Putain mais regardez moi ces têtes de vainqueur, sérieux ! ft McKay

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Sebastian
&
Noah

Les pilules que Sebastian m’avait donné avait durer deux semaines, et maintenant j’étais à sec et j’en avais toujours besoin. J’avais l’impression de mieux dormir, bon je ne passais pas des nuits complètes comme j’ai pu le faire il y a un temps, mais c’était toujours ça de prit. Ça m’empêchait de devenir complètement fou.
Bref. Aujourd’hui, je n’ai plus rien et je mets encore une fois ma fierté de côté pour aller voir McKay et lui demander de nouveau une boîte. Bien sûr cette fois-ci, j’allais payer, il m’avait rendu service la dernière fois et je lui en suis reconnaissant, mais cette fois il ne me doit plus rien donc je payerais le prix qu’il faut. Je lui envoie un message pour lui dire que je suis à sec et en gros pour qu’il me dise si je peux passer et surtout quand. Après libre à lui de m’envoyer balader. Donc en sortant du garage et après avoir pris une douche, je me dirige vers son club aux alentours des vingt et une heure trente. Lorsque j’entre dans le club, il y a un peu de monde, mais ce n’est pas blindé non plus ce qui est normal, il est encore tôt. Je commande un whisky au bar et le bois cul sec avant de dire à ses gros bras que je voudrais le voir. L’un d’eux s’en va le chercher pendant que l’autre monte la garde tel un bon chien. Quelques minutes plus tard, celui qui était parti signaler ma présence à McKay revint en m’informant que je pouvais y aller. Je passais alors entre eux et me rendait jusqu’à son bureau et frappait à la porte. J’entrais une fois le signal donner et refermait la porte derrière moi. – Y’a pas de filles planquer quelque part, hein ? Lançais-je alors en le regardant histoire de détendre l’atmosphère d’entrée de jeu. Je sais que la dernière fois il voulait bien faire et d’ailleurs ça m’as pas mal surpris et un jour je lui rendrais la pareille pour ça, quand je me serais sorti de tout ce merdier.

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Sebastian
&
Noah

En voyant Rodriguez avancer devant moi pour récupérer des pilules encore une fois, je pouvais dire qu'il avait meilleure mine que la dernière fois. Je ne m'attendais pas à ce qu'il m'envoie un nouveau SMS aussi tardivement... mais je l'attendais. Si vraiment il avait un problème qu'il n'avait pas réglé, les petites pilules allaient pas lui suffire. Comme de raison, j'avais bien raison. Il entra tout doucement et s'avança vers lui un peu trop sûr de lui. Il avait demandé si je n'avais pas une fille de planqué ce qui me fit sourire légèrement sur le coup vu que la dernière fois, ça n'avait pas été un franc succès avec lui.

- Pas encore! Allez, viens, installe toi, je vais aller chercher ce qu'il te faut.

Je quittai pendant un instant pour me rendre dans ma réserve de mon coffre fort et en sortis ce qu'il désirait. Y'a pas à dire c'était un lieu très sécurisé. Je revins et je m'installai en face de lui tout en m'allumant une clope. Je lui montrai mon paquet de cigarettes pour le lui lancer pour voir s'il en voulait une.

- Alors, t'as tué qui? Je ne m'attendais pas à ce qu'il me le dise, mais je voulais plutôt voir sa réaction. On s'en fiche tu sais, mais tu pourras pas te cacher bien longtemps derrière ça! En plus que Geane se pose des questions!

Je montrai le flacon qui lui était destiné. Je ne savais pas à 100% que c'était ça, mais tout ce que je pouvais dire c'est qu'il ne cacherait pas des détails anodins à Geane et il le faisait en ce moment. S'il revenait c'était sans doute que les pilules avaient fait effet et qu'il voulait retrouver cette sensation. Pour ma part, je n'étais pas très friand de ce genre de médicament qui assommait plutôt que aider. J'avais parlé de Geane pour lui dire qu'elle se doutait de quelque chose, mais je n'avais pas ouvert ma trappe, donc je dirais que c'était super bien pour garder Noah "sous contrôle". Je ne pouvais pas vraiment dire que c'était le cas parce que mes magouilles, j'essayais de les faire disparaitre le plus possible. Vu sa tête, il avait peur que je lui en parle.

