“Pražské svátky”Kathelyn & William
Faire l’amour aussi sauvagement avait été nouveau pour moi. Peut-être pas pour William qui avait bien plus d’expérience que moi, mais moi c’était quelque chose que je découvrais. Et cela n’avait pas été pour me déplaire. Au contraire, cela m’avait donné envie d’en faire plus et c’était une idée que mon petit-ami était bien loin de réfuté. Après tant d’efforts intenses et un trajet en avion dans les pas, mon corps ressentais le besoin de faire une sieste pour recharger les batteries. Dans les bras de William je m’endormis très vite pour me réveiller quelques heures plus tard, un peu plus en forme … ou presque. Quelques muscles de mon corps étaient engourdis de ce que nous avions fait. Je m’étais levé, laissant le jeune homme dormir paisiblement et j’étais partis à la découverte de la chambre. Et puis, alors que j’étais dans le salon, je vis Will dans l’embrasure de la porte. Je le saluai et il s’inquiéta depuis combien de temps j’étais levée. Je secouai la tête négativement pour lui répondre. Il dû voir ma petite grimace lorsque j’avais levé mes bras car il me demanda si j’avais mal. « C’est rien. Juste le retour de ce qu’on a fait toute à l’heure. Mais je suis pas contre ton massage ce soir. » Je le regardai avec un petit sourire en coin avant de lui demander quel était la suite de notre programme. Je l’écoutai proposer une sortie en ville pour découvrir ce qu’il y avait à voir, en faisant un détour par un pont très célèbre. Je le suivis dans la salle de bain pour une toilette rapide. « Et puis si on arrive au bon moment sur le pont, on pourra peut-être y voir le coucher de soleil. » Je regardai mon petit-ami avec un sourire avant de porter ma brosse à dent dans ma bouche. Je terminai de me laver les dents, tout en pensant à ce que j’avais pu lire dans mon guide avant de partir. Il y avait beaucoup de choses à voir ici, on n’allait pas s’ennuyer. J’attrapa mon sac à dos dans le salon, qui me fut volé des mains immédiatement. « Hey ! Je suis pas en sucre non mais ! » Je fronçai les sourcils avant de de rire doucement. Il était vraiment adorable avec moi. Je fis mine d’être choquée lorsqu’il me demanda si j’étais maintenant prête à partir ou bien si j’allais de nouveau le retenir dans la chambre. « Encore ? Je te retourne la question aussi, parce qu’i me semble que t’as pas franchement protesté tout à l’heure ! » Je le regardai dans les yeux, malicieusement. J’étais certaine que si je lui sautais dessus à nouveau il ne me repousserait pas pour aller visiter la ville. Je le connaissais trop cet homme-là. J’enfila mon manteau et vérifia que mon bonnet et mes gants étaient dans mes poches. Apparemment le soir il pouvait faire assez frais, mieux valait prévenir que mourir d’hypothermie. Bon j’exagérais peut-être un peu … Je fis un signe de tête à William pour lui signifier qu’on pouvait se mettre en route.
 
Une fois à l’extérieur de l’hôtel, une légère brise caressa mon visage. Je sortis mon portable et chercha la direction à pendre pour le pont que nous voulions voir. Soudain la cathédrale qui était non loin de nous sonna pour indiquer l’heure. Je relevai la tête en regardant William. Je ne savais pas si cela le tenterait d’aller voir la cathédrale. Je connaissais son aversion profonde pour tout ce qui avait attrait à la religion, mais ce lieu était également quelque chose d’historique et au niveau culturel d’intéressant à découvrir. Ce lieu n’aurait surement pas la même signification pour lui que pour moi mais qu’importe. « Tu savais que la cathédrale avait été construite pendant six cents ans ? Sa construction a été achevée en 1929, y pas si longtemps que ça. Et puis elle est très grande, elle fait 129 mètres de longueur ! Apparemment à l’intérieur c’est vraiment très très beau. » J’avais lu ces informations dans mon fameux petit guide Prague. Il y avait d’autres détails que j’avais pas trop retenus, mais c’était les principaux qui m’avaient assez marqués pour que je les ressorte.  « Est-ce que … » commençai-je un peu hésitante. « Est-ce que tu voudrais aller visiter la cathédrale ou bien il hors de question que tu y mettes les pieds ? » Je lui fis un petit sourire, espérant le faire craquer un peu avec un peu de charme qui sait. S’il refusait, je respecterais son choix. Je ne pouvais l’obliger à faire quelque chose qui allait à l’encontre de ses valeurs. Et puis, se fâcher pour une question de religion et ainsi gâcher notre séjour, c’était la dernière chose que je voulais faire. S’il refusait je pourrais toujours y aller seule, c’était pas bien grave.

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“Pražské svátky”Kathelyn & William
Après s’être bien amusé tous les deux, on avait tombé endormi assez rapidement et ce, pendant quelques heures. Le tout nous fit le plus grand des bien et c’est bien reposé qu’on se réveilla. Du moins, Kathelyn un peu avant moi avant que je ne la retrouve hors de la chambre et rapidement au cours de notre petite conversation, je remarquai qu’elle semblait avoir un peu mal aux bras. Elle m’expliqua que c’était dû à notre petit moment de plus tôt et je ne pouvais que je me sentir mal, mais de trouver ça drôle aussi en même temps. Je lui proposai alors un petit massage plus tôt et comme de fait, elle ne refusa pas une telle demande. « Évidemment! » dis-je en riant. On se parla un peu de nos plans pour le restant de la journée. Je ne savais pas quoi faire directement mais je me disais que de partir à l’aventure dans la ville allait nous faire découvrir pleins de chose. Je soulignai quand même le pont Charles dont j’avais entendu parlé et qui semblait être l’élément à ne pas manquer de Prague. Comme Kathelyn le disait, si on avait de la chance, on allait peut-être s’y rendre pour le coucher du soleil. Ça semblait être un bon plan qui nous allait à tous les deux. On termina donc de se préparer à partir et avant de passer la porte, je pris le sac à dos des mains de ma petite-amie pour le mettre sur mon dos. « T’es pas faite en sucre mais tes petits bras ont besoin de repos! C’est non négociable! » Je lui fis un clin d’oeil en ajustant les bretelles du sac. Je me permis de lui faire une petite blague concernant notre tentative numéro 1 de quitter la chambre qui s’était terminé d’une façon bien agréable. Son visage faussement choqué et sa réponse me fit éclater de rire. « Quoi? Mais je voulais te faire plaisir! » répondis-je en haussant les épaules avant de lui prendre le visage en riant toujours. « Mais nooooooon, impossible de protester! » Je plaquai mes lèvres sur les siennes rapidement avant qu’on ne se décide enfin de quitter la chambre et partir à l’aventure.

