Mackenzie &
Paisley & Nicholas

J'ouvris mes yeux et m'extirpa de mon lit péniblement. Je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit. Depuis mon retour de Londres, j'étais sure un petit nuage, tout se passait tellement bien. Je me sentais plus proche que jamais des gens qui m'entourait. Paisley, entre autre. Je sentais vraiment que nous n'étions plus que juste des colocs, mais vraiment de bonnes amies. Elle était comme la soeur que je n'avais jamais eu en fait. On pouvait passer des heures le soir à parler des petites choses de la vie, de ce qui se passait avec Nick, mon cousin. On bossait ensemble en plus, ça faisait un bien fou de me sentir près de quelqu'un, d'avoir une amie. Bref, je pouvais enfin dire que je sentais que j'appartenais à Miami, je me sentais à ma place, en sécurité.

Du moins... C'était jusqu'à hier. En déménageant à Miami, après quelques semaines j'avais pris la décision de changer mon téléphone et mon numéro. Je voulais être injoignable pour les gens que je cotoyais avant. Pour Tommy. Je ne voulais pas qu'il puisse me trouver et entrer en contact avec moi. Et pourtant. Hier, après le boulot, j'ai reçu un SMS de sa part me laissant savoir qu'il savait où j'étais et que j'aurais bientôt de ses nouvelles. J'avais l'impression qu'il bluffait et qu'il voulait simplement m'effrayer, mais une partie de moi restait nerveuse. C'est donc avec la boule au ventre que je sortis de ma chambre pour me préparer ce matin. Alex était dehors et Paisley mettait un temps fou dans la salle de bain. Un peu inquiète, j'allai cogner à la porte. « Paisley? » lui demandai-je doucement. « Ça va? T'as bientôt terminé? » demandai-je. Elle mentionna qu'elle arrivait, je m'éloignai donc pour terminer mon café. Je pris mes trucs et attendit que ma coloc sorte de la salle de bain. Une fois chose faite, c'est une Paisley bien pâle et qui semblait peu en forme qui se retrouva devant moi. Je fronçai les sourcils alors qu'elle mentionnait qu'on pouvait y aller. J'espérais que c'était pas mon cousin qui l'avait rendu comme ça. Qu'il ne lui avait pas fait de peine. Je la regardai s'avancer vers la porte, mais elle tituba. Je m'empressai de me diriger vers elle. « Pai.. Je ne pense pas que tu devrais aller bosser. » lui dis-je inquiète. Elle insista que ça allait, mais j'étais très sceptique.  « Tu devrais te reposer, tu ne vas pas bien. » insistai-je à mon tour. Elle mentionna qu'elle avait du mal à manger ces temps-ci et je couru donc à la cuisine pour lui chercher un petit truc. Elle DEVAIT manger au moins un minimum pour éviter ces vertiges. À mon retour, Paisley venait de s'écrouler au sol. « Pai!! » m'écriai-je. Heureusement, elle reprit vite conscience, mais resta au sol. Je m'agenouilla près d'elle et mit sa tête sur mes genoux. J'essayais très très fort de ne pas laisser la panique m'envahir. Elle n'allait pas bien. « As-tu vraiment besoin de le demander? » lui demandai-je doucement. Bien sûr que j'allais l'accompagner.

On prit notre temps pour qu'elle se relève, puis pour s'installer dans la voiture. Je ne voulais pas la brusquer ni qu'elle perde conscience à nouveau. J'appelai le boulot afin de leur mentionner que ni l'une ni l'autre ne pouvait venir travailler aujourd'hui. Nous avions des choses pas mal plus importantes à s'occuper. Une fois à l'hôpital, j'attendais dans le couloir pendant que Paisley se faisait examiner. Je voulais être là pour elle, mais je voulais aussi prévenir Nicholas. Je pense que ça lui ferait du bien de l'avoir près d'elle, parce que oui j'avais bien rayé de ma liste la possibilité qu'il lui ai fait de la peine. J'avais donc pris un moment pour l'appeler et le mettre à jour de ce que je savais jusqu'à maintenant : c'est-à-dire pas grand chose. Je ne voulais pas l'inquiéter non plus mais bon... C'était inquiétant quand même. J'entrai dans la salle pour prévenir Paisley. « Nick s'en vient... » commençai-je. Je m'approchai d'elle et lui prit la main délicatement. « Comment tu te sens? » demandai-je.

Mackenzie &
Paisley & Nicholas

Ça fait un peut près de six jours que Paisley et nous sommes rentrés de Venise et je dois dire que j'ai passé les meilleurs deux semaines de ma vie au coter de la jeune femme, ça été le paradis là-bas, deux semaines rien qu'elle et moi sans personne nous déranger. Mais voilà depuis notre retour, j'avais senti Paisley distante et froide envers moi, comme si quelques chose s'était passer lorsque nous sommes rentrés. Est ce que elle s'est rendu compte qu'elle voulait être avec ce Alex et non avec moi, et si c'est le cas j'aurais aimé qu'elle me le dise en face au lieu de m'avoir poser un lapin l'autre soir au restaurant j'avais attendu comme un con pendant une heure, bien sûr j'avais tenter de l'appeler et envoyé des sms mais s'était silence radio depuis.

