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 hit me baby / léo + jade

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Benjamin Lewis
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(#)Sujet: Re: hit me baby / léo + jade  |   Mar 24 Juil - 10:17

jade & léo

you can't imagine how is it


Tu étais silencieux. Trop silencieux. Le monde tournait autour de toi sans que tu puisses faire quoique ce soit. Tu étais dépassé, ça y'est. Tu pensais cela impossible - tu en as géré des trucs. Des décès, par toi ou devant toi, des manipulations, des échanges d'armes, de drogues, des hallucinations, des beuveries, du sexe étrange... Rien ne t'avait jamais fait fléchir, rien du tout. Mais là, c'était trop pour toi. La goutte qui fait déborder le vase, rempli par Nessa et Mackenzie avant Jade. Tu sentais cette boule dans ta gorge grossir, grossir à mesure que le temps passait. Tu réalisais quelque part que tu ne pourrais jamais être normal, que le monde ne te le permettait pas. Tu voulais le forcer, sans cesse, et à part cette dispute avec Jade, ça ne t'avait rien apporté de bon. Tu décidais de fléchir, de dire "oui" à ce qui t'éloignait d'un avenir normal, d'être là pour elle. Après ça, tout ce que disait Jade te paraissait être comme un poignard dans le dos qu'elle enfonçait et enfonçait à mesure qu'elle ajoutait des mots. Tu avais mal, ça tu peux le dire que tu avais mal, malgré tout. Tu n'en pouvais plus. Tu suffoquais intérieurement. Elle insistait sur le fait d'être libre, de ne pas être faite pour ça, de ne pas pouvoir avoir un enfant dans un hangar et surtout que je trouverais la fille qui aurait envie de ça si je le voulais. Elle ne comprenait rien, rien du tout. Comment pouvait-elle comprendre? Elle savait que tu étais orphelin, peut-être, mais pas qu'elle était en train de dire que tu perdais ton ultime chance. Pourquoi fallait-il que je m'étreigne de nanas comme ça, aussi? Forcément, ça ne pouvait pas donner quelque chose de sain, de familial. Pourquoi, t'y avais cru avec Mackenzie, elle était "normale", elle, à sa manière, et pourtant elle t'avait aussi abandonné. Tu comprenais dans les paroles de Jade qu'elle voulait te dire au revoir et tes oreilles en sifflaient. Tes yeux étaient brumeux sans plus couler maintenant, car tu n'y arrivais pas. Tu la suivais comme un zombie obéissant, alors qu'elle prenait ta main. Au début de votre marche, elle ne voulais plus que tu viennes avec elle. Mais tu savais qu'elle aurait besoin d'une main et tu étais là, toi. Et puis si c'était vos derniers moments, autant les vivre jusqu'au bout, non? ça ferait mal mais qu'est-ce qui pourrait faire plus mal que ça? Elle se lançait encore dans des explications où elle disait que tu serais père un jour si tu le voulais, que tu serais bien dans ce rôle. Elle disait qu'elle le sauvait à ne plus l'attacher à elle. Je secouais la tête, passant ma main sur mon visage pour essayer d'enlever ce truc qui t'empêcher de parler. tu ne comprends rien tu te râcles la gorge sans effet escompté. je ne voulais pas être père. je ne savais pas avant y'a une heure que ce serait le mien. j'aurais été là, évidemment, mais j'aurais eu la même trouille que toi. j'veux dire.. y'a bien un jour où faudra qu'on ait une vie normale, non? je peux pas à 50 ans être toujours mac et faire des trucs pareils... j'vois ma soeur avec son gosse et même pour lui c'est quoi ce tonton en plastique... c'est ridicule. dis-tu en regardant dans le vide, disant tout haut le bordel qui se trouvait dans ta tête. j'aurais fais l'effort, oui... j'avais l'impression que.. je sais pas le destin nous y menait. bref, tu comprends pas et c'est pas grave. de toute façon vu tout ce que tu me dis depuis tout à l'heure... tu me fuiras dans deux heures, alors. tu levais les épaules en tournant la tête pour laisser une larme s'échapper. l'avoir dit à haute voix rendait la chose plus concrète et plus dure. Elle te posait la question et tu riais presque en l'entendant. je n'ai pas peur, je viens avec toi pour que tu aies une couverture sociale et de bons soins. c'est tout. tu deviens froid, ça y'est. Le Léo masqué prends sa place, ayant estimé que celui qui chiale devait rentrer à la maison. Elle avait décidé seule de vous séparer. Oui tu lui avais menti, tu lui avais caché mais si ça n'avait pas été aujourd'hui ça aurait été ce fameux soir du braquage. Vous n'aviez eu que deux mois de plus à vous aimer, deux mois de trop. Tu commençais à te dire que tu n'aurais jamais dû faire ça et que tu aurais dû lui dire ce soir là pour mettre un terme plus rapidement. Tu sors ton bouclier, tes excuses pour ne pas ressentir. j'aurais dû te le dire plus tôt, j'aurais gagné deux mois de ma vie. pourtant l'endroit où vous étiez était sympa. On voyait le soleil se lever, une belle vue. Elle devait venir ici souvent et t'y emmener toi par signification. Pourtant, ton bouclier faisait que ça ne te faisait plus rien. Tu avais décidé de ne plus ressentir. A quoi bon? Elle s'en fichait complètement. Elle allait fuir, te fuir et te faire souffrir volontairement. Tu n'en pouvais plus de ça et tu ne te laisserais pas abattre comme les deux fois précédentes.
Il était temps d'aller à l'hôpital. Vous passiez les portes et on allait au bon service. Là, elle fut prise en charge rapidement et je remplissais les papiers pour les soins et l'assurance, me faisant passer pour son petit ami une dernière fois. Je ne la regardais même plus dans les yeux. Je lui tenais la main pour lui faire plaisir, je lui répondais poliment mais... j'en avais marre de souffrir. Qu'elle le fasse et qu'on en parle plus jamais.

