(#)Sujet: Vamos a la playa (Léo & Bella) | Sam 2 Juin - 23:28
Léo & Isabella
Vamos a la playa
Cétait enfin le week end tout du moins pour tout les autres car moi je travaillais le samedi soir. Malgré ça j'avais tout de même l'intention d'en profiter. Il n'était que 10h du matin mais le soleil était déjà présent et la température agréable, de quoi passer une bonne petite journée à la plage. J'enfilais donc un maillot de bain et une petite robe de plage avant de prendre un sac pour y mettre serviette, crème solaire, roman et lunette de soleil. J'avais besoin de décompresser et d'éviter de penser à Timothy alors quoi de mieux qu'un bon livre allongé sur la plage ? La plage était assez loin de mon appartement et comme je n'avais pas de voiture je dus prendre un taxi, chose que je faisais rarement car en général je tombais toujours sur des chauffeurs lourdaud. Je fis donc abstraction et ne dis rien lorsque je le voyais regarder dans son rétroviseur pour me mâter mais je n'en pensais pas moins. Quand il me déposa à destination je lui donnais les quelques dollars que je lui devais mais aucun pourboire, après tout il s'était bien rincer l’œil c'était largement suffisant.
La plage était déjà envahi et comme il était pas loin de onze heure je pris la direction de la brasserie. Au moins j'étais sur d'y trouver une place pour manger et j'aurais le temps de prendre un petit apéritif avant. La serveuse m'installa en terrasse, face à la plage et m'amena un mojito. Mon regard se perdit dans mon verre et malgré moi je repensais à ce qui c'était quelques jours plus tôt. Je me demandais si avant que je ne perde la mémoire j'étais telle que maintenant, fêtarde, séductrice... Surement pas, je n'avais que 16ans. Des tonnes de questions se bousculaient dans mon esprit mais je n'avais personne à qui les poser. Quelqu'un interrompu subitement ma réflexion et je vis qu'un homme d'une quarantaine d'année c'était installé à ma table sans même me demander mon avis. « Cette chaise est libre ? » me demanda t-il alors qu'il était déjà assit dessus. Je haussais un sourcil avant de lui rétorquer « Oui elle est libre et j'aimerai bien qu'elle le reste. » Pourtant il ne bougea pas, me dévisageant avec un peu trop d'insistance. Son visage m'étais familier mais je n'arrivais pas à me souvenir ou je l'avais vu. « Vous n'étiez pas aussi réticente la dernière fois, » me dit il en attrapant ma main avec force. J'essayais de me dégager de son emprise mais rien à faire, il ne voulait pas me lâcher. C'est là que ça me revint, c'était un de ces soirs ou j'avais besoin d'argent et que je n'avais trouver qu'une solution, vendre mon corps pour quelques malheureux billets. L'homme en question se souleva légèrement de sa chaise et me glissa quelques billets dans mon décolleter en me demandant s'il pouvait avoir la même chose que la dernière fois. N'y une n'y deux je lui envoyais ses billets en plein visage avant de me lever sous les regards surpris des autres clients. « Laissez moi tranquille ! » dis je avant de sortir de la brasserie en déposant ce que je devais pour la boisson.
Je ne vis pas qu'il s'était levé pour me suivre et quand on fut sortit de la brasserie, légèrement à l'écart de la foule il me rattrapa par le poignet pour que je fasse volte face. Il commençait à me faire mal et je ne savais pas trop comment me débarrasser de lui. Je sais me battre, c'est une chose que j'ai appris en arrivant ici mais cet homme était beaucoup plus imposant que moi. Pourtant lorsqu'il m'attira à lui et essaya de m'embrasser ma main partit toute seule pour finir sa course sur la joue de mon agresseur. Je sentis une douleur sourde envahir mon poignet mais ce n'était pas ce qui me préoccupait le plus. Il me regardais à présent d'un œil mauvais et me plaqua violemment contre un mur, ma tête heurtant la pierre. A moitié sonnée, mon corps ne tenant debout que parce qu'il me serrais la gorge de son autre main. Je ne pus que fermer les yeux en le voyant lever à son tour la main.