Depuis cet épisode, j'étais très en colère contre elle mais aussi peiné, est ce que elle s'est foutu de ma gueule comme Erin s'est foutu de moi, est ce que je me suis attaché à une fille qui pourrait clairement me faire souffrir, le crois bien puisque je n'avais plus aucune de ses nouvelles, j'avais décider de faire comme elle ne plus donner aucune nouvelle, lorsque j'avais Mackenzie au téléphone je ne lui parler pas de Paisley après si elle veux me parler qu'elle le fassent je suis vexée mais aussi blesser, j'ai l'impression de retourner à ce fameux jour à son appartement avant qu'on ne partent à Venise, cette situation me fait clairement pensé à ce moment-là.

Allonger en travers dans mon lit, les yeux fermés, mon poser sur mes yeux, j'avais quand même pu dormir un peu cette nuit, parce que mine de rien ce silence de Paisley de tracas quand même et encore une fois, je me poser pas mal de questions, je vous jure que cette fille me rend complètement dingue mais bon, je sais que je ne ferais pas le premier pas, je suis trop rancunier pour cela.

Un silence règne dans ma chambre seule ma respiration se fit entendre, mais quelques secondes plus tard un autre bruit se fit entendre. Le vibreur de mon téléphone portable qui bouger dans tous les sens sur la table de chevet, je lâche un grognement contre ce foutu portable qui vient de me réveiller, je me lève difficilement de mon lit les yeux encore à moitié endormi puis je récupère mon portable dans les mains. Allô ? Dis-je d'une voix encore endormi.

Les yeux s'ouvre automatiquement en grand lorsque ma cousine qui était au bout du fil qui m'informe qu'elle et Paisley était à l'hôpital et que je devais venir apparemment Paisley aurait fait un malaise et ils savent pas ce qu'elle a, j'informe donc ma cousine que j'étais en route puis je raccroche, je me lève en quatrième vitesse en enfilant un jeans, un polo accompagné d'une veste à capuche et des basket, je récupère mon portable, mon portefeuille et mes clés.

En moins de vingt minutes, j'étais arrivé à l'hôpital, j'ai dû grillé au moins une dizaine de stop et de feu rouge peu importe mes pensées était constamment pour Paisley. Je me gare un peut n'importe comment puis je sors en trompe en me dirigent à l'entrée de l'hôpital. Je sors rapidement mon portable de mon jeans pour envoyer un sms à ma cousine. Je suis la, vous êtes où ? Sms envoyé, je lève mon visage pour voir si je voyais Mack ou bien Paisley parmi cette foule.

Mackenzie &
Paisley & Nicholas

Sur ce lit d'hôpital, elles attendent patiemment. Les examens ont étaient faits, le recueillement sanguin, la prise de tension, de température. Le médecin n'était pas sceptique, il trouverait la cause de son malaise et rapidement elle l'espérait. La tête lourdement posé contre l'oreiller, elle souffle une première fois, tourne la tête vers la fenêtre, l'estomac noué, anxieuse à l'idée qu'un pseudo mal pouvait lui ronger les entrailles. Son pied se met à taper contre les barreaux du lit, nerveusement, Mackenzie revient à elle, pose sa main rassurante sur la sienne, et elle trouve un maigre courage de lui sourire et ce malgré qu'elle l'avisa que Nicholas ne tarderait pas à venir les rejoindre.«Ça va. Enfin.. j'crois.» qu'elle disait avant d'établir un contact visuel avec son amie, un contact se voulant rassurant. En vérité, non, ça n'allait pas. Ses derniers temps, elle s'était sentie "étrange", "bizarre", pas comme d'habitude. La nourriture ne lui faisait plus envie, pire encore, elle la dégoûtait complètement. Elle avait ses quelques nausées discrètes, ses hauts de cœur qui l'empêchait de s'alimenter convenablement, et face à ce train de vie rapide comme l'éclair, elle n'avait pas sût tenir la cadence. Elle manquait de sommeil, se réveillait en plein milieu de la nuit pour dieu ne sait qu'elle raison, manquait à ses rendez-vous auprès de ses amis, auprès de Nicholas même. Nicholas. Pauvre Nicholas. Elle était si épuisée qu'elle ne prenait même plus le temps de le voir. Ce n'était pas par manque d'envie non, mais juste parce qu'elle n'avait pas la force de lui faire face quand sa tête lui faisait défaut et que les vertiges la prenait. Elle ne se voyait pas aller au restaurant avec cette envie de vomir et ce dégoût pour l'alimentation en général. Alors, elle lui avait fait faux bond, une première, une deuxième fois. Ils ne s'envoyaient plus de messages, elle jouait les distantes, il faisait de même. Nicholas est téméraire, il a un sacré caractère, en vérité, ils se ressemblent tellement.