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(#)Sujet: Re: hit me baby / léo + jade  |   Mar 24 Juil - 16:12
Léo était furieux. Tu pouvais le sentir et ça te dérangeait. C'était pire que toutes vos disputes ou même de le voir pleurer. Il se fermait de plus en plus à toi alors que tu avais cherché à lui faire voir ton point de vue. Jamais tu n'avais pensé aussi loin que tes cinquante ans. C'était peut-être ce qui vous distinguait le plus. Il croyait en un avenir pour lui, un monde meilleur dans lequel il était prêt à te faire une place. Même à ce gosse qui aurait pu être à quelqu'un d'autre. Ton amour pour l'aventure et le danger te vient sans doute de ton insouciance. Tu n'as pas peur de la mort. Tu sais qu'elle viendra. Puisque tu n'as rien autour de toi pour t'accrocher à cette vie misérable, tu n'as jamais vu l'intérêt de regarder plus loin que le bout de ton nez. Le bout de tes désirs du moment présent. Ta vie ici se rattachait à ce mac que tu avais choisit de perdre. En lui imposant tes choix, en lui imposant tes peurs, il avait bien vu que jamais tu pourrais lui offrir ce qu'il veut.
Tu perdais Léo, peut-être à cause de tes suppositions, mais il faisait une croix sur votre couple que vous n'aviez jamais officialisé. C'était peut-être toi qui l'avait tracée, mais la certitude de le perdre en sortant de cette hôpital t'ébranlait peut-être plus que d'aller tuer la vie en toi. Tu as croisé des cadavres dans le passé, tu as aperçu la mort, c'était la première fois qu'elle te dérangeait autant alors que techniquement  ce qui grandissait en toi était encore considérer comme rien. Bah, tu m'as volé ses deux mois aussi. J'suis malade à n'y rien comprendre depuis des semaines. Le destin, t'as jamais pensé qu'il nous menait exactement à ce soir? Tu veux un avenir, j'en aurai jamais. Le destin t'a ouvert les yeux Léo. Il t'a libéré. Tu vois envie ce que j'suis vraiment. Le destin, c'est de la merde. Tu n'étais pas dû genre à parler de ce futur, cette destiné qui met des obstacles sur ton trajet pour te faire grandir. Il y avait toujours deux côtés à des histoires, deux routes à prendre face à une même situation. Léo et toi étiez le jour et la nuit. Vous avez réussi tout ce temps à vous retrouver au crépuscule. Aujourd'hui votre temps était peut-être écoulé. Vous preniez deux tournant bien différent. Tu retournes à la nuit et lui au jour. Tu le lisais dans son regard fuyant. Tu l'entendais dans sa voix trop froide. Tu lui en voulais de semer autant de doute en toi.
La route pour l'hôpital avait été silencieuse. Tu ne voulais pas de son aide et de ses soins acceptables, tu t'étais toujours débrouillée avant qu'il entre dans ta vie. Tu serais parvenue à obtenir ce que tu voulais ailleurs. Sans lui assit dans cette salle qui t'attendait une dernière fois pour ensuite ne plus jamais le faire. Ici ou ailleurs, il ne te courrait plus après, votre fin tu la goûtais trop brutalement alors que ta bouche s'ennuyait déjà de la sienne.
