emma & ugo

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J’étais revenue de voyage où j’avais probablement fait une des pires conneries de ma vie - et tout le monde savait bien que des conneries, j’en faisais… surtout mon avocat qui était toujours au courant de mes activités pas toujours légales au cas où les choses se passent mal pour moi. Je voulais qu’il soit prêt à tout éventualité. Sauf que là, contrairement aux autres fois, il n’y avait rien d’illégal, c’était même pratiquement normale dans la vie d’une personne, accepté dans la mienne : je m’étais mariée. Et pour faire encore plus clichée, ça c’était passé une bonne nuit à Vegas, où j’avais abusé un peu trop d’alcool et de drogue. Au moins, ce n’était pas avec un étranger mais bien mon petit-ami… mais il se trouvait que mon petit-ami n’avait rien de sérieux et que… BREF, je voulais pas être mariée MERDE! Peut-être que Matthew ne comprenait pas ce que ça impliquait mais je n’avais pas fait de contrat pour garder l'entièreté de mon argent en cas de divorce donc présentement, Matt avait la moitié de ma compagnie et la moitié de mon héritage familiale et des parts de la compagnie pharmaceutique de mon père. J’allais clairement me faire tuer si ça se savait et je voulais savoir si c’était possible de remédier à la situation d’un quelconque façon. J’avais donc envoyé un SMS à mon avocat et le jour suivant, il me disait de passer à son bureau le voir. C’est ce que j’avais donc fait, fraichement arrivé de mon voyage. J’avais encore mon tatouage de bague de mariage tout aussi frais - parce que oui, on avait pas fait comme tout le monde en se contentant de bijoux, on y avait été grand avec un putain de tattoo! J’arrivai donc en début d’après-midi, informant la secrétaire de son bureau de mon arrivé. Quelques minutes plus tard, elle me fit comprendre que Tremblay était disponible pour me voir. Je poussai donc la porte de son bureau en cognant légèrement.

« Salut! Tiens donc, t’es toujours aussi sexy toi! Est-ce que je peux savoir pourquoi on s’est jamais envoyé en l’air encore? » lâchais-je tout bonnement en m’approchant de son bureau. « C’est des blagues… ou pas! » ajoutais-je en prenant place à la chaise devant son bureau.

Je ne lui avais pas encore dit quel bon vent m’amenait ici mais il devait bien se douter que c’était parce que j’avais fait une connerie et que je n’étais pas ici pour ses beaux yeux… même si son regard était quelque chose

« Je te laisse donc deviner ce qui se passe… quelle stupidité les gens font souvent quand ils vont à Vegas? »

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Mon costume sur le dos, mes clé de voiture en main, j'étais prêt pour une nouvelle journée d'aventures. J'adorais mon boulot. La preuve : il était toute ma vie. Je n'avais pas tant de vie privée, et n'en voulait pas forcément. J'étais h24 un avocat, et un avocat brillant. J'avais une réputation à tenir, moi. J'y tenais plus que tout. On ne savait pas grand chose de moi, quand on y réfléchit. Et pourtant, personne ne se posait de question. N'importe qui passerait la porte de mon bureau avec la plus grande confiance, avec la persuasion que j'allais les sortir de je ne sais quelle merde ils se sont mis.

Quand j'arrivais au bureau ce matin, je savais qui j'allais voir aujourd'hui et je me demandais déjà ce qu'elle allait encore bien me sortir. Emma. Cette nana était une sacrée. Je l'avais rencontré comme beaucoup ici, à Miami, en arrivant. Elle était vite arrivée dans mes dossiers. Connaissant mon talent, elle avait requiert mes services rapidement avec des histoires les unes plus illégales que d'autres. Evidemment à chaque fois j'arrivais à ce qu'elle s'en sorte indemne. C'était un vrai défi pour moi et évidemment, j'adorais ça. Elle était un peu la preuve du pourquoi j'aimais ce métier. Une belle femme demandant mes services pour lui sauver la peau des fesses... Quoi de plus gratifiant pour maître Tremblay? Je souriais à cette pensée. J'avais en fait hâte d'entendre ce qu'elle allait encore me sortir.