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(#)Sujet: Re: Vamos a la playa (Léo & Bella) | Dim 3 Juin - 9:32
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Comment profiter autrement du soleil qu'en allant au bord de la plage, les bars, l'ambiance.... Moi le week-end, je ne connais pas trop. Ce soir, j'irais bosser. Justement, le week-end sont mes plus gros gagne pain. Les célibataires sortent et c'est là que mes escorts font le plus gros chiffre. Alors oui je n'ai pas le meilleur boulot, le plus noble, mais en attendant j'ai 21 ans et je me fais plus de blés que ton daron alors arrête de juger et va t-en. Mes nanas sont très bien traitées, aucun homme n'a le droit de lever la main sur elle sans en être autorisé et c'est quelque chose qui commence à être pas mal connu. Les mecs et moi, on veille. Bref, fallait bien que je me change les idées avant la soirée qui m'attendait. Joy étant partie en Europe avec son mec, fallait que je traîne voir si y'avait de quoi s'occuper l'esprit par ici. En short, tee-shirt, je me baladais tranquillou de bar en bar. J'allais parler à quelques nanas rapidement, leur payant un verre, mais sans bien plus. Elles n'étaient, pour la plupart, pas très intéressantes. Je commençais à bien m'ennuyer par ici mais je n'aurais jamais imaginé la suite des évènements. Je m’engouffrais avec mon verre vers l'arrière des bars - ne me demandez pas pourquoi, l'instinct peut-être - et je tombais sur la scène. Alors là, mon sang ne fit qu'un tour. Les mecs qui se tapent entre eux c'est une chose, mais un mec qui s'en prends à une femme - j'ai du mal à le supporter. C'est peut-être pour ça que je fais si bien mon job, d'ailleurs. Je ne réfléchissais même pas et j'attrapais le mec par surprise de derrière par le col, le faisant tomber sur le sol et le faisant lâcher la jeune fille. Elle était sonnée mais il fallait que je foute d'abord une raclée au type. Sans qu'il ait le temps d'identifier son adversaire je lui donnais le coup de pieds de sa vie dans la mâchoire, les côtes, le ventre quand il se tordait de douleur de côté. Je ne m'arrêtais plus avant de le voir saigner et presque inconscient. Mourir c'était trop facile, dans ces cas là. Je voulais qu'il voit la cicatrice de ce qu'il avait fait à cette jeune fille. Il était baraque, bien plus baraque qu'elle. Même si elle avait su se battre elle ne pouvait rien faire. J'étais content de l'avoir surpris car je m'en sortais sans une égratinure, même s'il avait juste réussi à me faire tomber. Je me relevais et attrapais la jeune fille par le bras pour l'éloigner avant que le mec ne reprenne ses esprits. Je la portais à moitié car elle était bien sonnée. Je l'emmenais plus loin; textotant un de mes gars pour qu'il s'occupe de ce mec dans les normes et qu'il ne nous suive pas. Je la déposais à l'ombre, dans un endroit un peu plus fréquenté, à l'ombre. Je la faisais s'asseoir et demandait un jus de fruits au bar d'à côté pour elle bien frais. C'est quand elle reprenait ses esprits, levant doucement la tête vers moi, accroupi devant elle, que je la reconnaissais. J'en faisais presque tomber le jus qu'on m'avait donné. Ashley? soufflais-je alors, tombant sur le cul. J'avais passé des années dans un orphelinat avec Bella. On avait été inséparables et surtout insupportables ensemble. Je pensais souvent à elle mais... Je n'aurais jamais pensé la revoir un jour. Elle avait changé. Pas mal changé. C'était une belle femme. Enfin, non pas qu'elle n'était pas jolie avant, au contraire! Ashley, c'est toi? Moi je tiltais, mais pas elle. Elle n'avait pas l'air de me reconnaître. Pourtant, j'étais sûr que c'était elle. Je lui montrais alors ma cicatrice, par réflexe, comme quand on était jeune pour se reconnaître, du poignet. On avait la même, c'était sûr que c'était elle. Elle était peut-être juste sonnée, c'est pour ça qu'elle ne réagissait pas. C'est moi, Léo! lui fis-je alors sans détendre mon poignet qu'elle se rende compte qu'on avait la même entaille. Tiens, prends ça, ça va te faire du bien. lui fis-je en tendant le jus. J'avais envie de la prendre dans mes bras, d'un coup. C'était une personne que j'aimais. Et quand c'est ça, je me transforme en vrai nounours. Mais vu ce qu'elle venait de vivre et le peu qu'elle avait l'air de me reconnaître, je n'osais pas. J'attendais, face à elle, qu'elle me dise quelque chose.
