This is an emergency

Danika & Sebastian

Je trouvais amusant que la jeune femme qui avait pris soin de moi ne semblait pas du tout en train de me repousser. Il faut croire que mes belles paroles avaient eu son effet même si je l'avais menacé. J'aimais bien faire réagir et ce, même si j'étais en convalescence. Je voulais qu'elle revienne le lendemain voir si ma plaie guérissait bien et changer mon pansement. je ne savais pas comment allait être ma journée de demain, mais je crois que ça n'allait pas être très sympa. Je suis sûr que j'allais devoir me bourrer de calmants. Je ne savais pas trop ce que ça donnerait pour marcher non plus, mais pour l'instant, je ne me souciais que de fermer les yeux.

- Non, c'est vrai, je ne suis pas vraiment sympathique, mais bon... vous allez venir demain, je compte sur vous.

J'entendis la jolie rouquine me dire qu'elle quittait, mais j'étais déjà bien profondément parti pour pouvoir lui dire quoi que ce soit. Qui sait, elle allait peut-être rester auprès de moi. J'avais besoin de récupérer pour l'instant.

Le lendemain

Le réveil fut particulièrement douloureux, mon téléphone avait sonné vers 10h00 et je m'étais réveillé en sursaut. J'avais allongé mon bras pour attraper ce foutu téléphone pour voir que c'était mon père, j'avais soupiré et avais balancé celui-ci plus loin en laissant échapper un cri de douleur. Vraiment, je n'étais pas au top de ma forme. J'essayai de me redresser et je dois dire que ce fut vraiment pénible. Fallait que je me lève que j'aille pisser, mais tout ce que je pensais en ce moment même c'était de prendre de la morphine. Pour y arriver je devais monter l'escalier au complet pour me rendre dans ma chambre. J'y étais arrivé avec de la force et du vouloir. J'avais rapidement fouillé dans ma cachette secrète pour me prendre de la morphine et attendre sur mon lit que la douleur passe. Horrible, on aurait dit que ma plaie voulait s'ouvrir. Un peu plus tard, je pus me relever pour aller pisser et en profiter pour prendre ma douche... Pas plaisant comme exercice, mais pas du tout. Je ne pu aller bien loin, j'avais enfiler ma robe de chambre et je m'étais engouffré sur mon lit pour dormir toute la journée. Une fois le soir, je dirais que j'avais faim, j'avais réussi à descendre l'escalier et je m'étais servi dans frigo pour me faire un sandwich... J'entendis alors sonner à la porte, il était bien tard pour de la visite, j'espérais juste que ça ne soit pas Emma qui se pointe pour une partie sexe improvisée. En ouvrant, je fus surpris d'y voir la jolie rouquine qui m'avait soigné.

- Tiens tiens, je savais que ma cicatrice attirait les jolies filles!

Je marchai sur la pointe des pieds avant d'aller m'installer le plus droit possible pour montrer que j'étais un dur à cuir devant elle. Je lui présentai alors la moitié de mon sandwich si elle le voulait. Il ne devait pas être terrible, mais c'est tout ce que je venais de préparer. Mon cuisinier n'avait pas été ici de la journée.

- Grosse journée? Tu veux savoir la mienne? J'ai dormi... j'ai pissé, j'ai pris une douche, j'ai dormi et là je mange ça... Dégueulasse comme journée, j'ai l'air d'une épave.

J'avais faim, alors je me permis de commencer à manger le premier. J'avais passé une journée assez merdique et j'imaginais déjà que ma journée de demain allait l'être tout autant. J'avais un business à faire rouler moi, je ne pouvais pas trop me permettre de disparaître pendant plusieurs jours.

