“Pražské svátky”Kathelyn & William
Le diner était lancé et celui-ci commençait par un bonheur gustatif pour mes papilles. La première soupe fut accompagnée d’une grande demande de la part de William. Oui pour moi cela me semblait bien grand comme sujet et important. Il me proposait de venir emménager chez lui à mon retour en France. C’était quelque chose dont je n’avais jamais réfléchi parce qu’on avait pas vraiment aborder le sujet en faite. Il se cherchait une maison et même s’il m’avait inclus dans ses recherches, je n’avais pas senti que c’était parce qu’il voulait que l’on franchisse un nouveau cap. Cela m’avait laissé muette quelques secondes, ne sachant pas trop quelle réponse lui apporter. Finalement je lui dis que j’étais d’accord pour que je pose mes valises chez lui. Cependant je lui confiai tout de même que j’avais un peu la frousse par ce saut qu’on allait faire. On sacrifiait nos petits cocons pour un commun c’était une autre façon de vivre. Cela me rassura de savoir que lui aussi n’était pas complètement serein. J’acquiesçai de la tête lorsqu’il mentionna la quasi non existence de disputes entre nous. Le jeune homme proposa de nous construire chacun un endroit dans sa maison qui serait dédié juste à nous. Un endroit que je pourrais aménager comme bon me semblait. Je souris lorsqu’il alla même jusqu’à dire que je pouvais le lui interdire l’entrée. « Je vais pas t’interdire d’aller quelque part dans ta maison quand même ! Mais pourquoi pas … Après, tu sais, ça se trouve j’aurais pas besoin de cet espace là que tu me proposes. Tu empiète bien sur tout mon espace quand tu viens chez moi et ça me dérange pas. » J’avais quelques petits secrets cachés ici et là dans mes affaires, des morceaux de vie que je chérissais et qui me faisais me souvenir qui j’étais, d’où je venais mais jamais ça ne m’avait embêté que Will s’aventure parmi eux. Pourquoi en serait-il autrement ? « Je suis contente que tu m’ai proposé de venir chez toi. Ça représente beaucoup ce geste. » Je regardai le jeune homme, lui adressant un petit sourire tendre. C’était en quelque sorte en preuve d’amour, une preuve comme quoi il croyait en nous. Même si je n’avais pas de doute concernant notre histoire, cela me faisait chaud au cœur de le savoir prêt à avancer davantage avec moi. J’avais besoin de ça je crois, de quelqu’un qui me poussait à avancer avec lui.
 
Le serveur revint pour que nous passions notre seconde commande. La carte était variée et le choix était dur. J’arrêta sur ma décision sur un plat qui, j’espère, serait au goût de William. Le serveur revint peu de temps après. Le service était vraiment parfait. On attendait pas trop longtemps pour nous impatienter, mais assez pour nous laisser digérer le plat d’avant. « Pour ma part, je t’ai choisis un filet de bœuf accompagné d’une petite sauce de légumes et de Knödels. Bon appétit à toi aussi ! » On se lanca alors dans un nouveau voyage gustatif typiquement tchèque. C’était délicieux. Au fur et à mesure que nos plats arrivaient, je me sentais arriver au bout de ce que pouvait bien supporter mon estomac. Même si les portions étaient de taille convenable pour un service avec autant de plats, il fallait dire que ça restait copieux. Le diner terminé, je n’eu bien entendu pas le droit de voir la note que l’Homme se devait de payer. Ce sexisme me fit lever les yeux au ciel mais je m’abstins de trop protester dans un restaurant d’un tel standing. Je ne voulais pas gâcher cette fin de soirée en râlant. Dehors, l’air était beaucoup plus frais que dans la journée. Ça faisait du bien de se dégourdir les jambes pour digérer tout en regagnant l’hôtel. « J’ai pas lu le guide en entier t’en fais pas, donc je suis certaine que cette ville a encore plein de secrets en réserve que je ne connais pas. » J’avais farfouillé sur internet à la recherche des meilleures choses à voir mais il y avait eu tellement d’infos que je n’avais pas non plus tout retenu. Et puis je m’étais dit que tout serait bien plus intéressant à découvrir sur place. Il fut ensuite question d’un mur d’un certain John. « John qui ? » demandai-je intriguée. Je ne connaissais pas ce nom. Un architecte peut-être, qui avait construit le mur en question. Lennon … Ça me disait quelques chose, je crois avoir déjà entendu parlé de lui, mais pas moyen de me souvenir de qui il pouvait s’agir. William parut un instant choqué que je lui pose la question et il s’empressa de me répondre. « J’ai encore quelques lacunes sur les artistes qui sortent du contexte biblique et catholique. » Je me mis à rire. C’est vrai que niveau culture, j’avais encore quelques bases à consolider. J’essayais d’en apprendre un peu plus chaque jour, mais c’était pas toujours facile. Il y avait tant de grands noms qui avaient marqués l’histoire au travers des siècles, dont John Lennon. Dans ces situations comme celles-ci je me disais que j’avais beaucoup à apprendre.
 
On arriva tranquillement à notre chambre, où je m’empressai de me dévêtir de ma veste. La température n’était pas la même entre l’extérieur et l’intérieur. Ce fut dans une ambiance un peu tamisée par la simple présence de petites lumières auprès du lit, que William me demanda si j’avais toujours besoin d’un massage. Je le regardai un instant sans trop comprendre et puis notre petit moment d’intimité un peu plus tôt dans la journée me revint en mémoire. Un sourire amusé se glissa alors sur mes lèvres. « J’ai toujours besoin d’un massage. » dis-je en attrapant de quoi me démaquiller. « On vous apprends à masser vos patients à la fac de médecine ou bien c’est juste que tu as des mains parfaites ? En faite t’es un peu un couteau suisse avec tes mains. Tu soignes les gens, tu masses bien, tu fais bien la cuisine, tu sais ouvrir les pots de cornichons … » Je jetai mon coton démaquillant dans la poubelle de la salle de bain en rigolant et revint dans la chambre où mon petit-ami avait laissé tomber la chemise. Qu’il était sexy à regarder … Il avait pas que des mains parfaites ça c’était certain. Comment la bible pouvait nous demander de ne pas succomber au péché de chair une telle création de la nature ? Franchement … Je m’approchai de lui et lui présenta mon dos pour qu’il m’ouvre ma robe. Celle-ci glissa le long de mes épaules. Je l’enlevai et la jeta habilement sur une chaise. « Je me suis toujours demandé, c’est pas trop dur de faire ton travail ? Je veux dire, tu as quand même la vie des gens entre tes mains. On en parle pas souvent de ce que tu fais, mais ça doit pas être facile. Surtout quand il faut annoncer de mauvaises nouvelles … »  Je m’allongeai sur le lit, tout moelleux et un peu défait par notre sieste. A plat ventre et en sous-vêtement j’attendis que mon petit-ami me rejoigne. J’espérais qu’il comprenne que j’attendais son massage  Ce fut le cas, pour mon plus grand bonheur. « Pourquoi t’as choisi ta spécialité plutôt qu’une autre ? » Je trouvais qu’il faisait un métier admirable. Il fallait beaucoup de courage pour tenir entre ses mains la vie de quelqu’un, au sens littéral comme au sens figuré. Je l’écoutai avec attention me répondre. J’étais curieuse car c’était des choses que j’avais sans doute considérer comme acquise depuis le temps qu’on se fréquentait mais qu’en faite que je n’avais pas pris la peine de savoir. J’aimais bien me dire que j’avais encore tant de choses à connaitre à propos de lui. « Et c’est comment la fac ? Est-ce que c’est comme ce qu’on voit la télé ? C’est si cool que ça ? » lui demandai-je avec un sourire. J’avais loupé beaucoup à être enfermée au complexe et parfois ça me manquait de ne pas avoir vécue certaines expériences de vie.
 

