edward, elizabeth et leo.

Maintenant je me sentais trop coupable, je savais qu'Eli était vraiment déçue de moi et j'avais beau essayé vouloir m'expliquer, elle ne semblait pas vouloir m'écouter. Je dirais que c'était un peu fou ce silence, j'avais besoin de savoir le fond de sa pensée même si c'était horrible. Tout ce qu'elle mentionna c'était qu'on avait un appartement à visiter et qu'il fallait avancer. Okay.... Elle était vraiment fâchée, mais n'osait pas rien me dire. Je me suis mis à la suivre tout en répétant son surnom dans l'espoir qu'elle s'arrête et qu'on se parle avant notre visite. Je sentais qu'elle était sur le point d'exploser. Quand elle se retourna se fut pour me crier après. Je fus tellement surpris que je n'osai pas parler ni bouger. Elle se mit à me dire ce qu'elle avait sur le coeur et je la comprenais totalement. Je me sentais tellement mal d'avoir fait ça! Elle avait vraiment raison! Néanmoins, j'avais beau avoir des dons de médium, ça je ne l'aurais jamais vu venir, elle s'était rapproché de moi pour me crier dessus, mais aussi m'embrasser. Je ne pu qu'être doublement étonné maintenant. Je ne comprenais pas vraiment ce qui venait de se passer. Elle ajouta qu'elle était toujours fâché même si elle venait de m'embrasser. C'était étrange, j'avais surement loupé un truc ou bien peut-être que les filles étaient comme ça?

- Ok.... mais pourquoi tu viens de m'embrasser là? Je...... Tu..... Heu... je sais que j'ai mal agis et je m'en excuse encore Eli, je suis pas comme ça d'habitude, il fait sortir le mauvais en moi comme tu as pu te voir. J'ai voulu te défendre... défendre ma famille! Il fallait qu'il comprenne que s'il continue de nous harceler, je ne me laisserai pas faire!

Par surprise à nouveau, elle se mit à m'embrasser et pas rien qu'un peu. Je dirais le genre de baisers langoureux qui font flancher les genoux. Tout ce que je pouvais faire c'était le lui rendre parce que je l'aimais de tout mon coeur et surtout parce que j'avais quelque chose à me faire pardonner. Mes bras l'enlacèrent et quand ce petit moment de tendresse fut terminé, elle recommença à me chicaner.

- Oh Eli! Je m'en veux vraiment pour tout ça, je ne sais pas quoi te dire ou quoi faire pour que tu ne m'en veules pas.... Je n'ai pas tenu promesse, tu as raison, il m'a fait enragé plus que je ne l'aurai cru, je vais méditer là-dessus, tu peux être certaine!

J'en avais profité pour l'enlacer de nouveau pour l'embrasser dans l'espoir qu'elle le veule bien et qu'elle aime le tout comme elle venait le faire. C'était peut-être les hormones finalement, je ne sais pas trop. Je la regardai dans les yeux dans l'espoir qu'elle soit moins fâchée contre moi, on avait quand même un appartement à visiter et si nos énergies n'étaient pas connectées, ça n'allait vraiment pas le faire.

- Je t'aime Eli, sache-le, je vais l'ignorer la prochaine fois et je vais t'écouter! Est-ce que tu me pardonnes?

Difficile pour moi si elle disait qu'elle n'allait pas me pardonner. Je ne voulais pas qu'on soit en mauvais terme en ce moment de notre vie.

edward, elizabeth et leo.

Je ressentais beaucoup d’émotions mixtes par rapport à mon mari présentement. Je ne savais pas trop comment gérer tout ça. Il faut dire que j’avais pas aimé le voir aussi violent, bien que que je pouvais être d’accord avec le fait que Leo méritait de se faire remettre à sa place. Disons que j’avais surtout peur que ça n’améliore pas leur relation et que ça ne fasse que continuer encore plus le conflit. Je m’étais arrêtée dans ma genre de colère pour l’embrasser et tout comme moi, Edward n’y comprenait strictement rien.

« Parce que j’ai quand même trouvé ça sexy! » le coupais-je en haussant les épaules.

Mais bon, ça ne voulait pas dire que j’aimais plus ça! C’est comme les filles qui trouvent ça sexy un homme qui fume, ça voulait pas dire qu’elle aimait plus ça le tabac… Bref, mon exemple était un peu lamentable mais quand même! Edward disait qu’il avait voulu défendre sa famille. Je trouvais ça trop mignooooon… c’est pourquoi j’avais replongé vers ses lèvres pour l’embrasser bien langoureusement. Qu’est-ce que je faisais là? C’était tellement pas le genre de comportement que j’avais… ni même le genre d’affection qu’on se permettait de se donner en public. Ce genre de baiser, c’était dans le confort de notre intimité, rien de plus. En plus de ça, il avait mit du sien autant que moi, me donnant encore moins l’envie d’y mettre fin. Et pourtant, c’est que je fit en argumentant encore… j’en avais encore sur le coeur!!!!