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Danika & Sebastian

La journée avait été un vrai cauchemars pour moi et je ne pensais qu'à une seule chose, rentrer chez moi pour me reposer, mais avant j'avais une tout autre mission, j'espérais qu'elle allait bien se passer cette fois , car je n'étais pas du tout d'humeur à recevoir des remarques désobligeante. Le docteur Kouriam était revenu me voir dans la journée pour prendre des nouvelles de Sebastian, c'est même comme ça que j'ai appris son prénom et que c'était quelqu'un qui pouvait se montrer sympathique, mais avec les gens qu'il voulait. Cela je m'en étais bien rendu compte, mais ça ne me faisait pas peur et le fait que j'y retourne pour suivre le soin avait fait beaucoup d'impression au docteur qui me disait que je ne laissais pas tomber et c'était bien dans mon métier. Il ne pouvait pas savoir que j'avais l'habitude d'avoir ce genre de personne et donc je savais très bien comment réagir, c'était bien un des seuls avantages que je retirais de mon séjour en Russie. En quittant l'hôpital je n'avais rien dans le ventre depuis au moins ce matin et j'avais faim, j'irais surement me prendre quelque chose après mon soin chez Sebastian, mais il se faisait déjà bien tard et j'espérais que je n'allais pas trop le déranger et surtout qu'il n'allait pas être de mauvaise humeur. J'étais devant la porte de sa main, une tête bien fatigué. Je pouvais cacher beaucoup de choses, mais pas ça, la fatigue faisait partie de ma vie, surtout quand on veut devenir chirurgien et qu'on fait des heures supplémentaires avec des patients bien mystérieux. Il venait m'accueillir avec une phrase qui arrivait à me faire sourire, bien joué pour lui , il marquait un point, je n'avais pas la force de lui tenir tête.

-Pour le moment elle n'est pas super sexy. Mais merci pour le compliment.

Il venait de dire que j'étais jolie, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu ce genre de compliment, surement sa manière de me remercier d'être revenu. Je le suivais en regardant sa démarque, il faisait son dur et j'aimais ça. Mais je doutais au fond de moi qu'il avait dû avoir bien mal, une cicatrice à cet endroit là était très douloureux, surtout qu'elle n'était pas petite. J'étais surprise de le voir me présenter la moitié de son sandwich que je prenais avec plaisir, j'avais tellement faim. Je commençais à manger quand il prenait des nouvelles de ma journée et surtout qu'il m'en donnait de la sienne.

-Je t'ai vu seulement deux fois, donc je ne sais pas de quoi tu as l'air quand tu es en pleine forme, mais tu n'es pas une épave je te rassure. Il faut quelques jours avant que la douleur ne diminue. Mais se n'est pas pour attirer tes foudres, mais tu ne vas pas aller mieux avec ce genre de nourriture.

Je faisais un sourire en coin en mangeant le sandwich qui n'était pas merveilleux, il y avait mieux. Je venais m'adosser au meuble derrière moi, cela faisait du bien de faire une pause quand même.

-La mienne était tout aussi pourrie que la tienne, des heures et des heures à l'hôpital, un gros accident et....J'ai eu le droit à mon premier décès, donc journée de merde...Enfin j'ai encore un peu d'énergie pour te préparer quelque chose de mieux que cela comme tu dis, je peux? Et après je regarde comment va ta cicatrice.

Je ne sais pas pourquoi mais j'avais envie de me montrer gentille avec lui, il ne m'avait pas agressé aujourd'hui et avoir un peu de compagnie c'était mieux que de rester seule avec le silence chez moi et j'étais bonne cuisinière, ça changera de me faire à manger à moi-même.

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Danika & Sebastian

Ma phrase d'accueil avait réussi à faire sourire la jolie rouquine qui venait voir à mon pansement. Je ne pensais pas vraiment qu'elle allait revenir pour tout dire, mais je pense que l'argent faisait bien l'affaire des gens. L'essentiel c'était de la revoir après tout, je m'ennuyais ici en fin de compte. Ma journée n'avait pas été très productive. L'interne accepta ma moitié de sandwich que je venais de me faire, elle devait avoir passé une sale journée pour accepter ce que je venais de lui offrir. Je n'étais pas du tout doué en cuisine. Elle en profita pour me dire que ce n'était pas avec ça que j'allais guérir. J'avais roulé des yeux avant de prendre ma première bouchée. Ce n'était pas si mal que ça! Elle me parla de sa journée plutôt nulle à l'hôpital et de son premier décès...

