Le matin fut aussi agréable que la vieille qui avait fait de votre soirée une soirée inoubliable. Profiter d'une bonne nouvelle pour créer de bons souvenirs c'était votre spécialité, aider par les idées géniales de Chad vous arriviez toujours à rigoler et profiter. Avoir un petit déjeuner au lit avec un être aussi charmant était donc dans la continuité parfaite de bonnes journées. Tu ne doutais pas une seule seconde de la journée qui allait s'écouler, tu étais sûre qu'elle serait parfaite. Tu proposais donc d'aller à la salle voir son petit bébé et ainsi comprendre un peu mieux de quoi il te parlait, s'intéressant à ce qu'il faisait. De plus il fallait que tu reprennes le sport pour ne pas perdre ne serait ce qu'un millimètre de souplesse. Et ce rythme te manquait, de quoi réellement faire une bonne après midi. " J'aime l'idée.. surtout devant tout le monde, comme ça je préciserai à chaque fille que tu es à moi " Riant doucement tu croquais également dans ce petit déjeuner. Tu n'étais pas si jalouse que ça, mais tu te doutais qu'un homme comme lui, qui en plus venait de réussir à ouvrir sa salle de sport devait être dans les objectifs de certaines. Alors pourquoi ne pas aller tout ensemble? Sport, vantardise , et moment en amoureux. Vous partagiez cette même passion pour le sport ce n'était pas pour rien.

Si une conversation bien plus sérieuse s'imposait tu la redoutais. Tu la redoutais tout autant qu'il la redoutait sûrement, et pour une unique raison: le désaccord qui menait à la dispute. Tu détestais ça. Les haussements de voix, les froids, les portes qui claques, tout , tout ce qui constituait une dispute te rendait fébrile et fragile. Tu espérais donc qu'il ne s'énerve pas et que votre discussion reste cordiale bien qu'en désaccord. Et pour cela tu le laissas finir, tu ne le coupas pas une seule fois et lorsque vint ton tour de parler tu exposas ton point de vue, en prenant toujours garde à ne pas le blesser, à rester calme et exposée simplement ton opinion. Tu ne dénigrais pas la sienne. Tu ne cherchais pas à prouver que ton opinion était supérieure, seulement que tes valeurs t'étaient chères. Il connaissait ta situation, ton passé rien de ta vie n'aurait été un secret, et tu ne voulais pas devenir quelqu'un d'autre. Et encore une fois tu ne le coupas pas. Tout comme il avait eu le respect de t'écouter malgré des froncements de sourcils tu notais simplement ses pensées en voyant vos divergences ou bien les points où vous restiez d'accord malgré tout. Il ne voulait pas que tu change et tu n'avais aucune intention de changer. Petit à petit il arrivait à te convaincre que tout n'était pas une fatalité et que le destin faisait aussi des opportunités à saisir. Tu avais fait de ton mieux jusqu'à présent, tu n'avais jamais rien demandé à personne, mais aujourd'hui ta vie avait pris un tournant que tu n'aurais jamais osé imaginer. Peut être était ce de la bêtise de tourner le dos à tout ça pour reprendre la situation misérable dans laquelle tu étais. Malgré tout tu ne pouvais simplement prendre son argent et fermer les yeux. Tu ne pouvais prendre ce qu'il avait gagné par un dur labeur sans rien faire. Gardant ses mains dans les tiennes tu soupirais doucement. " Alors tu ne seras pas déçu ou ... lassé que je n'ai pas autant réussi que toi ? Je veux pas que tu te dises que je ne mérite pas ce que j'ai. Je sais que c'est contradictoire alors que tu es prêt à m'offrir tout ça mais je veux que tu sois fière de moi comme je suis fière de toi. " sûrement ce besoin d'être toujours mieux, qu'il n'ait plus jamais envie de te quitter. D'être la meilleure pour que ses yeux ne se détournent jamais. Mais il te rassurait également en confirmant qu'il était d'accord avec tes valeurs, qu'il les comprenait et les respectait et ce respect mutuel pourrait faire beaucoup tu en étais sûre. " J'entends tout ce que tu me dis et tu as le don de bien parler puisque je comprends totalement ce que tu penses, tu n'as pas tord, se serait même bête de fermer les yeux et ignorer que ma situation a changé... mais je ne peux juste pas accepter ton argent. Je veux bien rencontrer ton ami si tu veux, et lui vendre mes talents et mon savoir mais c'est le maximum que je puisse faire. " Soupirant doucement tu te rappelais alors de ses mots. Investir. S'il investi en toi on parle donc comme des sponsors, comme une rentrée future d'argent. Après tout si vous vous mariez, vous aurez un compte commun, ce compte sera rempli par vos deux comptes. Et donc un salaire misérable de ta part se verra tout de même sur ce compte faisant baisser votre capital à deux. Un vrai casse tête qui te fit soupirer en posant ta tête contre son torse. Dans tous les cas tu apporterais une perte et ton mari paiera plus que toi. Dans tous les cas son argent partirait pour toi , pour vous. Mordant un peu ta lèvre tu te redressais avec une idée en tête. S'il devait investir tu devais rembourser. " Faisons un compromis. Aide moi à ouvrir mon cabinet.. comme tu le souhaites. En échange, on fait un contrat en bonne et due forme, et ej te rembourse en déposant sur un compte tout l'argent que tu as investi. Cet argent sera pour la maison. " Et non tu n'avais pas oublié ce détail plutôt grand. " Comme tu l'as dit, je peux profiter d'occasion pour commencer mieux.. une opportunité reste une opportunité. Mais une maison est un achat qui ne nous rapportera rien, même si je la nettoie tous les jours. Si j'accepte ton aide pour le travail je ramènerais plus d'argent à la maison et donc ça sera plus équitable. Dans ce cas j'accepte ton aide. Mais je ne change pas d'avis pour la maison.. Ca te va ? " Bien que tu trouvais son idée de prendre une maison pour vous deux adorable tu ne pouvais accepter ce cadeau un peu trop proéminent. " Penses y .. si tes calculs sont bons je me ferai vite de l'argent et donc je remboursera vite mon prêt , je mettrai vite de côté et je pourrai faire un autre prêt pour la maison rapidement, que je rembourserai tout aussi vite. Et ne me dis même pas que tu paieras la totalité .." Abordant alors une moue tu le regardais aussi sérieuse que tu voulais être douce. Embrassant alors ses lèvres tu espérais clore ces sujets de discorde.

