“Date Urbex Session” Alexander & Helena
On se trouva quelques points communs avec Alexander et c’était plutôt cool de savoir que l’on aimait les mêmes choses. Le courant passait bien avec le jeune homme et ça aussi c’était un bon point de notre rendez-vous. Je lui explique qu’en dehors de mon occupation à venir visiter des lieux insolites et abandonnés, j’avais une grande responsabilité auprès de ma fille. Le jeune homme me questionna sur cette dernière.
 
« Elle a eu huit ans au mois d’août. »
 
J’espérais qu’il ne soit pas un matheux fou qui allait calculer en quelques secondes l’âge auquel j’avais eu Charlotte. Je ne voulais pas que son regard sur moi change parce que j’avais été mère extrêmement jeune. J’avais été confronté à cela plusieurs fois au cours de ma vie. Des gens qui s’imaginaient alors que j’avais surement été une trainée de bas étage à coucher si jeune et sans protection. Une inconsciente à vouloir garder à enfant alors que moi-même j’en étais encore une. C’était pas toujours facile à vivre, mais au moins je me disais que cela faisait automatiquement le tri des gens biens à inclure dans ma vie. Je mentionnai ensuite mes études, lui expliquant ce que je désirais faire par la suite. Alexander me flatta en me disant que j’étais courageuse et je sentis le rouge me monter doucement aux joues. Heureusement que la pénombre cachait cela.
 
« Arrête … je me sens pas si courageuse que ça. Je fais juste ce que je pense être bon pour nous assurer un avenir tranquille à ma fille et moi. Je pense que c’est l’instinct maternel qui me pousse à donner le meilleur de moi-même. »
 
Si j’avais voulu être réellement fière de moi, j’aurais sans doute laissé tomber mon métier d’escort et trouvé un petit boulot correct, respectable qui payerait mon loyer et mes études. Mais ce n’était pas le cas. Et puis, soudain, Alexander me dit qu’il me trouvait jolie. Je ne m’y attendais pas et pendant de courtes secondes je ne su pas trop quoi répondre.
 
« Merci. » dis-je simplement en relevant nerveusement une mèche de cheveux que je coinçai derrière mon oreille. « Pourtant, j’ai pas fait grand-chose comme efforts. J’espère que tu me laisseras une chance de te montrer que je suis un peu différente dans mon quotidien … »
 
Je le regardai avec un sourire, les yeux plongés dans les siens. Je sous-entendais qu’on pourrait se revoir si l’envie lui disait. Pour ma part, je trouvais que le feeling était bien passé et je n’étais pas contre qu’on s’organise un autre rendez-vous sympa, exposé à un peu plus de lumière. Je me déplaçai dans la pièce pour changer de lieu et entrer dans une autre pièce. Un tableau déchirer jonchait le sol.
 
« Je me demande bien pourquoi personne n’a pensé reprendre cette maison. C’est bien triste de laisser un tel monument architectural à l’abandon. Je pense qu’avec un peu de sou, voir beaucoup … » Je laissai échapper un petit rire. « … et du temps, cet endroit pourrait redevenir merveilleux. Bon faudrait pouvoir oublier aussi qu’un homme est mort ici, mais ça c’est qu’un affreux détail. »
 
Je me dirigeai vers le grand escalier qui montait à l’étage. Il avait perdu de sa splendeur d’antan mais semblait assez solide pour rejoindre l’étage supérieur. J’éclaira les marches pour voir s’il n’y avait rien de dangereux et commença à monter prudemment. Je sentais Alexander à mes côtés, me suivant de près.
 
« T’as déjà joué avec les esprits, tu sais avec la planche pour communiquer ou le verre qui bouge ? » Le questionnai-je. « J’ai fait ça plus jeune et ça marche. C’est assez impressionnant. Ça fait un peu froid dans le dos quand tu vois le truc bouger. J’aime pas trop joué avec ça, je me dis que si ça existe vraiment, mieux vaut les laisser où ils sont les esprits. Je pense pas qu’ils aiment être embêtés. »
 
On atteignit l’étage où les pièces avait perdues complètement ou partiellement leurs portes. Je rentra dans une chambre où un lit à baldaquin trônait au centre.
 

