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april et ugo

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April avait proposé que l'on fasse Noël tous les deux. ça me faisait étrange car je n'avais pas fêté Noël avec quelqu'un depuis longtemps. Je n'avais pas refusé, ni douter d'accepter. J'avais été en fait touché par sa proposition. Je ne pensais pas qu'elle voudrait partager ce moment-là avec moi. J'avais fais la totale. Je lui avais proposé de venir faire le dîner - vu ce qu'elle m'avait dit de sa cuisine la dernière fois. J'avais tout acheté frais, chez le boucher pour le rôti, au marché pour les légumes. J'allais lui préparer un rôti en croûte dont elle me donnerait des nouvelles. Je l'avais chargée de choisir le dessert, car je n'aurais pas eu le temps pour ça. Ou alors il aurait fallu que j'arrive à 10h chez elle, quoi. J'arrivais donc vers 17h, les courses en main. Evidemment, j'avais pris deux trois bouteilles d'un très bon vin et champagne que je connaissais bien. J'avais des goûts de luxe, je pouvais l'avouer. En même temps, je le pouvais et elle le savait très bien. C'est donc dans mon éternel costume que je sonnais à sa porte.

Dans l'ouverture, je trouvais une jeune femme magnifique qui me fit afficher un sourire automatiquement. bonjour joli demoiselle lui fis-je alors en entrant doucement chez elle, le sac à la main. Je posais ma veste avant de l'embrasser sur la joue. joyeux Noël. fis-je en sortant un autre sac contenant un joli papier cadeau. Je faisais non de la tête en voyant son regard. non non mademoiselle on attends minuit que le Père Noël arrive. fis-je en riant et en posant tout ça au sapin après avoir fait un arrêt dans la cuisine. comment tu vas? tu nous as choisi un dessert? lui fis-je alors en souriant et en sortant doucement mes courses, préparant tout. J'étais fier d'avance du repas que je lui concoctais. regarde moi ça. tu nous serres un verre? fis-je en sortant mes deux bouteilles fraîches avant de sortir les casseroles. Depuis la fuite la dernière fois, j'avais pu voir comment elle organisait la cuisine. Je démarrais le tout alors qu'elle nous servait. santé à la plus belle. oui bon, j'étais d'humeur compliment. Elle savait que ce n'était pas souvent alors valait mieux en profiter. Allait-on vivre une soirée sans embrouilles, comme la dernière fois? rien était moins sûr. Alors qu'on parlait tous les deux, je remarquais vite qu'elle répondait rapidement à certains sms. Petit à petit, je m'approchais sans qu'elle le voit du dit téléphone et quand il s'alluma pour annoncer une réponse près de moi, je me lançais : C'est qui Justin? allez, hop, c'est parti. Je ne sais pas si ça faisait le mec jaloux, en tout cas j'essayais de faire le mec juste curieux. Comme j'ai déjà dis, je ne savais pas trop ranger notre relation, je n'avais pas envie. Ce n'était pas pour faire une crise de jalousie. N'empêche, j'avais remarqué sa présence sur son Instagram, aussi. Il me tardait de savoir.

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Noël avait frappé dans toutes les maisons et évidemment dans celle d’April également. D’ailleurs, cette dernière proposa à Ugo de le fêter ensemble. C’est vrai qu’elle avait l’habitude de le fêter avec la bande, mais cette année, chacun avait décidé de le fêter dans son coin. Ugo était ravi de partager ce moment avec elle et April était soulagée qu’il accepte volontiers son invitation. Avant l’arrivée d’Ugo, la jeune brunette avait tout préparé, La maison était joliment décorée et la table rayonnait de bougie. La seule chose qui n’était pas encore prête était le dîner. Ugo s’était proposé de le faire sachant qu’April était une piètre cuisinière. Dans sa chambre, la brunette s’était élégamment habillée, une belle chemise noire accompagnée d’un pantalon de la même couleur puis ses talons.

À 17 heures tapantes, on sonna à la porte et c’est avec un grand sourire que la jeune femme l’ouvrit. Ugo se tenait devant elle, toujours aussi beau. Salut jeune homme, tu es bien beau ce soir. Ils se firent aussitôt la bise lorsqu’il entra à l’intérieur puis il sortit un paquet cadeau de son sac, April afficha un grand sourire. Oooh Joyeux Noël à toi aussi ! La jeune femme étant une petite curieuse, elle voulu aussitôt savoir ce qu’il y avait à l’intérieur mais Ugo n’était pas d’accord, même ses petits yeux de biches ne marchèrent pas. Maiiiiis t’es pas drôle ! On aurait clairement dit une enfant de cinq ans devant ses cadeaux de Noël. Par la suite, ils se dirigèrent vers la cuisine où Ugo déposa tout les sacs qu’il venait de rapporter Oui j’ai pris une bûche chocolat noisette, ça te vas ? Promis ce n’est pas moi qui l’ai cuisinée. April tenait à rassurer le jeune homme au cas où il décide d’éviter le dessert ce soir. D’ailleurs April avait hâte de goûter le dîner qu’allait préparer le jeune blond. Mais avant de s’attaquer au plat, il sortit des bouteilles de vin et champagne, rien de mieux pour accompagner cette belle soirée. A la demande du jeune homme, April se chargea d’ouvrir la bouteille de vin et les servit tous les deux puis elle tendit son verre pour qu’ils puissent trinquer. Les paroles d’Ugo la firent sourire. Santé à ce sacré séducteur. Ils rigolèrent avant qu’Ugo ne commence à sortir les casseroles et tout ce dont il a besoin pour préparer le dîner. Pendant ce temps, April était légèrement préoccupée par son téléphone.