«J'ai pas envie de voir Nicholas, Kenzie.. Pas ici en tout cas.» qu'elle soufflait ses beaux yeux dans ceux de son amie. Mais il était déjà trop tard, Nicholas était déjà la, quelque part à les attendre au vu des messages qu'il envoyait à sa précieuse cousine. Elle savait Paisley que Mackenzie le guiderait jusqu'à la chambre et ce au même moment ou le médecin avait décidé de faire son apparition au chevet de la brune. Elle vint s'asseoir, observa d'un air dramatique le spécialiste qui tenait fermement un papier dans ses mains, ou plutôt son dossier médical dans les mains. Il feuilletait ce dernier d'un air léger avant de lever les yeux vers elle.Bien. Mademoiselle Warren. Je crois comprendre l'origine de vos malaises. Ah. Et donc? Elle va mourir? C'est si grave que ça? Pourquoi il sourit presque bêtement ce docteur? qu'elle s'était demandé intérieurement en fronçant les sourcils alors que la porte de la chambre jusqu'à présent fermée s'était une nouvelle fois ouverte pour laisser apparaître la silhouette de Mackenzie et Nicholas. Leur apparition fit taire le médecin. Après tout, secret professionnel, on ne dévoile pas la santé d'un patient devant des personnes qui ne sont pas de son entourage. «Ils sont de ma famille..» qu'elle inventa dans le but que le médecin continue son dialogue. Elle avait rien à cacher, à personne de toute façon, et certainement pas à Mackenzie et encore moins à Nicholas, alors peu importe la raison de ce malaise, il fallait qu'elle sache la tout de suite. Bien.. Mademoiselle Warren, d'après vos analyses de sang, la raison de vos malaises à répétition et les symptômes que vous nous avez décrit s'explique parfaitement. Vous êtes enceinte. BOOM. La bombe est larguée. Les yeux s'écarquillent, son cœur s'arrête subitement.«P-Pardon?!» qu'elle balbutiait dans l'incompréhension la plus totale. Ok. Peut-être que la présence de Mackenzie ET de Nicholas n'était pas la bienvenue au final. La grossesse est récente, entre une et deux semaines, bien sûr il va falloir revenir un peu plus tard pour faire l'échographie de datation..«Y'aura pas d'échographie vous m'entendez? Parce que y'a pas de bébé! Refaites les test, j'en sais rien! Prenez moi tout le sang que vous voulez mais dîtes moi que y'a pas de bébé!» Qu'elle grognait furieusement à ce médecin soudainement bien mal à l'aise. Mademoiselle Warren.«Stop! Y'a pas de .. bébé!» qu'elle hurlait à nouveau. Elle avait beau ne pas l'accepter que la réalité était la, juste sous son nez, et qu'elle avait beau répéter mille et mille fois que cet enfant n'était pas en elle qu'il l'était, aussi minuscule et microscopique qu'il était. Le médecin partit, après lui avoir dit qu'il lui adresserait les papiers de sortie et les recommandations à tenir une fois rentrée chez elle.

Elle resta la, sur ce lit, assise, le coeur battant la chamade, douloureusement, s'écrasant aussi fort que possible contre ses côtes. elle était la, complètement tétanisée, paniquée, avec ce dégoût de poser la main sur elle, et encore plus sur ce ventre hideux qui renfermait une atrocité. Elle se dégoûtait d'elle même.«Tout ça c'est de ta faute!» qu'elle finit par dire en levant un regard de haine vers Nicholas, puis déchaînée elle se levait du lit, s'avança vers lui, prête une nouvelle fois à lui en coller une, si seulement Mackenzie n'aurait pas été la. C'était pour elle qu'elle se retenait, parce qu'elle avait pas le droit d'assister à ça. elle avait pas le droit de subir ça , elle qui était venue la soutenir, l'aider à aller mieux, elle qui s'était inquiétée de son sort et qui, certainement encore maintenant, s'inquiétait pour elle.  

Mackenzie &
Paisley & Nicholas

Paisley était anxieuse. Moi aussi. Son malaise de ce matin m'avait bien inquiété et j'avais hâte d'en savoir la cause. D'ici là, le mieux que je pouvais faire était d'être là pour elle.  Je l'avais donc conduite à l'hôpital, comme elle me l'avait demandé. Nous patientions dans une salle alors que le docteur procédait à tous les tests possibles afin d'avoir une réponse rapidement. Je le regardais s'exécuter, les sourcils froncés, j'espérais qu'elle aille bien. Je regardais Paisley et elle tentait de tenir bon, mais je la sentais fragile, sur le point de craquer même tellement elle souffrait. J'avais l'impression qu'il y avait une limite à mon réconfort et c'est pour cette raison que je choisie d'aller appeler mon cousin Nick. Les deux s'aimaient très forts et je pense qu'il pourrait l'apaiser pas mal plus que moi. Également parce que je sais qu'il voudrait être là pour là, il m'en voudrait peut-êre même si je ne l'appelais pas. Je m'exécutai alors, n'en parlant pas à Paisley parce qu'elle avait d'autres chats à fouetter. C'est un Nick endormi qui me répondit, mais je ne doutais même pas de la vitesse à laquelle il venait de sortir du lui lorsqu'il m'entendit décrire la situation. Je retournai à l'intérieur de la pièce pour avertir mon amie, mais aussi savoir comment elle se sentait une fois tout les tests terminés. Sa réponse me serra le coeur. « Il n'est pas obligé d'entrer, mais au moins il sera là si tu as besoin. » lui répondis-je avec un sourire très léger. Elle ne pouvait pas repousser les gens autour d'elle qui voulaient être là, Nick en faisait parti. Je ne voulais pas prétendre savoir ce qui était bon pour elle ou pas, ce n'était pas mon rôle et jamais je n'oserais, mais je pensais sincèrement que d'avoir quelqu'un qui l'aimait autant à ses côtés alors qu'elle n'était pas au meilleur de sa forme ne pouvait que lui faire du bien.

