(#)Sujet: Take What You Want || LIBRE | Dim 8 Sep - 12:16
Par une belle soirée tranquille, Alexander décide de sortir un peu de chez lui. Ce n’est pas parce qu’il est seul qu’il doit s’empêcher de sortir. Ce n’est pas en restant chez lui qu’il rencontrera des gens. Son frère et sa sœur ne donnent pas vraiment de nouvelles, ce qui est malheureux, mais Alexander est plutôt habitué puisqu’il ne s’est jamais vraiment entendu avec ses frères et sa sœur. Ils ne sont pas en dispute, mais disons qu’ils n’ont pas le même caractère et que parfois ça crée des flammèches.
Ce soir, comme il ne travaille pas, il a décidé qu’il mettait les pieds au Seven Devil Bar. Alexander a quelques fois mis les pieds dans ce bar plutôt sympathique. C’est un bel endroit malgré son nom démoniaque. C’est l’endroit idéal pour prendre une bière ou un verre. Chris a horreur des endroits où la musique techno joue à tue-tête. Il n’a plus l’âge des clubs où les jeunes de 19-20 ans vont. Il serait d’ailleurs pathétique qu’il mette les pieds dans un droit pareil étant donné son âge.
Assis au comptoir avec une simple bière à la main, il regarde autour de lui avant de fixer les bouteilles de boisson derrière le comptoir. Il est convaincu qu’il ne connaît pas le trois quart des alcools qui s’y trouvent puisqu’il n’est pas vraiment un amateur d’alcool. Il a d’ailleurs plutôt toujours été sage à ce niveau. Il prend une bière de temps en temps, un drink de temps en temps, un verre de vin à l’occasion. Il peut facilement être des mois sans boire.
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(#)Sujet: Re: Take What You Want || LIBRE | Dim 8 Sep - 15:51
Il y avait des soirs comme cela où il voulait se perdre dans l'alcool. Des soirs où les souvenirs, et la culpabilité surtout, se faisaient trop pressant à la porte de son esprit. Des soirs où il aurait tout donné pour se retrouver à nouveau dans les mains de son prof qui savait mieux que personne comment l'empêcher de réfléchir. Et ça, c'était définitivement mauvais. Se noyer dans l'alcool était donc son dernier substitut. Bien que "se noyer" était un bien grand mot pour lui. Il s'arrêtait généralement à deux verres lorsqu'il sentait sa tête commencer à lui tourner. Parfois, rarement, il était allé jusqu'à trois verres lorsqu'un type pas trop mal se proposait à l'aider à chasser ses souvenirs. Mais pas là, pas ce soir, et certainement pas à Miami là où se trouvait Edward... Définitivement marié et père de famille. Il était juste pitoyable, là-dessus son prof avait eu raison sur toute la ligne.
Laissant le dossier sur lequel il tentait de travailler jusqu'ici, parce qu'il savait que la seule solution qu'il avait trouvé pour empêcher le compagnon violent de Carlotta de remettre la main sur ses enfants ne lui plairait absolument pas, il était sorti. En direction du premier bar qui se présenterait à lui. Et celui-ci aurait pu être plein de bikers tatoués et bardés de cuir que cela ne l'aurait en rien gêné. Il était là pour boire de toute façon, rien d'autre. Finalement le bar était tout à fait correct. Un bar où il aurait pu s'il avait été encore à New-York, amener ses relations de travail lors des soirées "relâche" après un gros procès gagné. Au moins là-bas, il avait eu ça dans sa vie, ici... C'était un peu plus compliqué. Beaucoup plus compliqué.
Et il devait certainement faire une tête de déterré vu le commentaire du barman dès qu'il prit place au bar. "Des problèmes, hein ? Je vous sers quoi ?"
"Comment vous diriez à une mexicaine sans papier qui est ici depuis quinze ans qu'il lui faut retourner au Mexique si elle ne veut pas que son compagnon américain violent récupère la garde de ses deux gosses ?... Un Whisky, s'il-vous-plait. Double !"
