physical pain over the emotional one

emma & sebastian.

☾☾Je vivais très mal toute cette situation avec Matt. Tout avait dégradé tellement rapidement et je savais bien que quelque part, c’était moi qui avait amené notre séparation en voulant quitter son appartement mais au final, à bien y penser, j’aurais tant aimé qu’il mettre son foutu orgueil de côté et qu’il me retienne. Mais à la place, il m’avait demandé de foutre le camp rapidement, ce que j’avais fait en me promettant que je n’allais jamais lui donner la satisfaction de me revoir une autre fois dans sa vie. Il n’était pas question que je me fasse avoir une fois de plus par ce gars là qui avait le don de me rendre vulnérable comme pas deux avant de me briser en deux et me piler sur le coeur. J’étais seule dans mon nouveau condo à tourner en rond, à pas savoir quoi faire ni comment me comporter. Je pensais, je repensais et je paniquais. Je déprimais aussi, vraiment. C’était dans des moments comme ça que je pouvais comprendre le besoin de médication dans une situation comme la mienne. Je devais me calmer, je devais absolument me changer les idées parce que clairement, c’était la crise. J’avais écris un SMS à Sebastian pour lui dire que j’allais passer chez lui. Je lui donnais pas trop le choix et de toute façon, à peine dans ma voiture, j’eus la confirmation qu’il m’attendait. J’avais donc sortie de mon sac à main un sachet de cocaïne pour en sniffer un peu à l’aide de la clé de ma voiture. Pas trop prudent avant d’aller sur la route mais rendu là, j’en avais strictement rien à faire. Si j’arrivais à me tuer quelque part, j’allais pas manquer à personne de toute façon.

Par le temps que ça me kick correctement, j’étais arrivé chez Sebastian. Je crois que tout comme moi, il savait bien la raison de ma présence chez lui. J’avais claqué la porte de ma voiture vraiment vite avant de me diriger droit vers la porte de sa maison. Je cognai un coup avant d'entrer sans grande gêne. Au nombre de fois que je venais ici, j’avais gagné le droit de plus être poli.

« J’suis là! » criais-je légèrement en retirant mes souliers.

C’est à ce moment que Sebastian descendit du premier étage. Je le regardai sans trop grande émotion avant de quitter vers le sous-sol. Je reniflai un bon coup, j’étais bien là… ma petite poudre magique faisait effet et j’avais un besoin et il n’y avait personne comme Seb pour me faire vivre ce que j’avais envie de vivre. J’étais en train de retirer mon t-shirt lorsqu’il se présenta à moi, un verre à la main. Je balançai mon vêtement à ses mains.

« Fais-moi mal et manque-moi pas. »

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☾☾ Je n'avais pas vraiment de plan pour la soirée jusqu'à ce que je reçoive un SMS de la part d'Emma me disant qu'elle venait me voir. Ça voulait dire une chose, soit c'était pour le boulot ou soit c'était pour s'adonner à une séance de BDSM. J'espérais que ça soit la deuxième option pour ce soir. J'avais carrément envie de faire mal parce que ça m'excitait vraiment beaucoup. Je réfléchissais déjà à ce que je pourrais lui faire quand elle cogna à la porte pour ensuite rentrer chez moi sans aucune gêne. Pas besoin, je l'attendais de toute façon et elle pouvait faire comme chez elle. C'était pas un souci, ça faisait bien longtemps qu'on se connaissait tous les deux. D'ailleurs, son humeur me laissait présager qu'elle n'allait pas super bien. Elle s'était dirigée immédiatement vers le sous-sol parce qu'elle avait prévu justement à une baise entre nous deux. Je me pris à boire au bar avant de la suivre silencieusement jusqu'à ma chambre des plaisirs. Elle avait déjà enlever son t-shirt, ça voulait déjà tout dire.

- D'accord, tu vas être servie! Déshabille-toi en entier et va sur le lit m'attendre!