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Je ne pensais pas avoir autant de points en commun avec cette femme rencontrée sur Internet. C’est sympathique de pouvoir enfin la voir en personne parce qu’elle est encore plus belle qu’en photos et sa voix est tout simplement jolie. Je ne regrette absolument rien de cette folie de rencontre via Internet.

Helena a une petite fille et comme je suis curieux, je lui demande quel âge a sa fille. Je reste très surpris lorsqu’elle me dit que sa fille vient d’avoir huit ans. Je m’attendais à trois ans maximum, mais non la petite à huit ans.
ALEXANDER : « Wow! Huit ans, c’est bientôt l’adolescence ça. »
Dis-je pour rigoler un tout petit peu.
ALEXANDER : « Sans blague, tu es chanceuse d’avoir un enfant. Ça fait des années que j’en veux, mais je ne rencontre aucune femme qui veut se marier et avoir des enfants. Honnêtement, je trouve cela difficile, mais bon c’est la vie. »
Les femmes ne veulent pas de moi, je ne peux pas les forcer à m’aimer. Je fais fuir les femmes comme si j’étais si répugnant. C’est peut-être le faire d’être policier aussi qui les fait fuir...

Maintenant que je sais qu’Helena à une fille de huit ans, je ne peux que l’admirer encore plus. Elle étudie quelque chose de complexe, elle travaille fort pour offrir à sa fille la meilleure vie qu’il soit.
ALEXANDER : « Ça démontre que tu es une excellente mère de famille. »
Je pense vraiment ce que je dis. Ce ne sont pas toutes les mères qui sont de bonnes mères. Certaines se fichent royalement de leurs enfants et veulent juste s’amuser alors qu’Helena semble tout-à-fait le contraire. Elle veut un meilleur avenir pour offrir quelque chose de bon et de stable à sa fille. Je trouve ça très beau.
ALEXANDER : « C’est important dans la vie de donner le meilleur de soi. Ça prend parfois du temps, mais nos efforts finissent toujours par nous récompenser. »
Dis-je en souriant. Il ne faut pas se laisser abattre, il faut se battre, ne jamais baisser les bras.

Je trouve cette femme vraiment jolie même dans cette presque noirceur. Elle est jolie et je me surprends à lui dire sans gêne. Je ne dis pas ça pour obtenir quelque chose, je le dis parce que je le pense réellement. Je le dis parce qu’elle est vraiment belle, je le dis pour la complimenter.
ALEXANDER : « Oui, je vais te laisser cette chance, mais ta beauté intérieure est tellement forte qu’elle déborde jusqu’à l’extérieur. »
Je serais ravi de la revoir si nous en avons la chance. J’ai découvert chez elle une femme magnifique, une femme hors du commun, une femme unique avec ses propres goûts et ses propres passions. Ça fait changement de ces femmes qui aiment uniquement quelque chose parce que c’est à la mode. Ils se trouveront sans hésitation une autre activité plaisante et encore une fois sans doute différente des activités traditionnelles.

Passant dans une autre pièce, je ne pourrais dire à quoi celle-ci servait puisqu’elle est totalement vide, à l’exception de sa décoration qui est encore là en partie. Sans une pièce de repos ou quelque chose dans le genre. C’était peut-être aussi une pièce de jeux, une pièce où l’homme se réunissait avec les autres bandits pour jouer au poker et fumer de gros cigares tout en discutant de leurs futurs plans.
ALEXANDER : « Effectivement, mais comme tu as dit un peu plus tôt, peut-être que cet homme était seul au monde, peut-être qu’il n’avait plus de famille au moment de sa mort. Peut-être aussi que personne autour de lui voulait d’une maison dans laquelle il est décédé. »
Il est vrai par contre qu’elle pourrait être une superbe maison une fois toute rénovée, mais ce n’est pas tout le monde qui veut vivre dans une maison où un crime s’est produit, moi le premier.
ALEXANDER : « Ce serait sans doute trop de travail maintenant vu l’état de la maison, mais peut-être qu’un jour quelqu’un en prendra possession pour la refaire de A à Z en gardant son aspect d’origine extérieur intact. »