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(#)Sujet: Re: Vamos a la playa (Léo & Bella) | Dim 3 Juin - 10:22
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Jattendais que le coup arrive, je n'avais aucun moyen de me dégager mais il ne vint jamais. Soudain l'emprise qu'il avait sur moi s'arrêta net. Heureusement que le mur était là sinon je me serais effondrée par terre. Déboussolée par le coup reçu à la tête je ne vis pas la personne qui m'avais sauvé et je me laissai faire lorsqu'elle m'emmena plus loin. Ce sentiment de faiblesse je ne le connaissais que trop bien et je détestais ça, me sentir faible face à un homme. Celui qui m'avait sauvé m'installa à l'ombre d'une terrasse et commanda un jus de fruit. Reprenant peut à peut mes esprits je levais doucement ma tête, posant mon regard sur lui. Il en perdit presque l'équilibre et c'est la qu'il murmura ce prénom, ce prénom que j'avais déjà entendu plusieurs jours auparavant et qui ne cessait de hanter mes nuits. C'était impossible, en l'espace d'une semaine j'allais en découvrir plus sur ma vie d'avant que durant les trois années de recherche que j'avais fais en arrivant à Miami. Il n'y avait plus de doute possible, j'étais bien cette fameuse Ashley, impossible qu'on me prenne pour une autre, pas deux fois de suite. Le jeune homme me tendit alors son poignet pour me faire voir une cicatrice, cette même cicatrice qui entaillait le mien. Je ne me rappelais pas depuis quand je l'avais, ce qui était sur c'est qu'elle était déjà la bien avant mon accident de train. Il me tendit gentiment le verre de jus de fruit et je le pris fébrilement. « Merci... » Comment lui dire que je ne me souvenais même plus de lui, il avait l'air tellement heureux de me reconnaître que j'avais peur de lui faire de la peine. « Je suis désolé mais... on ce connait ? » Je n'y allais pas par quatre chemin, lui allait peut être m'en apportait un peu plus sur mon passé, pas comme Tim qui avait fuit en réalisant qui j'étais et me laissant avec toute mes questions. Je le dévisageais, essayant de trouver un détail qui ouvrirais une porte de ma mémoire et en réalisant que j'étais entrain de le regarder avec insistance je baissais les yeux, honteuse. Je voulais tellement savoir d’où je venais, comment s’appelait mes parents, si j'avais des frères et sœurs mais à la fois j'avais peur de découvrir des choses qui me ferais peut être plus de mal que de bien. Soupirant je pris une gorgé avant de poser mon verre sur la table à côté de nous et de relever la tête sur ce fameux Léo tout en me mordant la lèvre inférieure. Comment lui dire ce qui était arrivé sans que je ne m’effondre. Ça faisait presque 6ans que j'essayais d'oublier ce jour ou ma vie avait basculer et la je devais à nouveau y faire face pour expliquer à Léo que non je ne savais pas qui il était mais que je ne savais pas non plus qui j'étais moi même. « Par quoi commencer... en bref j'ai perdu la mémoire il y a six ans dans un accident de train alors je ne me souviens de rien n'y de personne... » Je zappais le passage ou j'avais été défigurée, celui ou j'avais perdu l'usage de mes reins, rien que d'y penser j'en avais les larmes aux yeux. Un sourire timide s'installa sur mes lèvres alors que je le voyais continuer à me regarder. « C'est bête hein comme situation, j'aurais tellement aimé me souvenir mais c'est comme ça, j'ai le cerveau qui déraille, » dis je en plongeant mon regard azur dans le sien.
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(#)Sujet: Re: Vamos a la playa (Léo & Bella) | Dim 3 Juin - 10:43
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Je venais de sauver cette jeune femme de l'emprise de cet homme. Je n'avais pas pu me retenir de l'envoyer sur les roses, ce mec. Je me jurais de ne laisser aucun homme ne faire de mal à une femme - c'était la raison de ma réaction. J'avais toujours été comme ça, aussi longtemps que je me souvienne. Même petit, à l'orphelinat, je me mêlais toujours des histoires entre les filles et les garçons qui abusaient. Je me prenais peut-être pour un super héros mais en attendant, elles sont protégées. C'est un autre boulot que du genre super héros que j'avais choisi de faire, d'ailleurs, en gérant ce groupe d'escort. Enfin bref, je me rendais compte que lorsqu'elle reprenait ses esprits que je la connaissais. C'était une de ces filles que j'avais toujours secouru, et particulièrement, à l'orphelinat. Nous étions enfants et pourtant déjà inséparables. La vie nous avait séparé il y a des années et pourtant je serais incapable de l'oublier. Elle est une des rares et bonnes choses de ma vie. Je soufflais son nom mais elle semblait trop perturbée pour répondre. J'avais l'impression qu'elle ne me reconnaissait pas et pourtant j'étais persuadé que c'était bien elle. Elle prenait le verre et me demandait si on se connaissait. Je basculais la tête des deux côtés, décidant de ne pas forcer cette retrouvaille. je me rendais compte que j'étais triste de sa réaction parce que... je ne sais pas. c'est fou de retrouver une amie d'enfance et j'aurais eu envie de la prendre dans mes bras et de ne plus jamais la lâcher. Pourtant, ça ne se faisait pas. Je ne répondais pas, la