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“Pražské svátky”Kathelyn & William
Après avoir mangé à s’en défoncer l’estomac - et ce, bien malgré les petits portions - puisqu’après 6 assiettes, petites portions ou pas, ça remplie! Après avoir réglé de mon côté, on quitta les lieux et c’est une fois à l’extérieur, tout en marchant tranquillement vers notre hôtel, que je proposai quelques petits trucs à faire à Kathelyn. Heureusement, elle n’était pas au courant de tout donc mon idée de faire un petit tour de la ville guidée allait pouvoir se faire! Lorsque je lui parlai de John Lennon, elle ne comprit pas. Je tournai immédiatement la tête, impossible de cacher ma surprise face à cette révélation mais elle avait raison, parfois, j’oubliais qu’elle avait été cloîtrée pendant si longtemps. « Merde, c’est vrai! Et pourtant, il prônait beaucoup la paix donc bon… ça devrait être une foutue bonne personne. Il doit flotter quelque part dans les nuages du paradis! » dis-je en riant, moi qui parlait comme ça… c’était faux un peu mais bon! « En fait, c’était un musicien, je ne sais pas si tu as déjà entendu parler des Beatles? Si c’est pas le cas… je dois t’en faire écouter, c’est un classique! »  Je lui souris en lui prenant la main pour y déposer un petit baiser dessus. Ça faisait du bien de prendre du temps pour marcher comme ça, il faisait un peu plus frais à l’extérieur, on était bien.

Une fois à la chambre, je laissai ma petite-amie faire sa toilette du soir pendant que de mon côté, je retirais mes vêtements. Madame voulait toujours un massage et c’est bien ça qu’elle allait avoir, elle pouvait compter sur moi! Son petit commentaire sur mes mains expertes m'amusa, j’avais levé les sourcils dans sa direction. « Oh, je pensais pas que tu allais terminer tes exemples par le pot de cornichons, mais ok ok! » lâchais-je à la blague, disons que j’aurais bien aimé qu’elle vante mon talent manuel pour autre chose « Mais non, si tu veux tout savoir, je masse pas mes patient(e)s si c’est pas pour un massage cardiaque! » Ce qui était tout à fait différent, évidemment. Je laissai tomber ma chemise au sol pour détacher ensuite mon pantalon et rester simplement en boxer, ça serait beaucoup mieux pour dormir et pour le massage également! Entre temps, Kath s’était approché de moi pour réclamer un peu de mon aide avec la fermeture éclaire de sa robe. Au passage, je déposai un baiser à sa nuque, continuant à le regarder lorsqu’elle m’offrit la belle vue de ses beaux sous-vêtements sur son corps parfait. Je restai hypnotisé un petit moment avant de réaliser que je devais répondre à sa question moi! « C’est très difficile, c’est pas pour rien qu’on dit que c’est réellement une vocation. On peut jamais réellement se préparer à des fâcheuses éventualités. » C’était un boulot extrêmement humain et en revanche, pas facile du tout mais ça restait le plus beau de tous à mes yeux. « Tu sais, c’est bien de pouvoir sauver des vies… mais ça veut également dire qu’on est toujours très près de la mort aussi et ça, c’est le côté moins joli du métier. » Surtout de l’annoncer aux familles et proches par la suite. On s’habituait jamais et c’était difficile d’essayer de mettre nos émotions de côté et tenter de rester professionnel lorsqu’on annonce la pire des nouvelles possibles à des gens. Je détestais ça. « J’ai déjà eu la mère de mon ancienne petite-amie sur une table devant moi et je n’ai pas été capable de la sauver, je crois que ça été le moment le plus difficile de ma carrière, jusqu’à maintenant. » lui avouais-je. Je voulais pas non plus qu’elle se sente mal de tout ça, c’était la vie et ça faisait un bon moment déjà. C’était toujours triste d’y repenser mais ce n’était pas douloureux non plus.

En voyant ma petite-amie s’installer sur le dos, je m’approcha donc d’elle pour m’asseoir un peu sur ses fesses. La position était un peu étrange mais c’était la mieux pour bien avoir accès à son dos. « Pourrais-tu retirer ton soutien-gorge? Sinon il va être un peu dans le chemin de mes mains… » J’allais devoir le contourner à tout moment. Je lui détachai donc et la laisser le balancer plus loin. Booon voilà, maintenant que son dos était entièrement nu, je commençai à glisser mes mains sur sa peau. « Ça été difficile de choisir en fait mais j’avais cette envie de concret dans mon métier, tu comprends? C’est une chose d'ausculter les gens et de leur prescrire des médicaments par la suite mais de pouvoir sauver l’organe d’une personne par exemple, ça… je trouve ça réellement gratifiant! J’ai comme un peu l’impression que je suis un mécano de corps humain! Mais ça m’empêche pas d’accepter de faire aussi du temps à l’urgence, j’aime beaucoup aussi travailler sous pression. » Mes mains longèrent son dos pour se rendre jusqu’à ses épaules, j’espérais que ça lui faisait du bien mais elle semblait vouloir beaucoup parler de mon métier et tout ce qui l’englobait, je trouvais que c’était un drôle de moment pour se plonger dans cette conversation mais bon. « Pas du tout pour la fac de médecine! J’aimerais bien que ça soit comme dans les séries ouais! Mais non… c’est juste beaucoup de volonté, beaucoup d’heure de sommeil en moins et beaucoup de caféine aussi! Après dans mes années où j’étais uniquement étudiant à l’université… ouais, je peux te dire que c’était des sacrées grosses fêtes et il s’en passait beaucoup de chose! C’est des souvenirs pour toujours quoi! » Je me penchai pour venir déposer un baiser à l’arrière de son épaule. « Est-ce que ça va? Ça te fait du bien au moins? » Je parlais du massage, bien évidemment. « Et toi, est-ce que t’as déjà eu envie de faire autre chose que ce que tu fais actuellement? Je sais que t’as des beaux projets dans le domaine culinaire mais si tu avais le choix de faire n’importe quel métier au monde, est-ce que ça resterait ça? » Ou bien elle s’était tourné uniquement vers ça parce qu’elle savait qu’elle avait déjà une bonne base et tout. Je me laissai tomber sur le côté au bout de quelques longues minutes. Je restai néanmoins tout près d’elle pour lui caresser le dos d’un main tout en la regardant dans les yeux. Je lui fis alors un petit sourire en coin. « T’es belle. » Je me penchai pour déposer mes lèvres sur les siennes puis dévia un peu vers sa poitrine dénudée pour y faire de même. J’enroulai finalement mes bras autour de son petit corps que j’aime tant. « T’es fatiguée? Demain est une autre grosse journée, on devrait se reposer un peu… »