Un peu perdue dans ses pensées, April pianotait sur son téléphone. C’est d’ailleurs pour cette même raison qu’elle sursauta lorsqu’Ugo lui demanda, tout prêt d’elle, qui était Justin. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui demande cela. April se tut un instant mais Ugo ne semblait pas lâcher l’affaire, il attendait une réponse. Euh...c’est un ami... Cette réponse ne semblait pas du tout convaincre le jeune homme, il continua de regarder la jeune femme d’un regard insistant et elle finit par cracher le morceau. Bon d’accord...c’est l’un des meilleurs amis de mon frère mais il fait partie de la bande, c’est à dire qu’on se connaît un peu depuis toujours. Le truc c’est que...l’année dernière...on est en quelques sortes sortie ensemble, sauf qu’il m’a trompé et tout est partie en couille. Voilà. April avait rapidement remit son téléphone dans sa poche et espérait qu’il ne demande pas plus de détail que ça.

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J'étais ravi de fêter Noël avec April. Bon, elle avait pas mal chamboulé mes habitudes. Moi Noël, je ne fête jamais ça. Je ne vois plus ma famille et vu comme je change souvent de ville d'habitation, je ne m'accroche jamais assez pour organiser un Noël avec une connaissance. Et là, ce n'était même pas une connaissance. Enfin, dire que c'était ma copine serait trop dire aussi. Je n'avais pas tellement envie de mettre un titre sur ma relation avec elle. Il était clair que je ne voyais plus d'autres filles depuis cette fameuse nuit dans la voiture... n'empêche que je ne voulais pas tout gâcher. Mettre un titre sur notre relation me mettrait la pression et je ferais tout capoter, c'était sûr. Je me protégeais de moi-même.

J'étais donc ravi, comme je disais, de tout faire pour un joli Noël avec April. j'amenais de quoi faire le repas alors qu'elle avait acheté le dessert qu'elle souhaitait. J'avais mis le fameux costume et j'avais amené mon cadeau, bien évidemment. enfin, plusieurs, mais regroupé en un pour ne pas qu'elle devine ! J'adorais sa tenue, comme toujours. Une des raisons pour laquelle j'étais devenu "exclusif" avec elle était bien ça : elle était TOUJOURS canon. dans n'importe quelle circonstance. Matin, midi, soir. Hiver, printemps, été, automne. J'adorais ça. Je lui faisais la réflexion et elle me le rendait. Je souris. J'étais toujours en costume... il faudrait qu'un jour elle me voit autrement qu'en tenue d'Adam ou chemise. Enfin bref, ce sera pour plus tard. Je posais mon cadeau en lui disant qu'elle ne l'aurait pas tout de suite et je riais à sa réflexion, elle était adorable. Trop adorable. J'avais déjà envie de lui sauter dessus... mmmh... attends un peu Ugo, mmh. Pendant la cuissson peut-être? Sinon à 2h vous aurez pas mangé. Donc j'allais en cuisine tout préparer et lui demander un verre. Elle le levait en trinquant pour moi. santé à la plus belle créature de cette ville bah oui, séducteur. je le suis. Je lui lançais un clin d'oeil avant de lever le verre aux lèvres. Je continuais de faire mes petits trucs alors que je remarquais que son téléphone n'arrêtait pas. Elle répondait aussi vite. Je fronçais les sourcils.

