CHAPTER I - ONCE UPON A TIME : PILOT.
« VOUS PENSEZ CONNAITRE L'HISTOIRE, MAIS, VOUS N'EN SAVEZ QUE LA FIN. POUR LA CONNAÎTRE - POUR LA COMPRENDRE, REMETTONS PLAY. »
Elle est née. Exact. Bien qu’elle ne sois pas la seule à naître ce jour-là. Son frère - en retard de dix minutes. Son jumeau. Et oui, elle avait un être qui avait le même sang et la même date de naissance qu’elle. D'accord, c'est beaucoup plus symbolique que ça. Un jumeau c'est bien plus. Née dans une famille particulière - admirer et respecter. Bien entendu, elle était la plus belle petit fille du monde entier, surtout aux yeux de son papa. Daddy heureux d'avoir une fille. Mais l'accouchement a été une souffrance pour sa chère mère. Enfin Erin débarque dans ce monde. Outre le fait qu'ils soient jumeaux, Une enfance parfois dur a comprendre - une enfance presque parfaite. En revenant sur son enfance, sur les traces de sa vie, Erin se demandaient parfois comment faisaient les enfants uniques. Ils manquaient forcément des trucs merveilleux. Il n'y avait rien de plus beau que de vivre entouré par pleins de personnes, bien sûr ce n'était pas toujours la joie. Ils se battaient souvent, pour la télé, la salle de bains ou même la cuisine, mais ils étaient très heureux d'être ensemble. Pourtant princesse aimait des fois être seule. Cela pouvait sembler bizarre, mais c'était son souhait de l'être. Besoin d'un espace vide pour souffler un peu. Une famille aimante ou presque. Erin était bien plus proche de son père que de sa charmante mère. Daddy aimant et protecteur. Une mère négligente et qui trouvait le moindre des défauts a son enfant. Selon Erin, de l'image qu'elle véhicule : sa mère est hautaine et vindicative et prête a tout pour garder cette image de domination sur sa fille. Mais Why ? Pourquoi autant de distance ? C'était des questions devenues sans réponses. Peut-être à cause de sa grossesse : les insomnies, les coups de pieds régulier, les vomissements matinaux et la prise de poids était-ce pour cela ? Erin était bien plus proche de la nourrice, qui était comme une deuxième mère.
Extrait de son journal intime : Y a comme un flottement dans l'air, une absurdité qui plane sans même que son ombre apparaisse. Elle est là, dans la solitude de son âme, dans les étoiles consternée par la grandeur de la voie lactée. Elle brille d'un regard sans lendemain et vole au dessus des nuages. L'amour la ronge, l'avenir la déstabilise, la mort la brutalise. Elle vit au jour le jour, elle ne réfléchit plus au jour prochain qui viendra sans laisser le temps passer lentement. Elle ne s'écroule pas cependant, elle est là, le regard fixe, perdu dans le vague, perdu dans son âme. Elle voudrait danser à en perdre haleine, elle voudrait voler à s'en couper le souffle, elle voudrait voyager à en devenir folle. Elle est pas complètement perdue, elle vogue au grès du vent, au grès du temps, sur des eaux au goût amer, au goût incertain. L'incertitude, elle connait, elle la guette comme une vipère guetterait sa proie. Y a pas de juste milieu, y en a plus. Elle a disparu avec son âme, laissant derrière elle une traînée de poudre de son enfance. Elle gaspille le temps, elle bousille son âme, elle a espoir et pourtant, elle perd patience. Sensible, elle joue dans le but de ne pas souffrir, mais à force, elle finira par se brûler. L'oiseau fragile. L'oiseau blessé. L'oiseau détruit. Elle est la fragilité à l'état brut. La sensibilité sous ses airs purs. Elle est divine. On la devine. Elle surprend. L'ange déchu. L'ange déçu. Ailes brûlées. Ailes enflammées. Elle se perd. Elle s'essouffle. Elle tombe dans le vide. Funambule sur son fil. Funambule dans sa bulle. Elle respire plus la demoiselle aux airs d'anges. Elle y arrive plus, elle est trop petite pour ça. Elle comprend plus. Elle est aveugle. Elle est effacée. Elle est mordue la demoiselle. Mordue d'amour. Mordue par la mort. Amouraché de la faucheuse. Elle s’abat toute seule. Elle caresse en tendresse son amie. Elle lui tend la main, elle la saisit. Pauvre enfant. Elle se perd. Elle s'éloigne. Elle disparait.Life is not simple, it must be fought against the wind, it must be fully lived.