- Premier décès, mais pas le dernier comme on dit... Me regarde pas comme ça, c'est la vérité, t'as choisi ce métier là c'est pour en voir crever de temps en temps.

Elle me proposa de concocter quelque chose de mieux que mon sandwich dans ma cuisine. Disons que je ne dirais pas non à de la bonne cuisine. Alberto mon chef cuisinier allait être présent demain, mais ça je ne voulais pas lui dire. J'ouvris mon bras pour lui montrer que la cuisine était toute à elle si elle le voulait. En un rien de temps on était passé du vouvoiement au tutoiement.

- Bon, ma cuisine ne t'épate pas, alors vas-y fais-toi plaisir!

Elle me sourit avant de disparaître derrière le comptoir, je ne sais pas trop si j'allais pouvoir tenir longtemps dans cette position, je dirais que j'avais juste envie de m'étendre sur le canapé. Je terminai mon demi sandwich et regardai le petit cul de cette interne à l'oeuvre. Pas mal du tout, elle était en plein mon genre et elle semblait avoir un bon caractère aussi.

- Tu ne m'as pas dit comment tu t'appelles. Je dois deviner ou je t'appelle future docteure, ou l'interne?

Normalement quand il y avait une fille ici ce n'était pas pour faire la cuisine et encore moins me faire la discussion. Disons que c'était inattendu, mais surtout divertissant. Je savais que je pourrais obtenir ce que je veux d'ici une semaine ou deux le temps que je me rétablisse complètement. Je voyais la jolie rousse fouiller dans mon frigo et y sortir des ingrédients, aucune idée de ce qu'elle allait faire. Elle avait l'air crevé, mais en même temps, elle avait l'air de s'amuser, si ça pouvait lui faire plaisir... J'étais en ce moment en bonne compagnie.

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Danika & Sebastian

Moi qui étais de nature renfermé, qui ne voulait pas faire confiance tout de suite aux gens, je ne sais pas pourquoi , mais avec Sebastian c'était différemment, même avec son air bourru, il arrivait à me faire sourire alors que je venais de perdre ma première patiente. Peut être que si je me sentais à l'aise avec lui, c'est parce qu'il me rappelait mon passé et que je connaissais très bien ce genre de milieu. Je rentrais chez lui prête à le soigner avant de rentrer chez moi, mais il me proposait la moitié de son sandwich, je ne m'y attendais pas du tout. Cela se voyait tant que ça que j'avais faim. Je venais m'adosser contre un meuble alors que je lui disais que ma journée c'était très mal passé malheureusement pour moi.

-Mon objectif c'est surtout pour en sauver le plus possible, pas là se n'était pas facile, elle était si jeune et avait été pris dans un accident. Elle n'avait rien demandé, enfin ça prouve bien que la vie est courte. Enfin ça je le savais déjà trop bien.

Je soupirais alors que je venais prendre un morceau de son sandwich, j'avais été vilaine, se n'était pas si mal, mais un vrai repas était beaucoup mieux, surtout quand on avait besoin de se reposer et se soigner surtout. Et je ne sais pas pourquoi, j'avais envie de lui cuisinier quelque chose, peut être parce que je ne voulais pas être seule chez moi pour le moment. Je venais lui faire un sourire, il acceptait que je lui cuisine quelque chose, ça faisait plaisir. Cela faisait deux fois qu'on se voyait et on était passé d'un extrême à l'autre. Il avait été vraiment bourru et désagréable et maintenant il acceptait que je lui fasse sa cuisine et en plus que je vienne le soigner jusqu'à la fin de ses soins. Je me dirigeais derrière le comptoir alors que je sortais les ustenssiles dont j'avais besoin. Heureusement il avait tout ce dont j'avais besoin, j'allais lui faire des spaghettis boeuf et strogonoff, c'était un plat de chez moi à base de boeuf, champignon et ce qui faisait tout, c'était l'ajout de whisky, c'était un vrai délice. Je cuisinais en me concentrant sur ce que je faisais.