Je ne suis pas le type jaloux ou possessif, j'aime juste savoir la vérité. Je déteste qu'on me mente ou qu'on me cache quelque chose. Si ça doit fonctionner, ça fonctionnera avec nos pires démons. A quoi bon, sinon? Alors j'allais lui demander, c'était sûr. Ce n'était pas son frère, vu comment elle répondait. C'était limite de manière agacée, dépassée. A la limite, je voulais savoir pour la rassurer. Mais quand je posais la question, je sentais un froid. Elle avait sursauté et me regardait, ne sachant quoi dire. Elle me connaissait assez pour savoir que je ne lâcherais pas l'affaire. Je ne clignais même pas des yeux en la regardant dans les siens. D'abord elle me lâcha "un ami". Mensonge. Je ne tressaillais même pas. Je voulais la vérité et elle le savait. Là, elle craquait. Elle m'avouait que c'était un mec avec qui elle était sorti, qui l'avait trompé et que ça s'était mal fini. Je levais un sourcil. Je n'aurais jamais imaginé April cocue. Vous l'avez vu? Impossible. Je baissais les yeux sur ma préparation, sans rien dire. Je voulais digérer la nouvelle. Elle croirait sûrement que j'ai accepté son explication mais, je savais que j'y reviendrais à un moment donné. Je goûtais ma sauce. viens voir lui fis-je en lui tendant la cuillère. aloooors? pas mal ma julienne heeein? lui fis-je en souriant. Elle s'en était mis un peu sur le coin de la bouche alors je lui enlevais avec le bout du doigt et je venais doucement l'embrasser sur les lèvres. Trop de beauté pour être ignorée.

Bon allez, je vois que tu souffres trop alors pendant que ça cuit, je vais te laisser ouvrir ton cadeau. bon j'avais trop hâte de voir sa tête. J'étais assez fier de mon cadeau. Comme elle était la seule à qui j'en faisais, je m'étais lâché. Comme un gosse, je prenais sa main vers son sapin je prenais le cadeau et lui tendais. Joyeux Noël April Wilson. lui fis-je alors. Je la laissais ouvrir. Il y avait, emballées dans du papier de soie, cette robe ci et celle-là, dans une boîte à bijoux ce collier et enfin cette petite merveille.

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Pour Noël, April était toujours excitée comme une puce. Elle adorait décorer la maison, le sapin et tout ce qui s’en suit. Mais ce qu’elle aimait au-dessus tout c’était de se décorer soi-même. Elle s’était donc bien habillée et maquillée pour l’occasion. Elle savait qu’Ugo n’allait pas tarder à sonner, elle descendit alors vers le salon et commença à ranger le reste avant de se diriger, quelques minutes plus tard et presque en courant, vers la porte d’entrée.

Ugo était toujours aussi élégant, d’ailleurs ce dernier la complimenta et elle ne put s’empêcher de faire de même. Après tout, il était toujours aussi sexy. Une fois à l’intérieur, Ugo refusa que la jeune brunette touche à ses cadeaux. C’était un calvaire pour la jeune femme car elle était déjà impatiente et voulait absolument savoir ce qu’il y avait à l’intérieur. En remarquant qu’aucune de ses tactiques ne marchait sur lui, April finit par abandonner le combat et le rejoint dans la cuisine pour se servir du bon vin qu’il avait ramené. Ils trinquèrent pour eux et la dernière remarque du jeune homme la fit bien rire. Tu veux dire que je ne suis que la plus belle de la ville ? Je suis un peu déçue là. Elle fit une petite moue semblant avant d’éclater de rire aussi rapidement. Pendant ce temps, Ugo se lança dans les préparatifs. April ne lui proposa pas son aide, étant donné qu’elle était capable de tout faire foirer. Elle décida de le laisser s’occuper tout seul de leur plat.

Cependant, April était préoccupée par autre chose. Son téléphone à la main, elle était légèrement agacée. Elle avait presque oublié qu’elle n’était pas seule et qu’Ugo finira bien par se rendre compte que quelque chose clochait. D’ailleurs, ce dernier ne tarda pas à lui demander qui était l’homme avec elle elle textoté. Surprise par cette soudaine demande, April avait sursauté. Au début, elle ne voulait pas qu’il sache mais en voyant qu’il ne lâchera pas l’affaire avant qu’elle ne lui raconte, April finit par cracher le morceau en lui racontant le gros de l’histoire. Mais ce qui la surprit encore plus c’était la réaction du jeune homme. Après son petit monologue, Ugo ne rajouta rien. Il ne demanda pas davantage d’explication et ne fit aucune autre remarque. Il continua simplement ce qu’il faisait auparavant. April essaya d’analyser cette réaction mais elle ne comprit rien. Peut-être qu’après tout il s’en foutait de son histoire ? Cela arrangeait bien April finalement, elle n’avait aucune envie de parler de tout ceci maintenant. Ugo replongea dans sa marmite et lui fit goûter ses légumes. April était surprise, c’était bien la première fois qu’elle goûtait les plats d’Ugo et fallait croire qu’elle n’était pas déçue du tout. C’était très bon. Mon dieu que c’est bon ! Je peux t’embaucher en tant que cuisinier privé ? April rigola et s’en est même pas rendu compte qu’elle en avait de la sauce plein la tronche. Ugo, la lui enleva des ses doigts avant de déposer ses lèvres contre les siennes. Il était beaucoup trop mignon.