Même quand le sujet vint sur le tapis : on ne se disputait pas. J'avais eu peur d'en parler depuis notre retour de Paris. La demander en mariage était une chose, mais ça en entraînait beaucoup d'autres. Ce sujet de maison avait été très houleux. Je voulais lui offrir et évidemment la femme que je veux épouser est une femme forte et indépendante : elle veut participer. Je voulais lui offrir le monde, pas vraiment ma faute. Enfin, j'étais têtu dans le genre, quoi. Du coup, on avait un peu évité le sujet depuis ce jour-là. J'avais voulu lui offrir la plus belle soirée pour la féliciter pour son diplôme et même si le moment m'avait été offert, j'avais encore évité le sujet. Surtout que j'avais autre chose en tête. Une autre idée, en laquelle encore une fois j'avais peur.
Je voulais qu'elle fonce dans le tas. Je voulais l'aider à ouvrir un cabinet pour qu'elle ait tout de suite l'argent qu'elle mérite, qu'elle brille tout de suite dans le milieu. j'avais énormément de mal à l'imaginer sous le management d'un patron horrible qui profiterait d'elle des années avant qu'elle ose faire le premier pas et lui dire qu'elle est mieux seule parce qu'elle fera dix fois mieux et gagnerait dix fois mieux. C'était construit, comme idée, quand même. Je ne voulais pour autant pas que ça provoque de dispute. Mais le pire aurait été si je ne lui avais rien dis. Je lui avais promis de toujours lui dire quand j'ai quelque chose dans la tête et ça valait mieux que de risquer une dispute. D'ailleurs, lui dire et les conséquences de lui avoir dit mettait en avant une chose inconcevable : j'avais bien fais de prendre le risque. La tension avait était là mais je n'ai pas flanché. je lui ai dis toute ma pensée. Ce qui m'avait fait mal c'est qu'elle croit que je puisse finir par penser qu'elle profite de moi, et que je ne la trouve pas assez méritante ou un truc comme ça. Comme si j'allais la juger par rapport à mon parcours. Je lui promettais que non et elle me demandait de lui répéter ça. mais enfin Joy... il n'y a personne au monde qui soit plus fier que moi. si je te le propose c'est parce que je sais que tu vas être la femme qui va réussir. ne pense jamais le contraire, s'il te plaît. ça me faisait trop mal qu'elle puisse y penser ne serait-ce qu'une seule seconde. J'avais ses mains dans les miennes alors que je la voyais reconsidérer ma proposition. Elle me disait qu'elle comprenait bien et que finalement peut-être que je tenais une idée. Je souriais alors avant même d'avoir la certitude qu'elle allait accepter. Après un petit temps de réflexion, elle me proposait un deal. Je l'écoutais attentivement. Elle voulait en quelque sorte faire un prêt dans les normes avec moi. Que je lui prête l'argent et qu'elle me rembourse, en quelque sorte. Je l'écoutais attentivement. Je lui avais proposé quelque chose, elle me proposait son idée qui découlait de la mienne. Elle voulait qu'on fasse un contrat et que je l'accepte. Et que cet argent soit aussi utile pour le mariage. Elle me demandait de promettre que je ne paierais jamais la totalité. Sur ce, elle m'embrassait alors doucement comme pour clore tout ça. Même pas de vraie dispute, alors que j'en avais eu peur. je lui souriais alors. Je me rendais compte que je voulais vraiment me marier avec elle. Ok. On fait ça. Je vais ouvrir un compte en banque où je mettrais ce dont tu as besoin pour le cabinet. tu choisiras un local ce sera le tien et on associera à ton entreprise, eh oui j'ai dis ton entreprise, ce compte en banque là. c'est comme ça que tu me rembourseras. Et tu sais quoi? je parie que tu pourras même presque payer la moitié de la maison et notre mariage très vite. lui fis-je alors. Je l'embrassais à nouveau. j'avais tellement peur de t'en parler... et pourtant... on a trouvé un compromis. Je veux vraiment t'épouser, toi. lui fis-je alors sortant ma pensée. et je veux autre chose, je sais j'abuse. Si j'ai raison et que tu réussis comme personne, je t'offre tout ce que tu porteras le jour de notre mariage, sans regarder les chiffres. Puisque tu ne me crois pas, ça t'apprendra. fis-je alors en embrassant son nez et riant légèrement pour t'embêter. Puis mon sourire s'abaissa. je me rendais compte que de ce que j'allais faire, mais heureusement qu'elle avait été elle et que ça n'était pas arrivé. Elle avait réussi à me faire oublier pourquoi j'étais tendu, réellement. Dani est partie.. lâchais-je alors en regardant Joy dans les yeux, perdant toute notion de tout. Ces mots avaient été dans ma tête depuis longtemps, les dire à voix haute rendaient tout ça trop réel.

