perdre le contrôle. Mes lèvres tremblent, submergées par l'émotion. Non je n'ai pas envie de pleurer, je n'en ai plus envie. J'ai envie de hurler, de faire ressortir toute cette haine que je ne parviens pas à libérer de mon corps depuis. Je relève les yeux sur ce cadre, un portrait, le verre reflète mon visage à travers ce dernier et sans prendre le temps de réfléchir à quoique ce soit je vais venir frapper avec mon poing dedans, le brisant alors qu'il vient à claquer sur le sol. Je regarde les conséquences mon acte, comme si j'étais surprise par moi même, et pourtant, je jubile face au bien être que je ressens en laissant échapper toutes ces émotions de moi. C'est un tel bien être que j'ai envie de poursuivre encore et encore....Ma main vient à balancer une pile de clichés disposé sur une table. Je balance tout, comme si plus rien ne devait y rester. Le verre brisé fait un tel bruit que ca m'enferme dans une bulle qu'il m'est désormais impossible de quitter. C'est l'extase, l'apotéhose. Je saccage tout, et ne parviens même pas à remarquer la présence de James qui vient de faire son entrée. Ces mains vont finir m'arrêter dans mon élan alors que je manque de lui flanquer un coup, par  mauvais reflexe. Je l'observe, essoufflée face à ce que je viens de faire alors que je me sens clairement mal qu'il soit spectateur de ça, vraiment. J'ai l'impression d'être prise en flagrant délit, et je ne trouve même pas les mots pour me justifier. Sa présence me ramène à la réalité, celle qui est malheureusement plus douloureuse ces derniers temps.
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(#)Sujet: Re: It's not Okay  |   Ven 12 Jan - 0:10
it's not okay
EXORDIUM.
On ne peut pas dire que ces dernières semaines soient dès plus gay qu’il existe. Trois semaines tellement étranges, comme si le temps avançait sans nous attendre. Je sais que l’agresse a changé Elisha, je m’en rends bien compte et il ne faut pas être sorti de Stanford pour le comprendre. Je n’ai cessé de veiller sur elle pendant des jours et des jours, quitte à ne pas dormir la nuit afin d’être d’aplomb pour la réconforter après un cauchemar. Seulement les quelques jours de congés que j’ai pu me prendre touchent à leur fin et c’est donc le moment pour Elisha de retourner chez elle. Ça me fait bien de la peine de devoir la laisser repartir et de devoir m’endormir sans elle. Même si ce n’est pas dans des conditions joyeuses, j’ai apprécié qu’elle vive avec moi, vraiment. Je ne suis pas de garde, c’est pourquoi j’ai décidé de me rendre au bar pour la journée puis peut-être un peu le début de soirée, histoire de voir que tout se passe bien sans moi. Je laisse beaucoup plus de liberté à certains employés, je leurs donne bien plus de responsabilités et je suis ravi de constater que j’ai fait le bon choix. Tout se déroule pour le mieux.  Ça me donne le sourire de voir certaines têtes habituelles au bar. Ça me permet de m’évader un peu, d’essayer de reprendre une vie ‘normale’, ça ne fera qu’aider Elisha à remonter la pente. La vie doit continuer !

Mon téléphone se trouve dans la poche de ma veste qui se trouve certainement dans ma voiture. J’ai un peu la tête en l’air ces derniers temps et la nuit agitée que m’a fait passer Logan m’a épuisé. Ça se fait remarqué par mes collègues et ces derniers me pousse à quitter le bar avant d’effrayer les clients. Même si j’essaie de me reprendre, ajoutant que Logan est chez sa mère ce soir et que je peux donc être présent pour les aider, ça ne fonctionne pas et je suis rapidement mit à la porte de mon propre établissement. Dingue ! Je rejoins donc ma voiture ayant dans l’optique de voir Elisha ce soir. Je ne peux m’empêcher de savoir comment elle se sent et ce qu’elle fait. Il faut dire que j’ai eu drôlement peur de la perdre et j’ai peur pour elle sans cesse maintenant. Je suis peut-être même un peu trop étouffant… Mais bon, j’espère qu’elle comprend mon point de vue. Je cherche mon téléphone et constate qu’il a glissé de ma poche pour se retrouver par terre dans la voiture, et un appel manqué d’Elisha sur l’écran plus un message vocal de sa part m’attend. Ça me fait un bien fou d’entendre sa voix et je constate qu’un sourire s’est glissé sur mes lèvres lorsque j’apprends que ma présence lui a manquée lorsqu’elle s’est endormi. C’est un sentiment partagé. Mon sourire disparait doucement alors qu’elle annonce à ma messagerie qu’elle compte passer à la galerie avant de venir me rejoindre à l’appartement.

J’ai clairement un mauvais pressentiment. Je me doute que même si les lieux ont été nettoyé et ranger, se trouver dans la galerie, seule à cette heure-ci peut lui faire perdre le contrôle et je sais que ces derniers temps elle semble fragile et tellement vulnérable. Mon cœur bat si fort dans ma poitrine désormais alors que j’ai peur qu’elle fasse une bêtise. Je démarre en trombe pour filer à la galerie oubliant complètement cette fatigue qui m’animait précédemment.

Je ne sais clairement pas ce qu’il se passe dans ma tête mais j’ai l’impression de ressentir son mal-être là toute suite et c’est d’ailleurs pour ça que je dépasse sans hésiter les limitations de vitesse pour arriver sur les lieux du drame. La voiture d’Elisha me confirme sa présence ici. La porte n’est même pas fermée et ça m’inquiète encore plus. Des tas de films me traversent l’esprits bien que l’auteur de ses cruautés soit mort. Je passe l’entrée et les bruits sourds ne tardent pas à se faire entendre. Mon dieu… J’avance en regardant partout autour de moi au cas où un intrus soit là lui aussi. Je suis bouche bée lorsque je constate que le carnage est fait par l’auteur de ses œuvres. C’est une furie que j’ai face à moi et je ne sais pas comment faire. Et si c’était la solution pour qu’elle reparte à zéro ? Non je ne me pose pas la question et me précipite sur elle pour l’arrêter dans sa folie. « Arrête ! » criais-je pour qu’elle puisse m’entendre. Mes bras encerclent son buste pour la stopper. Elle semble surprise et j’évite un coup de peu en pleine face. « C’est moi, calme toi ! Tu vas finir par te blesser ! Mais arrête toi ! » ajoutais-je alors qu’elle tente de se débattre pour se libérer. Je l’oblige à me faire face maintenant qu’elle semble m’avoir reconnu, cependant je garde ses poignets en main pour éviter qu’elle ne recommence, je la sens t’en encore tremblante et essoufflée.  « C’est bon, c’est fini… calme toi, je suis là. » déclarais-je pour tenter de la ramener à la réalité. Elle semblait pas être de ce monde, complètement déconnecté, révoltée. Impossible pour moi de reconnaître la femme que j’aime à travers ce regard noir et vide à la fois. Ça me fait mal au coeur de la voir ainsi. « Ca va aller… Je te promets que tu vas aller mieux… Mais faire ça, ne t’aideras pas » terminais-je par dire en la fixant dans les yeux pour lui faire comprendre que tout ça ne servirait à rien appart peut-être la détruire encore plus. J’ose esperer que ma présence lui fera du bien et qu’elle arrivera enfin à comprendre qu’il faut qu’elle s’en sorte, il le faut, pour moi, pour nous mais surtout pour elle. Son avenir promets d’être grandiose, je ne veux pas qu’elle abandonne, qu’elle gâche sa vie à cause d’une erreur de sa mère. Hors de question, je n’abandonnerai pas moi. Je vais tenter de faire de mon mieux pour la sortir de ce gouffre dans lequel elle se laisse s’enfoncer.

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(#)Sujet: Re: It's not Okay  |   Ven 19 Jan - 23:00
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EXORDIUM.
J'aimerai tellement avoir l'astuce entre les mains, celle qui me permettra de surmonter ça. J'ai peut être parfois sous estimé ma force, cette capacité à me relever, je n'ai pas l'impression d'avoir plus une apparence de combattante qu'une autre, mais là...le bout du tunnel me semble insaisissable, j'ai l'impression d'avoir perdu la direction, d'avoir perdu tout espoir, et ma vie n'a désormais plus aucun sens. Alors il y a ces moments où je m'efforce de donner le meilleur de moi même, mais il y a aussi et surtout ces moments où je doute de tout, de cette vie que je mène, de la vie tout court. C'est un sentiment extrêmement étrange. Je ne dirais pas que c'est la première fois que je le ressens, ca serait mentir, mais jusqu'à présent, ce dernier n'avait été que passager, et voilà que ca fait des semaines que je me réveille le matin en ayant l'envie de me rendormir pour ne plus jamais ouvrir les paupières. C'est difficile à dire, je n'en parle à personne, surtout pas à ce psy qui serait capable de me faire interner face à cette fragilité qui subsiste depuis mon agression. James n'en est pas plus au courant. Je pense que ca fait parti de la liste des sujets tabous du moment. Peut être qu'il doit penser que ne pas en parler fera disparaître ce côté négatif qui persiste en moi. Mais dans le fond, il le sait. Il me connait assez pour savoir que ma présence n'est que physique dans cette pièce, qu'une partie de moi manque terriblement à l'appel, que mon regard qui se perd dans le vide n'est pas insignifiant... Et pourtant, malgré ça, il est toujours là. Je vois les efforts qu'il fait pour tenter de me faire aimer la vie à nouveau, pour que l'on partage des choses ensemble, pour me sauver...j'ai juste l'impression que parfois, ce n'est pas suffisant, il me faut plus que ça. Le message que je lui laisse se veut rassurant. Ce n'est en aucun cas une alarme pour quoique ce soit. Je n'ai pas mesuré un instant les conséquences que ma venue dans ces lieux pourraient avoir. Et il faudra pas longtemps avant que je fasse un véritable carnage. Tout vole en éclat, alors que j'ai le coeur qui bat la chamade face à cette adrénaline. C'est clairement impressionnant, et pourtant, je ne me suis jamais senti aussi bien que depuis que ça m'était arrivé.