En parlant du loup, Nick m'envoya un SMS pour savoir où nous étions exactement. Je sortis donc de la chambre pour l'amener jusqu'ici. Je le pris par le bras et le tira un peu. « Je suis contente que tu sois là. Elle semble bien aller pour l'instant, mais on attend les résultats du médecin. » lui lançai-je en marchant. Je m'arrêtai un petit instant. « Écoute Nick... Ça se peut qu'elle te demande de rester à l'extérieur, je ne sais pas trop. Respecte juste ce qu'elle te demande, d'accord? » lui demandai-je. Si elle voulait qu'il reparte, il faudrait qu'il le fasse. J'avais franchis une limite en lui demandant de venir sans avertir Paisley d'abord et je voulais être certaine qu'elle soit 100% à l'aise et confortable. Je lui indiquai finalement la salle dans laquelle nous étions et une fois à l'intérieur, le médecin y était déjà. Il s'arrêta de parler, mais Paisley précisa que nous étions de sa famille. C'était tout comme. J'hochai la tête et il s'exécuta. Il largua sa bombe bien tranquille alors que nos visages se décomposaient peu à peu. Enceinte?

J'aggripai le bras de Nick par simple réflexe, pour lui montrer que j'étais là pour lui. Il devait être tout autant choqué. La première réaction de Paisley me brisa le coeur. Ce n'était pas ce qu'elle voulait, ce qu'elle avait prévu. Je ne pouvais que comprendre. À sa place, je réagirais pareil, je serais sous le choc. Cependant, le choc se transforma en déni et en colère. Paisley hurlait et le médecin ne savait plus où se mettre ni quoi faire. « Paisley..Calme toi. » lui soufflai-je doucement. Elle hurla un petit peu plus fort et je décidai de me taire. En fait, je ne pouvais même pas comprendre comment elle se sentait parce que je ne le vivais pas. Elle prit un moment pour respirer, tenter de se calmer, mais à voir son visage quand elle se tourna vers nous je me dis ''Oh, oh. '' Sa rage se déversa sur Nick au complet en un seul regard. Elle lui lança un '' Tout ça c'est de ta faute'' remplit de haine et là, mon coeur se brisa pour Nick. C'était leur faute à tous les deux en fait. Je la vis prendre un élan et se diriger vers Nick, allait-elle le giffler? Encore? Oh que je n'avais pas envie d'être là en ce moment, prise entre les deux. Je m'interposa et me mis devant Nick. Je posa mes deux mains sur les épaules de Paisley pour l'arrêter, mais aussi en espérant avoir son attention pour qu'elle respire. « Pai... » commençai-je. « Paisley! » dis-je un peu plus fort pour qu'elle me regarde. « Respire, ça va aller. Calme toi, respire... » lui répétai-je. Je me tournai vers Nick : « Sors deux p'tites minutes, laisse-là se calmer. » lui demandai-je. Je me retournai et pris Paisley dans mes bras en la serrant très fort. « Ça va aller... » lui dis-je. Je ne pouvais rien faire ou dire de plus... C'était entre les deux que ça se passait, mais il fallait qu'ils puissent se parler correctement.

Mackenzie &
Paisley & Nicholas

Mon sang ne fait qu'un tour lorsque Mackenzie m'avait informer que Paisley et elle se trouvait à l'hôpital, je me sentais encore plus mal lorsque j'ai su que s'était pour Paisley qu'elles s'était la bas toute les deux, même si j'en veux à Paisley de m'ignorer comme de la peste depuis notre retour de voyage, je tenais beaucoup à elle, en fait je l'aime cette fille même si elle me rend dingue actuellement. Et sans plus attendre je m'étais préparer à la vite fait, je m'en fiche si je suis mal habillé ou mal coiffé, que j'avais une barbe de trois jours sur mon visage, je voulais voir Paisley, je voulais être près d'elle comme je lui avait toujours promis et aujourd'hui j'allais tenir cette promesse être auprès d'elle dans cet hôpital.

J'avais débarqué dans cet hôpital comme un fou, je ne sais même plus comment j'ai conduit mal seule pensé étais Paisley, je me demander si s'était grave ce qu'elle avait, je n'avais pas arrêté de ruminer durant le trajet qui m'emmène direct à cet hôpital.

Lorsque j'avais mis un pied dans ce grand hall, j'avais rapidement pris mon portable dans les mains et avais informer Mack de mon arrivée et que je souhaitais savoir où elles étais toutes les deux. Quelques secondes plus tard je reçois un sms de ma cousine qui indique qu'elle arrivé pour venir me chercher. Mes mains derrière mon crâne, j'avais posé mes yeux au sol et commence à faire les cent pas dans ce fichu hall qui était bondé de monde.