laissant boire son jus de fruit que je lui avais commandé. Le prénom pourtant, elle ne le reniait pas. C'était donc bien elle, je n'étais pas fou. Peut-être que je n'avais pas été aussi important pour elle qu'elle ne l'avait été pour moi. Pourtant, il y avait cette cicatrice. Puis rapidement avant que je ne m'effondre dans cette idée, elle m'expliqua qu'elle avait perdu la mémoire il y a six ans dans un accident de train. Je la regardais, le souffle coupé. Un accident de train? Elle me dévisageai, je sentais bien qu'elle essayait de se souvenir avant de baisser le regard. Un mec dont on ne se souvient pas qui vient dire son prénom et montrer une cicatrice en commun sans qu'on s'en souvienne, ça doit être perturbant oui... Elle continuait en disant qu'elle avait le cerveau déraillé. Je souris. Elle essayait de positiver sur la situation, adoucir la tension. ça doit être horrible de ne pas se souvenir de son enfance... d'un coup... enfin même si ce que je peux t'en dire ne va pas te plaire, je pense... lui dis-je alors. Elle doit s'imaginer avoir des parents, une famille... alors que non. enfin, pas que je sache en tout cas. Je n'avais pas envie de lui donner cette nouvelle et pourtant, je devinais bien qu'elle n'attendait que ça. je levais les épaules. on se connait de l'orphelinat.. on était inséparables et insupportables... fis-je en riant doucement. je n'allais pas lui donner trop d'informations d'un coup. Juste le contexte de pourquoi je réagissais ainsi. cette cicatrice on l'a faite juste pour les faire chier. lui fis-je en riant. puis aussi pour avoir un souvenir à vie de l'autre, je suppose. soufflais-je alors, un peu nostalgique. on était gamins! riais-je alors. je ne peux pas te dire grand chose d'autre, on a été séparé après lui fis-je alors. j'espère que tu n'es pas trop déçue. Je suppose que tu aurais préféré qu'on fusse des voisins d'une belle ville j'en sais rien... lui dis-je doucement. Je lui souriais. Je me commandais un verre. A mon avis, j'avais trouvé mon occupation. ça va ta tête, tu veux un truc frais à mettre dessus? lui demandais-je. et du coup, depuis six ans, tu fais quoi? demandais-je en souriant, voulant connaître la nouvelle Ashley.
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(#)Sujet: Re: Vamos a la playa (Léo & Bella) | Dim 3 Juin - 12:40
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Jessayais d'assimiler tant bien que mal les informations qu'il voulait bien me donner mais j'étais resté bloqué sur le mot "orphelinat"... Moi qui croyais avoir vécu toute mon enfance avec mes vrais parents je tombais de haut. Mais alors quand Tim avait parlé de mes "parents" il voulait parler de qui ? de parents adoptifs peut être... N'importe qui aurait été désarçonner d'apprendre une telle nouvelle alors ne disant rien je continuais de l'écouter. Il me raconta le pourquoi de cette cicatrice et mes yeux se posèrent dessus. Un flash me revint et je nous voyait tout les deux enfermés dans un placard, lui tenant un petit couteau à la main. Je lui tendais mon poignet et ensuite ce fut à mon tour de lui faire exactement la même marque. Les deux gamins se serrèrent ensuite le bras, collant ainsi leurs deux coupures afin d'être lié. « Et voilà, on est liés par le sang maintenant ! Comme ça tu ne m'oublieras pas et moi non plus... » souffla la moi gamine avant de lui déposer un bisous sur la joue. On devait avoir quoi 10ans... C'était surement juste avant mon départ de l'orphelinat et quand je revint à la réalité Léo me demanda si ma tête allait mieux. Ma tête ? » demandais je avant de me souvenir de la scène de tout à l'heure. Je passais une main dans mes cheveux afin d'y sentir la bosse qui s'était formé. Oh non ça ira, elle va s'en remettre ! » dis je en souriant avant de finir d'une traite mon verre. Je faillis m'étrangler lorsqu'il me demanda ce que je faisais à présent et je pris une serviette pour m'essuyer la bouche. J'avais l'air idiote à réagir ainsi mais s'il savait tout ce que j'avais dut faire pour m'en sortir dans cette immense ville... Devais je vraiment lui dire tout ? Je ne savais vraiment pas par quoi commencer alors tout en déballant mon sac j'évitais son regard, honteuse de ce que j'avais du faire pour survivre. Quand je suis arrivais ici j'étais toute seule, je n'avais n'y argent, n'y ami, personne alors j'ai du me débrouiller par mes propres moyens. J'ai fais des choses dont je ne suis pas très fière. Je n'avais pas le choix, il me faut de l'argent pour payer l'hôpital. Maintenant je suis barmaid et quand ils ont besoin de danseuse je donne un coup de main. » Ce n'était pas un métier très compliqué, surtout que j'aimais bien la danse, c'était surtout dégradant pour la femme car elle se faisait passer pour un objet auprès des hommes, un fantasme intouchable. Je n'avais pas préciser le genre de chose dont je n'étais pas très fière mais comment lui dire que son ancienne meilleure amie c'était prostituée pour quelques billets ? Voulant changer de sujet je lui retournais la question. Et toi tu fais quoi ? » Étrangement c'était plutôt facile de discuter avec lui, comme ci quelque chose nous relié et que je savais que je pouvais lui faire entièrement confiance.