- Fais pas cette tête, elle ne le saura pas! Tu penses qu'elle a envie d'apprendre que tu as tué quelqu'un? Elle mérite pas d'être complice!

Déjà que Geane en savait trop sur le type que j'avais tué. Maintenant il fallait qu'elle sorte de toute cette merde qu'on engendraient dans sa vie. Tout ce qui comptait c'était qu'elle soit bien avec sa petite vie et Riley.

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Sebastian
&
Noah

Une fois que les deux gros bras en bas de l’escalier m’autorisait à monter dans le bureau de McKay, je ne perdis pas de temps, je frappais et entrait quand il me le demandait, je refermais la porte derrière moi et lui demandais s’il n’y avait pas de filles cacher dans un coin. « Pas encore ! Allez, viens, installe-toi, je vais aller chercher ce qu’il te faut. » me dit-il en quittant la pièce pour se rendre je ne sais où. Je m’installais alors dans le fauteuil devant son bureau et attendait qu’il revienne. A son retour, il s’installait derrière son bureau et s’allumait une cigarette avant de me lancer son paquet pour m’en filer une que je pris volontiers. « Alors, t’as tué qui ? » me demande-t-il alors que j’étais en train d’allumer ma cigarette, ce qui me stoppa net. Je levais les yeux vers lui, clope au bec pour voir s’il était vraiment sérieux. « On s’en fiche tu sais, mais tu pourras pas te cacher bien longtemps derrière ça ! En plus que Geane se pose des questions ! » me dit-il ensuite. Mais de quoi il parlait ? Est-ce qu’il est allé me balancer à Geane alors que je lui avais demander ce simple service. – Comment ça elle se pose des questions ? Je la vois tous les jours et pourtant elle ne me harcèle pas comme elle le fait d’habitude quand elle veut savoir quelque chose… Lui dis-je alors sans admettre que j’avais tué quelqu’un. Je n’allais pas lui donner le pouvoir de me détruire. « Fais pas cette tête, elle ne le saura pas ! Tu penses qu’elle a envie d’apprendre que tu as tué quelqu’un ? Elle mérite pas d’être complice ! » me dit-il. – J’ai rien fais et même si c’était le cas jamais j’impliquerais Geane dans mes histoires, je l’ai toujours protéger de ça depuis des années, c’est maintenant que je vais l’impliquer dans quoi que ce soit. Répondis-je alors simplement. Avec Geane on se connaît depuis qu’on est gosses et déjà à l’époque je ne faisais que des conneries et j’ai toujours fait en sorte qu’elle reste en dehors de ça, même quand j’étais en prison et qu’elle venait me voir, je lui ai demander un tas de voir d’arrêter de venir, je ne voulais pas qu’elle passe son temps au parloir, mais bon quand on connaît Geane, on sait qu’elle n’écoute pas et qu’elle n’en fait qu’à sa tête. Je n’étais pas là pour me prendre la tête avec lui, d’ailleurs quand il décideras d’être un peu moins con vis à vis de ma relation avec elle peut-être que les choses s’arrangeront, enfin je ne vais pas me plaindre, c’est déjà bien qu’il me dépanne, il pourrait m’envoyer balader ou me dénoncer auprès de Geane, ce que je doute qu’il ait fait, sinon elle me serait déjà tomber dessus.