« Mais il faisait rien là! Il t’avait même pas vu! C’est toi qui a foncé droit vers lui pour le frapper directement! Rien de ça ne se serait passé si tu m’avais écouté et qu’on avait prit un autre chemin! Si tu veux mon avis, je pense que tu avais ton idée déjà fait pour la prochaine fois que tu allais le revoir et ce, depuis longtemps. » Même s’il m’avait dit le contraire, qu’il allait se tenir tranquille et loin de lui. « Tu as beaucoup de colère en toi. Penses à ce que Bouddha dit lui-même : “J’appelle sage celui qui, tout innocent qu’il est, supporte les injures et les coups avec une patience égale à sa force. Jamais la haine ne cesse par la haine ; c’est la bienveillance qui réconcilie.” »

Suite à ces mots, je m’étais laissé enlacé tout doucement et embrassé aussi. J’avais le coeur qui battait un peu moins vite, signe que je me calmait un peu.  Ce fut le comble lorsqu’il me regarda dans les yeux en me disant qu’il m’aimait et qu’il espérait que je lui pardonne. Je soupirai.

« Edward! J’aime pas ça parce que tu sais très bien que je peux pas être fâchée contre toi longtemps, surtout quand tu me dis que tu m’aimes! Même si je crois en la puissance de ces mots, il n’en reste pas moins que tu peux pas toujours les utiliser comme porte de sortie. Laisse-moi vivre ma colère, elle est passagère. »

Je me décollai de lui doucement en replaçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. On allait vraiment devoir partir bientôt pour trouver un appartement. Notre journée de recherche n’était pas du tout terminée.

« Faut maintenant espérer qu’il ne revienne pas en étant encore pire avec nous. Avec tout le respect et l’amour que j’ai pour toi : je ne crois pas que tu lui a fait peur… je pense surtout que tu viens encore plus de nous mettre en danger... de TOUS nous mettre en danger! » dis-je en passant ma main sur mon ventre.

On allait être trois dans quelques mois, il fallait penser qu’on avait une petite vie supplémentaire entre les mains. Non pas que je pensais Leo horrible au point de blesser notre enfant mais quand même, j’avais pas envie qu’il arrive quelque chose à son papa non plus.

edward, elizabeth et leo.

Je ne comprenais pas trop ce qui se passait avec Elizabeth, c'Était plus qu'étrange parce qu'elle était fâchée, mais elle me sautait dessus pour m'embrasser vigoureusement. C'était un peu contradictoire avec ce qu'elle disait. Tout ce qu'elle trouva à me dire c'est qu'elle avait trouvé le tout sexy que je m'attaque de la sorte à Leo. Okay, je ne savais pas trop quoi lui dire de plus, je pense que tout avais été dit et d'après moi si elle m'embrassait, elle n'était pas très fâchée. C'était ma théorie, mais va savoir si demain ça allait être la même chose. Elle me démontra que mon attitude avait dépasser les limites et me sorti une citation de Bouddha que j'ai appris aussi. Elle avait tout simplement raison. Je ne pu que lui répondre par une autre citation qui me vint en tête.

- Vaincs les coléreux par le calme. Les méchants par la bonté. Les avares par la générosité. Les menteurs par la vérité. Je tâcherai de m'en rappeler, merci de me ramener vers le droit chemin, je vais méditer sur ça.

Maintenant nous avions un appartement à visiter et je voulais qu'on soit totalement en harmonie pour la grosse décision qu'on va prendre. Je lui présentai à nouveau des excuses et je lui demandai si elle me pardonnait. Bien entendu, elle n'était pas tout à fait prête à m'accorder son pardon. Je me tus pour lui laisser de l'espace pour se calmer et voir à notre priorité en ce moment. Elle continua de parler de Leo et je crois que je venais de lui faire plus peur, ce qui n'était vraiment pas mon intention.

- Ne t'inquiète pas Eli, je vais vous protéger et s'il le faut ça sera à la police de s'en occuper. Je vais faire de gros efforts pour me contrôler, promis. Regarde, nous sommes arrivés à l'adresse qu'on a.