Il était compliqué pour vous et pour tous ceux dans le même cas d'avoir une relation sans dispute. Depuis vos débuts vous n'aviez eu aucun éclat de voix, aucun désaccord qui entraînait un tel comportement mais voilà que votre relation s'est mise à évoluer et naturellement les sujets devenaient parfois épineux. Si la maison avait été votre premier gros désaccord tu ne doutais pas qu'il y en aurait d'autre et les disputes n'étaient jamais loin même si pour le moment, vous vous en sortiez sacrément bien. Seulement sa conception des choses étaient certes adorable et généreuse, mais fortement tourner vers son argent à lui. Il ne te faisait pas participer et tu te trouvais avec un étrange sentiment d'inégalité. Il ne l'instaurait pas, tu ne doutais pas de lui, mais à ce moment tu doutais de toi même et tu réalisais o combien tu dépendais de lui depuis quelques temps.
Sa nouvelle idée n'était pas mauvaise, ouvrir ton cabinet avait été dans tes projets bien sûr mais il t'était impossible de le réaliser maintenant, du moins seule. Chose que tu n'étais plus avec Chad à tes côtés. Tu étais bien loin de cette fille qui quitte le domicile en courant, seule et apeurée, avec pour bagage un sac rempli d'affaires que tu avais fini par jeter. Tu n'étais plus celle qui travaillait bien trop pour sa propre santé et qui ne faisait rien d'autre. Tu avais une vie de famille avec deux bébés chiens et un homme, qui avait toutes les qualités qu'on pouvait souhaiter même plus. Il t'apportait seulement une solution à cette barrière qui t'avait toujours ralenti. Une barrière qui te semblait pourtant essentielle pour avancer. Son exemple était bon. Si tu étais née dans une famille riche aurais tu été différente ? Sûrement. Les possibilités venaient souvent avec les opportunités. Certes toujours différentes pour les personnes mais en quoi était ce mal ? Si une autre fille que toi avait eu cette opportunité aurait elle refusé? Mais tu n'étais pas à te référer aux autres, tu voulais suivre ton propre chemin. Toutefois les arguments de CHad n'avaient rien de mauvais, au contraire. Tu le laissais parler, exposer son point de vue venant coller ton front au sien en un petit sourire. " Je ne doute pas de toi ... juste de moi. J'ai peur de me comparer à toi. De me dire que je ne mérite pas la place que j'ai. Je ne veux pas être un poids pour toi. " Embrassant doucement ses lèvres tu concluais sur un accord possible que tu voulais bien accepter. Tu lui exposais ton idée qui découlais de la sienne, qui n'était pas mauvaise et qui réglerait une dette plus le problème et du mariage et de la maison. Une simple estimation du prix des deux serait à réaliser et tu pourras clairement compter combien d'argent tu devais te faire. Mais tu en avais également peur, d'échouer, de ne pas rembourser tout assez vite et de repousser le mariage. Aucune date n'avait été fixée mais tu ne voulais pas repousser la date de deux ou trois ans. A moins qu'il ne le veuille aussi. Alors que vous vous rapprochiez physiquement tu sentais cette tension entre vous baisser lentement. La dispute avait été évitée et ses mots te faisaient simplement sourire. Tu l'écoutais décrire le procéder en hochant doucement la tête pour acquiescer. Ce n'était pas une mauvaise idée. Il suffisait ensuite de faire un contrat sur feuille pour qu'il n'y ait pas de soucis plus tard bien qu'il s'agissait de ton futur mari donc tu t'assurais simplement qu'il ne paie pas en avance. " Allons y pour ce compte en banque alosr , mais il serait plus judicieux que je regarde les affaires au alentour et que je calcule combien j'ai besoin non? " Riant doucement tu le laissais revenir sur la peur que vous aviez eu tous les deux. " Je m'énerverai le jour où je penserai que .. ça vaut la peine.. attention Chad Tate vous n'avez jamais vu Joy en colère !! Et j'espère bien que tu veux toujours m'épouser, te forcer demanderait beaucoup trop d'énergie. " Riant de nouveau tu te collais contre lui pour le prendre dans tes bras avant de le regarder en haussant un sourcil. Une autre chose ? " Oui tu abuses.. si je réussi ? SOis plus précis " souriant tu voulais le taquiner, tu voulais le provoquer et jouer à ce jeu. " Tu as déjà en tête de m'acheter tout ça n'est ce pas ? "Irrécupérable. Passant une main dans ses cheveux tu le détailles alors un long moment. " Très bien.. et si je réussi.. laisse moi t'offrir des chaussettes " Riant de plus belle tu le regardais " Et un pyjama, des tasses assorties et un pull assorti aussi. " Tu continuais de blaguer mais tu avais une idée plus sérieuse encore. " Si je réussi.. c'est moi qui t'emmène au bout du monde" Ce't amour que tu avais pour lui ne saurait pas être expliqué. Il était là, il était fort mais impossible à décrire. Ce sourire que tu gardais en observant le sien eut du mal à rester intacte en voyant son expression changée. Tout allait bien et tu te demandais pourquoi il devenait si fermer. quelques mots qui tombèrent rudement. Lâcher avec peine et douleur. Quelques mots que tu peinais à comprendre. " Parti? Parti où ? fin elle va revenir.. tu sais dans combien de temps ? " Ne lui dite pas que parti voulait dire décéder. Tu doutais que Chad en reste muet. " Explique moi.. " Combien de temps avait il garder ça ?

