Tout se bouscule dans ma tête, je suis incapable de raisonner convenablement, de me contenir. J'ai l'impression de laisser échapper tout ces maux que je n'étais jamais parvenu à exprimer à haute voix. Je les savais présent, mais j'ignorais à quel point ils étaient présent, et je me retrouve confronter à une femme que je ne reconnais pas moi même. C'est déstabilisant. Je veux dire...j'approche la trentaine et je me rends compte que tout ce que j'ai pu bâtir, tout ce que je suis, peut soudainement partir en fumée, je peux clairement tout briser en un claquement de doigt. Je viens de le monter avec cette galerie, qui me tient pourtant tant à coeur, et voilà que ma prochaine cible se pointe comme un signe du destin sous mes yeux : James. Les mots sortent, je n'en mesure pas les conséquences, je suis ingérable, dure. Je n'ai aucun filtre et gosh que ca fait du bien, même à contrario, lui doit surtout terriblement souffrir face à ces propos que je peux avoir. Ca ne résume d'ailleurs même pas à ça. J'ai un comportement clairement répulsif, agressif, hautaine... Je lui parle comme si nous n'avions rien vécu ensemble, et à travers mon regard, malgré les mots fort que j'emploie, il ne se passe absolument rien si ce n'est cette colère qui m'anime clairement face à cette échange. Je me sens incomprise, et toutes les tentatives de James pour me faire revenir à lui me poussent d'ailleurs à le fuir. Je lui demande de partir, parce que c'est clairement ce que je veux, et que si il était un minimum raisonnable, il le ferait. Parce que ce n'est qu'un aperçu de ce que je peux devenir si il persiste à me répondre ainsi. Mais non, il est têtu, et je me retrouve rapidement à reprendre cet état second alors qu'il me pousse, encore, et encore... La violence va sortir de mes petits poings pour s'arrêter assez rapidement face à la stupidité de ce geste. Je suis terriblement stupide, et la culpabilité parvient à m'adresser à lui. Je pense que je réalise pendant un bref instant qu'il est là, peu importe ce que je dis, ce que je fais, il est là pour moi, il l'a toujours été depuis nos retrouvailles ici. Et je suis là à repousser la dernière personne qui ne me laissera tomber, je suis pathétique, tellement pathétique même... Je laisse échapper cette haine, trouvant dans un même temps réconfort en posant mon front contre son torse. Cette crise s'efface rapidement, aussi rapidement que toutes les émotions que j’ai pu vivre depuis mon arrivée ici. Je suis vidée de tout ça, et j'ai juste besoin d'une chose, c'est de m'accrocher , et je tente de le faire à travers ces mots. Il faut vraiment que je m'accroche avant de sombre rà nouveau. Il faut que ses mots résonnent encore et encore dans mon esprit, pour ne jamais oublier, lui et là, et il a besoin de moi. Et ca parait peut être pas évident, mais j'ai tout autant besoin de lui. Je lui fais savoir à travers un baiser qui se veut doux et léger, contrairement à la violence dont il a été victime de ma part. Mais je suis soudainement prise au piège d'une tension entre nous que j'avais oublié. Ca me glace le sang, réveille soudainement toutes ces choses dans le bas ventre, et il me faut quelques secondes avant d'oser ouvrir les yeux, ayant peur que la réalité me reprenne cette sensation formidable que chaque personne sur cette terre devrait ressentir au moins une fois dans sa vie. Je veux croiser son regard, j'ai besoin de voir que ce sentiment est partagé, que je n'ai pas tout gâché avec ce qu'il s'est passé ces dernières semaines. J'ai besoin de savoir que cet homme formidable ressent encore des choses à mon égard, qu'il me regarde avec force comme il pouvait le faire auparavant. Et c'est le cas. Bien qu'il semble hésitant face à mon changement d'attitude soudain. A t-il peur que je joue encore avec cet ascenseur émotionnel l'instant d'après. Son visage se rapproche du bien pour m'embrasser à nouveau, et je peux dire que la satisfaction qu'il m'apporte est toujours aussi forte. Je suis guidée par le souffle chaud à proximité de ma peau, et j’ai l'impression d'avoir quand à moi cessé de respirer. Nos corps se retrouvent collé l'un contre l'autre alors que je sens la chaleur m’envahir le visage. Ma bouche se délecte de la sienne alors que nos corps déambulent à travers cette pièce. C'est