Je bus mon whisky d'une traite avant de déposer mon verre sur une table. Je regardai Emma faire ce que je lui demandais. Elle était docile quand elle le voulait, j'adorais ça. Je défis donc les boutons de ma chemise pour l'enlever complètement. Emma m'attendait déjà sur le lit, mais je devais être avant tout à mon aise. J'enlevai ma ceinture pour la garder avec moi. J'allais choisir donc une cravache et des menottes que je voulais lier à ses pieds et à ses mains également. Une fois auprès d'Emma, je lui pris les mains pour les attacher derrière son dos et je lui ordonnai d'écarter les jambes un instant pour que je lui passe les menottes. Elle avait un joli petit cul bien blanc pour le moment... mais il allait vite changer de couleur.

- Rappelle-moi le mot code!

Emma n'était pas du genre à abandonner, mais elle devait pouvoir dire le mot si elle ne désirait plus que je continue à lui faire du mal. J'avais de bonnes idées pour m'occuper d'elle, mais pour commencer, je préférais m'attaquer à ses fesses pour les frapper avec ma cravache.

- Si t'étais moins vilaine aussi, t'aurais pas besoin que je te tape dessus.

Si elle répondait, elle savait bien que j'allais y aller plus fort. Je voulais l'entendre gémir de douleur avant de me supplier de la baiser totalement. C'était un jeu excitant que je ne me laissai jamais. J'aimais avoir le contrôle et de la savoir soumise... Je pouvais la prendre comme j'en avais envie.

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☾☾J’allais pas bien, mais j’imagine que Sebastian n’allait jamais souligner le fait, même si ça devait être écrit dans ma face. Il n’avait pas posé de question, il avait juste affirmé à ma demande de me faire baiser et j’appréciais ça. SI j’avais voulu pleurer sur l’épaule de quelqu’un, c’était pas ici que je serais venue et c’était non plus de ça dont j’avais besoin. Je m’étais donc déshabillée, j’avais laissé mon ami s’occuper de m’attacher comme il le voulait.

« Rouge. »

C’était le même mot depuis des années mais jamais à ce jour, je l’avais utilisé. Je venais pas ici pour faire semblant, je savais clairement à quoi m’attendre et je jouais jusqu’à la fin, à chaque fois. C’était bien pour ça qu’on s’entendait si bien au lit lui et moi, on était tout aussi dérangés. Les fesses dénudées, sa cravache vint me frapper à quelques reprises mais c’était pas assez, je voulais plus… et je savais comment faire en sorte de l’avoir.

« Arrête de faire ton tendre Mckay, c’est des claques ou des caresses que tu me fais là!? »

Sans plus attendre, sa main vint claquer mon cul sans arrêt, de plus en plus fort, me faisant serrer des dents et fermer fort les yeux sous la douleur. Je voulais qu’il continue et il le faisait, je voulais continuer à avoir mal, à partager ma souffrance entre la douleur et le plaisir et Sebastian était la meilleure personne pour ça. Je l’entendis se lever, mais étant derrière moi, je ne savais pas trop ce qu’il allait faire mais j’étais complètement soumise à lui, je m’en moquais bien ce qu’il avait en tête, je voulais tout simplement qu’il le fasse. Je le sentis revenir vers moi, son poid sur le lit pour me taquiner l’anus avec un jouet bien froid qui me fit sursauter. Sans plu attendre, il me l’enfonça dans le cul en faisant des vas-et-vient rapides et forts, m’arrachant des petits gémissements. Tout ça, avant de prendre la place du jouet et de me sodomiser en beauté, tirant mes cheveux vers l’arrière, de sorte que je ne pouvais voir que le plafond.

Comme à son habitude, Seb ne restait jamais dans la position bien longtemps. Les chaînes où mes cheveux étaient assez longues, de sorte qu’il pouvait me retourner sur le dos dans le temps de le dire. Il changea de préservatif dans une demi seconde pour se fondre dans mon intimité cette fois et balancer son bassin contre le mien à toute vitesse. Sa main se positionna à ma gorge pour me serrer ort, tellement fort qu’au bout d’un instant, j’arrivai plus à respirer du tout. Je commençais à perdre totalement la carte. J’aurais pu lui dire le fameux mot de code mais je ne le fis pas… je le laissai continuer jusqu’à perdre connaissance. Du moins, je réalisai que c’était ce qui s’était passé pendant quelques secondes, lorsque je repris conscience, dans un grand souffle alors que mon ami était toujours entre mes cuisses à me baiser férocement. La ligne entre la douleur et le plaisir était à son comble, je prenais mon pied.

