J’avais décidé de prendre un peu l’air après le départ de mon père et de ma belle-mère. Le week-end c’était à peu près bien passé, en tout cas, Gabriel et moi avions réussi à faire croire que l’entente n’était pas si mauvaise entre nous. Peut-être que la situation cocasse que nous avions vécu quelques heures avant l’arrivée de nos parents nous avait aidé. Ce qui était sur, c’est que j’étais contente qu’ils ne soient pas restés plus longtemps. Je n’aurai pas tenu sans faire de gaffe et Gab voulait que cette histoire de cochon égorgé reste entre lui et moi.

Pour ne plus voir sa tête, j’avais pris la direction de Wynwood, ayant entendu parler de cet endroit par mon nouveau patron. Je me promenais tranquillement dans ce quartier lorsque j’aperçus au loin une brasserie. Je décidai de m’y arrêter pour boire un café. Je trouvais une place rapidement et m’y installais. Perdue dans mes pensées, je crus reconnaitre une voix à quelques tables de moi… c’était un jeune homme que j’avais connu il y a quelques mois à New York. Je me souviendrais toujours de cette rencontre…

Je visitais alors la galerie d’art d’un ami et ce charmant jeune homme était entré en trombes, me faisant me retrouver assise par terre. Pour s’excuser, cet homme m’avait invité à manger dehors le lendemain. Nous avions passé un moment très agréable, se terminant dans mon lit… Bref… au petit matin, il avait disparu. Son nom me revint comme une évidence quand j’entendis sa voix… Nicholas…

Je me retournai pour voir s’il s’agissait bien de lui. Et oui, la confirmation était bien réelle… Ni… Nicholas ? finis-je par articuler. Après tout, nous avions partagé une nuit ensemble, je n’allais pas me cacher Tu fais quoi à Miami ? La question paraissait ridicule, mais à vrai dire je ne savais pas comment engager la conversation.

J'arrive pas a croire que dans quelques jours c'est bientôt noël, l'année est passé tellement vite que je l'ai pas vu passer, c'est fou comme les années passe à une vitesse ça fait presque peur limite, bref aujourd'hui j'étais de corvée de cadeau de noël quand je dis que c'est une corvée c'est une corvée, affronter la foule durant cet période de fête c'est l'enfer sur terre c'est horrible en tant normal je déteste le shopping comme tout les mecs vous me diriez vous mais j'aime bien l'esprit de noël tout ce qui est jouer de noël, les musiques et tout le blabla je dois avouer que j'ai garder mon âme d'enfant au fond de moi. J'avais passé ma matinée dans presque tout les magasins de la ville a la recherche des cadeaux que je vais offrir a ma mère, mes grands-parents paternel et maternelle en ce qui concernant mon très cher père il n'aura rien de ma part, pourquoi j'offrirai un cadeau a celui qui a fait de ma vie un enfer rien que te le voir au réveillon de noël me dégoûte au plus au point si il était pas la cela m'aurais arranger mais il dois faire son faux jetons auprès de mon grand-père pour pouvoir rester sur son testament je trouve ça horrible de ça par, tout ce qui l'intéresse c'est la fortune de son père et sa petite personne.

Enfin bref, j'arrête de parler de ce mec qui me sert de père sinon ça va m'énerver pour la journée alors qu'aujourd'hui, je suis de bonne humeur. Il était à peu prés 11h30 lorsque je sors d'un magasin de qui vendais des choses anciens et j'avais remarqué un cadeau que allé plaire à mon grand-père maternelle. Je lâche un soupir enfin, les cadeaux de Noël sont fait, je me félicite d'avoir tout trouver dans la même matinée maintenant, il était temps que j'aille me poser quelque part, pour boire un bon petit café avant de rentrer chez moi. Je m'avance donc dans la rue et aperçois une brasserie juste de l'autre coter de la rue, je m'avance donc vers cette brasserie et entra à l'intérieur, je me dirige vers le comptoir, je dépose mes sacs de cadeaux sur le tabouret a coter de moi, j'enlève ma veste et prends place sur le tabouret. Bonjour, je voudrais un café crème s'il vous plait. Dis-je au barman.


Pendant que j'attends mon café, je me plonge dans mon portable et tombe sur un article de souliers sous le sapin, je m'étais plonger dans mes souvenirs d'enfance je me souviens lorsque je devais avoir huit ans le soir de noël avant de me coucher j'avais mis mes souliers devant la cheminée le lendemain j'avais reçu des pieds dans mes souliers comme cadeau que le père noël m'avais apporter, j'avoue que ça m'avais intrigué de genre de cadeau mais j'ai su un peu plus tard que c'est mon grand-père du coter de ma mère qui m'avais fait une blague. Le barman arriva avec mon café ce qui me sors de ma rêverie. Je remercie le barman puis bois une gorgée de mon café et entame la conversation avec le barman qui avait le même age que moi et durant notre conversation, on se rend compte que nous étions dans la classe en primaire, c'est fou comme le monde est petit.


Je continue ma conversation avec le barman en nous racontent nos souvenirs de l'école lorsque une personne enfin plutôt une jeune femme interrompe notre conversation lorsqu'elle prononça mon prénom, je me retourne vers la jeune femme et perdis mon sourire lorsque mon regard croise le regard de la jeune femme, oh punaise, je suis dans la merde ! Abi. Dis-je surpris de la voir ici. Euh, je vis ici et toi qu'est ce que tu fais ici ? Retournai-je la question à la jeune femme au dernière nouvel que j'avais laissé dans son lit à New-York.

Cette bouffée d’oxygène me faisait réellement du bien, même si je me retrouvais dans un quartier que je ne connaissais pas vraiment. L’ambiance de la brasserie me plaisait vraiment et on s’y sentait bien. Même si la présence de Nicholas me déstabilisait un peu, je n’avais pas de quoi rougir. Toute personne normalement constituée avait le droit de prendre du plaisir, même si cela n’était que pour une nuit.

