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 le mensonge de trop? / léo

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(#)Sujet: le mensonge de trop? / léo  |   Ven 1 Mar - 3:51

( LE MENSONGE DE TROP? )
@Léo P. Mills
Tu avais une belle opportunité. La petite boîte qui avait accepté de faire un ou deux shoot avec toi aimait ce que tu leur offrais. Il t’avait offert quelque chose de plus gros. Tu devais t’envoler ce soir-là pour un endroit paradisiaque pour un shoot qui aurait pu faire débuter ta carrière. Bien des choses aurait été différente aujourd’hui si le soir de ton vole, tu n’avais pas fait un détour avant d’aller à l’aéroport. Fallait que tu rejoins Antey pour votre plan contre Jeffrey. Le seul secret que tu avais pour Léo encore. Tu avais peut-être peur qu’il gère la situation pour toi. Que ça se termine mal. Maintenant que tu connais la fin de l’histoire, tu regrettes un peu ton choix.
Tu devais partir trois jours pour ton shooting, mais tu ne t’es jamais rendu à destination. Léo ne devait pas t’y accompagner. Il n’avait pas apprécié cette idée, mais il devait apprendre à te faire confiance. Une confiance que tu ne mérites pas vraiment à voir où tu es aujourd’hui. Sous le choc après d’avoir pris la fuite, tu avais voulu faire comme si de rien était. Avec ton billet d’avion et ton sac, tu voulais partir faire tes preuves avec ce premier contrat. C’est sous la douche dans une des chambres d’hôtel de Antey que le coup de feu devenu vrai. Trop vrai. Le sang rouge de Legrand qui coulait dans la baignoire ramenait l’anxiété qui t’habitait quand tu étais prise au piège attachée sur la chaise. Si c’était pas son sang qui coulait ce soir, ça aurait été le tien. C’est ce que tu devrais te dire pour te rassurer. C’était de l’autodéfense, mais tu avais quand même chercher les ennuis. Quand on tourne autour des flammes on finit toujours par se brûler. Tu devais arrêter de penser à cet homme qui ne faisait que pourrir ta vie depuis sa rencontre. En premier s’était pour de de l’argent, ensuite pour aider Antey à trouver ce qu’elle voulait. Puis, il a voulu plus. Quand tu avais enfin fini par convaincre Léo ne de plus te faire suivre, ce sont ses hommes que tu trouvais jamais très loin. Cette dernière rencontre avait tournée en ton pire cauchemar au moment où tu avais perdu le contrôle. Non, en vrai le cauchemar est devenu trop réel au moment où tu as retrouvé le contrôle. Derrière l’arme à feu de Antey.
Ça fait maintenant plusieurs jours que tu as appuyé sur la gâchette. Que tu as mis fin à une vie, mais tu entends encore le coup de feu. Tu sens encore ta main trembler à cause de la puissance de l’arme. C’est peut-être aussi à cause de tes mauvaises habitudes qui étaient de retour que ton corps au complet tremblait. Tu étais sorti de Miami pour ne pas croiser Léo ou ses hommes. Tu étais en état de voir personne. Maintenant que tu avais un peu d’argent, c’est dans une chambre d’hôtel que tu as finis après ta première nuit dans les rues. Trop parano après Jeffrey. Peut-être qu’un homme à lui veut ta peau maintenant. Tu sais rien et c’est en partie le problème. Tu as l'excuse d’avoir aucun service à l’étranger avec ton téléphone pour ne pas répondre quand Léo t’écrit ou t’appelle. Les heures, tu ne les vois pas passer. Encore moins les journées. Parfois c’est trop long, parfois trop court. Encore une fois, tu avais trouver quelqu’un pour te fournir assez de drogue pour taire ton âme en peur. N’importe quoi. Tu aurais pris d’importe quoi. Tous ces mois sobres partaient en flamme. Tu venais de tuer quelqu’un. Plus rien ne faisait de sens.
Tu ne sais pas si tu es resté une journée de trop hors de la ville ou si tu es rentré trop tôt. Pathétiquement, tu as tout remis dans ta sac après un SMS envoyé à ton copain. On vient d'atterrir. J’ai hâte de te voir ce soir. Tu ne sais même pas il est quelle heure, mais tu essaie d’être subtile. Sans avoir eu à t'envoler tu planes sur une drogue que tu as souvent pris dans tes nuits de délire avant de tomber enceinte. Un bébé que c’était facile d’oublier avec ss cachets ingérer. C’est en taxi plutôt qu’en avion que tu retournes en ville. Tu demandes à te faire déposer pas très loin de chez toi. Assez pour remettre du sens dans tes esprits. Tu t’arrêtes dans un resto acheter un café même si tu es trop bien réveiller. Tu passes par les toilettes pour mettre de l’eau froide sur ton visage. Tu avais rallumer ton téléphone pour contacter Léo en ignorant les appels manqués des gens qui comptaient sur toi pour leur photos. Tu n’as même pas pensée à la possibilité qu’ils aient contacté Léo. Tu ne réfléchis plus depuis la mort de Jeffrey. Tu survis.
Tu retournes à l’appartement de Léo en essayant d’avoir l’air naturelle. Cachant ce qui te restait de ces dernières journées un peu flou dans le fond de ton sac. Léo était présent. Ça aurait été plus simple d’aller t’enfoncer dans son lit. L’éviter pour continuer de mentir. S’il n’avait pas été là, tu aurais pu prendre ce qui t’appartenait ici et fuir. Pour une fois, ce n’était pas ton couple que tu aurais tenté de laisser derrière, mais plutôt les hommes de Jeffrey Legrand. Tu continuais d’espérer qu’il travaille seul, mais tu avais peur. Et les peurs te faisaient dérailler.
Tu m’as manqué. Tu lui parles sans le regarder. Tu as peur de lire la déception dans ses yeux. Tu ne veux pas non plus qu’il voit tes yeux vitreux. Ça été une longue route, je vais aller sous la douche. Distante comme tu l’étais avant d’entreprendre ta vie avec lui. Tes rêves, tu les as déjà abandonné en n’allant pas à ce shoot. Tu prétends l’avoir fait pour gagner du temps.