Malheureusement, ma folie va être interrompu par la venue de James. Je suis surprise par le contact et écarquille les yeux en m'apprêtant à m'en prendre à lui, prise de panique. Il va me ramener à la réalité par la voix alors que mon visage va finalement faire face au sien.  Mon regard se balade à travers le sien, et si le mien ne dégage aucune émotion, si ce n'est peut être une légère honte, comme si j'avais été prise entrain de fauter, le sien m'evoque une peur immense. Je ressens à quel point il est terrifié par la femme qui lui fait face, celle qui n'a peur de rien et qui est habité par cette folie sans limite. Qu'il se rassure, je ne compte pas me faire de mal si c'est ce qui le tracasse. « C’est bon, c’est fini… calme toi, je suis là. » Je l'observe en détournant un instant le regard, incrédule. Comme si sa présence me rassurait là tout de suite....Non, il m'empêchait surtout de poursuivre ce carnage dans ma galerie.« Ca va aller… Je te promets que tu vas aller mieux… Mais faire ça, ne t’aideras pas » Je me frotte un instant le front, ne pouvant cacher cette grimace qui immédiatement évoque que je ne suis pas d'accord. "Roh arrête je t'en prie..." dis-je sans parvenir à me contrôler.  "Regarde ça" dis-je en en observant cette pièce sans dessus dessous. "Regarde ce que je viens de faire....Ne me dis pas que ca va allait mieux..." je soupire en me pinçant les lèvres pour tenter de me calmer. " Je me lève chaque jour, chaque matin, en espérant que ca ira mieux, que ca va passer... Mais c'est vide de sens, je ne ressens plus RIEN!" avouais-je en instant sur les derniers mots que j'articule pour qu'il les comprenne bien. Je l'observe, impuissant, et je réalise une fois de plus que je suis entrain de briser cet homme qui ne sait plus quoi faire pour me réconforter. Et je m'en veux un instant, le but n'étant pas de le blesser. Je soupire en reprenant une inspiration ."J'ai besoin de ressentir que je suis en vie, j'ai besoin de sentir que je peux éprouver des choses là dedans" dis-je en cognant mon poing à hauteur de mon coeur. "Parce que si c'est pour vivre et ne plus jamais  rien ressentir, je me dis que c'est peut être moi qui aurait du y rester finalement. "Wow. J'avais osé le dire à voix haute. Je l'avais pensé si fort dernièrement, mais jamais je n'avais pris la peine de l'exprimer, et c'était pourtant clair. "Alors oui, ca ne va peut être pas m'aider...mais je ne m'étais pas sentie aussi bien depuis si longtemps". Ce n'était pas contre lui, ca ne l'avait jamais été. Tout ca me concernait moi, c'était la lutte que je menais face à moi même, et non une remise en question de notre couple.
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(#)Sujet: Re: It's not Okay  |   Sam 20 Jan - 0:33
it's not okay
EXORDIUM.
Je ne sais pas si on peu dire que j’ai un dont ou simplement que je sois connecté à cette femme sans même que je le veuille. Ce sentiment est si puissant alors que je sors du bar qu’il me pousse à avoir des nouvelles de cette dernière. Si dans un premier temps je me sens rassuré et utile lorsqu’elle évoque la difficulté qu’elle a ressenti à s’endormir sans moi la nuit dernière je ressens rapidement autre chose, et pas quelque de chose très positif. Même si elle tente de me cacher cette douleur et ce vide en elle, je ne suis pas dupe. Je ne la reconnaît clairement plus. Elle se trouve à mes côtés sans aucunes émotions, de faux-semblants. Des rires qui sonnent faux et des sourires forcés. Les moments de complicité se font rares voir même inexistants. Ce n’est clairement pas la femme que j’aime qui est à mes côtés.
Ma voiture roule à une telle vitesse en direction de la galerie que je ne me rends même pas compte de se qu’il se passe autour de moi. Les klaxonnes ont dû fusés lors de ma traversée de la ville.
Mon inquiétude est à son maximum lorsque je passe la porte de la cette galerie qui n’a pas trop changé... enfin avant que je ne découvre le carnage que cette brune fait. Si dans un premier temps je suis abasourdi par ce que je vois je suis rapidement forcé à l’arrêter. Mon regard se perd un instant sur les œuvres au sol que j’évite un coup de peu. Je suis dans l’obligation de la tenir encore un moment pour qu’elle réalise que c’est moi qui suis prêt d’elle. Pour tenter de la calmer et de lui faire reprendre le contrôle. Seulement mes mots ne semblent‘ pas lui convenir. J’ai l’impression de ne pas être celui qui arrivera à penser des blessures. Même si je m’efforce de garder le cape pour elle, il arrive parfois que je ne sache plus quoi faire. Et je me retrouve actuellement dans cette situation. Que puis-je répondre à ce discours ? Je suis clairement impuissant et ça me fait mal de l’entendre dire ça. Tout détruire ne servira à rien, enfin c’est ce que j’en pense mais elle ne semble pas du même avec que moi. « Roh arrête je t'en prie.. » je l’observe après avoir lâché ses poignets. "Regarde ce que je viens de faire....Ne me dis pas que ca va allait mieux..." J’accompagne son regard avec le mien pour constater des dégâts. Je ne suis pas arrivé assez tôt pour éviter certaines casses. Je soupire avant d’affronter son regard vide de sens.  " Je me lève chaque jour, chaque matin, en espérant que ca ira mieux, que ca va passer...Mais c'est vide de sens, je ne ressens plus RIEN!" ça n’était pas vraiment utile de le préciser, j’avais bien compris et remarqué ça. Je constante que mes efforts et mon soutien ne lui servent à rien. En fait je ne sais pas quoi faire. Elle vient de m’anéantir avec ses mots. Je relève le regard vers elle presque choqué d’avoir entendu ça de sa bouche. « Et moi je te sers à quoi dans l’histoire...? » lui demandais-je simplement. Je ne sais pas si je suis blessé ou si je suis énervé contre la vie de m’avoir prit la femme que j’aime. ."J'ai besoin de ressentir que je suis en vie, j'ai besoin de sentir que je peux éprouver des choses là dedans" Je l’observe, cracher cette haine qu’elle a. Peut être que ça lui fera du bien finalement, à savoir si le fait que ce soit sur moi qu’elle le fasse me fasse autant de bien. Je ne veux pas la couper. Pour une fois qu’elle semble vouloir s’exprimer depuis l’agression. "Parce que si c'est pour vivre et ne plus jamais  rien ressentir, je me dis que c'est peut être moi qui aurait du y rester finalement. " je suis face à elle et j’ai pourtant l’impression que mon corps vient de s’écrouler. Elle vient vraiment d’exprimer ce désir de mourir a la place de cet enflure? Je déglutis difficilement soutenant encore son regard qui ne semble toujours montrer aucun intérêt à ce qui l’entoure. En fait je ne peux pas la laisser dire ca. C’est si injuste. Mes mains viennent de poser sur ses épaules pour la secouer. « Je t’interdis de penser ni même de dire ça ! T’as pas intérêt ! Tu dois vivre et tu dois te battre bordel ! » dis-je peut-être un peu brutalement mais je n’ai guère le choix. « Je me sens un peu impuissant tu vois. J’aimerai t’aider mais je sais pas ce que tu traverses... » lâchais-he d’une voix un peu plus douce. « Mais prends appuie sur moi ! Je peux t’aider ! T’enferme pas dans cette bulle ! Reste avec moi et remonte la pente Elisha ! T’as pas le droit d’abandonner après tout ça ! » ajoutais-je « t’as une longue vie et une belle carrière qui s’offre à toi ! Gâche pas tout ça, je t’en supplie ! Je veux t’aider ! Je veux que tu t’en sorte. Mais je sais pas ce que tu penses, ce que tu veux, ce qu’il se passe dans ta tête. Je sais pas ce que tu veux.... » Je regarde ce rapport de force entre nous et je l’an bouscule finalement du bout des doigts. Elle veut se sentir vivante paraît-il, alors allons y. C’est peut être la solution finalement je prends donc ma phrase après l’avoir bousculé, comme si je souhaitais la réveillé d’un long cauchemar « Mais, Tu veux tout détruire? Tu veux exprimer ta colère comme ça !? » lui demandais-je en la poussant encore une fois pour la pousser dans des retranchements. « Vas y. Dit moi tout ce que t’as sur le coeur. Vas y. Crache ta haine maintenant !! Vas y je suis prêt à tout entendre tant que Ca te fait du bien aller !! » m’exprimais-je droit dans les yeux. Ce n’est pas une dispute que je voulais déclencher mais bien lui faire sortir ses tripes pour qu’ensuite elle puisse se mettre à revivre. « Vas y ! Hurle! Tape moi! Déchaîne toi. Sors tout ce que t’as en toi ! » après tout, j’avais essayer de prendre soin d’elle ces derniers jours et ça n’avait servi à rien alors autant essayer une nouvelle méthode et ensuite je pourrai tenter de lui redonner le goût de vivre et surtout ressentir des émotions. Un pas après l’autre... Je vais moi aussi me battre pour retrouver celle que j’aime même si pour ça il faudra se montrer patient plus que jamais mais je refuse de rester sans rien à l’a regarder s’enfoncer. Je suis la pour l’aider et peu importe ce qu’il faudra faire pour qu’elle aille mieux je le ferai. Il semblerait que pour les gens qu’on aime nous soyons prêt à déplacer des montagnes, à affronter nos peurs et repousser nos limites. Je suis prêt.