Autant prendre sa dose tout de suite même si la tentation d'en prendre un second risquait ensuite de se faire pressante. Mais il n'avait pas envie d'être raisonnable ce soir. Ce soir, il voulait juste oublier. Et autre chose que Carlotta même si elle restait finalement bien pratique comme excuse toute trouvée...
Et dire qu'à côté, après un discret coup d’œil sur la personne se tenant à ses côtés, un type se contentait d'une bière... Il allait définitivement passer pour l'alcoolique du coin.
"Désolé de vous embêter avec ça..."
Bon, il n'avait plus maintenant qu'à plonger la tête dans son verre et ne plus la relever jusqu'au départ de ce type !
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(#)Sujet: Re: Take What You Want || LIBRE | Dim 8 Sep - 20:04
Alexander ne vient pas dans ce bar avec un but précis. Il ne vient pas ici pour se trouver une femme comme le font parfois certains hommes trop lâches qui se prennent des femmes n’ayant pas tout leurs esprits. Prendre un verre est, en quelque sorte, une manière de décompresser, de se changer les idées, d’oublier ses petits problèmes qui peuvent parfois être assez futiles.
Tranquillement assis, un homme vient finalement s’asseoir au tabouret à côté du sien. Alexander ne le regarde pas, mais il écoute ce qu’il est en train de dire. Il ne comprend pas trop de quoi il parle, mais lui semble savoir de quoi il parle. En tout cas, cet homme semble vraiment se poser des questions existentielles en plus de se commander un double whisky.
D’une oreille attentive, il écoute tout se qui est dit puisqu’il reste quand même un policier. Alexander n’est pas en service, mais s’il entend quelque chose d’étrange peut-être pourrait-il s’introduire à la conversation. Il n’est pas un agent d’immigration alors bon ça ne le regarde pas. Il tourne finalement la tête vers cet homme à lunettes à ses côtés. ALEXANDER : « La vie est difficile parfois. »
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(#)Sujet: Re: Take What You Want || LIBRE | Dim 8 Sep - 23:47
Lui qui s'était attendu à un tête-à-tête avec son verre d'alcool ambré se retrouva soudainement à lever son regard vers son voisin de bar. Bon ok, c'était lui qui avait amorcé la conversation mais c'était surtout pour s'excuser d'avoir déballé son affaire sur laquelle il peinait à trouver une solution. Bien que la solution, il l'avait. C'était de la faire accepter à sa cliente qui allait être un peu compliqué. Il ne s'était cependant pas attendu à une réponse, quelle qu'elle soit.
Mais surtout, il ne savait pas quoi faire de la réponse en question. Oui, la vie était compliquée mais en vérité, on créait soi-même son propre malheur. Pour ce qui le concernait en tout cas. Et sans doute aussi pour bon nombre de ces femmes qu'il défendait.
"Surtout lorsqu'on créé soi-même son propre malheur. Et l'être humain est particulièrement doué pour cela. Moi le premier."
Remerciant le barman qui vint déposer son verre face à lui, il reporta son attention sur l'homme à la bière. Pas du genre à apprécier les alcools forts donc.
"Et donc ? Qu'est-ce qui vous amène à avoir un tête-à-tête avec votre blonde ?"
Enfin si c'était une blonde mais à la couleur, il aurait dit que oui. Quant à savoir ce qui amenait ce type à ce comptoir de bar, il s'en moquait un peu en fait. Il aurait bien pu lui raconter qu'il était en réalité un extra-terrestre venu goûter aux saveurs alcoolisées qu'offrait la Terre qu'il n'aurait strictement pas réagi. C'était juste pour... parler. Et remplir le vide de sa vie qui se faisait un peu trop écrasant ce soir. Mais il supposait que ça irait mieux le lendemain. Ça allait toujours mieux le lendemain, ou du moins l'activité du jour permettait d'y croire.