- Je m'appelle Kat...Danika. Je ne suis pas encore docteur. Et j'ai appris que toi c'était Sebastian, heureusement que le docteur Kouriam est là pour me donner un peu d'informations sur toi.

Je venais de faire une grosse erreur à cause de ma fatigue, il ne devait surtout pas savoir quel était mon vrai prénon russe. Je mettais tout à cuire en me retournant pour m'adosser au meuble derrière moi en le regardant.

-La nuit à été comment? La douleur n'est pas trop désagréable? Fait bien attention à ne pas trop mouillé ta blessure lorsque tu prend ta douche.

Au bout de 40 minutes le plat était pret, je prenais deux assiettes pour lui servir le plat, ça sentait tellement bon.

-Bon ne t'habitue pas trop hein, je suis ta cuisinière seulement pour ce soir et ton médecin juste pour quelques jours encore.

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Danika & Sebastian

J'arquai un sourcil quand elle se rattrapa pour son prénom. Il y avait surement quelque chose de pas net dans ça. Quelque chose me disait que j'allais bien le découvrir un jour. Danika, un prénom pas commun, mais je dirais que ça lui allait plutôt bien. Elle savait déjà que j'étais Sébastian, mais sans surprise puisque le docteur Kouriam lui avait mentionné. Pas étonnant! D'ailleurs je me demandais ce que disait mon dossier. Elle semblait intriguée par moi, c'est pourquoi je n'avais pas hésité à lui lancer ceci:

- Si tu veux en apprendre plus chérie, il va falloir que tu poses des questions!

Je n'aimais pas parler de moi, j'aimais agir tout simplement. Danika était en train de me préparer à manger et je dirais que ça faisait bien étrange. Je ne dis rien de déplacer parce que j'avais de la compagnie et en plus de ça, j'allais être servi.... Comme un roi. Elle en profita pour savoir comment avait été ma nuit.

- Avec la morphine ça allait, mais au réveil, c'était pas super, d'autant plus que je devais monter l'escalier pour me rendre à ma chambre et ma douche.

Ça m'avait pris plusieurs minutes d'ailleurs pour que j'aille plonger dans ma cachette de médicaments pour trouver des anti-douleurs. Je me levai pour aller au salon pour aller me coucher pendant qu'elle termina le plat, je dirais que ça pris beaucoup plus de temps que je ne l'aurais cru. Je n'aurais pas pu tenir assis aussi longtemps. Quand la jeune femme rousse m'indiqua que c'était prêt, je me relevai pour la rejoindre à la cuisine.

- Ça tombe bien Alberto est là demain pour me préparer à manger de toute façon!

Je m'installai au comptoir en compagnie de Danika. Je la regardai prendre sa première bouchée avant de l'imiter. C'était bien bon, ça allait me remplir l'estomac comme il se doit. Le silence s'installa, ne créant pas de malaise chez moi, il m'en fallait plus que ça pour me mettre mal à l'aise... Est-ce que ça arrivait? Je crois pas. J'imagine qu'elle attendait que je lui dise que c'était bon, mais je me gardai ça pour plus tard.

- T'as un accent, tu viens d'où?

Si je devais miser, je dirais la Russie, j'avais connu quelques Russes dans des soirées bien arrosées et c'était toujours bien séduisant de les entendre prononcer les mots en anglais.

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Danika & Sebastian

J'étais vraiment une idiote, j'avais failli dire mon vrai prénom, heureusement j'avais réussi à me reprendre en faisant passé cela sur la fatigue, en espérant que mon mensonge passe, je n'avais pas envie de donner une explication et encore moins me mettre en danger face à lui. Il était un homme serte mignon, mais assez louche aussi, il devait cacher lui aussi des secrets, donc je ne pouvais pas lui faire totalement confiance, autant rester aussi méfiante et mystérieuse. En tout cas moi je connaissais son prénom, mais seulement cette information, j'en n'avais pas plus pour le moment. Je préférais le découvrir petit à petit. Je me mettais à rire nerveusement quand il venait m'appeler chérie, alors là c'était la meilleure.