J'étais heureux d'avoir pu parler tranquillement, finalement, de toute cette histoire. L'avenir de Joy m'importait plus que tout. Je me fichais du reste du monde, et je l'avais prouvé cent fois. Je le prouvais encore. Je m'étais toujours suffit de très peu de gens dans mon entourage et ça n'allait pas changer. Si pour être finement heureux je devais me suffire de Joy, je le ferais. Elle était tout ce que j'avais toujours voulu sans le savoir. Si on me revoyait quelques années avant et qu'on me racontait tout ça, je vous aurais pris pour un fou. pourtant ça m'arrivait bien et j'étais bien heureux que ça m'arrive. Je marchandais tout. Je voulais lui offrir cet avenir qu'elle méritait et savoir qu'elle puisse une seconde penser qu'elle n'était pas digne de tant de partage et qu'elle allait finir par me sembler peu méritante me rendait fou. je souriais tendrement. mais tu ne seras jamais un poids pour moi qu'est-ce que c'est que ces bêtises encore? lui fis-je alors qu'on était en train de trouver un terrain d'entente. Elle acceptait que je lui fasse un espèce de prêt entre nous, qu'elle voulait entièrement rembourser. Je profitais alors pour dire que si j'avais raison je pourrais lui offrir tout de même ce que je voulais. Ah bah j'étais pas têtu pour rien. J'étais heureux qu'on arrive à trouver une solution. Je supposais qu'à l'évocation d'un patron qui s'en mettrait pleins les fouilles des années dans son dos, elle avait dû se dire que c'était pas si con comme idée. J'aurais pas pu le supporter de toute façon, j'aurais fini par casser la gueule de ce type. Heureusement, il est resté imaginaire. On passait alors un vrai marché et je lui tendais la main pour qu'on se la serre comme deux vrais entrepreneurs. je suis ravi de poser mon espoir en vous, melle Jeckins. déconnais-je alors qu'elle me disait qu'elle m'offrirait un pull assorti avec des chaussettes... je ne comprenais rien mais je riais ! mais ça va pas! déjà le pull de noël, je l'ai, alors non hein. fis-je en déconnant alors. Je l'embrassais tendrement sur les lèvres. Je savais qu'elle y arriverait. J'étais fier d'elle avant même qu'elle ne fasse quoique ce soit. Je souriais comme un idiot avant d'avoir l'esprit embrumé. Ce n'était pas tout. Il fallait encore que je parle d'une ou deux choses à Joy. On se l'était promis. Je lui disais tout. Il fallait que je lui parle de Dani... et puis de Joe aussi. Qu'elle sache. Qu'elle ne pense pas, au cas où je ferais une petite moue en y pensant, que c'était de sa faute ou... enfin que tout aille bien. Les mots sortirent alors et firent mal. Dani était la première chose que je mentionnais car elle était la plus dure. J'avais besoin d'en parler, bien que ça fasse un mal de chien. Elle me posait alors un tas de questions en me demandant si elle allait revenir, où était-elle allé. Je fis "non" de la tête. Je regardai dans le vide. Je ne sais pas où elle est allé. Elle n'a pas voulu me dire. Elle voulait partir pour se changer les idées... Glenn l'a quitté et elle... enfin elle ne voulait pas que je la suive, que je m'inquiète. c'est la première fois que... enfin que je ne peux rien faire pour elle. même la première fois que je ne suis pas proche d'elle. lui fis-je alors en la regardant enfin. j'ai revu joe aussi, enfin. elle me reproche de penser que le monde tourne autour de moi... je lui ai dis de m'oublier. lui fis-je en tombant dans le canapé assis. Je levais les épaules. je n'ai pas envie que ça arrive avec toi. fis-je alors en la regardant alors qu'elle m'avait rejoins sur le canapé. C'était ma plus grande peur, dorénavant, ma seule peur, et je venais de la dire à voix haute. les larmes coulaient doucement sur mes joues. Je détestais ça, lui montrer que je pouvais avoir peur. Néanmoins c'était la triste vérité pour le moment. j'ai jamais eu un énorme cercle autour de moi. l'histoire avec Joe... peu m'importe. lui dis-je alors. puis je fis non de la tête. mais je refuse que ça arrive avec dani... ou toi. y'a des choses qu'on.. enfin qu'on peut pas.. je ne trouvais plus les mots, c'était trop pour moi. parler de ce que je ressentais était déjà une chose mais là y mettre des mots c'était trop. Mais je savais qu'elle comprendrait.