délicieux, vraiment. J'en oublie présentement les minutes précédentes, tout ce qu'il m'importe c'est lui, et uniquement lui. Son corps vient d'ailleurs s'arrêter sur ce mur alors que je ne peux m'empêcher de lui ôter son haut. J'ai l'impression de le découvrir à nouveau, ou même de le découvrir tout court. Il est à coupé le souffle, et ce corps de rêve me fait monter bien des envies. J'ai envie de sentir cette peau chaude contre la mienne, mais je veux avant tout en prendre particulièrement soin, laissant mes lèvres se balader sur cette dernière avec douceur et sensualité. Je profite de la proximité de mon visage face à ce pantalon pour le lui baisser, et les formes que je décèle à travers ce boxer me poussent sans plus attendre à venir y glisser la main,désireuse de le faire succomber. Je remonte cependant mon corps, finissant par venir embrasser le creux de son cou pour sentir d'avantage cette odeur qui lui est propre. Il profite de l'instant pour me débarrasser à mon tour de ce haut, et l'attention particulière qu'il voue à ma poitrine ne tarde pas à la faire réagir en conséquence. Je suis on ne peut plus réceptive face à ces gestes, mon corps se cambre, j'ai du mal à ne pas gigoter sur place, et je sens d'autant plus cette chaleur naissante qu'il vient à glisser le long de mon corps pour s'emparer de mon intimité avec sa bouche. Je tente de pincer mes lèvres pour faire taire quelques gémissement, mais ca m'est clairement impossible. Ma jambe est au dessus de mon épaule,; et je n'ai même pas conscience que mon pied sur le sol ne tient que sur la pointe, tellement ce moment exquis me fait de l'effet. Mes mains glissent à travers sa chevelure, lui faisant savoir combien tout ca est apprécié, bien qu'il n'en ait pas besoin pour s'en rendre compte. Il faut que ça cesse, je vais en perdre la tête là. Je resserre d'ailleurs mes doigts sur le haut de sa tête, ayant l'impression que je pourrai très vite ne plus répondre de moi. Il remonte, me laissant récupérer un bref instant pour mieux reprendre ensuite. Je baisse les yeux un instant, ayant bien remarqué qu'il semble tout aussi prêt que moi. Enfaite, cet espace temps me semble interminable, je veux le sentir au plus profond de moi, je veux que nous fassions qu'un, que je le retrouve, que ce soit que lui et moi. Et je le supplie du regard alors qu'il me soulève, me tenant les cuisses contre ce mur. Ma main va venir le guider sans trop de problème afin de provoquer un bien être inexplicable. Le cri qu'il m'ôte me fait réaliser l'intensité de la scène, c'est si bon. Ma peau colle contre la sienne et les coups de bassin qu'il m'adresse me font glisser sur ce mur. Mes jambes se resserrent d'avantage autour de son bassin, comme si je ne voulais pas qu'il m'échappe alors que je suis incapable de venir agripper sa bouche tant je suis captivée par l'instant. Je ne veux pas que ca s'arrête, vraiment. Alors il va devoir faire des efforts pour faire perdurer tout ça. Malheureusement la position de cet échange est rapidement inconfortable, mon poids se fait sentir. Heureusement, la table qui se trouvait un peu plus loin va lui permettre de récupérer alors qu'il s'en approche pour venir poser mes cuisses au bord de celle-ci. Je relève d'avantage les jambes afin d'apprécier chaque mouvement qu'il procure, et je m'accorde un instant pour venir embrasser du bout des lèvres les siennes, caressent un instant sa jour alors que mon regard vient à chercher le sien pour savoir qu'il est tout autant animé que moi.

Totalement dingue, oui ce moment est complètement dingue et incompréhensible. Nous sommes là, tous les deux à nous chamailler comme deux inconnus et c’est frustrant de ne rien pouvoir faire face à cette détresse qui l’anime. Je suis là, face à elle et je ne peux qu’encaisser. Ces mots me blessent, vraiment et pourtant je suis incapable de quitter les lieux. Je suis inapte de l’abandonner., c’est tout bonnement impossible. Je me dis que ce n’est qu’une épreuve de plus, qu’on arrivera à surmonter avec le temps et puis je persiste à pense que l’union fait la force. Bon, je ne m’attendais pas non plus à ce que ça dégénère à ce point-là mais je l’ai cherché. Je l’ai poussé dans ses retranchements et je n’ai plus qu’à assumer et finalement c’est un mal pour un bien.