En plus d'avoir des histoires incroyables à me raconter à chaque fois, elle était drôle et sans gênes. Elle n'avait pas sa langue dans sa poche. Je comprenais qu'elle arrive à avoir tant de mecs à ses pieds, car c'est le genre de choses qu'on adore. Quand elle m'avait envoyé ce SMS, j'avais trouvé une place pour elle dès aujourd'hui. Enfin elle arrivait et quand elle passait la porte, je lui souriais. Debout, je la regardais s'approcher du bureau avec ses belles paroles, qui me faisait doucement rire. Je remarquais très vite ce truc à son doigt et je commençais à deviner ce qui l'amenait ici. Je levais un sourcil, le sourire en coin. Pas croyable. Elle s'asseyait en continuant sa vanne, sa signature à elle, son côté taquin et coquin surtout. bah écoute je pense que tu ne t'es jamais rendu compte que la nana la plus sexy de miami irait forcément avec le plus sexy de miami.. voilà l'explication. fis-je en lui lançant un clin d'oeil. de mon côt c'est une blague. je riais, m'asseyant face à elle. Elle allait enfin tout balancer et j'avais hâte. Je la regardais dans les yeux alors qu'elle ouvrait enfin la bouche. Et j'avais bien vu. Elle s'était mariée à Vegas. Je restais de marbre et désignait du bout du doigt ce tatouage que j'avais remarqué à son entrée. ce genre de choses, je suppose? fis-je alors avec un air moqueur. Je me relevais de mon siège. enfin les gens, les gens.. non. Emma Wood se fait tatouer sa bague. Les autres se marient juste stupidement face à un croupier licencié. fis-je comme un monologue de théâtre avant de m'asseoir sur le coin de mon bureau, face à elle. Je la regardais un bon moment sans rien dire, encore ce rire coincé dans la gorge. non mais tu as sérieusement fais ça? lâchais-je alors. Bon on va dire pour une fois y'a rien d'illégal, ça me change. Mais sérieusement? J'espère que l'heureux élu de ta fortune est au moins aussi beau que moi. la taquinais-je alors. Je savais très bien que c'était ce qu'elle avait à l'esprit, je connaissais son patrimoine. Evidemment, je déconnais avec ça parce que je savais très bien que dans deux heures je la sortirai d'affaires. Je voulais juste tourner autour du pot, parce que c'était limite trop facile.

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Il me plaisait bien maître Tremblay. Premièrement, parce qu’il était doué oui, mais aussi parce qu’il n'était pas laid du tout à regarder… et le fait de l’appeler maître, je trouvais ça d’autant plus sexy C’est en étant pas du tout professionnelle que j’étais débarquée dans son bureau, après avoir à peine attendu dans sa petite salle d’attente, heureusement. Disons que j’avais certains problème, beaucoup moins sérieux que d’autres que j’avais pu avoir auparavant mais quand même, c’était pas de la petite bière non plus! Bref, tout ça pour dire que je l’avais salué d’une drôle de façon, en me demandant pourquoi on avait jamais encore fini nues tous les deux. Sa réponse me fit plisser des yeux, il embarquait dans mon humour, au moins. Ça aurait pu rapidement être malaisant autrement.

« C’est pas une explication que tu viens de me donner là, c’est juste une confirmation qu’on devrait s’envoyer en l’air! » ajoutais-je en haussant les sourcils avant de lui faire un petit sourire.

J’étais sexy, il était sexy… il fallait quoi de plus? Bon il était peut-être en couple et/ou marié, j’étais pas trop au courant mais c’était mon cas également et ça m’empêchait pas de m’asseoir sur d’autres queues que celle de mon mari, et ce dernier était parfaitement au courant! J’étais toutefois pas ici pour lui faire du rentre dedans, j’avais surtout besoin d’aide pour protéger ma fortune et celle de mon père… sinon j’allais clairement me faire tuer. Ugo comprit rapidement l’erreur que j’avais commise à Vegas, allant même jusqu’à se moquer de moi. Je restai de marbre devant ses moqueries, lui faisant uniquement un doigt d’honneur.

« Emma Wood t’emmerde… parce que Emma Wood était pas Emma Wood quand elle a fait ça, clairement… J’ai une tête à me marier, peut-être? »

Il m connaissait depuis le temps, il pouvait clairement admettre que non. J’avais même pas la tête d’une fille à être capable d’aimer qui que ce soit, d’abord. Je comprenais pas trop ce qui m’avait prit. Comme si je devenais une vraie guimauve quand je prenais un peu de drogue et que j’étais en compagnie de Matthew. Mais bon, comme mon avocat le disait, au moins, c’était pas illégal, allant même jusqu’à me demande si mon mari était aussi beau que lui.