« FUCK! T’es un malade! » lâchais-je dans petit sourire en coin, qu’il me rendit.

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☾☾ Emma était toujours partante pour tout faire avec moi et je ne pouvais qu'apprécier le tout. On avait tendance à jouer loin tous les deux et je pouvais dire que ça me faisait vraiment du bien, ça extériorisait le méchant comme on dit. Je pouvais voir qu'elle voulait totalement se défouler et c'était bien le meilleur moyen. Je voulais la faire jouir, mais avant tout je voulais la torturer à ma façon. Entre mes mains, la cravache et jouets sexuels, on pouvait bien trouver le moyen de prendre son pied. J'aimais la pénétré en profondeur et avec force, j'aimais l'entendre gémir ou crier parce que c'était intense. Mes yeux adorait voir la panique de ma soumise à chaque fois et pourtant, Emma ne bronchait toujours pas... Je la tournai sur le dos pour la pénétrer de nouveau, mais cette fois-ci je lui serrai le cou pendant que je donnais des cou de bassin, son corps se mouvait sous moi comme une poupée de chiffon. Ses mains étaient attachées, elle ne pouvait tout simplement pas se débattre, elles devinrent molles. Je dois avoué que ce moment me fit carrément jouir. J'arrêtai de serrer son cou pour examiner si elle était toujours en vie quand même. Je n'aurais pas voulu un incident de ce genre quand même... mais elle revint à elle en s'exprimant que j'étais un grand malade. Vu son sourire, ça exprimait qu'au moins elle avait apprécié ce moment d'inconscience... ou je ne sais pas trop, mais je m'en moquais bien, elle avait l'air d'apprécier.

- Si tu veux mon avis, t'es aussi malade que moi!

Elle était encore somnolente, mais elle était bien prête à prendre son pied à son tour. Elle allait avoir ce qu'elle veut, mais pour l'instant on jouait toujours!!! Je me levai à nouveau pour aller chercher des pinces bien spéciales... Une fois vers Emma, je lui ouvris les cuisse et y posa une petite pince sur son clitoris pour faire pression. Je pris les autres pinces pour les mettre sur ses seins... Mon sexe s'était bien redressé de nouveau avec cette vision. Je détachai une main Emma pour qu'elle me branle un peu quand même. J'installai un nouveau préservatif pour ensuite la pénétrer de nouveau en faisant bouger sa pince au niveau de son intimité pour lui provoquer de nouvelles sensations. Je lui permis donc d'obtenir un orgasme à ce moment précis.

- Allez, tu jouis!

Disons que si je lui avais pas dit, je pense qu'elle serait venue sans doute quand même. Je vis son corps entier se cambrer avoir des spasmes et se relâcher complètement. Je sortis d'elle pour enlever mon préservatif et éjaculer de nouveau, mais cette fois-ci sur son corps. Je me laissai tomber à ses côtés, épuisé de cette partie de sexe bien juteuse.

- Toi, je te connais!!! T'es comme ça quand y'a truc!

Je l'incitais pas vraiment à parler de ce qui lui était arriver, mais la dernière fois il y avait eu un cadavre et elle bad tripait bien raide. Là, je dirais que c'était totalement autre chose.