CHAPTER II - A CE DIRE QUE LA VIE N'ÉTAIT QU'UNE PUTAIN..
Être un enfant n'était pas chose évidente, mais elle était la préférée de Daddy. Et, pourtant c'est bel et bien le cas. Daddy gentil. Daddy passe ses caprices avec le sourire. Personne ne touche à sa princesse. En effet, elle étais une petite fille comblée d'amour - au moins par Daddy. Être avec sa mère c'était une autre histoire. Enfant gâtée Check. En effet, une gamine comblée et très proche des hommes de sa vie. La mère d’Erin, femme de la mode à travers le monde, préférant 100 fois plus son métier qu’a sa famille. Elle a préféré fuir la maison, partir loin de son mari et ses enfants. En partant, il ne restait que son père. Prendre une décision importante pour le restant de sa vie, ce n’est pas évident. Cela peut apporter un bon nombre de chamboulements et on peut facilement perdre ses repères. Des responsabilités sont prises, et parfois cela apporte plus d’inconvénient que de bons points. Son père a eu besoin de ses grands-parents, un soutien sans faille. C'est lui qui lui a tout appris, qui l’a fait grandir, protéger contre les méchants garçons. Elle se souvient parfaitement de cette journée, tout paraissait clair dans sa tête. La blessure encore profonde dans son cœur, des larmes qui coulent encore et encore. Sa vie à été chamboulée par ce qu'elle a fait et malgré la situation, plus le temps passe et plus son absence n'était plus qu'un mauvais souvenirs. Durant toute son enfance, son père a tout fait pour qu'il ne me manque rien. Certes, il a dû travailler de nuit, son cabinet d’avocat pour subvenir aux besoins de sa famille. Heureusement que la nourrice est là pour ses enfants, un peu comme une deuxième maman.
Great people never understand anything alone, and it is tiring for children to always and always give them explanations.
CHAPTER III - VERS LA VOIE LACTÉ
« AU DEBUT, J'AVAIS JUSTE BESOIN DE QUELQU'UN, QUI PASSE ME VOIR, HISTOIRE DE JOUER,
MAIS, C'EST DEVENU BIEN PLUS QUE CA... SANS QUE JE NE CONTROLE QUOI QUE CE SOIT, JE ME SUIS FAITE EMPORTEE PAR L'AMOUR. UN PEU, COMME A L'OCEAN, QUAND UNE VAGUE, VOUS PREND PAR SURPRISE, ET VOUS ENTRAINE, SANS QUE VOUS N'AYEZ LE TEMPS, DE VOUS EN RENDRE COMPTE. »
Et, puis y a eu la fameuse crise d’adolescence, un passage obliger pour les enfants. Erin pouvait compter sur son jumeaux, son allié de toujours. Mais la vie en a décidé autrement, un soir lorsqu’il a décidé de prendre sa moto : il est tomber dans le coma. En arrivant sur place, elle n’arrivait pas à réfléchir une seconde, il est branché a des machines et tout ce qu’on attendait c’est qu’il e réveille. Elle compte les étoiles, mais bien vite une perle nacrée roule le long de sa joue porcelaine. Son jumeau entre la vie et la mort. En réalisant ces mots, Erin se meurt dans un silence, sait à peine respirer et ne veut plus respirer. Se laissait tomber au sol, les yeux rivés sur le vide. Ne plus jamais rien ressentir. Rien ne pouvait changer à la situation. Elle souffrait. C’était une période très dur pour elle a vivre, mais elle pouvait compter sur son meilleur ami d’enfance et amour de toujours. Nick. Elle était pleine de colère, surtout contre elle. Elle inspirait profondément, essuyant ses larmes d'un revers de la main. Son père était là, prêt à tout faire pour aider sa fille, mais c'était chose perdue pour le moment. Ouvrir les volets, recommencer à vivre, ce n'était pas prévue au programme, c'était beaucoup trop dur. Elle aurait voulue crier, elle sentait la mort au dessus de sa tête. Si, elle devait prendre la place de son frère pour qu'il puisse vivre, elle le ferai sans sourciller. Mais rien n'était possible. A la place tout était froid et sombre, c'était comme un tableau de peinture. On peint du noir sur du noir et qu'est-ce qu'on obtient ? de la noirceur.