« Il se débrouille pas mal à ce niveau, j’ai rien à dire. » déclarais-je, d’un ton un peu détachée. « En fait, je suis sortie avec lui y’a 10 ans… et depuis 1 an environ, on est de nouveau ensemble… à notre façon mais clairement, mon plan n’a jamais été de le marier. »

Je l’aimais, ça… je l’avais bien compris mais j’aurais aimé que les choses restent comme elles étaient avant notre départ quoi! Et maintenant, je me retrouvais un peu prise dans tout ça, à ne pas savoir quoi faire et c’était bien ça qui m’amenait ici aujourd’hui. Tremblay ne semblait pas trop stressé par la situation, ça me rassurait un peu.

« Donc là, j’me demande quoi faire. Il est pas mal plus fauché que riche donc...si je divorce, ça veut dire qu’il va partir avec la moitié de ma maison de disque, de mon compte en banque et de mon héritage? J’ai rien signé qui laisse sous entendre l’inverse et je t’avouerais que ça me fait paniquer un peu, je veux pas qu’il foutre ses mains dans mes affaires! »

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Emma était une femme pleine de surprises. A chaque fois que je la voyais, je savais que je n'allais jamais pouvoir anticiper la rencontre. Elle avait toujours le mot pour étonner, la phrase osée qui rendait la situation d'ailleurs plus confortable et plus drôle. D'ailleurs, elle était une de mes meilleures clientes sûrement pour ça. Bon aussi parce qu'elle ne manquait pas d'affaires les plus dingues sur lesquelles je me faisais aussi du fric, mais jamais elle n'aurait attendu une heure pour pouvoir me voir et en être débarrassé. Elle était prioritaire et ça ma secrétaire le savait très bien.

Elle arrivait et lançait une de ces phrases dont je parlais et évidemment, c'était sexuel. Elle m'amusait beaucoup et je répondais sans retenue. Heureusement d'ailleurs que j'étais du genre à y répondre sinon voilà la gêne. Elle me disait que je venais de lui redonner une raison qu'on s'envoie en l'air. Je faisais mine de soupirer en levant les yeux au ciel. écoute... si tu ne venais pas toujours avec des affaires aussi dingues qu'elles m'occupent davantage l'esprit que ton corps pourrait le faire, peut-être qu'on aurait déjà pu le faire, et plusieurs fois. lui fis-je d'un air consterné avant de lui sourire doucement. Oh je ne lui dirais pas non, ça c'est clair. Faut dire, je ne disais pas non aux femmes, en général.

Encore une fois, malheureusement pour elle, elle venait m'occuper la tête avec une de ses histoires insensées. J'avais remarqué la bague en tatouage mais je n'aurais jamais deviné la suite. Elle s'était mariée à Vegas sous la drogue, l'alcool et je ne sais quel mélange. Tout de suite, je le prenais à la légère. Faut dire, c'était limite trop facile pour une fois, et comme je lui faisais remarquer, c'était pour la première fois avec elle légal. Elle me répondait au tac-o-tac en me disant qu'elle m'emmerdait et qu'elle avait sûrement pas une tête à marier. Je fis une tête genre "pas faux", assis sur mon bureau à côté d'elle. Je demandais plus d'informations, en la taquinant toujours forcément. Je lui demandais qui était l'heureux élu. Elle m'apprenait alors qu'elle avait été avec lui dix ans auparavant et qu'elle était de nouveau en couple avec lui depuis un an. Je fis les yeux ronds. en couple, toi? fis-je alors qu'elle me disait jamais n'avoir voulu se marier. vous devez avoir une belle définition du mot couple. fis-je en riant doucement. Je savais comment elle occupait son temps, et ça faisait pas nana en couple. Elle devait avoir un pacte de non exclusivité ou que sais-je. Enfin ça, c'était sa vie, je n'allais pas m'en mêler. Je mettais quand même des limites.

