(#)Sujet: Why you gotta be so rude? Don't you know I'm human too - ALEXA & WILLIAM | Mer 18 Oct - 17:59
Why you gotta be so rude? Don't you know I'm human too
Alexa & William
J'enchainais mon deuxième quart de travail consécutif à l'hôpital. On pourrait croire que j'étais fatiguée, mais en fait non, j'étais très concentrée, comme à l'habitude. J'adorais travailler ici, surtout à Miami. J'aimais beaucoup l'hôpital dans lequel je travaillais à Londres, mais c'était différent. Ici, les médecins, les infirmières, tout le monde, c'était comme une petite famille. Tout le monde était si chaleureux. J'étais allée me chercher un café à la cafétéria et je me préparais à remonter un étage pour haut pour donner le traitement à un de mes patients lorsqu'un médecin m'accosta. Une infirmière était rentrée chez elle, malade, et je devais la remplacer pour une opération chirurgicale. Je fus tout de suite très heureuse de cette opportunité, mais aussi plutôt nerveuse. Je savais ce que je faisais, je connaissais mon boulot par coeur, mais c'était toujours différent de se faire lancer dans une opération pour assister un médecin sans connaître les détails de cette dite opération. Aussi sans connaître le médecin.
J'avais simplement hoché la tête et suivi ce médecin jusqu'à trois étages plus haut. Tout en marchant, il m'avait expliqué très -trèstrès- rapidement les détails du patient et de l'opération qu'on s'apprêtait à faire. J'allais assister le docteur Armstrong. Aucune idée de qui il était. J'allais dans la salle juste avant celle de l'opération afin d'enfiler les vêtements stérilisés et d'en faire de même avec mes mains. J'ouvris la porte et tomba sur le médecin en charge. « Docteur Armstrong? Bonjour, je suis Alexa. Je viens remplacer Juliette. » dis-je en lui faisant un petit sourire. J'étais plutôt du genre timide, mais il s'agissait de boulot et c'était pas trop le temps de faire ma gênée. Quoi que cela me facilitait la chose, il semblait très concentré. « C'est une opération délicate qu'on s'apprête à faire. » remarquai-je. Je le savais, il le savait, mais j'attendais tout de même sa confirmation, s'il avait des conseils ou des instructions.
On entra dans la salle avec l'équipe pour l'opération et je pris ma place. C'était plutôt simple, en tant qu'infirmière, j'assistais le chirurgien avec les instruments principalement, mais j'étais aussi là s'il avait besoin d'aide pour administrer un médicament par intraveineuse. J'observais beaucoup aussi. J'adorais être infirmière, mais qui sait peut être que de retourner à l'école pour être médecin, ça pourrait être bien aussi. Chaque chose en son temps. Dr. Armstrong me fit signe de lui passer un instrument, chose que je fis. Je gardais le silence, observait beaucoup, mais je ressentais tout de même une grosse tension dans la salle. C'était une opération délicate, un genre de dernière chance pour le patient et on voulait qu'il s'en sorte sans séquelles. Après quelques minutes, le patient se mit à convulser. Un état d'alerte se créa dans la salle. Je lui injecta quelque chose dans son intraveineuse afin de tenter d'arrêter les convulsions, mais ça ne sembla pas fonctionner. Je jeta un oeil au docteur, attendant ses instructions. Après tout, c'était son patient, son opération et je n'étais pas médecin. Tout le monde s'affairait autour et je n'allais pas empiéter.