Montant à l’étage après avoir affronté l’escalier peu solide que j’ai cru qu’il allait céder sous les pieds, nous arrivons dans une autre pièce, j’en déduis que c’est une chambre en raison de ce vieux lit qui prône au milieu de l’endroit et de cette vieille commode pleine de poussières tout prêt de la fenêtre.
ALEXANDER : « Non, je n’ai jamais joué à appeler les esprits. C’est bien trop épeurant, nous ne savons pas ce qui peut se produire. D’ailleurs tu as raison, laissons les esprits tranquilles, s’ils veulent venir nous voir ils viendront sans que nous les appelions. Comme tu peux le voir, je n’ai jamais été fan des films d’horreurs. »

“Date Urbex Session” Alexander & Helena
Ça me faisait un peu de bien et à mon égo d’entendre dire de la bouche d’Alexander que je faisais une bonne mère. Il ne me connaissait pas et n’avait juste entendu ce que j’avais voulut bien lui expliquer de ma vie mais j’aimais ça quand même. Je m’efforçais de l’être et c’est vrai que parfois je doutais de moi. C’était vraiment pas facile. Sa confidence sur l’envie de se marier et d’avoir des enfants m’avait fait sourire. Je n’étais pas sur la même longueur d’onde que lui. J’avais une fille et je n’étais pas vraiment prête à lui donner un petit frère ou une petite sœur. Peut-être parce que je n’avais pas trouvé l’homme idéal ni même l’amour tout simplement, mais je n’en avais aucune envie. Tout comme le mariage. Je voulais me consacrer à construire ma vie du mieux que je pouvais pour le moment, ma vie avec Charlotte. Alexander sous-entendis qu’un deuxième rendez-vous entre nous serait probablement possible en glissant une petite flatterie habilement. Il savait parler aux femmes celui-là. Comment n’avait-il pas pu se trouver une femme prête à construire une vie de couple ?
 
On monta à l’étage supérieur de la maison pour y découvrir ce qui s’y cachait. Beaucoup de portes avec beaucoup de pièces. Je me questionnai sur le faite que cette maison était resté à l’abandon et que personne n’avait décidé de la reprendre. Elle était magnifique et si on passait outre le faite que son propriétaire s’était ait descendre dans son salon, elle aurait pu être un bon nid douillet pour de riches personnes.
 
« Je pense que si j’avais eu un don exceptionnel de bricoleuse et beaucoup de sous, ça m’aurait pas déplu de retaper une maison. Pas forcément celle-ci, mais une maison à l’abandon. Je pense que la fierté qu’on ressent quand on a achevé la rénovation, ça doit être quelque chose ! »
 
Je souris et changea ensuite de conversation. Je m’intéressai à savoir si Alexander avait déjà joué avec les esprits. Pour ma part c’était une expérience déjà faite dans le passé. Dans le foyer où j’étais gamine, il fallait bien que l’on occupe nos soirées et ça avait été une de nos distractions. Je ne cachai pas au jeune que j’avais eu un peu la frousse et que je pensais qu’il ne fallait pas trop les déranger.
 
« Oh, moi j’adore les films d’horreur par contre. J’adore sentir mon cœur s’emballer dans ma poitrine en me demandant ce qui va surgir et à quel moment. Je t’avoue qu’après je suis pas très tranquille toute seule chez moi, mais je trouve ça plutôt cool. T’auras qu’à te blottir dans mes bras si un jour on en regarde un. » plaisantai-je.
 
Je le regardai en riant de manière taquine. Pourquoi ce serait toujours à la fille de venir se blottir parce qu’elle avait la frousse devant un film d’horreur ? Quel cliché ! Avec moi, du coup, cette technique de drague n’avait jamais trop bien marché. Un bruit de craquement se fit entendre dans le couloir, derrière nous et on se retourna instinctivement.
 