Je retournais m'asseoir alors à ma place alors qu'elle reprenait le sujet plus sérieusement. En effet, ça la tracassait. J'allais donc devenir sérieux trois secondes pour la rassurer, car là elle en avait besoin. Elle me parlait de la situation de ce type par rapport à la sienne et de sa peur de perdre l'héritage de son père et de se faire tuer pour sa connerie. Heureusement que ton avocat est là pour te sortir ton p'tit cul qui réfléchit jamais de là. lui fis-je avant de m'asseoir. Un mariage à Vegas y'a dix mille manières de le briser sans avoir une seule conséquence. Puis là c'est trop facile. Tu étais droguée, alcoolisée ou que sais-je. Je vais retrouver le type qui vous a marié et tout va disparaître en un clin d'oeil. lui fis-je. après si on veut s'amuser un peu on peut mettre sur le plateau que ton nouveau et futur ex-mari a pas énorme de fric et aurait pu profiter de la situation. mais bon si tu es en couple avec lui ça l'a fout mal alors on va essayer de faire ça sans mettre en avant que ça pourrait être un sale type, et c'est là la complication. fis-je en la regardant, laissant un temps. En fait je voulais juste savoir si elle tenait un minimum à lui. Emma aimer quelqu'un? ouai ça valait le détour en fait. donc je retrouve ce gars je le mets devant le fait, il avoue avoir procéder à un mariage de manière frauduleuse puisque tu n'étais pas en possession de tous tes moyens et on annule ça. Surtout que ça doit être frais, alors on va pouvoir faire ça encore plus facilement. fis-je alors en prenant note de ça dans le dossier de Melle Wood. j'espère que ça va pas la foutre mal entre vous, quand même. un divorce ça aide jamais! encore une moquerie pour elle puisque je levais la tête vers elle avec un grand sourire moqueur.

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De ce que je pouvais comprendre, Ugo était en train de me dire la connerie comme quoi le fait que j’arrivais toujours avec des problèmes lui occupait tellement l’esprit qu’il arrivait même pas à penser à mon corps. C’était poussé comme raison pour pas baiser mais bon, ça m’amusait bien quand même. Je le prenais pas mal non plus, on rigolait bien en fait.

« Mhmm… ok mais dis-toi que si je venais pas avec ma vie rocambolesque, tu aurais moins d’argent dans ton compte en banque, donc tu ne peux pas tout avoir là! Même que t’as d'la chance de m’avoir comment cliente au final! Tu devrais me remercier d’une manière toute spéciale. »

Avec sa bite, qu’il devait bien me remercier, je serais partante assurément! Je me voyais bien avec la petite culotte aux chevilles en train de me faire prendre par derrière sur son bureau dès maintenant. C’était pervers oui, mais quand votre avocat a une putain de gueule d’ange, c’est des choses qui arrivent et quelque chose me disait que j’étais pas la première à avoir ce genre de pensée dans ce bureau et à son égard. Bref, je vins à lui expliquer ma folie pendant mon voyage à Vegas avec Matt, c’était assez con de s’y marier et encore plus se tatouer sa bague, oui! Je devenais complètement conne quand j’étais en sa présence et quand j’étais défoncée, surtout. Naturellement, le fait que je sois en couple attira surtout l’attention du beau maître Tremblay, il se moquait un peu, ce qui me fit lever les yeux au ciel.

« Ouais… en couple, moi! En fait, on est un couple ouvert donc… on se donne le droit d’aller voir ailleurs! Et étrangement, ça fonctionne assez bien, je peux pas me plaindre! »

Je l’aimais Matthew, genre… vraiment. Je pouvais vraiment dire que j’étais amoureuse de lui même si moi-même, je ne savais pas trop ce que ça impliquait. J’étais tellement pas une pro des relations de couple mais on essayait des trucs et au final, malgré qu’on se tapait souvent sur les nerfs, on s’aimait beaucoup, ça, il n’y avait pas de doute. Ugo en vint finalement à me parler de son plan, qu’on avait uniquement à jouer la carte du mariage fait sous consommation d’alcool et drogue pour essayer d’annuler le tout et mettre le célébrant au pied du mur. Il me fit même mention qu’on pouvait dire que Matt avait abusé de ma situation pour me marier et avoir mon argent.