-Et si je te pose des questions, tu me répondras en toute sincérité? Ah oui, et au passage, je ne suis pas ta chérie.

C'est vrai que par rapport à la dernière fois je m'étais un peu plus adoucit, mais se n'était pas pour autant qu'il allait pouvoir me dire ce qu'il voulait. Je n'étais la chérie de personne, de toute façon l'amour se n'était pas pour moi, cela faisait beaucoup trop mal quand ça se passait mal. En tout cas je prenais de gros risques en parlant de sincérité, car moi je ne voulais pas trop répondre à certaines de ses questions, qui pourrait m'attirer des ennuis. Je préférais prendre des nouvelles sur son état de santé.

- Tu n'as pas une chambre en bas, tu devrais éviter de faire des efforts, je sais que tu aimes me montrer ton torse, mais si on pouvait éviter d'ouvrir cette blessure. Je peux te donner un peu de calmement si tu veux pour la nuit prochaine.

Normalement ce genre de patient devrait rester sous surveillance comme ça à tout moment on pouvait lui donner de quoi calmer la douleur, mais il était totalement différent des autres et ça ne me rassurait pas forcément de le laisser tout seul, je ne voulais surtout pas que sa blessure s'infecte. Je le laissais se reposer un peu alors que je finissais de lui faire à manger, je me surprenais de me sentir autant à l'aise chez lui comme ça. Je n'en revenais pas du tout l'argent qu'il avait, il avait un cuisinier personnel.

-Tu as un cuisinier personnel? Bon je te préviens je ne pense pas être si bonne cuisinière que lui.

Je commençais à manger en le regardant en essayant de décrire l'homme qu'il était, il pouvait le qualifier de brun ténébreux et il ressemblait beaucoup aux hommes qui travaillaient avec mon père. Il venait me poser des questions avec lui, bien curieux aussi.

-Russe, je suis né là-bas et j'y avais vécu plusieurs années. Et toi , d'où vient cette blessure, tu es resté très énigmatique dessus. Je sais garder un secret.

Je faisais un sourire en coin en attendant de voir s'il me dirais la vérité, je serais le deviner.

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Danika & Sebastian

J'aimais bien Danika pour le moment, je dirais qu'elle était divertissante, c'est pourquoi j'osais l'appeler chérie pendant qu'on mangeait ce qu'elle avait cuisiné. Puis, je dirais qu'elle avait quelque chose à cacher parce qu'elle avait commencé par dire un autre prénom que celui qu'elle m'avait finalement donner. J'imagine que je serai capable d'en savoir un peu plus ce soir ou les autres soirées. Peu importe, la jeune femme s'était arrêté au mot chérie et je dirais que ça me réjouissait grandement.

- Être sincère? Ça dépend bien des questions, je dois bien l'avouer. Si tu veux mon opinion sur tout sujet, là je serai sincère comme tu le souhaites.

J'étais direct, j'avais toujours été comme ça, mais révéler des trucs sur ma vie, là je n'étais pas d'accord, elle n'était qu'une pauvre infirmière qui venait de s'occuper de moi et j'allais fortement essayer de la baiser. C'était tout ce qui m'importait. Cependant, je me devais d'être courtois pour l'instant parce qu'elle s'en irait rapidement et qu'au final je resterai tout seul. Pour ce qui est de la baiser, je pense que ça allait devoir attendre. Elle parla ensuite de ma blessure et me parla d'une chambre sur le même étage, je faillis m'étouffer avec la bouchée que je venais de prendre. C'était comme si elle me parlait de ma chambre des plaisir alors je me suis mis à rire... Elle ne comprenait pas vraiment ma réaction.

- T'en fais pas chérie, je fais mon cardio comme ça, je monte l'escalier. Si ça trouve, je pourrais monter deux marches à la fois demain.

Elle me parla ensuite de mon cuisiner personnel et de sa bouffe qu'elle venait de préparer. C'était facile de lui lancer une vacherie quand même, mais je me permis d'être aimable pour une fois.