"Vous n'êtes pas obligé de me répondre... Moi-même, Carlotta n'est pas la vraie raison de ma présence ici. Mais c'est une excuse qui me permet de ne pas me sentir trop minable. Donc vous pouvez inventer un truc, tout ce que vous voulez..."
Comme quoi, il n'était pas du genre contrariant. Même s'il attendait assez curieux tout en jouant avec son verre et en observant les reflets du liquide ambrée, de voir ce que l'homme à la blonde allait lui sortir.
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(#)Sujet: Re: Take What You Want || LIBRE | Lun 9 Sep - 0:59
Alexander ne connaît pas cet homme, mais à l’écouter parler, il vit des moments difficiles... du moins c’est ce qu’Alexander croit en le regardant dans ce moment. Ce ne sont pas tous les hommes qui ont la parole facile contrairement à beaucoup d’autres hommes. Les hommes ne sont habituellement pas portés à parler énormément, encore moins de leurs émotions. ALEXANDER : « Personne n’est parfait vous savez. Nous avons tous nos qualités et nos défauts. Certaines personnes sont moins douées que d’autres dans certaines situations, mais ça ne fait pas de ces gens des êtres moins bons. » Lui dit-il pour l’encourager un peu. Pour lui montrer qu’il vaut mieux qu’il croit.
Ce qui amène Alexander ici c’est fort simple, c’est l’ennui d’être à la maison à se tourner les pouces. Il n’est pas venu ici pour oublier quelque chose en particulier. Il a vécu une creuse période à un certain moment, mais maintenant les choses vont mieux dans sa vie. Bien entendu sa vie n’est parfaite, mais elle pourrait être pire c’est ce qu’il se dit toujours pour se remonter le moral. ALEXANDER : « L’ennui d’être seul chez moi je dirais. Ma copine travaille beaucoup, j’essaie donc de passer mes soirées autrement. » Tout ce qu’il vient de lui dire est vrai. Pourquoi commencer à inventer une histoire qui n’est pas vrai? Pour se rendre plus intelligent? Non merci, ce n’est pas dans le caractère d’Alexander. Il tend d’ailleurs sa main à cet homme. ALEXANDER : « Alexander. »
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(#)Sujet: Re: Take What You Want || LIBRE | Lun 9 Sep - 8:44
Oh mais c'est qu'il aurait eu plusieurs choses à dire sur les premières affirmations de Monsieur bière blonde. Beaucoup de choses à dire, oui. Il en grimaça d'ailleurs, tout en soupirant profondément.
"Carrément pas doué même. Vous savez comme dans les films où le héros sauve la situation juste en faisant ce qu'il faut pile au moment où il faut. Bah vous... C'est tout l'inverse, et après vous passez ensuite tout le film à faire avec votre échec. Parce que vous n'êtes définitivement pas un héros de film."
Et c'était le moindre qu'il pouvait dire. Parce qu'il doutait qu'on puisse trouver un héros aussi pitoyable, même chez les méchants. Bien que ceux-là avaient aussi toute leur place dans la vraie vie, il le voyait tous les jours. Et Carlotta serait même la première à le confirmer !
"Et il y a des types sur Terre qui ne sont absolument pas bons du tout. Des types qui tabassent leur femme et leurs enfants. Et des types qui violent. Et même des pervers narcissiques, il parait. Ou du moins qui s'en rapprochent beaucoup. Des grands malades du contrôle en tout cas et qui bousillent tout ce qui se trouve à leur portée sans le moindre remord ou la plus petite culpabilité." Ceci expliqué, il demanda aussitôt. "Tu fais quoi comme boulot ? Parce que c'est beau de croire encore en la bonté de l'âme humaine..."
C'était sans nul doute bien amer mais il ne se sentait pas ce soir de faire le moindre effort pour positiver. Même s'il devait bien avouer que cet Alexandre avait un côté plutôt sympa. Ce fut donc avec un petit sourire qu'il serra sa main tout en se présentant à son tour.