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(#)Sujet: Re: It's not Okay  |   Sam 20 Jan - 15:15
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Je n'avais pas imaginé une seule seconde que le monde puisse être si cruel, que je puisse avoir un jour des pensées aussi sombre, ca me trouble, réellement. Mais je me dis qu'en prétendant auprès de tout le monde que je vais bien, je vais finir par effectivement oublier tout le négatif, que je vais aller de l'avant. J'ai donc appris à faire semblant. Moi qui est plutôt du genre à préférer la sincérité, je me retrouve à retrousser mes lèvres juste pour le plaisir des autres, pour leur donner la sensation que tout va bien, que je suis passé au dessus de tout ça, mais parfois, je n'y arrive juste pas. Beaucoup y croit probablement, mais il y a des personnes qu'il m'est difficile de berner. Si je tente de faire des efforts particulièrement auprès de James, qui est de loin celui qui me connait le plus, il m'arrive pourtant d'être soudainement lunatique et de chercher à m'isoler. Et il compose avec ça, réellement. Il espère peut être tout comme moi que ca finira par passer, que le temps fera son travail. Le sujet n'a clairement pas été mis sur le tapis depuis l’hôpital. Ça se résume à des "ca va?", un phrase si banale, mais qui est si profonde dans notre cas, et la réponse est toujours la même, un hochement de tête positif alors que je plonge mon regard dans le sien en tentant d'être la plus convaincante possible. Ni lui ni moi n'y croyons, mais nous espérons que dans le fond un jour je pourrais y répondre de façon sincère sans avoir à tricher. Ma venue dans cette galerie a été souvent repoussé. Il faut dire que l'on m'avait déconseillé d'y retourner tout de suite, que cela pourrait être un épisode dramatique, que je me prendrais en plein visage toutes ces dernières images que j'y ai vécu. Et lorsque je rentre, je suis presque fière de pouvoir me vanter que ce n'est pas le cas. Que tout le monde se trompe sur moi ou sur ce que je dois ressentir. Je vais bien, et tout va bien. Et il suffira d'une seconde, qu'une seule petite seconde pour que mon esprit vienne à retourner sa veste, m'attirant soudainement dans le fond, comme si j'étais un sablier que l'on venait de retourner. Je lutte, vraiment, mais tout ça est si intense que ça me prend aux tripes, que je perds toute notion de temps, ou de raison. Et le carnage qui se passe à l'intérieur de moi ne demande qu'à être extérioriser, à être exprimer. Comme si je devais subitement le vivre pour qu'il me libère de son emprise. L'instant d'après, je suis littéralement hors de contrôle, tout y passe, la déco, mes œuvres, les lampes. Je n'ai aucun remord, aucune tristesse alors que je détruis ce que je réalisais durant ces derniers mois qui ont précédé ma disparition et qui devaient normalement servir pour ma première exposition. Tout est réduit à néant, et gosh que ca fait du bien. Je ne pourrais pas dire à quel point c'est jouissif, le fait est que plus rien n'a d'importance, je ne remarque plus rien, je suis enfermé dans cette bulle, et je n'ai plus envie d'en sortir. Mais quelqu'un va m'y forcer. James. Le retour à la réalité est brutal, et je réalise que ce sentiment d'effervescence vient de prendre fin alors que je suis là à être observé comme si j'étais un monstre. Je vois à travers son regard à quel point je le déçois. Et je pourrais même lire à travers ce dernier que ce n'est pas le regard amoureux habituel qu'il m'adresse. Je suis devenue une véritable inconnue à ses yeux, je n'ai pourtant jamais passé autant de temps avec lui que ces dernières semaines, mais le "nous" que nous formons n'est plus. Ce que je viens de faire est peut être absurde, extrême pour quelqu'un d'aussi pied à terre que lui, mais il est pourtant parvenu à créer une ouverture. Pour la première depuis longtemps, je viens à m'ouvrir sur ce qui se passe dans ma tête. Pas de faux semblant, pas ce que les autres attendent que je dise, j'exprime tout ce qui me passe par la tête, tout les non-dits, toutes les frustrations qui sont enfuis en moi. Ca me fait du bien, vraiment...je doute pourtant que ce soit son cas.  « Et moi je te sers à quoi dans l’histoire...? » Si parler à voix haute de tout ça me soulage à un point que j'avais jusqu'à présent sous estimé, cette simple réponse me ramène à l'ordre. En temps normal, j'aurais mis les formes, j'aurai tenté de ne pas le brusquer, mais là, je ne parviens pas. Je n'y vais avec aucun filtre, tant pis pour les conséquences. "Mais putain James quand est ce que tu vas réaliser que ca ne concerne que moi!" dis-je en haussant le ton. "Tu crois peut être que je préférais pas que tu sois la clé à mes problèmes? Que ton amour parvienne à guérir subitement tous mes maux! Tu préfères que je mente?" demandais-je, toujours plus excessive. "Je me regarde dans le miroir chaque matin, et chaque jour, j'ai ce sentiment de n'être RIEN!" soulignais-je pour qu'il assimile bien la nuance. S'il attendait que je le réconforte, je n'étais pas en mesure là. Je n'allais pas lui dire que notre histoire parviendrait à me "ramener" à la vie, parce que je n'en étais pas sûr. Je me passe une main sur le visage, comme si celle ci devait me permettre de me calmer. Et je reprends l'instant d'après, après m'être accordé un moment de répit. Ce que je dis est peut être horrible, mais il doit le savoir. Bien que ca n'engage en rien un envie de mettre fin à mes jours, clairement. « Je t’interdis de penser ni même de dire ça ! T’as pas intérêt ! Tu dois vivre et tu dois te battre bordel ! » me lance t-il, se montrant brusque à son tour alors que ses mains viennent me secouer. « Je me sens un peu impuissant tu vois. J’aimerai t’aider mais je sais pas ce que tu traverses... » Je hoche négativement de la tête en fuyant son regard.  « Mais prends appuie sur moi ! Je peux t’aider ! T’enferme pas dans cette bulle ! Reste avec moi et remonte la pente Elisha ! T’as pas le droit d’abandonner après tout ça ! » Mon regard a trouver le sien, il ne le quitte pas véritablement. Je sens mes lèvres tremblaient dans un même temps. "Pourquoi?" demandais-je calmement.Je hausse les sourcils, venant apporter une précision à cette question. "Donne moi une seule bonne raison de le faire?" Oui, il y en avait peut être beaucoup, mais j'avais beaucoup de mal à les voir dernièrement,  il fallait quelqu'un de raisonnable et qui me connaisse assez pour me donner des arguments qui parviendraient à me convaincre que retrouver la femme que j'étais avant était une priorité, et qu'elle était toujours là. « t’as une longue vie et une belle carrière qui s’offre à toi ! Gâche pas tout ça, je t’en supplie ! Je veux t’aider ! Je veux que tu t’en sorte. Mais je sais pas ce que tu penses, ce que tu veux, ce qu’il se passe dans ta tête. Je sais pas ce que tu veux.... » Je soupire à nouveau. "Je veux juste me sentir vivante à nouveau" dis-je en levant les mains, comme si cette requête pourrait être entendu par une dimension autre que la notre, quelque chose de plus spirituel, de croyant. Ca paraissait débile, vivante, je l'étais. Mais si c'était pour n'être qu'un corps déambulant dans ma vie d'avant tel un fantôme, qui ne ressent plus aucune émotion, plus rien, ca n'avait pas de but. Il vient à me pousser, me faisant écarquiller les yeux alors que je sens que je monte en pression face à ce geste, déplacé. « Mais, Tu veux tout détruire? Tu veux exprimer ta colère comme ça !? » Je penche la tête légèrement, pour le mettre en garde. "Arrête ça..."dis-je doucement, alors que je lutte pour me contenir. Il remet ça, me poussant à fermes yeux et me pincer les lèvres alors que mon résiste pour se contenir. « Vas y. Dit moi tout ce que t’as sur le coeur. Vas y. Crache ta haine maintenant !! Vas y je suis prêt à tout entendre tant que Ca te fait du bien aller !! » Je reprends, le coeur battant. "Je t'ai dis d'arrêter ça..." annonçais-je à nouveau alors que je suis sur le point d'exploser. « Vas y ! Hurle! Tape moi! Déchaîne toi. Sors tout ce que t’as en toi ! » mes mains viennent subitement à le pousser, assez brutalement. "DEGAGE!" Hurlais-je à son encontre. Je ne voulais pas de ça. je ne voulais pas qu'il me serve de punchingball, hors de question. Mes mains viennent pourtant, en serrant les poings frapper à plusieurs reprises sur torse alors que je réalise à quel point c'est horrible d'en arriver là. Je ne veux pas qu'il me voit ainsi, et ça me fait mal qu'il est à supporter ça. Une once d'émotion réelle, puisque ça parvient à me faire pleurer tout en laissant échapper un cri de douleur, une douleur profonde. Mon front est venu se poser contre son torse, cherchant finalement son réconfort. Il ne bouge pas, alors que je suis entrain de prier pour qu'il ne me repousse pas. Je suis si contradictoire, et je réalise que je pourrais le perdre avec mes conneries. Je culpabilise, et ca parvient à prendre le dessus sur cette rage féroce qui m'animais jusqu'à présent. "Je suis désolée....je suis tellement désolée..." repris-je alors le calme semble être revenu sous toute ses formes. Je trouve la force de me recule pour l'observer, un air abattu sur le visage. "Pourquoi tu restes?" demandais-je d'une voix douce. Pas que je cherche à le faire partir, mais je pense qu'à sa place j'aurais déjà probablement mit les voiles.