 

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“Pražské svátky”
Kathelyn & William
J’étais plutôt contente que William me propose un massage. Même si les séquelles de notre petit moment d’amusement avaient un peu disparu, c’était toujours agréable de sentir ses mains se promener sur mon corps. Il fallait être fou pour refuser de toute façon, surtout avec un petit-ami avec des mains si habiles. D’ailleurs, en parlant de ses habilités exceptionnelles, je le questionnai un peu sur son métier. On en parlait pas souvent et je me rendais compte que je ne savais pas tout à propos de mon petit-ami. Il m’expliqua pourquoi il avait pris cette voie. N’ayant pas eu la chance de pouvoir faire des études à l’université je me demandais si ce qu’on voyait dans les séries était vrai. Est-ce que lorsqu’on était étudiant on faisait réellement la fête tout le temps sur le campus ? Pour sa part, ça n’avait pas été le cas de William. Lui ça avait été beaucoup de travail et de café qui avait rythmé ses jours et nuits. « Si j’avais pas eu la vie que j’ai eu, je pense que j’aurais bien aimé aller à la fac. J’ai toujours aimé ça l’école. » Même si je savais pertinemment que la grande partie de notre éducation était bafouée par de faux propos visant à nous tenir éloigné de la vraie vie. Avoir peur de l’extérieur permettait à nos dirigeants de nous garder bien sage à l’intérieur du complexe. Avec moi ça n’avait pas marché car cela m’avait au contraire donné encore plus envie de découvrir le monde. William me demanda ensuite si ça allait. « Oui ! Sinon je t’aurais demandé d’arrêter. » Je pourrais passer ma vie à me faire masser par ses douces mains. C’était d’une détente extrême ! Mon petit-ami me demanda si j’avais le choix de faire autre chose comme métier que ce que j’avais choisis d’entreprendre, est-ce que je choisirais autre chose ? C’était une bonne question. Je n’avais jamais vraiment réfléchi à cela. La cuisine c’est ce que je savais le mieux faire dans ma vie alors ça avait été comme une évidence qui s’était offerte à moi. « Je sais pas … Je ne pense pas. C’est vraiment ce que j’aime faire la cuisine alors je pense que j’ai vraiment trouvé quelque chose qui me corresponds. Après il est pas dit qu’un jour j’ai envie de faire autre chose mais pour l’instant je me sens bien dans ce domaine. » William s’était glissé à mes côtés et me vola un baiser accompagné d’un sourire et d’un compliment. « C’est toi le plus beau de nous deux. » Je lui volai un autre baiser et puis ses lèvres se perdirent sur ma poitrine, m’arrachant quelques frissons à son contact. Un sourire se glissa sur mes lèvres. J’aimais ça, le contact de sa peau contre la mienne. C’était si bon. Il mentionna le faite qu’il se faisait tard et qu’on devrait peut-être dormir afin d’attaquer une nouvelle journée le lendemain. Je me blottis dans ses bras tout en lui répondant. « Demain ça va être chouette, on va apprendre plein de choses … » Je fermai mes yeux, profitant de l’étreinte. J’adorais me retrouver dans ses bras. Ce sentiment de sécurité que cela me procurait allait me manquait quand je serais en France. Sa présence tout simplement allait me manquer.
 
Ce fut un léger rayon de soleil qui me réveilla le lendemain matin. Quand j’ouvris les yeux, je vis que William dormait encore. Je ne pu m’empêcher de sourire devant tant de sérénité qui s’affichait sur son visage. Mes lèvres se posèrent légèrement sur son front et je sortis du lit sans le réveiller. J’en profitais pour appeler le service d’étage et demander de nous monter un petit-déjeuner. Il fallait bien qu’on se remplisse le ventre avant d’attaquer les visites. Je sortis de ma valise une tenue pour la journée et m’habilla. Sans doute que j’avais fait un peu trop de bruit car la petite marmotte brune se réveilla. « Ahoj ! » lui lancai-je dans un semblant de tchèque. Je me jetai sans aucune douceur sur la couette près de William avec un grand sourire. J’étais tellement excitée par cette journée que je ne pouvais qu’extérioriser ma bonne humeur matinale. « Bien dormi ? » Pour ma part c’était le cas. Ce lit était tellement moelleux et confortable qu’on pourrait y faire dormir un insomniaque. « J’ai demandé à ce qu’on nous fasse venir le petit-déjeuner, comme ça on pourra partir juste après. Il va faire super beau aujourd’hui, ça va être agréable pour visiter la ville ! » J’approchai mon visage du sien et posa mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser tendrement. Je me sortis du lit avant de rester prise au piège par d’agréables étreintes et de ne plus avoir envie de décoller. « Aller, debout monsieur Armstrong ! » Je me rendis dans la salle de bain pour me faire un brin de toilettes et me coiffer. Mes cheveux étaient tout en bataille. Ne voulant pas me prendre la tête, je les attachai en une queue de cheval qui serait bien plus pratique pour la journée à venir. On frappa ensuite à la porte et je m’empressai de réceptionner le petit-déjeuner. La chambre qu’avait réservé William allait avec les services haute gamme. On nous laissa le chariot au pas de la porte, non on me fit comprendre que cela serait installer sur la table. Je me sentais un peu mal à l’aise devant cela, je n’avais pas tellement l’habitude que l’on me fasse les choses. J’étais plutôt du genre à me débrouiller par moi-même. Je m’assis sur le canapé pour patienter pendant les quelques minutes de la mise en place. Ça sentait drôlement bon et c’était tellement bien présenté. Les personnes quittèrent la chambre et je m’approchai de la table. Mon petit-ami ne tarda pas à me rejoindre et on prit place. « Tu veux du café ? » dis-je ne prenant le percolateur. Je m’en servis une tasse que je portai ensuite à mes lèvres. « Oh mon dieu … Je crois que j’ai jamais bu un café aussi bon. Finalement achète pas ta maison et on reste ici pour toute notre vie. Je crois que je pourrais m’habituer à cette chambre. » Je regardai le jeune homme en riant. Je me servis un peu de tout à manger, sans pour autant y aller avec excès. Je voulais pas être trop lourde non plus et me trainer le temps ma digestion dans les rues de Prague.