Le baiser qu’elle vient de m’adresser l’instant d’après me laisse perplexe, je ne sais comment réagir réellement. Je ne sais pas si c’est simplement une pulsion ou si c’est pour calmer cette tension qu’il y a entre nous et mettre un terme à cette guerre. Je suis un peu perdu dernièrement et ce doux moment me ramène à une réalité plus vraie. Celle que j’aime et celle dont je me sens épanouie aux côtés d’une femme exceptionnelle. C’est délicieux. Ca m’avait manqué. Mon cœur s’emballe à chaque fois et je me laisse prendre au piège une fois de plus alors que je suis collé à elle plus que jamais. Il faut croire que cette galerie à un effet révélateur sur nous. Nous déambulons à travers la pièce avant qu’un mur ne nous arrête. Je suis rapidement mit à nu par cette belle demoiselle qui me fait succomber face à la sensualité qu’elle dégage. Ses lèvres qui descendent le long de mon corps me font frissonner. C’est agréable et le fait de sentir sa main se glisser contre mon sexe me rend désormais plus qu’impatient. Cette caresse ne peut me rendre indifférent et me rend fou, i ne faudrait pas que ça tarde trop cette histoire, il serait pas improbable que ne soit pas assez patient pour attendre. A mon tour de m’occuper de lui ôter les vêtements qu’elle porte. Son haut dans un premier temps, ce qu’il me donne un moment pour venir nicher mon visage au creux de ses seins pour y vouer une attention remarquable. Mes mains se sont glisser sur ses fesses afin de faire pression pour que son corps soit encore plus proche du mien, laissant ma bouche parcourir un instant cette poitrine plutôt réceptive. Je nous fais faire un demi-tour afin que son corps soit à son tour coller contre le mur pour avoir plus de facilité à faire pression contre elle. L’attention que je vouais à sa poitrine recouverte encore légèrement se déporte doucement à son intimité déjà bien en action. Je me concentre pas mal pour lui faire un maximum de plaisir, je veux l’entendre à travers les sons qui sortent de sa bouche et ses mains dans mes cheveux me poussent à y aller encore plus intensément. Après avoir sentir qu’il était temps que je ne cesse avant qu’elle ne cède seule, je remonte pour venir me glisser dans son cou où j’apprécie son odeur, celle qui me fait tourner la tête. Je me sens plutôt près a passer à la suite et le souffle complètement désordonné d’Elisha me fait comprendre qu’elle est impatiente elle aussi. Alors c’est sans perdre une seconde que mes bras viennent à la soulever après avoir faire glisser mon boxer suffisamment pour libérer mon engin. Les mains prises, je vais avoir besoin de son aide et c’est sans difficultés qu’elle s’en charge me laissant souffler le long de sa bouche une fois l’entrée faite. Toute cette tension c’est transformé en une scène plutôt torride, c’est bien plus appréciable. Mes mains se resserrent autour de ses cuisses alors que je viens entamer un marathon de vas et vient intenses. L’attente était bien trop longue. J’en mourais d’envie depuis des jours, c’est libérateur. Je trouve ça exquis même si cette position n’est pas des plus agréables. Je risque de céder plus rapidement que prévu si une solution ne se montre pas. Fort heureusement, la table me revient en mémoire et je m’en sers pour venir déposer Elisha dessus, ce qui me soulage et qui surtout me permet de me reconcentrer sur l’intensité des coups de rein que j’adresse. Mon regard croise le sien un instant, me laissant sourire alors que je viens agripper le rebord de la table pour mettre davantage de puissante dans cet échange. Je suis littéralement absorbé par ce moment, c’est si bon que je me surprends moi aussi à laisser des gémissements sortir de ma bouche. Je viens cependant tenter d’attraper ses lèvres, clairement en manque déjà. Il me faudra peu de temps pour venir de nouveau attraper ses cuisses pour les surélever pour plus d’aisance ce qui la pousse à venir poser légèrement son dos contre la table, me laissant une vue sur son corps… exceptionnel. Mes mains relâchent ses cuisses une fois entouré autour de mon bassin. Ces dernières viennent parcourir son corps pour s’arrêter à ses seins encore recouverts de son soutient gorge. Il gâche la vue et clairement ça me frustre, seulement je n’ai pas le temps de le dégrafer et la position ne me le permet pas, alors je viens à le faire craquer par devant a la le force des bras, me laissant la possibilité à présent de glisser ma bouche sur sa peau bouillante à cet endroit bien particulier. Aucuns remords concernant ce morceau de tissu, je lui en rachèterai un si ça pose problème, mais là toute suite, j’apprécie et mon cœur s’emballe dans ce moment intense alors que je suis à bout de souffle et que je tente de venir kidnapper ses lèvres pour échanger un baiser langoureux tout en laissant mon bassin lui offrir de merveilleux à-coups.