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(#)Sujet: Re: It's not Okay  |   Sam 20 Jan - 23:17
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Je ne suis pas médecin et pourtant j’ai déjà entendu du stress post-traumatique. J’ai donc fait des recherches à ce sujet pour tenter d’avoir des solutions pour aider Elisha, pour être au mieux. Même si elle tente de dissimuler sont mal-etre, mes recherches ont bien confirmer son état d’esprit. Lorsque je lis les articles, je constate que plusieurs caractéristiques lui ressemblent. Ca m’effraie dans un premier temps mais je me dis que le temps fera son travail et que le mieux que je puisse faire c’est être là à ses côtés pour tenter de lui garder la tête hors de l’eau non ? Au final j’en sais foutre rien. J’ai l’impression d’être paumé, complètement paumé. Je n’ai pas de solutions et je me sens parfois si impuissant face au désastre. Je suis témoin de tout ça. Je regarde son monde s’écrouler et le mien par la même occasion, sans rien pouvoir faire.
Je me retrouve sans trop savoir comment à la galerie qui a été témoin d’une violence intense. Même si j’ai tendance à l’encourager à aller de l’avant, je me rends compte que se retrouver au milieu de ces mauvais souvenirs n’est pas une bonne idée. C’est prématuré. C’est pourquoi je suis là et je constate que ce pressentiment était juste.
Je l’arrête rapidement dans son élan avant que les dégâts soient encore pire que ce qui est déjà fait. Tout ça ne rime à rien. Je ne pense pas que tout ça l’aidera à aller mieux, au contraire. Ça ne fera que montrer que ce type a réussi son coup… La détruire et lui pourrir la vie. Peut-être que c’est ce qu’elle veut finalement, mais pas moi alors c’est pourquoi je suis encore et toujours à ses côtés même si clairement, j’ai envie de baisser les bras ces derniers temps. J’ai envie de retrouver cette femme que j’aime, j’en ai besoin moi aussi. Elle ne s’en rend surement pas compte mais cette situation affecte tout son entourage. C’est difficile de l’a vu dans cet état, réellement. Mes bras l’arrêtent pour la ramener à la réalité de façon brutale. Ca semble la seule solution et la confrontation semble inévitable cette fois-ci. Plus de silences, de sourires pour faire plaisir, plus de tout ça. Même si certains mots me blessent je tente de lui faire comprendre. Mais finalement il faut croire que ce n’est encore une fois pas la bonne méthode. "Mais putain James quand est-ce que tu vas réaliser que ça ne concerne que moi !" Je hausse les sourcils la regardant dans les yeux. « Ah ouais ? Que toi ! Merci ! » Effectivement si elle cherchait à se montrer désagréable elle y arrive plutôt bien. "Tu crois peut-être que je préférais pas que tu sois la clé à mes problèmes ? Que ton amour parvienne à guérir subitement tous mes maux ! Tu préfères que je mente ?" Je soupire croisant mes bras contre moi. Je n’ai tout simplement pas de réponses à lui donner, heureusement pour moi, elle comble ce silence. "Je me regarde dans le miroir chaque matin, et chaque jour, j'ai ce sentiment de n'être RIEN !" Je secoue la tête de droite à gauche. « T’as pas le droit de dire ça ! Tu n’es pas rien ! » tentais-je de dire pour lui porter mon soutient une nouvelle fois. Ça me tue de voir à quel point elle peut se dénigrer parfois. Le fait qu’elle pense parfois qu’elle aurait dû être à la place de ce type me rend complètement dingue. En fait je ne l’a comprends pas. C’est si…. Insensé ce qu’elle me dit. Je tente tant bien que mal à lui redonner le courage d’avancer. J’ai beau tenter tout ce que je peux, si elle ne le veut pas, je peux rien faire. Elle ne peut pas abandonner. "Pourquoi ? Donne-moi une seule bonne raison de le faire ? " Mes yeux se plongent dans les siens afin de lui répondre le plus sincèrement possible. « C’est toi la seule bonne raison ! » déclarais-je. « C’est pour toi que tu dois remonter la pente. T’as le droit de vivre Elisha, t’as le droit d’être heureuse » ajoutais-je avant de reprendre mon souffle pour poursuivre. « Je t’ai dis que tu ébouillirais le monde, je le pense toujours ! Mais pas de cette façon. Ne Le laisse pas gagner. Le laisse pas te détruire, t’es plus forte que ça, t’es une battante. » ajoutais-je un léger sourire. « T’es belle, t’es douée et tu dois te battre pour les gens qui t’aiment aussi… pour moi. » terminais-je par lui dire avant que la conversation ne tourne de nouveau à la confrontation. "Je veux juste me sentir vivante à nouveau" Ok, je pense avoir compris le message et si c’est ce qu’elle veut, je vais lui donner une façon de ressentir des émotions. Je la bouscule au deux sens du terme, d’abord physiquement puis par les mots. Je tente de la pousser à s’exprimer sans relâche. Après tout, je n’ai rien à perdre. La manière douce ne fonctionne pas sur elle alors bon… "Arrête ça..." J’observe son comportement et comprends rapidement que ce que je cherche va arriver. Je poursuis. « Arrête quoi… Vas-y, t’as peur de quoi ? » la provoquais-je droit dans les yeux. Mes mains viennent à la pousser légèrement une nouvelle fois. "Je t'ai dit d'arrêter ça..." Mon regard reste accroché aux siens. « Qu’est-ce que t’attends ? » J’avais clairement mit la machine en route cette fois-ci. Je sens son corps s’approcher du mien rapidement alors qu’elle me pousse subitement. Je recule de quelques pas tout de même. "DEGAGE !" Je la laisse taper contre mon torse a plusieurs reprises. « Ah oui ? C’est vraiment ce que tu veux Elisha ?! C’est tout ce que t’as dans le ventre ! vas-y » C’était peut-être un peu violent comme attitude mais il fallait bien que toutes les émotions qu’elle garde en elle sortent à un moment donné, seulement je me rends compte qu’elle n’est plus elle-même et c’est… déstabilisant. Ses larmes qui apparaissent me montrent que j’ai réussis à ce que je voulais faire. Des émotions qu’elle voulait, en voilà. Son front qui se colle contre moi prouve la fin de cette crise. Je tente de rester impassible même si c’est clairement difficile de résister de ne pas la serrer dans mes bras. . "Je suis désolée....je suis tellement désolée..." Nos corps se séparent légèrement me laissant l’opportunité de croiser son regard. Je tente de comprendre et de lire quelque chose en eux. Ça reste encore compliqué, ils sont remplis de larmes. "Pourquoi tu restes ?" Je soupire en haussant les épaules. Ca semblait évident pourtant et je pensais surtout l’avoir déjà fait savoir. « T’en vaut la peine tu sais ! » lui avouais-je dans un premier temps. « Et puis parce que je t’aime espèce d’andouille » terminais-je par lui dire un léger sourire aux lèvres. « Je ne veux être nul part ailleurs qu’avec toi là toute suite » déclarais-je en venant décaler une mèche de cheveux qui était parvenue à se glisser sur son visage durant cette altercation. Un peu de douceur ne devrait pas lui faire de mal après tout ça.