"Moi, c'est Wayne... Et pas au meilleur de ma forme ce soir, désolé. En tout cas, t'as l'air d'avoir un copine plutôt sympa pour qu'elle ne voit pas le souci à te laisser sortir le soir dans les bars alors qu'elle bosse. J'ai eu plus d'un collègue qui se plaignait de la jalousie de leur compagne, ça n'a pas l'air d'être ton cas."
Parce que, fausse impression ou pas, il le voyait pas mentir à sa copine sur ce qu'il faisait de ses soirées. Pas lorsqu'on semblait avoir tant de foi en la bonté humaine.
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(#)Sujet: Re: Take What You Want || LIBRE | Lun 9 Sep - 23:28
La vie n’est pas un film malheureusement. Il faut arrêter de croire que tout se passe bien dans la vie. Rien n’est parfait et rien ne le sera un jour. Il faut apprendre à vivre la vie telle qu’elle se présente à nous. Alexander a appris cela il y a longtemps maintenant. Après tout, ça fait des années qu’il désire des enfants mais jamais il n’a rencontré une femme ayant les mêmes rêves que lui. Il n’a d’ailleurs pas encore abordé ce sujet avec Calypso parce que c’est trop tôt, parce qu’il ne veut pas lui faire peur. Il l’aime, il ne veut pas la faire fuir et il sait que son métier d’avocate lui tient réellement à cœur en ce moment pour penser à l’avenir. ALEXANDER : « Si ça peut vous rassurer, je ne suis pas non plus un héros de film. Personne n’est Tom Cruise ou encore Keanu Reeves. » Aucun homme ne peut se battre seul contre cinq hommes armés comme Keanu Reeves tout comme personne ne peut sauter de toit en toit comme Tom Cruise dans Mission Impossible. L’homme n’est pas aussi fort physiquement et mentalement pour faire une telle chose.
Il y a toujours eu des méchants et il y en aura toujours malheureusement. Un monde rose où tout le monde est bon ça n’existe pas. Sans ces méchantes personnes Alexander n’aurait pas de travail. Alexander a travaillé fort pour devenir policier et même après son accident il a travaillé fort pour pouvoir retrouver la forme pour reprendre le boulot. Il a longtemps cru qu’il le pourrait plus jamais pratiquer ce métier, mais il a finalement pu reprendre le travail. Il ne faut jamais perdre espoir même s’il l’a lui-même perdu pendant un long moment. ALEXANDER : « Je suis policier et toi? » Dit-il en le regardant. Il est bien de croire en la bonté humaine parce que le monde regorge encore de bonnes personnes. D’ailleurs, les méchants ne sont pas toujours de mauvaises personnes. Nous ne pouvons pas juger sans connaître réellement quelqu’un.
Les deux hommes se serrent la pince et l’homme se présente à lui. Il s’appelle Wayne et il ne se porte pas très bien. Ça, Alexander l’a remarqué assez rapidement quand même, c’est aussi visible que le nez au milieu du visage. ALEXANDER : « Je l’aime, elle m’aime, je lui fais confiance, elle me fait confiance. Je ne viens pas ici pour rencontrer des femmes. Je viens ici pour passer le temps. Il n’y a pas de jalousie entre elle et moi. Je ne suis pas un homme à femmes d’ailleurs alors elle sait qu’elle ne risque rien à me laisser prendre un verre de temps en temps. »
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(#)Sujet: Re: Take What You Want || LIBRE | Jeu 12 Sep - 4:34
Il devait bien avouer que les références n'avaient pas été choisies au hasard. Keanu Reeves, rien que cela ? Il en sourit donc alors qu'il acquiesçait devant cette évidence. "Keanu Reeves ? On ne peut que déprimer face à une telle référence ! Mais oui les films, ça reste du cinéma..." Dans la vraie vie, les gens rataient le coche, condamnaient leur meilleur ami à l'enfer et faisait avec la culpabilité toute leur vie durant... Finalement, le cinéma n'était pas si mal.
