(#)Sujet: some people are good people / louise | Mer 19 Sep - 13:58
léo + jade
some people are good people
Quand faut y aller, faut y aller. Tu aimais dans le passé t'aventurer trop près du danger. Tu volais des trucs dont tu n'avais même pas besoin juste pour l'adrénaline que ça réveillait en toi. Aujourd'hui, tu es une toute autre Jade. Tu vis dans un centre qui aide les femmes dans le besoin comme toi. Tu ne peux pas te faire prendre, parce que s'il apprenne que tu te mets toujours les pieds dans la merde, il donneront ta place à une autre qui mérite t'y être. Une partie de toi sait sans doute déjà qu'ils se lasseront de ton caractère, tu fais déjà trop à ta tête. Dans le centre commercial de Miami, c'est toujours achalandé. C'est facile d'y trouver ce que tu as besoin sans te faire prendre. Tu l'as fait des tonnes de fois. Tes longs cheveux blonds et tes yeux d'ange d'aide pour ça tu en es certaine. L'image que tu projètes est loin d'une jeune femme de vingt ans enceinte qui choisi depuis longtemps les rues plutôt qu'une vie normal. Enfin, tu essaies de ne pas transmettre cette image, tu ne veux pas de la pitié de personne. Sans qu'on puisse voir ton ventre, tu as pris quelques kilos sans doute puisque les vêtements que tu traînes toujours dans ton sac jusqu'à ce que tu t'en lasse sont trop serrer. Ça en est inconfortable. Tu veux pas en parler aux gens du centre, tu as un peu trop honte de ses changements bien naturel. Même s'ils sont au courant, le moins tu en parles, le moins tout ça semble vrai. Tu mentionneras pas non plus à Léo que tu as besoin de vêtement, tu débarquerais chez lui et trouverait une garde-robe prête à faire face à tous les changements que ton corps traverserait si tu te rendais à la fin de cette grossesse. Tu avais l'habitude de traîner longtemps dans les boutiques, profitant de l'air clim quand il faisait chaud et du toit s'il pleuvait. Là, tout ce que tu veux sont des fichu vêtements qui aideront à camoufler tes nouvelles rondeurs que tu apprécies pas. Ensuite, tu veux repartir vagabonder jusqu'à ce que tu sois forcé de rentrée à cause du couvre feu du centre. Tu n'es pas dans un état d'esprit assez positif aujourd'hui pour aller rejoindre Léo. Tu es stressée et tu préfères être seule dans ses moments-là. Première boutique que tu rentres, tu fouines un instant, prends quelque morceaux pour amener à la cabine d'essayage dont un long hoodie trop grand pour n'importe qui et des legging taille haute. C'est tout ce que tu essaies. Le reste c'était pour faire diversion. Tu aimes la mode et généralement tu porterais des choses plus stylé, mais tu cherches à être efficace. Le bas est un peu grand, mais c'est justement ce que tu veux parce que malheureusement tu le rempliras éventuellement. Arrachant les étiquettes, fourrant ses deux items dans ton sac, tu remets tout le restes à la demoiselle qui essaie de gérer tout les gens qui essaies des vêtements. Tu repars en direction de la sortie le vente chamboulé, le coeur qui palpite. T'aimerais bien mieux payé faut dire, maintenant tu as peur des conséquences qui pourraient t'arriver si tu te faisais prendre. Quelque chose que l'ancienne Jade ne mettait même pas dans l'équation. Jamais.
(#)Sujet: Re: some people are good people / louise | Jeu 20 Sep - 10:21
louise + jade
some people are good people
Depuis mon arrivée à Miami l'inspiration ne me vient plus de manière aussi limpide. Tout est bien différent d'Ottawa, les lieux, l'architecture, les gens, la mode… J'avais pris mes quartiers à Ottawa, il faut dire que j'y étais chez moi. J'allais savant au parc qui se trouvait derrière chez mes parents, je me posais dans un coin d'herbe à l'ombre d'un saule-pleureur et je laissais courir mon imagination, c'est ainsi que j'ai imaginé mes premières collections. Du vert, du blanc, du bleu, de la légèreté, de la souplesse, de la volupté… de la douceur tout simplement. J'ai rarement fait de croquis, je n'ai d'ailleurs jamais su dessiner… tout était instinctif. Mais L'instinct ici je l'ai perdu. A Miami tout est oppressant, gris, sans vie… enfin non. Je pense que tout cela est surtout dans ma tête. Je n'ai jamais désiré venir ici, je n'ai fait qu'y suivre Thomas. Mon cœur lui est resté là-bas et dans la vie j'ai du mal à avancer sans passion. Nous nous sommes laissé une marge de quelques années avant de retrouver notre terre, quelques années durant lesquels je devrais bien m'accommoder de mon nouvel environnement. Il me fallait retrouver l'inspiration, j'ai bien pensé à la plage, mais en pleine journée ce n'est pas imaginable… Une galerie marchande ? Pourquoi pas après tout, une boutique doit ouvrir à Miami dans quelques semaines afin d'y proposer mes créations, autant voir la façon de consommer des Américains. Bien que je m'en suis déjà forgée ma propre opinion.