Je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête, ou même d'ailleurs dans mon corps. Je semble à fleur de peau, incapable de maitriser la situation. Je suis submergée par des émotions à l'opposé l'une de l'autre. Celles -ci ne cessent de me faire tourner en rond, me donnant la sensation que je vais y perdre la tête. Mais n'est ce pas déjà le cas? Me retrouver seule m'aurait permis de réfléchir à mon acte, de me calmer finalement après ce moment intense que je viens de délivrer à la galerie. Mais il avait fallu que James débarque, qu'il voit ça. Et comme si ce n'était pas suffisant, il va dire exactement ce dont je n'ai pas besoin là tout de suite. Je ne suis pas en mesure d'être jugée sur ce que je peux ressentir, je n'ai pas envie de me justifier, et ca me fait sortir de mes gonds plus que jamais. J'ai clairement envie qu'il s'en aille avant que je ne m'en prenne à lui. Je ne suis pas de nature violente, mais je sais très bien que je suis loin d'être moi même là tout de suite, et que je suis un danger pour tout le monde, y compris moi. Le jeune homme ne l'entend pas de cette oreille, et il me poussera à avoir un geste quelque peu déplacé, peut être mérité, ce n'est pas comme si je ne l'avais pas avertis de la situation. Mais je me retrouve quelques secondes après face à cette conscience qui m'empêche d'aller de l'avant alors que je laisse finalement un sentiment de regret m'envahir. Je sais à quel point je dois le décevoir. Je déçois tout le monde finalement, mais là il s'agit de celui qui reste malgré tout, alors que je lui donne toutes les raisons possibles pour fuir. Je suis pourtant incapable de m'excuser véritablement, je n'en ai pas la force. Je vais donc tâcher de le faire de la façon la plus douce et expressive qu'il soit en déposant mes lèvres sur les siennes. Je prie au plus profond de moi pour qu'il ne me repousse pas, bien que je lui donne toutes les raisons de le faire. Il doit bien s'apercevoir que je ne suis pas moi même, et que je peux vriller d'un moment à l'autre. Et c'est d'ailleurs ce qui va se passer alors qu'il vient à m'embraser à nouveau, laissant un courant électrique me traverser le corps. La raison n'est plus alors que j'éprouve le besoin d'aller plus loin, beaucoup plus loin. Je ne veux plus réfléchir, je veux juste faire ce que j'ai envie, et là tout de suite, c'est profiter de lui. Le sentir plus proche de moi que jamais, ne former qu'un, qu'il me donne à nouveau l'envie de perdre tout mes sens. Il y parvient alors que nous nous affairons avec un côté plutôt bestial dans un coin de la pièce. c'est complètement fou, mais je brûle de désir pour lui. Je n'ai pas souvenir d'avoir été si proche de lui dernièrement, j'ai l'impression de le retrouver dans la façon la plus pure qu'il soit. Pas de blanc insignifiant, ou de mot qui laisse planer le doute sur ce qui est pensé réellement. Mon corps vient finalement à être déposé sur cette table qui nous donne d'avantage de d'équilibre. Mon corps se bascule finalement sur la table, se cambrant au contact froid de cette dernière. James poursuit ses mouvements, me soutirant des souffles lourds et intenses. Il viendra d'ailleurs arracher mon sous vêtement sans même que je ne m'en rende compte. Le contact de ses lèvres sur ma poitrine ne tardera pas à rendre cette dernière plus que réceptive. Mes pieds se replient sur eux même, ayant l'impression d'échapper à cette notion de contrôle. C'est désarmant mais tellement bon. J'ai le visage qui va exploser sous la chaleur qu'il y réside. Les derniers coups de bassins de James vont me soutirer un gémissement plus intense que les autres alors que je suis incapable de relever les paupières, ayant peur de constater que la réalité me rattraper déjà. Je m’exécute pourtant, croisant le regard de James qui semble aussi dérouté que moi. Je me relève finalement, ne sachant pas pas du tout quel comportement adopté désormais. Il faut dire que l'ascenseur émotionnel semble m'avoir laissé finalement face au hall d'entrée, avec mes bagages en prime. Je veux attacher mon soutien gorge, préférant me concentrer sur les habits que je dois enfiler à nouveau, mais je constate que celui-ci n'est effectivement plus viable. Je me mordille la lèvre avant de le ôter totalement et de retrouver mes vêtements sur le sol. Et je constate surtout de mes propres yeux le gros bazar qu'il règne. Entre le verre brisé, les fringues, c'est clairement un vrai champ de bataille. "Je vais me charger de débarrasser....T'en fais pas pour ça"dis-je alors que je me glisse sur le sol afin de commencer à ramasser le plus gros de cette ruine.

