(#)Sujet: Re: When I look your eyes... Eliza & Sebastian | Jeu 27 Fév - 15:54
When I look your eyes - Eliza & Sebastian
Je me suis mis à rire quand elle parla de moi comme quelqu'un d'instruit. Je n'étais pas vraiment instruit, j'étais plutôt rusé, voire doué dans le domaine de la drague c'est tout. Je pense bien que c'était la première fois qu'on me disait de tels mots. C'était amusant, mais en même temps, si je pouvais plaire à la petite bibliothécaire, c'était ce que je voulais. Je dois dire que c'était déjà gagné quand elle m'invita à me lever pour aller danser avec elle. Ses paroles m'avaient tout de suite accrochées... C'était moi qui venait de faiblir tant que ses paroles m'enflammaient. Je me sentais léger, je me sentais prêt à te suivre jusqu'au bout du monde. Le mot "dangereux" s'était étampé dans ma tête comme jamais. Je savais que je n'avais peu de temps avant que tu ne te sentes pas bien... Que tes yeux ne faiblissent... Je ne pouvais pas te garder longtemps sur cette piste de danse avec tes amies non loin de là. C'était risqué... dangereux! T'avoir près de moi c'était comme un feu d'artifice, tu en veux toujours plus... mais pourtant il y a une fin à cette sensualité. Puis, je sens quelque chose d'étrange se passer en moi. Je me sens lourd, je sens que tout autour de moi ça va trop vite. C'est comme si je me retrouvais dans un verre. Je ne comprends pas trop ce qui se passe. J'essaye de suivre le mouvement sous cette musique langoureuse. Mes mains se détache de son corps avant de la regarder pour voir si vraiment c'est ce qui est en train de se passer. J'essaye de rester bien là, réveillé... Pourtant, je me sens partir dans tous les sens. Elle s'approche de moi doucement pour me chuchoter à l'oreille ce qu'elle a fait. Une traitresse, voilà ce qu'elle est! Elle m'a eu, je le vois dans son regard qu'elle est fière. Elle me chuchote tout ce qui se passe et je vois que j'ai été bête, comment a-t-elle sû? Elle sait exactement ce qui est en train de se passer. Je ne peux plus me gérer.
- Va te faire foutre!
Je veux la repousser, mais je sais que ça me demandera plus de force... Je cherche du regard la porte de mon bureau. Elle est loin à atteindre, mais je peux y arriver... Tant de gens autour de moi me bouscule. Je sens des mains saisir ma taille et me diriger outre-part. Saloperie! Je sens l'air chaud et humide effleuré mon visage une fois dehors. Où m'amènes-tu? Je ne comprends pas trop ce qu'elle compte faire de moi. Je me déplace tant bien que mal essayant de garder les yeux ouverts, mais c'est rendu de plus en plus difficile. Je dois pourtant peser une tonne pour elle.. Pourquoi, je me laisse conduire? Puis, j'entends des bruits sourds, je sens une douleur vive parcourir tout mon corps. Je mets une main sur mon ventre, c'est mouillé, c'est chaud.... C'est là que mon corps tombe sur ce sol granuleux. On vient de me tirer dessus? Elle m'a tiré dessus! Damn, je ne pensais pas mourir si tôt. J'entends la voix de la jeune femme, puis des mains s'appuyer sur mon ventre.
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Quand j'ouvre les yeux, je vois un plafond d'un blanc immaculé. En tournant les yeux je peux apercevoir que je me retrouve à l'hôpital. Je me sens encore engourdit... Pourquoi? Est-ce que j'ai rêvé où est-ce que j'étais à mon club et j'ai dansé avec la bibliothécaire? Elle m'a drogué? Elle a fait quoi? Quoiqu'il en soit je suis toujours en vie, mais c'est surement pas bon signe de se retrouver ici.