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Benjamin Lewis
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(#)Sujet: Re: le mensonge de trop? / léo  |   Ven 1 Mar - 11:07

( LE MENSONGE DE TROP? )
@Jade Simmons
Elle se foutait de ma gueule. Vraiment trop de ma gueule. Un jour je lui disais combien j'étais fier d'elle, de nous. Combien j'étais fier du chemin qu'on avait parcouru, de ce qu'on allait encore parcourir, parce que j'y croyais.

Idiot.

Comment pouvais-je y croire? Comment avais-je pu y croire? Espèce de naïf de merde.

Maintenant j'étais seul dans cet appartement. Debout, toujours sur mes deux pieds mais vide de tout. Je n'avais plus mon gang et je refusais d'y retourner, malgré leurs appels. Je n'avais surtout plus Jade, qui était je ne sais pas où. ça aurait pu marcher, son petit plan. Elle avait refusé que je l'accompagne à ce shooting, voulant y aller seule. Je lui avais accepté ça, parce que j'accepte tout pour elle. J'avais décidé de travailler sur son book en attendant, d'appeler des agences, de nous faire un nom. Le book vide était resté ouvert dans le salon. Et moi je n'avais pas bougé depuis... Je ne sais pas. Je n'arrivais plus à réfléchir. Je ne savais pas dire quel jour il était. Je ne voulais plus regarder les heures, les secondes qui passaient, ce tic tac qui m'éloignait de savoir où était celle que j'aimais. Parce que oui, faut pas être idiot, évidemment que, tombant plusieurs fois sur le répondeur de Jade qui devait être arrivée à destination, j'avais appelé l'agence de shooting. Et évidemment, j'avais très vite appris qu'elle n'avait pas pris cet avion. Elle avait encore disparu.