- En effet, c'est pas du grand chef Alberto.... Je plaisante, c'est pas mal du tout pour une recette improvisée avec ce qui reste dans mon frigo. Surtout que j'étais en train de crever la dalle.

Je continuai d'engloutir le tout avant de me faire requestionner sur ma blessure. Elle n'allait pas savoir comment s'était arrivé certain! Ça ne la regardait pas et de toute façon ça révélerait beaucoup trop de truc sur moi et ce n'était pas du joli. Disons que la soirée allait bien et elle venait de poser une question de trop. Mon humeur était en dent de scie, je n'avais pas pris ma médication.

- Je pense qu'on va en rester là... tu vas faire ce pourquoi tu es payée, changer mon pansement. Ha oui et je vais les prendre les calmants aussi!

Je m'étais essuyé la bouche dans ma serviette et je m'étais dirigé au salon pour enlever ma robe de chambre et me coucher sur le divan. J'étais en boxer, mais je m'en moquais bien, j'avais un corps de rêve. Si ça pouvait la titiller un peu, c'était tant mieux.

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Danika & Sebastian

C'était un plaisir de le voir de bonne humeur surtout que je me doutais bien qu'il avait dut passer une mauvaise nuit. Mais heureusement, car s'il avait été de mauvaise humeur, vu la mienne, cela aurait pu être très électrique entre nous. Enfin me voilà chez lui prêter à le soigner et j'en profitais pour parler un peu avec lui. Comme quoi il pouvait se montrer sympa de temps en temps quand même et il osait même m'appeler Chérie ce qui me faisait sourire intérieurement, mais en face de lui je venais lui préciser que je n'étais pas sa chérie, qu'il n'en profite pas trop quand même. Et voilà qu'il acceptait d'être sincère selon les questions ce que je comprenais, peut-être que lui aussi il avait des choses à me cacher.

- Commençons par une question simple alors, tu as une préférence en ce qui concerne les femmes?

Je lui faisais un sourire, questions innocentes mais j'avais bien envie d'apprendre à le connaitre, puis autant connaitre son avis sur les femmes. Au fond de moi j'avouais qu'il était loin d'être moche, au contraire même, il avait ce petit air qui m'attirait beaucoup. Peut-être que j'étais attiré par les mauvais garçons. En tout cas je n'étais pas là que pour le soigner en fait, non je venais ensuite lui faire à manger, comme quoi même de mauvaise humeur j'aimais bien rendre service, puis j'aimais bien sa présentation. Je prenais des nouvelles de lui et de son état de santé en même temps, je supposais qu'il avait dû avoir une mauvaise nuit. Et d'un coup il se mettait à rire, je ne m'attendais pas du tout à être aussi comique.

-Ne force pas trop quand même, tu ne devrais pas écouter les ordres de ton médecin toi? Et donc moi. Dans cette grande maison tu n'as pas une seule chambre en bas? Je sens que tu vas m'appeler , car tu as ouvert ta blessure, tu es vraiment têtu.

Je faisais un sourire en coin, heureusement que j'avais toujours mon téléphone près de moi , car vu le patient têtu qu'il était, il faisait trop effort avec sa blessure. Je faisais une petite moue triste alors qu'il me disait que mon plat n'était pas digne d'un grand chef, mais il se rattrapait en plaisantant.

-Voilà c'est mieux que rien quand même, petit vilain.

Je faisais un sourire en coin, mais qu'est-ce qui m'arrivait, moi qui voulais garder mon caractère dur, avec lui c'était différent. Mais voilà, je venais poser une question de trop, d'un coup j'avais un tout autre homme devant moi et je m'en voulais, j'aurais surement réagi de la sorte s'il m'avait posé des questions sur mon vrai prénom quand je m'étais trompé tout à l'heure. Je levais les yeux au ciel alors que je débarrassais la table et je venais le rejoindre dans le salon, il était allongé en mode normal sur le divan, juste en boxer. Bon c'était bon pour mes yeux , mais je me concentrais sur son visage, ce qui n'était pas facile. Je prenais ma trousse de soin en venant m'asseoir près du divan.