Extrait du journal : Je gaspille le temps, je bousille mon âme, l'espoir s'en est allée, je perd patience. Sensible, je n'arrive plus à respirer, mais à force tout mon être va finir par brûler. Telle, l'oiseau blessé. L'oiseau fragile. L'oiseau détruit. Je suis la fragilité à l'état brut. La sensibilité sous cette souffrance. L'ange déchu. L'ange déçu. Ailes brûlées. Ailes enflammées. Je me perd. Je m'essouffle. Je tombe dans le vide. Funambule sur un fil. Funambule dans sa bulle. Je ne respire plus, les anges sont mon salue. Je n'y arriverai jamais. Je ne connaîtrais plus jamais ce bonheur. Je ne comprend plus. Je suis aveugle. Je suis effacée. Je suis mordue à l'intérieur. Mordue d'amour. Mordue par la mort. Amouraché de la faucheuse. Je me bat toute seule. Je caresse en tendresse mon destin, ma souffrance. Pauvre fille. Pauvre vie. Je m'éloigne. Je disparaît. ✼ journal d’Erin.
Quelques semaines après, elle se levait difficilement, les jambes engourdies. Elle titubait jusqu'au premier bar du coin, prête à noyer son désespoir dans l'alcool. Elle pouvait sentir la tristesse et le regard des autres rivés sur elle. Survivre à un drame créé la polémique autour de tout le monde. Recevoir de la pitié, des mots compatissant, mais elle comprenait parce qu'elle aurait fait pareil. Elle préférait être seule, face à ses démons et sa culpabilité. C'était le mieux à faire et elle enchaînait les verres, pour oublier sa vie et surtout sa souffrance. Mais ce n'était pas le cas de tout le monde, sa mère s’est remarier avec un homme riche d’affaires, Peter Wharrigton. Et, Erin a pu gagner une demie sœur, Lyséa. Cela a été très dur pour elle, tous les jours elle allait voir son frère a l'hôpital, en espérant arrivé un miracle. Elle pouvait compter sur son amoureux Nick, un garçon pour qui son amour était inconditionnel.
There are moments when one must choose between living one's own life fully, completely, completely, or dragging the degrading, hollow and false existence that the world, in its hypocrisy, imposes on us
CHAPTER IV - ET, JE VOUDRAIS QUE TU TE RAPPELLE DE NOTRE AMOUR ÉTERNEL
« CA NE S'ARRANGE PAS, AVEC LE TEMPS. LA DOULEUR, JE VEUX DIRE... LES BLESSURES CICATRISENT, EN SURFACE. T'AS L'IMPRESSION QUE, TU N'AS PLUS MAL. ET PUIS, AU MOMENT OU TU T'Y ATTENDS LE MOINS, LE CHAGRIN RESURGIT. HISTOIRE DE TE RAPPELER, QUE TU NE SERAS PLUS JAMAIS LA MEME. »
Elle laissait retentir son souffle, au téléphone, et lâcher un soupir la, qui frémissait contre ses lèvre. Elle s’allongeait de nouveau sur le côté. En position du fœtus, et prenait son visage entre ses mains. Fermant les paupières, sur ses orbes ténébreuses, pour évacuer le trop plein de pensées embrouillées, qui se percutaient dans son esprit. Elle ne voulait pas lui répondre. L'embêtait avec sa pathétique histoire. Son frère, son coma qui n’en finissait plus. Elle ne comprenait pas, tout était abstrait dans ton esprit. Sa poitrine était encore plaie béante, qui la consumait un peu plus chaque jour, de l'intérieur. Elle avait perdu l'appétit. Le goût à la vie. Elle était là, dans sa couche, depuis de nombreux jours, et elle ne faisait plus le moindre mouvement. Prendre la place de son frère, c'est tout ce qu’elle souhaitait. Elle voulait uniquement