Le tout cuisait tranquillement et Ugo fit l’aveu du siècle à la jeune brune. Elle allait enfin pouvoir ouvrir ses cadeaux. Nooon c’est vrai ? C’est vraiment vrai ? Je ne vais pas attendre minuit? Elle était vraiment contente de ne pas attendre jusqu’à minuit pour les ouvrir, elle aurait déjà fait un AVC avant sinon. Comme une enfant, Ugo prit les mains d’April et l’embarqua vers le sapin où les cadeaux étaient disposés. April remercia Ugo avant d’ouvrir la grande boîte et de découvrir les merveilles qu’il y avait à l’intérieur. April ouvrit grand la bouche en voyant tout ce qu’il lui avait acheté. OMG Ugo c’est magnifique ! Tout ça pour moi ? Les robes étaient magnifiques, le collier l’était encore plus mais l’appareil photo était le parfait cadeau pour une photographe. April était très touchée et émue. Elle se tourna vers le jeune homme et lui sauta dans les bras. Merci Ugo vraiment, tu m’as gâtée. Elle se recula pour le regarder dans les yeux avant de l’embrasser. Lorsqu’il se détachèrent l’un de l’autre, vint le tour d’Ugo. Elle lui avait évidemment acheté un cadeau. Elle se dirigea vers le sapin et ramena une petite boîte puis une autre un peu plus grande. L’une contenait une jolie rolex et l’autre une veste . Joyeux Noël à toi aussi. J’espère qu’ils te plairont ! April était impatiente de voir sa réaction. Elle espérait sincèrement lui faire plaisir.

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J'étais vraiment heureux de passer Noël avec April. Je n'avais jamais vraiment fêté Noël avec qui que ce soit. C'était quelque chose que je ne connaissais pas du tout mais étrangement je n'avais pas peur de le faire avec April. Bien que les relations sérieuses ne soient pas mon truc, ça ne me fait pas peur pour autant. Je ne préfère juste pas m'avancer pour ne pas tout gâcher : parce que ça par contre je sais faire. De toute façon, avec April, on se disputait assez pour savoir que j'avais un caractère de merde. Ce n'était pas un secret entre nous. Mais ça tenait bon, cette histoire, et ça évoluait. J'en profitais sans trop me faire d'idées précises dans ma tête : je pense d'ailleurs que c'est comme ça que j'arrive à mener ça quelque part.

J'étais venu sur mon 31 avec le dîner, parce que je savais qu'April n'était pas très douée en cuisine. C'est quand même Noël et même si je ne le fête jamais, je sais que la cuisine ce jour-là faut quand même y faire attention. Je ramène de quoi cuisiner et je m'y colle avant de décider de lui offrir mes cadeaux. Hophophop attendez, ne pensez pas que j'ai oublié la parenthèse entre deux des messages qu'elle a échangé avec ce type-là, Justin. On va y revenir. Je décidais de ne pas tout de suite gâcher la fête et je lui tendais mes cadeau. Je n'avais pas compté le budget, puisqu'elle était la seule qui recevrait un présent de ma part et que je n'étais pas à plaindre financièrement. J'avais hâte de voir sa réaction, je souriais. Elle avait l'air contente, surprise, ce que j'attendais d'elle. Elle me tendait les miens ensuite. Elle aussi, avait très bien choisis. tu es la meilleure, merci. lui fis-je en souriant alors en prenant son visage entre les mains pour l'embrasser tendrement - rares étaient ces moments entre nous. Les fêtes de fin d'année amènent toujours ce truc un peu "la parenthèse" de l'année où tout est possible. C'est ce qu'on appelle communément la "magie de noël". Enfin, elle n'allait pas durer bien longtemps cette magie de Noël. tu bosses sur quelque chose en particulier en ce moment? lui demandais-je en reluquant l'appareil que je venais de lui offrir. J'étais assez fier de mon achat, j'étais allé dans une boutique spécialisée pour être sûr de prendre quelque chose de très qualitatif. J'avais hâte de la voir travailler avec. Je lui souriais en retournant à la cuisine et en croisant à nouveau son téléphone. Je ne pouvais pas rester là-dessus. De toute façon, il faudrait qu'on en parle parce que c'est pire quand on évite les sujets qui préoccupent. C'est bientôt prêt! lançais-je alors en reprenant ma coupette.

Je m'approchais d'elle, l'attrapant par la hanche pour qu'on soit collés tous les deux et que je puisse la regarder. Après un mini silence, je lançais : tu sais que le fait que tu m'aies d'abord dis que "c'est un ami" pour ensuite avouer que c'est ton ex n'a pas du tout aidé à ta plaidoirie. lui soufflais-je alors. Je ne voulais tellement pas de dispute ce jour-là que j'adoptais un ton très calme, aussi calme que je pouvais. Je me contenais vraiment parce que ça me bouffait de l'intérieur. et puis regarde toi. quelle personne saine d'esprit pourrait vouloir te tromper un jour? tu me caches quelque chose April, je le sais. je sens que tu ne veux pas me le dire et... quelque part je ne peux pas t'en vouloir. je me pose des questions, c'est tout. je prenais de grooooossses pincettes, là. pas facile pour moi d'être aussi calme et explicatif.