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Sebastian
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Noah

C'était évident, il avait tué quelqu'un, il ne le niait même pas et il fuyait mon regard quand il en était question. Il avait beau ne rien dire, ça se voyait vraiment. Est-ce que c'est parce que je cotoyais trop souvent la mort que je pouvais l'affirmer? Je ne sais pas trop, mais il préférait changer de sujet et ça faisait en sorte qu'il cachait quelque chose de gros... Bien entendu en prononçant le prénom de Geane, je vis un peu de la panique dans son visage. S'il pensait que j'allais dire quelque chose à jeune femme, il n'avait pas tort, mais je ne l'avais pas encore fais. J'aurais voulu en savoir un peu plus avant de le balancer. Il m'avoua qu'elle ne le harcelait pas... J'imagine que les pilules aidaient vraiment à dormir.

- Ouais... j'imagine! Si elle l'avait sû, elle t'aurais sans doute passer un savon de toute façon... Mais je suis pas une balance, je m'en moque que tu lui dises ou pas.

J'avais pourtant avoué moi-même le meurtre du tireur de ma soeur... Elle n'avait jamais rien dit et je savais qu'elle pourrait me balancer à tout moment, mais j'avais bien confiance en elle pour m'éviter la prison à vie.

- Pour quelqu'un qui n'a rien fait, je te trouve un peu agité, mais peu importe tu peux te la jouer comme ça si tu veux, ça changera pas que tu as fait quelque chose de grave.

Je roulai des yeux et je saisi un pot de médicaments bien rempli avant de le poser devant moi sur le bureau. Cette fois-ci, il devra payer... Je n'étais pas toujours charitable comme je l'avais fait à son égard. Je retirai ma clope de nouveau pour lui parler de ce qu'il était venu chercher ici dans mon antre.

- C'est 100$ et si tu veux quelque chose d'encore plus fort, pour le double tu peux avoir autre chose.

Vu son emploi de ringard, il ne devait pas avoir de frics donc, j'imagine qu'il allait s'en tenir aux petites doses. C'était lui le pire, mais en même temps si ça lui convenait, en autant qu'il paye, je m'en foutais vraiment. Rodriguez et moi on partageait pas une relation bien amical, donc ce qui allait devenir, ça m'importait peu. À quelque part, si je lui rendais service c'était pour éviter justement que Geane soit entrainer dans ses conneries... ou bien si je le "supportais" c'était juste parce qu'il était l'ami de Geane. Ça commençait être un peu chiant d'ailleurs de jouer ce jeu là.

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Sebastian
&
Noah

Je ne savais pas si Sebastian avait dit quelque chose à Geane, parce qu’elle ne m’avait rien dit, s’il l’aurait fait j’en aurais entendu parler pendant dix ans, parce que je sais que Geane n’est pas du genre à lâcher l’affaire aussi facilement. Je changeais de sujet lorsqu’il me demandait qui j’avais tué. Pourquoi ça l’intéresse tant que ça ? « Ouais… J’imagine ! Si elle l’avait sû, elle t’aurait sans doute passer un savon de toute façon… Mais je suis pas une balance, je m’en moque que tu lui dises ou pas. » me dit-il. Si je ne disais rien à Geane, c’était pour lui éviter des ennuis, pas parce que je n’avais pas confiance en elle, je crois que depuis le temps qu’on se fréquente, j’ai une confiance aveugle en elle. « Pour quelqu’un qui n’a rien fait, je te trouve un peu agité, mais peu importe tu peux te la jouer comme ça si tu veux, ça changera pas que tu as fait quelque chose de grave. » me dit-il en roulant des yeux et attrapant un pot de médicaments. – Juste pour savoir, pourquoi tu tiens absolument à savoir si j’ai fait quelque chose ou pas ? Lui demandais-je curieux de sa réponse. « C’est 100$ et si tu veux quelque chose d’encore plus fort, pour le double tu peux avoir autre chose. » me dit-il alors que j’écrasais ma cigarette dans le cendrier. – Ok pour quelque chose de plus fort. Dis-je alors en attrapant mon portefeuille dans ma poche de jean, je sortais quelques billets pour faire le compte qu’il en demandait. Rien à foutre que ça soit plus cher, au point où j’en suis, je ne suis plus à ça prêt. Je posais les billets sur son bureau. – Ah au fait, tu devrais dire à tes toutous en bas qu’ils feraient mieux d’être un peu plus attentifs, parce que t’as un paquet de petits cons qui rentre dans ton club et crois-moi un jour ou l’autre ils foutront la merde… Dis-je alors en repensant à mon arrivée de tout à l’heure. – Enfin j’dis ça comme ça, t’en a sûrement rien à foutre… Ajoutais-je ensuite. J'essayais juste d'être sympa, parce que très franchement j'en avais marre de ses conneries. S'il voulait être vraiment con et me détester parce que Geane et moi sommes proches et bien il risque d'être con très longtemps. Je n'ai rien à me reprocher.