« Digne d’un film d’horreur ce bruit … On va se faire tuer fais gaffe ! L’esprit du mafieux arrive … »  
 
Au même moment un petit courant d’air s’engouffra dans la chambre soulevant les lambeaux de rideaux accrochés aux fenêtres. Je ne pu m’empêcher de sourire en pensant à la drôle de coïncidence qui venait d’y avoir. Un esprit sans doute rôdait dans les parages. J’enleva ma lampe de poche de dessous mon menton et sortis de la pièce assez rapidement laissant le jeune homme seul. Je me cachai derrière le mur de la seconde pièce sur la droite et attendis qu’Alexander passe avant de lui sauter dessus en criant un gros ….
 
« BOUH ! Je suis l’esprit du mafieux. Je vais venir me venger mon petit poulet. Fais donc attention à toi. »
 
Je me mis à rire de bon cœur en voyant que la surprise que j’avais généré sur le visage du policier. Je posa ma main sur son avant-bras avant d’enrouler carrément mon bras autour du sien.
 
« Je suis là, je vais te protéger, t’en fais. »


Un sourire taquin s’afficha sur mes lèvres et je leva ma tête vers son visage.
 

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Si je n’ai pas trouvé de femme c’est sans doute parce que justement je veux trop me marier alors les femmes me fuient. Je ne demande pas la lune, juste de rencontrer une femme qui aura les mêmes envies que moi. Il se peut très bien que je ne rencontre jamais une femme et que je termine mes jours seuls. Je suis plutôt bien partie pour cela d’ailleurs.

Acheter une maison abandonnée pour la rénover par la suite n’a jamais été quelque chose à laquelle j’ai déjà songé. C’est un beau projet, mais il faut y investir beaucoup de temps puisque certaines rénovations peuvent prendre énormément de temps. Je n’aurais pas cette patience parce que de la patience je n’en ai absolument pas dans certaines choses.
ALEXANDER : « Sans doute que la fierté doit être énormément présente. Je te souhaite de réaliser ce rêve l’un de ces jours. »
Après tout elle est jeune, elle a encore le temps pour réaliser un tel projet. Nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve et réaliser nos rêves est toujours plaisant.

Je suis un policier, mais je suis un grand peureux. Je ne joue pas avec les esprits puisque je ne veux pas que quelque chose de mal se produise tout comme je n’irais jamais m’aventurer dans le triangle des Bermudes. Je suis peureux et je n’ai pas peur de le dire à Helena. Je ne suis pas venu ici pour me vanter ou pour l’impressionner.
ALEXANDER : « C’est parfait ça, je vais pouvoir avoir peur sans me gêner. »
Dis-je en souriant.

Je sursaute en entendant ce bruit derrière nous. J’avoue que j’ai une petite frousse en ce moment. D’un coup que nous ne sommes pas seuls ici et que nous sommes à quelques instants de frôler la mort?! Je ne suis pas prêt à mourir. Un courant d’air se fait ressentir et en tournant la tête je vois les lambeaux des rideaux bouger.
ALEXANDER : « Tu as raison, il y a un esprit, un truc paranormal ici! »
C’est en retournant la tête pour regarder Helena que celle-ci n’est plus dans la pièce. Commençant à paniquer intérieurement, je m’empresse de sortir de la chambre.
ALEXANDER : « Helena?! »
Voilà qu’on me saute dessus et que je lance un cri avant de réaliser que c’est Helena.
ALEXANDER : « Fuck, tu m’as fait peur! »
Elle, elle rit sans gêne alors que moi je suis presque mort de trouille en ce moment.
ALEXANDER : « Sérieusement, ça ne me fait pas rire. »

“Date Urbex Session” Alexander & Helena
Même si on avait quelques points communs, on avait aussi quelques désaccords sur certaines choses. Par exemple Alexander n’aimait pas les films d’horreur, alors que moi j’adorais ça. Un bon petit coup d’adrénaline de temps en temps ça faisait pas de mal. D’ailleurs je m’amusai à jouer sur sa corde sensible en lui foutant la frousse. Je m’étais éclipsée discrètement et avait attendu que le jeune homme soit à ma hauteur avant de lui sauter dessus pour lui faire peur. Mais ça ne semblait pas le faire trop rire.
 