C’était particulier quand même le Tchèque et l’ambiance dans les rues. C’était tellement différent de Miami que notre attention était nul part et partout à la fois. Un rien avait le don de nous fasciner et c’était ce que je préférais des voyages : découvrir des nouveaux endroits, des nouvelles cultures. Kathelyn avait prit son téléphone afin qu’on retrouve finalement Charles-le-pont mais notre chemin croisa celui d’une immense cathédrale qui attira, bien entendu, le regard de ma petite-amie. Je voyais bien qu’elle était fascinée par l’endroit et elle se m’y à m’en parler comme si elle avait aidé à la construire elle-même.  « Wow, je vois que t’as fait tes devoirs! 600 ans? C’est un foutu gros projet ça! » Je sifflai un peu en regardant vers le haut, une main au front pour essayer de me cacher un peu du soleil avant de regarder la jeune femme à mes côtés qui semblait pas trop comment aborder les choses. Je compris finalement où elle voulait en venir et ça concernant justement l’endroit religieux qu’on avait devant nous. « J’ai aucun problème, on peut y aller! » Je lui fis un sourire et je remarquai que ça lui faisait plaisir aussi. Je la laissai passer devant en la suivant de près, beaucoup de personne était sur place pour visiter les lieux. Kathlyn me guida sur comment allumer un cierge. Je trouvais l'expérience vraiment cool malgré tout. « Pourquoi est-ce que tu chuchotes? Pourquoi tout le monde chuchote? C’est genre une règle non-écrite? » Et à voir tout le monde qui se tourna vers moi en me faisant de gros yeux, je compris que c’était bien le cas. Oups… Je savais pas trop comment se comporter dans une église. Je suivais pas mal Kath en essayant d’imiter ce qu’elle faisait. Au bout d’une bonne dizaine de minute, on retourna à l’extérieur et cette fois-ci, je pouvais enfin parler comme bon me semble. « Croyant ou pas, c’est incroyable à quel point l'architecture est magnifique! » Ça pouvait bien être beau après des centaines d'années de construction! On continua alors notre promenade et je remarquai finalement ENFIN, un petit kiosque où il faisait enfin cette fameuse spécialitée tchèque qu'on avait si hâte de manger! « Est-ce qu'on y goûte? Ça va nous remplir en attendant d'aller dîner tout à l'heure! J'ai peut-être d'ailleurs fait une réservation quelque part...je t'en dis pas plus! » J'aimais lui faire des surprises!

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“Pražské svátky”Kathelyn & William
Nous étions maintenant lancés dans la découverte de Prague. La ville avait tant de richesses culturelles à nous offrir que j’espérais pouvoir tout faire dans le temps qui nous était imparti. William avait proposé de nous rendre au célèbre pont de la ville, mais la majestueuse cathédrale attira mon attention, me détournant légèrement de notre but premier. J’avais potassé ma culture et donna quelques anecdotes la concernant à mon petit-ami qui sembla impressionné par ce que je lui disais. Je me risquais à lui proposer d’entrer à l’intérieur, ne sachant pas trop quoi m’attendre comme réponse. J’étais contente d’entendre qu’il acceptait de m’accompagner à l’intérieur. Au moins il n’était pas totalement réfractaire à la religion, même s’il ne comprenait pas pourquoi je m’y attachais. On rentra et je fis un signe de croix. Puis je levai les yeux pour admirer les différentes gravures et vitraux de part et d’autre du monument. C’était vraiment beau. Et quand on se disait qu’une partie avait été construite à la sueur de petites mains c’était d’autant plus impressionnant. « Je vais allumer un cierge … » chuchotai-je à William. « C’est un moyen de montrer ta foi à Dieu mais aussi pour honorer la pensée de ceux qui ne sont plus là ou juste pour ceux qui nous manquent. Ça remplace la prière même si elle peut y être associée. » Je ne savais pas si c’était de bon ton de lui expliquer cela mais je sentais qu’il n’était pas totalement fermé à ce geste. Je trouvais important d’expliquer pourquoi je faisais les choses, de lui montrer qu’il y avait un sens à ces croyances que j’avais. Je posai mon cierge aux côtés d’autres allumés tandis que le jeune homme à mes côtés éleva la voix pour me demander pourquoi tous le monde chuchotait. Les regards se tournèrent vers nous et je ne pu m’empêcher d’esquisser un sourire amusé. « On chuchote pour respecter les temps de prières de chacun. » Je pointai du doigt discrètement un couple qui priait la Sainte Vierge. Mon regard s’attarda un moment sur la statue. Le visage de la Vierge Marie avait toujours eu quelque chose de rassurant dans ma vie. Je l’avais toujours trouvé apaisante. A l’époque, je me recueillais souvent auprès d’elle, moins maintenant. Ma famille me manquait et j’espérais que tout allait bien pour eux, autant que pour moi. Je détournai mon regard de la femme de pierre au regard bienveillant et le porta sur mon petit-ami à qui j’adressa un sourire. Je lui fis un petit signe de tête pour que l’on continue notre visite jusqu’à rejoindre la sortie. J’étais bien d’accord avec ce que disais mon amoureux. « On fait plus d’aussi belles choses aujourd’hui, c’est dommage. » On reprit la direction du pont main dans la main. Prague était vraiment très différente de Miami et c’était vraiment vivifiant de voir autre chose. J’étais vraiment contente d’être là, à voir comment c’était un peu ailleurs dans le monde, même si ce n’était qu’une ville européenne parmi tant d’autres.
 
Soudain, Will nous arrêta devant un petit kiosque qui vendait la fameuse spécialité du pays que j’avais évoqué plus tôt dans la matinée. « Si t’es pas sûr d’avoir fait une réservation tu devrais te renseigner ! » plaisantai-je. « Mais en attendant … tu sais bien que je ne dis jamais non pour manger. » Je lâchai un petit rire. L’odeur qui venait me chatouiller les narines ne faisait qu’attiser ma gourmandise sucrée. Je choisis donc de prendre un Trdelnik au chocolat pour pousser le vice jusqu’au bout. C’est William qui se chargea de commander avec un accent Prague à coucher dehors. Je ne pouvais pas m’empêcher de rire en essayant de prononcer correctement l’objet de notre commande. De plus, le vendeur prenait un malin plaisir lui faire répéter correctement. « Je crois que tu as besoin de quelques cours de tchèque. » Je déposai un baiser sur sa joue en récupérant ma pâtisserie et l’on continua notre marche. Je pris un bout du gâteau et le porta p ma bouche. Dieu que c’était bon. J’hochai la tête avec un sourire ravi sur les lèvres. Fallait que je trouve la recette pour m’essayer lorsque je serais de retour à Miami. Discrètement je trempai mon doigt dans mon chocolat. « Oh t’as une tache sur le bout du nez, ici … » Je lui étalai du chocolat à l’endroit indiqué et éclata de rire en m’éloignant de quelques pas du jeune homme pour éviter une quelconque vengeance de sa part. J’étais d’humeur taquine en plus d’être gourmande. Il me rattrapa après s’être essuyé le nez. « Je t’interdis de m’imiter sinon je mange ton gâteau ! » Je fronçai les sourcils, amusée et lui volai un petit baiser pour me faire pardonner en quelque sorte de mon acte. Je pris une autre bouchée de mon gâteau.
 