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“Pražské svátky”Kathelyn & William
C’était bien de se retrouver comme ça, étendus, à discuter plus sérieusement et tomber ensuite endormi dans les bras de l’un l’autre. Ça avait été une grosse première journée et je dormi vraiment comme un petit bébé jusqu’au lendemain matin. C’est d’ailleurs, le bruit que ma petite-amie fit en s’habillant qui me fit ouvrir les yeux, ce qui n’était pas mal en soi sinon qui sait jusqu’à quelle heure j’aurais pu dormir! Je m’étirai, elle me balança un truc que je ne compris pas. « Ah quoi? » Madame se lança sur le lit pour venir se coller à moi, je lui souris, malgré mes yeux encore collant. « Comme un bébé, et toi? » Elle m’informa qu’elle avait demandé à faire monter le  petit déjeuner ici, c’était un très bon plan! Je lui rendis son baiser et alors que je vins pour enrouler mes bras autour de son petit corps que j’aime tant, elle quitta le lit en me demandant de me lever. Oh zut! Je fis une petite moue en me redressant assit dans le lit pour m’étirer encore. « À vos ordres madame Parks! » Je me déplaçai sur le bord du lit pour bailler un peu, j’avais du mal à me lever, c’était pas facile pour monsieur Willy! Après un long baillement, je me levai pour m’habiller, c’était déjà un bon départ non? J’entendis alors qu’on cognait à la porte et lorsque je me pointai au salon, Kathelyn avait déjà tout apporté au salon. Il y avait un beau chariot que pour nous! Ça sentait bon en plus!

On s’installa donc un en face de l’autre pour commencer à manger et boire du bon café. Ça faisait du bien de manger, d’autant plus que c’était délicieux. « Je savais bien que tu allais finir par l’apprécier entièrement cette chambre! » J’étais bien fière de mon coup là et elle avait bien raison pour le café, il était délicieux. J’en pris une dernière gorgée avant de prendre une gorgée de mon verre d’eau. en gardant un glaçon dans ma bouche que je croquai en me levant de ma chaise pour contourner la table et me rendre du côté de ma petite-amie. J’avais envie de lui faire plaisir. Je tirai sa chaise pour que ses jambes ne soient plus sous la table, mes lèvres vinrent se poser sur les siennes à plusieurs reprises alors que doucement, ma main droite se retrouvait sous sa robe pour frotter son intimité à travers sa culotte. « J’ai envie de te faire plaisir, si tu veux bien… » chuchotais-je contre ses lèvres avant de croiser son regard, elle avait pas du tout l’air à être contre ma demande. Je lui fis donc un petit sourire tout en glissant sa petite culotte jusqu’à ses chevilles. Je m’installai à genoux devant elle, ouvrant ses cuisses pour aller embrasser d’abord l’intérieur de ses cuisses, son pubis et glisser mes lèvres et ma langue jusqu’à son intimité pour lui faire un cunnilingus comme il se doit. J'espérais rien en retour, je voulais uniquement lui faire plaisir et à l’entendre gémir, j’étais sur la bonne voie. Je ne lâchai pas jusqu’à ce que je sente son corps en entier se crisper, puis se relâcher dans un fort gémissement. Ça avait été plus qu’excitant et il n’y avait rien de mieux que de savoir qu’elle avait aimé. Je remontai vers elle pour l’embrasser passionnément par la suite. « Je suis prêt à partir dans 5 minutes! » Je me redressai complètement pour filer à la salle de bain. J’avais ce petit sourire sur le coin des lèvres qui n’était pas prêt à partir.

Je fis donc ma toilette comme il se doit, comme un grand garçon et lorsque fut le temps de me brosser les dents, ma petite-amie vint me rejoindre pour faire de même, m'entourant de ses petits bras pour se coller à moi. « Ha va? » Bon, l’articulation avec la bouche pleine de mousse, c’était pas top! Je crachais donc pour lui sourire. Elle avait l’air de très bien aller! Suite à son brossage de dent, on prit nos trucs pour sortir de la chambre, prêt à affronter la ville! Nous avions une visite guidée un peu plus tard dans la journée mais pour l’instant, je voulais aller au mur de John Lennon, c’était pas SI loin, environ trente minutes à pieds donc ça allait nous permettre de marcher et de voir d’autres choses aussi, comme des vrais touristes quoi! On se mit donc en marche, et notre premier arrêt fut devant deux jeunes gens, l’un jouait de la guitare, l’autre chantait, ils avaient un talent fou! Je leur donnai quelques dollars et nous continuâmes pour finalement, remarquer que l’attention de Kathelyn se portait terriblement sur un sexshop aux lumières à néons bien accrocheuse. Je ne pouvais que trouver ça drôle. « Est-ce que t’as envie d’y entrer? On pourrait s’acheter quelques trucs… ce que tu as envie! » proposais-je, bien souriant.


 

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“Pražské svátky”
Kathelyn & William
Après une bonne nuit de sommeil, il était tant d’attaquer une nouvelle journée pleine de découvertes. Mais cette journée ne pouvait pas commencer sans un petit-déjeuner. Je me chargeais d’appeler le service d’étage afin qu’il nous amène de quoi déjeuner avant de partir avant à la découverte de la ville. William ne tarda pas à me rejoindre. Je confiai à mon petit-ami que je me laisserais bien prendre à tout ce confort pour toujours. Même si j’avais un peu fait la tête concernant les dépenses, je devais bien avouer qu’on était bien lotis. Le jeune homme se leva de table pour venir s’approcher de moi et me voler quelques baisers. Les paroles qui suivirent me firent écarquiller les yeux et lorsque je sentis sa main se glisser entre mes cuisses, je me redressai instinctivement en lâchant un léger soupir. Il se baissa à hauteur de mon intimité et me défit de mes vêtements « Qu’est-ce que … » commençais-je à dire, mais sa langue froide qui joua avec mon clitoris m’empêcha de continuer à parler. Un gémissement de plaisir sortir de mes lèvres à la place. « Oh mon dieu Will … » Je sentais ma respiration et mon pouls s’accélérer. C’était si bon ce qu’il me faisait là et plus il continuait plus je me sentais perdre le contrôle. Mes mains se perdirent un instant dans ses cheveux bruns avant de gagner le coté de la chaise à laquelle je m’agrippa. Je sentais mon corps se crisper de plaisir. Et puis à un moment ce fut trop, trop intense. Je laissai la vague de bien-être m’envahir et un gémissement de plaisir s’échappa de mes lèvres, plus long, plus fort que l’autre. La tête de mon petit-ami remonta vers moi, un sourire satisfait sur les lèvres. L’air de rien il m’embrassa en me disant qu’il serait prêt dans cinq minutes. Je le regardai s’éloigner, à la fois satisfaite parce qu’il venait de me donner mais également frustrée de ne pas continuer plus loin.
 