« Ah non quand même pas… j’veux pas jouer cette carte là. Je suis peut-être pas une copine modèle mais j'ai pas envie d'être un monstre non plus.  »

Déjà que c’était un sacré problème entre nous après que je sentais que ça dérangeait Matt de ne pas avoir autant d’argent que moi et qu’il aimerait pouvoir me suivre monétairement. Il me passait souvent des commentaires et ça avait le don de m’énerver au plus haut point. S’il apprenait que j’avais joué cette carte pour notre divorce, j’allais en entendre parler encore longtemps. Je soupirai alors, est-ce que ça allait déranger Matt si j’allais de l’avant avec tout ça?

« Bah, je crois pas que ça lui dérange. Il connaît mon avis sur le mariage et j’ai pas caché mon désir de divorcer aussi, je crois qu’il s’en moque. Faudrait peut-être que je lui en reparle mais je voulais voir avec toi les possibilités avant quoi! »

Je serais bien surprise que mon petit-ami, maintenant mari - venait à me dire qu’il désirait que je reste sa femme. Il avait jamais réellement voulu me marier, ça avait été qu’un simple délire stupide et j’étais certaine qu’on était sur la même longueur d’onde là-dessus.  

« T’es certain que c’est aussi facile que ça? Ils ne sont pas justement protéger pour les poursuites et tout à Vegas? Genre qu’ils ne sont pas responsable si les gens décident de se marier complètement saouls? Parce qu’on va se le dire… c’est probablement plus que la moitié des mariages qui se déroulent là qui se font pas très à jeun… Il me semble qu’en signant le contrat je reconnaissais être consciente de ce que ça impliquait et tout le tralala… »

Je lui pointai mon contrat de mariage, tout en bas, dans les petits caractères.

emma & ugo

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Elle me donnait clairement envie de la sauter là, maintenant, tout de suite. Ce n'était pas la première fois. A chaque fois, j'envisage la situation. Je plisse les yeux, je l'écoute et la regarde de haut en bas. Pourquoi pas, après tout? Mais j'aime faire durer le plaisir. Je ris quand elle me ramène son fric sur le tapis. tu crois quoi? que tu représentes 70% de mon buttin ou quoi? j'en refuse des clients tu sais, tu n'es pas indispensable. fis-je alors très amusé de sa remarque. Elle vivait vraiment sur une autre planète, ça m'amusait. mais je te remercierais bien quand même, c'est vrai. ajoutais-je alors avec un sourire malicieux.

Elle me racontait tout pour son histoire de Vegas, je la taquinais car j'étais choqué de la savoir en couple, surtout après ce qu'elle venait de me dire. Elle m'apprenait qu'elle était un couple libre. Je fis une mine genre "ah oui ça change tout" et je souriais. Puis je lui donnais plusieurs cartes à jouer, dont une que je trouvais bancale mais vu que je ne connaissais pas le type, je préférais lui proposer. Mais ça mettrait à mal leur relation avec ce gars-là. Vu sa réaction, je comprenais qu'elle tenait vraiment à lui. Elle ne voulait pas lui faire de mal. Elle m'apprenait en même temps qu'il comprendrait qu'elle veuille divorcer mais qu'elle avait voulu avoir toutes les cartes en main avant. Je lui montrais par a + b que cette affaire était trop trop simple mais elle insistait. Elle me sortait les petits caractères et je levais les yeux au ciel. Je m'approchais d'elle doucement. est-ce que tu es avocate? non parce que je pensais que tu avais besoin de moi. lui fis-je alors avant de lui arracher une mèche de cheveux. Je la tendais entre nous. voici la simple preuve que ces petits caractères vont disparaître. ah oui va falloir montrer à tout le monde que tu es une dégénérée, ma chère. lui fis-je en riant. d'ailleurs s'il t'aime et que tu l'aimes il devrait faire pareil, histoire que ce soit encore plus simple. Des mariages à Vegas les tribunaux en voient tous les jours. en une heure c'est réglé. Et puis ce serait encore plus simple si en effet il comprends le divorce et avoue ne pas vouloir se marier malgré votre amour véritable. je levais les épaules. trop. simple. fis-je avec des gestes. il n'y aurait même pas deux partis. Ou alors on pourrait poursuivre Vegas, mais bon ça c'est toi qui vois. Marier des gens drogués/bourrés, leur faire signer des papiers officiels sans être 100% à la possession de leur moyens...bof bof quand même. fis-je, amusé. Je trouvais toujours le moyen d'aller plus loin.