que ça s'arrête. Elle ne voulait plus ressentir cette douleur lancinante, qui la transperçait de ses piques de glaces, à longueur de temps. Qui lui perforait le cœur, un peu plus encore, alors que les secondes s'égrenaient, à travers ce sablier, qui marque son apogée. Son temps...elle se laissais sombrer, dans un sommeil sans rêve, lorsque soudainement, elle entendait frapper du poing, contre sa porte d'entrée. Elle se levais difficilement, ne prenant la peine de remettre ses mèches rebelles, derrière l'une de ses oreilles, et dévoilée, avec une certaine surprise et une pointe d'embarrassement, l'entrée à Nick, qui était là, haletant. Sur le coup, elle remarquait son visage rayonnant de bonheur - bonheur qui s'évapora, pourtant sitôt, qu'il aperçut ses prunelles rougies par les larmes, et son teint blême et fatigué... Le beau brun ne demanda guère à entrer, passait le pas de la porte, sans y avoir été invité, cependant qu’elle refermait, délicatement, derrière son étroit passage. Derrière son tortueux tracé. «
Mon dieu, c'est quoi cette tête ? » Demanda-t'il, en lui toisant avec frustration, sourcils froncés au-dessus de ses grands yeux bleus. «
Je... C'est rien. C'est juste, que... Je ne suis pas en forme, c'est tout. » Elle le vit, alors, croisés les bras, sur sa poitrine, secouant son visage de gauche à droite - il la connaissait bien, et il savait que son nez s'allongeait, comme Pinocchio. «
Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe, Erin? Je t'ai jamais vu aussi mal! » L'inquiétude s'engouffrait, doucement, en lui, faisant accélérer son rythme cardiaque, sensiblement. Sentant son pouls accélérer, considérablement. Son pied se mit à tapoter le sol, avec nervosité. «
J'ai eu envie d’appeler ma mère et de passer du temps avec elle, mais elle a préféré être avec son autre enfant . » Elle le vit, dont, se rapprocher, dans une ultime tentative de savoir comment lui apporter son soutien et son amour. Nick vit en quelque sorte la même chose avec son père, un père absent cruel et qui a fait beaucoup de mal à son fils. C’est ce qui a fait que les deux amoureux se sont autant rapprocher et soutenu. Ils se comprennent. Vous aviez promis de tout vous dire. De ne rien vous cacher. Quand bien même, cela pouvait vous blesser. Ses yeux s'embuèrent de larmes, cependant que son petit prince perdait son souffle, ne sachant que dire. Elle lui tournais le dos, ne voulant lui montrer son état de faiblesse. «
Tu ferais mieux de part... » Elle ne pus guère terminer, qu'en une fraction de seconde, Nick, face à Erin, entourant sa frêle silhouette de ses bras, et posant ses lèvres contre son front. Elle se laissait glisser dans son étreinte, laissant ses larmes rouler sur ses douces joues nacrées, mourir sur son cou. «
Ca va aller, je suis là, ma princesse. » Dans le fond, il savait ce qu’elle ressentait. Il se doutait parfaitement, qu’elle avait besoin de lui, pour passer au travers de ses pleurs, étouffe sa douleur. Toute la soirée durant, ainsi que, chaque nuit qui suivirent, il essuyait ses larmes, caresser ses cheveux. Tomber en amour, c'était quelque chose inouïe, une marque indélébile. Et, après de nombreuses nuits passées ensembles, Nick prend une place encore plus vitale dans son cœur.