Je me passai une main sur mon visage, pris une grande inspiration et me leva de ma chaise. Je pris un pancake sur la table que je mangeai doucement, la tête encore un peu tournante des ces dernières émotions ressenties. Je saisis ensuite ma tasse de café qui avait bien refroidie et la termina d’une traite. Je rejoignis ensuite mon petit-ami dans la salle de bain qui me demanda comment j’allais. Je passai mes mains sur ses fesses et lui glissa quelques mots à l’oreille : « J’ai juste terriblement envie de toi, mais sinon ça va … » Je souris et attrapa ma brosse à dent avec un léger sourire en coin. Une fois notre toilette faite, on ramassa nos petites affaires et quittèrent l’hôtel pour la ville. Même si nous étions assez matinaux, les rues de Prague étaient assez vivantes. Pour le plaisir de nos oreilles, on s’arrêta écouter deux jeunes faire de la musique. Puis on continua à marcher dans les rues, arrêtant nos yeux sur les boutiques qui croisaient nos chemins. L’une attira davantage mon attention. Curieuse je regardai la devanture aux ton rosés, j’essaya de comprendre ce dont il pouvait bien s’agir. Et puis je compris au même moment où William me demandait si je voulais entrer et que l’on s’achète quelque chose. Je le regardai, surprise et me mit à rougir de manière incontrôlable. « Quoi ? Mais non ! » protestai-je sur un ton légèrement sur la défensif. Il sembla que ma réaction surpris le jeune homme. Son sourire malicieux s’effaça légèrement. « Enfin … j’en sais rien … Tu veux toi ? » Je le regardai un instant. Il semblait si bien motivé par la perspective de rentrer dans ce sex-shop que je ne pouvais quand même pas lui refuser cela. J’étais cependant pas très à l’aise avec l’idée de pénétrer dans un tel lieu dédié au sexe mais on était en vacances pour faire de nouvelles découvertes non ? Bien que celle-ci n’avait pas vraiment été dans mes plans je devais avouer. « Bon d’accord, si tu veux. »
 
On rentra dans le magasin, qui malgré sa devanture qui ne payait pas plus que ça de mine, était assez chaleureux à l’intérieur. Je restai sur les talons de mon petit-ami qui m’entraina à travers les différents rayonnages. On croisa un vendeur qui nous salua poliment avec un sourire. J’étais un peu gênée d’être ici. "Tu connais personne ici, personne te connais …" me dis-je au plus profond de moi. Je glissai ma main dans celle du beau brun comme pour chercher un peu d’apaisement. Si mes parents me voyaient dans un tel endroit, je pense qu’ils en mourraient. Je préférais ne pas penser à mes parents, cela me ferait presque culpabiliser et je ne le voulais pas. On passa devant la lingerie sexy et je fus interpellée par la beauté de ce qu’il pouvait y avoir. Je m’arrêtai et passa mes mains sur les bouts de tissus en dentelles. J’aimais la lingerie, mais j’osais jamais prendre quoi que ce soit d’extravagant. J’avais peur de faire trop … trop sulfureuse, trop incorrecte. J’avais pas non plus des culottes de grand-mère en coton taille parachute mais j’avais pas non plus des choses ultra sexy. Je regardai le jeune homme et un léger sourire se glissa au bord de mes lèvres. J’attendis comme son approbation, son autorisation à prendre en rayon ce qui m’avait plu. « C’est beau non ? » lui demandai-je. Je le laissai choisir quelques différents modèles. Même si on disait qu’il fallait s’habiller avant tout pour soi, la lingerie était plutôt destinée à ses beaux yeux marrons, qu’aux miens. « Tu crois que je serais sexy là-dedans ? » demandai-je à la plaisanterie en pointant du doigt un ensemble en latex qui m’aurait fait ressembler à Catwoman.
 

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“Pražské svátky”Kathelyn & William
J’avais décidé de surprendre ma petite-amie en amenant une petite touche coquine à notre petit-déjeuner! À l’entendre, je pouvais dire que je faisais un boulot pas mal entre ses cuisses! Je ne demandai rien en retour de sa part, je trouvais juste ça amplement excitant de la voir prendre son plaisir ainsi. J’étais ensuite disparu à la salle de bain, question de me faire une petite toilette pour qu’on puisse réellement commencer notre journée. Bon, c’était pas facile non plus de se remettre de notre petit-ami, il faut dire que ça m’avait bien réchauffé le corps aussi malgré tout, mais jamais autant que ma belle qui m’avait finalement rejoint, en venant m’empoigner coquinement les fesses de dos. Sa réponse me fit bien sourire, c’était le but, mais j’aimais bien de faire durer l’envie un peu, de ne pas y aller complètement dès maintenant. « Je suis bien heureux d’entendre ça. Tu pourrais peut-être me montrer un peu plus tard, à quel point cette envie est grande, j’dis ça… j’dis rien! » Je jouais bien l’innocent mais disons que l’éventualité où c’était une alternative qu’elle trouvait intéressante, j’en serais le premier heureux. Elle se mit alors à se brosser les dents en même temps que moi, je lui lançai des petits regards de temps en temps, elle était belle, j’aimais la regarder faire, dans les moments qui pouvaient sembler les plus anodins qui soit, elle était toujours aussi magnifique, sans même faire d’effort, en étant elle dans sa simplicité qui la rendait si adorable.

On quitta finalement notre chambre pour parcourir la ville, on s’arrêta à quelques moments pour profiter des ses charmes à chaque coin de rue. Définitivement, je ne regrettais pas notre destination, c’était incroyable, d’autant plus que j’étais de très bonne compagnie. C’est pendant notre petite exploration, que je vis bien l’attention de Kathelyn se diriger vers ce qui était un sexshop, trouvant la situation bien rigolote, je lui demandai si elle souhaitai y entrer pour voir un peu ce qu’il y avait. Je me doutais bien qu’elle n’y était jamais entré auparavant. Aussitôt, sa réaction fut négative, avant de me demander si c’était ce que je voulais. « Eh bien, je veux si tu veux! » lâchais-je en haussant les épaules. Je voyais pas l’intérêt d’y aller tout seul non plus. Elle en vint finalement à accepter, mais je voyais bien dans son visage qu’elle n’était certaine de rien. « Si t’es pas à l’aise on sort, tout simplement! Ok? » Je voulais pas non plus qu’elle se sente forcé de quoi que ce soit. Je lui fis un sourire pour appuyer mes dires puis en un rien de temps, on se retrouva à l’intérieur.