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☾☾Sebastian était un putain de gros malade et je crois que c’était exactement pour ça que je l’appréciais autant. Je donnais pas mal place aussi à ce niveau là et on savait bien s’entendre depuis de longues années maintenant. Notre relation était à la fois simple et compliqué. On s’envoyait balader, on faisait semblant qu’on était complètement indifférents à l’autre mais au final, je savais qu’on s’aimait bien et que notre amitié était probablement plus importante qu’on voudrait l’avouer tous les deux. Bref, on vivait toujours des moments bien intenses mais c’était la première fois que notre partie de baise me fit perdre complètement la carte. Seb m’avait étranglé jusqu’à me faire perdre conscience, que je retrouvai quelques secondes après. Ça m’avait plu et pour ça, il avait bien raison de dire que j’étais tout aussi malade que lui. On reprit donc de l’activité mais avec des pinces cette fois. J’adorais ce mélange de douleur et de plaisir, c’était top, Seb savait comment me prendre en mains. Sa pénétration, ses pinces et tout ce tralala me fit rapidement grimper au 7ième ciel. Sebastian m’en donna la permission.

« Je jouis si je veux! » lâchais-je dans un gémissement alors que mon corps se relâchait complètement.

Rendu là, il n’avait plus vraiment contrôle sur mon corps. Ce dernier se retira pour venir à bout sur mon corps avait de se laisser tomber à mes côtés. Je retirai mes pinces de partout pour ensuite m’essuyer le ventre avec un bout de draps, bien propre tout ça, oui. Je fus un peu surprise par la remarque qui suivit de la part de mon ami. Je fronçai les sourcils en ne le regardant même pas. Ça paraissait donc à ce point que ça allait pas… eh bien!

« Comme si ça t’importait. » dis-je en me redressant en position assise. « T’as pris ton pied non? C’est tout ce qui compte. »

En gros, ferme ta gueule Seb, j’étais devenue ici pour me faire baiser, pas pour me confier. Anyway, Sebastian était en rien un bon conseillé ni même d’une bonne écoute pour ce genre de chose. Et puis, ça aurait été foutrement malaisant de parler de mes problèmes de coeur avec mon mari à mon sexfriend qui ignorait pratiquement l’existence dans ce dernier. Je me levai finalement du lit pour récupérer mes vêtements et m’habiller, on allait pas rester allonger ici bien longtemps. Seb resta plus longtemps au lit que moi, et c’est une fois que je fus complètement vêtue qu’il en fit de même. Je l'entendis pas pour monter au salon et me servir à boire dans son fameux bar. Il y avait de quoi me faire plaisir là-dedans, bien certainement. Je me servis un truc bien fort. C’est à ce moment que mon ami vint me rejoindre.

« C’est le fun, l'business va bien. Je sais que tu aimes bien tes poulettes mais je pense que ça serait bénéfique de s’ouvrir un peu, la demande est là pour avoir des hommes aussi. Y’a des bordels dans le coin et je suis certaine qu’on serait capable d’aller en repêcher là-bas. T'en penses quoi? »  

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☾☾ Baiser avec Emma ça avait toujours été de la bombe, mais là, je dirais que ça avait été vraiment jouissif. Elle m'avait laissé faire ce que je voulais et ce, avec la force voulue. Je dirais que je venais de prendre plaisir comme jamais. L'entendre gémir ou se plaindre était beau à mes oreilles. Elle m'avait amené vers mes fantasmes les plus pervers. Emma ne me demandait certainement pas tout cela pour rien, je savais qu'elle était en train de vivre quelque chose qui l'énervait vraiment. Je la connaissais depuis longtemps pour savoir qu'elle vivait quelque chose de plus dramatique. Rien à avoir avec le mec qu'elle avait tué cette fois-ci... Je sentais que c'était beaucoup plus personnel que ça, mais je ne voulais pas vraiment entrer sur ce terrain là... toutefois si elle voulait en parler...

- Ouais, t'as bien raison! Par contre, je te connais assez bien Emma pour dire que c'est pas totalement ton truc te faire étrangler à en perdre connaissance.

Elle était mon amie non? On ne parlait jamais de nos vies personnelles en fait, mais je dirais que l'après-sexe m'avait pas mal détendu. Peu importe, elle s'était levée et elle avait commencé à s'habiller. Pour ma part, ça me prit quelques secondes de plus pour réussir cet exploit. Elle n'avait pas la tête qui tourne? Je la retrouvai dans mon salon en train de se servir à boire.