Et moi je n'étais pas sorti de chez moi. Je ne sais même plus si j'ai pris une douche aujourd'hui. Les seuls appels que je reçois, ce sont mes anciens collègues qui me proposent de la chercher partout et je leur ordonne de ne rien faire. Après tout, elle avait tout organisé pour fuir, c'était évident. Ou alors il s'était passé quelque chose? J'étais sûr au fond que mes anciens gars étaient déjà parti à sa recherche et que s'ils trouvaient quelque chose ils me diraient "non mais tu sais on y est allé quand même" et je les laissais faire parce qu'au fond, deux états me torturaient : était-elle partie ou alors était-elle en danger? Je tombais directement sur son répondeur et je ne parvenais pas à identifier la localisation de son téléphone : il devait être hors ligne. à chaque fois que je me lançais pour la rechercher, cinq minutes plus tard j'abandonnais, m'imaginant qu'elle fuyait simplement comme avant, que je la retrouverai dans le coin d'une rue, de la drogue dans le sang, les yeux vitreux et des mensonges pleins la bouche.

Alors j'attendais. J'attendais comme un idiot qui avait toujours de l'espoir, un idiot qui avait pourtant choisi de positiver. Je restais dans mon lit des heures, serrant ce qui restait d'elle ici. Je dormais à peine, ou alors il faisait peut-être jour, je n'en savais rien. Je la détestais, je l'aimais, je la pleurais, je cherchais à me venger... J'allais devenir fou. Jusqu'au jour où je recevais un message. Le seul message, et encore un mensonge. Elle me disait qu'elle atterrissait et qu'elle avait hâte de me voir. Je riais jaune, elle se foutait clairement de ma gueule. Là, je n'avais plus peur, je savais qu'elle arrivait. Et que donc elle avait vraiment menti. Je m'étais inquiété pour rien. J'envoyais la capture à mes anciens agents pour qu'ils abandonnent, leur disant que j'avais raison de ne pas vouloir partir à sa recherche. Je lui en voulais, dorénavant, jusque dans mes tripes. Je décidais de prendre une douche, essayer de me retirer cette haine que je n'aimais pas car je l'aimais à la fois en vain. Et elle finit par arriver. Tu te retrouvais sur ce même emplacement, les deux pieds ancrés dans le sol et tu ne bouges pas. Elle ne te regarde pas, elle balance ces âneries, ces mensonges encore et encore. Je la laisse parler, me dire que je lui ai manqué, mensonge. Me dire que c'était une longue route, mensonge. Et elle s'enfuyait dans la douche. Ce n'était pas la Jade dont j'étais fier. Elle avait duré une seconde, celle-là. Je ne prononçais pas un mot. Je la laissais prendre sa douche et je ne bougeais pas d'un poil. Je la laissais passer par la chambre et voir le bordel, ses affaires à elle dans le lit que je sentais la nuit. Je sentais les larmes couler à nouveau le long de mes joues, parce que je savais ce qui suivrais. Je le savais que trop bien. La rechute, la totale rechute. Et là, je ne me laisserais pas faire. C'était la seule avec qui je me laissais faire et la seule qui me faisais souffrir. J'attendais d'entendre ses pas derrière moi pour me lancer. Les mots étaient durs, ils n'étaient pas naturels parce que mon coeur refusait de lui dire tout ça, mais il le fallait, pour notre propre protection. Je ne bougeais pas d'un poil, le regard dans le vide vers la porte. au cas où tu te demandais, sur la table du salon c'est le book que je voulais faire pour nous. tu sais, notre projet? pendant que tu serais en shooting, je t'aurais dégoté des contrats par ici, j'aurais bâti une vraie réputation, pour pouvoir débuter tout ça. tu sais, ce truc dont j'étais fier? lui expliquais-je à propos du book ouvert, certes, mais vide sur la table de salon. maintenant si tu te demandes pourquoi il est vide, c'est parce que je sais pertinemment que tu n'as jamais pris cet avion. et évidemment, je me suis inquiété. je suis sûr que les gars sont partis à ta recherche dans mon dos. mais j'étais en colère aussi, parce que je savais que tu avais fui, je le sentais. tu as recommencé. ma voix se faisait faible mais il me fallait un petit silence pour recommencer. tu mens comme tu respires. ton sms de merde là, tu te le gardes. ton "tu m'as manqué" aussi, d'ailleurs. et de mon côté, je vais garder en souvenir que j'aurais pu avoir une vie normale, avec la femme que j'aimais, la femme avec qui je voulais avoir des enfants et avec qui je prévoyais de me marier. encore une fois c'était trop, les larmes coulaient encore et là je frottais mes yeux, cassant mon immobilité. Je me retournai vers elle, lui mettant la vérité qu'elle évitait en face. Et là, ma voix était faible, branlante mais tant pis. j'en aie marre de faire le Léo gentil avec toi. je ne te pardonnerai pas cette fois. j'veux que tu t'en ailles. mon dieu mon coeur va mourir là. j'veux que cette saloperie de menteuse s'en aille! bon là j'ai un peu crié, j'avoue. Assez pour la faire sursauter. Je la voyais et j'étais amoureux d'elle, je la voyais et je remarquais tout de suite. droguée en plus. là c'était la goutte de trop.