Ouf, je ne voulais pas en parler sans arrêt, je me sentais très mal et je savais que ça allait être difficile pour un petit bout de temps entre nous. J'espérais que l'appartement soit vraiment bien pour notre fille. On monta un petit escalier avant de frapper à la porte, c'était le propriétaire qui venait de nous ouvrir, un petit monsieur chauve. Tout de suite en rentrant on pouvait voir que c'était plus grand que notre propre appartement.

- Bonsoir le petit couple, hé bien voici l'appartement à visiter, le plancher vient d'être refait, il y'avait un chien qui l'a tout défait, j'en veux plus de bestioles comme ça.

- Mais on a un chat, il est super gentil... est-ce que vous acceptez les chats?

Le monsieur chauve soupira un instant avant de nous dire que pour les chats, ça ira mais qu'il ne voulait plus de gros chien ici. Bon, c'était au moins ça! Il nous montra la salle de bain avec un bain sur pied, c'était bien, c'était propre aussi. Finalement, ça coûtait peut-être très cher rester ici, je ne savais pas trop à quoi m'en tenir. Il y avait deux chambres, une petite et une comme principale.  

- 1500$ par mois, chauffé, éclairé, même Internet mes amis, ça c'est un bon prix, vous pourrez pas trouvez mieux! Je vous laisse deux minutes pour en parler entre vous deux. Je serai dehors.

Une fois dehors, je regardai Eli un peu en panique, c'était cher! 600$ de plus que qu'est-ce qu'on était habitué de payé. C'était super bien pourtant ici, mais franchement on en avait pas les moyens.

- Je sais que tu le trouves surement beau, mais je trouve ça vraiment cher... Il faudrait peut-être en visiter d'autres parce que sérieusement, j'ai peur qu'on soit étouffé ici par les factures.

Ça faisait peur de payer autant pour un appartement. J'étais vraiment déçu pour tout dire, j'aurais bien vu mon enfant grandir ici. Il y avait beaucoup d'espace, c'était un beau quartier, je ne savais pas trop quoi penser, si tous les appartements qu'on visitait coûtait ça, on allait avoir un gros problème. Comment les gens de Miami pouvaient survivre dans ce cas?

edward, elizabeth et leo.

Je pouvais comprendre que c’était difficile pour Edward de suivre un peu mes émotions, moi-même, j’y arrivais pas. Tantôt j’étais en colère, l’autre tantôt je voulais l’embrasser et me coller contre lui pour lui donner toute l’affection du monde. Disons que j’étais partagée entre ma raison et mes hormones et c’était pas du tout facile à gérer parce que je voulais vraiment donner toute la place à ma raison pour lui faire comprendre ma colère de son comportement! J’avais décidé de lui citer Bouddha car je savais que c’était quelque chose d’important pour lui, comme pour moi. Il devait se recentrer, voir la situation d’une meilleure perspective afin de ne pas recréer les mêmes erreurs. La violence n'explique rien, elle n’était jamais une solution. Il fallait prendre ses sentiments négatifs pour les canaliser et les changer en quelque chose de constructif à la place. D’ou la citation d’Edward que je trouvais également magnifique. Il me remercia de le ramener sur le droit chemin, j’étais sa femme, sa partenaire de vie, j’étais là pour ça… comme il était là pour me tenir la main et me guider aussi. Nos âmes étaient liés, on l’avait toujours su. On continua à marcher tout en discutant, en fait, j’avais la crainte que la petite altercation entre les deux jeunes hommes n’allait faire en sorte que rendre le tout pire qu’il l’était. J’en fis part à Edward qui tentait de me rassurer un peu à ce sujet.

« La prochaine fois qu’il s’approche de nous, on appelle immédiatement la police, voilà tout! On se mêle plus de tout ça, ce qu’il fait, c’est de l’acharnement et on ne mérite pas ça. »

On voulait juste vivre notre vie ensemble, sans déranger personne. C’était vraiment trop demandé? Visiblement! Bref, on était arrivé à notre nouvelle visite et c’est un propriétaire bien sympathique qui nous fit visiter le tout, j’étais complètement sous le charme! C’était grand, c’était lumineux et très propre! C’était en plein ce dont on avait de besoin en plus, le quartier était super joli avec un parc juste en face! Idéal pour une petite famille à mon avis! Le prix par contre, fut une toute autre histoire. En plus de ça, on nous laissa pas beaucoup de temps pour en discuter. J’imagine qu’il avait beaucoup de visite et de demande. Lorsqu’on se retrouva que tous les deux, Edward me lança un petit regard de panique en m’informant que c’était affreusement cher. Je me doutais bien qu’il allait me dire ça! Je soupirai.