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(#)Sujet: Re: Vamos a la playa (Léo & Bella) | Dim 3 Juin - 18:04
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J'étais en train de me demander si je ne me trompais pas de personne quand elle m'apprenait qu'elle avait eu un accident de train qui lui avait valu une belle perte de mémoire. J'étais rassuré, car je me trouvais limite fou de penser que c'était elle alors que non. Malgré tout, cela ma rendait triste. Cet accident, elle ne le méritait pas. Et surtout, ce que je lui dirais de son passé n'allait sûrement pas lui plaire. Elle était orpheline, alors qu'elle avait dû imaginer retrouver une belle famille, des frères et soeurs peut-être. Après, je ne savais pas ce qu'avait été sa vie après qu'on fut séparé. Si ça se trouve, elle avait eu une famille adoptive ou quelque chose. Enfin, si depuis six ans elle n'avait pas su plus, c'est qu'on ne la cherchait pas vraiment... ça me rendait encore plus triste d'y penser. M'enfin en attendant, j'étais très heureux de la retrouver et heureusement, ma cicatrice semblait la convaincre - j'étais pas un psychopathe qui s'inventait une vie. Elle avait vraiment été ma moitié durant quelques années en enfance, dans cet orphelinat de malheur. Comme quoi, le monde est petit. Je lui demandais alors ce qu'elle faisait dorénavant, ici, à Miami, depuis qu'elle avait eu cet accident. Je voulais apprendre à connaître la Ashley adulte. Déjà physiquement, elle avait évidemment énormément changé. C'était une belle femme. Une très belle femme. Je ne pouvais pas dire le contraire. Mais que faisait-elle de ses journées? Je voulais savoir et en même temps je savais qu'elle me retournerait la question et que je ne serais pas fier de lui répondre. pourtant, ce qu'elle me répondit me fit froncer les sourcils. Elle était en fait dans la même situation que moi. Enfin, elle tournait tout de même autour du pot donc elle n'assumait pas plus que moi de me le dire. Elle bossait dans un bar et vu qu'elle avait besoin d'argent... elle dansait... entre autre... pour se faire de l'argent comme elle pouvait. Même si j'étais un peu dans le même milieu qu'elle, je n'aimais pas pour autant que les gens que j'apprécie en fasse autant. Elle me retournait évidemment la question, comme prévu. Même si elle m'avait répondu qu'elle faisait des études de droit, j'aurais été honnête avec elle. Je ne cache pas que c'est plus simple quand même à avouer... N'aies pas honte de ce que tu fais. Je suis pas mieux que toi. J'ai toujours été dans les petites manigances pour avoir de l'argent... quand on est orphelin et sans études ni argent pour le faire... on fait ce qu'on peut. je gère un groupe d'escort dans une boîte de la ville, maintenant... tu es dans quel bar? Si ça se trouve je suis déjà venue avec les filles et je t'ai pas vu... lui fis-je alors en souriant. C'était... facile de lui dire ça. enfin, ne crois pas qu'elles sont maltraitées. Au contraire. Elles sont payées pour que les mecs paient. Ils n'ont pas le droit de les toucher, on est une dizaine de gars à surveiller que ça ne dérape jamais. J'espère qu'on te protège aussi en tant que danseuse... lui fis-je alors pour ne pas qu'elle me prenne pour un salaud fini. Bon je suis un connard, mais jamais je n'accepterai qu'on lève la main sur une de mes filles même pour l'argent. Je préfère les payer plus cher qu'elles soient tentées par ça. Je demandais deux autres verres au gars du bar pour continuer la discussion. tu habites où, du coup? lui demandais-je. Je me mêlais peut-être trop de sa vie... Je n'arrivais pas à faire autrement. J'avais l'impression d'être arrivé au bon moment, rien qu'avec ce gars. Je voulais juste qu'elle s'en sorte... qu'elle soit heureuse.. elle allait peut-être m'envoyer chier. Au pire, tant pis. ce mec... tu le connaissais? demandais-je en ayant peur de la réponse que je connaissais déjà. qui qu'il soit il ne t'approchera plus.. mes gars s'en sont occupés après moi. tu sais que tu as quelqu'un sur qui compter pour ça, maintenant. lui fis-je en souriant. Je serais capable de payer un gars pour assurer sa sécurité, s'il le fallait. et du coup l'hôpital pense que tu vas reprendre ta mémoire? désolé... je te pose beaucoup de questions... fus-je en baissant les yeux, prenant mon nouveau verre en bouche.