(c) crackle bones
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Why you gotta be so rude? Don't you know I'm human too - ALEXA & WILLIAM | Lun 23 Oct - 4:27
Why you gotta be so rude? Don't you know I'm human too
Alexa & William
J ’avais une importante chirurgie cardiaque à faire aujourd’hui, en après-midi avec un patient que je suivais depuis longtemps. J’étais plus près que jamais, j’avais répété précisément tous les gestes, les mouvements que j’allais devoir effectué. C’était une grande opération complexe mais j’étais confiant, tout allait être sous contrôle. Après avoir scrubber mes mains trois fois plutôt qu’une, je me rendis en salle d’opération où on était en train d’endormir tranquillement Monsieur Juan. C’est à ce moment que je rencontrai l’infirmière qui allait m’accompagner durant l’opération. Je fus surprise lorsqu’elle se présenta à moi car j’avais demandé à avoir Juliette avec moi, c’était la plus efficace, celle avec qui je préférais travailler. Là, j’allais devoir faire avec ce changement de dernière minute, j’en étais pas particulièrement ravis mais bon, qu’est-ce que je pouvais bien faire? Tout de même pas remettre l’intervention. « On ne m’a pas informé du changement mais enchanté Alexa. C’est ta première opération ici? » Je voulais quand même être au courant de qui était avec moi en salle d’opération. « J’espère que tu es au courant que ça ne sera pas une intervention facile aujourd’hui, très risquée d’ailleurs. Tu es habituée en cardiologie? Tu as lu de fond en comble le dossier du patient? C’est important que tu sois au courant de tout! » Juliette l’était, Juliette était parfaite pour ça! Je lui fis un petit sourire très léger avant de la contourner, c’était maintenant le temps de commencer.
Au début, tout se déroula bien, l'incision fut parfaite et la reconstruction de la valvule également. Du moins, jusqu’à ce que sans crier gare, le patient se mettre à bouger de tout son corps, me faisant retirer les instruments d’un coup. « MERDE! Aspiration! » Je tendis la main et voyant que dans les quelques secondes qui suivaient, je n’avais toujours rien, je soupirai en laissant un regard contrarié à Alexa, attrapant moi-même de l’autre côté de la table l'instrument dont j’avais de besoin. Je commençai à aspirer le sang autour du coeur qui s’activait beaucoup trop intensément. J’essayais de rester concentré à ma tâche, c’était difficile dans un pareil moment de rester calme car on avait envie de paniquer quand l’impression de perdre le contrôle de la situation se présentait. Voyant que le fait d’aspirer le sang ne servait à rien, je contournai la table, fonçant dans la nouvelle infirmière au passage « Pousse-toi! » Elle était dans la lune ou quoi? Était-elle au courant que le mec était en train de crever sur la table? « La pression du sang baisse, on y va avec une dose de EPI. » (adrénaline) Ses convulsions ses calmèrent mais ce n’était pas bon signe pour autant car on pouvait bien voir son coeur qui s’affaiblissait pour s’arrêter. Je fis signe de m’amener le défibrillateur mais tout se passa tellement vite et après plusieurs manoeuvres, il n’y avait plus rien à faire. Je laissai tomber les trucs, essuyant mes mains couvertes de sang. Je détestais perdre des patients ainsi, je savais que je devais pas le prendre personnel, que c’était la vie et que c’était des choses qui arrivaient mais on s’habituait jamais. « Heure de la mort : 16h39 et ça ne serait probablement pas le cas si j’avais des infirmières compétentes dans ma salle d’opération. » dis-je en regardant ma montre en soupirant pour sortir de la salle dans le but de me laver les mains. Alexa, la pas très douée que j’avais particulièrement visée avec mon petit commentaire, arriva bien rapidement à mes côtés à l’évier. « Simple conseil : je ne sais pas si c’est ta demande de travailler en chirurgie mais je doute que tu aies les compétences pour travailler sous pression. Tu devrais peut-être considérer les soins palliatifs. » Les gens sur le bord de crever quoi, beaucoup moins de stress : ils étaient déjà condamnés.