On t'avait demander d'enfiler un peignoir d'hôpital bien plus froid que le vide qui s'installait en toi avant même qu'on t'ait installé dans la salle d'opération. Surprise par ton propre geste, une de tes mains s'était déposer sur le bas de ton ventre qui avait à peine changé encore. Sans Léo, tu n'avais personne. Cette être grandissant en toi était tout ce qui te restait. Égoïste de ta part, mais c'est dans la peur de te retrouver seule que tu le considéras pour la première fois. On ne te changerait pas. Tu joues bien à l'intouchable sous ta carapace, mais seule tu n'es rien. Tu n'as jamais apprécié la solitude et étrangement tu fuis tout ceux qui t'ont un jour aimé. Tu fuyais cet enfant avant de lui donner une chance. Léo avait raison, tu ne pourrais pas vivre dans la rue jusqu'à ta fin. Sinon, tu l'attiras sans doute trop tôt. Tu étais assise à attendre ton tour dans cette salle désinfectée. Une voix qui résonne, qui appelle ton nom, mais que tu n'écoutes pas. Tu avais ta robe sur les genoux. Bientôt tu ne pourras plus l'enfiler que tu pense. Putain que je suis conne. Une partie de toi te crie de rester. L'autre veut fuir. La fuite, tu la connais trop bien pour ne pas prendre cette option.
Égoïste, tu te lèves et réussi à la remettre sous ton peignoir sans trop de problème. Tu remercies tous les vêtements que tu as réussi à camoufler sous les tiens dans les boutique pour pouvoir t'être rhabiller rapidement. Je peux pas. Je... Pardon. Tu t'adressais à l'infirmière, mais tu t'excusais sans doute à ce bébé que tu allais ruiner. Tu avais tout perdu, mais tu avais cette seconde chance en toi, tu ne pouvais pas la laisser partir si facilement. Tu restais celle que tu es, furieuse contre la vie, contre toi-même. Tu pousses les portes qui séparent l'air t'attente et la clinique. Léo est encore entrain de remplir des papiers. Il ne lève même pas les yeux. Il ne doit pas s'attendre à te voir ressortir si rapidement. Tu songes à le laisser en plan ici. Comme il disait, tu le fuirais sans doute dans deux heures, tu devrais lui donner raison et partir loin sans lui. Mais tu l'aimes, même si tu penses l'avoir perdu, tu tiens à lui. Tu t'arrêtes devant lui et lui enlèves ces foutus papiers pour les laisser tomber sur le banc à ses côtés. J'ai plus besoin de ton aide. J'me casse. Il était averti. Tu pouvais partir maintenant. Fuir aussi loin que tu voudrais. Ce secret n'était plus entre vous. Tu n'étais plus seule. Léo pouvait faire ce qu'il voulait de son existence maintenant. Tu étais déjà partie en direction de la sortie. Épuisée par cette nuit chargée en émotion. Ton instinct de fille de rues cherche déjà où tu iras pour dormir avant de bouger dans quelques heures. Enceinte ou pas, tu devais vivre un jour à la fois sinon tu ne serais pas par où commencer. Tu étais toujours en colère contre lui. Tu ne savais même pas s'il te suivait. Tu voudrais dire que tu t'en balances, mais ça serait un autre mensonge. Il t'a quand même trahi. Il te connaissait assez bien pour savoir que tu voudrais terminé cette folie et te voilà que tu la continues. Un peu pour lui, maintenant que tu le perds, tu dois t'accrocher à ce qui te reste de lui. Un peu pour toi, qui a besoin de quelque chose pour tenter de continuer de vivre.
@Léo P. Mills
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Benjamin Lewis
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(#)Sujet: Re: hit me baby / léo + jade  |   Mer 25 Juil - 9:50