Je lève rapidement mon visage lorsque je sens une main sur mon bras, ma cousine était devant moi, je fus soulagé de la voir, je dois l'avouer, elle me donna rapidement des nouvelles de Paisley, j'étais un peu rassuré lorsqu'elle me dit qu'elle aller bien et que maintenant fallait attendre les résultats du médecin pour savoir réellement de ce que Paisley souffre vraiment, je me sentirai plus tranquille lorsque je serais totalement sûr que Paisley aller vraiment bien et que c'est simplement un méchant virus qui traîne comme genre la gastro. Je Hoche un oui de la tête lorsque elle Mack m'informa que la jeune femme risque de me demander t'attendre dehors et qu'elle ne me voulais sûrement pas à ses côtés. Oui, j'irai attendre dehors sans faire d'histoires, promis. Dis-je en regardent ma cousine maintenant, je voulais voir Paisley.

Lorsque nous entrons tous les deux dans la chambre un médecin était présent face à la jeune femme, il se tut rapidement en nous regardent et lance un regard vers Paisley qui lui informa que nous étions de la famille et qu'il pouvait continuer à lui donner les résultats. Je croise mes bras en posent l'une de mes mains sur ma bouche en fixant le médecin à attendre la suite de ses paroles, j'étais vraiment très nerveux. Je laisse tomber mes bras d'un coup, j'ai ma bouche qui est grande ouverte, mes yeux s'était agrandis, maintenant c'est moi qui me sens pas bien j'ai besoin de m'asseoir, à l'annonce du résultat que le médecin vient de donner mon monde vient de s'écrouler d'un coup. Un bébé ? Un bébé ? Non mais c'est une blague la, il est en train de plaisanter ce médecin en fait, il s'est sûrement trompé avec une autre personne, elle ne pouvait pas être enceinte elle prend la pilule et j'avais mis la capote enfin pas tous les temps.

Mon regard se pose mon regard vers elle qui était autant abasourdie de cette nouvelle , on vient à peine de se mettre ensemble enfin je ne sais même pas si nous sommes encore ensemble vu comment elle me snobe depuis des jours, ni elle et surtout moi n'étais près à être parents, qu'est ce qu'on va faire d'un bébé ? Non ce n'était pas possible, je suis en plein cauchemars, je vais bientôt me réveiller.

Je sors de mes pensées lorsque j'entends Paisley arriver près de moi en me hurlant que tout ca était de ma faute. Non mais oh, on était deux à faire ce bébé, je ne la laisserai pas me jeter la faute sur moi elle aussi elle était en tord dans cette histoire. Qu'est-ce que tu vas faire ? Hein Paisley, tu vas encore me gifler ? Dis-je en me mettent également en colère contre elle mais Mack se mets rapidement entre nous deux pour calmer le jeu, nous étions totalement dépassé par les événements que nous sommes en colère contre l'un et l'autre. Ok, ok, je sors. Dis-je en levant les bras puis me retourne sans lancer un regard vers Paisley et quitta la chambre en claquant la porte. Je m'avance vers là rembarre encore choqué de la nouvelle. Merde, qu'est ce que j'ai fait. Dis-je en posant une main sur mon front.

Mackenzie &
Paisley & Nicholas

Boom.Boom.Boom. Son cœur s'affole à l'intérieur de sa poitrine douloureusement alors que le médecin largue sa bombe sur son visage. Tout s'explique. Son dégoût soudain pour la nourriture, ses quelques maux de tête parfois. Tout s'explique désormais. A l'intérieur d'elle, quelque chose s'était installé, grandissait au fil des jours, des heures mêmes. Une vie humaine, un deuxième cœur, tellement différent du sien, tellement pur lui. Un bébé. Elle attendait un bébé. Perdue, désemparée, paniquée, elle s'en était prise au monde, histoire de continuer à se protéger par elle même. Elle refusait de croire à cette foutue blague, reniant sans cesse l'évidence. Sa voix cassée s'en prenait au spécialiste, à Nicholas qui était, à ses yeux l'unique fautif de l'histoire. Il n'était pas seul pourtant dans cette histoire, elle même avait sa part de responsabilité. Elle était juste trop aveuglée par la nouvelle pour le réaliser. Rapidement, l'homme en blouse blanche prit la fuite dans l'idée de lui rédiger ses papiers de sortie et les instructions de bonne conduite à tenir pour les futures semaines et mois à venir. Elle en avait profité, elle, pour se lever un peu trop brusquement pour s'élancer en direction de CET homme. De Nicholas, pour lui cracher toute la colère, toute sa haine au visage.

Fort heureusement, Mackenzie s'était interposée, suppliant presque sa douce amie de se calmer alors que l'autre imbécile derrière continuait de la chercher avec son regard de merde et ses mots à la con. «TU LE MERITERAIS!» qu'elle lui hurlait, blessée dans son fort intérieur. Elle avait mal qu'il ose reparler de cette "gifle" qu'elle lui avait mise il y a de cela quelques temps alors que lui même lui avait dit l'avoir oublié durant leur séjour à Venise, comme quoi.. Il est aussi beau menteur qu'il n'est beau en fait. Elle s'est peut-être faîtes duper elle aussi, comme la plupart des filles qu'il avait prit l'habitude de mettre dans son lit. Peut-être que ça le faisait chier en fait d'avoir mit une de ses "conquêtes" enceinte, Monsieur à une réputation à tenir après tout. Il finit par partir, sans même lui jeter un regard, et cette indifférence qui fait si mal, qui lui brise littéralement le cœur alors qu'au fond, elle avait tant besoin de lui. Elle aurait tant aimé le retenir par la main, lui dire de rester, avant de fondre en larmes dans ses bras, mais non.. ce qu'il venait de faire, ce manque d'attention, le simple fait qu'il s'en va sans même la regarder l'a brisée intérieurement. Qu'était-elle réellement à ses yeux? Certainement une de plus, une de passage. Les larmes lui grimpaient si finalement aux yeux alors que Mackenzie la serrait aussi fort que possible contre elle.