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La brunette aimait bien cette ambiance de Noël et, comme une vraie enfant, son moment préféré sera toujours celui d’ouvrir les cadeaux. Lorsqu’Ugo avait franchit la porte, elle avait interdiction d’ouvrir son cadeau à l’instant même et fallait croire qu’elle était très déçue. Heureusement que le jeune homme mit rapidement fin à l’attente d’April. En attendant la cuisson de leur dîner, ils décidèrent d’ouvrir leurs cadeaux respectifs. En ouvrant les siens, April était surprise de voir tout ce que Ugo avait acheté pour elle, elle ne s’y attendait pas du tout. Mais elle adorait ce qu’il y avait à l’intérieur. De plus, elle était tout aussi contente de voir que les deux cadeaux qu’elle avait achetés pour le jeune homme lui plaisaient également.

Bien évidemment, April était encore plus excitée avec son nouvel appareil en main. Ugo lui demanda si elle avait un quelconque projet en ce moment et elle hocha positivement la tête. Oui j’ai un projet assez sympa. Je photographie un même endroit précis mais dans un laps de temps différent. C’est à dire que l’endroit en question aura différentes facettes et tout dépendra des saisons, de la météo, des lumières du jour ou de la nuit... Un peu à la façon de Kevin Day. Je trouve ça assez intéressant et très amusant à photographier. April avait déjà hâte de continuer son projet avec son nouvel appareil photo. Je vais le mettre à charger pour pouvoir l’utiliser plus tard. Trop impatiente, April courra brancher l’appareil. Elle avait envie de garder en souvenirs ces petits moments et cette fois-ci avec sa nouvelle beauté.
En attendant, Ugo alla jeter un coup d’œil sur le dîner qui cuisait toujours. La bonne nouvelle était qu’ils allaient bientôt passer à table. Ah bah tant mieux parce que je dois avouer que je commence déjà à avoir faim. La jeune femme avait hâte d’attaquer ce fameux plat.

Alors qu’ils attendaient sagement les quelques minutes restantes pour leur dîner, Ugo se rapprocha doucement de la brunette et la tira par les hanches pour la serrer contre lui. April était surprise mais elle était toujours prête à jouer ce petit jeu avec lui. Malheureusement pour elle, les paroles du jeune homme eurent l’effet d’une douche froide. Il n’y avait rien de coquin dans tout ça et ce dernier avait plutôt l’air bien sérieux. April avait vraiment cru que c’était une histoire sans importance pour lui. Lorsqu’il ne lui avait plus répondu tout à l’heure, elle était persuadée qu’ils n’allaient plus en reparler, mais elle avait tort sur toute la ligne. Je sais bien...je voulais juste pas te préoccuper avec cette histoire... April était un peu perdue, et ne savait pas trop quoi dire. Ugo la regarda en plissant les yeux et finit par lui avouer qu’il avait bien senti qu’elle lui cachait quelque chose. A ce moment, April soupira, surtout après avoir entendu sa question réthorique. Pourtant c’est bien ce qui s’est passé, avec une amie en plus... April avait détourné le regard mais elle finit par regarder le jeune homme dans les yeux. Je sais que tu te poses des questions mais je ne veux pas te préoccuper avec mes histoires... Tout ce que tu dois savoir c’est que tout ça est, pour moi, resté dans le passé, c’est fini et je ne compte pas revenir en arrière. Elle s’approcha un peu plus de lui. Je ne veux pas que tu t’inquiètes. Puis elle déposa doucement ses lèvres contre les siennes.

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J'étais vraiment très heureux qu'April aime tant ses cadeaux. J'avais laissé un petit suspens pour ne pas qu'elle les ouvre trop vite parce que de un j'avais peur que ça lui plaise moyennement et puis parce que c'était mieux de faire attendre! J'avais commencé le repas et on discutait mais s'en était trop : je voyais le mien aussi ! April était la seule personne à qui j'avais fais un cadeau. Faut dire, mon entourage se compte sur les doigts d'une main... et d'un doigt en phalange à vrai dire. Je n'étais proche de personne et tant mieux : c'était comme ça que je fonctionnais. Déjà être avec April, c'était trop. Malheureusement, c'était plus fort que moi.