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(#)Sujet: Re: le mensonge de trop? / léo  |   Ven 1 Mar - 14:12

( LE MENSONGE DE TROP? )
@Léo P. Mills
Sous la douche, tu savais que quelque chose tournait pas rond. Léo était le romantique de vous deux. Sa peau collée à la tienne dès qu’il le pouvait à te rappeler combien il tenait à ce qu’il construisait pour vous. Tu aimais ses attentions. Ça ce n’était pas un mensonge. Tu aimais trop de chose de cet homme faisait pour toi. Tu l’aimais surtout lui. Maladroitement la moitié du temps, mais tu avais réussi à t’ouvrir à lui sur des choses impossibles à raconter pour toi. En moins d’un an, tu avais perdu un bébé, son bébé, retrouvée ta cousine que tu avais laissé derrière et maintenant tu pouvais te qualifier de tueuse. Tu avais tiré un homme qui allait surement abusé de toi ou te réserver la même fin que tu lui a donner. Ça aurait été si simple en plus. Te forcé à prendre assez de drogue pour que tu overdoses. Te laisser dans une ruelle de la ville et boum il aurait été débarrasser. Si facilement, d’un coup de magie presque. Tout le monde qui te connaît n’aurait même pas été surpris. Ils n’aurait pas chercher plus loin. Sous la douche, même avec des substances dans le sang. Tu imagines ton corps froid dans la rue. Personne qui le réclame puisque tu trahissais toujours celui qui croyait en toi. Tu es une meurtrière maintenant. Tu aimes mieux qu’il te croit lâche qu’il apprenne ce secret-là.
Un tour par la chambre pour enfiler des vêtements propres. Tu as froid dans le dos quand tu remarques tes affaires. Il avait peut-être trouver un sachet. Combien de fois avais-tu acheter de la drogue depuis que tu étais sobre? Quelques unes, mais jamais tu avais succombé jusque là. Tu avais fait beaucoup d’effort, mais pas assez. À croire que tu aimes le malheur dans lequel tu te mets. C’était peut-être ça ton problème, tu finirais malheureuse parce que tu aime qu’on pleure la pauvre Jade que tu devenais doucement. En retournant au salon. Tu savais que tu aurais droit à des mots qui font mal. Des mots mérités. Tu te préparais à devoir rester calme. À garder son secret alors que tu dois encore les goûtes de sang sur ta peau.
J’ai pas fuit. J’suis de retour non? J’avais besoin d’air. Menteuse. Encore une fois. Tu ne voyais pas cette erreur comme une fuite. Tu voudrais lui dire qu’il aurait encore plus angoissé si tu étais rentrée avec le sang d’un autre homme sur tes vêtement, mais tu ne pouvais pas. Tu préférais rester le centre du problème. Dans tous les cas, tu l’étais de toute façon. Tu étais sûrement destinée à mal finir. Tu l’avais accepté, mais Léo avait cru en toi et pendant une seconde toi aussi. Tu remarques qu’il parle déjà au passé de toi. Tu voudrais pleurer, mais tes sentiments sont engourdis. C’est ce que tu voulais après tout sinon tu n'aurais pas shooter de cochonneries dans tes veines.
Dans d’autres circonstances, tu aurais chercher à le toucher. À essuyer les larmes sur ses joues. Tu étais pourtant toujours la cause de cette douleur. Fallait que tu partes. Tu étais dû passé. Celle qu’il avait tant aimé. Trop aimé pour ce qu’elle méritait était partie avec ce coup de feu ou cette drogue. Tu ne le savais pas. Tu étais de retour à la case départ, changée à jamais par ce geste. Tu restes neutre malgré toi. Les drogues étaient utiles pour oublier Legrand. Tu devais accepter qu’elles te faisaient paraître insensible à l’homme qui avait voler ton coeur. Tu aurais dû le voir venir bien avant Léo. J’suis une cause perdue depuis longtemps. Depuis tes seize ans. Depuis que tu avais quitter la situation familiale destructive. L’homme qui te servait de père adoptif t’avait brisé et tu en reviendras peut-être jamais.