J’étais loin de ma première visite dans un pareil endroit et au final, malgré le pays, ça ne changeait pas vraiment. Ça revenait du pareil au même. Tout doucement, la main de ma copine se glissa dans la mienne alors que je regardai avec attention les déshabiller un peu partout. C’était bien ça que je préférais ici je crois bien. Au bout d’un petit instant d’hésitation, Kath prit alors de sa main libre un déshabiller bien sexy pour me le montrer. « C’est très beau oui! Et il le serait encore plus sur toi, c’est certain! » Son intérêt face au vêtement m’allumait beaucoup à vrai dire, j’étais 100% prêt à lui acheter dès maintenant. Elle me proposa ensuite une autre alternative disons… un peu plus hors de l’ordinaire. « Mhm, ça peut être intéressant mais je crois quand même avoir une grande préférence pour ça juste ici! » dis-je en pointant le beau déshabiller qu’elle tenait toujours dans ses mains. J’étais bien excitée juste à l’imaginer porter le tout. Je me souvenais bien qu’elle en avait porté un très joli, lors de notre première nuit ensemble, dans cette fameuse chambre que son amie Anteynara nous avait si gentiment passé. Je jetai un coup d’oeil autour de moi. « Bon, moi je vais faire quelques courses de mon côté. Tu verras plus tard ce que j’ai acheté! Pas le droit de me regarder! » Je lui déclara le tout, un grand sourire au visage en venant l’embrasser le sur le front pour finalement quitter la rangée, avant de tourner le coin pour disparaître, je me retournai en la pointant du doigt! « Pas le droit de regarder et de tricher han! C’est une surprise! » En fait, j’étais pas trop certain de ce que j’allais acheter, mais en regardant un peu, j’eus rapidement ma petite idée. Je voulais sortir un peu de notre zone de confort, sans même y aller trop intense, de toute façon, les gros jouets super élaborés qui faisaient limite peur à regarder, c’était clairement pas ma tasse de thé. Bref, une fois avoir déniché tout ce que je voulais, je me rendis à la caisse en regardant par-dessus mon épaule, ma petite amie qui était beaucoup plus loin. Je pouvais donc payer en paix et tout ranger rapidement dans mon sac. Les trucs étaient dans un sac dans mon sac donc pas moyen qu’elle puisse tomber dessus facilement. « FINI! » déclarais-je, assez fortement en lui prenant les deux hanches d’un coup pour la faire sursauter un peu. Sa réaction de peur me fit rire, je la serrai ainsi contre moi en déposant un baiser à son cou. « Alors? As-tu décidé si tu allais le prendre ou pas? Ou bien t’as peut-être tourné ton attention sur autre chose? En tout cas… moi j’veux bien te l’offrir pour les plaisirs de mes beaux yeux! » Je battai des cils un peu, comme pour essayer de l’amadouer mais c’était vraiment du grand n’importe quoi. « D’ailleurs, est-ce que tu voulais qu’on achète des petits cadeaux souvenirs pour certaines personnes? Enfin… pas nécessairement ici han, on peut aller ailleurs! » lâchais-je en riant encore. J’imaginais bien soudainement ramener un gros pénis pendouillant qu’on pouvait coller au mur à mon très cher Nate.


 

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“Pražské svátky”
Kathelyn & WilliamJe ne m’attendais pas à ce que mon petit-ami me propose de rentrer dans le sex-shop qui avait attiré mon regard pendant quelques instants. Sans doute avait il cru que j’étais intéressé par ce qu’il y avait dedans, je ne savais pas trop. Néanmoins, j’accepta sa proposition. Je n’étais pas franchement à l’aise entre tous ses étalages d’objets et accessoires coquins. J’étais bien heureuse que le vendeur de la boutique ne vienne pas à notre rencontre, cela m’aider à ne pas m’enfoncer dans un malaise plus profond. Je me laissai prendre au jeu en regardant de la lingerie qui n’était pas tant vulgaire qu’on aurait pu croire. C’était même assez charmant et William était de mon avis. Cela me faisait plaisir en un sens qu’il partage mon goût pour ce petit ensemble que je tenais en main car je me sentais l’envie de l’acheter. Mais avant cela je plaisantai sur une combinaison de latex qui semblait faire beaucoup moins d’effet au beau brun. Je souris légèrement amusé par ses paroles. « Je crois que je préfère aussi la dentelle au latex. » Et puis je fus abandonné par Will qui me dit qu’il avait quelques petites choses à trouver dans le magasin et que je n’avais pas le droit de l’accompagner dans ses emplettes. Je le regardai un peu interloquée. Je le suivis du regard alors qu’il disparaissait sur une dernière interdiction à le suivre. Je levais les bras en l’air et dit « Promis, je reste où je suis ! » Enfin façon de parler … j’avais pas tellement l’intention de rester sur place jusqu’à ce qu’il revienne me chercher.
 
Je me sentais soudain un peu perdue, ne sachant pas trop quoi faire de moi-même dans cet endroit. J’avais gardé en main l’ensemble qui m’avait plu et puis discrètement, telle une petite qui ne voulait pas se faire prendre, je déambulai à travers les rayonnages. C’était fou la quantité de choses que les gens avaient inventé pour pimenter les relations sexuelles. Discrètement, je saisis même quelques boites afin de connaitre l’utilité de certains objets. Je me demandais alors si mon petit-ami était assez satisfait avec moi. On utilisait pas toutes ses choses-là alors est-ce que ça lui manquait ? Le faite qu’il soit partis prendre quelques petites affaires dans le magasin semait encore un peu plus le doute dans mon esprit. Peut-être que j’étais trop … basique, pas assez … entreprenante dans notre vie sexuelle. Alors que j’étais perdue dans mes pensées, une voix masculine et des mains qui se posèrent sur mes hanches me firent sursauter, me sortant de ma réflexion. « Tu m’as fait peur, on t’as jamais appris qu’il ne faut pas surprendre les gens par derrière ? » Cela le fit apparemment bien rire qu’il ait réussis à me surprendre de la sorte et son rire m’arracha un sourire. Il me demanda si je m’étais décidé à prendre l’ensemble que je tenais toujours en main ou si j’avais choisi autre chose, mais en insistant tout de même sur le fait que lui ça lui plaisait bien. « Je vais le prendre mais il est hors de question que tu payes. Je peux encore m’acheter des sous-vêtements quand même ! » D’un signe de tête je lui proposa de nous rapprocher vers la caisse tandis que mon petit-ami me demandait si je souhaitais acheter des souvenirs de notre voyage. J’haussai les épaules en tendant mon article au vendeur. Je me demandais bien ce qu’il pouvait se dire dans sa tête nous concernant. Peut-être ne se disait-il plus rien à force de voir toute sorte de gens dans son magasin. Ça m’arrangeait bien de penser ça en tout cas. « Je sais pas, on verra ce qu’on trouve en ville. Je me suis toujours dit que les cadeaux souvenirs c’était pas si bien que ça. Parce que tu l’offres, mais après la personne qui le reçoit elle en fait quoi ? Surement rien la plupart du temps et ça prends la poussière … Si c’est un quelque chose d’utile à la rigueur. » répondis-je à sa question. C’est vrai que je comprenais pas trop le principe de ramener des cadeaux souvenirs à ses proches. Et puis je trouvais que dans le fond ça faisait un peu vantard, du genre moi je suis allée là-bas et pas toi. On sortit de la boutique, l’achat dans le sac de Will et on repris notre balade plus commune à tout touriste venant à Prague.
 