-Désolé pour ma question je n'aurais pas dû, même si en tant que médecin, je sais reconnaitre les blessures. Tient prend déjà se calmant tout de suite et le prochain dans 3 heures.

J'allais chercher un verre d'eau en revenant près de lui alors que j'enfilais ensuite mes gants pour soulever son pansement, heureusement pas d'infection en vue. Je venais désinfecter doucement en relevant le visage vers lui.

-Ta blessure se referme bien, mais n'en profite pas pour aller faire du sport hein.

Je revenais le soigner en surveillant sa blessure, je faisais encore plus attention vue le caractère qu'il avait.

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Danika & Sebastian

Danika avait pris pour du cash que j'allais répondre à toutes ses questions... Je dirais que je ne m'attendais pas à ce qu'elle me demande mon type de femmes. Sur le coup, je me suis mis à rire, mais ça me faisait un peu trop mal au niveau du ventre, alors cela fit en sorte que mon rire s'atténua rapidement. Je dirais que c'était vraiment une question cachée venant de sa part, elle cherchait quoi au juste? Un mec?

- Mon type de femme? Hé bien, je dois dire que j'ai une préférence pour les brunettes... ou même les rouquines. On dit que celles-ci sont plus cochonnes et je peux t'affirmer que c'est vrai... Qu'est-ce que tu en penses? En étant rousse, tu peux dire que la rumeur qui coure est vraie?

Je me faisais toujours un malin plaisir de rendre les gens que je côtoie mal à l'aise, je ne savais pas si j'allais réussir avec cette question, mais c'est certain que ça pouvait déranger. Je m'arrêtai donc à la couleur des cheveux, dévoiler trop de détails maintenant n'allait pas faire en sorte de garder mon statut de mystérieux. Le sujet de la chambre pour éviter mon nombre de pas, m'avais fait m'étouffer.

- Si... j'ai une chambre, mais elle ne sert pas pour dormir. Puis, je préfère t'appeler pour que tu viennes me sermonner.

Je lui fis un petit clin d'oeil avant de terminer mon repas qu'elle venait de me préparer. Elle venait de comprendre que j'avais mon propre cuisinier, mais elle ne devait pas s'en faire pour ses talents culinaires, elle se débrouillait très bien. L'ambiance prit une toute autre tournure quand elle me questionna de nouveau sur ma blessure, elle s'aventurait sur un terrain que je ne voulais pas aller c'est pourquoi je m'étais raidis et que j'avais été bien froid avec elle. J'avais quitté la table pour mon plus grand plaisir pour rejoindre mon divan où je m'étais dénudé pour qu'elle s'occupe de ma blessure. Elle s'excusa tout en se concentrant sur son job maintenant. Elle enfila ses gants de latex pour regarder mon ventre. Je pouvais sentir la froideur de ses mains contre mon ventre chaud et je détestait ça.

- Je n'ai pas le mot sport cette semaine dans mon horaire... Et pour le sexe, vous me conseillez combien de temps d'abstinence?

Sérieusement, je n'avais pas l'intention de travailler demain, mais par la suite j'avais l'intention de m'occuper de mes affaires, ça commençait à urger et je savais qu'Emma avait trouver des filles prêtes à passer à la loupe. Danika changea rapidement mon pansement et je ne bougea pas le temps qu'elle se redresse sur ses pieds.

- Alors, tu reviens demain soir? Tu pourrais passer la nuit ici si tu veux, je ne détesterai pas ça avoir mon infirmière personnelle...

Je m'étais étiré doucement pour lui montrer mon corps dans toute sa splendeur. Dans le fond, je suis sûr qu'elle avait envie de moi. Du moins, c'était certain que j'allais m'essayer pour coucher avec elle une fois rétabli.