- Je suis ouvert aux hommes, il y aurait de la demande! Tu connais le proprio du bordel, tu penses que tu serais capable de mettre.... de mettre.... ? Mon regard s'était tourné vers son index qui était posé contre son verre que Emma était en train de boire. Je ne remarquais pas souvent ce genre de chose, mais là... C'est quoi ça?

Je lui pointai son doigt tatoué. Elle était marié, c'était le type d'Instagram? Je ne suivais vraiment pas Emma. Comment elle pouvait se marier avec un type que je n'avais jamais eu connaissance qu'elle fréquentait... Et puis? C'était son genre de fréquenter quelqu'un debord? Pas du tout, Emma c'était Emma quoi, elle était libre comme l'air! Je ne savais plus quoi ajouter... Je pouvais dire ça, mais en même temps, j'avais été loin avec Geane, on avait fait un enfant... Bon, c'était un accident, mais quand même. Je me servis un scotch pour me le caler rapidement au fond de la gorge. Je ne voulais pas parler de ça au final.

- Bon.... Le bordel, tu disais? Je dirais qu'on pourrait commencer avec quelques hommes bisexuels.

C'était mieux ainsi pour avoir une plus large clientèle.

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☾☾ Le sexe était toujours vraiment top avec Sebastian et cette fois-ci ne fut pas une exception. Je m’étais laissée aller complètement à lui, tellement, que je ne l’avais pas arrêté lorsque ses mains s’étaient pressées un peu trop intensément autour de mon cou. C’était en plein cet évènement qui avait sonné une cloche à mon ami pour comprendre que j’étais peut-être pas super bien. C’était assez évident oui, mais j’allais tout de même pas lui donner raison. Depuis quand je parlais de mes états d’âme avec lui? Jamais… parce qu’auparavant, j’en avais pas des états d’âme et c’était tellement mieux comme ça.

« C’est jamais arrivé avant donc tu peux pas savoir si c’est mon truc ou pas. » répondis-je, assez froidement en me levant finalement du lit.

Je voulais pas continuer cette conversation c’est pourquoi je m'étais habillée pour passer au salon. J’avais besoin d’un petit remontant que je trouvai dans le bar. Je ne me gênai pas du tout pour m’y survivre une bon gros verre en attendant mon pote qui, finalement, vint me rejoindre. Je voulais parler un peu business, pas que c’était  super important dans l’immédiat mais c’était une petite idée que j’avais eu d’inclure des services d’hommes à ceux qu’on avait déjà. Évidemment, Seb trouvait que c’était une bonne idée mais notre petite conversation fut pas mal dévié lorsqu’il remarqua mon tatouage de bague au doigt. Fuck.

« C’est rien, c’est une niaiserie. »

Qu’est-ce que je pouvais bien répondre à ça? C’est vrai que mon mariage avait été une putain de connerie finalement! Et puis, j’aimais pas parler d’histoire de coeur avec Sebastian, je préférais qu’il croit que j’en avais pas, tout simplement. J’aimais bien jouer les dures avec lui, c’était plus simple comme ça. Heureusement, mon partenaire reprit finalement notre conversation initiale en proposant de dénicher quelques hommes bisexuels.

« Bonne idée, comme ça ils peuvent faire les deux types de clientèles. Je connais pas le propriétaire du bordel mais si on offre des meilleurs prix qu’il offre déjà, je crois qu’on pourrait déjà aller lui piquer quelques gars. D’autant plus que notre business est pas mal plus classe que son trou à rat. »

Je pris une gorgée de mon verre avant de jeter un coup d’oeil à mon sac plus loin.

« Je vais pisser, j’reviens. »

En fait, je ne savais pas trop dans l’état que j’allais revenir, ou si j’allais revenir tout court. J’avais décidé d’aborder cette conversation pour qu’il ne se doute pas trop de mes plans. Je m’étais enfermée dans la toilette et de mon sac, j’avais sortie tout ce que j’avais besoin pour me faire un beau trip d’héro. La ceinture, la cuillère, la came et le briquet. Je m’installai au sol de la toilette pour me concocter le tout avec attention. J’espérais que Sebastian ne remarque pas que ça me prenait trop de temps trop rapidement puisque je m’injectai une dose assez forte en espérant que ça soit assez pour me tuer.