Au bout d’une quinzaines minutes de marche, on arriva près du pont. Une grande tour gothique s’élevait d’un côté, marquant le début de la traversée de la rivière et de l’autre deux tours de hauteur différentes. « Est-ce que tu as potassé ton histoire concernant le pont ou bien il faut que je fasse un autre cours d’architecture ? » En réalité je me souvenais de pas grand-chose concernant cette construction, sauf que c’était quelque chose d’incontournable à voir. Je remontai ma fermeture éclair de ma veste alors qu’une petite brise de vent s’engouffrait au niveau de ma nuque. Je glissai ma main dans celle de William pour l’entrainer sur le pont. « Je suis vraiment d’être là avec toi. Ça nous change de notre petit quotidien. » Pas que j’appréciais pas notre routine qui s’était un peu installée entre nous, mais même si on habitait pas ensemble on avait des habitudes régulières. Voir autre chose c’était vraiment sympa. Laissez un peu les quelques soucis du quotidien pour se créer de nouveaux souvenirs. Je lâchai la main de mon petit-ami et m’avança vers le bord du bond pour me pencher vers le vide, curieuse de voir ce qui se trouvait sous nos pieds. « Tu sais que j’ai jamais pêché de ma vie ? » dis-je subitement en regardant l’eau. Je me relevai pour regarder l’horizon. « Peut-être qu’on pourrait y aller un de ces jours, tu pourrais m’apprendre non ? » Je savais pas si c’était une activité très amusante mais je savais que William avait l’habitude de manier une canne. Le soleil commençait à se cacher vers l’horizon, c’était vraiment joli. Je passai mon bras autour de sa taille et me blottis contre lui. « J’aime beaucoup faire des premières fois avec toi. J’espère qu’on en aura encore beaucoup d’autre. » Je laissa tomber ma tête sur lui, profitant de cette étreinte.
 

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“Pražské svátky”Kathelyn & William
J’étais peut-être pas pratiquant, ni même croyant, mais j’avais tout de même accepté de me rendre dans cette église avec Kathelyn et malgré le fait que je ne comprenais pas trop pourquoi il fallait allumer une chandelle ni même pourquoi il fallait chuchoter, j’avais trouvé les lieux magnifiques. Je savais aussi que ma petite ouverture, aussi petite qu’elle était, avait fait plaisir à ma copine. Je lui fis part d’ailleurs de mes impressions, lorsque nous fûmes de retour à l’extérieur. « Non c’est clair, maintenant la mode c’est des gros trucs en béton ou avec le plus de vitre possible sur un seul mur » Je ne jugeais pas, je pouvais apprécier l'architecture moderne, mais j’avais tout même un faible pour ce qui était plus ancien. Il faut dire aussi que ça ne se faisait pas de nos jours, mettre 600 ans sur un seul et unique bâtiment.. bien que nous avions des avancés qui permettent de travailler plus efficacement qu’autrefois. C’est l’appel de la gourmandise qui me fit arrêter devant un des fameux petit kiosque qui vendait  la pâtisserie que nous voulions tant essayer tous les deux. Je lui fis comprendre de ne pas trop manger, que j’avais peut-être réserver quelque part plus tard. Mais bon, c’était pas fait pour ça voyager? S’amuser… et manger, clairement, c’était s’amuser! Je pris mon courage à deux main pour demander le tout en Tchèque mais ce ne fut pas un très grand succès. En fait, je fis bien rire le petit monsieur et ma petite-amie également. J’arrivai finalement à dire le tout correctement, avec de l’aide. « Heeey, j’aimerais bien te voir essayer! C’est quoi, après tes cours d’histoire, tu vas me dire que t’as appris le Tchèque avant de venir ici aussi? » demandais-je, faussement choqué. Alors qu’on dégustait tout doucement, Kathelyn me pointa le nez en me disant que j’avais quelque chose, avant de m’étendre un peu de chocolat dessus. Je restai immobile à la regarder s’éloigner, le plus sérieusement du monde avant d’essuyer mon visage et de m’approcher rapidement d’elle. C’est à ce moment qu’elle me fit des menaces. « Oh eh bien alors… tu perds rien pour attendre. Je me vangerai! Je sais être patient! Gare à tes fesses Parks! »  Je me laissai embrasser, disons que c’était une assez bonne méthode pour lever le drapeau blanc… pour l’instant!

On continua donc notre petite promenade jusqu’à arriver à notre fameux point qu’on attendait tant. Ça valait la peine, il était magnifique! Kath jugea bon de me questionner un peu au sujet de l’histoire, comme elle m’avait donné un petit cour sur l’église un peu plus tôt. Je fis de gros yeux en regardant le paysage puis me lançai :« Hum, je ne sais pas grand chose… à part que c’est le Pont Charles et que les gens ont dû le construire parce qu’ils en avaient marre de nager quand ils avaient besoin de lait et d’oeuf! » Bon, j’étais pas aussi impressionnant qu’elle dans mes connaissances, je l’admet. Peut-être même qu’elle ens avait plus que moi, ça ne serait pas surprenant. Main dans la main, on s’avança sur le pont. Il y avait pleins d’artiste, autant des peintre, que des musiciens. Sur la rivière, plusieurs personnes avaient loués des petits bateaux et naviguaient tout doucement. Je me disais que ça serait peut-être un bonne activité à faire plus tard dans la semaine. En attendant, j’aimais ce que ma partenaire de voyage me disait. Elle avait raison, on était vraiment bien là! On s’approcha tous les deux du bord du pont pour regarder en dessous les gens qui passaient et vaquaient à leurs occupations. « Hey, c’est vraiment une bonne idée! Je me disais justement que ça serait bien de se faire un weekend à mon chalet! Je t’y ai jamais amené encore! On va pouvoir faire du bâteau et tout! T’en penses quoi? » On en parlait depuis tellement longtemps mais avec nos horaires assez débordées, on avait pas vraiment eu le temps. « Ça serait bien de se faire ça, un peu avant que tu partes en France… pour se créer des bons moments quoi! » Son petit bras se passa autour de moi pour se coller tout doucement alors que je vins déposer un baiser sur le dessus de sa tête. Ce que je pouvais la trouver adorable à me dire des choses comme ça. Ça faisait du bien d’entendre qu’elle était aussi bien avec moi que je pouvais l’être avec elle. « Il y en aura d’autres crois-moi. J’aime beaucoup trop t’avoir dans mon quotidien pour que ça s’arrête. » Elle releva la tête vers moi en souriant, sourire que je lui rendis avant de sceller mes paroles d’un tendre baiser sur ses lèvres. « Bon, c’est le temps de faire les touristes. Place-toi là que je te prenne en photo! » dis-je en sortant mon téléphone de la poche arrière de mon jeans tout en lui pointant le bord du pont où la vue était tout simplement incroyable! Ça donna de très belles photos. « On pourrait croire que t’es un mannequin! » Je levai les pouces dans les airs pour lui montrer que les photos étaient géniales! Puis, j’arrêtai un petit monsieur qui passait près pour lui demander de prendre une photo de nous deux, comme un vrai petit couple de touristes quoi! Il fallait immortaliser nos moments ici, ils étaient précieux! On regarda ensuite le résultat de notre petit photoshoot, satisfaits, on reprit la route pour continuer à visiter un peu la ville et éventuellement rentrer à la chambre. « Bon… je te dit les plans de la soirée. Tu sais que je t’ai fait amener une robe assez classe dans tes bagages? Eh bien que je te demanderais de la porter ce soir. Je nous ai prévu une soirée haute classe pour bien terminé notre première soirée ici. Tu vas adorer, j’en suis certain! » C’était pas ÉNORME mais le but était qu’on se prépare doucement, dans quelques minutes, une bouteille de champagne allait être livré à notre chambre par la suite, nous allions nous préparer tout doucement pour finalement se rendre dans un restaurant à 6 services pour déguster un grand repas tchèque. Fanatique de cuisine comme nous étions, je trouvais intéressant de découvrir de nouveaux plats. TOC TOC, comme prévu, j’ouvris la porte et on me donna un champagne dans un seau avec deux belles flutes. « Question de bien commencer la soirée… je te laisse l’ouvrir! » Je donnai la bouteille à ma petite-amie avant de prendre un coussin sur le canapé, elle me regarda alors faire, se demandant probablement ce que je faisais. « C’est mon bouclier! Je dois protéger mon joli visage que tu aimes tant de tes premières expériences en débouchonnage de champagne! » Je plaçai le coussin devant mon visage avant de lever mon pouce. « Vas-y, c’est bon! Je suis prêt! » déclarais-je en riant.