Une femme. Des enfants. Tu t’entends? Tu ne croyais pas les mensonges qui venaient à ta bouche, mais c’était plus simple de le laisser t ‘haïr en ajoutant des mots douloureux que de le laisser voir tes blessures. Tes poignets encore marqués par ce qui les gardaient attaqué quand Legrand t’avait kidnappé, tu les cachais sous un long chandail. Les ecchymoses sur ton corps étaient camouflés par des vêtements amples. Tes yeux vitreux camoufflait la peur qui les quitterait surement plus jamais. J’pourrai jamais être à la hauteur de tes attente. Jamais. C’était trop de pression tout ça. Nos plans. Nos rêves. Ils pouvaient marcher que si je réussissais. Chaque shoots étaient un angoisse. Chaque fois, je me voyais doucement te décevoir. J’suis rien Léo. C’est bien que tu le vois maintenant. Tu aimais les shoots auxquels tu avais eu la chance de participer. Sans lui, tu savais bien qu’il y en aurait plus jamais. Il te criait de partir et tu savais où tu allais atterrir. Dans les rues et si on te retrouver morte shooter de drogue, Legrand allait avoir gagné. Au moins, tu aurais la paix enfin. Ton esprit arrêterait peut-être de paniquer. Tu étais partie vers la chambre pour récolter quelques vêtements quand il mentionna la drogue qui te fis figer sur place. Maintenant que tu vois tout derrière mon petit jeu, tu vas me laisser partir pour vrai? Personne coller à mon cul pour monsieur Léo? J’pourrais aller me lancer devant un bus qu’aucun de tes hommes arrivairait pile poils au bon moment? Tu es partie, tes mots ne font pas vraiment de sens. Tu veux juste savoir s’il en avait vraiment fini avec toi pour aller t’éteindre doucement ailleurs. tu ne veux pas que personne découvre le crime que tu as commis pour sauver ta peau. Autodéfense ou non, tu t’en voudras pour toujours. Dans les rues au moins, les gens ne se regardent pas dans les yeux. Personnes cherchaient à savoir ton secret parce qu’ils ont surement tous fait pire.
Ton sac, tu y avais mis quelques vêtements qui traînait. Laissant tout ce qu’il avait pu t’offrir. À quoi bon prendre des choses qui te garderait dans le passé avec lui? Tu as tout gâcher et tu devais vivre avec. J’ai pas fuit. J’suis peut-être droguée. J’suis certainement pas une femme à marié, mais je t’ai pas fuit. J’suis ici. Tes yeux une dernière fois dans les siens. Tu devais au moins mettre ça au clair. Tu étais revenu à l’appartement. Tu aurais pu ne jamais revenir. Tu lui tends le bras pour lui donner le portable qui te servait que pour le joindre lui de toute façon. Tu aimais l’idée de nous Léo. L’idée d’une famille. Regardes-moi une seconde. J’pourrai jamais t’offrir rien de plus que cette idée. Tu devais lui faire mal pour espérer qu’il ne remarque rien. Tu devais continuer de mentir pour garder ton mensonge que pour toi. J’t’ai donné tout ce que j’aurai pu. J’suis juste pas assez bien. Il devait le comprendre. Il devait abandonner cette idée d’une Jade meilleure. Tu l’avais abandonné en tirant sur un homme. Maintenant tu étais au pas de la porte. Il voulait que tu t’en ailles, la partie toujours en vie de toi veut pourtant rester.