Après avoir marché une bonne vingtaine de minutes, on arriva devant le fameux mur de John … « T’as dit qu’il s’appelait comment le mur ? John … ? » questionnai-je Will. J’avais pas tout lu dans mon petit guide du routard et ca faisait partis des infos que j’avais zappé. Le mur était magnifique, plein de couleurs. C’était vraiment beau à regarder comme œuvre. C’était une multitude de petits graffitis mais qui semblaient être porteur d’un message. Si je me fiai au symbole, ce mur prônait la paix. L’art avait toujours été exclue de ma vie. Après les reproductions religieuses ou ce qui pouvait prôner la famille traditionnelle au complexe, j’avais pas eu une grande ouverture culturelle du monde. « Et donc ce John Lennon, c’était – c’est un peintre ? » J’avais vaguement entendu ce nom, sans jamais vraiment prendre la peine de savoir qui il était et ce qu’il avait fait dans la vie. En tout cas ça devait être quelqu’un de bien célèbre et qui devait avoir fait de grandes choses pour qu’on laisse une œuvre comme la sienne dans les rues de Prague. J’étais un peu à côté de la plaque en pensant que John Lennon était le peintre de cette œuvre. En faite c’était plutôt un célèbre chanteur bien connu, mais pas de moi. Je me rendais bien compte que j’avais encore des lacunes à combler concernant ma culture personnelle. Mais c’était toujours un plaisir d’en apprendre davantage chaque jour. J’eu le droit à une explication de la part de William concernant le mur. Je l’écoutai attentivement. Les gens avaient lutté contre la dictature à une époque, ils avaient été bien courageux. Finalement moi j’avais été lâche d’abandonner ma famille et de m’enfuir. Je sentis ma gorge se nouer un instant. « Ma famille me manque. » lâchai-je avec une voix un peu troublée. Je m’approchai de mon petit-ami pour me coller à lui. Il était rare que je parle de mes proches et même je préférais m’interdire de penser à eux. Je m’en voulais trop de vivre une vie épanouie alors qu’eux étaient enfermés dans une société qui ne voulait pas évoluer et où la liberté n’était qu’une illusion. « Même si je sais que tu partagerais pas forcément la façon de penser de mes parents ou de mes frères et sœurs, j’aurais aimé que tu les connaissent. Je suis certaine qu’ils t’auraient apprécié. » Je regardai mon petit-ami avec un sourire et lui vola un baiser. Pour moi il était un peu de famille ici, dans cet extérieur. J’espérais qu’un jour, mes parents se rendraient compte que leur vie n’était pas aussi belle qu’ici et qu’on pourrait être de nouveau ensemble, mais j’en étais pas tellement sûr. J’inspirai profondément avant de dire avec un peu plus de gaieté : « Quoi que tu serais peut-être redescendus de leur estime s’ils savaient que tu m’avais trainé dans un sex-shop ! » Je me mis à rire de bon cœur, en faisant glisser ma main dans la sienne. « D'ailleurs, je peux savoir ce que tu as acheté ? »
 

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“Pražské svátky”Kathelyn & William
C’était bien intéressant de me retrouver avec Kathelyn dans ce sexshop. Après la passe du sexy déshabiller, j’étais partis de mon côté pour lui faire une surprise. J’avais une idée en tête, ne sachant pas trop ce qu’elle allait en penser mais je prenais quand même l'initiative de le faire. J’espérais qu’elle ne s’attende pas trop à un petit string léopard de ma part, accompagné d’une petite danse sexy de fin de soirée Après être passé à la caisse, j’étais retourné vers ma petite-amie plus loin pour la faire sursauter un peu, sa réaction me fit bien sourire, en approchant mon visage de son oreille. « Tu as pourtant aimé que je te surprendre par derrière hier. » chuchotais-je à son oreille pour rigoler un peu la serrant contre moi. Je cherchai à savoir si la demoiselle cherchait à acheter finalement son beau déshabiller en lui laissant sous entendre que sinon, j’allais très fortement le faire de mon côté. Elle rendait son homme heureux par sa réponse. « J’ai déjà hâte de te voir le porter! » Je jouai un peu des sourcils avant de le laisser partir vers la caissière à son tour. Elle avait les joues bien rouges durant la transaction, c’était adorable. Mon idée d’acheter des petits cadeaux souvenirs ne passa pas trop au conseil et je pouvais comprendre que c’était un peu inutile d’acheter des cadeaux à des gens qui n’avaient même pas visiter la ville. Elle n’avait pas tord. « Ouais, c’est vrai. Je pensais acheter des bouteilles d’Absinthe pour les mecs. On a pas vraiment ça à Miami, ils vont être contents je crois! » Et non… pas pour moi, évidemment.

La journée continua et maintenant, c’était le temps d’aller visiter le fameux mur de John Lennon que je voulais tant voir. « C’est ça, le mur de John Lennon! » C’était une pièce d’art en soi mais aussi un grand patrimoine de la ville. Ça n’avait rien de tout ce qu’on pouvait voir de royauté ou de religion ici, ça faisait différent et ça me plaisait tellement. N’ayant pas de très grandes connaissances culturelles, Kathelyn me questionna un peu sur l’homme derrière l’oeuvre. Je souris. « C’est pas con comme supposition mais non, il était un grand musicien, c’est le fondateur du groupe Les Beatles. Je te ferai écouter, c’est un groupe qui a marqué l’histoire. Il a été tué à l’âge de 40 ans, un vraie tragédie! » Je sortis mon téléphone pour prendre une photo de l’endroit, c’était bien mémorable. J’étais certain que Kath allait apprécier les paroles des chansons des Beatles, c’était de très beaux messages. Je lui expliquai d’autres détails sur le mur, mais aussi sur la vie de Lennon puisque cette dernière se montrait bien intéressée par le tout.