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“Pražské svátky”Kathelyn & William

Une fois sur le pont, en regardant l’eau qui coulait sous nos pieds, je demandais à William de m’apprendre à manier une canne à pêche un jour prochain. L’idée plût apparemment à mon petit-ami qui s’empressa de me proposer que l’on se fasse un weekend à son chalet avant mon départ pour la France. Un large sourire s’afficha sur mes lèvres face au projet qu’il proposait. « J’aimerais beaucoup, ce serait top ! » De parler de mon stage en France ça me mettait un peu la boule au ventre. Qu’il mentionne le faite de se créer des bons moments me faisait me réaliser à quel point il allait me manquait. Je me convainquais que ce n’était que le temps de trois mois, que ça passerait vite, mais finalement dans le fond je pensais un peu le contraire. On était souvent, en faite presque tout le temps ensemble, alors passer du jour au lendemain à ne plus le voir c’était un peu dur. Mais je savais que je le faisais pour une bonne cause. Ces paroles suivantes me touchèrent et, avec un air un peu niais sans doute, je me mis à sourire. Ses lèvres chaudes se posèrent sur les miennes tendrement et je sentis des petits papillons au niveau de mon estomac. J’aimais ressentir encore ce genre de choses même après un an à se fréquenter. « Je t’aime aussi. » William me poussa ensuite devant lui pour que je prenne la pose en tant que bon touriste. Je me mis à rire amusé. J’étais forcément à l’aise à prendre la pose emmitouflée dans ma veste mais je me prêta au jeu et fis une pose digne de ce nom pour graver le souvenir de notre voyage en photo. « Abuse pas quand même. Je dois avoir une sale tête oui mais comme l’amour rends aveugle, tu dois pas bien voir ce qui s’affiche. » Je le regardai un sourire taquin sur les lèvres. Il arrêta ensuite un homme pour lui demander de nous prendre en photo tous les deux. Une photo de couple avant de repartir à l’hôtel. J’aimais bien nos petits moments si simples comme ceux qu’on était entrain de vivre en ce moment.

Une fois de retour à la chambre d’hôtel, William me mit au courant de ce qui allait se passait pour la soirée. Apparemment il nous avait concocté quelque de très sympa parce que j’allais devoir m’habiller avec la robe de soirée la plus classe que j’avais dans ma valise. « Tu attises ma curiosité … Mais je suppose que ça sert à rien d’essayer d’avoir quelques indices ? » Je connaissais son entêtement et je savais que je n’arriverais pas à lui faire lâcher le moindre petit détail sur ce qu’il avait préparé pour nous. Je lui faisais assez confiance, et en ses goûts, pour être certaine que ce serait sympa. L’on frappa alors à la porte et mon petit-ami se dépêcha d’aller réceptionner ce qui trouvait être deux flutes de champagnes et une bouteille. Je le regardai un peu étonnée alors qu’il me tendait la bouteille. « T’es vraiment sûr de toi ? » Il se contenta de prendre un oreiller en guise de bouclier et me laissa l’honneur de déboucher la bouteille. J’étais pas très assurée sur ce qu’il me demandait de faire et je craignais la catastrophe. Il plaça l’oreiller devant son visage avant de me donner le top départ. « Bon …voyons … » Je retirai le fil de fer qui maintenait le bouchon de liège dans un premier temps. L’étape la plus facile. J’essaya de me remémorer comment faisais les gens habituellement. Je pris le bouchon de liège dans une main et la bouteille dans l’autre puis je fis glisser lentement le bouchon pour le faire sortir. Et puis sans m’y attendre celui-ci sauta subitement, faisant sortir le champagne à sa suite. « OH MON DIEU ! » m’exclamai-je toute paniquée. Je mis une main sur le goulot pour tenter d’arrêter l’écoulement. « Donne-moi un torchon vite ! Je suis entrain d’en mettre partout ! Oh punaise la moquette … » William me tendit une serviette, visiblement très amusé par la situation. Je le fusillai du regard un instant. J’avais les mains qui collaient et l’alcool avait même coulé dans l’une de mes manches. Je me sentais un peu poisseuse pour le coup. Je donnai la bouteille enroulée dans la serviette à William, m’en débarrassant comme si c’était une bombe. « Tu voulais que je me ridiculise avoue. » Je fis une moue à demi-boudeuse. Ça se trouve il voulait se venger du coup du chocolat sur le nez que je lu avais fait un peu plus tôt. Il en était bien capable ce garçon. « Bon, si tu veux bien, je vais aller me rincer un peu. A ce qu’il parait le champagne c’est bon pour la peau, mais là je me sens plus sale que belle. » Je me mis à rire avant de me rendre à la salle de bain pour me faire une petite toilette. Heureusement que je ne m’étais pas changée avant qu’il me demande d’ouvrir la bouteille sinon ma robe aurait été fichue pour la soirée. Je me déshabillai et attrapa un gant de toilette et du savon pour enlever le champagne sur moi.

Mes vêtements étant humides, j’attrapa dans ma valise ma robe bleu foncée que je mis sur moi. Je tentai de fermer la fermeture éclair dans mon dos mais au bout de quelques minutes je du me rendre à l’évidence que mes petits bras étaient trop courts. « Il faudrait que tu m’aides à la fermer s’il te plait. » demandai-je au jeune homme qui m’avait attendu patiemment dans le salon. Je lui offris un petit sourire alors que je sentais son regard me détailler de la tête aux pieds. Je me retournai pour lui présenter mon dos. Ses mains se glissèrent sur ma peau dénudée me faisant légèrement frissonner. « Merci. T’as pas intérêt à me demander d’en ouvrir une autre parce que j’ai pas pris un tas de belles robes. » Je me laissai tomber sur le canapé sans aucune grâce et saisit la coupe de champagne qu’il me tendait. « A quoi trinque-t-on ? » demandai-je alors.
 