La vie était calme, douce et aimante à ses côtés ,mais une chose planait au dessus de ce bonheur. Cette relation, c'était le ciment de sa vie, mais quelque chose se fane. Elle avait de si beaux projets, des projets communs, un avenir qui pouvait voir le jour. Tout semblait parfait, puis un jour Erin a fait la terrible erreur de coucher avec le père de son futur fiancé. Elle était un peu alcoolisée ce jour-là, encore une journée à se demander quand son frère va-t-il se réveiller, mais elle savait que c’était une erreur et que sa vie c’était auprès de Nick. Lors de son anniversaire, il a tout découvert et ce fus le drame. Son cœur se brisa en réalisant l’horreur de la situation. Erin a menti. Erin a fait quelque chose que Nick ne pourra sans doute jamais pardonner. «
Qu'est-ce qu'il se passe ici ? » il insistais pour savoir le fin de mot de l’histoire. Il ne comprenait pas. Il était tombé amoureux d’elle. Et il aurait voulu la garder avec elle pour toujours. Mais il refusait de pardonner son geste. Il n’était pas aussi égoïste. Il savait qu’il allait souffrir de cette séparation, mais c’était pour le mieux. «
C’est fini Erin, je ne veux plus jamais te voir » , souffla-t-il en sentant son muscle cardiaque se fendre à ces simples mots. Il ne pouvait même pas lui faire face. Il la sentit se raidir dans son dos, mais il n’arrivait pas à se tourner vers elle. «
QUOI ?!!! Non non, écoutes moi je vais tout t’expliquer » visiblement contrariée, après un long moment de silence. Il ferma les yeux et soupira. Il n’avait pas envie de devoir se répéter. Il n’avait pas envie de faire ça non plus. Mais il devait le faire. C’était comme arracher un pansement. «
Nous deux... c'est fini. » ajouta-t-il, pour enfoncer le clou. Elle n’avait même pas le temps de Iui expliquer, il ne voulait plus rien savoir. Il en profita pour s'éloigner d’elle. Il avait besoin de se changer les idées. De faire autre chose pour s’empêcher de penser. Sinon, il allait changer d’avis et faire machine arrière, et c’était impossible pour lui. Cela s'entendait à ses mots. Il savait qu’il devait lui faire mal pour qu’elle accepte de s’éloigner de lui pour toujours. Il se la jouais très fort. Il était obliger de prétendre qu’il ne l’aimais plus et c’était l’enfer. «
Je ne suis plus amoureux de toi. » Nick mentait à sa belle, de la plus moche des manières. «
Tu est un menteur » hurla-t-elle de sa voix brisée, lui déchirant un peu plus son muscle cardiaque. Elle n’a pas tort. Il lui mentait. Elle le regarda dans les yeux obligeant à croiser son regard. «
Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu ne m’aimes pas ! » il se sentait pris au piège, c'était ce qu'il avait craint. Parce qu’il ne voulait pas avoir à lui dire cela. Erin était trop importante à ses yeux, devenue au départ sa meilleure amie, puis par la suite tombant amoureux, ne savait même plus se passer d’elle. «
Je ne t'aime plus....tu crois quoi ?! Tu penses que je peux pardonner ce que tu a fais, au final tu es devenue comme ta mère. » une claque, voilà ce qu’elle a prit dans la face et c’était que mériter.
Life is so ironic; It is necessary to have known the sadness in order to savor the happiness, the noise in order to appreciate the silence and the absence in order to take advantage of the presence
Erin suit les traces de son père, elle a toujours su ce qu’elle voulait devenir : avocate. Elle laissait s'échapper un léger soupir, cependant qu’elle se rendait dans une des salles de l'amphithéâtre, pour aller suivre son cours de droit. Tout était calme. Trop calme à son goût. Comme sa pitoyable petite vie... Et, puis voilà, Cela faisait des jours, des semaines entières, des mois qu’elle n’avait plus de nouvelles de Nick. Elle ne savait même pas si il pensait à elle ou si il avait recommencer sa vie. Elle s’aventura, sur un sentier étroit, de graviers. Contemplant le sol d'un air vide, absent. Essayant de chasser le trop plein de pensées embrouillées, qui se percutaient dans son esprit. Elle avait une vie toute tracée, une belle carrière prometteur, son père l’aidera quoi qu’elle fasse et elle le sait, mais dans le cœur de la belle brune il manque Nick et ça sera toujours lui. C’est pour cela qu’elle lui a écrite des lettres et des centaines de lettres qu’elle n’a jamais envoyer. Elle avait trop peur. Trop peur de lui faire du mal encore une fois.
Lettre une,.....