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Danika & Sebastian

Je voulais découvrir le caractère de ce beau brun ténébreux, voir s'il allait être franc avec moi ou pas. Enfin il ne fallait pas me prendre pour une idiote, je sais très bien qu'il était quelqu'un de mystérieux, j'en avais tellement rencontré que je savais les reconnaitre et cela ne me dérangeait, vu que je l'étais aussi. Je cachais un lourd passé, ce n'était pas parce que je ne faisais pas confiance, mais c'est juste parce que je ne voulais pas parler de mon passé, ne plus y penser et pour me protéger aussi. Car à tout moment si mon père apprenait que j'étais ici, il ferait tout pour me faire revenir quitte à menacer les gens autour de moi. C'est pour cette raison que je préférais resté mystérieuse et je savais bien que je n'étais pas toute seule à cacher des petits secrets et cet homme en face de moi devait en avoir pas mal. Puis j'aimais rentrer dans son jeu de séduction, donc pourquoi ne pas lui demander quel était son type de femme. Je faisais un petit rire face à sa réponse, il n'avait pas sa langue dans sa poche en tout cas. Je le fixais avec un petit sourire en coin.

-Alors tu penses que ce genre de rumeur ne se tient qu'à la couleur des cheveux? Je n'ai jamais entendu ça. Mais peut-être qu'elle est vraie, je dis bien peut-être.

Je n'allais pas rentrer dans son jeu à cent pour cent, il fallait bien le laisser languir un peu. Je n'étais pas ce genre de femme qui craquait tout de suite face à lui, non j'avais mon caractère à tenir. En tout cas je n'allais pas le laisser me déstabiliser aussi facilement, au contraire je lui montrais que je pouvais lui tenir tête. Il n'avait pas dû rencontrer plusieurs rouquines avec un tel caractère. En tout cas il était mystérieux sur bon nombre de points. Je me mettais à rire à nouveau alors qu'il préférait que je le dispute. Il était vraiment étrange, mais il arrivait à me faire sourire et ça c'était important.

-Aux dernières nouvelles une chambre , c'est fait pour dormir, mais avoue, tu adores que je viennes te sermonner.

Cela faisait seulement la deuxième fois qu'on se voyait et il aimait que je viennes le disputer, en tout cas il profitait bien de sa petite infirmière personnelle. En tout cas je lui donnais des conseils pour ne pas plus souffrir, maintenant il faisait ce qu'il voulait. Mais il m'intriguait avec cette chambre qui n'était pas faite pour dormir, je me demandais à quoi elle pouvait servir. Et alors qu'il y avait une bonne ambiance, je disais un mot de trop et il se renfermait tout de suite sur lui. Comme quoi tout le monde faisait des erreurs et ça confirmait mes doutes sur cette blessure. Mais j'étais sincère sur le fait que je ne dirais rien. Je venais le soigner alors qu'il était parti se poser sur le divan, il était là devant moi en boxer et la vue me plaisait beaucoup, mais je ne laisserais rien voir, se serait trop bien pour lui. Je continuais de le soigner et heureusement que je n'étais pas en train de le recoudre, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il me parle de sexe comme ça.

-Normalement le sexe c'est faire du sport, donc interdit pendant cette semaine aussi. Je te donnerais l'autorisation pour aller séduire une belle brune.

Je relevais le regard pour lui faire un sourire en coin alors que je revenais m'occuper de sa blessure, je changeais le pansement assez vite et j'étais rassuré de voir que tout se soignait bien. Je me relevais pour enlever mes gants et ranger tout le nécessaire que j'avais utilisé dans mon sac. Puis il venait me faire une proposition toujours aussi surprenante. Je restais debout face à lui alors qu'il étirait tout son corps, bon il avait vraiment un corps hyper sexy. Il était tard et je n'aimais pas rentrer chez moi aussi tard, les rues étaient loin d'être sécurisé.

-Et pourquoi je resterais là hein? Bon pour faire ton infirmière personnelle, mais tu as mangé, à ce que je vois tu arrives à monter les marches. Tu as besoin de moi pour faire quoi?

Je faisais un sourire en coin, je voulais qu'il me dise clairement les choses et je n'allais pas dire oui tout de suite, même si au fond ça me tentait. Je regardais ma montre et je me rendais compte qu'il était vraiment tard et ça ne me rassurait pas.