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(#)Sujet: Re: Vamos a la playa (Léo & Bella) | Dim 3 Juin - 19:01
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Mon cerveau se fichait vraiment de moi, à croire qu'il lui fallait un déclic pour se souvenir. Léo ne me jugea pas une seule seconde et ça me fit un bien fou de ne pas se sentir rabaisser par ce qu'on avait put faire dans le passé. Il m'expliqua alors son métier et je haussais un sourcil, surprit qu'un tel homme existe. D'ordinaire les hommes ne pensaient qu'à une chose, le sexe... Lui il était la pour protéger ces femmes, faire en sorte qu'elle ne subisse jamais aucun mal et je trouvais ça adorable. Mon sourire s'effaça quand il me demanda si j'étais protégé lorsque je dansais. A vrai dire il y avait bien les videurs mais en dehors de ça c'était plutôt moi qui aller vers les hommes. je préférais de loin être le prédateur que la proie. En tant normal ce serait plutôt aux hommes d'être protégé... » Une cascade de question déferla de la bouche de Léo et ça me fit sourire. On aurait dit que c'était naturel, qu'on se connaissait depuis longtemps. Lui oui mais moi j'avais encore du mal à me dire qu'on avait passé notre enfance ensemble à faire les quatre cent coups. J'habite en centre ville, c'est assez petit mais pour le peu que j'y suis ça me suffit largement. » Mon appartement n'était surement pas grand luxe, je n'avais pas les moyens de me payer un de ces appartements qu'on voit à la télé avec autant de chambre que de salle de bain, une salle de vie à n'en plus finir. A tout cassé le miens devait faire 25m² mais je m'y sentais bien et c'était le principal. La question que j'avais redouté tout à l'heure arriva et je déglutis difficilement mais avant que je ne lui réponde il me parla de l'hôpital et de ma mémoire oublié. Je ne sais pas pourquoi mais ça me fit rire, l'hôpital ne pouvait rien pour ma cervelle ramollit.Non je n'y vais pas pour ça j'ai... » Ce serait plus simple de lui montrer alors je soulevais ma robe, de toute façon j'étais en maillot de bain et puis je n'étais pas pudique. J'abaissais légèrement mon bas de maillot de bain pour laisser apparaître une cicatrice d'une quinzaine de centimètres. Heureusement elle était horizontal, je pouvais donc facilement la cacher mais elle n'en restait pas moins présente et à chaque fois que je la regardais je repensais à cette douleur horrible que j'avais ressentis en me réveillant à l'hôpital. Juste après l'accident on a dut m'enlever les deux reins, l'un étant complétement foutu et le deuxième ne fonctionnait presque plus. Les médecins m'ont dit que j'avais un énorme hématome, surement que quelque chose de lourd m'est tombé dessus. Du coup si je vais à l'hôpital c'est pour mes séances de dialyse en attendant qu'il me trouve enfin un rein. » Je n'avais pas un groupe sanguin très courant alors les donneurs se faisaient rare mais j'avais appris à vivre avec ça et je pensais m'y être plutôt bien adapté. Je rabaissais ma robe et je fis un petit sourire triste à Léo. Je me souviens de cette cicatrice dis je en prenant son poignet entre mes mains. Je t'avais promis de ne jamais t'oublier... murmurais je avant de faire glisser mon doigt sur sa cicatrice. C'est étrange, c'est tellement facile de parler avec toi.. »
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(#)Sujet: Re: Vamos a la playa (Léo & Bella) | Jeu 7 Juin - 9:46
Léo & Isabella
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Elle me racontait ce qui lui était arrivé, durant toutes ces années. Pourquoi m'avait-elle oublié, pourquoi était elle ici, tout ça... J'étais horriblement triste, pour elle. Autant être orphelin c'est déjà pas une vie simple, mais alors avoir une perte de mémoire suite à un accident de train qui a en plus coûté ses deux reins... Je ne savais plus quoi dire. A côté ma vie c'était du Nesquick. Enfin bon... je l'écoutais répondre à chacune de mes questions, alors qu'elle souriait à chaque fois que j'en ajoutais une. En même temps, je ne l'avais plus vu depuis des années alors j'en avais des choses à lui demander. Elle me disait avoir une piaule qui lui suffisait dans le centre... Tant mieux. Avec tout