Je posais doucement la mèche de cheveux plus loin sur mon bureau. Je regardais ensuite ma montre. quinze minutes pour régler ton histoire, je vais avoir un nouveau record. c'est le moment où tu me remercies. fis-je tout fier, le sourire malicieux aux lèvres, faisant évidemment référence au début de notre conversation.

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J'appréciais la répartie d’Ugo, il était pas comme ces petits avocats coincés du cul comme en voyait trop. Il était bon dans ce qu’il faisait, sans nécessairement avoir le profil de l’avocat typique quoi! En plus de ça, il était pas du tout désagréable à regarder. Son petit commentaire comme quoi j’étais pas 70% de son revenu me fit sourire quelque peu.

« Eh bien, j’espère que t’es plus adorable avec tes autres clients. Sinon ton 70%, c’est le rabais que tu vas devoir donné pour te trouver de la clientèle mon beau! » lâchais-je, à la blague.

Il se prenait pas pour de la merde et je pouvais comprendre, parce que moi non plus d’ailleurs. Je lui expliquai finalement la raison de ma venue ici. Je m’étais mariée dans un contexte complètement stupide et maintenant, j’avais des regrets, surtout concernant mes finances. Je ne voulais en aucun cas que Matt puisse toucher à mes biens d’une quelconque façon qui soit. S’il en venait à foutre en l’air mes affaires, ça serait assez pour le faire tuer, littéralement. Aux yeux de Tremblay, tout semblait assez simple, il fallait uniquement que je démontre que ça s’était fait alors que j’avais consommé mais ça impliquait que je devais montrer à tout le monde mes agissements. Je fronçai les sourcils. Est-ce que j’avais bien compris?

« Montrer à tout le monde que je suis une dégénérée? Non mais il y a quelque chose que tu as pas compris je crois bonhomme. Je suis peut-être pas une avocate mais j’ai une maison de disque hyper réputée et ma famille est l’une des plus influentes au monde dans la pharmacologie. J’ai une réputation à tenir et avouer aux grands jours que je prends des décisions de merde c’est pas dans les options. »

Il me balançait ça comme si c’était de la petite bière, comme si c’était trois fois rien. S’il était là, c’était bien pour garder mon imagine intacte, oui. Il me proposa de poursuivre sinon Vegas pour faire des mariages entre gens bourrés et intoxiqués. Je secouai négativement la tête.

« Non, je préfère garder ça simple. Allons-y avec la première option… tant et aussi longtemps que tu peux me promettre que mon image va rester intacte...je te fais confiance. » Je jetai un coup d’oeil à mon téléphone qui venait de vibrer dans mes mains, rien d’important. « Il me reste plus qu’à parler avec Matt et je te donne des nouvelles alors! »

Je me levai, le regardant se débarrasser de ma mèche de cheveux qu’il m’avait arraché sans que je comprenne trop pourquoi. C’était un drôle de type quand même et maintenant, il cherchait à vouloir se faire remercier. Je pouvais bien comprendre qu’il parlait de notre discussion de plus tôt.

« J’ai pas besoin de te remercier, c’est ton métier et je te paye pour être le meilleur en ville. »

Je lui fis un petit sourire en soutenant son regard, je contournai son bureau toutefois pour me placer debout près de lui, alors qu’il était toujours confortablement assit dans sa chaise. Ma main glissa le long du dossier avant de lui agripper les cheveux et tirer sa tête vers l’arrière afin qu’il me regarde ainsi. C’était sympa de se faire tirer les cheveux, non?

« Si je te baise, ça sera pas parce que je dois te remercier ou bien que je te dois quoi que ce soit mais bien parce que j’en ai envie. »

Gosh, je trouvais ça existant ce petit jeu là moi!

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Des fois je me demandais si elle me prenait pour un idiot. Alors que je lui expliquais les deux façons de la défendre - les deux tout aussi simple l'une que l'autre - elle trouvait encore des objections. Elle me rétorquait que la drogue c'était pas mal mais elle ne voulait pas faillir à sa réputation. C'est sûr qu'on ferait moins confiance à une nana qui trouve n'importe quelle occasion pour s'enfiler que sais-je dans le monde du business. Je levais un sourcil, en la regardant. en fait tu penses vraiment que j'suis un bleu. fis-je alors, avec une mine désespérée.