Nick, mon éternel
Je suis morte sans toi. Deux fois, trois fois et toutes les autres nuits qui ont suivi. Je t'ai vu, dans mes rêves, allongé près de moi, touchant ce bonheur tant convoité. Je t'ai aimé à la minute où je t'ai vu et je t'aimerai sans doute toujours. On aurait dû être ensemble, on aurait dû se marier. Mais avec les "on aurait " on pourrait refaire le monde. Je te doit tellement, je te veut à jamais. À chaque fois, je me réveille en sueur, et en pleurs, à chaque fois. Peut-tu revenir ? Je t'aime, Erin.
Lettre deux, ....
Nick, mon éternel
Je repense parfois, à toi et moi, sur ce banc. Toi, qui viens vers moi. Tu avais une égratignure sur la joue gauche, je me rappelle. Tu m'as offert une fleur. Cette fleur était magnifique. Elle est pour toi. Je l'ai toujours. Je l'ai emmené avec moi, tu sais. Pour garder un peu de toi, chez moi. Je te revois dans mes rêves, accompagne moi, tu veux ? J'ai tout abandonné. Pour toi, j'ai du me sacrifier. j'ai tout laissé, là-bas. Tu me manques. Je t'aime,Erin.
Elle n’a jamais eu la chance de lui dire à quel point, elle était amoureuse de lui et ça depuis toujours. Oublié. Effacer. Erreur. Erreur. Ce n'est pas de la colère qu'on a enfoncé dans son ventre après coup - elle ne la reconnaitrais probablement pas. Mais tout est devenu désagréable après l’absence de Nick . L'eau est devenue trop ferreuse. Ses draps, arrachés, trop chauds. Le contenu de sa garde robe ? Entièrement découpée, au ciseau. Refaite, rachetée, parce qu’elle ne supportait plus les couleurs. Elle s'est mise au classique - adieu le rock, au moins quelques mois. Son père n’a rien compris mais il n’a rien demander. En pleine quête spirituelle, elle a commencé à s'intéresser à tout et n'importe quoi. Elle avait tant de chose à se soucier. Encouragée par son père , bien évidement. Il restera son premier fan. Aider les autres. Cela fait partie d’elle, y a que ça qui peut la sauver. C’était sa seule source d’inspiration. Tellement de choses qui fusent dans sa tête, tellement de pensées qui se mélangent encore et encore. C'est pourquoi, elle essaie de ne rien montrer, surtout pas à sa famille. Son père était son pilier et elle voulait qu’il soient fier.
CHAPTER V - LE TEMPS DES MIRACLES .
« CAR, ILS ETAIENT UNIS PAR UN FIL, QUI NE POUVAIT EXISTER, QU'ENTRE DEUX INDIVIDUS DE LEUR ESPECE. DEUX INDIVIDUS, QUI AVAIENT RECONNU LEUR SOLITUDE, DANS CELLE DE L'AUTRE. »
Seule dans l'obscurité, seule face aux démons. Elle essaye de combattre, elle se bat, se débat, mais rien n'y fait. Elle dérape, elle déraille, elle s'effondre. La belle s'efface, la belle s'effrite. Cassée. Brisée. L'ange aux ailes brisées, voilà ce qu'elle est devenue, voilà ce qu'elle est désormais. Un ange déchu, foutu, à demi arraché de son paradis. Elle est dans une impasse. Et pourtant, elle court la folle. La folle aux ailes brisées. La folle au visage d'ange, au regard de démon. La folle aux allures étranges. Elle n'est plus en sécurité, nul part, partout elle est perdue, partout elle est en danger. Alors la folle court, fuit, s'échappe, s'écrase. Elle tombe, elle roule, elle est en boule. Souffrance. Douleur. Les démons débarquent, les démons assaillent, les démons détruisent. Ils la détruisent. Aveuglément. Subitement. Pauvre malheureuse. ✼