Et il ne put rien faire contre le sourire qui le gagna lorsqu'il découvrit qu'Alexander qui avait tant foi en la bonté humaine, se trouvait finalement être policier. Pour même pouffer de rire devant l'ironie de la vie.
"Eh bien, je suis tout ce que les policiers détestent généralement ! Un avocat... Celui qui fait sortir de prison, ceux que vous vous escrimez à enfermer. Même si ce n'est pas nous qui faisons les lois, on ne fait qu'utiliser les vides juridiques et autres vices de procédure." Pour rajouter sur un ton nettement moins amer. "Et parfois, on tente de rétablir une certaine justice... Enfin ça, ça dépend des avocats." Et il pouvait au moins garder la tête haute quant à son métier. Ce qui était bien peu, mais il se raccrochait à ce qu'il avait.
Prenant une petite gorgée de son Whisky, il s'intéressa à la vie sentimentale et apparemment sans accroc d'Alexander. "C'est plutôt chouette lorsqu'un couple fonctionne si bien. De par mon métier, je suis plus habitué à entendre des histoires d'amour catastrophiques alors c'est bien de savoir qu'il y a aussi de belles histoires..." Pour demander ensuite, de façon assez logique. "Tu as des enfants ?" Parce qu'il l'imaginait bien avec des enfants. Un ou deux, un peu à la façon d'Edward, un autre couple qui fonctionnait aussi parfaitement.
"C'est parce que je connais un autre couple qui fonctionne aussi très bien, et ils ont une petite fille... Alors je suppose que c'est quelque chose qui vient assez vite lorsqu'on est bien avec quelqu'un..." Quelque chose de logique donc, comme la pavillon en banlieue, les deux voitures et le chien... La jolie vie rêvée de tout couple.
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(#)Sujet: Re: Take What You Want || LIBRE | Ven 13 Sep - 23:45
Il faut savoir faire la différence entre la vie et la fiction. Personne n’a une vie digne d’un film, aucune relation sexuelle n’est comme dans les films pour adultes que nous retrouverons sur des sites classés X. Les films sont là pour nous divertir, pour nous faire oublier nos petits soucis, pour nous faire passer du bon temps.
Alexander sourit lorsqu’il apprend que cette personne à ses côtés est avocat. Cet homme est avocat comme la copine d’Alexander. Ce serait comique s’ils devaient être collègues de travail tous les deux. Peut-être qu’Andrew la connaît, peut-être même qu’ils sont des amis sans qu’Alexander le sache. ALEXANDER : « Tu sais, je ne fais qu’arrêter les gens qui ont fait de mauvaises choses, pour le reste je fais confiance en la justice. » Si la justice décide qu’une personne n’est pas coupable alors elle n’est pas coupable tout simplement. Alexander ne fait que son travail de protéger la population. ALEXANDER : « Tu sais que ma conjointe est avocate aussi, c’est pour ça qu’elle travaille beaucoup. Tu la connais peut-être, elle s’appelle Calypso. Elle a de beaux grands yeux verts. »
De belles relations, il en existe même si parfois nous avons l’impression que l’amour est terrible. Il faut avoir de l’espoir parce que l’espoir fait vivre. Les histoires d’amour ne se terminent pas toujours mal même si c’est ce que cet homme voit souvent. ALEXANDER : « Non, mais j’en veux depuis des années. Calypso et moi n’en sommes pas encore rendus là. Je sais qu’elle aime son travail et qu’elle veut accomplir plein de choses avant d’en arriver à cette étape. » Et Alexander respect ça. Ils n’ont jamais parlé de cette possibilité d’avoir des enfants parce que leur relation leur relation est trop jeune pour ça. D’ici quelques années sans doute qu’ils le feront, mais pour pour le moment. ALEXANDER : « Tu as raison, mais nous ne pouvons avoir des enfants comme ça après quelques mois de relation. Je veux vivre plein de choses avec ma conjointe avant que nous nous lancions dans une telle aventure. Un enfant c’est pour la vie et j’aimerais bien qu’elle et moi soyons ensemble pour l’éternité. »
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(#)Sujet: Re: Take What You Want || LIBRE | Lun 23 Sep - 1:49
Faire confiance en la justice... C'était beau d'être policier et d'avoir encore de telles convictions. Lui, ça faisait bien longtemps qu'il ne les avait plus. Depuis ses quinze ans en fait, et son si cher professeur qui lui avait bousillé sa vie et celle d'Edward par la même occasion. Même si celui-ci s'en était bien mieux sorti que lui puisqu'il devait être en cet instant même avec sa femme et sa fille et non accoudé à un comptoir de bar...