« Oh, allez ! Rigole un peu. C’était juste une farce. »
 
Je le poussai d’un petit coup de coude pour le taquiner gentiment. Il semblait avoir quelques lacunes en humour. Je voulais bien comprendre que je lui avais foutu les jetons, mais quand même. C’était pas bien grave tout de même.
 
« Alexander … » commençai-je avant de m’interrompre. « D’ailleurs, Alexander comment ? C’est quoi ton nom de famille ? »
 
Sur une application de rencontre, c’était pas tellement le genre de choses qu’on prenait la peine d’indiquer. Du coup je ne connaissais que son prénom de son identité. D’ailleurs, je ne me souvenais même plus non plus de son âge. Je ne savais pas si je l’avais su ou vu. Sans doute que oui mais j’avais du zappé la chose.
 
« Moi c’est Helena Robinson, enchantée. »
 
Je lui tendis la main pour qu’il me la serre comme pour tes présentations officielles. Je lui offris un léger sourire avant de reprendre ma main doucement. Il avait les mains assez douces, c’était pas mal agréable. Je mis le faisceau de ma lampe de poche devant moi et on continua la visite pièces après pièces. On découvrit quelques trésors d’architectures dans certaines pièces, des moulures plus ou moins en état ou encore quelques objets ici et là. Une fois l’étage exploré, on redescendit deux étages plus bas pour atteindre la cave. Avec ma lampe de poche j’éclaira le plafond et une nuée de mini-chauves souris nous foncèrent dessus.
 
« AAAAAAH MON DIEU ! » criai-je sous l’effet de surprise.
 
Je me retournai pour me plaquer contre Alexander instinctivement, en me protégeant la tête. Ces animaux étaient inoffensifs mais c’était assez impressionnant de les voir se projeter en notre direction. Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine.
 
« Le retour du bâton comme on dit … Le bon dieu s’est vengé de d’avoir fait peur. »
 
Je me mis à rire doucement. A pièce était à présent vide d’animaux volants. Je leva ma tête vers le jeune homme, toujours dans ses bras et je le regarda un instant.
 

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Je suis un policier, mais je suis aussi sans doute l’homme le plus peureux du monde même si habituellement je ne le montre pas. Je ne peux pas me montrer peureux parce que ce n’est pas bien pour un policier alors que j’aime pourtant ce métier qui est un rêve d’enfance. Parfois, il ne faut pas chercher à comprendre certaines choses.

Tout allait bien jusqu’au moment où Helena se jette sur moi après m’avoir fait l’une de ses frousses. Il n’y a pas meilleur choix pour le faire peur qu’en me sautant dessus au moment où je m’y en attends le moins. Sans doute que dès maintenant elle va se foutre de ma gueule et tout simplement ne plus passer de temps avec moi. Je viens peut-être de perdre une amie, qui sait?!
ALEXANDER : « Je déteste qu’on me fasse faire le saut ainsi. »
Dis-je en la regardant avant qu’elle me demande mon nom de famille. Je me demande pourquoi elle veut mon nom de famille... peut-être qu’elle veut me narguer sur les réseaux sociaux, qui sait?!
ALEXANDER : « Roberts. »
Dis-je en lui serrant la pince.

Ensemble, nous continuions tranquillement notre visite, passant de pièce en pièce, découvrant des choses intéressantes, des choses intrigantes. Tout va bien jusqu’à ce moment où nous sommes presque attaqués par des chauves-souris. Une fois de plus, je fais le saut et Helena vient se blottir dans mes bras. Je la serre contre moi doucement. S’il y a des chauves-souris, peut-être qu’il y a d’autres bêtes dangereuses qui logent dans cette vieille maison.
ALEXANDER : « Je pense que nous devrions partir d’ici, ce n’est pas prudent. »
Dis-je en baissant la tête pour la regarder.