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(#)Sujet: Re: When I look your eyes... Eliza & Sebastian | Sam 14 Mar - 15:55
WHEN I LOOK YOUR EYES ★ ─ regard de braise et sourire provocant se lisent sur mon visage quand mes courbes ondulent contre ton corps. je peux sentir ton souffle contre ma peau quand je suis dos à toi, profitant de la situation pour laisser tes mains parcourir mes hanches, ma taille et mon ventre. je crois que je commence à prendre beaucoup trop de plaisir à jouer à ce jeu. l'adrénaline qui remplit mon corps à chaque fois que je te mentais, à chaque fois que je te voyais boire une gorgée de ton verre. ce que je ressens à présent, tout en sachant que la drogue est en train de prendre possession de ton organisme et que ce n'est qu'une question de minutes avant que tu ne te rendes compte de ce qui t'arrives. et lorsque c'est le cas, lorsque les premiers signes se font ressentir, je bois littéralement l'océan de détresse de ton regard. je me nourris de ta peur, de ton angoisse et de ta colère. et je ressens ce frisson de plaisir. je crois que tu viens de réveiller un mal en moi que je ne connaissais pas ou que je tentais de refouler depuis de nombreuses années.
quand tu me dis d'aller me faire foutre, je me contente de rire. « alors qu'est-ce que ça fait d'être la proie cette fois ? » je peux te dire que moi, je prends un malin plaisir à être le chasseur et à te voir si fragile. tu vois tout ce que tu fais vivre à ses pauvres filles ? ce qui t'arrives ça s'appelle le karma ! je suis pas une justicière mais là elles méritaient d'être venger pour tout ce que tu as dû faire, parce que je les connais les mecs comme toi, c'était pas ton premier coup d'essai.
une fois dehors, j'ai prévu de te poser à l'arrière de la boite, pas trop loin de l'entrée du personnels histoire qu'on te retrouve, mais que tu passes quelques heures dehors pour te refroidir les idées. sauf que ça ne se passe pas comme prévu. tu te fais tirer dessus. je voulais au début t'emmener chez moi pour t'aider sauf que la balle n'est pas ressorti et que tu saignais beaucoup trop pour que je te mette dans ma voiture et que je te ramène à mon appartement.
***
j'opte pour l'hôpital même si je suis pas super emballée à l'idée de devoir expliquer pourquoi t'as du GHB dans ton sang.. je finis d'ailleurs par leur dire que je te connais pas et que je t'ai juste trouvé dehors blessé. seulement voilà, je me vois pas juste te laisser ici et rentrer chez moi comme si de rien était. je connais bien le personnelle hospitalier, puisque je suis ambulancière, c'est presque des collègues. alors quelques amies me permettent de rester ici pour attendre que tu sortes du bloc et que tu te réveilles. après deux longues heures d'attentes, tu sors du bloc et on m'autorise à attendre dans ta chambre. je m'installe sur le fauteuil et je finis par m'endormir.
(#)Sujet: Re: When I look your eyes... Eliza & Sebastian | Jeu 26 Mar - 16:00
When I look your eyes - Eliza & Sebastian
Il était trop tard quand je compris son petit jeu... Quand je compris qu'elle avait surement changé nos verres. Elle avait compris le mien, mais comment ça se fait? Je ne comprenais toujours pas comment elle avait pu savoir que j'avais mis du GHB dans son verre. Quoiqu'il en soit je crois que je me suis senti chanceux de perdre la carte alors que j'avais une blessure. Je sentais tout mon corps s'endormir en un rien de temps. Je me suis senti flotter pendant des minutes, des heures voires des jours entiers. C'était sans doute une impression parce que quand j'ouvris les yeux, je découvris ta présence... Pourquoi? Qu'est-ce qui s'était passé, qu'est-ce que tu faisais là? Toute la soirée me revint en tête et je dirais que j'étais un peu prisonnier de mon corps. Tu es endormie, mais je te reconnais quand même. Ton prénom prend un temps à se faufiler dans ma mémoire, mais je finis par saisir: Eliza. J'essaye de me redresser, mais la douleur est si vive que je laisse tomber... J'ai soif... Je regarde le verre à côté de mon lit, juste lever mon bras est définitivement douloureux. Je laisse échapper un juron, alors tu te réveilles sur le champ en levant la tête. Merde...