(c) crackle bones
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Why you gotta be so rude? Don't you know I'm human too - ALEXA & WILLIAM | Ven 17 Nov - 17:03
Why you gotta be so rude? Don't you know I'm human too
Alexa & William
C' ’était un stress énorme de faire cette opération. Non seulement parce que je semblais être mise en équipe avec un médecin très compétent, mais aussi parce qu'on m'avait assigné cette opération à la dernière minute. Ce n'était pas la première fois que je devais en faire une, mais ici, oui. Je n'avais absolument pas comprise pourquoi c'était moi qui avait été choisie, ni pourquoi on n'avait pas jugé bon de m'informer plus que ça. J'osais me dire que ce n'était pas très professionnel, mais je n'allais certainement pas le dire à voix haute. J'étais encore nouvelle ici et je ne voulais pas me faire détester.
Une fois en salle, le docteur Armstrong se présenta à moi et immédiatement, je le trouvai intimidant. Très intimidant. Il n'était pas impoli ou agressif, mais je pouvais sentir au ton de sa voix qu'il n'était pas trop content que ce soit moi qui fasse cette opération avec lui. « Ici oui, mais j'en ai fait à Londres, à mon ancien hôpital. » répondis-je un peu nerveuse. Peut être que ça n'allait pas compter dans son livre à lui. Immédiatement il m'indiqua l'importance d'avoir lu le dossier et de le connaître par coeur. Je me figea et mes yeux devinrent gros et rond comme des dollars. « On ne... » dis-je en commençant ma phrase. Il se tourna et entra dans la pièce. « On ne m'a pas donné de dossier... » dis-je en soupirant. What could go wrong? Je la sentais mal cette opération.
Je fis mon entrée dans la pièce et comme attendu, l'opération ne se passa pas très bien. Le docteur avec qui j'étais habitué de travailler à Londres préférait toujours que lorsque les choses ne se passaient pas aussi bien que prévu, je lui laisse de l'espace. Clairement ce n'était pas le cas avec docteur Armstrong. Je n'étais pas toute seule ici, il avait toute une équipe qui s'y connaissait beaucoup plus que moi lorsque venait le temps de réagir dans ces situations et oui, d'accord, j'avais un peu figé, mais lui il perdait totalement son calme. Il avait simplement choisi de déverser sa colère et sa panique contre moi. Je tentai de respirer, d'assimiler ces petits commentaires, mais surtout de ne rien répondre sur le moment. En même temps, j'étais blessée, mais ce n'était pas ce qui comptait. J'aidais rapidement à nettoyer et je vis que la petite équipe qui travaillait avec nous sur cette opération me lança un regard compatissant. Je sortis de la salle et alla laver mes mains près du docteur tellement agréable. Il en profita même pour en rajouter une couche. « As-tu terminé avec tes commentaires? » lui demandai-je calmement. « Je suis désolé, j'aurais dû aider, mais où j'ai travaillé, on m'a habitué à m'enlever des pattes du médecin, tu sais la personne qui sait exactement ce qu'il fait, lorsque ce genre de situation arrive. » répliquai-je. J'étais gentille dans la vie, je ne m'emportais jamais, mais oh que je ne pouvais pas me laisser parler de la sorte. « Et puis peut être que si l'hôpital était un peu plus professionnel j'aurais été avisé et informé comme il se doit pour cette opération. » rajoutai-je. Je n'allais certainement pas prendre le blâme au complet pour ça. Je sécha mes mains et sorti de la pièce, un peu en colère, mais aussi blessée.