Je longe les couloirs interminables et noir de monde, je regarde les boutiques d’un œil distrait. Je n’étais plus certaine de savoir ce que j’étais venue chercher. Mes talons claquent sur le sol comme un rappel à l’ordre à chaque pas, pourtant ma démarche et nonchalante. J’admire leur façon de vivre, j’ai l’impression d’être dans un autre monde, mais c’est amusant. Adieu la simplicité d’Ottawa, bonjour le frivole de Miami. Je pense finalement que je pourrais m’amuser ici. Ils ont l’air de ne porter que peu d’importance au détail pourvu que cela les démarques. J’aime bien cette idée.
Je m’arrête un instant devant une boutique de prête à porter. Mon regard se porte sur les divers mannequins aux propositions alléchantes pour de jeunes demoiselles en quête de modèle. Mais très vite c’est une jeune femme au visage poupin qui semble sortir doucement de l’enfance et au regard hagard qui attire mon attention. Elle a cette démarche à la fois douce et féline qui se fond dans le décor autant qu’elle s’en détache. Elle doit être à peine majeure, mais elle dégage déjà une prestance tellement particulière... Elle finit par s’effacer de mon champ de vision mon regard se repose sur les mannequins sans vie, peut-être juste un doux mirage.
Mon téléphone vibre dans le fond de mon sac, je tente t'en bien que mal d'y accéder, mais si je continue ainsi tout va finir au sol c'est certain. De plus, je suis en plein milieu du passage, j'entends déjà soupirer à mes côtés. Je tiens enfin mon téléphone me poussant de l'entrer sans faire attention, je bouscule une jeune demoiselle, mon portable vol au sol, mon sac se renverse et le sien également tout cela au milieu de paires de jambes qui se mélangent. C'était la demoiselle qui avait justement attirée mon attention en peu plus tôt. Mes yeux se posent sur des vêtements étalaient au sol, puis nos regards se croisent. C'est con mais je me sentais coupable pour elle, coupable de n'avoir jamais su être adroite. Je détourne légèrement le regard voyant le vigile s'approcher je regroupe mes affaires à la va-vite et attrape les vêtements prenant soin de faire un clin d'œil à la jeune demoiselle, qui au pire partira en courant… grand moment de solitude que je suis prête à risquer. Pourquoi d'ailleurs ? Je n'en sais trop rien, je me dis que j'aurais été capable de me retrouver dans une telle situation juste par défi. Si j'avais continué à grandir avec Ugo à mes côtés je suis certaine qu'on se serait lancé dans ce genre de bêtises juste pour l'adrénaline. « Hey, c'est du vol ! » Je me redresse en attrapant mon sac et les vêtements, prenant soin de déplisser ma robe avant de faire face à l’homme qui devait avoir deux fois ma carrure « Bonjour… » je m’approche de lui retournant son badge pour connaitre son identité « … Corty, techniquement ça pourrait si apparenter. » Mon regard se plonge dans le sien, je sais qu’avec de l’assurance on obtient à peu près tout… « Corty, il s’agit de ma petite sœur, elle est sortie, sans réfléchir, me montrer ces vêtements avant de les acheter. Allons, elle n’a juste pas réfléchie, vous n’allez pas la punir pour si peu… qui volerait des vêtements si bon marché de toute façon ? » Oui bon là je vais surement passer pour une bourgeoise prétentieuse, qu’importe. Je force un sourire avant de sortir un billet de 50 dollars de mon portefeuille que je lui glisse dans la main. « Vous garderez la monnaie. » Nous n’allons tout de même pas en faire une affaire d’état, il me lance un regard quelque peu réprobateur avant de reprendre sa place. Je me redirige vers la demoiselle à qui je tends les vêtements « Ils sont à toi. » Je lui aurais bien tendue la main pour me présenter mais je sens le regard lourd du vigile posé sur moi. Un sourire se dessine aux coins de mes lèvres « J’aimerais te parler autour d’un café, si tu l’acceptes... » Oh non je ne veux pas lui faire une leçon de moral. L’incident est déjà oublié. Je veux juste lui parler d’elle, sa personne m’intéresse, je suis certaine qu’elle pourrait porter l’une de mes collections, avec un peu de travail…
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: some people are good people / louise | Jeu 20 Sep - 16:41
léo + jade
some people are good people