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(#)Sujet: Re: le mensonge de trop? / léo  |   Mer 6 Mar - 8:37

( LE MENSONGE DE TROP? )
@Jade Simmons
Je l'écoutais me dire tous ces mots, ces mots de trop. Elle m'avait clairement trahi, elle m'avait fait du mal au plus profond de mon être. Depuis que je la connaissais, je faisais les pires trucs pour elle. J'avais tout donné de ma personne, ça je pense que personne pourrait dire le contraire. Je savais que je m'engageais avec une nana pas très stable, mais qui en valait la peine. Enfin, je le croyais jusque là. Même si Arlo n'était pas d'accord, je restais persuadé. A chaque fois, je me trouvais des excuses et jusque là à chaque fois, on essayait de s'y retrouver avec Jade. Je m'étais pris une balle pour elle. Un de mes gars était limite mort pour elle. J'avais attendu des heures qu'elle aille mieux, j'avais pris des pincettes, je l'avais fais suivre pour la protéger, je l'avais empêché de se droguer, je lui avais offert un logement, je tentais de lui offrir une vie. Une vie idéale, malgré tout. Faut dire que moi non plus, je suis pas un cas de toute facilité. J'suis pas mal paumé non plus, alors on faisait la paire.

Mais là, là c'était trop. Je savais qu'elle n'était pas à ce shoot, et pourtant à la seconde où elle faisait réapparition elle mentait à chaque mot, et sûrement à chaque pensée. Elle me sortait que je lui avais manqué, que le trajet avait pas été simple. Mensonge, mensonge, mensonge. Sauf que là, je ne pouvais pas faire semblant et voir plus tard au calme la raison du pourquoi. Je ne pouvais pas prendre sur moi, garder ce coeur brisé par le mensonge et prendre la patience que j'avais toujours eu à son égard. Là, je voulais des explications. Oui, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle allait me répondre. Je pensais qu'elle ne laisserait pas faire, qu'elle m'expliquerait, qu'elle me dirait la vérité. Je pensais qu'elle savait très bien qu'elle pourrait tout me dire, que je la protégerais contre tout et n'importe quoi, que j'accepterais tout : mais pas ça. Je n'allais pas accepter ce qu'elle me balançait à la tronche, alors que les larmes coulaient le long de mes joues, alors que mon corps était tétanisé. Je ne pouvais pas. Chacun de ses mots, la moindre syllabe, le moindre son me brisait le coeur. Ils arrivaient chacun comme un petit poignard dans ma poitrine. J'en prenais à toutes les sauces : j'étais dans une illusion, l'idée de famille avec elle était carrément conne, est-ce que si elle partait je n'irais pas la faire suivre, je vivais dans un rêve et en fait dans tout ça, elle concluait que je me mentais à moi-même. Chacun de ses mots étaient un poignard, oui, mais chacun de ses mots me faisaient de plus en plus la détester. C'était comme des gouttes dans un verre "haine" qui aurait poussé celui de "l'amour". Je me redressai, les larmes séchaient, je ne pleurais plus à présent. Je sentais comme la couche de ma carapace reprendre le dessus, cette carapace qui existe avec tout le monde sauf jusque là avec elle, Sky, Joy ou Arlo. Eh bien désormais elle ne faisait plus parti de cette petite liste. Je la bannissais de mon cercle affectif. Je le sentais dans ma chair, que quelque chose se produisait. Je ne voulais plus qu'elle m'atteigne. C'est comme si j'enfilais une armure, ou un truc du genre.