jade & léo

you can't imagine how is it


Je la laissais parler alors qu'à mes yeux, elle ne disait que de la merde. Clairement, tout ce qu'elle voulait à présent c'est que je ne fasse plus parti de sa vie. Il était clair qu'elle pensait que cette affaire nous séparait quoiqu'il en soit, tout ça parce que moi j'osais regarder demain et pas elle. Elle était vraiment persuadée qu'elle ne sortirait pas de la rue, qu'elle serait toujours cette Jade qui avait choisi une vie du jour le jour et s'en foutrait si demain était le dernier. Depuis que je la connaissais, je prenais soin d'elle comme de personne. Même si elle n'aimait pas ça, je la choyais comme jamais quand elle acceptait de venir chez moi ne serait-ce qu'une nuit. Je ne le faisais pas pour qu'elle reste - même si au fond de moi je l'espérais toujours - mais parce que je n'aimais pas ce mode de vie dehors, je n'aimais pas le fait d'avoir constamment peur qu'un jour je la retrouve morte contre une poubelle parce qu'elle aurait manqué de nourriture ou d'une maladie ou juste de meurtre. J'avais engagé pas mal des gars de mon équipe à passer où elle était pour s'assurer qu'elle allait bien. Et pourquoi je faisais tout ça? Simplement parce que je voyais après le bout de mon nez, je la voyais elle, et elle était quelqu'un que j'aimais. J'ai toujours respecté son choix de vie, malgré mes craintes quotidiennes. Alors oui, j'avoue que quand elle est tombée enceinte, j'y ai vu quelque chose, quelque chose que je nommais face à elle le destin et qu'elle me rejetait en pleine figure.
Ainsi soit il, je décidais de fermer ma carapace et de me protéger, puisqu'il était ridicule que je la protège elle après tout ça. Elle ne comprenait pas et voulait me fuir, c'était tout. Il fallait que j'accepte cette énième souffrance, aussi incomparable soit-elle. Je lui tenais la main parce qu'elle me la tenait, et aussi parce qu'au fond elle m'avait fait comprendre que c'était la dernière fois. Oui, pour moi, c'était elle qui décidait de tout ça. C'est elle qui me disait que j'en trouverais une autre pour essayer d'esquisser un semblant de possible avenir pour moi, elle me disait que nous n'étions pas compatibles, c'est elle qui le disait. A mes yeux, c'est elle qui anéantissait toute cette relation qui n'a jamais pu être officielle. Nous passions les portes de l'hôpital et elle suivait les infirmières pendant que je remplissais les papiers avec mon assurance. J'avais beau mettre ma carapace, tout me trahissait. Je restais là à faire tout pour elle. Chaque lettre déposée sur ce bout de papier était une épreuve pour moi. J'avançais de plus en plus vers notre séparation, vers la concrétisation d'une souffrance qui ne sera que trop forte et trop longue. J'en suais presque, chaque seconde et chaque battement de coeur était une épreuve. Quelques minutes plus tard, Jade apparaissait de nul part, me retirant les papiers du nez, elle me disait qu'elle se cassait et qu'elle n'avait plus besoin de moi. Toutes les émotions que j'avais accumulé jusque là et cet instant où elle était face à moi pour en gros - me dire qu'elle ne le faisait pas - du moins pas maintenant - firent tomber une larme de mon oeil gauche. Je retenais trop, trop pour le contrôler. Jade prononçais-je alors. J'étais étonné de ma propre voix, tellement je n'arrivais plus à parler depuis que nous étions parti de la rue. Je lâchais le crayon et même sans me congédier de l'employé de l'hôpital je me mis à la suivre en courant. Jade! criais-je alors. Je me mettais à suivre sa trace sans réfléchir. Je savais qu'elle chercherait à se cacher alors je prenais les rues dans cet optique là. Je courais, courais jusqu'à me retrouver dans une impasse. Je tapais alors dans une poubelle, énervé de ne plus savoir où la chercher. Si ça se trouve, elle était dans le coin et elle se cachait de moi. Je n'avais plus la force de jouer à cache-cache. Je savais qu'elle était quelque part, qu'elle n'était pas loin. J'avais trop usé mes forces que ce soit mentalement que physiquement. Jade... fis-je. Je m'écroulais au milieu de cette ruelle, genoux repliés contre mon torse et mes bras qui les retenaient. Les larmes coulèrent, trop retenues. Je décidais de dire à haute voix ce que j'avais sur le coeur, pour me libérer et puis... prier qu'elle ne soit pas loin pour entendre ces mots. j'ai été idiot... je suis désolé jade... tellement désolé... mais il n'est pas trop tard et tu peux encore t'en débarrasser... fis-je alors comme un con tout seul dans cette ruelle déserte. je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça... je savais très bien que tu n'en voudrais pas. je savais très bien que ça ne fonctionnerait pas. même en me disant qu'il y avait peu de chance que c'était le mien je... je suis impardonnable et je le sais. je marquais un silence. j'ai détesté chaque mots que tu m'as dis tout à l'heure... peu importe si le destin c'est de la merde, peu importe si dans vingt ans on en est au même stade.. je ne veux pas te perdre, jade. fis-je d'une petite voix tellement le souffle me manquait à ces mots. Je levais les épaules. je comprendrais que tu ne veuilles plus me voir après tout ça. mais c'es toi que je veux et c'est toi que je voudrais toujours. même si on passe la fin de notre vie à se tourner autour comme on l'a toujours fait. je suis qui moi pour avoir une vie de couple ou une vie de famille? Je sors de nul part, j'ai pas de parents, rien. Je ne suis pas né pour en faire d'autres comme moi. Je le sais très bien. Je suis né seul pour mourir seul. ajoutais-je. Je me relevais doucement et difficilement. Je reniflais et passais ma main sur mon visage imbibé. je t'aime, jade. je t'aimerais toujours. prononçais-je avant de faire un pas, puis deux, puis trois... qui m'éloignèrent de cet endroit pour prendre la route de mon appartement. J'étais presque sûr que même si elle m'avait entendu, elle ne me suivrait pas. Et même si elle n'était pas là pour entendre tout ça, le dire à voix haute m'avait fait un bien fou. Je me préparais à ne plus la voir. Je me préparais à encore aimer une ombre.

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