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“Pražské svátky”Kathelyn & William
On passait vraiment du bon temps les deux ensemble. C’était toujours le cas mais disons que se retrouver en amoureux comme ça à Prague, c’était une foutue bonne idée qu’on avait eu. J’étais heureux qu’elle se soit laissé convaincre que je lui offre ce voyage, on était en train de se créer des bons souvenirs, en passant par prendre des photos. Je trouvais Kathelyn magnifique mais ça ne semblait pas être partagé de son côté, ce qui me fit froncer des sourcils. « Arrête! Je te trouvais déjà belle même avant de tomber amoureux de toi. T’as donc vraiment aucune idée du charme que tu as? » Clairement, elle ne faisait pas semblant pour être humble, elle l’ignorait et j’avais tellement de mal à y croire, comment est-ce qu’on pouvait être magnifique comme ça et ne pas le savoir? Bref, une photo plus tard de nous deux, on était en direction pour retourner à notre hôtel. Je lui avais fait part qu’elle devait bien s’habiller, sans en dire davantage à ce sujet, je souhaitais lui faire une petite surprise et comme elle l’avait deviné, ça ne servait à rien de demander un indice. « C’est déjà un assez bon indice la tenue à porter non? Tu ne sauras rien de plus mademoiselle! » dis-je, accompagné d’un petit clin d’oeil. À peine quelques secondes plus tard, on sonna à la porte… ça, c’était du service rapide! Maintenant, qu’on avait le champagne, c’était à ma petite-amie de s’en charger, je voulais absolument voir ça. Je me disais bien qu’au complexe, il ne débouchait pas souvent ça du champagne. Buvait-il de l’alcool? Ah ouais… probablement du vin, le sang du seigneur! Bref, moi je ne pouvais pas en boire mais ça… elle n’était pas obligé de savoir. Je voulais pas en fait, qu’elle se doute de quelque chose, j’en étais pas fier et je préférais garder tout ça pour moi. Mon addiction, c’était du passé. Je voulais qu’elle garde une bonne image de moi. « Très sûr de moi! » Elle me prit la bouteille des mains pour regarder un peu comment ça fonctionnait. Je préférais ne pas lui donner de directive, qu’elle essaye de voir par elle-même. Elle s’en sortit quand même bien, du moins, jusqu’à ce que la bouchon parte à la dérive et que le contenu de la bouteille se mit à couler partout. « WOW!!! » m’exclamais-je dans ma surprise pendant qu’elle essayait de gérer le tout de son côté. Je me dépêchai pour aller prendre un torchon comme elle me demandait tout en riant comme un bon. « Tu aurais dû voir ta tête, c’était PARFAIT! hahahaha. » Je ne regrettais rien du tout, ça valait amplement le spectacle. « Je voulais pas particulièrement que tu te ridiculise… mais tu dois avouer que c’était vachement drôle! » Je me penchai pour l’aider un peu à nettoyer alors qu’elle me disait qu’elle allait se changer parce qu’elle se trouvait pas super classe avec du champagne partout sur elle, malgré le fait que c’était bon pour la peau. « Oh tu sais, je te trouve toujours très belle moi mouillée! » lui criais-je quelque peu alors qu’elle quittait vers la salle de bain.

Ça sentait fort dans la chambre là… je me redressai pour nous servir deux coupes de champagne.Je n’allais pas en boire, même si j’avais envie de le faire, de tester voir si si j’en étais capable. C’était un risque à prendre, mon problème avait été toujours avec les alcools forts… mais bon, ne savait-on jamais. Au bout de quelques minutes, ma belle revint à moi pour me demander un peu de son aide afin de refermer sa robe. « Je vois pas où est le problème, je la trouve très bien comme ça ta robe! » lâchais-je à la blague tout en m’approchant pour glisser mes mains sur son corps. « Très bon choix de robe, elle te va à ravir! » Je déposai un baiser à sa nuque tout en lui remontant sa fermeture éclair, je la sentais frissonner, c’était génial! « Promis, c’était la seule et l’unique! Allez, viens! » Je lui indiquai le canapé en lui tendant une coupe. Je voulais porter un toast, pas le gros truc bien significatif mais quand même, je trouvais ça cool. « Eh bien, à notre voyage, à nous deux… et à tes futurs projets que tu réussiras haut la main! J’ai confiance en toi, aies confiance en toi! » Je lui souris, me penchant pour déposer mes lèvres sur les siennes avant de venir trinquer ma flûte vers la sienne. Je l’apportai à mes lèvres, mais serrai les siennes pour ne rien avaler mais faire semblant que c’était le cas. « Bon, je vais aller me préparer un peu, sinon nous n’allons jamais partir d’ici! » Je profitai de mon passage seul à la salle de bain pour me changer mais aussi, pour vider un peu le contenu de ma flûte à l’intérieur, comme pour montrer que j’avais bu une bonne partie de mon champagne. Un peu de déo, de pommade dans les cheveux et un brossage de dent plus tard, j’étais fin prête. Kathleyn avait trouvé un miroir et elle terminait de se préparer aussi. « J’ai l’impression que je te le dis toujours et au risque de passer pour un lourd : t’es belle belle belleeeee! » Je posai ma main dans son dos pour lui embrasser la joue et ne pas gâcher son rouge à lèvre. « Allez, le taxi devrait arriver sous peu! T’es prête? » C’était le cas, on quitta donc la chambre pour se rendre jusqu’au taxi qui attendait devant notre hôtel. Je donnai l’adresse - en anglais , pour ne pas que ma copine rit encore de mon Tchèque de merde. À peine 10 minutes plus tard, on fut sur place. Un grand restaurant dont la devanture était magnifique et bien représentative de la réputation de l’endroit. « Un instant! » Je fis signe à Kath d’attendre dans la voiture alors que je me dépêchai de faire le tour et lui ouvrir la porte. « Si mademoiselle veut bien me suivre. » dis-je en lui tendant mon bras alors qu’elle regardait un peu devant elle, l’air curieuse. « J’espère que tu as faim. Je nous ai réservé une table ici. On m’a dit que c’était le même resto de cuisine Tchèque, je me disais que ça serait bien de découvrir les spécialités ensemble ce soir.  »

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“Pražské svátky”Kathelyn & William
De retour à l’hôtel William me fit l’honneur de me laisser ouvrir la bouteille de champagne qui était arrivée. J’avais des doutes concernant mes capacités à déboucher une bouteille d’alcool remplies de bulles et ce qui devait arriver arriva. Le bouchon sauta, faisant jaillir l’alcool dans un flot ininterrompu. Cela amusa beaucoup mon petit-ami qui pris plaisir à se moquer de la tête que j’avais pu faire sous l’effet de surprise. Mouillée, j’en profita pour enfiler ma robe de soirée. Lorsque je demandai au jeune homme de fermer ma robe il ne put s’empêcher de me dire qu’il la trouvait très bien comme elle était. Je lâchai un petit soupir amusé et le remercia pour le compliment sur ma tenue qui suivit. On trinqua ensuite. « A toi aussi, pour tout le bonheur que tu m’offres au quotidien. Merci de m’aimer comme tu le fais. » Je souris en le regardant et ont fit tinter nos verres l’un contre l’autre pour sceller ce toast. Je bu une gorgée de mon champagne tandis que William m’annonçait qu’il allait se préparer pour qu’on puisse faire ce qu’il avait prévu. J’acquiesça d’un signe de tête et le regarda s’éloigner en direction de la chambre à coucher. J’étais bien heureuse avec lui, j’avais beaucoup de chance et j’espérais ne jamais l’oublier. Je finis ma coupe de champagne avant de me remaquiller légèrement et de me coiffer de sorte que je ressemble à quelqu’un d’un peu plus présentable. Un petit moment plus tard, je reçu des compliments du beau brun qui venait de terminer de se préparer. Je me retournai vers lui pour le regarder dans son joli costume. « T’es pas mal élégant toi aussi. » Je passai une main sur son col pour lui mettre en place correctement et lui voler un léger baiser par la même occasion.
 