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(#)Sujet: Re: It's not Okay  |   Lun 29 Jan - 22:53
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Je ne me reconnais clairement pas dernièrement. J'essaie pourtant de faire tous les efforts possibles pour être cette femme épanouie, qui croque la vie à pleine dent, qui se passionne pour tout. Tout ça me parait si loin. Il m'arrive même de penser que ce n'est pas moi. Si les traces de l'agression sur mon corps sont parvenues à toute s'effacer avec le temps, il reste cependant ce problème de personnalité. Je ne sais plus qui je suis, elle a effacé tout ça de mon esprit, remettant en doute tout ce que j'ai pu construire, tout ce que j'avais pu être fière d'être jusqu'à présent. C'est tellement déroutant. Je prends une autre trajectoire, j'aspire à une liberté, et celle-ci me semble pourtant insaisissable, pire....mon quotidien ressemble de loin à une cage dans laquelle je suis prisonnière. Ces pensées ont toujours été là, elles n'ont cependant jamais été évoqué. A qui pourrais-je le faire? Ce psy qui ne connait de moi qu'un nom de famille? Il pense pouvoir deviner en quelques heures de thérapie par-ci par là ce que je vaux? Je n'y crois pas....La seule personne qui sait qui je suis est sans aucun doute James, malheureusement, cette même et seule personne pourrait clairement me tourner le dos si je lui disais que c'est ma vie actuelle qui m’étouffe, puisqu'il en en est la clé principale. Qui serait ravi d'entendre de telle chose? Même si je le pense, et ô si fort, je me refuse de blesser les gens qui m'entourent. J'ai preferé jusqu'ici faire semblant. Feindre ces sourires pour le rassurer, rester à ses côtés pour lui prouver que je suis là, bien que mon esprit est ailleurs....mais ce ne suffit pas. Notre couple n'est plus celui d'antan, ca doit être dur à gérer pour lui, mais je suis probablement trop égoïste pour y songer. Je sais que tout ça n'a rien à voir avec nous, c'est moi et uniquement moi. Notre couple n'est qu'une conséquence de cette femme sans vie que je suis devenue. Et c'est clairement dans un moment où je me sentais plutôt bien, que j'avais des pensées pures et positives que je me suis vu livrer mon pire visage. Je suis dans cette galerie, que j'affectionne particulièrement parce qu'elle est mienne, qu'elle est aujourd'hui ce qu'elle est grâce à des efforts acharnées que j'ai fournis durant tant d'année. Et je vais cependant la saccager en si peu de seconde.... Toutes ces œuvres que je me réjouissais de pouvoir présenter ne sont que des déchets que je pourrais désormais jeter. Mais ca m'est égal, pour la première fois depuis longtemps je peux enfin pouvoir prétendre aller bien, parce que oui, ce néant qui tourne moi me donne un sentiment de liberté, un sentiment si puissant que je me sens obligé de contempler ce désastre avec fierté. Mon coeur bat la chamade, j'ai l'impression d'être dans une attraction à sensation forte et que d'un moment à l'autre, un seul battement pourrait me faire succomber. Que c'est bon! Ce moment va cependant prendre subitement fin alors qu'un corps va venir s'emparer du mien pour m'arrêter dans ma folle course. Et là, c'est l’ascenseur émotionnel. Je suis soudainement au plus bas en constatant que cet homme que je suis parvenue à épargner ait a supporter ça. Je me sens honteuse, et désemparée à la fois. J'observe autour de moi le chaos, qui ressemble à ce qu'il y a en moi. Si je devrais plutôt tenter de faire profil bas pour qu'il oublie ça, je ne vais pas parvenir à me contenir. je suis à fleur de peau, et clairement, ce qui vient de se passer donne l'envie de continuer sur cette lancée en laissant parler mon coeur. Non je ne vais pas bien. Et qu'on ne me dise pas que je vais aller mieux, il suffit d'observer tout ça pour constater que le temps ne guérit rien, au contraire. Et les réponses de James ne font que me provoquer d'avantage, me rendre encore plus excessive. Je me sens incomprise, et il suffit de voir notre échange pour réaliser que je le suis. « Ah ouais ? Que toi ! Merci ! » Je hurle à nouveau. "Oui que moi! Désolé d'être une personne avant d'être la femme parfaite que tu veux que je sois pour notre couple". Je me plonge le visage entre les mains, je suis en plein cauchemar. Je suis obligé de poursuivre, parce qu'il n'a pas l'air de saisir quel était le problème. C'est probablement la raison pour laquelle cette discussion n'a jamais eu lieu. Je savais qu'il n'aurait pas assez de recul face à tout ça, et qu'il prendrait ça pour lui au lieu de m'épauler. Je suis donc obligé de fournir d'autres arguments, comme cette image que j'ai de moi, parce que l'estime que j'ai pour ma propre personne ne se résume à rien. Il tente de me contredire sur ce point. Je touche le fond. Plus j’évoque ce mal être et plus j'ai l'impression que je ne remonterai jamais cette pente. Je tente donc d'attraper cette bouée de secours qu'il cherche à le dresser. Je veux que lui me donne des raisons de me battre. Ca semble peut être logique pour quelqu'un de raisonnable et bien à terre comme lui, mais c'est primordiale pour moi. j'ai besoin de l'entendre, j'ai besoin d'entendre ça, même s'il faudra peut être penser à me le rappeler, encore et encore... Je dois m'accrocher à quelque chose, sinon...qu'est ce que je vais devenir? Cette simple idée me terrifie, et ça se lit dans mon comportement, mon corps se crispe face à cette peur et j'ai l'impression que je ne parviens plus à reprendre mon souffle. « C’est toi la seule bonne raison ! »Mon regard se plante dans le sien alors que je relâche les épaules face à cet argument.« C’est pour toi que tu dois remonter la pente. T’as le droit de vivre Elisha, t’as le droit d’être heureuse » Je peine à y croire, mais il parvient à avoir mon attention et à me faire réfléchir là dessus.« Je t’ai dis que tu ébouillirais le monde, je le pense toujours ! Mais pas de cette façon. Ne Le laisse pas gagner. Le laisse pas te détruire, t’es plus forte que ça, t’es une battante. »Je fronce les sourcils, insensible à ce sourire qu'il m'adresse. « T’es belle, t’es douée et tu dois te battre pour les gens qui t’aiment aussi… pour moi. » Ma machoire se resserrer en constatant que mon pétage de câble ne nous a clairement pas aidé pour "notre couple" justement. Je parviens à culpabiliser un instant. mais plutôt que de vivre cette émotion comme elle vient, je monte en pression, devenant incontrôlable l'instant d'après, refusant soudainement son aide, et cédant à ses provocations. Je ne veux pas qu'il me voit ainsi, mais il me pousse, encore et encore...et mes mains le dessous de mes poings serrés vont venir un court instant claqué sur son torse avant que je cède face à ce geste tellement disproportionné. C'est donc ça? Je dois maintenant le taper lui pour espérer y retrouver une once de vie? Je lâche une sorte de cris incontrôlable en posant mon front sur sa poitrine. Qui suis-je? Je trouve la force de reculer mon visage du sien alors que d'un geste maladroit j'essuie cette larme qui s'est précipitée sur ma joie pour gagner ma lèvre. Et je lui demande pourquoi il reste, la gorge nouée, les jambes tremblantes face à cet assaut d'émotion. Je peine à croiser son regard, je me dégoute tellement. Je n'ai pas envie de lire ça également dans son regard.« T’en vaut la peine tu sais ! » cette simple phrase parvient à me forcer à plonger mes yeux dans les siens. « Et puis parce que je t’aime espèce d’andouille » Ca ne me fait pas sourire. Niveau estime de soi j'ai clairement pas la tête de quelqu'un qui a besoin de se sentir avec une insulte si ridicule soit t-elle. Le je t'aime est d'ailleurs vite oublié pour passer outre ce surnom. Il peut être si maladroit parfois « Je ne veux être nul part ailleurs qu’avec toi là toute suite » Là c'est mieux! Je ferme les yeux, comme si je voulais m'imprégner de cette simple phrase à laquelle je m'accroche si fort, et qui évoque tellement pour moi. Et c'est l'esprit libéré que je sens a main venir dégager une mèche de mes cheveux. Cette tendresse me donne soudainement envie de l'embrasser, de lui faire savoir à travers ce simple geste à quel point il compte pour moi, même si je ne le montre clairement pas dernièrement. Je me glisse sur la pointe des pieds pour déposer mes lèvres sur les siennes, espérant ne pas écoper d'un refus, avec tout ce que je lui ai fais et dis, je n'en suis pas à l'abri. Mais cette pensée va rapidement s'évaporer face à ce que je ressens là tout de suite. Une énergie semble traverser tout mon corps face à ce simple baiser. J'ai mon coeur qui s’élève et je me surprends presque à ressentir une telle chose. Je l'avais bien évidemment ressenti mainte fois avec lui, mais je ne sais pas si c'est le fait que je sois à fleur de peau, toute émotion semble soudainement décuplé. Ca me donne à nouveau ce sentiment fort que d'être tout simplement vivante. Mes lèvres de détachent des siennes, comme si je voulais m'assurer que tout ça est bien réel. Je les observe avec surprise et envie et croise son regard comme pour m'assurer qu'il vient bien de ressentir cette même "magie " que moi. Son regard se balade à travers le mien, il est probablement dans l'attente de savoir ce que j'en pense, si une fois de plus je ne vais pas complètement vriller. Je ne veux pas me laisser influencer par ces doutes qui planent au dessus de nous, et je me contente de venir glisser à nouveau mes lèvres sur les siennes alors que ma main se glisser à l'arrière de la tête du jeune homme pour ne pas qu'il m'échappe. Et je constate que c'est là, j'ai ces papillons dans le ventre une fois de plus, et je ne veux plus que ca s'arrête.