(c) crackle bones
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Why you gotta be so rude? Don't you know I'm human too - ALEXA & WILLIAM | Mer 29 Nov - 1:34
Why you gotta be so rude? Don't you know I'm human too
Alexa & William
J ’’avoue, j’étais pas uniquement stressé. Oui, j’étais toujours sur le gros nerf avant une opération. J’étais encore un jeune médecin et je n’étais pas encore à des milliers d’opérations non plus. Et il y avait toute cette histoire avec Brooke qui me jouait dans les têtes, et non seulement ça mais des secrets aussi que je gardais pour moi. Je savais que si ça sortait, j’allais perdre mon meilleur-ami et depuis le départ de Leyla, c’était pas mal la seule personne qui me restait dans mon entourage. C’était une question de temps avant que je le perde, lui aussi. Bref, non seulement j’en avais beaucoup dans la tête mais j’avais également eu la surprise d’avoir une autre infirmière que celle dont j’avais l’habitude. C’était donc cette Alexa qui allait prendre sa place, je ne fus pas très chaleureux, il faut dire que j’étais bien dans ma tête. On avait donc commencé l’opération, tout se passa très bien avant que le patient se retrouve tout bonnement en hémorragie. Abondance de sang que je tentai de contrôler mais rapidement, son coeur fit des siennes et l’inévitable arriva, me donnant l’impression que je n’avais aucune aide dans cette situation. J’étais frustrée, car j’aurais aimé que ça fonctionne, que ça soit au moins, une bonne chose qui arrive aujourd’hui : sauver la vie des gens. Eh bien non, aujourd’hui s’ajoutai à mon petit tableau de perte, cet homme sur ma table dont je dictai l’heure du décès, faisant bien vite comprendre mon mécontentement.
Lorsque l’incompétente vint me rejoindre dans la salle d’à côté, je me gênai pas une seule seconde pour lui faire comprendre que je n’avais pas été impressionné par son travail, lui conseillant de ne plus travailler en chirurgie et se contenter de changer les couches des petits vieux, beaucoup moins stressant et exigeant disons. Cette dernière n’avait pas du tout la langue dans sa poche et au lieu de simplement accepter mon conseil et de quitter, elle me confronta, ce qui eut l’effet de me surprendre. « C’est typique d’une simple infirmière de ne pas avoir conscience du boulot que j’ai déjà sur les épaules et de penser qu’on est capable de tout faire tout seul. Si c’était le cas, tu penses pas que je m'enfermerais seul dans une salle d’opération pour que personne foutre en l’air mon boulot? Eh bien non, j’ai besoin de gens compétents autour de moi, c’était pas le cas aujourd’hui. » J’avoue, je ne mâchai pas mes mots. J’étais de base, reconnu comme étant bien sympathique et je l’admet, je ne savais pas ce qui se passait mais j’avais pas envie de me calmer, surtout que cette dernière était en train de blâmer l’organisation de l’hôpital. Elle pensait vraiment que tout était impeccable ici? Les salles d’attentes débordait de gens, l’administration faisait son possible mais c’était notre boulot au final, de s’assurer que tout se passe bien. « Non mais je rêve! Tu réalises vraiment qu’en seulement deux minutes, tu as mis la faute sur tout le monde, sauf sur toi-même? Assume tes erreurs, ça sera déjà un pas vers l’avant dans ton métier. Ta première erreur était de ne pas me dire que tu n’étais pas au courant des procédures de l’opération. » J’étais le patron ici, elle devait écouter ce que je lui disais, elle semblait arrogante et avoir une tête dure, je ne supportais pas ça. Surtout que j’étais de base, pas très de bonne humeur, son attitude n’aidait en rien la situation. Je retirai mon bonnet de chirurgien pour l’enfoncer dans la poche de mon blouson. « Sa famille patiente dans la salle d’attente, je t’invite donc à leur annoncer la mauvaise nouvelle et de passer à mon bureau par la suite pour me dire que c’est fait. » Ce fut mes dernières paroles avant de la laisser là. Bon j’avoue, c’était moi qui devait le faire mais en aucun cas c’était défendu de demander à quelqu’un d’autre de l’équipe de le faire. J’avais une autre opération très bientôt, je devais me préparer. .
(c) crackle bones
Contenu sponsorisé
(#)Sujet: Re: Why you gotta be so rude? Don't you know I'm human too - ALEXA & WILLIAM |
Why you gotta be so rude? Don't you know I'm human too - ALEXA & WILLIAM