Tout se passait avec cette douceur dans les mots, dans cette compréhension mutuelle qui se suffisait et qui permettait de ne pas élever la voix, ce qui vous rendait bien plus attentif l'un à l'autre. et qui permettait cette discussion tout aussi sérieuse qu'elle se passait bien . Chacun partageait son point de vue et tu comprenais un peu mieux CHad en espérant qu'il te comprenne également un peu mieux. Tu avais besoin de lui montrer que tu n'étais pas qu'une fille qui l'aimait bien bien une fille qui se battait pour avoir ce qu'elle voulait. La suffisance n'était pas une option et tu faisais attention à toujours "mériter" ce que tu recevais. Ce qui était bien différent de ce qu'il pensait. Il essayait de te faire comprendre que tu n'aurais jamais à t'évaluer ainsi, qu'il ne serait jamais déçue ou encombrer par toi. Malgré votre proximité, votre exclusivité vu votre cercle d'amis et de connaissances fermés. " C 'est mes doutes ? .. promis je ferai un effort mais je ne peux pas faire une croix sur tout " Souriant doucement tu le rassurais en même temps que tu lui disais une vérité poignante. La confiance en toi n'était pas des plus élevée et tu espérais l'arranger sans réellement y parvenir bien que Chad t'aide énormément. En plus de t'aider financièrement sur ce projet assez grand tout de même. Le temps de tout installer peut être devrais tu travailler mais tu sais que tout ira bien, puisque tu y mettras tous tes efforts et qu'il te soutiendra. Ce terrain d'entente prouvait que les adultes que vous étiez étaient raisonnables et flexibles. Bien sûr il avait eu de bons arguments mais l'idée d'investir était une bien meilleure idée, du moins bien plus équitable. Il n'abandonnait pourtant pas cette idée de tout t'acheter, enfin pour votre mariage, et plus encore tu en étais sûre. Mais tu le laissais faire, tu savais que tu avais un avenir en jeu et s'il avait raison tu pourrais payer tout ce dont il rêve avant qu'il ne le fasse. L'argent n'était pas ta motivation mais le rendre heureux et fier l'était et c'était la plus forte motivation que tu ne connaisses. Souriant alors tu serrais sa main comme des partenariats de business. Finalement vous n'étiez pas loin de ce côté patronal mais avec beaucoup plus d'avantages, voire que ça. " Ravie également j'espère vous rembourser au plus vite et ne pas vous décevoir monsieur Tate. " Jeckins, un nom qui allait disparaître, un nom que tu perdrais pour laisser une autre trace. Un nom que tu donnais avec le sourire. et puis ces taquineries, ces bêtises que vous ne cessiez de dire et ton rire qui résonnait dans la salle de bain. " C'est vrai !! Il faut que tu le mettes ! En tout cas j'adore " Le pauvre, il n'avait pas de superbes cadeaux mais plutôt des cadeaux drôles. Mais cette fois tu comptais lui offrir quelque chose d'énorme, il fallait juste que tu trouve l'argent et que tu organises le tout après que l'idée ne soit fixée. Et si ce baiser te sortit de tes pensées bientôt se fut lui qui fut perdu. Il semblait se perdre dans un monde bien sombre et tu en compris les quelques mots lorsqu'il t'annonça cette grande nouvelle. Dani partie. Tu ne comprenais pas. Pas que tu ne voulais pas comprendre mais il était invraisemblable qu'elle ait laissé son verre seul sans nouvelle. Et pourtant.. Malgré les questions qui voulaient apporter une nuance, un point positif il t'annonça cette nouvelle qui signait plutôt une tristesse bien trop présente chez ton futur mari. Ce qui ne t'étonnait pas vu l'importance qu'elle avait pour Chad. Toutefois tu ne comprenais pas comment avait elle pu partir ainsi. " Je suis tellement désolée.. je suis sûre qu'elle reviendra, elle a besoin d'un temps pour s'en remettre c'est normal mais laisse lui un peu de temps je suis sûre qu'elle reviendra très vite te voir.. " Tu étais persuadée qu'ils ne pouvaient être séparés longtemps, et tu espérais ne pas te tromper. Mais tu pouvais la comprendre, vu le choc qu'elle semblait avoir eu, une pause ne serait pas déplaisante. " Beaucoup de choses se guérissent avec le temps.. elle te contactera chéri.. j'en suis sûre " Le suivant alors jusqu'au salon tu le vis presque tomber sur le canapé captant lentement ses mots. " Joe a dit ça ? " Alors que tu semblais plus étonnée encore que lui tu t'installas à son côté venant passer ta main dans ses cheveux. Il ne voulait pas que ça arrive avec toi, et tu ne pouvais que ressentir la même chose. Perdre Chad serait sûrement trop pour toi. Alors que tu le regardais tu le voyais pleurer sûrement pour la première fois ce qui te fit mal au coeur, plus encore que ça le touchait lui. Caressant alors sa joue tu venais contre lui pour lui offrir un réconfort que tu espérais efficace. " Ca n'arrivera pas je te le promets.. j'ai tout aussi peur mais je suis sûre que se sera parfait.. nous, notre mariage, notre maison.. " TOut. Tu voyais ton avenir avec lui, seulement avec lui. Certes tu avais tes amis et tu ne voulais pas les perdre, mais Chad était bien trop important pour que tu le vois partir. Le serrant alors un peu plus contre toi tu continuais tes caresses venant embrasser ses joues puis ses lèvres. tu voulais lui faire oublier le reste, qu'il profite juste de ce moment tendre. Moment que tu comptais partager pendant très longtemps. " Je comprends... et ne t'en fais pas.. Dani reviendra et je ne partirai pas.. même pas si tu me pousses avec des coups de pied au derrière " Souriant doucement tu tentais de le faire sourire, juste avant de l'embrasser tendrement. Les chiens ne t'ardèrent pas à faire leur jaloux et monter avec vous réclamant autant d'attention que vous vous en donniez. " Je te trouve bien entouré moi " Riant doucement tu le faisais te regarder en venant sur lui sans aucune retenue. " Tu sais à quel point je t'aime ? " Tu espérais qu'il sache et en même temps tu pensais ça impossible, il ne pouvait pas savoir quand toi même tu découvrais cet amour au jour le jour, toujours plus grand , toujours plus fort.

J'étais dans un état sans pareille. Je me livrais totalement à elle. Même si je le faisais de plus en plus naturellement, à chaque fois que ça arrivait, ça m'emplissait de quelque chose... d'indescriptible. Elle se mettait sur moi sans aucune retenue. Elle ne réfléchissait même pas, c'était naturel. Et pourtant, je saisissais le sens de tout cela. Je posais une main contre sa cuisse et l'autre je caressais ses cheveux qui tombaient naturellement vers moi. Je les mettais derrière son oreille tendrement, pour mieux la voir, mieux l'admirer. J'avais l'impression de ressentir la moindre milli-seconde qui se déroulaient ici. Les chiens étaient près de nous, la chaleur de leur corps émanaient vers nous.