En plus de ça, elle pensait qu'elle représentait le plus gros chiffre de mon compte en banque. Evidemment, je la contrais, puisque je ne ferais jamais croire à un client qu'il est indispensable à mon butin. Elle essayait encore de faire la nana qui a le pouvoir sur mon travail, ce qui me fit rire. 70% des recettes ici alors. n'oublie pas que c'est le monde entier que je sers, ma belle. donc ce 70% ne représente pas grand chose, désolé. lui fis-je alors en faisant une mine désolée avant de sourire doucement. Eh oui, je refusais que qui que ce soit puisse avoir une quelconque influence sur ma carrière et je m'en gardais bien. Elle était une de mes plus grandes clientes, oui, mais sur combien? Je doutais qu'elle connaisse vraiment l'ampleur de mon panel. Enfin bref, si elle peut s'inventer quelque chose pour se flatter par rapport à moi, qu'elle fasse ce qu'elle veut.

Elle acceptait donc la première option, la plus simple et "saine" pour Matt et elle. Je tapais avec mon stylo sur la table, comme pour conclure cette histoire. dès que tu me donnes le feu vert je conteste tout ça. lui fis-je alors. On avait un accord, c'était parfait. Elle repartirait de ce bureau le coeur plus léger, en sachant que maître Tremblay gérait son futur. Néanmoins, j'avais du mal à la laisser s'en aller comme ça. On se faisait souvent des remarques par ci par là, mais cette fois, je pensais qu'il était temps de conclure. C'était comme de vanter une friandise des mois et puis d'enfin la goûter. Elle semblait d'accord avec moi puisque sans que je ne dise quoique ce soit, elle s'approchait de moi, tirant mes cheveux à la manière de ce que j'avais pu faire plus tôt pour imager la preuve de drogue, en me disant que si elle baisait avec moi par la suite ce ne serait que par envie. je suis heureux de ne pas être une prostituée. déconnais-je d'abord. J'allais appuyer sur une touche de mon téléphone fixe, pour indiquer de ne pas être dérangé. Je me laissais faire concernant mes cheveux. C'était un jeu, c'était excitant. tu n'iras pas voir ton avocat pour lui dire que tu n'étais pas consentante. fis-je alors en souriant de coin. Je la regardais dans les yeux, sans cligner une seule fois. et puis comme tu l'as dis... j'allais balader une de mes mains en la frôlant de son genou, au haut de sa cuisse, jusqu'au tissu qui ne cacherait plus longtemps son sexe, que je frôlais d'avant en arrière. on a tous les deux toutes les raisons de s'envoyer en l'air.

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J’étais bien satisfaite de sortir d’ici aujourd’hui et d’avoir une idée de comment je pouvais régler mon problème de mariage. Bon, il y avait pire que de se marier avec son propre petit-ami, ça aurait pu être avec un parfait inconnu… et c’était bien pour ça que je ne prenais pas de décision dès maintenant. J’allais devoir en parler avec le concerné également. Pour l’instant, la conversation entre Ugo et moi avait prit une toute autre tournure, beaucoup plus intéressant de que de parler divorce. Il savait comment m’allumer et je n’avais jamais caché mon intérêt à me le faire. Là, je voyais une ouverture, je comptais pas passer à côté. Même que j’entrai dans son petit jeu en m’approchant de lui pour lui tenir un peu la tête vers l’arrière et le regarder de cette façon.

« Je risque pas de ne pas être consentante ouais! »

Non mais, est-ce qu’il y avait une femme qui voulait rien savoir de se le taper? Je voulais des noms pour les traiter de folles ouais! Le petit coquin longea du bout de ses doigts ma jambe, sans se gêner de s’aventurer à l’intérieur de mes cuisses pour me titiller comme il le soit. Rendu là, il venait de m’avoir, impossible de reculer.