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☾☾ Ayant apperçu l'annulaire d'Emma, je dirais qu'elle avait fait tatoué une bague de mariage. Tout de suite, elle me mentionna que c'était une niaiserie, mais dans le fond, je savais bien qu'elle avait fait ça sur un coup de tête parce qu'elle tenait à mort à quelqu'un et qu'elle ne voulait tout simplement pas m'en parler. J'allais pas la forcer de toute façon, est-ce que ça m'intéressait vraiment? Pas certain de vouloir connaître son petit mari tout d'un coup. Si elle venait me voir c'était bien parce qu'il ne la satisfaisait pas... et vu son moral en ce moment je dirais que ça n'allait pas top avec lui.  J'avais peut-être l'air d'un con, mais je ne l'étais pas. Je préférais alors parler de boulot parce qu'après tout Emma était fermée comme une huître. Malgré que ses cuisses, c'était tout le contraire. On s'était servi dans mon bar et je dirais que c'était plutôt rafraîchissant.

- Bien, on risque de nous faire chier pour ça tu crois pas? Mais peu importe, je sais très bien jouer la guerre... tout comme la gagner.

J'avançai mon verre pour qu'elle cogne son verre contre le mien. C'était un bon plan parce qu'en ce moment on était en train de prendre le monopole de la place, mais ça devenait aussi plus risquer de se faire trouvé et démanteler. Il fallait être prudent et avoir des employés qui ne parleront pas contre Emma ou moi. On termina doucement nos verres et Emma disparu à la salle de bain pour aller pisser tandis que je mis en route de la bonne musique juste pour mettre de l'ambiance. Je ne savais pas trop ce que j'allais faire de ma soirée, mais planer était sans aucun doute le meilleur des choix. J'avais amené avec moi de la cocaïne parce que je savais que ça plairait à la jolie blonde. J'en profitai également pour m'offrir un autre verre tout en l'attendant en regardant la plage... Les minutes passèrent et je dirais que je trouvais ça un peu long avant de la voir réapparaître, alors je décidai d'aller voir si elle ne s'était pas tout simplement sauvée. Je m'arrêtai devant la porte de la salle de bain et cognai.

- Emma t'es lente à pisser moi je dis! Aucune réponse ne vint alors je frappai à nouveau.  Ça va? Tu sors bientôt là? Toujours rien. J'avais même collé mon oreille à la porte. Bordel Emma, tu vas répondre oui??? Tu fous quoi là-dedans?

Je jouai avec la poignée pour entrer, mais elle était verrouillée. J'étais furieux parce que là elle devait s'être fait quelque chose certain... Je me dépêchai à trouver un objet pour réussir à ouvrir. Une fois débarrée, je trouvai la jeune femme étendue au sol, inerte. Je me dépêchai à aller auprès d'elle pour soulever sa tête.

- Hey réveille! Réveille, Emma! Je te jure que si tu crèves ici tu vas le payer cher! Réveille! Dis-moi pas que t'as fait ça pour un putain de mec! T'es plus forte que ça!

Je lui tapotai les joues, mais elle ne bougeai toujours pas!!! Elle venait de s'injecter de l'héroïne juste à voir son bras. C'était vraiment la merde, mais je n'avais plus le choix. Je pris mon téléphone pour appeler les secours. Tout de suite, on m'indiqua comment faire un massage cardiaque et faire la respiration artificielle. C'était dingue sur le moment comme la dame au téléphone pensait que c'était facile. Bordel, elle était en train de crever.

- Tiens bon! Si t'as des côtes cassées c'est ta faute! Pas la mienne. Respire! RESPIRE EMMA PUTAIN! T'ES PAS SENSÉE MOURIR COMME ÇAAA!!!!!