Elle avait raison, j'étais bien entouré à cet instant précis. J'oubliais presque le manque que je ressentais à propos de ma soeur - mais j'oubliais complètement celui par rapport à Joe, dont je n'avais même pas pu parlé encore. Mais je n'avais plus envie. Je ne voulais pas me mettre dans un autre état pour elle. J'étais si bien, à l'instant précis, la seconde précise. Je me disais tout cela en un quart de seconde. Je la regardais tendrement, elle m'embrassait et je me délectais de ses lèvres. Je la regardais, je l'admirais plutôt. Je me rendais compte de tout ce qu'elle m'apportait. Elle avait réussi en moins d'une minute à apaiser une douleur qui pourtant semblait inconsolable. J'acceptais être bien entouré, malgré ma peine existante. J'attrapais alors l'arrière de sa tête plus rapidement pour attraper ses lèvres. Je laissais durer ce baiser plus intensément. Je la serrais alors contre moi, la faisant totalement tomber. Je ne répondais pas, du coup. Je me contentai de ce genre de réponse. Je passais ma main dans ses cheveux, doigt après doigt, la serrant contre moi pour que le baiser ne s'arête jamais. Les chiens s'en allèrent, sentant sûrement la pression monter. Je m'aidais de ma jambe pour me retrouver sur elle à mon tour. Je descendais mes baisers dans son cou, doucement mais je gardais des baisers profonds, forts, comme pour la remercier. Elle acceptait de faire des compromis, d'entendre ma façon de penser. J'acceptai aussi la sienne, malgré tout. C'était le résultat de tout ça que je saluais avec cet acte. Je descendais mes baisers, relevant son haut pour ne jamais quitter sa peau. Je répondais à son je t'aime de cette façon ça. Car j'avais l'impression qu'aucune réponse orale, audible, n'aurait été à la hauteur. Je lui disais je t'aime pour un tas de raisons. Elle savait que je ne le disais pas non plus énormément, à chaque fois il avait son sens. C'était un mot nouveau pour moi, récent. Je voulais garder ce côté précieux, unique, rien que pour elle. Je savais après tout que ce serait jamais la seule à le recevoir. De cette manière là en tout cas. Je continuais mes baisers, la déshabillant petit à petit, prenant mon temps, afin qu'elle ressente à ma manière chacun de mes gestes, à chaque millimètres. Puis j'entrai dans le vif du sujet. J'embrassai sa partie intime de plus en plus profondément. Et je m'apprêtai à lui faire l'amour comme jamais. Je la préparais elle aussi à ce qui l'attendait. C'était ma réponse à son je t'aime, ma réponse au fait de savoir qu'elle m'aimait, qu'on s'aimait, qu'elle était la meilleure relation que je puisse avoir. A la différence de mes "je t'aime", les fois où je lui fais l'amour sont quand même... nombreuses dirais-je. Mais de la même manière, je les prenais toutes au sérieux. Je la laissais prendre possession de mon corps à son tour, un bref instant, avant de finir le paragraphe de ma réponse et de l'en faire jouir.

Même si vous aviez été heureux et sans soucis pendant des mois, tu savais que quelque part, à un moment quelque chose n'irait pas. La souffrance n'était jamais loin, ni même l'échec. Ce qui faisait de vous des personnes heureuses pouvaient, demain, faire de vous des malheureux en quête de quelque chose pour les guérir. Mais tu le savais, à ce moment, en l'entendant te parler ainsi, se confier, dévoiler ses sentiments qu'il cachait depuis un moment. Tu savais qu'en l'entendant se dévoiler ainsi à toi il faisait un grand pas et saisissait l'opportunité de décharger ce fardeau que la perte lui apportait. Et tu ne pensais à rien d'autre que soulager sa peine qui s'insinuait presque vicieusement dans ses veines. Tu voulais protéger ce bonheur que vous vous construisiez à deux. Et rien n'importait plus que de le rendre heureux, l'écouter faisait donc parti du processus. Le savoir se confier t'aidait également, te rendant compte qu'il te faisait assez confiance pour confier ses peines.