Normalement, je devrais être en train déjà de prévoir ma prochaine destination. Je changeais régulièrement de ville pour éviter que le passé ne me rattrape. Là, j'avais trouvé une ancre à Miami. C'était une lourde faiblesse, et je cherchais encore comment la gérer. C'est pour ça aussi que je prenais mon temps à cadrer notre relation. Je ne voulais pas tout gâcher parce que je tenais vraiment à elle et je me laissais le temps pour trouver une solution. S'attacher à quelqu'un était tellement difficile, je l'avais fais trop rarement et ça avait que trop raté à chaque fois. Je prenais les choses comme elles venaient avec April, de ce fait. Le fait était là : je ne pouvais pas être loin d'elle. Depuis les toutes premières fois, c'était évident. Nos disputes, nos jambes en l'air, et encore et encore et encore sans arrêts, tout était déjà écrit. Oui, c'était étrange de dire ça comme ça, peut être pas romantique à vos yeux et pourtant pour quelqu'un comme moi c'était le truc le plus adorable que j'avais jamais fais. J'avais su rapidement que j'étais attaché à elle et malgré mes volontés de m'éloigner, tout me ramenait à elle. Jusqu'à ce fameux trajet en voiture.

Tout cela nous menait ici, à cet instant. Elle allait brancher son nouvel appareil, je sentais que j'allais avoir le droit à un shoot dans quelques heures. Elle me parlait d'un projet avec un paysage qu'elle prenait à des moments différents. Je l'écoutais très attentivement. j'ai hâte de voir ça. ça a l'air fou. tu me montreras l'endroit? Tu pourrais même faire l'évolution avec deux appareils. ça pourrait être intéressant ça, non? je ne m'y connaissais pas trop. Autant je gérais le droit comme personne, mais la photographie... même si j'avais été dans pas mal d'affaires face à ses photographies, je ne m'y étais jamais intéressé jusque maintenant. Je savais néanmoins que cette jeune femme était très douée. J'adorais ses photos, en secret jusqu'alors et puis je l'assumais dorénavant. Une main dans une poche, je touillais dans ma mixture de l'autre. J'allais chercher les assiettes. je vais te faire un dressage de folie. je coupais quelques légumes que je déposais déjà dans les assiettes et puis je me tournais vers elle.

Il fallait que je lui en parle, c'était plus fort que moi. Ce sms, sa réponse face à ma découverte, je n'aimais pas ça. Et comme je voulais que ça fonctionne, il fallait que je lui en parle. Je m'approchais d'elle doucement, l'attrapant par les hanches. Je voulais lui en reparler mais il fallait que je trouve les mots. Je faisais énormément d'efforts avec April. C'était dur. Elle semblait surprise que je lui en reparle. On avait fait la pause cadeau entre deux, c'est vrai, parce qu'il avait fallu que j'avale la chose avant. Elle me répondait quand même, et heureusement pour elle et moi, parce que je n'aurais pas pu me contrôler encore si ça n'avait pas été le cas. Elle me disait ne pas vouloir m'inquiéter avec ses histoires. Elle baissait tantôt la tête, et la relevait. Elle semblait vraiment touchée par tout ça. April... je préfère que tu m'en parles. tu sais comme on a une facilité monstre à se disputer tous les deux. je prends vachement sur moi, là... il fallait que je lui dise que je faisais des efforts. Tous les deux on était les pros de la dispute avant d'être "officiellement ensemble" et depuis j'essayais le moins possible de craquer à cette faiblesse. Je lui disais ensuite que j'imaginais mal qui que ce soit la tromper. Je veux dire, vous l'avez vu? Elle me disait qu'elle ne voulait vraiment pas m'embêter, après m'avoir avoué que c'était avec une amie. Je fronçais les sourcils. Elle me disait que "pour elle" c'était du passé. c'est plus ton amie j'espère? et puis, pour toi? ça veut dire quoi? lui non? pour le fait de ne pas m'inquiéter, on verra plus tard. Elle m'embrassait mais ça n'effaçait pas tout ça. ce n'est pas que je m'inquiète, April. Je te fais confiance. Je... Je ne savais pas comment exprimer ce que je ressentais, c'était assez rare ce sentiment en moi. C'est lui que je ne supporte pas. Je veux que tu puisses tout me dire. C'est un peu... un sentiment de protection au delà du fait que je sois... enfin que je sois avec toi. ça te travaille encore, je te connais. Je voudrais que tu puisses en parler sans que ça te fasse ni chaud ni froid. ce n'est pas le cas là... voilà. bon j'avais pris dix détours, c'était pas clair mais c'était ça. En gros c'était au delà d'être son petit ami. Je voulais juste être là pour elle et bon sûrement qu'au fond je voulais défoncer ce mec qui voulait apparemment s'approcher d'elle. s'il faut que j'lui rappelle que c'est du passé, y'a pas de problèmes. ajoutais-je quand même. Je souriais légèrement afin de détendre l'atmosphère, même si j'étais à moitié sérieux quand même.