Son corps entier était secoué de spasmes incontrôlables. «Qu'est-ce que je vais faire Mackenzie?..» qu'elle chuchotait entre deux sanglots. C'était bien plus fort, plus intense que de la simple panique, de la simple peur, c'était même au delà de tout.  Elle n'était pas prête pour cette nouvelle vie, pour cet avenir. «J'ai peur..» qu'elle continuait en lâchant quelques larmes contre l'épaule de son amie. Devait-elle continuer à porter cet enfant venant d'un homme au final qui ne lui porte aucun intérêt? Devait-elle assumer cette connerie jusqu'au bout? Tant de questions dans sa tête et si peu de réponses. Il lui faudrait du temps pour réfléchir. Devait-elle interrompre cette grossesse au plus vite, faire évacuer ce bébé aussi vite qu'il n'est arrivé? Elle n'en savait rien. Son esprit restait confus, et c'est à ce moment la, à ce moment précis qu'elle aurait aimé sentir la chaleur des bras de sa tendre mère pour la rassurer, pour l'apaiser, pour la conseiller. Cette femme, la femme de sa vie qui n'était plus la malheureusement.. Encore une fois, il fallait qu'elle fasse face à ses démons seule, comme une vraie battante, la tête levée. «Qu'est-ce que je vais devenir?» qu'elle continuait. Un bébé ce n'est pas rien, elle en est bien consciente, et si vraiment elle venait à le garder, il fallait à tout prix qu'elle trouve un moyen de l'assumer cet enfant. Tant de choses vont devoir changer notamment cette colocation avec Alexander.. Ce chamboulement ne lui plait pas, pas du tout. Ce tournant dans sa vie est radical, à elle de prendre les bonnes décisions.

Le médecin revint plus tard avec quelques feuilles dans ses mains, il avait bien comprit que la nouvelle avait été dure à avaler ainsi dont, il insista sur le fait que sa décision sur l'avenir de cet enfant devait être mûrement réfléchie et pas prise à la légère. Sur ses feuilles, quelques comprimés histoire d'arranger les anémies détectées sur le bilan sanguin, quelques consignes à tenir pour éviter les maux de ventre et ce rendez-vous, avec ce spécialiste des femmes enceintes. Rien que de voir son nom lui donnait envie de vomir mais elle se retint, tentant de calmer son cœur blessé en serrant les feuilles de papiers contre ses mains. Il ne resta plus qu'au médecin à lui souhaiter un bon retour chez elle, la ou elle irait certainement avec Mackenzie. Elle quittait la chambre, il y avait Nicholas. Il se tenait la, elle l'observa sans rien dire, avant de détacher ses yeux de lui et de faire mine qu'il n'était pas la. Au fond d'elle elle tenta de ravale sa haine, sa colère, sa tristesse pour ne pas littéralement faire un deuxième scandale à l'hôpital et peut-être pour lui prouver à cet idiot qu'elle n'était pas juste Paisley, celle qui colle des gifles à tout va.  

Mackenzie &
Paisley & Nicholas

Du coup, j'aurais bien voulu suivre le médecin qui s'évapora de la pièce. L'ambiance était lourde et tendue. J'avais peut-être fait une gaffe en appelant Nick. Pourtant, je pense qu'il devait être là, après tout lui et Paisley était un couple maintenant. Enfin, je pense. Vu leur hostilité, j'en doutais un peu. J'avoue que je ne m'attendais pas à ça. Paisley s'était élancée vers lui, en colère. J'avais même dû m'interposer afin d'éviter qu'elle lui foute une claque. En vrai, je ne pouvais pas comprendre sa panique, mais je ne pouvais qu'imaginer. C'est elle qui avait le fardeau au complet en fait, c'était dans son corps à elle que ça se passait. Je voulais donc protéger mon cousin en m'inerposant, mais aussi éviter qu'elle ne fasse un truc qu'elle regretterait. Et puis, c'était pas bon d'être autant en colère. Par contre, Nick étant le mec impulsif qu'il était décida de la provoquer davantage plutôt que de fermer sa grande gueule. Je me retournai vivement vers lui en lui faisant des gros yeux. « T'es sérieux? » lui dis-je alors que Paisley lui cria à nouveau dessus.