Le taxi allait bientôt arriver donc on descendit. William se contenta de donner l’adresse en anglais au chauffeur de taxi, dommage je ne pourrais pas me moquer de lui en essayant d’indiquer notre direction en tchèque. Ça aurait drôle encore une fois. On ne tarda pas à arriver devant un magnifique restaurant dont l’extérieur était tout à fait charmant. Avec beaucoup de galanterie, mon petit-ami m’ouvrit la porte de la voiture pour me faire descendre. « Quel homme charmant que tu fais. Merci beaucoup Monsieur. » Je m’accrochai à son bras alors qu’il m’expliquait que l’on allait diner ici ce soir. Un endroit qui servait des spécialités tchèques que l’on pourrait découvrir. J’en avais l’eau à la bouche. Là il me comblait en touchant une corde sensible de ma personnalité. « Oh c’est génial, t’as eu une super bonne idée ! » On rentra à l’intérieur de l’établissement et une serveuse nous accueillis chaleureusement. D’abord elle nous parla en tchèque mais elle comprit bien vite que nous ne comprenions pas grand-chose et se mit à parler un anglais parfait. Elle nous plaça à une table près d’une fenêtre qui donnait sur un petit patio plongé dans l’obscurité. Je pris place sur l’une des chaises, mon petit-ami en face de moi. On nous donna la carte des vins et la carte des plats pour que nous fassions notre choix. « Tu prends du vin ? » demandai-je à William. « Personnellement je m’en passerais. » Je saisis la carte des plats et en l’ouvrant je fus assez surprise de remarquer qu’aucun prix n’était affiché dessus. Je fronçais légèrement les sourcils. J’avais déjà entendu cette légende comme quoi dans les restaurants chics, les prix n’étaient pas affichés sur les cartes des femmes, mais je pensais pas que c’était réellement le cas. J’appuya sur la carte que le beau brun tenait entre ses mains pour jeter un coup d’œil à la sienne. « Pourquoi t’as les prix et pas moi ? » Ce restaurant était-il si cher que ça pour que l’on me donne une carte sans indications ? Je trouvais ça un peu sexiste de penser que c’était mon amoureux qui allait payer la note à la fin de la soirée. Je soupirais avec un petit sourire. En regardant ce qu’il proposait à manger. « Un menu à six plats ? Mais tu crois qu’on va réussir à manger six plats ? » Je n’avais pas eu trop la chance de connaitre des cartes gastronomiques avant aujourd’hui et dans mon esprit je me voyais déjà avec de bonnes grosses assiettes familiales devant nous. Alors multiplié par six ça me semblait tout bonnement énorme ! Will me rassura sur les quantités. Tout sur la carte me semblait appétissant. Je ne savais pas trop quoi choisir. J’eu alors une idée que je soumis avec un petit air amusé. « Tu choisis pour moi et je choisis pour toi. Qu’est-ce que tu en dis ? » Je pense qu’on se connaissait assez bien maintenant pour se risquer à ce lancer dans ce petit jeu sans proposer un plat en dehors des goûts de l’autre. Et puis, de toute façon, on pourrait toujours piocher dans l’assiette de l’autre. Voyant sans doute que nous avions refermés nos cartes, notre serveuse revint vers nous pour prendre nos choix. Je choisis pour William une soupe nommée à base d’un bouillon de poulet avec de petits légumes. J’avais lu que c’était assez typique de commencer à manger par une soupe ici, alors autant faire les choses bien. Et puis ça restait léger comme ouverture de diner. « Tu souhaites toujours reprendre le restau familial comme tu m’en avais parlé une fois ? » Je me souvenais qu’il m’avait dit vouloir le rouvrir un jour, que c’était un projet qui lui tenait à cœur. Cependant il ne m’en parlait jamais alors je ne savais pas si c’était toujours au goût du jour. Il m’avait même proposé de lui donner un coup de main, mais j’étais réaliste et avait refusée car je ne me sentais pas assez prête pour cela. Mais la proposition n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde et c’était en partie pour cette raison que j’avais décidé de me lancer dans une formation.
 

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“Pražské svátky”Kathelyn & William
Après le TRÈS drôle épisode du champagne, on se prépara tous les deux pour la soirée que je nous avais réservé. En fait, j’apportais ma très chère petite-amie dans un des restaurants les plus classe à Prague pour lui faire découvrir - et me faire decouvrir aussi par le fait même - des spécialité locales ainsi que vivre une expérience culinaire comme on avait rarement l'habitude de le faire! J’étais tout excité par ce qu’on allait vivre et j’avais bien hâte d’y être. Sans plus tard, on quitta notre chambre pour prendre un taxi qui nous attendait devant l’hôtel et se rendre à destination. Comme un vrai gentleman, un fois sur place, je contournai rapidement la voiture pour aller ouvrir la portière à ma belle et lui présenter mon bras. « Je suis toujours un homme charmant, voyons! » lâchais-je en prenant des grands airs pour rigoler un peu. Ça me fit immédiatement sourire qu’elle me fasse comprendre qu’elle était contente par cette idée, c’était le but de la soirée! À l'accueil, je donnai mon nom pour nous faire conduire à la notre table. En chemin, je regardais les assiettes sur les tables avoisinantes, ça me semblait terriblement bon! Assis l’un en face de l’autre devant cette grande fenêtre, nous ouvrîmes sans plus tard les menus, je fus bien content d’ailleurs que Kathelyn ne soit pas trop partante pour se prendre du vin. « Même chose, le champagne était suffisant tout à l’heure… » Bon, j’étais un peu menteur là-dessus puisque je ne l’avais pas bu du tout mais je ne tenais pas à ce qu’elle soit au courant de cette partie de moi. Du moins, pas maintenant, là… je voulais simplement qu’on passe du bon temps sans prise de tête. Alors que je regardais avec attention mon menu, ce dernier fut un peu attaqué par le bout du doigt de ma copine qui regardait son contenu. Je compris bien rapidement pourquoi et je le retirai immédiatement vers moi. « Parce que c’est comme un repas cadeau… on n’affiche pas les prix des cadeaux, non? » Je lui fis un petit clin d’oeil pour accompagner le tout, en espérant qu’elle allait mettre son petit orgueil de côté pour me laisser tout régler encore une fois. « Moi je n’ai aucun problème à manger six plats… c’est surtout toi que je ne sais pas trop où tu vas ranger tout ça! » C’était des blagues, bien entendu. « Je rigole, c’est des petites portions, t’inquiètes pas! On va pas rouler en sortant d’ici! » dis-je en riant. C’est alors qu’elle proposa qu’on choisisse l’un pour l’autre ce qu’on allait manger. « T’es certaine que tu veux faire ça? T’as pas peur? Je vais oser… tu te sens prête? » Mes yeux s’arrêtaient sur le choix  d’une soupe de courge, tuile de pain, mousse à la pomme, brunoise de courge, shiitakes et graines de moutarde marinées. C’était certain que si elle me choisissait pas la même chose, que j’allais lui en prendre au moins un peu, question de goûter ce qui me semblait être un vrai délice.