Ses gestes tendres s'accordaient parfaitement aux tiens qui venaient caresser sa joue et ses cheveux dans une aide réconfortante, du moins c'est ce que tu voulais. Et tu ressentais cette bulle qui vous entourait. Elle était chaude et semblait vous protéger du reste du monde, de tout ce qui se passait, vous enfermant dans un monde qui vous appartenait. Sans oublier les autres vous restiez à l'écart de ces remues ménages qui pouvaient vous sensibiliser. Tout comme Chad avait vécu ces derniers jours. Au bord de l'explosion, au bord de cette retenue qu'il avait gardé jusqu'à aujourd'hui. si de tes lèvres tu le remerciais de te confier plus que les bons jours, il vint prolonger ce moment de douceur. C'est lorsqu'on ton corps vint à se coller au sien que tu remarquas à quel point ses bras étaient un lieu de confort, de réconfort et de paix. A quel point tu ne pouvais les quitter sans sentir cette froideur t'envahir, sans te sentir incomplète. Et c'est avec ses bras et ses baisers que tu te rendais compte que plus rien n'avait de l'importance tant qu'il serait là. Tu n'étais plus seule, il n'était plus seul non plus, à devoir tout garder, à devoir jouer un rôle qui parfois le surmenait, tu voulais qu'il soit lui même , même dans ses défauts. Ce qeu tu avais vu en Espagne tu voulais le voir ici, non pas que le voir jaloux fut un grand moment mais tu savais qu'il ne se cachait pas et c'était la plus belle des preuves qu'on puisse te faire. Autre que cette bague à ton doigt dont tu n'espérais même pas en rêver. C'était ses baisers qui te sortaient de ce rêve éveiller pour te faire sourire et reprendre conscience que ce n'était pas un rêve. que tout ça était réel et qu'il s'amusait à prendre le dessus à chaque fois qu'il le pouvait. Mais aujourd'hui tu lui laissais cet avantage. Aujourd'hui tu acceptais son discours très personnel, sans qu'aucun mot ne sorte. Tu n'étais pas désappointée ou mal de ne pas l'entendre répondre à ces mots que tu avais appris avec lui, car tu savais, dans ses gestes, dans son regard qu'il te le criait tous les jours. Et encore maintenant tu ressentais chacun de ses baisers comme ces mots brûlants qui faisaient remuer ton estomac et perdre un peu plus la tête. Ce compromis comme tous ceux que vous passerez à l'avenir. Toutes ces idées et ces discussions que vous vous partagiez semblaient scellées et décrites dans ses baisers, dans ses gestes et dans tes soupires. UN acte que tu ne banalisais pas. En aucun cas bien qu'il soit plus fréquent. Un acte qui traduisait tout ce que vous ne vous disiez pas mais qui tombait sous un sens qui était le votre. Des corps liés, des lèvres que tu te plaisais à goûter, des respirations qui se mélangeaient, un bonheur commun et ces mouvements en symbiose, tu te sentais revivre un peu plus chaque jour passé avec lui. Et même une fois ta respiration saccadée se heurtant à sa peau, même lorsqu'il eut partagé ses pensées tu restais contre lui, tu restais dans cette proximité confortable. Sans un mot tu lui disais que tu étais là. Sans un mot tu confirmais ta présence pour aujourd'hui et pour demain .Tu le rassurais sur la suite quand le futur n'était pas sûr. Sans un mot tu lui montrais tout ton amour.

Et ce genre de moment pouvant durer une éternité tu te redressas quelque peu, le sourire aux lèvres. " Veux tu faire encore plus de sport ou tu me fais faire un tour de ta salle sans toucher aux machines ? " Du sérieux, pusi la détente. Tu ne voulais pas rester sur ces notes bien qu'elles aient magnifiquement  bien finies. Tu voulais dérivé, lui rappeler comment était votre vie.
 

Joy est la femme de ma vie. Je le dis, je le répète. Il y a quelques temps, je n'aurais jamais imaginé dire ça un jour. Et pourtant elle avait réussi à me le faire dire. J'étais sûr, certain. Peu importe ce que les autres en pensaient, je m'en fichait. Je savais que c'était elle et personne d'autre. Devais-je me justifier? Non. Si Joe ne voulait pas y croire, tant pis. J'en ai marre de m'attacher à des choses qui font mal, vraiment marre. J'arrête de me faire mal volontairement, et avec Joy je suis heureux. J'efface le reste et je vis ce rêve éveillé.

On était un vrai couple. On discutait, on faisait l'amour, je la faisais rire, elle me faisait rire, on passait du temps à rien faire, à tout faire, à faire bien. On avait des désaccords, oui, souvent, mais jamais ça ne nous séparait. Au contraire, ça nous rapprochait. Jamais je n'avais eu envie de claquer la porte, et elle ne l'avait jamais fais. On se tenait l'un à l'autre comme deux moules sur leur rocher. On était différent, tout en étant totalement similaire. Je l'aime parce qu'elle est belle, je l'aime parce qu'elle a de l'humour, je l'aime parce qu'elle est débrouillarde, indépendante, caractérielle, gourmande, stylée, sexy, inventive, râleuse, boudeuse... Je l'aime physiquement et mentalement. Je l'aime comme personne ne pouvait aimer son semblable. Je lui faisais savoir en lui faisant l'amour, après ce compromis que nous avions pris qui ne me faisait que l'aimer encore plus que je ne le pouvais.

Après ça, elle se redressait vers moi en me proposant un choix pour la suite. Cela me fit sourire. Je lui lançais un oreiller sur la tête. allez on va aller voir la salle, petite curieuse. lui fis-je en riant doucement. Je me rhabillais, je repassais un coup dans ma crinière avant de l'inviter dans la voiture et de caresser les chiens. on fait une balade, après? lui proposais-je, au passage, en fermant la porte sur leur têtes toutes tristes que nous partions. on est une vraie famille quand même. lui fis-je en riant légèrement. Un petit peu de voiture et nous étions garés devant la salle. Je vins lui ouvrir la porte, lui tendant la main pour qu'elle sorte. Je lui souris et je lui ouvre la porte de ma salle de sport, actuellement ouverte évidemment. je saluais mon employé. elle est lààà enchanté melle Joy. fit-il en voyant Joy avec moi. Je regardais Joy qui me dévisageais. non quoi? moi? parler de toi? jamais. fis-je en faisant des mimes adaptés. Je ris avec mon collègue. bonne visite lançait-il. je n'étais pas là pour bosser mais pour lui montrer de quoi ça avait l'air. Après l'entrée où il y avait une boutique fitness, on entrait dans la première salle avec des machines pour courir d'un côté, puis de poids pour les différents muscles, puis des tapis avec des grands miroirs et tous les accessoires. Sur les côtés, plusieurs salles avec des noms pour les cours, ajoutés numériquement. C'était design et efficace. On y voyait clair. ça me ressemblait, entre autre. Je lui faisais visiter les salles. Il y avait une piscine, pas énorme mais quand même pour l'aquagym. Une salle pour faire foot-en-salle, badminton etc. Et une autre pour la danse style zumba... avec pleins de miroirs et des barres. je suis sûr que c'est celle que tu préfères. cette salle était la plus lumineuse, et je savais qu'elle aimait danser. Je laissais tomber ma veste et j'allais allumer la chaîne - oui il y avait de la musique et des écrans aussi - pendant qu'elle regardait de l'autre côté et je la faisais se retourner contre moi. à votre tour demoiselle. lui fis-je alors, souriant, à quelques millimètres de son visage.