Écoutant mon conseil, Nick sorti de la pièce et je pris mon amie dans mes bras. Je flattai son dos, la serrant un peu plus fort lorsqu'elle éclata en sanglots. J'aimerais pouvoir prendre un peu de sa peine, de sa colère, de son angoisse. L'épargner un peu. Elle en avait assez vu. « Je sais, je sais... Je suis là. » dis-je d'un ton rassurant. Je ne pouvais imaginer ce qu'elle ressentait en ce moment même, ça en faisait beaucoup sur ses épaules. Je me séparai d'elle un peu et pris ses deux bras dans mes mains en lui faisant un sourire qui se voulait rassurant. « T'es Paisley Warren. Y'a rien à ton épreuve. Tu vas traverser ça. Et puis je serai à tes côtés quoi que tu choisisses. Et Nick aussi. Il fait le con là, mais je le connais, il sera là pour toi même si t'en as pas envie. Tu n'es pas toute seule et tu ne le seras jamais. » lui dis-je. Elle était bien entourée en fait Pai, on allait tous être là pour elle je le savais.

Le médecin revint quelques minutes après afin de bien renseigner Paisley sur ce qu'elle devait faire, qui elle devait consulter et des comprimés à prendre. Je le remercia et on sorti de la salle pour se retrouver face à Nick. Je m'approchai de lui doucement et mit ma main sur son bras. « Ça va aller? Prends le temps de te calmer. Elle aussi en a besoin. » lui dis-je. Je le pris dans mes bras, il devait être chamboulé lui aussi. « Je vais la ramener à la maison, appelle Gab, passe une soirée tranquille avec lui pour te changer les idées. » lui proposai-je. Il en avait bien besoin. « Je t'appelle plus tard, d'accord? » lui demandai-je. Je me sentais mal de le laisser comme ça, mais Nick était fort, il s'en sortirait. Paisley avait plus besoin de moi pour l'instant. Je pris le bras de ma coloc, je pris tous les papiers qu'elle avait entre les mains, je m'en occuperais pour elle. Elle était tellement en colère à l'instant, elle pourrait bien tout foutre aux poubelles. On regarderait ça et ses options un autre jour. « Aller viens, on rentre. » lui dis-je d'un ton doux.

Mackenzie &
Paisley & Nicholas

Mais qu'est-ce qui me prend de me comporter comme un vrai connard envers Paisley alors qu'elle avait plus que jamais besoin de moi depuis l'annonce de sa grossesse, au lieu de là rassurer je la provoque je la mets même au défi de me donner une nouvelle gifle en la défiant du regard, à ce moment-là je n'étais plus du tout le Nicholas qu'elle connaît et honnêtement, je ne me reconnais pas la, l'annonce de sa grossesse m'a complètement fait péter les plombs clairement. Mackenzie avait essayé de calmer la tension qui avait eu entre Paisley et moi mais j'avais rajouté de l'huile sur le feu en devenant impulsive, j'étais monté sur mes grands chevaux dans pensés aux conséquences qui y auraient par-derrière.

En voyant mon comportement envers elle Paisley monter encore plus en rage contre moi surtout que au début elle avait jeter la faute à moi lorsqu'elle avait appris sa grossesse et ça je n'avais pas aimer du tout qu'elle dise ça nous sommes deux à avoir fait ce bébé elle autant fautif que moi dans cette histoire, c'est bien beau d'accuser qu'une seule personne mais à ce moment j'aurais dû contrôler ma colère et la laisser se défouler sur moi mais j'avais clairement fait tout l'inverse en me mettent en aussi en colère contre elle. Mack s'était interposée entre nous deux avant que ça dégénère encore plus entre nous et m'a fait demander ce qui m'étais passer par la tête d'avoir réagis comme ça envers la femme que j'aime, parce que oui, je l'aime cette fille même si je suis totalement paniqué depuis l'annonce de sa grossesse.

Mack m'avait demandé de quitter la chambre sûrement pour calmer Paisley qui me regarder avec son regard plein de haine envers mon égard et je pense que j'avais mérité ce regard au vu de mon comportement envers elle. Je joue mon indifférent face à la jeune femme lorsque je quitta cette chambre, j'avais été trop aveuglé par la peur et la colère. Mes mains posées sur là rembarre du couloir de cet hôpital, je me demandais qu'on avait fait, comment on a pas fait plus attention pour se protéger maintenant on ca se retrouver avec un gosse sous les mains, je ne contrôler plus rien la j'étais totalement en flippe.

Quelques minutes plus tard je vois les deux femmes sortir de la chambre, Paisley était toujours autant désemparé, elle se planta devant moi, un froid glacial s'était installé entre nous, aucun son ne sort de nos bouches seul nos regards se croisent puis à son tour elle me tourne le dos sans rien dire. Je lâche un soupire en silence en ferment les yeux puis ma cousine viens vers moi en m'informant qu'elles rentrer toutes les deux et qu'elle m'appellerai plus tard. Je ne me sens pas trop bien là. Ajoutai-je à ma cousine. Si te plais prend soin d'elle, ne la laisse pas seule, elle a besoin de soutien. Dis-je en regardent Mack en la suppliant presque, je voulais qu'elle soit là pour Paisley qu'elle lui apporte son soutien chose que je n'avais pas réussi à faire dans chambre.

Oui, il n'y a pas de soucis. Dis-je en déposant un bisou sur la joue de Mack puis m'avance derrière Paisley, j'avance mon bras vers son dos sans pour autant la toucher. J'aurais aimé la prendre dans mes bras, la rassurer, mais il fallait mieux que la laisse tranquille, elle en avait besoin. Pose quand même un dernier regard envers elle avant de partir de mon côté.