Elle était de retour près d’elle, c’était presque un miracle à ses yeux. Mais rien ne pourrait être comme avant, elle en a bien peur. Elle a fait face à de nombreuses choses qu’il ne pourrait pas comprendre. Elle travaillait encore et encore pendant des heures, mais elle savait que Nick était dans cette ville et qu’elle avait besoin de le voir. Il fallait qu’elle aille lui parler à tout prix. Lui dire ce qui s’était vraiment passer dans cette chambre, parce que l’alcool n’était pas seulement la seule motivation de cette trahison, y en avait une autre. Celle qu’elle n’a jamais pu dire à son ex fiancé. Elle ne guérirai pas de cet amour. Ses jours sont vides, sa vie est morte. Elle fait juste semblant de sourire, d’écouter, de répondre aux questions. Tout les jours, elle attend un signe, un geste. C’est la combustion de son âme. Âme qui se lie à la sienne, sans qu’elle n’ait pu signer un pacte d’apparttenance, sur lequel leurs sang se sont Mêles. Il hante ses pensées, voile carmin, ou se dessinent ses iris caramélisés. Et, elle ne cesse de prier - prier, pour qu’il lui revienne. Elle se baladait dans les rues, à repenser à leurs moments tous les deux, moment qu’elle aurait voulu recommencer encore et encore. Une soirée, qui avait été magique, et pour le moins, inoubliable. Erin ne sait comment l’expliquer mais elle avait besoin de repenser à cet instant, même s’il n’était plus avec elle. Loin de tout ces ennuis, elle avait reçue une lettre d’admission pour intégrer la fac de droit, celle que son père lui avait conseiller et devenir celle qu’elle a toujours voulue être.
Quelques semaines plus tard, elle aperçoit son ex en ville, près d’un café mais elle n’a pas voulu l’approcher. Essuyez les larmes d'amertumes. Les larmes de regrets, qui avaient perlées sur ses joues nacrées. Erin pouvait dire adieu à toutes ces années de bonheur. Mais c’était sa faute. Adieu tous ces sourires, ces éclats de rires. Adieu toutes ces douces étreintes, qu’il avait pu lui faire. Adieu tous ces bisous magiques, qu’elle aimait tant recevoir. Adieu tous ces semblant de sécurités et de faux semblants, quand elle se blottissais contre lui. Bonjour, à la vague, qui l’a prise par surprise. Qui l’avait attaquée en traître. Bonjour à tous ces sentiments, qui sont à blâmer, et qui vont la torturer. La hanter, jusqu'à ce qu’elle n’ai plus la force de lui relever. Jusqu'à-ce qu’elle redevienne ce robot, sans vie. Erin est devenue une femme importante, une femme brillante. Qui a trouver sa voix. Femme qui gère son travail à merveille, c’est une femme intelligente qui ne manque pas d’objectivité. Elle veut qu’il soit fière de sa petite fille devenue grande. Erin passe tous les soirs voir son frère et lui raconter ce qui se passe dans le monde, elle est prête à ce qu’un espoir se produise et qu’il revienne parmi les vivants, mais pour le moment il n’a aucune réaction. Elle parle de Nick à son frère, ils avaient un peu grandi ensemble et avaient presque tout vécu. Elle n’ose pas l’avouer même pas à son frère dans le coma, mais elle attend son retour avec impatience. Ou pas. Ou presque. Dans une vague remplie d’émotion, elle repenses à lui. Parfois lorsqu’elle est toute seule et qu’elle se met à penser à lui, du bout des doigts elle effleure ses lèvres. De lui. Son odeur est partout. En elle. Ses doigts se perdent dans ses cheveux pendant de longues minutes elle repense à ces souvenirs gravées en elle. Erin est prête à vivre ce nouveau départ. Quelques jour suivant, son père est revenu de voyage avec joli présent, un bijoux à sa princesse. Elle avait tant de choses à se soucier, comme passer des épreuves de TFE. Elle avait bien des centres d’intérêts diverses et variés. Tellement de choses qui fusent dans sa tête, tellement de pensées qui se mélangent encore et encore. C'est pourquoi, elle essaie de ne rien montrer, surtout pas à sa famille. Si, seulement Dixon était là.... Si, seulement il était pas dans le coma. Elle prend son mal en patience et il était temps qu’elle aille lui parler. Lui dire la vérité. Elle cogne à sa porte. Sans s’annoncer. Rien à faire. Elle veut le voir. Crier. Pourquoi ? Pour avancer et pour savoir quoi faire. Pour eux. Elle est officiellement de retour dans sa vie. Et, il ne pourra rien y redire.