- C'est de la compassion j'imagine???
Je porte une jaquette bleue, je détache au cou pour baisser le tout et découvrir que j'ai un énorme pansement au ventre... Qu'est-ce qui s'est passé. Je ne parle plus, je ne sais plus quoi dire parce que ma mémoire fait vraiment défaut. - Tu peux me donner de l'eau? Sans GHB cette fois-ci?
Mes yeux regardèrent le pichet d'eau ainsi que le verre vide. Bon, si elle était restée, c'était sans aucun doute parce qu'elle avait eu pitié de moi... Mais je ne comprenais plus vraiment pourquoi j'avais cette entaille au ventre. Était-elle une psychopathe qui a apprécier me découper? J'étais plutôt confus et je crois bien qu'ici entre nous deux c'est moi le monstre pas elle. Je te regarde et t'observe.... Va-t-elle quitter maintenant qu'elle sait que je respire et que je suis hors de danger? Enfin, hors de danger, je ne sais même pas encore la situation.
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(#)Sujet: Re: When I look your eyes... Eliza & Sebastian | Ven 10 Avr - 19:00
WHEN I LOOK YOUR EYES ★ ─ j'ai absolument rien contrôlé de cette fin de soirée.. je ne pensais certainement pas que ça se terminerais comme ça. je pensais seulement t'abandonner à l'arrière de la boite, entre deux bennes comme l'ordure que tu es. je me suis dis que les employés te verraient quand ils sortiraient par la porte arrière à la fermeture de la boite. t'aurais passé quelques heures dehors, ça t'aurais rafraîchis les idées. au lieu de ça, tu te fais tirer dessus et c'est ma faute. quand je te dépose à l'hôpital, je sors quelques secondes pour prendre l'air et envoyer un message à Jake. les médecins vont faire des examens sanguins et découvrir la présence de GHB et ensuite j'ai deux possibilités.. ou j'explique la vérité mais je prends le risque de ne pas être cru et d'avoir des problèmes avec la justice. ou je mens mais j'ai intérêt à avoir de sacrés arrières. alors je préviens Jake, mon pote flic. je pense que je vais voir besoin d'aide pour me sortir de cette merde où tu m'as mise. décidément, peut importe ce que je fais, tu me compliques les choses. je pourrais rentrer chez moi maintenant que j'ai fais mon devoir, ce serait même plus simple, la police viendra me poser des questions chez moi. je suis à deux doigts de le faire et puis ma conscience me rattrape. je fais demi tour et je demande à certaines collègue si peut m'installer dans ta chambre en attendant que tu te réveilles. l'avantage de bosser avec l'hôpital et d'y connaitre des gens, c'est qu'on peut avoir des petits privilèges. entre la fatigue de la journée et l'éprouvante soirée, je finis par m'endormir sur mon fauteuil..
je suis réveillée en sursaut par le son de ta voix et il me faut quelques secondes pour resituer où je me trouve. « aucune compassion pour toi. j'veux juste pas paraitre insensible à ce qui se passe pour l'homme que j'ai sauvé ce soir. enfin aux yeux des autres. » en réalité, c'est un peu de compassion mais je vais certainement pas te le dire. je m'en veux assez d'avoir eu de la compassion et une prise de conscience pour un mec comme toi. parce que j'oublie pas que ce soir, j'ai aimé te faire tout ça. t'as réveillé des sensations très sombres en moi. et je déteste ça autant que j'ai aimé les ressentir. tu me demandes de l'eau sans GHB et je te regarde avec dédains. « ahahahah t'es un petit comique » je me penche pour te servir un verre que je ne te donne pas. je le bois moi. et puis je le remplis à nouveau avant de te le donner. je te vois regarder ton pansement, tu sembles pas avoir de souvenirs ce que qu'il s'est passé après la sortie de la boite. « tu t'es fais tirer dessus. promis c'est pas moi même si c'est pas l'envie qui manquait. » j'oublie pas que t'as essayé de me droguer sûrement pour abuser de moi.