J'encaissais chacun de ses mots, qui faisaient mal et pourtant me rendaient fort à la fois. Ils me rendaient fort car ils m'éloignaient d'elle, de la souffrance inutile, du temps perdu. Alors qu'elle semblait conclure en disant qu'elle n'était pas assez bien, je m'apprêtais à lui répondre, à tout ça à la fois. Je ne sais pas si elle attendait que je la contredise là dessus, que je ne perde pas espoir, que je ne me laisse pas abattre. Mais là, c'était trop. ça ne pouvait plus durer. tu n'es qu'une saloperie. lâchais-je alors, et il venait de loin celui-là. t'as raison, t'es rien, rien du tout. moi, je n'avais que trop d'imagination. Je te pensais capable d'être quelqu'un mais tu as raison, t'es rien. ouai, là je pesais plus trop mes mots. Le bad Léo avait clairement repris le dessus. t'es même pas capable de supporter qu'on puisse t'aimer. C'est quand même dingue. on a beau vouloir tout t'offrir, prendre stupidement une balle pour toi, t'offrir le monde, t'attendre pendant quatre jours naïvement... tu ne mérites rien de tout ça. rien du tout. tu as raison, je t'ai surestimé. là, y'avait clairement de la haine dans ma voix. tu sais quoi? je sais même pas pourquoi je te parle. dégage. j'veux plus te voir. plus jamais. aucun de mes potes ne perdra une demi-seconde de plus avec ton cas. et moi le premier. et ne reviens pas, dans deux jours cet appartement est à vendre. j'veux même plus être attaché à aucun souvenir avec toi. j'veux t'oublier. j'veux t'arracher de mon être. DEGAGE!!!! T'EXISTES PLUS J'TE DIS!!! hurlais-je, le poing serré. Faudrait pas qu'Arlo tarde trop après ça, parce que je risquais les grosses bêtises. Je la regardais droit dans les yeux, une haine immense m'habitant tout le corps. J'étais limite à avoir envie de l'exterminer de mes propres mains. Je disais adieu à mon humanité, adieu à tout ce dont je rêvais il y a encore une heure à peine. J'enterrais ça bien profond pour ne plus jamais le revoir.


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(#)Sujet: Re: le mensonge de trop? / léo  |   Dim 10 Mar - 19:37

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@Léo P. Mills
Tu avais cherché la colère en lui. Peut-être que c’était ton addiction qui prenait le contrôle de tes actions. Mais tu ne voyais pas combien tes peurs t’aveuglaient. Tu ne voulais plus qu’il t’aime parce que tu ne voulais pas voir ton reflet dans le miroir. La partie de toi toujours réveiller, celle qui aime Léo plus que tout au monde, elle veut hurler. Tellement que ça te fait mal. Elle t’en veut et voudrait lui avouer pourquoi tu es comme ça. Combien tu as peur de ce que tu as fait pendant ton absence. Du geste qui t’a mener droit dans tes addictions.
L’autre partie de toi avait pourtant gagner. Comme si tu pouvais voir la haine s’installer dans ses yeux, son regard s'assombrit. Ses mots deviennent aussi méchant que le timbre de sa voix. Il avait raison tu étais une saloperie. Tu n’avais jamais vraiment réussi à croire que tu méritais mieux que la rue. Que de mourir avec une aiguille dans les veines. Là, il le voyait lui aussi.
Il voyait enfin combien tu valais rien du tout. Combien rester avec toi le ramènerait toujours à la même chose. Toi qui merde. Lui qui doit te sortir de tes problèmes. Sa vie devait être mieux que ça. Mieux que ce que tu pouvais lui offrir.
Tu devrais peut-être te défendre. Habituellement, c’est ici que tu places un ou deux mots. Quelques choses qui lui fait comprendre que c’est plus fort que toi tout ça. Habituellement la prochaine scène mènerait à un baiser passionné. Tu l’aimes encore. Tu l’aimeras toujours ce Léo. C’est sans doute pour ça que ça fait si mal d’abandonner.
C’est quand la porte se referme derrière toi que tu prends la parole une dernière fois. Je t’aime Léo. J’suis désolé La fin était arrivée. La drogue dans tes veines m'empêche de pleurer. De ressentir quoi que ce soit. Mais tu étais brisé. Comme lui. Le mal était fait. Ta mission était accomplie. Il te laisserait dans son passé, la seule endroit que tu méritais d’être dans sa vie.
Tu avais dû attendre quelques minutes avant de partir. Tremblant à cause de tous ses émotions qui te rentrent dedans en même temps. Tu entends des pas sur l’étage et t’enfuis par l’autre sortie. Les rues redeviendront ta maison et la solitude ta seule amie. C’est bien la seule que tu ne décevras pas à chaque fois que tu gâches tout.


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