La serveuse passa alors pour prendre nos commandes. Je fis signe que j’allais uniquement garder le verre d’eau et je pointai ce qu je voulais sur le menu pour mademoiselle. De nouveau seule, Kathleyn me questionna un peu au sujet de mon projet de restaurant dont je lui avais fait mention il y de ça plus d’un an déjà, elle se demandait si je comptait toujours me lancer, ce à quoi je secouai positivement de la tête.  « C’est certain que ça reste dans mes plans… mais ça demande beaucoup d’aide et en ce moment, j’en ai pas donc c’est un peu difficile d’aller de l’avant avec tout ça. Parfois je me demande si je devrais pas prendre une année sabbatique à l’hôpital et travailler entièrement sur ça. » Je haussai les épaules, c’était pas comme si je ne pouvais pas me le permettre mais j’avais l’impression que mon boulot à l’hôpital me manquerait trop, je savais pas trop. C’était une grande décision à prendre mais j’y pensais souvent, j’imagine que j’allais en venir à une solution un jour ou l’autre. Sans plus attendre, notre premier plat arriva, tous les deux, sans même le savoir, nous avions commandé sensiblement le même truc l’un à l’autre, on allait donc commencer tous les deux avec une bonne soupe, il n’y avait rien de mieux pour ouvrir l’appétit! Je m’occupai d’interchangé nos assiettes puisqu’on avait commandé l’un pour l’autre et ça, la serveuse ne le savait pas! « On fait un toast de cuillères! » dis-je en levant ma cuillère pour venir la frapper contre la sienne. « Bon premier repas sur six! » Je sentais que c’était une sacré expérience culinaire qu’on allait vivre tous les deux. Je pris donc une première bouchée de ma soupe avant de secouer la tête positivement en direction de ma petite-amie. « C’est délicieux! Très bon choix! » Sans plus attendre, je pris une deuxième cuillerée. Il ne fallait toutefois pas manger trop vite et se remplir dès le début, ça ne faisait que commencer! « Tu sais… je pensais un peu à ça dernièrement et j’avais envie de te proposer quelque chose mais avant, je veux que tu te sentes entièrement à l’aise de prendre la décision avec laquelle tu te sens le mieux, il n’y aucune pression à avoir, ok? » Je lui fis un sourire, qu’elle me rendit ayant l’air néanmoins intriguée par ma future question. « Avec ma nouvelle maison et tout, je me disais que peut-être.. avant ton cours en France, tu pourrais commencer à y laisser tes choses et lorsque tu reviendras à Miami, eh bien tu pourrais peut-être venir vivre avec moi? »

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“Pražské svátky”Kathelyn & William
La journée touchait à sa fin et William avait prévu un bon petit diner pour clôturer ce premier jour à Prague. La carte des menus était très élaborée et composée de beaucoup de plats différents. J’eu un peu peur que ce soit d’ailleurs un peu trop pour mon estomac sur pattes, mais le jeune homme me rassura que c’était de petites quantités et qu’on tiendrait toujours sur nos deux jambes. Rassurée, je proposai que l’on se choisisse mutuellement nos plats afin d’avoir la surprise chacun. Ça pouvait être amusant et original. J’hochai la tête, très certaine que c’était une bonne idée ce que je proposais et mon petit-ami se prêta alors au jeu. En attendant que nos assiettes arrivent, je lui demandais où il se situait avec son projet de reprendre le restaurant. Il m’expliqua que cela restait dans un coin de sa tête mais que pour le moment il n’avait pas trop le temps de s’en occuper. « C’est une décision qui t’appartient ça. Je peux pas trop t’aider sur quoi faire à ce sujet-là. » Je savais que Will aimait son travail à l’hôpital et je connaissais aussi beaucoup sa passion pour la cuisine, mais je n’avais pas d’avis spécialement sur ce qu’il devrait ou non faire concernant le restaurant. C’était quelque chose de bien trop personnel, un projet qui lui tenait beaucoup à cœur. Notre premier plat arriva et on n’intervertit nos assiettes pour récupérer le plat que l’autre avait commandé pour nous. On était partis sur la même idée en tout cas : une soupe ! L’odeur qui s’émanait de mon assiette me mettait l’eau à la bouche. Ça semblait être excellent juste à l’odeur alors il y avait peu de chances pour que mes papilles n’apprécient pas. On frappa nos petites cuillères l’une contre l’autre pour ouvrir notre diner. « Très bon appétit ! Je sens qu’on va se régaler. » Avec un sourire je plongeai ma cuillère dans le liquide fumant que je portai précautionneusement à mes lèvres après avoir doucement soufflé dessus. J’étais bien d’accord avec les paroles de William quand il donna son avis sur son propre plat. « Je suis bien d’accord ! C’est excellent. » Je pris un petit pain dans la panière posée sur la table et en rompit un petit bout. Je le trempai doucement dans ma soupe et le mangea ensuite avec gourmandise. C’est alors que le ton de mon petit-ami devint un peu plus sérieux et qu’il me parla de me proposer quelque chose, et ça avait l’air bien sérieux pour qu’il essaye de me rassurer en disant que je n’avais pas de pression à avoir. Je le regardai avec un sourire, assez intriguée. « Qu’est-ce c’est ? » lui demandai-je un peu pressée. Il était question de sa nouvelle maison au début et je ne voyais pas trop où il voulait en venir jusqu’à ce que la proposition de déposer mes affaires chez lui ne soit énoncée clairement.  « Oh … » Je sentis mon cœur s’emballer dans ma poitrine, sous l’effet de surprise. Je le regardai un instant sans trop quoi savoir répondre. En faite je ne m’étais jamais réellement projetée à emménager avec mon petit-ami et du coup je ne savais pas ce que je voulais. Est-ce que je me sentais prête à franchir ce cap-là ? Passer de mon petit cocon de solitaire à une vie à deux ? « On passe la majorité de notre temps libre ensemble … » me mis-je à réfléchir à haute voix. « … alors pourquoi pas. » Je me mis à sourire et puis à rire doucement sans doute sous l’effet de la nervosité que cette demande et que la réponse qui avait suivit provoquaient. « Mais je veux ma propre chambre. Avoir une chambre commune avant le mariage … c’est pas possible ça ! » Je blaguais bien entendu, c’était même complètement absurde. Le précepte de ne pas dormir dans la même chambre et encore plus dans le même lit d’un garçon à moins que ce ne soit son mari avait été mis au placard depuis bien longtemps. Et c’était pas pour me déplaire. Je savais que je n’étais pas la meilleure des chrétiennes, mais je me disais qu’il fallait aussi vivre avec ce que son temps offrait : la possibilité d’avoir des relations sexuelles en dehors d’un mariage en toute sécurité. Je pris une autre cuillérée de ma soupe que je porta à ma bouche. « Je peux être honnête avec toi ? » Je n’attendais pas réellement de réponse à cette question parce que je connaissais déjà la réponse alors j’enchaina. « Je t’avoue que ça me fait bizarre de me dire qu’on va habiter ensemble … En faite je crois que j’ai même un peu la trouille. » Je fis un sourire en coin pour dédramatiser un peu mes propos. Je voulais pas qu’il croit que finalement je changeais d’avis. « On a beau être toujours ensemble chez l’un ou l’autre, on a quand même notre espace personnel. Notre chez nous. Et comment tu feras si tu me supportes plus ? Si on se dispute et qu’on a pas envie de se parler ? » On ne pourrait plus dire que l’on rentre chez soi et qu’on se voit plus tard, même si cela n’était jamais arrivé. En faite, même si nous n’avions pas totalement la même vision du monde on arrivait toujours à s’accorder plus ou moins. Je savais qu’au fond il n’y avait pas de raisons pour que ça aille mal cet emménagement commun. Ce n’était simplement que de fausses excuses pour me faire douter de faire le grand saut mais il ne fallait pas que je me laisse avoir. Je devais avoir confiance en l’avenir et en nous, comme je le faisais déjà.
 