ça, je m'attendais à ce qu'elle me dise qu'elle était en auberge de jeunesse ou un truc du genre. Elle essayait de s'en sortir comme elle le pouvait, elle faisait preuve d'un immense courage. J'étais très admiratif de tout ça. Je lui souriais quand même, car je ne pensais pas que me lamenter sur son sort allait l'aider. Elle n'avait pas besoin de moi pour savoir comme sa situation était horrible. Elle devait se le dire chaque soir toute seule. Elle vint enfin caresser ma cicatrice et la sienne pour dire que ça lui revenait et qu'elle m'avait promis de ne pas l'oublier. Je faisais une tête amusante en disant : et pourtant j'ai bien eu peur que si! mais ce n'est pas ta faute. fis-je pour positiver un peu de la situation. Je ne suis pas du genre à m'enfoncer dans la tristesse, peu importe la gravité de la situation. Je cherche toujours à rester calme et à m'accrocher à quelque chose de positif - sinon, y'en aurait des belles auxquelles je n'aurais pas survécu. Enfin bref. Elle me disait combien c'était facile de parler avec moi. Je souriais encore. un lien c'est instinctif, je pense. C'est bizarre quand même. On doit libérer des chacras ou j'sais pas à l'autre qui le rassure peu importe s'il l'a oublié ou pas! fis-je en riant légèrement. évidemment que tu peux me parler. J'ai toujours été là pour ça quand on était petit et ça ne change pas. lui fis-je alors en souriant. j'espère qu'ils te trouveront vite un rein... lui fis-je tout de même, qu'elle sache que je m'inquiétais de cela, sans la jouer dramatique. maintenant je crois que je vais te faire surveiller, quand même! parce que cette situation là je veux pas que ça se reproduise... lui fis-je comme un grand frère pas content. Je suis comme ça. limite je viendrais avec mon groupe dans le bar où tu bosses, pour garder un oeil sur toi lui fis-je en lui lançant un clin d'oeil. tu as faim? on mange? lui proposais-je alors en souriant, changeant un peu de conversation.
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(#)Sujet: Re: Vamos a la playa (Léo & Bella) | Jeu 7 Juin - 22:02
Léo & Isabella
Vamos a la playa
C'était tellement étrange de pouvoir ce confier ainsi à une personne, moi qui d'ordinaire préféré garder pour moi ce que je ressentais. Il n'y avait qu'Ella qui savait tout de ma vie, de mes plus minces bonheurs jusqu'à mes secrets les plus sombres. Pourtant avec Léo c'était naturel... Il me parla de ma futur greffe qui n'arriverait s'en doute jamais. Cela faisait presque six ans que j'attendais et rien, alors j'avais perdu tout espoir. Bien sur qu'on ne pouvait pas vivre éternellement sous dialyse, mon médecin me l'avait bien expliqué. Au bout d'un moment le corps commencerait à fatigué, cela dépendait bien sur de la résistance des personnes mais il avait rarement vu des jeunes gens vivre toute leur vie sous dialyse, leur corps finissait par lâcher. Je ne voulais pas penser à ça pour l'instant, je venais enfin de retrouver des pièces du puzzle concernant mon passé alors hors de question de penser au futur. Lorsqu'il m'annonça qu'il allait me faire surveillé et pire qu'il viendrait jusque là ou je travailler pour avoir un œil sur moi je m'étouffais avec mon jus de fruit. Danser devant des inconnues en tenue légère voir dénudée ça ne me dérangeais absolument pas mais d'après ce que Léo m'avais dit on avait été très proche par le passé alors le rouge me monta vite au joue. Je t'assure que ça ira, ça fais 5 ans que je fais ce métier et c'est la toute première fois que ce genre de chose m'arrive, c'était peut être juste un coup de pouce du destin pour qu'on se retrouve, dis je en espérant qu'il oublierait vite l'idée de me surveiller. Après tout je m'étais débrouillé toute seule jusqu'à présent. Pour changer de sujet Léo me proposa de commander à manger et jusque là je ne m'étais pas rendu compte que mon ventre crié famine. J'étais une très bonne mangeuse, chose qui ne se voyait pas car j'étais épaisse comme un clou et n'importe qui aurait put croire que je ne mangeais pas à ma faim alors que c'était tout le contraire. J'adorais mangé et en particulier le chocolat, c'était mon pécher mignon. En fermant les yeux je vis deux jeunes enfants caché