C’est difficile de se dire que nous sommes en train de nous déshabiller mutuellement alors que la minute précédente nous nous déchirions par des mots blessants et des gestes inoubliables…. Et pourtant c’est le cas. Je suis là, mon corps collé au sien dans le milieu de cette pièce ravager par la tempête Elisha. Nos corps se baladent justement à travers cette pièce témoins d’une tornade et pourtant là toute suite, je me contrefiche, je ne vois qu’elle et je ne veux que lui faire penser à quelque chose de bien plus apaisant, plaisant. Je prends un plaisir fou à lui faire du bien et ce avec tous les moyens qui me sont à dispositions. Mon bassin claque contre le sien de façon synchroniser et totalement en harmonie. C’est tellement rassurant de savoir que nous sommes toujours attirés l’uns par l’autre. Ce n’était pas vraiment d’actualité depuis quelques temps dû à ce drame qui est venu perturber notre quotidien. Mon regard se perd un court instant dans le sien alors qu’elle est allongée sous moi, sur cette table qui nous sert d’appui. Je pourrais passer des heures à regarder au travers de ces yeux mais je dois rester concentrer sur cet échange physique, c’est tellement bon de pouvoir la retrouver de cette façon.
Mon corps se raidit alors que j’atteins a priori en même temps qu’elle ce point de non-retour tant apprécier dans ce genre d’échange physique. Je me redresse de la table afin de lui laisser la liberté de se relever à son tour. C’est d’un coup tout silencieux dans cette pièce et c’est pesant. C’est dommage après de telles émotions et sensations aussi puissantes. Je ramasse instinctivement mes affaires, enfilant mon boxer dans un premier temps, puis mon pantalon que je reboutonne. Mon regard finis par se relever pour regarder Elisha qui remet ses vêtements également, en silence. J’aimerai être dans sa tête pour savoir ce qu’elle pense là toute suite. C’est difficile pour moi de savoir comment réagir à la situation.
Une fois rhabiller, je me passe les mains sur le visage et constate que les verres brisés au sol sont toujours là et que ça prouve bien la violence de la chose. C’est finalement la jeune femme qui va briser le silence qui nous pèse. "Je vais me charger de débarrasser…T'en fais pas pour ça" Je tourne la tête vers elle sans rien dire la regardant s’agenouiller pour ramasser les morceaux de verres. « Hey… » lançais-je pour avoir son attention. Je ne pouvais pas laisser cette situation ainsi. Certes je n’allais pas ouvrir un débat mais j’avais besoin de lui faire savoir que je ne lui en voulais finalement pas et que tout ça n’était que bon pour l’avenir, son avenir. « Viens… » dis-je ensuite en lui tendant l’une de mes mains pour l’aider à se relever et la tirer dans mes bras pour l’enlacer tellement fort que j’aurai pu l’étouffer. Silencieusement, je respire lourdement tout de même et m’enivre de l’odeur qu’elle dégage. Je ne l’ai finalement pas perdu et ça me rassure sur notre futur, sur notre couple.
Après quelques longues minutes enlacer l’un à l’autre, je finis par relâcher cette pression. « J’vais t’aider, on ira plus vite à deux. Et puis, mieux vaut avoir un pompier dans les parages au cas où tu te coupes… » dis-je pour tenter de détendre l’atmosphère. A deux nous ramassons grossièrement et rapidement les morceaux de verres. … Missions réussie, nous quittons ensuite le local afin de rentrer. Espérons que des jours meilleurs arrivent à l’horizon …