(#)Sujet: Re: Human needs. (orion) | Dim 14 Oct - 21:46
☾ Human needs.
Orion & Andrea
☽ ☆ ☾
Il ne s'attendait pas à ce genre de discours, de déclaration même. Parce que visiblement, Orion avait trouvé que c'était le bon moment d'ouvrir son coeur et de... changer d'orientation sexuelle ? Andrea était confus par tout ce qu'il entendait. Evidemment, il savait bien que les expériences de chacun étaient différentes, les histoires n'étaient pas les mêmes, chacun suivait son chemin. Mais l'excuse de la famille homophobe ne lui convenait pas vraiment, et n'avait pas beaucoup de sens à ses yeux. C'était bien trop souvent utilisé comme une excuse par des idiots qui ne réfléchissaient pas avant d'ouvrir la bouche. Et Orion était visiblement l'un d'eux. Andrea ne savait pas trop. Peut-être qu'il y avait plus chez Orion que ce qu'il laissait paraître. En tous cas, il avait lui-même eu une adolescence compliquée, avec la famille qu'il avait, et ça n'avait pas fait de lui un con. Du moins, il l'espérait, mais il avait tout de même assez de jugeote pour savoir à peu près. Orion était un spécimen encore différent, et si de prime abord il était plutôt d'avis à se taire, il finit par réagir à ses paroles. Il alla jusqu'à promettre de se taire au sujet des doutes d'Orion, et mentionna tout de même sa tortue Hector, qui était son confident. « Je suis désolé pour ton mec.... J'ignorais que tu avais quelqu'un... » Il n'avait personne, mais le temps qu'il pense même à le corriger, Orion reprenait la parole. « Je sais bien que tu as raison mais le truc c'est que si j'essaye de changer c'est précisément parce que je me dis que qui je suis actuellement ce n'est peut-être pas tout à fait moi... Peut-être que je me suis viandé parce que j'ai entendu pendant des années des homophobes me dire à moi comme à ma famille que les gens comme toi ou les personnes avec des origines différentes n'étaient pas des humains... Et du coup ça m'a aveuglé. J'en sais rien. Je suis perdu, j'ai besoin de temps je crois. Mais je sais juste que quand je suis avec toi je suis réellement qui je suis réellement. C'est incongru sans doute mais avec toi je me sens moi. » Les paquets de pâtes étaient devenus vraiment très intéressants, et il décida de lire avec attention la composition de l'un d'eux. Il ne savait pas où Orion voulait en venir, il ne savait pas ce que tout ça signifiait, ne savait pas non plus ce que le jeune blond attendait de lui. Que devait-il répondre à ce genre de discours ? Il était entièrement paumé. « je suis désolé pour ce que tu as vécu Andy... Personne ne mérite ça.... Vraiment personne. » qu'il vint lui souffler dans l'oreille. Il eut envie de lui dire qu'il ne savait rien de son histoire, qu'il ne savait pas ce qu'il avait vécu, qu'il parlait de choses qu'il ignorait entièrement. « Je déteste vraiment ce surnom » il dit à la place, parce que oui, c'était agaçant. Mais sa remarque fut ignorée. « Je fais pitié hein ? Ce que je vis ça craint ? Tu te dis que je ne suis qu'un con ? Non tout ça tu te le disais forcément déjà avant parce que tu ne peux pas me voir en peinture.. » Andrea avait envie de prendre la fuite. « il est bien chanceux ton mec de cet après-midi Andy... Vraiment chanceux. Te voir, te toucher, tout ça... Il a bien de la chance. » il ajouta, s'étant rapproché, gémissant presque. On aurait cru qu'il sortait d'un film érotique un peu pourri, Andrea ne savait absolument pas d'où ça sortait, tout ça. Il se tourna d'un coup et le regarda, agacé, avant de se barrer à l'autre bout du magasin. Là il prit un pot de Nutella, avec Orion toujours quelque part dans sa vision périphérique, ou dans son dos. Il ne décrochait vraiment pas. Andrea paniquait un peu, tout ça avait pris une tournure inattendue, et il était gêné de devoir gérer ça. « Bon, écoute. C'est pas un jeu, d'être gay, aimer les hommes, appelle-le comme tu veux. C'est pas drôle. Et on a déjà établi plus tôt que dans le jeu que tu es en train de jouer là, c'est moi qui gagne, et c'est toi qui pars en courant. Tu devrais t'arrêter là. On n'est plus au lycée, pas la peine de faire des avances au gay du coin pour l'humilier devant tous tes potes le soir du rendez-vous, ok ? » il lui dit, un peu vexé. Il commença à marcher pour quitter le rayon, mais revint sur ses pas. « Et j'ai pas de mec, justement. La dernière fois que je l'ai vu, c'était au procès. Il a perdu. S'être pris un couteau dans le ventre, ça faisait pas de lui une victime suffisante. Ca se passe comme ça pour les gens comme nous. » il lui claqua encore, avant de se tourner pour se mettre à marcher. « Je vais à la caisse » il lança, et libre à Orion de le suivre ou non.