Il semblait encore moins à l’aise que moi de me croiser. Aurait-il des regrets par rapport à ce qu’il s’était passé ? Cela pouvait arriver, mais me fit sourire quand même de penser qu’il avait peur de me revoir. « Je me suis installée depuis une semaine à Miami… je ne pensais pas te croiser et encore moins ici. » Je repensais à la soirée et nuit que nous avions partagé, et il était parti avant même que le soleil ne soit levé, sans rien dire, sans laisser une trace de son passage. Je savais qu’il était mannequin et que leur vie était peuplée de conquête temporaire, une femme dans chaque port. Être l’une d’entre elle ne m’avait pas dérangé.

Il n’avait pas changé et tant mieux, oui, il était plutôt pas mal dans son genre. « Et toujours dans le mannequinat ? je n’avais pas bougé de ma place, par crainte de le déranger, même s’il semblait n’attendre personne. On ne sait jamais ce qu’il y a dans les vies des personnes. Je ne voulais pas m’incruster, même si cela me faisait du bien de voir une tête connue, autre que celle de Gabriel et mes parents.

Si jour quelqu'un m'aurais dit un jour que je me retrouverais face à Abi aujourd'hui j'aurais probablement ris au nez à la personne parce que pour moi, il est clair que la jeune femme est à New York et non à Miami et puis qu'est qu'elle pourrait bien faire dans cette ville, elle n'avait pas de famille à moins que je me trompe peut-être. Et effectivement, je me retrouve face à la jeune femme dans cette brasserie, je me sens super mal parce que je me suis conduit comme un vrai connard avec elle, je l'avais jeté comme une vieille chaussette après avoir obtenu ce que je voulais d'elle. Mais j'avais rapidement remarque que la jeune femme avait aucune rancune envers moi dois-je le prendre comme ci elle était passer à autre chose elle aussi, je pense parce qu'elle était ravie de me voir.

Je me suis clairement comme le dernier des connards avec elle, je l'avais invité à dîner dans l'un des restaurants les plus branché de New York pour la remercie de m'avoir aidé pour me sortir d'une bande de filles dégénérer qui me poursuivait. Durant la soirée, j'avais usé de mes charmes pour là séduire et ça avait parfaitement fonctionner puisque nous avons fini tous les deux dans son appartement dans son lit, le lendemain matin, j'avais quitté son chez elle comme un voleur sans lui laisser aucun message ou numéro pour me contacter parce que pour moi, s'était purement sexuel et rien d'autre, j'étais retourné dans ma petite vie bien tranquille. La jeune femme était autant surprise que moi de me trouver ici et m'avait demander rapidement ce que je fessais ici, je lui avais répondu que je vivais ici et lui avait retourner la question. Je t'avoue que moi non plus je ne m'attendais pas du tout à te voir. Répondais-je à la jeune femme avec un petit rire nerveux.

Je suis clairement dans la merde là, j'espère une chose qu'elle pense qu'il se passera quoi se soit entre elle et moi parce que ce n'est clairement pas possible, je veux dire j'ai pris mon pied avec elle, mais sa s'arrête la point barre, mais bon, on pouvais tenter d'être amis elle et moi. Je me lève de ma place puis prends place face à la jeune femme premier pas pour briser cette gêne qui s'était installer entre nous lorsque nous nous sommes tomber sur l'un et l'autre. Et oui toujours mannequin et toi toujours dans tes cours de la langue des signes ? Demandai-je à la jeune femme en restent amicale envers son égard.

En venant à Miami, Nicholas était bien la dernière personne sur laquelle je pensais tomber. C’était rigolo et bizarre à la fois de se retrouver là, face à face à boire notre boisson chacun. Après tout, je n’avais rien à me reprocher, nous avions passé quelques heures ensemble, plutôt agréable et je n’étais pas partie comme une voleuse une fois l’affaire réglée, contrairement au jeune homme. Je préférais le prendre à la rigolade, après tout, je ne lui avais rien demandé, lui non plus donc chacun de nous y avait trouvé son compte.

Après tout, chaque homme réagissait de façon différente et à première vue, se comporter comme un connard ne le dérangeait pas. Du moment qu’il était en accord avec lui-même, j’avais pris mon pied et voilà, cela faisait une anecdote à raconter aux copines. Il me dit être autant surpris que moi qu’on se croise ici. « C’est vrai que la new-yorkaise que tu as eu dans son propre lit n’avait pas encore l’âme d’une aventurière, mais cela a un peu changer depuis. » dis-je en rigolant, pour que Nicholas comprenne bien que je ne lui en voulais pas. Après tout, on ne se connaissait pas tant que ca. Oui nous avions partagé un repas et un lit, mais cela s’arrêtait à ce niveau-là.

Essayer d’être amis avec quelqu’un qui vous a vu nue, c’était étrange comme situation non ? je voyais que Nicholas se posait beaucoup de question et je ne pus m’empêcher de rigoler « Tu sais, ce n’est pas parce qu’on s’est envoyé en l’air ensemble qu’on a pas le droit de faire connaissance ni d’être ami » je n’étais pas experte dans ce genre de relation, mais je restais naturelle. Il me demanda si j’étais toujours dans mes cours de langues des signes. Il est vrai qu’à l’époque j’allais recevoir mon diplôme « Et non ! J’ai terminé et trouver un emploi comme interprète. Je m’occupe principalement dans une étude d’avocat qui adooore les clients qui sont muet, sourd ou les deux. Du coup je suis bien. Et du coup, tu me dis que tu vis à Miami, mais la plupart du temps tu es en voyage non ? »