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Sebastian
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Noah

Bien entendu Noah jouait la game de ne pas vouloir me dire ce qu'il avait pu foutre pour avoir besoin de médocs de la sorte. Je n'étais pas né de la dernière pluie, je savais très bien que le jeune homme s'était foutu dans une grosse merde sans fin. En plus de venir me redemander une dose, je dirais qu'il était déjà dans un cercle vicieux. Rodriguez essayait de cacher son jeu, mais c'était une évidence même. Combien de mecs étaient passé ici pour avoir une dose de n'importe quoi? Combien de mecs qui se retrouvaient au fond du baril? Il y en a des tonnes et ça ne change pas pour le mec qui est devant moi ce soir et qui se trouve à être le meilleur ami de Geane.

- Pourquoi je veux savoir? Hé bien parce qu'il se passe un truc... Je connais bien les gars dans ton genre, donc je sais très bien qu'il se passe quelque chose. On arrive pas du jour au lendemain pour demander des médocs à un mec que tu détestes juste parce que tu en as envie.

Peu importe, j'allais lui vendre ce qu'il voulait et après on en parle plus. Ou pas, il allait revenir sans aucun doute là-dessus. Je ne voulais pas lui faire la morale, ce n'était pas bon pour le business de toute façon. Déjà que j'avais perdu de gros clients, il fallait que je me remette en selle et pour y arriver, il fallait se mêler de ses affaires. Je lui proposai un truc plus fort et il n'hésita pas une seule seconde à le prendre. Sur le coup, je dirais que j'étais un peu surpris, je ne pensais pas qu'il allait se lancer si vite là-dessus si mes pilules lui avait permis de dormir autant qu'il le voulait. Je restai figé un instant avant de me retourner et me diriger vers mon coffre pour en sortir ce qu'il en demandait. Il me sortit le fric sur mon bureau et je lui tendis ce qu'il venait de m'acheter.

- Le compte est bon... Tu en prends une par jour avant de dormir, pas plus, sinon tu vas devenir un vrai zombie. Je te dis que la dose est plus forte alors ce truc il va te durer plus longtemps que l'autre, mais il est extrêmement bien efficace.

Je venais de lui dire ça qu'il me parla de petits cons dans mon bar, je me croisai les bras sur ma poitrine, je ne savais pas trop où il voulait en venir, mais s'il y avait des marmots ici qui voulait tout casser, c'était dehors, c'était un bar de luxe ici pas autre chose.

- Qu'est-ce que tu veux dire? Il se passe quoi ?

J'avais une grande sécurité, mais s'il y avait des failles, il allait falloir que je m'en occupe moi-même. C'était toujours pareil, il y avait des gens qui ne méritaient même pas le salaire qu'ils avaient.