Puis doucement, j'approchais mes lèvres à nouveau des siennes, tendrement. Je posais ma main dans son cou, pour la serrer tendrement contre moi. Ma main encore contre ses hanches je la collais à moi et je lui faisais faire quelques pas en arrière pour la coller contre un des murs. Je n'étais pas venu dans cette position à la base pour ne pas jouer à notre petit jeu préféré. Je quittais ensuite ses lèvres pour déposer des baisers dans son cou, la tenant encore fermement contre moi. Puis je déplaçais ma main de ses hanches à ses fesses. Ma respiration se faisait haletante, tout comme celle d'April. Son corps m'envoûtait. Ma tête s'embrumait. Si je ne devais garder qu'un corps, ce serait le sien. Je la défaisais de son bas pour passer mes doigts sous son sous vêtement et me faufiler un chemin sensuel dans son intimité, tout en relevant la tête pour voir l'expression de son visage changer.

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La brunette avait enfin droit d’ouvrir ses cadeaux et elle était excitée comme une puce rien qu’à cette idée. La surprise avait était de taille en découvrant tout ce que le jeune homme lui avait offert, April était ravie de voir que le jeune blond avait très bon goût. D’ailleurs, pour ne pas perdre plus de temps, elle avait rapidement mis son nouvel appareil photo en charge, histoire de pouvoir l’utiliser dans quelques heures. Ugo n’allait certainement pas être épargné des premiers clichés de sa nouvelle préoccupation.

April lui expliqua d’ailleurs son projet du moment qu’elle appréciait énormément. Elle prenait à chaque fois du plaisir à s’impliquer dans ce qu’elle aime faire. La photographie était pour elle sa petite bulle de confort qui lui permettait de se dévoiler et surtout de dévoiler la réalité qui l’entoure. Ugo était très attentif mais il est vrai qu’elle pouvait parler de ses projets pendant une éternité sans s’ennuyer mais cela pouvait ennuyer les autres. Elle réfléchit à l’idée du jeune homme avant de lui répondre. Entre deux appareils photos professionnels il n’y a pas une grande différence mais je pense que je pourrais essayer avec différents effets, filtres et tout ça. Et puis si tu veux, on pourra un jour faire une sortie là-bas, c’est à l’extérieur de Miami. Alors qu’ils continuèrent leur discussion, Ugo sortit les assiettes et commença son dressage. Il était très doué. Je n’en doute pas une seconde. La jeune femmes resta à ses côtés et essaya d’apprendre un minimum même si son cas était désespérant.

Tout d’un coup, Ugo fit revenir sur le tapis le sujet fâcheux. Elle ne s’y attendait pas du tout mais le jeune homme ne voulait pas lâcher l’affaire et cette fois-ci, il était bien difficile de raconter d’autres conneries. Cette histoire était délicate et April perdait à chaque fois ses mots lorsqu’elle devait en parler. Elle aurait préféré tout laisser de côté, ne plus se préoccuper de tout cela mais cette histoire revenait à chaque fois la hanter. Le jeune blond l’avait saisit par les hanches et il la regardait bien en face en attendant une réponse cohérente. Je sais....je sais bien qu’on a tendance à rapidement s’emporter tous les deux.... Elle savait qu’il faisait un grand effort et elle le remerciait intérieurement pour cela car elle n’avait aucune force pour se disputer avec lui, surtout après ce qu’il lui demandait d’avouer. Elle avait l’impression d’être vidée de toute énergie, heureusement qu’il la tenait bien fermement contre lui. Après un silence où elle essayait de trouver les bons mots pour s’exprimer, elle finit par lui expliquer vaguement l’histoire. Justin l’avait trompé avec son amie, Sky. Aussitôt Ugo demanda si les deux jeunes femmes étaient toujours amies. Non, on ne l’est plus vraiment. Je lui en ai voulu pendant bien longtemps mais en fin de compte c’était lui le fautif et non elle. Elle n’était même pas au courant de cette histoire de base donc si je dois en vouloir à quelqu’un c’est bien à lui...Mais voilà qu’on a réussi à mettre cette histoire de côté et qu’on a repris notre amitié là où on l’avait laissé. J’ai laissé ma rancoeur de côté et j’ai essayé d’être heureuse pour eux. Sauf qu’il y a un moment maintenant, Justin m’a fait comprendre qu’on ne pourra jamais être de simples amis. Il y a toujours eu plus depuis que nous étions gamins. Mais j’ai plus envie de revivre ça, et puis vis à vis de Sky c’est très moche. On est peut-être plus les amies d’avant mais je ne veux pas qu’elle vive ce que moi j’ai vécu lors de notre rupture. Et puis je t’ai toi maintenant, cette histoire c’est pour moi du passé. C’est vrai que ce n’était pas une amourette de passage mais sache que ce n’est pas ce qui détruira ce que nous avons tous les deux. Voilà, c’était fait. Elle avait réussi à tout lui dire, c’était comme un lourd fardeaux qui lui pesait sur le cœur. Ce n’était pas facile à faire mais elle avait pris son courage à deux mains et avait tout déballé. Elle ne voulait pas que le jeune homme reste dans le flou et elle savait que toute cette histoire allait le préoccuper si elle ne lui disait rien. April avait tout de même peur de la réaction du jeune homme. Peut-être que tout cela n’allait pas lui plaire. C’était certainement ces questionnements qui l’avaient empêché depuis le début à se confier. Mais au contraire, Ugo réussit même à détendre l’atmosphère et son cœur par la même occasion. Je crois qu’il a bien compris et puis il doit avoir autre chose à faire maintenant.