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(#)Sujet: Re: It's not Okay  |   Mar 30 Jan - 17:07
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Quoi qu’il puisse paraître ces derniers temps, rien ne semble vraiment réel, rien n’a l’air vrai et sincère. La vie ressemble à une espèce de film dans lequel nous sommes des robots. Des robots qui tentent de survivre face à tous les évènements. Enfin c’est ce que semble être Elisha plutôt. Son agression l’a traumatisé, c’est normal et je suis conscient qu’il faudra du temps pour quelle se reconstruise mais de là à se laisser périr et se laisser couler encore plus, non. Alors oui je tente de faire de mon mieux, de l’entourer et d’être là pour elle, mais je crois que ça ne sert foutrement à rien. J’aggrave surement les choses même, seulement je ne me vois pas l’abandonner dans de telles circonstances. Je n’ai jamais été du genre à abandonner à la moindre difficulté, je l’ai déjà prouvé envers notre couple. Je ne suis pas débile pour comprendre que tout sonne faux entre nous et surtout à travers ces mots qui tentent de me rassurer ou de faire semblant. J’en ai parfois marre de faire semblant que tout va bien, que ça va aller avec le temps parce qu’il faut se l’avouer c’est faux mais je tente de croire en ce renouveau.
Est-ce que vouloir qu’elle revienne la femme à qui je tiens doit prendre en compte ce tel carnage que je suis obligé de constater ? J’en sais rien mais je dois constater quand même les dégâts qu’elle fait sous la colère. Même si j’arrive à l’arrêter, je ne suis pas arrivé à temps pour éviter le reste. Je ne sais pas si je suis choqué ou abasourdis. J’ai clairement l’impression de ne pas l’a reconnaître, elle semble à des kilomètres de moi. C’est déroutant. Je ne sais même pas quoi en penser ni même quoi dire. Son discours me dépasse. Elle me fait bien comprendre à travers ses mots que je ne sers à rien et que cette histoire ne concerne qu’elle et elle seule. " Oui que moi ! Désolé d'être une personne avant d'être la femme parfaite que tu veux que je sois pour notre couple ". Je soupire et tente de ne pas être touché par ce qu’elle vient de dire. « Tu veux être seule ? C’est ça que tu veux ? Tu veux que je te laisse t’enfoncer dans ton trou ? » lui demandais-je pour la provoquer afin qu’elle sorte enfin ce qu’elle a sur le cœur. Je soutiens son regard du mieux que je puisse faire afin de lui faire comprendre que je ne lâcherais rien cette fois-ci tant que les choses n’auront pas été dites. Quitte à ce que tout parte en vrille ensuite. Bon, c’est ce qu’il suit. Ma provocation ne s’arrête donc pas à des mots, je viens même à en venir aux mains en la poussant après lui avoir donner quelques arguments pour qu’elle sorte la tête de l’eau, mais ça ne semble pas du tout l’atteindre. Enfin c’est ce que je pensais jusqu’à ce qu’elle réponde à ma provocation en venant taper contre mon torse avec ses poings. La haine qui l’anime me brise le cœur. J’en ai mal à l’estomac de la voir ainsi mais faut bien que ça sorte un jour. Et même si ce n’est pas toujours très agréable à entendre, je reste là, pour l’a laisser hurler sa colère et ou tristesse contre moi. Elle finit par s’effondrer, en larmes. J’essaie de rester impassible face à ce spectacle, c’est difficile de ne pas la consoler et de la serrer dans mes bras. Ma mâchoire se serre en la regardant, un peu distant mais attrister de constater les dégâts que ce sale type à fait sur la femme que j’aime. L’ai-je définitivement perdue ce coup-ci ou il y a encore un brin d’espoir pour revoir un sourire sur ses lèvres ?  Sa voix tremblante et plutôt apaisée désormais me demande pourquoi je reste à ses côtés. La réponse me semble évidente, je l’aime. Puis elle en vaut clairement la peine, elle a tant de choses à donner et à partager. Je ne semble pas être très convaincant vu sa non réaction. Après réflexion, j’ai peut-être été maladroit avec mes mots seulement il est vrai que je ne souhaite être nul par ailleurs qu’auprès d’elle. C’est là qu’est ma place. C’est avec elle que je me sens le mieux et comblé, même si parfois tout semble compliqué et nous échapper. Je remarque ses yeux se fermer et c’est pourquoi ma main vient se glisser près d’elle avant de voir son visage qui se cache dernière une mèche de cheveux. Je n’ai pas honte d’elle, je ne lui en veux pas. Je ne renonce pas. Je sais que ce n’est pas elle en ce moment, que c’est difficile. J’ai l’honneur de pouvoir enfin croiser son regard, avec un brin de vie. Ça m’extirpe un léger sourire de soulagement. Soulagement qui s’intensifie au moment où je me vois réceptionner ses lèvres contre les miennes. C’est un sentiment agréable et si fort que je semblais oublié au fur et à mesure des jours qui passaient. Je ne me vois pas repousser cet élan de sa part, c’est si bon. Il y a des plaisirs simples dans la vie qui sont parfait. Ce baiser en fait désormais parti. La douceur de ses lèvres me ferait presque oublié cette bataille précédente. Je dis presque parce que je sais bien qu’un baiser aussi agréable soit-il viendrait résoudre les problèmes. Mais j’apprécie, ne voulant clairement pas que ça se termine, mais comme toute bonne choses, ce baiser vient prendre fin et mes paupières viennent s’ouvrir pour retrouver son regard. J’ai une drôle d’impression et je ne sais pas du tout quoi penser. Nous étions si loin il y a encore peu que ça semble irréel que nous soyons si proches l’instant d’après. Est-ce une pause pour reprendre de nouvelle fois les hostilités ? J’en sais rien, je sais plus à vrai dire. Je suis un peu perdu par cet ascenseur émotionnel. Le silence reine dans la pièce, c’est presque angoissant. Je recherche des réponses, ce que je dois faire ou si le mieux c’est que je quitte les lieux ? Des doutes, des questions, oui j’ai que ça en tête depuis des jours mais je n’ai pas le temps de les laisser prendre trop d’ampleur que ses lèvres, ses douces lèvres viennent s’attarder sur les mienne une nouvelle fois. Je ne résiste pas longtemps., mais je semble être un peu pris au dépourvu et pourtant je me laisse entraîner dans ce tourbillon en prolongeant plus que jamais cet échange. Je m’octroie le droit de venir glisser mes mains sur ses hanches, glissant doucement mes doigts sous son haut afin de venir laisser quelques caresses contre sa peau chaude. Nous n’avons pas eu un tel rapprochement depuis tellement de temps que j’en deviendrais presque timide, mais pas timide par rapport à ce que je ressens mais plutôt par rapport à ce que elle voudrait et surtout ce que ça signifie. C’est si incohérent face à tout à l’heure. Ce baiser se brise, laissant tout de même un sourire tracé sur mes lèvres. C’est tellement bon. J’ai l’impression qu’elle cherche à me faire passer un message et moi j’ai envie de retrouver la femme qui me fait me sentir unique. Mon regard trouve refuge dans le sien et mes mains viennent quant à elles se glisser contre ses joues, réduisant la distance entre nos deux visages. Je cherche des réponses dans ses yeux mais je ne peux repousser cette attirance entre nous et viens plaquer ma bouche contre la sienne à mon tour, laissant ma langue se frayer un chemin pour retrouver la sienne. Si je vais trop loin et que ce n’est pas le message qu’il fallait que je comprenne, il faudra qu’elle me le fasse rapidement comprendre avant d’être trop lancé dans cette folie.