Au moins Alexander semblait avoir une bonne oreille et le coeur sur la main. Et c'était agréable de se dire qu'il y avait des personnes pour qui tout réussissait. Pour finir par secouer la tête à la mention d'une certaine Calypso, aux -apparemment- magnifiques yeux verts. "Non, je ne l'ai pas encore rencontrée mais ça fait pas si longtemps que ça que je suis ici. Et ça se fera forcément un jour où l'autre, où on aura à s'opposer sur un dossier quelconque. A la longue, on finit par plus ou moins tous se connaitre..." Et il doutait que Miami diffère beaucoup de New-York sur cela. Il en grimaça d'ailleurs alors qu'il rajoutait. "Mais bon, je ne suis pas trop pressé de plaider contre elle parce que les femmes sont les plus dures en affaires. Elles sont du genre à ne rien lâcher et à chercher la plus petite faille pour te faire morde la poussière. Pour la plupart, elles ont besoin de faire leurs preuves et elles y réussissent plutôt bien." Des challenges donc. Et il n'était guère étonné qu'Alexander se retrouve seul le soir devant sa bière. "Mais une fois qu'elle aura obtenu une reconnaissance sociale, un bon poste et un bon salaire, la question des enfants viendra très vite." Ou elle n'aura pas envie de tout lâcher pour pouponner à la maison. Ça se voyait aussi. Mais il fallait dire que les femmes se trouvaient devant des choix cornéliens à faire et que mener de front des choses aussi incompatibles qu'une vie professionnelle menée tambour battant et une vie de famille épanouie à l'écoute des besoins de chacun, n'était pas évident à faire ! Mais il n'était évidemment pas question de décourager Alexander. Même si sa propre expérience des enfants ne s'avérait pas si reluisante que cela.
"Une fois, j'ai eu une cliente qui m'a déposée chez moi ces 5 enfants qui allait de 6 mois à 7 ans. Pour négocier les choses avec son compagnon. Sauf qu'elle est revenue deux jours après ! Sans bien sûr ne jamais répondre à son téléphone... J'ai cru mourir ! Et la plus grande passait son temps à me répéter T'es nul, tu sais rien faire... Mon dieu, c'était juste horrible. Et c'est incroyable le nombre de fois que ces trucs mangent par jour... Ils mangent tout le temps, ils ont tout le temps faim !"
Bon, il pouvait dire que ce week-end de folie lui avait permis d'acquérir une certaine expérience. Mais il n'était pas prêt d'oublier l'angoisse que ça avait été. Parce qu'il n'avait bien évidemment pas voulu appeler les services sociaux et qu'il s'était débrouillé avec les tutoriels trouvés sur internet. Il avait donc passé son week-end à lire et à gérer les crises qui s'enchaînaient à une vitesse incroyable. Et il lui avait fallut plus d'une semaine pour ne serait-ce que ranger son appartement. Mais au moins l’anecdote lui avait rendu le sourire alors qu'il avouait. "Donc les enfants, ce n'est pas pour moi. Clairement pas ! J'en ai même été un peu traumatisé même si je sais maintenant faire !"
Mais bon, il préférait nettement pour les autres que pour lui-même. Et ça tombait bien parce qu'il ne risquait pas d'en avoir un jour, ou pire qu'une femme lui en fasse la demande !