Après ce petit moment de discussion sérieuse, Ugo colla tendrement ses lèvres contre celles de la jeune brune et leurs langues se rencontrèrent pour une danse bien sensuelle. April se colla à lui avant de se retrouver prisonnière entre le mur et son corps d’apollon. Cette sensation ne lui déplaisait nullement. Les mains du jeune homme se baladèrent sur son corps alors que leurs bouches étaient toujours sellées. Il descendit petit à petit avant d’immiscer doucement sa main dans son intimité. La jeune brune poussa un long gémissement et poussa sa tête en arrière. D’autres gémissement suivirent lorsque le jeune blond pénétra deux doigts en elle. La respiration de cette dernière était saccadée mais elle réussit à coller ses lèvres contre le beau jeune homme. Lorsqu’il retira enfin ses doigts, April s’empressa de lui ouvrir les boutons de sa chemise avant d’inverser les rôles et de le coller contre le mur tout en l’embrassant. Ses mains étaient posés contre son torse bien musclés avant de descendre rapidement vers sa ceinture qu’elle le lui retira rapidement.

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take my hands baby and look me in my eyes

april et ugo

◊ ◊ ◊

Le sujet qu'on avait abordé était très sérieux. Je ne savais pas trop comment j'allais ressentir ça, quand j'avais vu les SMS. Mais ça me gênait au plus haut point et je savais que la meilleure solution était d'en parler avec April tout de suite. On parlait d'autres choses entre deux, parce que ça ne restait pas facile ni pour elle ni pour moi d'en parler. Mais il fallait que ça craque. Comme elle le disait bien, on a tous les deux un gros caractères. Si j'avais gardé ça pour moi, ça aurait très mal fini.

Alors j'écoutais son résumé de l'histoire. Elle me disait tout, vraiment tout. Alors je lui faisais confiance. Je n'aimais pas savoir que cet homme avait partagé la vie d'April, qu'il lui avait fait du mal, qu'elle avait tenté de rester ami avec cet ordure, qu'il avait été avec une de ses amies, pour ensuite refaire du mal à celle-ci pour revenir voir April et dire qu'il l'aimait toujours. je ne supportais pas ce genre de mec. je ne savais pas ce qu'il se passerait si je le croisais. en attendant, je faisais confiance à April pour tout ça. J'étais apaisé, je savais qu'elle ne partageait pas ça. Notre relation était quand même précieuse à mes yeux, malgré que je ne le montre pas énormément. Alors quelque part, ça m'apaisait. Mais sérieusement, je gardais cette petite histoire en tête, car elle me dérangeait vraiment. On ne sait jamais. Je suis quelqu'un qui ne pardonne pas, qui n'oublie pas. On ne fait pas ça quand on est en couple, et encore moins quand l'autre est en couple. Il le savait pertinemment.

Bref. Après toute cette conversation, les cadeaux d'April, je l'embrassais. Je voulais lui montrer, autre que par des mots que je ne contrôlais pas. Je voulais lui montrer que je tenais à elle, qu'elle était spéciale à mes yeux, que je la trouvais canon et que jamais je ne la tromperais. Si jamais la vie devait nous séparer, ça se ferait correctement. Mais je n'imaginais pas ça. Là, je voulais lui faire l'amour. Je faufilais mes doigts en elle avant qu'elle ne me colle au mur et me déshabille à mon tour. Je souriais. Le sexe entre nous faut le dire, c'était quelque chose. une déesse lui fis-je alors que j'avais l'occasion de la voir nue face à moi, maintenant déshabillée. Je souriais alors qu'elle enlevait ma ceinture. Dans le salon, on retournait tout. C'était sauvage, tendre, fou.

Après ça, la faim nous avait appelée. Et puis le film dans le lit, après avoir refait l'amour. Une vraie histoire, pure, simple. Je m'endormais avec la belle April dans mes bras, son odeur dans mes narines et la certitude que ce n'était pas un idiot qui allait me séparer d'elle.

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