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(#)Sujet: Re: It's not Okay  |   Mar 6 Fév - 23:36
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Je sais que je ne montre pas une bonne image de moi à cet homme qui me croyait probablement intouchable. Pour dire vrai, je n'ai pas souvenir de m'être déjà mise dans cet état par le passé. J'ai déjà été révolté oui, mais de là à ne plus avoir de contrôle du tout, c'est littéralement déroutant, et peu flatteur. Mais ce lâcher prise me provoque tellement de plaisir que je viens à me foutre complètement de l'avis qu'il pourrait donner. Je ne veux pas qu'on me dise que ca va passer, que tout va bien, que je suis en vie. Je veux juste qu'on comprenne que ma vie a littéralement basculé, et que ce "rien" m'a fait oublier qui je suis et pourquoi je suis sur cette terre. C'est peut être démesuré, je n'ai probablement pas à me plaindre vu l'issue des choses, mais c'est ainsi, et là j'ai atteins un point de non retour, de saturation complète. Je veux juste dire tout ce qui me passe par la tête, sans avoir peur que ce soit mal interprété ou que je blesse au passage. Je veux soulager cette conscience qui ne parvient plus à faire face à elle même, j'ai besoin de le faire, parce que j'ai peur de finir par succomber par cette folie et ne plus jamais m'en relever. Et malheureusement, c'est James qui va devoir supporter ça. Comme si le fait de me voir en furie n'était pas suffisant, il faut que je lui impose ce qui se passe dans ma tête, il le faut. Mais l'idée de le voir acquiescer sans rien dire me semble un peu trop belle, et il ne tarde pas à le confirmer en répliquant à ce que je dis. Je lui parle de mon mal être et lui l'associe à nous, où est la logique? Je lève les yeux au ciel en soupirant agaçant. Comment peut il être aussi fermé d'esprit pour comprendre que ma vie ne se résume pas qu'à nous? Au delà d'être une femme en couple, je suis Elisha Parker, et j'ai vécu pendant près de 27 ans sans lui, il ne faut pas l'oublier. Ca me dépasse, ca me révolte, et je me sens d'autant plus incomprise à l'écouter. Il ne comprends pas, il ne comprendra jamais. Il y a des discussions que je ne peux pas avoir lui, et là, ca en est la preuve. Je sais pas ce qu'il cherche en répliquant ainsi mais ca n'aide pas. J'ai envie de partir, parce que je sens que je pourrais finir de retourner cet endroit avec ce ressenti qu'il vient ajouter. « Tu veux être seule ? C’est ça que tu veux ? Tu veux que je te laisse t’enfoncer dans ton trou ? » Et il continue, encore et toujours...." Je hausse les sourcils, comme pour le lancer au défi. "Tu veux te barrer? Mais vas y la porte est là bas, je ne te retiens pas!" Non je n'étais amène de répondre au chantage du "tu me laisses intervenir dans ta crise ou je pars". Je n'allais pas l'implorer de rester, certainement pas même. La simple idée qu'il pense à vouloir partir en disait long sur lui, s'il n'avait pas les épaules pour supporter ça, c'est qu'effectivement sa place n'était pas ici, et que je ne viendrais pas satisfaire son égo alors que je me trouve moi même ressentir une forme de sous estime de moi indéniable. J'ai tellement envie de le faire partir en fin de compte. Et tout ce qu'il dit me donne encore plus envie de le pousser. C'est probablement insensé et un peu trop, cela pourrait clairement créer des dommages irréparables entre nous, d'où la raison pour laquelle je veux qu'il parte. Si je suis au fond du trou, je ne veux tout de même pas gâcher mes chances de pouvoir le retrouver un jour. Même si ces chances semblent s'envoler au fur et à mesure de la situation. Il me pousse dans mes retranchements, encore et toujours, et je lutte...mais je viens finalement à le faire. Je pousse ce cri de douleur que je n'étais jamais parvenu à exprimer, ce cri qui j'espère me libérera de tous mes fantômes, de toutes ces émotions néfastes qui m'empêchent de voir la vie sous un meilleur regard. Mais je prends vite conscience que c'est trop. J'ai cette image parfaite, extérieurement parlant, de moi m'en prenant à cet homme qui ne répond même pas pas à mes coups et se contenter de bomber le torse pour recevoir, et ça me brise le coeur. Je prends conscience de la gravité de la chose, comme si la raison me revenait subitement, que je comprenais que je devais arrêter ça au plus vite. La tension semble laisser place à un sentiment de douleur. Et je parviens à trouver la force de plonger mon regard dans le sien et de lui demander comment il fait. Si il avait été dans ces circonstances, je ne sais pas si je parviendrais à passer outre et rester là pour l'accompagner. Il me donne ces motivations, des motivations qui pourraient en ravir plus d'une étant donné le degré de romantisme, mais ce n'est pas le remède miracle à mes maux, bien sûr que non. Si ca ne guérit pas, ca me pousse à calmer cette violence envers lui, à vrai dire, j'ai surtout envie de me blottir contre lui pour m'excuser de tout ce mal que je lui cause au passage. Je vais me contenter de venir l'embrasser. Un baiser qui aurait du être banal, comme ils l'ont tous été dernièrement dans notre couple, mais j'y mets tellement de prestance qu'il va durer plus longtemps que ce que je n'avais imaginé. Le goût familier de ces lèvres a un effet rassurant sur moi, il me rappelle un peu cet effet "maison" que je cherche, après m'être égaré depuis ma séquestration. Ca me prend à travers tout le corps, ca me surprend réellement. Et je recule mon visage afin de réaliser ce qu'il vient de se passer. J'ai besoin de voir que cette fois je ne suis pas folle, et qu'il l'a senti aussi bien que moi. Ce courant électrique, cette chose qui m'a fait oublié le drame qui vient juste de se dérouler. Le silence est de mise, mais je n'y prête pas attention. J'ai l'impression que les battements de coeur sont audibles dans toute la pièce. Et ces derniers me font tellement de bien, j'aime tellement cette sensation vibrante. J'ai besoin de voir si c'est juste une impression, ou si ce rapprochement pourrait le faire perdurer d'avantage. Lui est en doute, je pense qu'il a peur de ce qui pourrait suivre, il faut dire que je suis un peu déroutante, et que rien n'est prévisible, surtout pas ce soir.Ma bouche vient à trouver celle de James à nouveau, constatant que l'excitation naissante ne fait qu'accroitre en peu de temps. J'ai la sensation que mon visage va exploser face à cette chaleur naissante à hauteur de mes joues. Il se recule, me laissant pincer mes lèvres comme pour imprégner de cette odeur des siennes, et j'ai le malheur de voir ce sourire, ce sourire que j'aime tant sur mes lèvres, qui en dit long...Je le désire tellement tout à coup. ca faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas ainsi sous ce regard, pas parce qu'il était soudainement inintéressant à mes yeux, mais plus parce que mes problèmes me rendaient presque aveugle sur les belles choses. Il me paralyse le corps tout entier, ses mains se déposent sur ma joue alors que son visage se rapproche dangereusement du sien. Son souffle claque sur ma peau, m'empêchant presque de respirer tant je suis perturbée par ce qui se passe. Je ne parviens pas à garder les idées claires face à cette tension qui l’envahie un peu plus à chaque instant. Il me fait perdre la tête en faisant perdurer ce moment, approchant son visage du mien comme s'il allait m'embrasser pour finalement s'arrêter en chemin. Et il viendra mettre fin à cette attente en plaquant sa bouche contre la mienne, avec bien plus de ferveur, alors que sa langue parvient à venir caresser la mienne avec envie. Il ne m'en faudra pas plus pour laisser échapper un soupire de désir face à cet acte. J'intensifie ce baiser, pouvant me montrer un brin maladroite face à l’enthousiasme de ce qui se passe. Mes mains viennent se glisser autour de son cou avec force pour être sûr qu'il ne m'échappe pas. Je viens faire pression contre son corps, alors que le bruit du verre brisé que l'on piétine se fait entendre sous nos pas jusqu'à ce que le mur nous arrête dans notre course. Je me languis de lui si fort que mon visage quitte le sien afin de lui ôter ce tee shirt avec son aide, et ce corps que je contemple sans plus attendre me fait mordiller ma lèvre. Mes mains ont déjà trouvé refuge à l’ouverture de son pantalon pour le lui ouvrir. Ca na serait clairement pas dans les bonnes conditions, mais je ne suis pas disposé à attendre quelques minutes de plus pour ça, je veux continuer de ressentir ça, toujours... S'il avait des doutes, il semblerait que je sois on ne peut plus explicite ce que je veux, et les baisers que je dépose le long de son torse en disent long sur mon état d'esprit.
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(#)Sujet: Re: It's not Okay  |   Jeu 8 Fév - 10:40
it's not okay
EXORDIUM.