dans une pièce sombre, attendant qu'il n'y est plus personne. L'un d'eux, un jeune garçon s'approcha d'un placard pour y dérober une plaque de chocolat juste au moment ou une femme assez forte et autoritaire se mit à crier. Il se mit alors à courir, attrapant la main de la fille qui était avec lui et ils s'enfuirent dans le couloir. Arrivé dans une chambre il se jeta sur son lit avant de lancer la plaque de chocolat à la fillette qui s'installa à côté de lui pour la manger. Lorsque je revins à la réalité je ne pus m'empêcher de sourire à Léo. Je veux bien du chocolat dis je amusais alors que le serveur nous donnait les menus. Il y avait tellement choix que j'eus du mal à me décidé entre l’entrecôte ou le poisson mais mon ventre parla pour moi. Je vais prendre l'entrecôte avec des frites et en dessert ce sera une part de gâteau au chocolat dis je en rendant la carte au serveur. J'attendis que Léo commande aussi avant de poser mes coudes sur la table et ma tête dans mes mains, le regardant d'un peu plus prêt. Il était très différent du petit garçon de mon souvenir mais en même temps on aurait dit qu'il n'avait pas changé. C'était devenu un très beau jeune homme. Parles moi un peu plus de toi... tu as quelqu'un dans la vie ? Si c'était mon meilleur ami d'enfance j'espérais bien qu'on pourrait redevenir amis maintenant alors je voulais en connaître un peu plus sur lui.
belle âme
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Benjamin Lewis
Desigual
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(#)Sujet: Re: Vamos a la playa (Léo & Bella) | Dim 10 Juin - 10:17
Léo & Isabella
Vamos a la playa
Je lui proposais de rester manger un bout. Après cet événement un peu traumatisant, elle avait besoin de se changer les idées. Je décidais de le faire ainsi. Quand nous étions enfants, combien de fois j'avais été piqué dans les armoires pour lui ramener des petits extras dans la chambre des surveillants? Je ne les comptais pas. En même temps, des enfants sans petites gourmandises, à quoi ça rimait? Les enfants veulent des bonbons, des gateaux, des sucreries... c'est humain. Nous, on avait le droit à de la purée dure, des steak sans goût aussi durs que ma chaussure, de la bouillie de vomi... enfin je m'en souviens comme ça. Après tout, aujourd'hui, nous nous en étions sorti et nous méritions de vivre la vie que nous voulions. Je m'en rappelais souvent quand je vivais des situations assez confortables - d'où je venais. C'est important de s'en souvenir, de ne pas oublier. C'est quelque chose qui me caractérise, qui m'a construit. C'était dur mais, c'était ainsi que la vie l'avait décidé. depuis tout ce temps c'est la première fois que tu as un mini souvenir de ta vie avant l'accident? C'est fou... Tu n'as pas peur de... enfin tu n'avais pas peur de ne plus jamais savoir? J'en aie vécu des trucs mais une perte de mémoire j'aurais du mal à supporter.... lui fis-je alors en souriant doucement. tu as du courage. comme toujours. tu n'as pas changé! la rassurais-je alors en souriant. C'est vrai, elle avait toujours été courageuse. Sans ça, je n'aurais pas été très proche d'elle de toute façon. Les mauviettes, je n'aime pas ça. Elle sourit et avait envie de chocolat. Encore une fois, elle n'avait pas changé. Elle commandait un plat simple et un dessert au chocolat. Je souris et ajoutais : la même chose pour moi s'il vous plaît lui fis-je alors qu'il hocha la tête et repartit vers la cuisine. Je lui souris. Tout à coup, j'ai compris qu'elle voulait faire connaissance, reprendre des nouvelles de nos vies présentes. Elle me demandait si j'avais quelqu'un dans la vie. Je ne pu m'empêcher de rire nerveusement. Sujet sensible. Elle ne pouvait pas savoir. non non non. je pense que la vie que j'ai choisi de mener n'est pas vraiment compatible avec ça. et toi? lui demandais-je alors. Elle avait raison, faisons connaissance. tu regardes quel genre de film, maintenant? La musique que tu écoutes? Des livres, peut-être? Un animal de compagnie? lui demandais-je alors. Les goûts, c'était important pour connaître quelqu'un. On était servi, je remerciais le serveur et on commençait à manger, en continuant de papoter tranquillement.