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(#)Sujet: Re: Human needs. (orion) | Dim 14 Oct - 22:09
Human Needs
Andrea & Orion
Tu sens bien au regarde ton Diable qu'il est agacé au plus haut point par tes mots mais qu'est-ce que tu es censé faire ? Petit à petit tu réalises qui tu es réellement, tu réalises ton homosexualité. Et tout ça, ça te fait peur. Tu te confies à lui sur ton passé, sur ce que tu as vécu avec ton père et même si c'est le coup classique il n'en reste pas moins que ce que tu as vécu c'est une réalité et que cette réalité là elle est absolument terrifiante voire même traumatisante. Mais voilà plus tu parles et plus tu sens que ton brun est blasé, qu'il en ras le bol de toi et t'es terrifié. Y va te sauter à la gorge et te forcer à te taire c'est ça ? Bien sûr que ça t'inquiète donc tu finis par te taire « Je déteste vraiment ce surnom » Cette première phrase te blesse, tu lui reparles alors à nouveau lui demandant son point de vue tout en le suivant jusqu'à un autre rayon. Il prend un pot de Nutella et là il se tourne vers toi l'air dégoûté « Bon, écoute. C'est pas un jeu, d'être gay, aimer les hommes, appelle-le comme tu veux. C'est pas drôle. Et on a déjà établi plus tôt que dans le jeu que tu es en train de jouer là, c'est moi qui gagne, et c'est toi qui pars en courant. Tu devrais t'arrêter là. On n'est plus au lycée, pas la peine de faire des avances au gay du coin pour l'humilier devant tous tes potes le soir du rendez-vous, ok ? » Tu le fixes longuement choqué et stupéfait par ses mots, tu ne t'attendais pas vraiment à ça et t'es profondément blessé. « Tu penses vraiment ça de moi ? Que je ne suis qu'un salopard qui balance de la merde juste pour le plaisir ? Pour se moquer de toi ? » Tu balances bouleversé par ses mots tandis qu'il reprend la parole « Et j'ai pas de mec, justement. La dernière fois que je l'ai vu, c'était au procès. Il a perdu. S'être pris un couteau dans le ventre, ça faisait pas de lui une victime suffisante. Ça se passe comme ça pour les gens comme nous. » Tu soupires à ses mots, tu allais lui dire que tu es désolé pour la seconde fois mais tu n'en fais rien à la place tu le vois tourner les talons et te dire que « Je vais à la caisse » Tu acquiesces alors en sentant les larmes te monter aux yeux et tu détournes les yeux puis d'une voix franchement brisée tu lui réponds simplement que « bonne journée Andy. » Et tu te barres allant toi aussi du côté des caisses mais dans la direction opposée à lui pour qu'il n'aie pas à voir l'effet qu'il a eu sur toi. Il t'a fait pleurer et c'est une première. T'es vraiment malheureux. Alors tu mets tes lunettes de soleil devant tes yeux en attendant bien patiemment que ce soit à ton tour de passer... Tu n'as qu'une hâte et c'est de rentrer chez toi, partir, rentrer chez toi et ne plus le croiser. Il t'a vraiment prit pour un connard et tu détestes ça, que tu passes pour un idiot est une chose mais qu'il te prenne pour la dernière des merdes comme il l'a supposé précédemment ça, clairement, ça te blesse. Parce que tu t'es livré à lui, tu lui as confié des choses très personnelles et lui il n'y a tiré aucune importance mis à part que tu te moquais de lui... Tu as juste tenté d'être toi-même, de lui exprimer ce que tu ressentais pour lui et il s'en moque totalement, il te voit juste comme un enfoiré et ça c'est extrêmement douloureux pour ta petite personne parce que tu n'as rien fait pour mériter ça...