Cette situation était plus que nouvelle et inattendue. Après avoir douter, après t'être isolée toute ta vie et avoir souffert d'un amour que tu pensais à sens unique tu profitais d'un moment de pur bonheur auquel tu ne t'attendais pas. Il semblait que la même chose fasse bondir le coeur du brun et c'était tout ce que tu lui souhaitais. Qu'il ressente la même chose que toi t'empêchant d'avoir autre chose qu'un sourire sur ton visage. C'était beau , c'était à vous et jamais tu n'aurais pensé y accéder mais maintenant que tu l'avais tu ne voulais pas le laisser filer. Tu voulais le garder précieusement et contrer toutes les attaques que vous pouviez recevoir. les mauvaises langues, les jaloux, ceux qui se mêlaient de ce qui ne les regardaient pas, tu ne pensais pas que leur avis comptait alors tu les laissais. Tu préférais vive ton rêve , tu préférais mettre toute ton énergie à construire ton bonheur avec lui.

Et encore une fois vous prouviez que rien n'était impossible et qu'ensemble vous pouviez faire quelque chose de beau. Sans pour autant mentir vous pouviez affirmer que votre couple allait bien. Vous vous parliez plus que vous ne vous disputiez. Quand un désaccord arrivait des compromis vous sortaient alors de là et c'esst d'ailleurs avec l'un d'eux que vous vous mettiez d'accord. Un pacte que vous seuls connaissiez, une suite logique entre vous. Vous étiez comme ça, et Chad avait le don d'apaiser tes peurs, et tes doutes avec un seul mot, un seul geste. Ses lèvres sur les tiennes et tu oubliais même la raison de ton tiraillement. Aujourd'hui encore, il te fit oublier ce qui t'inquiétait.

Masi tu n'en oublias pas ce que vous deviez faire aujourd'hui : soit de visiter sa salle de sport. SOn bébé, son joyau , ce pourquoi il s'était durement battu et investi depuis quelques mois. C'était important pour lui et donc tu voulais la voir. Riant doucement en rattrapant l'oreiller tu te laissais tomber sur le canapé en le regardant s'habiller avant de prendre la relève et enfiler une tenue confortable. " Tu es content que je veuille la voir petit menteur " Après tout sentir que ce que l'on faisait et adorait était intéressant pour l'autre était toujours source de bonheur. Unne fois prête les cheveux coiffés mais attaché tu le suivais caressant les chiens dans un gagatisme presque enfantin. " Ouhhh oui on revient, on revient mes bébés oulalal.. " C'était presque ridicule. Tu te redressas le regardant alors avant d'hocher la tête. " Va pour la balade ! Bien sûr qu'on est une famille " Souriant tu embrassais sa joue, cette famille était la seule que tu voulais, et celle qui te le rendais le mieux. Et si ce mariage était une belle preuve d'amour tu n'avais aucune idée de la suite, ni même si le mot "famille" prendrait d'autres airs. Une fois arrivés à la salle tu le laisses faire agissant telle une princesse tout en rigolant. Une princesse en tenue de sport , le modernisme. Entrant alors dans la salle tu fus rapidement alpaguer par cet employé qui semblait mieux te connaître que toi même. le regard surpris d'abord sur l'inconnu tu te tournais vers Chad avant de rire. " Ohhh oui je vois.. peut être que je l'ai croisé à la salle alors " Tirant un peu la langue tu saluais ensuite l'employé de ton mari, le saluant alors chaleureusement avant de le remercier et d'entrer plus profondément dans cette salle toute neuve. " Woooo monsieur Tate vous n'avez pas fait les choses en petites !! " Une boutique, des salles avec des noms numériques, des équipements de qualités complètement neufs, une disposition intelligente ton oeil courait partout et tu semblais inspecter les machines toujours plus impressionnée. Rapidement les salles passèrent également à l'analyse te faisant presque l'applaudir par le complexe complet qu'il avait fait construire. " A combien est l'abonnement? Je veux m'inscrire de suite ! " Dis tu en riant avant de rentrer dans cette salle. Elle était spéciale, pas seulement pour toi mais finalement pour vous. C'était dans une salle aux mêmes usages que tu l'avais emmené pour faire passer la tristesse qui semblait l'avoir éprit. C'était dans ce genre de salle qu'il avait déclaré qu'il t'appréciait plus que de raison. Et ton sourire ne cessait d'être grand alors que tu regardais partout presque envahie par ce sentiment de bonheur. " Bien sûr.. elle est parfaite.. tu as fait un travail monstre vraiment c'est fou ! " la musique se lançant tu riais doucement avant de finir contre lui. C'était il amélioré ? Le regardant surprise tu capturas ses lèvres une seconde. " A mon tour de ? Te faire tourner ? " C'était bien te connaître que de croire que tu allais continuer tout ça. C'est d'ailleurs ce que tu fis t'amusant plus que tu ne faisais réellement du sport. Mais à deux c'était bien mieux et tu profitais de ce moment en sa compagnie pour danser encore une fois avec celui qui deviendrait ton mari.