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“Pražské svátky”Kathelyn & William
Kathleyn sentait qu’on allait se régaler et j’étais bien d’accord avec elle. J’adorais notre petit jeu de se prendre mutuellement à manger. J’étais pas très difficile et elle semblait être pareille. N’empêche, je voulais la faire sortir de sa zone de confort sans lui donner envie de vomir avec des trucs trop étrange han! Je lui prenais des trucs que je pensais bien qui lui plairait! De son côté, elle avait fait un très bon choix de soupe pour moi, j’étais assez satisfait. Pendant qu’on profitait de notre premier plat de la soirée, je me risquai à demander quelque chose à ma petite-amie. Ce n’était pas rien du tout, en fait, c’était pas à prendre à la légère et j’y avais bien pensé avant de lui proposer le tout, bien qu’au final, c’était vraiment ce que je voulais. Je voulais qu’à son retour de France, elle emménage avec moi. En fait, elle allait pouvoir déposer ses choses avant son départ et venir y vivre dès son retour. Je savais que c’était une grande étape pour notre couple mais nous étions ensemble depuis plus d’un an et j’étais prêt, je voulais juste savoir si c’était la même chose de son côté. Naturellement, sa surprise se fit voir et automatiquement, ça me fit stresser un peu. Le but n’était pas de la rendre mal à l’aise ou bien qu’elle se sente forcée à quoi que ce soit. Elle me répondit - au bout de plusieurs LONGUES secondes - un truc pas mal positif mais je restais un peu septique. « Tu sais Kath, je proposais ça comme ça mais si tu te sens pas prête, c’est ok han! » Je voulais pas non plus qu’elle fasse ça uniquement pour me faire plaisir. Elle avait raison, nous étions pratiquement toujours ensemble au final, quand on y pensait, ça ne changeait pratiquement rien. Elle me fit rire un peu lorsqu’elle se mit à me parler d’avoir des chambres séparées jusqu’au mariage. Je levai les yeux au ciel en m’approchant un peu de la table pour lui dire tout bas. « C’est un peu comme le sexe avant le mariage, j’imagine? On n’y fait pas trop attention à cette règle? » Parce que clairement, le petit Jésus ne serait pas content de nous voir aller tous les deux Bon, c’était des blagues mais là, Kath voulait être honnête… et je demandais que ça, bien que sa réponse me faisait un peu peur. « Bien sûr… » Elle m’avoua avoir le trouille, je voyais son insécurité et immédiatement, je lui pris la main. « Hey… j’ai la trouille moi aussi! J’ai jamais vécu avec une fille avec qui j’étais en couple! Ça va être nouveau pour tous les deux mais je suis certain que ça va bien se passer! Et puis… c’est pas comme si on se disputait tous les deux, non? » C’était déjà arrivé? Je ne croyais pas… à part quelques petits accrochages, on s’accordait toujours très bien. Elle ne me tapait jamais sur les nerfs et j’avais toujours envie de lui parler… mais je pouvais comprendre son point. « Écoute, il y aura plusieurs chambres donc voilà ce que je propose : je comptais me faire un bureau avec une des pièces libre et je pensais que tu pourrais aussi, avoir ta pièce à toi pour en faire ce que tu veux, selon tes envies et tes besoins. Ça serait ta petite pièce à toi tu peux même me l'interdire si tu veux! » lâchais-je en riant. « Et on va pouvoir l'aménager comme tu le souhaite! Ça t'irait? »  Je la questionnai du regard en posant ma cuillière près de ma soupe maintenant vide.

Le serveur passa et je lui pointai de nouveau un truc sur le menu pour ma copine, elle fit de même de son côté. En peu de temps, nos assiettes étaient de nouveau devant nous. «Alors, cette fois je t’ai pris le magret de canard avec une purée de carottes, courge, shiitakes, épine-vinette ainsi qu’une sauce poivrade! Bon appétit! » Je jetai un coup d’oeil à mon assiette qui semblait tout aussi appétissante que la sienne. On continua ce petit manège jusqu’au dessert… jusqu’à devenir bien bien plein. Disons qu’on en avait eu pour notre argent! Parlant d’argent, c’est bien entendu moi qui régla la note et comme à son habitude, Kathelyn râla un peu mais je n’y fis pas attention. Main dans la main, on se retrouva dehors devant le resto. « Qu’est-ce que tu en dis qu’on retourne à la chambre se reposer un peu pour être en forme pour demain? J’avais pensé qu’on aurait pu faire un tour de la ville avec un guide pour voir un peu l’histoire de certains endroits - avec espoir que t’as pas déjà tout lu sur la ville » dis-je en riant. « Et puis, j’aimerais beaucoup aller voir le mur de John Lennon! Qu’est-ce que tu en penses? » J’étais également ouvert à ses demandes, j’imagine que mes plans pour demain n’allait clairement pas prendre toute la journée aussi. On se rendit donc tranquillement jusqu’à notre hôtel en marchant, c’était pas si loin et ça nous permettait de bien digérer le bon repas qu’on venait de manger. Je sentais que j’allais clairement bien dormir avec tout le transport, la journée d’aujourd’hui et maintenant, ce que je venais de tout manger. Après environ 15 minutes de marche, nous étions maintenant à notre chambre. Je me contentai simplement d’allumer les lumières des tables de chevet pour garder une petite ambiance relaxante. « Alors, t’es toujours en besoin d’un massage ou bien ça va? » lui demandais-je en la regardant tout en  détachant ma chemise. Je disais jamais non pour la toucher moi!

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