« Je sais… moi aussi j’ai peur… mais si on trouve rien d’autre? Tous les appartements qu’on a visité sont autour de ce montant, c’est affreusement cher vivre à Miami, tu le sais bien… »

Notre appartement était minuscule et on payait un prix de fou pour pas grand chose. En plus ici, on allait avoir le droit à notre chat, un stress supplémentaire qu’on avait. Beaucoup de proprio refusait tout animal de compagnie.

« 1500$ c’est 750$ à deux… il faut voir ça comme ça… Est-ce que tes contrats vont bien? J’ai parlé avec James, il va nous donner beaucoup de chose pour le bébé donc on aura peut-être moins de dépense à faire à ce niveau là…. Écoute, je sais pas Edward… On regarde des appartements depuis longtemps et le temps file… Tu crois vraiment qu’on peut trouver autre chose? Parce que moi… j’ai rien vu d’autre… et ça commence à me faire paniquer! »

En plus que je voulais être apte à l’aider à déménager à tout. Si on attendait, mon bedon allait devenir gros et j’allais être restreint dans mes mouvements et dans ce que j’allais pouvoir faire. Je regardai un peu autour de moi, bien désolée de peut-être, devoir dire au revoir à ce appartement où je nous aurais très bien vu. C’était injuste les problèmes d’argent, ça me donnait envie de pleurer.

« Sinon… on garde notre appartement et on tente de faire un petit espace à bébé avec des paravents dans notre chambre… »

edward, elizabeth et leo.

Le problème Leo était derrière nous pour l'instant, mais je savais que je finirais par retomber sur lui un jour ou l'autre. Maintenant, nous habitions la même ville et on avait une fâcheuse tendance à se croiser. Bien entendu, la prochaine fois qu'il allait s'en prendre à moi ou à ma famille, il allait avoir les flics sur  le dos. Il était vrai que j'avais complètement perdu le contrôle de moi-même... Je ne me reconnaissait pas vraiment là-dedans. Je ne comprenais pas trop ce que Leo cherchait à faire, il voulait me faire fâcher pour que je réagisse. Il voulait qu'Eli se sente mal avec moi puisque j'arrivais à être violent? C'était un peu ridicule son plan, mais effectivement il pouvait très bien marcher si je ne faisais pas attention. J'allais devoir méditer sur la chose pour pouvoir me contrôler. Eli me pardonna à moitié pour qu'on aille ensuite visiter un appartement. Il était grand et magnifique, mais surtout très cher, j'avais peur qu'on y arrive pas monétairement. Eli était un peu découragée, mais moi aussi. J'avais tendance à dire qu'on avait pas trouvé notre chez nous encore.

- Eli, tu sais bien que c'est trop cher, je ne sais pas comment ça peut aller pour les contrats et je veux que notre enfant soit bien... James a eu un petit gars, il va falloir quand même se débrouiller pour acheter des vêtements. Écoute, je pense que ce n'est pas encore le bon appartement, laisse-moi demander à Lukas s'il ne connaîtrait pas quelqu'un sinon Chris. On finira par trouver, je suis sûr!

Eli était déçue et je la comprenais vraiment! Ça me faisait de la peine de devoir l’empêcher d'avoir un tel endroit. J'aurais bien aimer, mais il fallait être réaliste. Notre situation financière était trop fragile pour ce permettre cela. J'étais autant déçu qu'elle et j'aurais tellement aimé lui dire qu'on pouvait l'avoir!

- Peut-être, mais je vais demander à Lukas, je garde espoir! Notre enfant mérite quelque chose de mieux que notre propre appartement et toi aussi...

Il était bien notre appartement, mais trop petit. Je ne me voyais pas élever notre enfant à cet endroit. Nous sortîmes de l'appartement avant de remercier le propriétaire et lui dire que c'était un peu trop cher pour nous malheureusement. C'était frustrant intérieurement de ne pas pouvoir offrir à sa femme et son enfant un tel endroit. Je me trouvais souvent impuissant face à tout ça. Soudainement, j'eu l'idée de prendre un boulot de plus si on finirait par ne pas trouver, mais je dirais que c'était un sacrifice pour du temps en famille que je l'allais devoir faire. On se retrouva vite à marcher dans la rue tous les deux, main dans la main.

- Je veux que tu gardes confiance, on va trouver une solution et vite!

Je serrai fort sa main dans l'espoir qu'elle ait toujours confiance en moi et c'était certain que j'allais prier pour qu'on envoie un bel appartement pas trop cher idéal pour notre bébé qui s'en vient.