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Sebastian
&
Noah

Dans un premier temps j’étais venu voir McKay pour qu’il me fournisse parce que je savais que dans les affaires il ne plaisantait pas et il n’allait pas me donner de la merde. Pour le reste, je ne sais pas, j’aurais dû m’abstenir, j’en sais rien, mais maintenant c’est trop tard. J’ai besoin de plus, parce que dormir ne serait-ce que quelques heures, est vraiment appréciable ces derniers temps. Il tenait absolument à savoir ce qui se trâmait de mon côté. Pour quelles raisons ? Je l’ignore, mais j’étais un peu réticent à lui parler. D’ailleurs, je lui demandais pourquoi il voulait savoir à tout prix. « Pourquoi je veux savoir ? Hé bien parce qu’il se passe un truc… Je connais bien les gars dans ton genre, donc je sais très bien qu’il se passe quelque chose. On arrive pas du jour au lendemain pour demander des médocs à un mec que tu détestes juste parce que tu en as envie. » me répond-il. – Ouais, tu veux savoir, j’ai foiré comme toujours ! ça te fait jubiler je suis sûr ! Et je suis quasi sûr que tu rêves d’en parler à Geane, parce que tu sais qu’elle n’aime pas ça et qu’elle m’en voudra… J’vais peut-être paraître pathétique en te demandant ça et j’m’en cogne, mais ne lui en parle pas. Elle mérite pas ça, je ne la mérite pas et pourtant elle est ce qui il y a de mieux dans ma vie. Alors oui je ne te porte pas dans mon cœur, mais tu sais pourquoi ? Parce que tu peux pas m’encadrer. Dis-je dans un premier temps. – Alors oui je suis venu te voir pour ces conneries, parce que malgré tout ce qui a à côté, tu ne rigoles pas avec les affaires. Mais très franchement j’en ai ras le bol de toutes ces conneries. Il serait peut-être temps de mettre les choses au clair une bonne fois pour toute tu crois pas ? Ajoutais-je ensuite simplement.
Il me proposait ensuite quelque chose de plus fort et je n’hésitais pas une seconde en sortant le fric de mon portefeuille et de lui poser sur le bureau. Il semblait surpris que j’accepte, mais allait me chercher ma commande. « Le compte est bon… Tu en prends une par jour avant de dormir, pas plus, sinon tu vas devenir un vrai zombie. Je te dis que la dose est plus forte alors ce truc il va te durer plus longtemps que l’autre, mais il est extrêmement efficace » me dit-il et j’étais plutôt étonné qu’il me conseille là-dessus. – J’suis déjà un zombie, j’suis plus à ça près… Dis-je alors en me frottant le visage. – Mais merci ! Dis-je ensuite.
Avant de partir je lui partais du fait qu’il y avait quelques petits cons qui se trouvait dans son club, c’était juste une mise en garde parce que je connais ce genre de petits merdeux et je sais comment se termine leur soirée en général. « Qu’est-ce que tu veux dire ? Il se passe quoi ? » me demande-t-il intrigué. – Ce qu’il se passe j’en sais rien, probablement des gamins qui veulent passer une bonne soirée, mais ce genre de mec, je connais et ça se finit jamais bien avec eux, surtout qu’avec un peu de chance ils n’ont pas l’âge de boire et on réussis à rentrer en dupant tes gardes. Expliquais-je alors simplement. – ça serait quand même con qu’ils foutent la merde dans ton club et t’attirent des emmerdes… Ajoutais-je ensuite en haussant les épaules.

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Sebastian
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Noah

Je ne pensais pas énerver Rodriguez de la sorte, mais je crois que finalement ça me plaisait bien de provoquer un peu. Disons que ça me manquait, ma vie avait changer, mais je ne pouvais pas dire que j'avais réellement changé au fond de moi. J'étais du genre à chercher le trouble et bien, j'étais carrément en train de le trouver là. Il me demanda de ne pas en parler à Geane et j'avais roulé des yeux, bien entendu que j'allais rien lui dire, elle allait m'en vouloir que je lui fournisse en médicaments de toute façon. Je n'étais pas si con, je savais bien que cette histoire allait me tomber sur le dos aussi. Il voulait qu'on mette les choses au clair. Je m'étais levé.

- C'est bon, relaxe man! Je n'es pas vraiment l'intention de te balancer parce que je te rappelle que je suis impliqué et franchement je suis bien d'accord tu ne la mérites pas, tu devrais même la mettre dehors de son boulot ça t'évitera des questions de sa part! Et puis, elle s'éloignerait... Elle est capable de se trouver mieux comme boulot de toute façon...