Mackenzie &
Paisley & Nicholas

Elle venait d'apprendre qu'un petit embryon s'était installé en elle. La grossesse était récente, fraîche, mais l'embryon bien présent, prêt à grandir encore et encore durant les semaines et mois à venir. Le choc avait tel qu'elle ne s'y attendait pas, personne ne s'y attendait en réalité et encore moins Nicholas. Elle pouvait comprendre sa réaction, totalement même, mais pas son indifférence. Il s'était mit à la chercher, à la provoquer comme il savait si bien le faire, elle lui hurlait dessus, par dessus l'épaule de Mackenzie qui avait prit soin de s'interposer entre eux pour ne pas envenimer les choses. Elle n'avait pas été tendre, son but était de se protéger. Elle avait été maladroite, elle le conçoit mais méritait-elle d'être ignorée de la sortes? Certainement pas. Nicholas partait sans même lui adresser un seul regard. Elle n'était définitivement plus rien à ses yeux et il devait certainement lui en vouloir d'être cette "conquête" qui portait en son sein le fruit de leur coucherie. Ça n'avait pas dû lui arriver jusqu'à présent, pas à lui, Nicholas le prudent, celui qui pense à sortir couvert et à se protéger contre ce genre d'accident. A Venise, il avait été imprudent, elle aussi d'ailleurs. Ils se sont livrés l'un à l'autre sans penser une seule seconde qu'ils feraient une erreur en oubliant quelques banalités pourtant simples. Ils ne se sont pas protégés tout le temps, et une fois suffit pour chambouler une vie entière.  Il fallait que ça arrive, tôt ou tard pour Nicholas qui avait l'habitude de papillonner à droite à gauche, à butiner à droite à gauche, et il fallait que ça tombe sur Paisley. Elle tombait enceinte, accidentellement, maladroitement et semblait totalement au bout du rouleau.

Par chance, elle pouvait compter sur Mackenzie qui était la pour elle, qui était de bons conseils et qui cherchait à tout prit à la calmer. S'énerver ne servirait à rien, il fallait peser le pour et le contre, prendre le temps d'assimiler calmement la nouvelle, même si ce n'était pas une mince affaire. Sous les conseils du médecin, elles purent quitter la chambre et même l'hôpital. Au passage, elles croisèrent Nicholas dans le couloir, Paisley lui tournant automatiquement le dos pour ne pas croiser son regard, pour l'ignorer comme il l'avait fait plus tôt. Cet homme était mort à ses yeux, inexistant. Dos à lui pourtant, elle sentait son cœur battre un peu plus fort, plus brutalement dans sa poitrine. Elle avait mal mais rêvait secrètement qu'il l'a rattrape pour la serrer contre lui et lui souffler que tout ira bien. Il était pourtant préférable qu'il ne le fasse pas, pas après leur altercation dans la chambre. Elle laissa son amie s'entretenir avec ce dernier, avant de prendre le chemin jusqu'à l'appartement. Les yeux rivés sur le pare brise, elle n'arrêtait pas de se remettre la scène dans la tête et les paroles du médecin concernant sa récente grossesse. Elle était enceinte, c'était presque trop incroyable pour être vrai. Recroquevillée sur son siège, elle n'osait ouvrir la bouche de peur de se faire réprimander par Mackenzie peut-être sur son imprudence à Venise. Elle savait pertinemment qu'elle n'avait pas été prudente et elle s'en voulait terriblement désormais.


Au final, elles arrivèrent bien vite chez elles, la serveuse venant jeter vulgairement son sac et sa veste sur le canapé avant de s'affaler sur ce dernier. «Qu'est-ce que je vais faire bon sang..» qu'elle soufflait en fixant l'écran noir du téléviseur face à elle. Elle aurait bien besoin d'un remontant, la tout de suite, quelque chose qui pourrait lui faire oublier, la déconnecter de la réalité, de cette nouvelle réalité si dure à accepter, mais en même temps, et désormais, il lui était interdit de consommer une goutte d'alcool pour cet embryon qui avait besoin des meilleures choses pour grandir. Oh et puis, ce n'est pas comme ci elle le garderait si?« J'ai juste envie d'un bon verre de whisky..» Qu'elle disait en gardant ce regard sur le téléviseur. Ça m'étonnerait fortement que Mackenzie joue les bonnes copines et ne lui sert son verre. Elle était inconsciente et elle l'assumait pleinement, ce n'est pas un minuscule embryon qui lui dirait comment vivre.« Pourquoi j'ai fais ça..» qu'elle continuait de souffler en passant une main sur son front, puis sur son œil droit, la gardant contre pendant plusieurs secondes. Son esprit tout entier était confus, sa façon de pensée aussi. Bientôt, elle allait devoir prendre une décision, radicale sur son avenir. Devait-elle garder cet enfant ou mettre fin à son existence? C'était quelque chose de douloureux et de compliqué surtout qu'elle n'était pas seule dans cette merde profonde. Elle y avait mêlé Nicholas inconsciemment, ou presque. Après tout, ils avaient été deux à faire la chose et c'est à deux qu'ils devront prendre la décision, certainement.. En attendant, il lui était impossible de prendre son téléphone pour lui parler, elle n'avait qu'une envie; Le supprimer de sa vie au plus vite.