Le secours entrèrent et je criai pour qu'ils viennent. Je leur laissai la place et me dépêchai à aller cacher la cocaïne que j'avais laissé traîner dans le salon. J'étais en train de paniquer grave, je voulais juste fumer..... Je faisais les 100 pas, je ne savais pas quoi faire d'autres, je voulais juste qu'elle survive!!! Les ambulanciers la transportèrent et je montai également avec eux dans l'ambulance. Ils l'avaient déshabillé et les marques de notre baise étaient bien présentes... Merde!!!! Je sentais déjà les conclusions se refermer sur moi. Le massage était terminé, elle avait recommencé à respirer, mais à peine. C'était critique selon les ambulanciers. Je fus questionner sur ce qui avait pu se passer.

- Tout se passait bien.... Elle m'a dit qu'elle allait pisser et elle a déconnée, elle a prit une trop grosse d’héroïne! J'ai rien à voir là-dedans!

Une fois à l'hôpital on m'installa dans un petit bureau parce que les policiers allaient vouloir me parler. Je fermai les yeux... C'était lourd, je savais très bien pourquoi j'allais être questionné. Je pris une grande respiration, Emma faisait chier même en essayant de se tuer. C'était immanquable. La police me rencontra pour me questionner, je n'avais même pas le droit d'aller dans la chambre de mon amie pour la voir à ce qu'il parait. Il fallait que les policiers lui parle avant tout... Je répétais la même chose.

- On a couché ensemble c'est tout! On aime ça fort... vous savez les palettes, les attaches et tous les trucs, j'ai pas fait de mal à Emma. Demandez-lui !

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☾☾
Ça avait été ça mon plan, me pointer chez Sebastian avec le sac bien fourni de juste assez de came pour pouvoir me l’injecter dans les veines après m’être fait baiser comme jamais. Je voulais au moins vivre un moment d’extase avant de foutre le camps de cette vie de merde. Pour qu’il ne se doute de rien, j’avais par la suite parler de notre business pour finalement m'éclipser au toilette. Ça aurait pu être le timing parfait si Sebastian m’avait laissé juste un peu plus de temps, il était probablement arrivé en plein au moment où mon coeur se mettait à battre faiblement, si faiblement que c’était à peine possible de pouvoir sentir une pulsation au toucher. J’entendais à peine ce qu’il me disait, je voyais à peine aussi. J’étais complètement à l’ouest et la seule chose que je voulais, c’était traverser cette putain de lumière pour plus être ici. Mais cette soirée là, mon ami en avait décidé autrement en faisant exactement ce qu’il fallait pour me sauver la vie, et me faire continuer à vivre cet enfer que je vivais sur terre.

C’est dans l’ambulance que je repris conscience d’un coup, après m’être fait injecté - je ne sais trop quoi - en fait, à bien y penser c’était probablement ce truc qu’on injectait aux gens pour balancer les effets de l’héroïne et les annuler. Bref, j’étais conscience mais j’étais vraiment pas bien. Je crois que je vomis genre 3-4 fois pendant le trajet, tellement qu’à la fin, c’était rendu pratiquement rien. Je quittai l’ambulance pour me faire transporter dans une civière jusqu’à une chambre où on s’empressa de me ploguer de partout. Tout allait beaucoup trop vite pour ma tête et la prochaine chose dont j’eus conscience c’était la présence de flics dans ma chambre. Ça pouvait pas attendre? Visiblement pas! On voulait savoir si j’avais été victime d’une agression de la part d’un prénommé Sebastian McKay dû à de nombreuses blessures sur mon corps, en plus de mon overdose de drogue.

« Quoi? » demandais-je en fronçant les sourcils avant de secouer la tête. «  Non… c’est n’importe quoi! Il n’a rien fait que je ne voulais pas qu’il fasse...»  
« Mhmm… d’accord, je vous laisse quand même ma carte, n’hésitez pas si vous avez quoi que ce soit, d’accord? Nous sommes là pour vous, vous n’êtes pas seule! »

Je plissai les yeux en le regardant poser la carte devant moi. Mais c’était quoi tout ça? J’étais complètement perdu et là on m’interrogeait pour violence conjugale? Voyons misère, on pouvait pas baiser comme on voulait?  Les deux policiers quittèrent ma chambre, à la fois pas certain de mes propos et un peu troublé à la fois, c’était pas ce soir qu’il allait arrêter qui que ce soit certain, les maudits poulets! De l’autre côté de la porte, je pouvais entendre leur conversation avec Sebastian, probablement.