Dans un petit élan de nostalgie, probablement, elle se confia qu’elle s'ennuyait de sa famille. Ah non… J’affichai un petit visage désolé, ça ne devait pas être facile chaque jour pour elle. Nos histoires étaient peut-être différentes, mais je savais ce que c’était de vivre dans ses parents, du moins, sans mon père dans mon cas. « Je peux comprendre. Tu n’as donc aucun moyen que tu puisses les contacter? » Il n’y avait pas de téléphone pour communiquer avec l’extérieur. Ils ne sortaient JAMAIS du centre? C’était tellement pas une vie, c’était littéralement emprisonné des individus en les retenant par la manipulation. Je ne pouvais pas croire que Kath avait pu vivre ainsi pendant si longtemps. Son petit commentaire concernant le fait qu’ils m’auraient sans doute apprécié me fit néanmoins sourire. « Tu crois? Oh mais c’est certain, je leur aurais fait mon incroyable lasagne et ils auraient tout de suite su que j’étais un gendre idéal! Un homme à marier! » lâchais-je pour la faire rire tout en la serrant contre moi. On s’échangea un sourire, puis un baiser. « Si tu trouves un moyen de pouvoir aller les voir, et si c’est possible… ça me ferait plaisir de t’y accompagner. » Et j’étais bien curieux aussi de rencontrer ceux qui avaient élevé la femme que j’aime, bien que j’imaginais bien qu’elle était différente de ces derniers. J’éclatai de rire à son commentaire sur le sexshop, en haussant les épaules, bon peut-être… et la petite coquine voulait savoir ce que j’avais acheté. « Aaaah, tu verras une fois qu’on sera rentré à la chambre, curieuse! » Je lui fis un petit clin d’oeil avant de lui proposer d’aller se mettre quelque chose sous la dent. On opta pour un truc plus simple que la veille mais bien bon également. Ça avait été une bonne journée avec notre visite de la ville et tout. On retourna à la chambre et à peine entrée que Kathelyn me vola mon sac à dos pour l’ouvrir et voir le contenu de mes achats. « Mais HEY! » lâchais-je en riant en essayant de tendre la main pour lui enlever mes trop tard, elle venait de mettre la main sur mon petit lubrifiant à saveur ainsi que ma paire de menottes. Je ne savais pas trop comment elle allait prendre le tout, comment elle allait réagir. « Si tu veux pas, on est pas obligé non plus! » déclarais-je, à ma défense. Je voulais pas non plus qu’elle pense que j’étais un malade qui voulait absolument l’attacher quelque part, elle pouvait tout aussi m’attacher



 

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“Pražské svátky”
Kathelyn & William
Devant le célèbre mur de John Lenon, William m’expliqua qui était cet homme. Ce qu’il me raconta et ce que représentais ce mur me fit penser à ma famille. Je me demandais bien comment mes parents avaient pu quitter un monde avec de telles libertés pour ce complexe totalitaire sans aucune liberté ? Je m’épanchai un peu à mon petit-ami. Je secouai la tête négativement lorsqu’il me demanda si je n’avais vraiment aucun moyen de les contacter. « Non aucun. Il faudrait que je retourne là-bas mais il en est hors de question. J’ai bien trop peur de ne plus pouvoir revenir. » Je me demandais si ce n’était pas un peu mal de faire passer mes envies d’indépendance et mes rêves à une tout autre vie, avant ma famille. J’aimais le soutien que William pouvait me procurer, c’était quelque chose de rassurant. Puis je changeai de sujet en essayant de savoir ce que contenait le sac. J’étais bien curieuse de savoir ce qu’il avait bien pu acheter dans la boutique du plaisir. Il ne me donna aucun petit indice et me dit simplement de patienter jusqu’au retour dans la chambre. « Mais … t’es pas cool ! C’est trop gênant de sortir ça en publique pour ça ? » Je me mis à rire doucement avant de me mettre à marcher. La visite de la ville continua sur la journée. Cette ville était vraiment chouette à visiter. Elle avait beaucoup de choses à voir, tant au niveau historique que populaire. Ces vacances resteraient certainement assez longtemps dans ma mémoire.


Une fois de retour à l’hôtel je ne me retins pas de chiper le sac à dos de mon petit-ami pour y découvrir son contenu. J’avais patienté gentiment jusque-là maintenant il fallait que j’assouvisse ma curiosité. J’en sortis un tube de gel lubrifiant – d’après ce que je pouvais lire dessus – et … une paire de menottes !!! Je regardai le Will un peu interloquée, ne sachant pas trop quoi penser de cette découverte. Il me dit alors que si je ne voulais pas utiliser ses achats on était pas obligés. « Disons qu’il va me falloir une explication. Je vois à quoi sert ça … » dis-je en levant ma main qui tenait le lubrifiant. « … mais les menottes … Tu veux copier le job de ton meilleur ami ? » Je me mis à rigoler. Bon je n’étais pas non plus à des années lumières de comprendre ce à quoi pouvait servir des menottes mais je me demandais bien à quoi il pensait plus concrètement. Bizarrement, le simple fait de m’imaginer me faire attacher par ces menottes me donnait envie de sexe. Je ne comprenais pas trop pourquoi, mais ma libido était entrain de grimper en flèche. Je m’approchais de lui et passa un de mes bras autour de sa nuque. Ma bouche vint près de son oreille et je lui chuchotai d’une voix suave : « Au lieu de m’expliquer tu pourrais peut-être me montrer. » Je reculai ma tête, le regarda quelques instants, mes yeux dans les siens avant de l’embrasser sensuellement. Je laissai tomber les objets que j’avais dans mes mains sur le canapé du salon qui était à proximité. Mes mains libres vinrent ensuite se loger sous son t-shirt. « T’es chaud dis donc … Va falloir te découvrir un peu je pense. » Je ria doucement avant de retirer son vêtement. Il était tellement parfait que je ne pouvais que me laisser succomber au désir que je ressentais pour lui. Parfois je me demandais si ça allait passer cette envie de lui qui était quasi-constante. Dans le fond, j’espérais que non. Je l’aimais trop et j’aimais trop ce qu’on faisait ensemble. Mes lèvres retrouvèrent les siennes et plus je l’embrassais plus c’est moi qui me sentais devenir bouillante. Mes mains se glissèrent dans son jean, ou plutôt directement dans son boxer, sur ses fesses. Mais je n’en restai pas là et me décida à être un peu plus coquine … Je passai une main sur son pénis qui était déjà durci d’excitation. « Tu partages les mêmes envies que moi à ce que je vois. » Je sortis ma main pour déboutonner son jean et le lui faire retirer. Tandis qu’il l’enlevait, j’en fis de même avec mes vêtements. Je me laissai tomber sur le canapé et attrapa les achats. « Donc … ? On s’en sert comment ? »
 

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