« Si on a toutes les raisons de s’envoyer en l’air, baise-moi alors. »

En un rien de temps, ses mains se glissèrent à mes hanches pour me poser les fesses sur son bureau, les jambes pendantes de chaque côté de son bassin alors que je m’occupai de détacher à la va-vite, les boutons de sa chemise dans le but de découvrir son corps. J’en étais agréablement surprise d’ailleurs. Mes lèvres et ma langue longea sa peau bien chaude jusqu’à cou que je suçai et mordillai sans mal. Il avait une certaine arrogance, un certain sex appeal qui me branchait foutrement et j’étais bien satisfaite de pouvoir en profiter comme il se doit. Ma culotte fit son envole plus loin, ma jupe fut remontée et de son côté, HOP son pantalon et son boxer était à ses chevilles. Son sexe était gonflé à bloc, je le voulais tellement! Je brûlais de désir en fait. Mes cuisses s’ouvrirent à leur maximum pour le laisser se glisser en moi sans plus tarder. Je lâchai un petit gémissement, s'agrippant au bord de la table alors que son bassin se balançait contre le mien de plus en plus rapidement.

« Plus fort, me ménage pas! » gémissais-je contre son oreille.

Sans plus attendre, ses va-et-vient se firent de plus en plus fort, de plus en plus rapide et c’était en plein comme ça que j’aimais ça. Par contre, je voulais pas qu’on se laisse aller maintenant dans notre moment. Je le poussai donc à deux mains sur son torse, de son qu’il se retire de moi et se laisse tomber sur sa chaise. Telle une vraie tigresse, je m’élançai pour le chevaucher et lui prendre la queue pour le faire s’enfoncer en moi de nouveau bien au fond. J’aimais diriger, j’aimais la position. Mes fesses venaient se claquer contre ses cuisses de plus en plus rapidement, un gémissement plus fort que les autres s’échappa de ma bouche lorsque sa main vinrent se claquer contre mon cul.

« Fuck! Encore! »

J’étais peut-être une putain de malade mais c’était bien ça qui me branchait le plus, le mélange de plaisir et de douleur, un vrai cocktail explosif, il y avait rien de mieux et il savait très bien comment s’y prendre.


Gosh, je trouvais ça existant ce petit jeu là moi!

emma & ugo

i made a mistake

Emma est une vraie tigresse, et j'allais pas tarder à en avoir la preuve. Je m'étais toujours demandé ce que ça donnerait, elle avec moi, moi en elle. Et là, ça montait ça montait, et ça allait craquer, c'était sûr. C'était sans compter sur nos allusions interminables. Elle était venue pour me demander de la sortir de la merde, et je le faisais le plus rapidement possible. Je sentais cette tension sexuelle et j'avais vraiment envie de l'assouvir, là aujourd'hui. C'était le jour J. Et elle avait l'air d'être du même avis que moi. Elle venait me tirer les cheveux en arrière, de la même manière que je l'avais fais en parlant de son problème de mariage à Las Vegas. Mais là, c'était clairement sexuel. Elle était du genre à soumettre et à recevoir, c'était ce qui m'intéressait. Les nanas qui se laissent faire, c'est amusant deux minutes. Là, je savais que j'allais me marrer et prendre mon pied.

Elle me donnait limite l'ordre de la baiser et je m'exécutais sans attendre. Je fis glisser sa culotte, elle me tira mon boxer et j'étais en elle, ses cuisses grandes ouvertes contre mon bureau. Je la prenais sans attendre. Mes va et vient se firent naturels. Elle me soufflait d'y aller plus fort. Je savais. J'eu un petit rictus en m'exécutant, encore une fois. Suivre des ordres, c'était plaisant. J'adorais ça. J'allais au plus profond d'elle avant qu'elle ne me retire volontairement, me pousse sur la chaise et revint sur moi, directement. Elle avait envie d'être aux commandes? Très bien. Je voyais son cul rebondir contre moi et j'adorais ça. J'allais la claquer et elle gémissait encore. ça n'allait pas s'arrêter là.

Ce petit jeu de soumission me plaisait. Je voulais voir jusqu'où elle pourrait aller. Alors je la poussais légèrement, pour qu'elle vienne s'asseoir sur moi mais son dos vers moi, ses fesses contre moi. Miam. J'attrapais par la poitrine pour pouvoir m'enfoncer plus profond en elle. Puis d'un petit coup de hanche, je la faisais reculer vers mon bureau. D'un coup de bras, je faisais tomber tout de mon bureau pour qu'elle aille dessus et que je l'y prenne, encore. Je lui mettais des fessées, de temps en temps. C'était bon, putin. ça, c'était la baise que j'aimais. Mon pénis prenait du plaisir là dedans. Et je lui rendais bien, comme elle le voulait, aussi fort et violent qu'elle le voulait.