Ça y est que tu penses. Quand le contenu de ton sac termine parterre. La maladresse de la dame ou alors ton manque d'attention t'avait mis dans le pétrin. Tu savais que tu venais de te faire prendre. Une partie de toi voulait l'envoyé baladé, mais c'était bien à cause de toi que la sécurité était après vous. Tu avais le réflexe de fuir, mais avant que tu puisses prendre tes jambes à ton coup, elle se met à discuter avec l'homme. La colère que tu ressens, c'est surtout vers toi que tu la projètes. Tu aurais simplement dû continuer à endurer cet inconfort et le problème serait régler. Tu sens ton coeur dans ta gorge quand l'inconnue elle, semble bien à l'aise. Surprise par ses mots, c'est presque sur le choc que tu constates qu'elle t'aide sans savoir qui tu es. Sans aucune raison valable. Surtout que voler des vêtements, c'est pitoyable. Avec de la nourriture, tu aurais peut-être fait un peu pitié, mais là tu te sentais trop mal pour penser aussi rapidement qu'elle. Tu l'écoutes lui dire que tu es sa soeur et tu souris maladroitement pour chercher à avoir l'air crédible. Un sourire certainement pas convainquant et tu acquises quand elle parle que tu voulais lui montrer des morceaux. Juste à comparer vos allures, c'est certain que vous n'avez aucun lien de sang. Elle dans sa robe élégante et toi dans tes vieux jeans et un t-shirt. Jamais tu ne montrais les morceaux que tu volais à personne, tu préférais porter autre chose, mais son excuse semblait assez convainquant pour qu'il te laisse filer. Tu ne passerais pas une aperçue dans les magasins de maternité. Tu parviendrais jamais à voler quoi que ce soit et dans un magasin de mode, ça serait impossible de le faire. Faut croire qu'ici non plus. Par chance, tu t'en tirais avec quelqu'un qui payait pour toi. S'il avait fallut que tu sortes ton portefeuille pour que votre petit jeu semble convainquant, il aurait tout compris. Tu ne sais pas où tu mettre quand elle te tend tes vêtements. Merci. Que tu lui réponds en essayant d'avoir l'air détendue. Tu veux fuir, tu ne veux pas lui donner d'explication. Pourtant, elle t'avait dépannée. Tu lui devais au moins ça. C'était surtout le regard du gardien de sécurité septique pas loin derrière qui t'avait faire continuer ta route avec la demoiselle. Silencieusement, tu acceptais de te joindre à elle pour un café. J'm'appelle Jade. C'est la seul information que tu lui donnerais sur toi quand vous n'êtes plus dans la boutique. Tu t'attendais à te faire faire la morale. À te faire rappeler que tu devrais plutôt être sur un banc d'école présentement et blablabla. Elle se prénomme Louise qu'elle te réplique. Son sourire est radieux et tu cherches encore pourquoi elle est si gentille avec toi. Elle aurait pu continuer son chemin et te laisser te débrouiller avec tes ennuies. C'est ce que tu aurais fait sans hésiter. Les gens que tu as croisé dans la rue ne font jamais rien par gentillesse. Ils attendent toujours quelque chose en retour. Il y avait un café dans le centre commercial. Rapidement, vous étiez assises face à face une tasse entre les mains. Tu es même pas certain de pouvoir en boire dans ton état. Tu t'en fiches un peu. Un café ne tueras personne. Qu'est-ce que je peux faire pour vous maintenant? Tu ne lui laisses même pas une chance de prendre la parole. Tu es certaine de savoir la suite. Tu lui es redevante et franchement une femme comme elle, tu n'es pas capable de voir ce qu'elle pourrait avoir d'une fille de la rue comme toi. Elle a tendue à billet de 50$ pour te démerder. Tu sais qu'elle chercherait pas à te demander de l'argent. Puis vu sa robe te laisse voir aussi, elle en a pas du tout besoin. L'adrénaline circule encore dans tes veines, puisque quelques minutes plutôt tu pensais encore t'avoir mis dans une sacré position. Tu es un peu sur la défense certes, mais c'est toujours de cette façon que tu as réussi à survivre. Quatre ans dans les rues et même si tu avais croisé plusieurs ennuies, tu t'en étais toujours assez bien sortie. La preuve, tu étais ici à discuter avec quelqu'un qui vient d'un autre monde que le tien. Merci. Tu laisses ton égo de côté une seconde pour la remercier une seconde fois. Parce que oui, elle était celle qui t'avait sauver un tas d'ennuie. Elle t'avait même acheté ces vêtements sans même connaître ton identité et voilà qu'elle était t'offrait un café alors que tu es celle qui lui est redevante.
AVENGEDINCHAINS
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