« C’est bon, elle le même discours, désolé pour la confusion monsieur McKay et j’espère tout de même que votre petite-amie ira mieux.  Bonne soirée. »

Wow, petite-amie, il devait être en train de grimacer tout seul dans son coin. Quelques secondes après, j’entendis ses pas se diriger vers moi, j’avais pas envie qu’il passe me voir, j’étais bien là, toute seule. Je savais pas trop ce qu’il allait me dire, il était pas non plus du genre à me faire la morale habituellement, détaché émotionnellement comme il l’était. Aussitôt devant mon lit, son regard croisa le mien, il ne dit rien toutefois en s’approchant doucement du lit. C’est moi qui coupa un peu

« Je pensais que tu étais juste doué pour pourrir la vie des gens, pas pour leur sauver.»

J’espérais qu’il ne voulait quand même pas que je le remercie. Ça avait été volontaire cette dose d’héro et voilà qu’il avait foutu mes plans en l’air. Avoir su qu’il tenait autant à ma vie, j’me serais shootée ailleurs.

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☾☾ Bon, ça paraissait étrange, mais c'est vrai que je n'avais pas fait de mal à Emma, si je lui avais causé quelques pétéchies c'était bien parce qu'elle l'avait voulu. Les policiers me regardaient d'un air sérieux, merde j'étais mal barré. Je savais que j'allais resté des heures ici, dû moins le temps qu'Emma se réveille et leur dise que j'avais rien à voir là-dedans. J’attendis un bon moment avant qu’enfin un agent vienne me voir pour me dire que tout était beau, que je pouvais partir. Cibole…

Merci pour cette perte de temps!

Je n’avais même pas relevé pour “la petite amie” parce que je ne voulais pas rester ici une minute de plus. J’avais rapidement changé de place pour aller retrouver Emma dans sa chambre. Je n’avais pas vraiment envie de rester, mais je voulais plutôt voir dans quel état elle état elle était et lui parler un peu. Je m’approchai doucement de la jeune femme pour l’observer attentivement. Elle avait l’air fatiguée, mais au moins elle respirait par elle-même. Sa première parole me fit rire, c’était humoristique, mais en même temps elle avait bien raison.

-Je le pensais aussi…

Première fois que je sauvais la vie de quelqu'un il faut dire... Et je ne voulais plus jamais revivre ça non plus. Je m’installe sur le côté du lit un instant, je ne savais pas trop comment j’allais passer le message, mais ce n’était pas mon genre de passer par quatre chemins pour y arriver. J'y allais donc droit au but.

- Tu sais que t’aurais pu vraiment y passer. C’était sans doute ton plan, mais putain dans ma salle de bain? C’est quoi, tu aurais voulu que je t’enterre dans mon jardin? Parce qu’avec les coups que je t’ai mis on m’aurait coffré pour le reste de mes jours!

Je repris après une pause.

- Tsé si y’a le mec qui te rend comme ça, je peux m’en occuper, ça me dérange pas, mais vient pas foutre le bordel chez moi comme ça. J’espère que tu vas comprendre que se tuer c’est pas la solution, t’es plus forte que ça… Jamais tu baisses les bras!

J’allais pas en rajouter, j’avais dit ce que je voulais lui dire, je savais bien qu’elle vivait sans doute une mauvaise passe, mais elle était capable de gérer ça, c’était Emma Wood après tout. Je savais qu’elle ne me parlerait pas vraiment du mec, ou je ne sais pas trop quoi, mais même si elle n’allait pas m’en parler, il était facilement retraçable. On se mettait pas dans un état pareil pour rien. J’étais peut-être grincheux la plupart du temps, mais Emma était pas mal juste ma seule amie…. hormis son frère.