Je ne sais pas ce qu’il me fait le plus de peine. La voir se détruire et ne rien pouvoir faire ou au contraire avoir tenté de l’aider et la voir repousser mon aide. Je ne sais pas... je ne sais plus. Quoiqu’il en soit je suis dépassé par les événements et complètement impuissant face à la scène que j’ai pu voir au premier rang. Je n’avais jamais vu quelqu’un dans un état second aussi puissant. Elle a tout détruit sur son passage et ça me brise le cœur une fois de plus de voir la femme qui a pourtant toujours un mot pour faire rire tout le monde, qui a toujours su se montrer forte et indépendante se montrer si...dévastée et hors de contrôle. Si je l’ai arrêté avant qu’elle ne fasse encore plus de dégâts je n’ai pas pu arrêter cette colère qui l’anime et je vais d’ailleurs en faire les frais. Oui, on dit parfois des choses sur le coup de la colère mais venant d’Elisha j’imagine qu’il y a une part de vérité sur le fait que notre couple (moi aussi par l’occasion) l’étouffe. Je vais essayer de passer outre après lui avoir fait comprendre que j’étais là pour elle et qu’il fallait qu’elle se repose sur moi. Que l’avenir qu’elle voulait bâtir pour elle était encore possible.  C’était nécessaire pour elle de croire encore en quelque chose. Puis être en couple ne veut pas dire partager toujours que des bons moments, c’est ce que je tente de lui faire comprendre, mais apparemment la manière douce ne fonctionne plus sur elle, je vais donc la provoquer dans ses retranchements pour fait évacuer toute cette colère. C’est difficile vraiment mais je tente le tout pour le tout. Je n’ai malheureusement plus de solutions à part celle-ci. Les mots fusent et ils sont plus durs les uns des autres. "Tu veux te barrer ? Mais vas-y la porte est là-bas, je ne te retiens pas." Je croise son regard et tente de garder mon calme pour ne pas éclater moi aussi face à son comportement. Je sais au moins à quoi m’attendre et je semble comprendre ce qu’elle pense de la situation… Mais pourtant je ne vais pas déguerpir, non je vais même continuer dans ma provocation en en venant même aux mains. C’est finalement ce qui va la faire réagir. Enfin. Je la laisse taper contre moi pour son bien ? Je n’en sais rien mais ce que je sais c’est que je ne vais pas l’arrêter à sortir toute cette haine en elle. C’est malsain d’avoir tout ça en une si belle femme qu’elle. Il faut que ça sorte et même si je dois jouer les punchingballs. Le cri qui va sortir de sa bouche va clairement me glacer le sang… Est-ce que ça veut dire qu’il met fin à son mal-être ?  Ses larmes montrent bien qu’elle n’est pas vide d’émotions et qu’elle arrivera de nouveau ressentir des choses. C’est certain, j’ai espoir. Vraiment, puis en même temps je n’ai pas d’autres solutions que d’y croire. Je dois à présent justifier pourquoi je reste à ses côtés. Si ce n’est pas lisible pour elle, pour moi c’est tout à faire clair. Mes sentiments n’ont jamais disparu et ce n’ai pas cette passade qui va changer quelque chose. Mon soutien est inconditionnel et jamais je ne pourrai la laisser tomber malgré tout ce qu’il a bien pu se passer entre. Non, c’est impossible je l’aime trop et je suis si bien avec elle. Il faudra bien qu’un jour elle comprenne ça. Mon regard est plongé dans le sien comme pour tenter de voir un semblant de sentiment dans ses yeux. De voir si j’ai réussi à la convaincre que ma présence à ses côtés est normale. Si elle ne semble pas être partante pour parler, je réceptionne ses lèvres contre les miennes en une fraction de secondes. Je ne sais pas comment réagir face à ce geste mais il est pourtant si bon que je ne veux rien repousser mais je veux plutôt profite de ce rapprochement qui est devenu plutôt rare ses dernières semaines... Je ne sais pourtant pas trop à quoi elle joue. Son comportement est si contradictoire d’une minute à l’autre que je semble un peu perturbé mais tant pis pour la morale c’est parfait. Il me faut quelques minutes pour comprendre que je pars sur une piste glissante en plaquant de nouveaux mes lèvres contre les siennes mais ça m’avait tellement manqué. Je sais que plus rien ne va arriver à m’arrêter même s’il serait plus raisonnable de ne pas profiter de la situation. Elle semble un peu déboussolée par toute ce qu’il vient de se passer et pourtant elle fait face à ce rapprochement. On pourrait me prendre pour un gros pervers de lui sauter dessus alors qu’elle n’est pas dans son meilleur état, cette idée me freine un peu d’ailleurs avant que ses bas ne s’emparent de mon cou pour m’attirer encore plus près d’elle. Toutes les mauvaises idées disparaissent alors de mon esprit afin de me laisser enivrer par ce qu’elle me donne. Les bras quant à eux ont entouré son bassin afin de pouvoir coller mon corps au sien. Je ne crains qu’on ne puisse faire plus proche présentement. Ce sentiment est des plus agréables et ça m’avais clairement manqué. Je me laisse emporter par ce sentiment intense qu’elle provoque en moi à chaque baiser, chaque caresse ou même chaque regard. Je ne peux résister, c’est bien trop puissant ce qu’il m’anime. C’est déroutant à la fois quand on repense à ce qu’il vient de se passe quelques minutes avant. Mais bon, elle en a sûrement besoin et moi j’en suis heureux de pouvoir retrouver une petite partie d’elle. J’ai le cœur battant à la chamade alors que nous avançons un peu à l’aveugle dans cette galerie brisant au passage des cadres (sûrement au son strident qui résonne) mais je ne me laisse pas perturbé. Rien ne pourra venir gâcher ce moment. Ma langue ne cesse de jouer avec la sienne dans ses baisers forts en émotions. Je suis attiré comme un aimant, c’est incontrôlable.  Un mur va cependant nous arrêter dans notre marche, ce qui va provoquer là séparations de nos lèvres. Je l’observe rapidement alors que j’ai le souffle un peu dans tous les sens. Je ne tarde pas à sentir ses mains se glisser sous ce haut que je porte. Je me retrouve rapidement torse nu face à elle qui reste encore habillée. Son regard posé sur moi et ce geste me fait doucement sourire. Elle me regarde avec envie et c’est ce que j’aime dans son regard. Mon reflet est unique à travers ses yeux, personne ne pourra jamais me regarder de cette façon. Je me sens quelqu’un et c’est un sentiment assez agréable. Je sens la pression de mon pantalon se relâcher autour de mon bassin alors que je réalise qu’elle a pris les devants pour l’ouvrir et sa bouche parcourant mon corps laisse un courant électrique le parcourir sans plus attendre. Si dans un premier temps je ne suis pas tellement certain de la suite des événements je vais rapidement changé d’avis après avoir ôter son haut. Je la désire d’une façon si puissante. Son corps me fait toujours autant d’effet et je me languis tellement de la suite. J’ai envie de lui faire passer un moment inoubliable et de lui faire ressentir des choses si intenses. Je laisse mes lèvres venir parcourir à mon tour son buste, laissant ma bouche glisser à sa poitrine. Je lui voue une attention bien particulière avec l’aide de mes mains. Sa peau est si douce et l’odeur qu’elle dégage ne fait qu’accroitre ce désir que j’éprouve. Le simple bruit résonnant dans la pièce n’est autre que nos souffles saccadés au plus haut point. L’excitation semble bien présente. Je plis mes genoux à présent afin d’avoir accès à son ventre et laisser sur mon parcours quelques baisers on ne peut plus sensuels, accompagnés de quelques caresses du bout de mes doigts. Arrivé à hauteur de son pantalon, je me charge de le faire glisser le long de ses jambes après l’avoir aidé à retirer les chaussures qu’elle porte. Tout semble si naturel alors que je l’observe de ma position, laissant une vue imprenable sur son corps entier. Je brûle d’envie là toute suite que j’en oublie clairement la situation qui nous a poussé à en venir là. Mes doigts glissent sur sa peau pour atteindre ce morceau de tissus qui est clairement de trop pour poursuivre. Je le fais descendre lentement mais laissant découvrir son intimité alors que je laisse des baisers tout le long de cette descente. Accroupi devant elle, je soulève sa jambe afin de la montée à hauteur de ma bouche pour la parsemée de doux baisers de toute sa longueur, remontant même jusqu’à son sexe. Je n’arrête pas pour autant sur ma lancée et je viens m’y faufiler pour lui donner un peu de plaisir à l’aide de ma langue. Sa jambe positionner sur mon épaule me donne bien plus de facilité et d’accessibilité pour ce moment. Je suis clairement dans une autre dimension, c’est exquis. Maintenant que je sens le moment fatidique approcher, je me redresse, laissant sa jambe regagner le sol. Je viens alors plonger mon regard dans le sien avant de venir embrasser l’intérieur de son cou. Mes mains se sont charger de faire enfin tomber mon pantalon à mes pieds laissant apparaître un boxer bien tendu à cause de ce membre inférieur bien gonflé. Je savoure chaque caresse que je lui offre et les baisers ne font qu’accroître l’excitation en moi. Je suis clairement prêt à passer à des choses plus sérieuses. Je délaisse un instant son corps afin de venir descendre un peu mon boxer pour libérer mon sexe de cette emprise et sans plus attendre je viens soulever ma beauté de petite amie afin de pouvoir être plus apte à lui donner ce qu’elle veut. Sa poitrine collée contre mon torse, ma tête enfouis dans son cou, c’est à ce moment que je viens pénétrer en elle avec son aide, me soutirant un râle de plaisir immense. Mes bras soutiennent ses cuisses à hauteur alors que je viens commencer quelques mouvements de bassin. Ma bouche retrouve enfin la sienne pour partager un baiser langoureux à souhait, permettant d’étouffer quelques gémissements de ma part. Toute cette tension qu’il y a pu avoir se traduit par des mouvements long et profond.
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