Ce n'était vraiment pas difficile à battre d'ailleurs. Geane faisait des études quand je l'avais connu, mais sa vie avait pris un autre tournant... J'imagine que c'était un peu ma faute. Bref, je préférais mettre tout sur le dos de Noah plutôt que ça soit moi le coupable. Je ne sais pas trop s'il allait m'écouter, mais je l'espérais. Je l'avais regardé longuement dans les yeux pour lui montrer que j'étais vraiment sérieux. Il pensait pouvoir cacher ça combien de temps à Geane d'ailleurs? Elle n'était pas stupide, vraiment pas! Il faisait bien ce qu'il voudrait, mais je savais que ce n'était pas gagnant. Je décidai de passer rapidement à la transaction du pourquoi il passait, il avait accepté une dose plus forte, alors c'est ce que j'allais lui donner. Avant de quitter Noah affirma qu'il y avait des gamins qui étaient entrer dans ma boîte et disons que ça ne m'enchantait guère. Je pesai sur un bouton près de mon bureau pour faire venir la sécurité, peut-être qu'ils croyaient que je voulais que Rodriguez quitte, mais non, je voulais faire vérifier ses dires.

- Il y aurait des kids qui sont entrer ce soir, trouvez-les et jetez-les dehors avec un bon coup de pied au cul... Puis, j'aimerais savoir qui était à l'entrer ce soir pour qu'ils passent.

Il quittèrent me laissant de nouveau seul avec Rodriguez. Je ne savais pas trop quoi ajouter de plus sur lui parce que je dirais qu'on avait fait le tour tous les deux. On ne s'appréciaient pas, mais on se détestaient peut-être pas tant que ça. En fait, je crois que j'étais trop semblable à Noah pour arriver à l'apprécier quoi qu'il fasse quoi qu'il dise.

- Le procès arrive bientôt, t'as contacté l'avocat j'espère?

Sinon il allait direct en prison, à lui de choisir sa vie, mais je n'avais pas fait ça pour qu'il se laisse moisir en dedans. Il m'avait bien sauvé la vie, alors je lui devais bien ça, mais je n'appréciais pas qu'on refuse mon cadeau en fait.

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Sebastian
&
Noah

McKay commençait vraiment à me gonfler à vouloir savoir ce que j’avais bien pu faire et je finis par craquer, enfin je ne lui balançais pas la vérité complète, mais je lui confier que j’avais foiré comme à mon habitude et que je savais que ça le faisait jubiler et qu’il mourrait d’envie d’en parler à Geane parce qu’il savait qu’elle avait horreur de tout ça et qu’elle m’en voudrait par la suite, alors je lui demandais, peut-être pathétiquement, mais peu importe, je lui demandais de ne rien lui dire. « C’est bon, relaxe man ! Je n’es pas vraiment l’intention de te balancer parce que je te rappelle que je suis impliqué et franchement je suis bien d’accord tu ne la mérites pas, tu devrais même la mettre dehors de son boulot ça t’évitera des questions de sa part ! Et puis, elle s’éloignerait… Elle est capable de se trouver mieux comme boulot de toute façon… » me dit-il et je serais fortement les poings et les dents. Ça me démangeait fortement de le cogner en pleine face là, il me cherchait et il aimait ça. – Putain mais va te faire foutre McKay, j’en ai ras le bol de faire des efforts, t’agis toujours que dans ton intérêt et t’es en train de me faire regretter de t’avoir aidé l’autre soir ! Je te signale qu’elle te mérite pas non plus t’es autant un poison pour elle que moi ! Et je ne la garde pas prisonnière au garage, elle est libre de partir si elle le veut, j’tiens juste à l’aider ! Crachais-je alors. C’est vrai, j’ai proposé le poste à Geane parce que je savais que ça lui changerais les idées, mais je ne l’ai jamais forcer et je ne lui en voudrais jamais de vouloir changer de boulot. Et puis pour ce qui est de McKay, j’étais vraiment fatigué de me battre avec lui, il voulait rien comprendre cet enfoiré, j’étais à bout.
Il me donnait ensuite ce pour quoi j’étais venu et avant de partir, je lui parlais des gamins que j’avais vu entrer dans le club, c’est le genre de petits cons qui est capable de t’attirer des emmerdes rapidement. Je ne sais pas pourquoi je lui parlais de ça, après tout, il fait que de me tirer vers le bas et ne cherche même pas à faire d’efforts, pourquoi j’en ferais. Il appela la sécurité pour demander de trouver les gamins et de les virez. « Le procès arrive bientôt, t’as contacté l’avocat j’espère ? » demande-t-il. Putain de merde j’avais complètement oublié. – J’ai pas vraiment eu la tête à penser à ça, d’autres merdes me sont tombés dessus entre temps… mais j’ai gardé la carte, parce que si ton avocat est aussi bon que tu le dis, je pourrais en avoir besoin pour autre chose. Dis-je alors simplement.

