J'aimais m'amuser un peu avec Justin, j'avoue que je n'y voyais pas trop le mal. J'avais pas l'impression de jouer avec ses sentiments ou rien parce qu'entre nous deux, c'était terminé depuis une bonne année déjà. Pis on avait été d'accord sur la séparation donc.. Où était le problème? C'était un bon ami, qui en plus était sexy. Donc de le titiller comme je le faisais, pour moi c'était juste... amusant. Une genre de blague. Je savais bien que ça n'allait plus jamais aller plus loin entre lui et moi. On avait prit cette décision. J'éclatai donc de rire à voir que Justin ne se contrôlait absolument plus. Ça restait un mec hein! J'devais pas m'attendre à l'impossible. Après avoir jouer un peu avec lui, je me proposai pour recevoir de l'alcool dans mon nombril moi aussi. Une fois étalée sur la table, la réaction de Justin me fit encore une fois bien rire. J'crois que c'est un des trucs qui m'avait le plus manqué avec lui, il était hilarant et je ne m'ennuyais jamais en sa présence. « Ouuuuh monsieur est possessif. » répliquai-je en rigolant. Bien sûr qu'il l'était, on était proche quand même. J'aurais fait la même chose si une meuf avait osé s'approcher pour lécher l'alcool. Mais justement, elle n'aurait pas oser. Bref, je fermai les yeux parce que je sentais que ça allait chatouiller et hop, ce beau moment ce fit interrompre par la police qui débarquait. Afin de préserver mon image et aussi d'éviter que nos jolis culs soient mis en garde à vue au poste, je déguerpis au plus vite en traînant mon ami avec moi.

« Mais la ferme et court plus vite » répondis-je à Justin en riant. Il arrêtait pas de rigoler, on courrait pour notre vie nous là! Le premier échappatoire que j'aperçus fut un vieux confessionnal. Wow, plutôt ironique vu notre début de soirée. Aussi vu la tournure que les événements allaient prendre. On resta un peu en silence histoire de non seulement reprendre notre souffle, mais aussi afin de ne pas se faire chopper. Je remis mon t-shirt vite fait et en profita pour boire mon verre. J'étais hyper - pour ne pas dire trop - saoule et va savoir pourquoi, je me dis que c'était le bon moment pour brasser un peu le passé! La première réponse de Justin me laissa un peu silencieuse. Il m'aimait? Tant que ça? Je veux dire... On s'aimait mais.. Je n'avais jamais vraiment vu ça comme de l'amour pur et dur quoi. J'écoutais Justin parler puis parler et je n'avais aucune idée quoi dire parce que tout ça me prenait vraiment au dépourvu. J'avais jamais vu notre relation comme ça, comme il me l'expliquait. Enfin oui, on s'entendait bien, mais justement parce que tout était trop amical. Enfin, je sais pas. J'étais un peu sous le choc la en fait et lorsqu'il me posa la question à savoir si je regrettais... Mon coeur se serra. Tout ça fut interrompu par mon téléphone qui vibra. Je baissai les yeux vers ce dernier et lut ce qu'on venait de m'envoyer. Je tentai de garder une réaction hyper subtile, mais j'étais encore plus choquée par ce qu'on me demandait de faire. Je rangeai vite fait mon téléphone dans ma poche arrière et me re-concentra sur Justin. « Enfin... Non j'regrette pas Justin...» commençai-je. Je me sentais horrible en ce moment. Je pris une grande expiration et le regarda. « Oui on s'amusait bien mais... J'ressentais de l'amitié, comme je t'ai dis. J'suis désolée. Tu mérites vraiment quelqu'un de bien tu sais. » dis-je ensuite. Je passai mes mains dans mon visage, c'était horrible. J'avais l'impression de rompre avec lui à nouveau mais cette fois... Comme si tout ce que j'avais en tête, pensant qu'il était d'accord et tout, était faux. Pourquoi c'était aussi déprimant les relations? Ça tournait jamais vraiment comme on le voulait. « Tu m'en veux? » demandai-je ensuite. Oui il m'avait dit comment il se sentait à l'époque, mais ça faisait un moment maintenant, il devait bien avoir passer à autre chose non?

       
       

       
       

Avec Maddie c’était toujours ça. Des crises de rires et des situations parfois étranges et gênantes. Ça ne me dérangeait pas, loin de là. J’étais plutôt quelqu’un de joueur et aventurier alors ça ne me gênais pas en soit cette situation à devoir venir lécher le nombril de Maddie. Au contraire, c’était quelque chose qui me plaisais bien, puis bon, c’est pas comme si je ne connaissais pas le corps de mon amie. Nous avions êtes ensemble tout de même et pour avoir parcouru son corps, je l’avais parcourue.

La séance d’amusement est interrompue par la police qui débarque. Oui parce que nous sommes dans une église abandonnée et nous n’avons pas le droit d’y être. Je suis entraîner par mon amie Maddie afin de ne pas me faire prendre sur le fait et finir au poste. C’était assez drôle de parcourir le danger une nouvelle fois. Jamais ça. Maddie nous avait enfermés dans un petit cabanon dans le noir. Après que la tempête soit passée, la jeune fini par briser le silence pour me poser une question assez délicate, mais c’est naturellement que je lui avais répondu. C’est vrai qu’à l’époque ça m’avait fait beaucoup de mal et c’est d’ailleurs pour ça que depuis j’enchaînais les aventures. « T’inquiète Maddie, je comprends. » lui avais-je répondu en haussant les épaules même si elle n’avait certainement pas vu cette action. Son téléphone avait sonné laissant apparaître un message dont je n’avais pas vu le contenu. Mais elle prenait ça comme comme si ce n’était pas important et elle se reconcentrait sur nous, sur moi en me demandant si je lui en voulais. Je soupirais lourdement en me frottant la tête. « euh oui ... enfin je t’en ai voulu... beaucoup. Et c’est pour ça que j’ai plus donné de nouvelles. » répondis-je à la belle. « Mais... enfin aujourd’hui peut-être... enfin je sais pas. Aujourd’hui tout est différent pas vrai ? » demandais-je confirmation. « mais j’imagine parfois ma vie si on s’étaient pas quitté, et je pense qu’on aurait pu assuré » ajoutais-je en soupirant. « Mais c’est du passé maintenant. Pourquoi repenser a ça? » terminais-je par dire. « Peut-être qu’on devrait y aller? » c’est vrai que si nous restions si proches l’un de l’autre, il pourrait y avoir une attirance irrévocable entre nous. Déjà qu’elle m’avait chauffé plus tôt dans la soirée, je dois dire qu’il en faudrait pas beaucoup pour me faire succomber. Mais il ne fallait pas. Nous étions amis maintenant, pas vrai ?