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Sebastian
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Noah

Je roulai des yeux et je regardai ensuite ailleurs pour éviter de rajouter quelque chose sur Geane. Il n'avait pas très tort, j'étais peut-être un poison, mais il n'était pas mieux non plus. Tout ce que je voulais dire c'était que de travailler dans un garage c'était minable. S'il pouvait la mettre dehors, il me semble que ça serait plus facile pour elle de trouver un meilleur emploi. Je décidai de tourner ma langue plusieurs fois dans ma bouche avant de cracher mon venin comme je savais si bien le faire. Il savait bien qu'avant de sauver sa peau, j'allais sauver la mienne. Même s'il avait prit la peine de me sauver la vie, je dirais que ça ne changeait rien, maintenant que nous nous faisions face, je lui avais donné la chance d'avoir un super avocat et je lui avais refiler ce qu'il voulait pour qu'il sombre dans le sommeil paisiblement. Dans ma tête à moi, ce n'était pas comme ça qu'il devrait aider Geane. La discussion changea complètement puisque Rodriguez me parla que des gamins s'étaient introduit. J'avais tout de suite appelé la sécurité pour qu'ils voient à ça et j'en avais alors profité pour parler d'avocats.

- Tu te fous de ma gueule? Je te conseille de me dire tout de suite ce qui se passe parce que c'est vrai que je ne pourrai pas faire grand chose pour toi si ce n'est pas défendable. Cet avocat là est spécialisé en trafic de drogues... Or si t'as vraiment tué un mec et que tu penses t'en sortir, il va falloir changer.

Mon père avait un cabinet d'avocats à Miami, mais il y avait des limites à ce qu'on me rendre une faveur. Je savais aussi que si mon père l'apprenait, j'étais bien cuit. Je regardai Rodriguez dans les yeux pendant un instant pour savoir s'il allait enfin parler, mais ma sécurité revint rapidement dans mon bureau pour m'indiquer que 4 petits cons s'était bel et bien infiltrés ici. Ils avaient été mis dehors et j'avais profité de ce moment là pour renvoyer le doorman. Pas de traitement de faveur pour les mineurs.

- Bon... Tu fais ce que tu veux, mais si tu fais ta tête de mule comme tu le fais en ce moment, tu vas direct au trou et tu vas y poireauté pendant bien longtemps. Ne me dit pas que mon intérêt c'est de t'y voir croupir... parce que oui j'aimerais bien ça t'y voir et ça serait facile aussi, mais je connais déjà la chanson pour la suite et ça ne me dit pas du tout. Donc... Soit tu me dis ce qui se passe ou soit tu choisis mon aide... merde. Je suis pas toujours un trou de cul!

Je lui devais bien ça même si ça me faisais grincer des dents... Je savais aussi que Geane le prendrait plutôt mal. Donc, je ne savais pas trop sur quel pied danser. Si Noah voulait s'en sortir, il fallait trouver les failles et déjouer la justice voilà tout. Je l'avais fait plusieurs fois pourquoi lui ne pourrais pas?

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» J'ai deux pieds gauches mais je le vis (presque) bien - Tia E. McKay
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